[RP] On s'fait une bouffe ?

[c'était définitivement pas mon jour
le rock au réveil, j'étais pas vraiment pour
y'a des jours comme ça où tout n'va pas pour le mieux
y'a des jours où tout part en couille tout coule...]

Et ça continue, encore et encore...c'est que le début ? aucune idée. Il devait avoir un sacré mauvais karma aujourd'hui. Tout allait de travers. C'est qui celle-là ? pourquoi elle l'agresse, elle aussi ? elles se sont donné le mot ou quoi ?
ils se sont rencontrés à Rieux ? oulà, après un rapide feuilletage des pages de sa mémoire (et un mp à ljd, merci ljd ! ), il la remettait. Oui, Rieux, c'était il y a 6 mois, un an. Un siècle. Guépier...gai pied...non ça par contre il voyait pas. Mais, aimable, oui oui, parce que dire qu'on est enchanté de faire la connaissance de quelqu'un c'est être aimable, c'est ce petit plus qui fait que l'humanité reste tant bien que mal debout, alors du coup il insiste en amabilités, aimable, donc, il sourit à la jeune femme et hoche la tête.

C'est à ce moment là qu'une tornade blonde entre en scène en même temps que dans la pièce, lui redonnant instantanément le sourire. Même glissée dans des vêtements sales elle est belle...
Le sourire du roux est de courte durée, elle s'en va déjà. Mais au moins elle est passée. Le revoilà boosté pour la soirée. Il ne manque pas de lui glisser quelques doux mots à l'oreille avant qu'elle n'aille vaquer à ses occupations.

Hermine et ses bonnes idées. Hermine...si elle n'existait pas, je crois qu'il faudrait l'inventer. Qu'elle soit ici remerciée. Sauf que mince, le roux devra lui dire qu'il aime autant danser que les mondanités...
Contre mauvaise fortune...il rentre dans la ronde, affolé du riquiqui quand il aperçoit l'Attila blonde prendre place à ses côtés. Sourire qui ressemble à s'y méprendre à une grimace (ou inversement). Ca va swinguer...
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Une tornade blonde qui n'est pas bretonne vient réclamer son dû. Marie esquisse un sourire.
Les officielles font toujours leur apparition à un moment ou a un autre.
Certaine viennent réclamer un baiser, d'autre annonce qu'elles sont enceinte.
A chacune sa technique. Comme si cela, allait garder leur mari au foyer...
Avec Vossler, Marie était comme ça avant. Jalouse. Mais quand votre fiancé se fait exploser le crâne
et que vous avez pour seule trace de lui, une robe blanche tachée de sang...
Vous voyez les choses différemment forcément. La petite blonde souriait toujours quand la porte claqua de nouveau.

A quoi sert donc l'amour ? Hein! A quoi? Plus d'attaches... Jamais...

Alors que Marie refléchissait... Enfin pas trop...Un doigt vient s'attacher au siens. Lisa.
Danser? Euh non... enfin... Oui mais ! Marie danse puisqu'il le faut.
Ses yeux évitant de croisé ceux du rouquin, et elle y arrive bien la bougresse.
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"Provocante et indolente, très désirable et à la classe inégalée." C'est pas moi qui le dit, c'est l'Vaisneau !

la soirée s annonçait plutôt bien pour le raoul.c était une de ces soirées ou il y avait une tension palpable ,ou tout pouvait arriver . il en raffolait .c etait quand même plus agréable que le cancan de rire niais .
obert entra ,il avait pas l habitude de la voir accoutré de la sorte ,sale et puante il la trouvait presque désirable,pour une fois . y allait il enfin avoir de l action ? appuyé a un mur il regarda la scene .mais ce fut un coup d épée dans l eau . nul objet volant,aucun cri, crêpage de chignon ou manchette . ca déception fut a la hauteur de l affection qu il portait a ce lieu .
la blonde repartant aussitot.
pour oublier tout ca il trempa ca main dans la cancaillote et en pris une poignet pour l enfourner mais avant meme qu il eu le temps de se lécher les doigts voici qu hermine l attrapa par la main pour aller danser une de ses danses ridicules que seul les bretons avaient le secret. pire elle avait entrainé aussi la suceuse de vitre ,il espérait juste qu elle en fasse pas de même avec son museau . finalement elle s éloigna;oufffff l alerte etait passé .
ils attaquèrent a tourner en rond comme ,il dégagea son petit doigt et préféra montrer son majeur a hermine sur lequel trainait encore un bout de pomme de terre de la cancaillote .

la soirée devenait grotesque ,il croisa le regard de la corvinus dans lequel il pouvait lire tout son désespoir . .la ronde s arrêta
il s avança vers sa grosse , l embrassa ,lui pris la main et la tira vers la sortie

allez j en peux plus la ,de tourner en rond ca m a filé l envie de vomir,on va voir la jument d obert pouliner peu etre qu on en tirera des enseignement pour ce qui t attend
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Tout le monde connaît la chanson : quand le navire coule, 'faut danser. Seulement, une fois qu'on a dansé... un rat, un mouton, une hermine et d'autres charmantes créatures s'excusent : ce n'est pas leur naufrage, leur rôle est terminé, ils tirent leur révérence chacun à sa façon. Rien d'anormal et tout va bien dans le meilleur des mondes possible.
N'empêche qu'on se sent seul.

Lise a lâché la main du rouquin - profite, garçon, profite - et tourne la tête vers le couple qui s'éclipse, vers Hermine qui les talonne de près. La blonde ne présentera pas d'excuses, n'aura pas de regard désolé : c'est bien trop violent. A la place, un sourire.

- A la prochaine fois, vous tr... quatre.

Puis elle pose les yeux sur les reliefs du repas. Rien à qu'à voir, ça lui retourne le coeur - c'est pas pour ce qu'elle a mangé... mais elle n'est pas d'humeur, ça non. Les restes nourriraient un régiment : elle s'en occupera. La soirée aura fait des heureux, sinon ceux qu'elle escomptait.

Son regard glisse sur ceux qui restent. Partiront ? Partiront pas ? Ce sera la surprise. En attendant, et pour le savoir...

- Quelqu'un prend un dernier verre ?

Et un, et deux, et trois...et quatre comtois en moins. La Bretagne mène largement, et Mumia n'en mène pas large.
Part ? part pas ? l'aime le sport le roux, alors il reste.
En attendant ces départs impromptus ont eu cela de bénéfique qu'il échappe, momentanément, à la danse.
Tiens "on" propose un verre. Tombe bien, il en a grand besoin. Mais vu qui est ce "on" va falloir se méfier. Elle serait bien capable de l'empoisonner, la mata-hari de pacotille...
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Les riquiquis ont repris leur place habituelle, les pieds se sont figés, et le roux se détend enfin à l'idée d'un verre ... trois femmes, un homme ... cherchez l'erreur ! qui est en trop ? qui devrait s'en aller et laisser la place à un orage qui se prépare dans les yeux de Marie ?

Tu crois que je devrais partir ?
P't'être bien oui
Bah, juste au moment où ça va être marrant ?

Un verre à la main, l'autre posée sur son ventre, la blonde fixe Mumia comme si elle voulait lui cracher quelque chose ... elle est pas idiote la brune non plus, faut pas croire ...a t-elle testé "aussi" avec lui son charme ? sauf que là ça n'a rien d'un jeu genre ... j'essaye des chausses et je te montre mes mollets ... mais de quelque chose de plus ... croustillant ? Merdouille, le pauvre Voss doit se retourner dans sa tombe le malheureux ... ben oui de là haut on voit tout ... le bien et le bien moins bien !

Le bien moins bien ? comment tu causes toi !
Quoi ? j'suis qu'une inculte tu sais bien !
Mouais, tu fais semblant non parfois ?
Ouais et ça m'arrange bien !

Alors, elle fait quoi la gueuse ? deux contre un ça risque de faire beaucoup pour un seul homme non ? alors, elle décide de rester pour le "soutenir ... elle comptera les points !

Un sourire au Messire qu'elle connait "si peu" et trainant ses pieds nus sur la terre battue de la pièce en soulevant derrière elle une poussière marron, elle s'assoit sur une chaise en face d'eux l'air de dire ... allez y j'vous regarde !
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N'est banal, que la banalité, m'sieur.
Je vais... ou je fais semblant.
En effet, il faudra discuter... pour de vrai.

La blonde au chignon fleurit ne pourra pas faire semblant d'aller bien pendant des lustres. Une petite main pleine de farine se glisse dans celle du rouquin, juste un instant. Quelques secondes. Juste pour lui dire qu'il n'a pas à se sentir coupable. De rien. Que c'est sa faute à elle. Juste pour lui dire qu'elle est heureuse de le revoir. Qu'il lui manque aussi... Puis la main se détache et s'éloigne de la sienne pour se saisir d'un plat de crêpes. La cadette se tourne vers les autres arrivants, histoire de fuir un peu ce tête à tête qui la met si mal à l'aise. Un râleur, une gueuse, une jolie brune si bien nommée...

Soyez les bienvenus ! Qui veut des crêpes ?
Excès d'enthousiasme qui ne trompe personne, la petite enfourne une crêpes dans sa bouche.
On ne peut pas parler en mangeant, c'est malpoli... et ça l'arrange grandement!
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"Provocante et indolente, très désirable et à la classe inégalée." C'est pas moi qui le dit, c'est l'Vaisneau !

- Demat.

Le minois de la gueuse pourrait éveiller des souvenirs, et ne le fait pas. L'image, l'idée même d'Idana a été enfouie dans un coin retranché de sa mémoire, qu'elle remue rarement et avec précaution, comme tout ce qui a trait à Elen. Danger, terrain miné. Pour autant qu'elle sache, c'est une parfaite inconnue.

- Hermine a eu raison. Plus on est d'fous... V'voulez boire quelque chose ?

Plus on rit ? Mécanisme superstitieux : ne pas dire les mots auxquels on n'ose pas croire, de peur qu'ils sonnent faux. L'ombre de la mort pèse sournoisement, distillant un goût amer dans chaque instant, jusqu'à ceux qui pourraient être heureux.
Else se détourne pour aller servir, et se retrouve à côté du rouquin enfariné. Un regard, d'abord fugitivement amusé, avant que l'orage ne se lève.

- Blanc ? Ca vous va bien, fait-elle, ironique, tout en plongeant le gobelet dans le tonneau. Comme si de rien n'était, mais de rien n'est pas, et ses traits se font plus sévères, sa voix acerbe, lourde de reproche : On s'y tromperait.

Dernier regard. Je sais, et l'innocence n'existe pas.
Sait-elle aussi, en cet instant, qu'avec tout autre elle aurait montré davantage de bienveillance, ou de résignation ? Parce que les hommes sont faibles. Parce que les erreurs, ça arrive. Mais les erreurs ont des conséquences, l'égratignure est trop fraîche, taillée dans le vif d'une blessure bien trop profonde.
Plus tard, peut-être. Quand elle aura digéré que "c'est lui". Et alors...

Elle tourne brusquement les talons, pour présenter le gobelet à la gueuse. Et force un bref sourire.

Les saucisses sont cuites. Je répète. Les saucisses sont cuites.

Elle les retire une à une de la marmite et les dispose sur un plat. Dans un coin de sa vision, elle remarque un drôle de manège entre le rouquin et la presque veuve. Sans doute qu'ils ont leur propre histoire, finalement Blanca ne sait pas grand chose de "sa" vie d'avant, juste ce qu'il a bien voulu lui raconter... Peu importe. Au départ ils venaient assister à un mariage et c'est pour ça qu'ils ont traversé le Royaume de France et là... ben plus de mariage. Elle se sent mal à l'aise d'un coup et sa raison vacille. Mais qu'est-ce qu'elle fiche là?

Toute à ses pensées elle reconnaît la voix familière de son blond de boucher et instinctivement elle se sent plus légère, apaisée. C'est son pilier, son oxygène, sa brise marine qui vient d'entrer. Ben quoi? Oui, sa brise marine parfaitement! Chacun ses goûts et les goélands resteront bien gardés.

Pourtant c'est pas au chien (oui car c'est un chien le mouton en fait) qu'elle pense Blancounette. Un morceau de saucisse dans une main et un verre de chouchen dans l'autre - après tout on est ici pour le mélange culturel - elle s'approche de lui et surtout, surtout... lui adresse son plus beau sourire. Un sourire qui exprime à quel point elle lui est reconnaissante de l'avoir accompagnée dans ce voyage vers l'inconnu. Celui qui les attend dans quelques mois, quand leur marmot pointera son museau. Instinctivement elle pose la main sur son ventre, à peine bombé à presque trois mois de grossesse.

D'autres voix se font entendre. La pétillante Hermine qui entre accompagnée par un drôle de petit bout de femme. Salutations rapides. Les deux soeurs remplissent parfaitement leurs rôles d'hôtesses et Blanca reste plantée avec son plat à saucisses. Et toujours pas de cancoillote! Bon sang, mais personne n'a songé à en apporter? Les plats de crêpes circulent, les verres de chouchen aussi.

Petit silence. Blanca décide de faire les présentations.

Je suis Blanca, voici Raoul, Hermine et Mumia, notre guide touristique en chef... Hésitation. Et manque la cinquième comparse qui ne devrait pas tarder à arriver. On vient de Saint-Claude, en Franche-Comté.

Elle s'aperçoit que le plat est resté dans sa main : Vous connaissez la saucisse de Morteau?
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Le regard suit l'autre regard qui se baisse sur ses pieds ... de la terre battue à la place d'un joli tapis, mais qu'importe, quand vos pieds ont connu le fumier des étables, la terre battue d'une maison vaut bien tous les tapis du monde.

D'ailleurs je sais même pas ce que c'est un tapis !
Normal, t'as toujours vécu dans la merdouille !
Plus maintenant, j'ai une maison !
Oui, mais toujours pieds nus !

Et Idana suit des yeux Blanca, légèrement grosse .. Raoul, la porte de prison, puis Hermine qui est entrée avec elle et Mumia, le rouquin ...

Mumia ... Mumia ... marmonne t-elle entre ses dents. Ce nom ne lui dit pas grand chose, mais elle et les noms ça fait deux, déjà qu'elle se souvient rarement du nom de ... machin chose ..

Oui mais ça tu le fais exprès ma donzelle !

Sourire en coin, un peu vrai ce qu'elle dit la conscience, faut pas lui en conter à elle non plus tiens. Enfin bref ... Mumia, le nom lui dit rien, mais la chevelure flamboyante si, elle a au moins la mémoire des visages la gueuse.

Et hop une saucisse que l'on roule dans la farine ... euh dans la crêpe et ingurgiter le mélange en deux bouchées. Il lui faut reprendre un peu des rondeurs, à cet instant on la prendrait pour une petite donzelle, alors qu'elle a vingt ans .... et toutes ses dents ... encore !

Idana manque s'étouffer ... elle a été jusqu'au bout la jolie blonde, jusqu'au bout de sa volonté, et Idana sait bien qu'Elen n'est pas étranger à ce déni, à cette volonté de pas se souvenir. Pourtant, il est bien loin Elen dans l'esprit d'Idana, loin comme une part de son passé qui ne lui manque pas. Loin comme un amour qui n'en n'était pas un .... loin comme un coeur qui découvre "autre chose".
Et tout en mordant dans une nouvelle saucisse, Idana lui sourit ... joli prénom ... j'l'avais jamais entendu encore ! ... et on continue dans l'ironie ... c'est magnifique !

Et les petons farfouillant dans la terre battue, elle s'approche près de Marie et du rouquin enfariné ... Demat Marie ... tu m'présentes ?.. sentant bien qu'elle brise une sorte de discussion un brin intime.
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[La soirée se barre en couilles, la soirée se barre,
La soirée se barre en couilles, la soirée se barre,
La soirée se barre en couilles, la soirée se barre,
La soirée se barre en couilles... ]

My god...elle lui a pris la main. Action, réaction. Ben rien. Il est scotché, incapable de dire, faire quoi que ce soit. Fallait vraiment qu'ils discutent tous les deux, obligé...plus tard.

Tiens la frangine, le cerbère arrive. Ironie, petit pique. Fallait vraiment qu'ils discutent tous les deux, obligé...plus tard.

Hermine arrive, petite fée virevoltante, capable de détendre l'atmosphère le plus tendu qui soit, de mettre de la lumière dans la pire purée de pois qui soit. Hermine, petit rayon de soleil, tout va aller mieux d'un coup. Comment ça il rêve ? c'est beau de rêver héhé.

Une autre dame, décidément. Raoul, Raoul, on est en minorité là...ça craint...tiens elle demande à Marie de le présenter. Pas la peine, vous dérangez pas, il va le faire lui même, comme un grand. Reprendre la main, c'est bien, c'est ce qu'il faut...

Noz vat deoc'h, je m'appelle Mumia, enchanté

Putains de banalités. Va falloir faire un effort d'originalité là quand même...il se lance :

A qui ai-je l'honneur ? rassurez moi, vous n'êtes pas une soeur des jumelles par hasard ?

Ah oui pas mal ça, du coup, fan de lui-même qu'il est, il se marre, doucement.

[Qu'est-ce que j'fous dans c'désert ?
J'ai soif, j'me taperais bien une p'tite bière, un truc qui désaltère quoi
Tiens ! Une boite de maïs en fer !
'twibiziizwiwiizizizjiu'
Mais non ! C'est R2D2 vieux frêre !! Mais que faisons nous dans cette galère ?
"Ooh ooh ooh"
Ca, c'est pas l'rire de Géant Vert ! ]

[ambiance musicale 1] [ambiance musicale 2]
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Mazette ... Idana baisse les yeux sur deux mains .. qui a quitté l'une, qui a lâché l'autre ?

Regard de la brune vers la blonde ... regard qui en dit long, elle est pas dupe la brune, même si elle ne connait rien à tous leurs retors à eux les bourgeois. Pensée pieuse vers Vossler, faut il donc que la blonde teste son pouvoir sur chaque homme qu'elle croise ? Même Elen, réputé coureur de jupons, n'y avait pas échappé, croyant la charmer alors que ce fut le contraire. Idana en avait été jalouse à une époque, entendant la blonde se plaindre que le brun lui avait volé ... un baiser. Quel homme ne succomberait point à des minauderies ... Idana sourit en coin ... même le bottier y avait eu droit !

tu juges là ma gueuse !
Non je suis réaliste ...
Si tu juges
La ferme

Idana le regarde ... ça elle s'en serait doutée de son nom, on vient de lui dire. Quant à être enchanté, quand il la connaitra mieux, enfin un peu plus, il risque d'être "désenchanté" lui.

Et il en rajoute ... qu'est ce qu'ils peuvent en dire des paroles pour ne rien dire, suffirait plus qu'il lui pose la question fatidique "comment allez vous" pour qu'ils entament une conversation des plus idiotes sur la pluie et le beau temps. Presque comme si ils avaient été copains comme cochons.

Idana soupire en relevant bien sa jupe sur ses pieds nus déjà tous noirs de poussière ... j'vous répondrais bien que je suis la Comtesse aux pieds nus, mais dommage j'suis qu'Idana nouvelle potagère ... et quand à savoir si c'est un honneur de me rencontrer, attendez donc un peu avant de parler pour ne rien dire ! ...sourire en coin ... regardez moi donc ! ai je l'air de sortir du même monde que les deux blondes ? Mais on se seraient pas déjà rencontrés ? me semble bien !

ça s'dit ça potagère ?
bof on s'en fout non ?

Le sourire est franc, sincère et Idana se fend du même ... meilleures ennemies ? allez savoir !

Puis elle se penche un peu vers le rouquin , pas trop près non plus et dit tout bas ... me semble que j'vous ai tiré d'un guépier là non ?

Cancoillotes c'est quoi ça ? un truc qui pue plus que mes chausses ?
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Une porte qui claque ... puis une autre, et entre les deux un éclair blond ou qui devait l'être dans un passé antérieur, au vu de son état de "propreté".

Plus crasseuse que tes chausses dis donc !

Et devant les invités médusés et transformés en statues .. distribue, dans l'ordre, des bises sur des joues, un sourire et un baiser qui ressemble à un certificat de propriété sur la bouche du rouquin. Rien pour elle, mais tant pis, elle lui en voudra pas la gueuse, c'est comme ... d'habitudeeeeeeeeee !

Oh elle cause !

Si elle a bien compris la gueuse, voilà des gens qui font des centaines de lieues depuis leur région avec une jument pleine, et celle ci décide de pouliner en Bretagne ... petit rire de la brune quand même ... faut l'faire ça non ?

Et la main sur la porte, elle s'excuse en regardant Idana et claque donc la deuxième porte sans que personne n'ait eu le temps de piper mot.

Idana se retourne, prend une crêpe et les regarde tous, plantés comme des courges au milieu de la salle ... on disait quoi avant ... ce courant d'air ?
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Alerte rou... sse ?
Lisa caresse les cheveux de sa soeur. Comme point d'ancrage, on fait mieux - car pour lors sa caboche est un champ de bataille. Et d'un autre côté... elle sait jouer d'inertie, de cette force absurde qui la tient debout malgré tout, quand l'intérieur et l'extérieur partent à vau-l'eau. Et il y a Marie. L'ancre ne peut pas faiblir.
Ceci dit... heureusement qu'Hermine est là.

La mené - clic - Elen - clic - Idana - clic - Elen.
Hermine est un génie.
Elen. La mené ? Ca avait marché. Elen n'est pas là. Idiot, idiot jamais là quand on a besoin de lui - c'est pas beau la mauvaise foi ? Mais Hermine est là.

Je vous dis : c'est le foutoir dans la tête à la Kermorial, mais elle a encore assez de présence d'esprit pour reconnaître la chance, et ne pas la laisser passer.
Un sourire à sa petite soeur :

- Tu danses ? Bien mieux qu'moi, en plus...

Et de glisser les doigts dans les siens pour l'attirer vers la ronde tout en cherchant à qui attrapper le petit doigt. Idana ? L'image d'Elen se superpose sur le visage de la gueuse brunette. Raoul ? L'idée est tentante, mais... à la place, elle pêche Mumia. Stratégie, stratégie. Bon. C'était comment, cette danse, déjà ?

Et voilà Idana, un petit doigt accroché à un autre, l'air idiot ... je sais pas danser moi ... jamais pratiqué ce genre d'excercice

Mais, faisons contre mauvaise fortune bon coeur et tâchons de caser cet autre petit doigt qu'elle tient en l'air comme une bourgeoise qui minaude avec sa tasse de thé et qui cherche un jumeau.

Else ?... semblerait que la blonde ait décidé de la rayer tout bonnement de sa mémoire ou alors à travers elle, elle voit un visage ... qui l'obsède ? allez savoir ...

Bon alors qui ? semblerait que le roux bonimenteur ait un doigt de libre ... et maintenant qu'il se souvient sûrement à moitié d'elle (pratique les mp quand même ! ) et bien qu'ils ne soient pas "encore" copains comme ... cochons, elle lui attrape le riquiqui, tout en évitant de lui marcher sur les pieds. Quoique avec son petit pois ... euh poids, elle lui ferait pas grand mal, et elle lui fait un sourire ironique.

Le petit pois il est dans ta tête !
Même pas vrai !
Et il t'a reconnu le rouquin ?
Un tit peu je crois !

Et allons y pour une séance bien ridicule de balançage de pieds et de petits doigts ... par tous les saints, ils en ont d'étranges occupations les bourgeois. Mais au moins, la chape de plomb qui s'était abattue sur eux au passage de la blonde improbable, s'était levée sur des instants surréalistes.

Idana lève les yeux au ciel, si on lui avait dit qu'un jour elle piétinerait sur de la terre battue en balançant ses pieds à droite et à gauche pour danser le ... la ....

Dites donc le roux ? c'est quoi qu'on danse là ? enfin si ça s'appelle danser !
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Raoul venait de mettre fin à la danse ainsi qu'à la soirée de façon magistrale comme son majeur qu'elle alla mordre, prenant au passage le morceau de pomme de terre.

Décidément, cette soirée avait été des plus étranges...Voilà que Raoul aussi voulait aller voir une jument imaginaire mettre au monde un poulain imaginaire.
Certes, la Bretagne était réputée pour être le pays des légendes mais là quand même, c'était tiré par le crin !

Je vous suis ! Ober doit avoir besoin d'aide avec sa jument, effectivement. Pour peu qu'un Korrigan passe par là et jette un mauvais sort au poulain...Vite, courrons !

Tant qu'à faire dans l'hystérie collective autant y aller franchement !

Hermine salua, remercia maladroitement certes, mais le fit et sortit.
Cependant, elle fit demi tour, entra de nouveau et remplaça les chausses toutes usées par les siennes quasiment neuves, ayant remarqué que la pointure était la même.
Au moins, il y aurait une heureuse dans cette soirée ! Enfin..Peut-être...

Et voilà que tout tourne en eau de boudin ... la jolie danse menée par le riquiqui se transforme en glissements de pieds vers la sortie.

Idana reste coite à regarder la porte de prison qui prend la tangente accompagné de sa .. femme il semblerait ...Un riquiqui en l'air esseulé et l'autre..toujours accroché à celui du rouquin devenu muet ... quelle soirée !!

Regard vers Marie ... puis à ... Elisabeth ... un sourire en coin ... a t-on idée aussi de venir de si loin avec une jument pleine ... enfin ça leur a fait une occasion de mettre fin à la soirée ! comme par hasard elle pouline ce soir ... mazette !

Idana baisse les bras et décroche son doigt qui commence à pétrifier, prend son verre et le tend ....

Moi j'veux bien ...
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Et un, et deux, et trois...et quatre comtois en moins.

Et nous voilà tous en cercle comme des andouilles quand la voix de sa clone retentit. Un verre? Oui et pas qu'un seul... c'est devenu une nécessité. Le rouquin lui fait face, la blonde ne sait pas si elle doit être soulagée ou angoissée de le voir rester là. A croire que les poulains c'est pas son truc... Un verre atterrit dans sa main blanche, alors que son autre main se pose sur son ventre. L'odeur de la cancoillote mélanger au kouign aman lui donne un peu la nausée. Ou est ce la danse peut être? Alors qu'elle vide son verre au fond de sa gorge, ses yeux croise la lune qui la regarde avec un sourire moqueur. C'est la pleine lune. Ca fais deux semaines se soir. Et plus le temps avance, plus le retard prend de l'ampleur, confirmant jour après jour le terrible malheur que la blonde voulait oublier. Les yeux de Marie retrouvèrent ceux de Mumia. Fallait vraiment qu'ils discutent tous les deux, obligé...

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