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[rp] au clair de lune, Reyne aimes tu ton peuple ?

Le_bouffon
Le bouffon avait son épée dans le fourreau, son arc armé d'une flèche et les autres dans le carquois. Les lunes étaient prêtes, en position de combat, il se tenait en arrière prêt à tendre son arc et à blesser un ennemi. La lune éclairait les cibles convenablement mais à trop courte distance. Il allait devoir changer de stratégie.
"Remarque, le temps qu'ils anéantissent le premier rang j'aurai le temps de décocher trois flèches!"

L'armée d'Alençon fonçait, nombreux, en supériorité numérique, kampfer baissa son arc. Il chercha Aliyane du regard, elle n'était pas là! Le mercenaire ne voulait pas donner sa vie pour les lunes! Un génie comme lui ne méritait pas de mourir autrement qu'en place publique entouré de ses fans!

Le bouffon rangea sa flèche et son arc et partit en courant en direction de sa demeure à l'extérieur de la ville. Il se retourna, des cris, des hurlements, les armes cognant contre elle. Un sourire aux lèvres, personne ne le pourchassait.

Arrivant à l'entrée de son terrain, il s'arrêta sur la tombe de Louis à genoux, sa toque tombant sur la terre tassée recouvrant le cadavre.
-Non de dieu. Louis tu serais heureux de voir ce que j'ai vu ce soir! C'était tout bonnement prodigieux. Les lunes se sont prit une marrée de soldats, ils ont du tous se faire prendre!

Kampfer se releva prenant sa toque.
-Alyiane n'a rien, ne t'en fais pas! Je repasserai te voir très vite!

Kampfer détala persuadé que les survivants des Lunes viendraient chez lui.
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Je suis l'envoyé de Dieu. Si si!
Beatritz
La Reine avait eu le merveilleux et non exagéré prétexte de la blessure pour se retirer des affaires quelques jours. Son épaule lui faisait souffrir le martyre, ce en quoi seul le sommeil, aidé par les plantes, lui était secourable.
Elle profitait de bons soins et exploitait le temps libre, trop rare, qu'elle passait éveillée, pour rédiger quelques lettres qu'elle avait l'espoir d'envoyer un jour, si le siège était levé ou vaincu ; des lettres qu'à défaut de quoi, on retrouverait sur elle, sur son cadavre.

Elle était quotidiennement informée par la Capitaine de la Garde Royale ou le Grand-Maître du Saint-Sépulchre de l'avancée des positions des deux camps. Ayant placé toute sa confiance en l'ost d'Alençon, la population de Mortagne, sa garde et les renforts promis, elle dormait, dormait, et se soignait.

Le bruit lointain des combats lui serrait le coeur ; jamais elle n'avait su manier l'épée, mais elle aurait voulu être là bas, avec les autres, sur les remparts, pour aguicher l'ennemi, pour clamer bien haut : Rempart au chaos, la Reine ne se rend pas !
Lorsque'au matin du dimanche, on lui apprit la déroute des Lunes Pourpres, elle exulta. C'était le dimanche, jour du Seigneur, et Mortagne pourrait Le louer, plutôt que lutter, ce jour béni.

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J'ai oublié de répondre quelque part ? Un MP et ça repart ! --Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Lisandre


Le soir de la bataille arriva...
Plusieurs jours qu'ils défendaient sans rien a se mettre sous l'épée... Et pourtant ce soir elle sentait que ce serait le grand soir...
Elle avait déjà vu les tensions de l'après midi... Tout le monde était tendu que ce soit les alliés ou les ennemis..
Lis en avait fait les frais et avait déjà commencé la bataille en taverne... Comment ne pas en vouloir a un bouffon pareil... Lui casser le nez, lui cracher dessus... Oui Lisandre n'était pas une tendre.. C'était une combattante... Son défunt père l'avait rendu agile et forte et indétronable sur le maniement de l'épée...
Une entaille sur la joue par vengeance de la part du Bouffon... Tout en se faisant les points de suture avec l'aide de Charles elle se promit que ce soir au combat elle en ferait du hachis, colosse ou pas...
Quand la colère montait en elle, elle n'avait peur de rien... rien du tout et surtout pas d'un rat venu foutre son caca partout..

Lisandre avait aiguiser son épée et avait rejoint ses amis prête a partir au combat...
Mairesse de la ville de Mortagne elle comptait bien finir son mandat en beauté..
Le signal fut donné et tous chargèrent l'armée ennemie ! Lisandre n'eut aucune pitié.. A plusieurs reprises, elle chercha du regard le bouffon pour lui faire gouter son épée...
Là ! elle le vit !! elle le vit s'enfuir comme un lache qu'il est ! Non elle pouvait pas le laisser partir ainsi surement pas ! Sans réfléchir elle courut dans sa direction bien décidé a le rattraper mais....
Un autre colosse s'interposa.... Elle leva les yeux et reconnut le chef de l'armée ennemie... sourire narquois et provocateur le colosse, la colère de Lisandre ne l'avait pas quitté et c'est sans crainte qu'elle le fixa et se mit en garde...
Le combat fut rude.. il avait beaucoup de force et Lisandre avait été plusieurs fois projeter à terre mais l'española était beaucoup agile, beaucoup plus vive.. c'est ce qui la sauva. Une fois de plus leurs deux épées s'entrechoquèrent et d'un geste vif, elle sortit une seconde épée et transperca l'ennemi dans l'abdomen faisant remonter son épée bien haut...
Elle le regarda dans les yeux et retira son épée vivement.. L'homme s'écroula... Et le bouffon avait eu le temps de s'enfuir...

Lisandre soupira mais elle n'avait pas le temps de pester... Laissant le chef de l'armée inanimé elle retourna dans la bataille aider ses alliés... Elle vit son amie Nosty tombé... Elle alla a son chevet et la retira loin de la bataille

"Tiens bon mon amie tiens bon je t'en suplie"

Lisandre déchira sa chemise et fit points de compressions sur ses blessures

"Je reviens Nosty, tiens le coup mon amie.. me laisse pas..."

Lisandre fit vite... La bataille avait bien avancé, beaucoup d'homme étaient tombé... Elle aida ceux qui étaient resté debour a vaincre les derniers ennemis ou a les regarder s'enfuir...

Les blessée... Nosty... Il fallait faire vite

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Tsampa
La journée avait passée, avec elle son lot de mécontents, de très mécontents et plus encore. L'aide de camp du connétable lui avait apporté une lettre, griffonnée à la hâte. Lettre à peine lue, que déjà jettée au feu. Plutôt s'empaler contre les épées et les flêches des Lunes que de leur céder. A eux, à qui elle devait les douleurs et les plaies de son frêre. Leur faire confiance ...


[Sur les remparts, à la nuit tombante]


Tremble Tsampa du haut des remparts. Tremble pour les Alençonnais que tu aimes, tremble pour les terres que tu adores, tremble pour lui que tu chéris et qui se bat, là, à tes pieds. Tremble de ne pouvoir te battre avec eux, à leurs cotés. Tremble Duchesse. Tremble tandis que retentissent les éclats de voix, les cris de haine, de rage et de douleur. Tremble tandis que dans la masse de corps qui se bat et se débat tu le cherches du regard. Tremble petite femme, du haut de ta muraille, alors qu'en bas, sans que tu les distingues, meurent des hommes et des femmes. Tremble Duchesse pour le bout de terre qui t'a été confié. Tremble dans l'ombre de ta cape, tremble contre le souffle du vent, entre les bras de la nuit, tremble, pour eux, pour lui.
Tremble.

[Au pied des remparts, petit matin]

Ne tremble plus Tsampa.
Contemple le ciel virer du noir au mauve, du mauve au rose, du rose au bleu. Contemple le champ de bataille où agonisent les ennemis de la Reine. Salue l'astre qui caresse ton visage de ses pâles rayons, salue son éclat qui a repoussé les Lunes qui n'ont de l'enfer que le nom.
Et prie, duchesse, pour celles qui cette nuit sont tombées. Nosty, Amande, Clody. Prie aussi, de le voir vivant, de pouvoir savourer l'étreinte de ses bras autours de toi, de sentir l'empreinte de son souffle sur ta peau. Prie.




A vous, tous, combattants de l'Alençon, lisez, faites vous lire, et soyez remerciés!

Cette nuit du 19 février s'est embrassée sous l'assaut brisé des Lunes Pourpres. Vos épées les ont décimés, et votre courage les a repoussés hors de la ville.
Les brigands qui en voulaient à vos terres, à votre Reine ce matin lèchent leurs plaies et enterrent les cadavres des leurs que vous avez massacrés.

Que ceux qui ont osé s'en prendre à l'intégrité de notre duché et à la vie de notre Souveraine voient ce qu'il en coute de venir braver l'Alençon!

A vous, combattants d'ici et d'ailleurs réunis sous la même bannière, merci!


Ad gloriam Alencionensis!


Tsampa d'Eusebius
Duchesse d'Alençon









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Jaja38
Jaja avait vu ce traître de Bouffon se sauvait avant la bataille, il s'était juré que s'il s'en sortait vivant, ce rat n'aurait aucuns répis.

Au nom de mes camarades qui sont morts au combat, Le Bouffon, je serai ton pire cauchemard
Le_bouffon
Le bouffon s'était créé un petit camp de fortune à la limite de l'alençon. Cet ancien militaire désormais mercenaire non pas au service d'une duchesse ou d'un brigand, mais au service de sa vie. Il savait qu'un jour il tomberait, on ne peut pas gagner les batailles indéfiniment.

Près de son feu dansant au milieu des pierres, il savait que dès le matin il lui faudrait un toit car là il se les gelait. Il lui faudrait chasser et revenir à Mortagne dans deux jours. Il ne devait pas trop s'absenter, juste attendre que le calme revienne doucement, que les lunes soient enterrées et que les survivants soient enfermées, il devait revenir jouir de son nouvel exploit.

Kampfer toucha son nez qui avait prit le coup de poing de Lisandre. Celui ci était douloureux mais heureusement pas cassé.
Mon bon Kampfer, une femme a failli de le mettre en pièce.

Sur ses pensées il se mit à rire, ca le réchauffait le gaillard. Un bruit soudain à quelques mètres de là, un animal? Sur ses gardes le breton agenouillé roula en arrière et s'écarta de la lumière, il fit quelques pas en arrière s'éloignant du feu, tirant son épée à deux mains, gage de puissance, il en avait brisé des lames avec. Elle était bien plus longue qu'une épée normale, bien plus lourde, bien plus solide, et sa force lui permettait de la manier sans difficulté.

Il attendit une dizaine de minute, dos à une arbres, le regard droit, comptant sur son Ouïe, l'épée le long du corps, pointe vers le haut, les mains devant le bassin.

Dès qu'il fut sûr que l'être présent ne bougeait plus il reprit sa marche vers le nord l'arme au poing.
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Je suis l'envoyé de Dieu. Si si!
Akmer
["la bravoure ou la mort"]



De nouveau à défendre cette nuit là, en compagnie bien sur de ces trois autres compagnons de la Salamandre. Pourtant même si cette nuit débutait comme toutes les autres, avec un ténébreux qui fixait au loin les torches des brigands et leur campement, mais il comprit bien vite que cette nuit-ci serait bien différente. Rapidement tout s’enchaîna, et la horde qui maintenait le siège de la ville voulu la prendre. Akmer en était presque tout excité, même si comme toujours il ressentait un point à l’estomac, comme si celui-ci s’était enroulé sur lui-même pour former une pelote de laine. Avouez que les sensations ne doivent pas être vraiment agréable. Mais comme à chaque combat maintenant, Akmer savait qu’il se sentirait mieux une fois les premiers coups d’épée donnés, du moins il l’espérait.
L’épée en main, ce briançonnais de nature regarda rapidement les visages de ces trois compères, avec un léger sourire au coin de ses lèvres. A n’en pas douter la compétition était ouverte entre les autres hommes, et s’était à celui qui embrocherait le plus de brigands ce soir. Une manière de prendre une bataille peut-être mortelle pour eux avec le sourire et légèreté.

Et puis au final, la charge fut donnée. Les deux camps s’élancèrent dans des cris de rage pour certains, de haine, mais aussi de peur sans doute. Le ténébreux en fit de même, mais d’une manière beaucoup plus silencieuse, redoutant avant tout les premiers coups d’épée.
Mais voila, on ne pouvait pas attendre que tous les combattants, ceux d‘une nuit ou de carrière, soient prêts et échauffés pour sonner le tocsin. C’était à ça qu’on distinguait un bon soldat, à toutes ses capacités, et non pas à la situation.

Juste avant d’arriver en contact des hordes de barbares, et sans trop savoir pourquoi, plusieurs souvenirs refirent surface. Des images de ces entraînements à la garnison de Briançon, ou encore des flashs d’ancienne bataille. On dit après tout que l’expérience joue un rôle non négligeable dans toute bataille, alors peut-être était-ce sa manière à lui de se remémorer son expérience à lui, au dernier moment.
Quand soudain, ça y est, les premiers coups d’épée, de masse, de bouclier ou que sais-je d’autres, furent donnés. Un vacarme assourdissant de métal qui s’entrechoque, et au final donne ou pas la mort.

Les Salamandres étaient toujours groupées, et s’est groupé qu’à leur tour il entrèrent dans la bataille. Akmer essayait, mais cette fois-ci plus activement, de se remémorer tous les conseils qu’il avait pu avoir. Car se n’était pas le genre de situation où l’erreur est acceptée, et acceptable. Et même si au début l’homme aux mains gantées préférait esquiver plutôt que s’acharner sur un adversaire, il changea bien vite de tactique. Du regard il essaya de faire la différence entre amis et ennemis, pour finalement en choisir un qui lui plaisait plus ou moins. Akmer n’avait pas l’envie de s’en prendre à une femme, ni à un homme d’une toise et demi. Le narrateur sait parfaitement qu’au final c’est un certain Shony avec lequel il allait croiser le fer, mais au moment où Akmer se dirigeait vers le premier homme "normal" qu’il avait vu, il se moquait bien de connaître son nom.

L’épée empoignée d’une poigne de fer, et légèrement crispé, la Salamandre s’avança en position, pour son premier "vrai" combat de la nuit.

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Jaja38
La bataille faisait rage, jaja ne pensait que ce rat d'égoût puant et immonde, Le Bouffon, il l'avait bien choisis son nom......

Il l'a vis, elle, s'avançant avec la determination de servir une noble cause....

Quelle cause ??? servir une Reyne qui envoie à la mort ses sujets....
Elle brandissait son épée, prête à en découdre....


Je ne combats pas les femmes Madame.....

Je suis Clody de Shanvrey, Baronne de Tourouvre.....

Il n'eu de chance qu'une branche d'un arbre pour stopper net la lame efilée de cette épée qui allait s'abattre sur son crâne....

Dans un geste reflexe, adroit et précis, il lui infligea une entaille sur le flanc....
Le sang coulait, il la vit partir se refugier dans son camp, il aurait pu en finir avec elle, il ne le fît point........Il aimait trop les femmes pour cela
Vanhelsin


Van se reveilla doucement...Il etait la allongé à plat ventre sur le sol froid et humide.
Soudain une douleur telle une piqure vint lui transpercer la jambe puis le bras remontant de long en large son corps inerte.Il se mit a hurler de façon a expulser toutes ces sensations puis il vit son mantel noyé dans le sang...il se rendit compte aprés quelques instants que son corps lui meme pataugeait dans une marre de sang.Il essaya de remuer ses membres mais ces derniers ne voulaient pas bouger.
Il fit mine de se redresser pour reprendre ses esprits...sa tete ne cessait de tourner et de tourner encore...que faisait il la? ou etait il? il n'en avait aucune idée.Son dernier souvenir n'etait autre que Zyrus et Aliyane, son fils et sa femme.Il se souvenait de leur visage...de leur si beau visage mais aussi du terrible choix qu'il avait du faire.
Une larme d'émotion coula le long de sa joue.Il se remémora l'instant ou il devait partir en compagnie de loup et des autres...il ne voulait pas...non il ne voulait pas laisser ceux qui l'aiment pour aller vers une mort certaine.
Il avait embrassé ali, l'avait serrer dans ses bras puis avait donner un baiser sur le front de son fils..." tiens mon fils je te donne tout mon courage, toute ma force.N'aie jamais peur je serai toujours avec toi".
Il avait choisit de partir oui car il ne pouvait se résoudre a rester sans rien faire alors que ses compagnons avaient pris les armes.
En partant, il n'avait pas manqué de lancer un dernier regard aux deux etres de sa vie car peut etre il ne les reverrai jamais...
Tout a coup, Van sortit de la torpeur de ses pensées...Une nouvelle douleur cette fois dans son coude venait de se reveiller.Il serra les dents.
Une pensée lui traversa l'esprit...une image...l'image d'une épée qui le fauchée violemment sans aucune pitié.Il etait tombé a terre et avait perdus connaissance.
Plusieurs souvenirs rejaillirent dans sa tete.Il y avait cet homme...grand et fort.Van lui avait foncé dessus sans penser a quoi que ce soit.
Il revit soudain le regard de l'homme...un regard froid sans crainte, sur de lui, pret a tout.
Van etait pratiquement sur qu'il devait a cet homme, l'état dans lequel il se trouvé désormais.Il se souvenait maintenant...le combat...Van, armé de son épée, avait frappé le premier.Une longue série de coup avait été porté avant que Van, comme au bord du monde ne bascule dans un autre et pourtant il etait encore en vie.L'homme n'avait pas pris soin de vérifier s'il etait mort ou peut etre l'avait il épargné...un ultime geste de bonté dans cet univers d'horreurs et de démences.
Il farfouilla dans sa poche et y trouva une substance...un nouveau souvenir jaillit de son esprit...le chanvre indien...cette plante qui l'entrainait dans la folie a chaque fois qu'il en prenait et qui lui montrait la nuit encore plus noir qu'elle ne l'etait.
Il n'en avait plus pris depuis qu'il connaissait Ali car malheureusement lorsqu'il s'injectait ce produit, il ne reconnaissait plus personne et se lançait dans un immense carnage meurtrier...la substance façonnant son esprit a sa volonté propre.
Il s'etait juré de ne plus l'utiliser...parfois la tentation etait forte...si forte mais non il ne devait pas lacher.Il aimait son fils et sa femme plus que tout et n'avait plus besoin des ténébres désormais pour se reconforter.
Il tenta plusieurs fois de se lever en vain, pendant plusieurs minutes peut etre des heures qui sait.Il ne voulait pas croupir dans ce trou...Il réussit enfin a s'accroupir et attrapa un bout de bois trainant prés de lui.Il s'appuya contre l'objet et se leva enfin regardant autour de lui l'immense carnage....
Dandolo
Bien sûr, il y a les bêtes traquées ou blessées dont on peut toujours craindre qu'elles ne se retournent pour quelque charge désespérée à défaut d'être héroïque...

Bien sûr, il y a plus généralement les bêtes sauvages, genre la vipère qui se dore la pilule au soleil sur sur un chemin caillouteux et qui vous injecte son venin par réflexe, surprise dans sa sieste qui n'a rien de coloniale...

Mais bon... Ca marche aussi pour votre gentil greffier si vous le surprenez d'une caresse... 'Tention au coup de griffes!

Bref... Et, bien loin devant les actes de désertion car l'Homme est un animal volontiers social qui doit se faire violence pour abandonner ses congénères, n'importe quel commandant vous dira que c'est souvent en sanctionnant les initiatives personnelles lors des combats qu'on remet de la discipline dans la troupe à l'issue.

La peur est bien souvent génératrice d'attaque donc...

Celle des brigands devant Mortagne, ainsi que leur désespoir, s'était faite sentir. Une cible majestueuse en courte convalescence, une défense en place, des renforts en approche au triple galop... Voila de quoi les inciter à quelque acte totalement inconsidéré.

Sentant un peu l'affaire venir, le Grand Maitre avait finalement rappelé Barbu juste à temps avant qu'il ne s'engouffre dans la mine... Yeap, mon Frère! Tu as mieux à faire qu'à pousser un wagonnet! Sollicitation d'un olibrius aussi... Du nom de Bobbynight... Qui vint... Puis repartit... Certains s'agitent à parler... D'autres se battent.

Petite visite à sa Capitaine d'épouse et ses respects à Sa Majesté, placée en sécurité: Saint Louis à la Mansourah face aux Hérétiques égyptiens... Jean II Le Bon (arrière-grand-père de Lévan III) à la bataille de Poitiers face aux cochons d'Anglois du Prince Noir... Hum... Les heures les plus sombres du Royaume avaient parfois été marquées par un Souverain prisonnier. Notre Reyne, par la volonté du Très Haut, n'y rien tenter!

Les Frères avaient été rassérénés par le passage de l'Archevêque de Rouen... dont on pourra toujours discuter quant à sa personnalité mais la présence d'un Pasteur de l'Eglise sur les remparts à l'approche d'un combat cela donne toujours du baume au coeur des Fidèles.

Attente... Plaisanteries qui fusent entre compagnons d'armes pour la meubler... Puis les rires qui s'éteignent quand se fait sentir au loin le bruit sourd de l'Ennemi en approche à marche forcée et rapide... Rapide analyse de leur bonne position et nombre suffisant... Curée à venir et les Frères qui dégainent leurs épées avant de se lancer à leur tour à l'assaut.


Pour la France! Pour la Reyne! Deus lo vult!

Sous une lune qui n'est pas pourpre mais bien pâle... Ses immensités désertiques éclairées dans la nuit par la splendeur de l'Astre solaire Paradisiaque, caché à cette heure derrière les collines du soir...

Avec une grande diligence et une persévérance ferme, digne, saine et spirituelle...

Avec courage aussi...

Les épées de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre allaient de nouveau s'abattre et rendre Justice.

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Saint Sépulcre.
Stephandra
[Entre taire et mère...]

Souvenances de la nuit du 16, en son esprit mais aussi en ses chaires qui ont souffert... Rassurée malgré tout de la mise en sécurité de Sa Majesté, rassurée également de sentir le petit habitant dessous son nombril s'agiter quelque peu...

Pourtant si soucieuse pour son époux et ses frères d'armes qui chaque nuit tournaient sur les remparts, les nuits avaient été calmes depuis mais celle à venir serait différente, ils s'en doutaient tous plus ou moins, ne se l'avouant guère mais la conscience était bien là.

Petite visite de l'être aimé avant de le laisser partir à son devoir, le Capitaine a épousé le Grand Maitre, même si la femme derrière ce titre se souciait chaque seconde pour l'homme désiré et aimé, Stéph le regarda partir rejoindre ses frères d'armes.

Pas un mot pour le retenir, même si son coeur se serrait, elle aurait mille fois préféré être à ses côtés pour combattre au besoin, mais elle a chu en défendant bec et ongle , corps et âme Sa Reyne...L'épouse eut envie de crier "Prenez soin de vous, que le Très Haut vous garde" ,le Capitaine aurait dit "Pour La France! Pour la Reyne! ", deux discours diamétralement opposés et pourtant si présents, elle aurait même ajouté un "Deus lo vult!" devise de l'ordre du Saint Sépulcre.

Alerte, incapable de dormir sans lui à ses côtés, elle guettait chaque son de l'extérieur, ceux là ne firent point attendre...Coeur qui se serrait plus encore, puis une idée en son esprit la fit frémir, La Reyne...

Elle attrapa son stylet et sa dague, qui lui serviraient peu voire à rien du tout face à un ennemi, surtout dans son état actuel, pourtant réflexe induit par on savait quoi ...La Cap se faufila non loin de là au pied de l'Hôtel Particulier de Sa Majesté...Oreilles tendues à l'extrême écoutant les bruits de combats faisant rage sous les remparts.

Sons ô que trop bien connus... Sous cette lune pâle, elle guettait, imaginant ce qu'il se déroulait loin et si près d'elle...Priant pour les défenseurs de Mortagne, si elle n'aimait point à se battre inutilement, la jeune femme avait maintes fois défendu pour des justes causes, pour la sécurité du Royaume.

Stéph resta là, le temps de voir la poussière des combats redescendre doucement, une envie de se diriger vers les lieux mêlés à un désir de préservation de son ventre...Et pis elle ne serait guère utile là...Lorsque les bruits cessèrent, l'aube allait pointer..La lune disparaissait progressivement, elle s'adossa au mur et se laissa choir le long de celui-ci guettant le retour des siens...

Se remémorant ses propres nuits de combat, sa première chute au service de Son Altesse Armoria, celle d'y a quelques jours au service de Sa Majesté de France...Sachant que si c'était à refaire, elle referait pareil...
Sans sourciller, elle tairait ses craintes, irait de l'avant encore et toujours... Une chose avait changé malgré tout, elle n'était plus seule...

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"Être je peux, paraître ne veux.."
Jaja38
Carnage.......

Tout ça pour une petie fille gâtée qui se prends pour une Reyne....

Combien de vie aurait elle pu épargné ?

Jaja finissait de soigner et d'enterrer ses amis, il s'en était sortis, Dieu sait comment.........

Volonté divine que de l'avoir épargné, il connaissait sa prochaine cible.....

TREMBLE BOUFFON, TON HEURE EST PROCHE......

Il tiendra sa promesse.....

Son coeur se serra lorsqu'il vut C....a, elle s'en était sortit aussi, si jeune et déjà si téméraire, elle soignait les blessés avec delicatesse et assurance....

JE REVIENS MA BELLE, ATTENDS MOI.....lui cria-t-il avant de partir

Jaja enfourcha son cheval et partit à travers bois, il se retourna.....

MORTAGNE....Ville de douleur....ton nom sera à jamais synonyme de guerre et d'horreur, je reviendrai....pour mieux te vaincre....
Amandiere
[Mortagne ... dans les rangs]

Des jours qu'ils se mobilisaient, surveillant les brigands, leur parlant de temps à autre pour les sonder, en apprendre un peu plus. Parfois un verre était échangé, à d'autres un sourire ... non point de connivence mais d'ironie le plus souvent. Et oui on se cherche ... on se taquine, on essaye d'impressionner l'autre, c'est de bonne guerre ...

Et puis soudain le jour arrive, la diplomatie n'est plus de mise, le fer remplace les mots, la tension monte, l'envie aussi ! Celle de se défouler, celle de faire couler le sang ... le leur tant qu'à faire. On attend puis on part à la bataille en cherchant à compter ceux qui vont tomber. Moins ils resteront, plus on sera ... forcement.

Dernier regard à nos amis, à nos frères, à nos compagnons....


[Mortagne ... dans le sang]

La lune est haute et claire dans le ciel ce soir, il sera facile de les voir.

Le son du corps retenti, l'attente prend fin... enfin ! Ils sont là .. juste devant nous à quelques foulées de galop. L'ordre de marche résonne encore dans nos cœurs et nos corps que le combat est d'ors et déjà engagé.

Les épée sont brandies, les coups résonnent et l'air devient rapidement épais, la douceur de la nuit s'estompe, ombres mouvantes, ombres fuyantes, surtout ne pas les laisser passer, ne pas se laisser déborder. Un mouvement sur la droite , l'un d'eux cherche à prendre le coté. Je m'y dirige, trop rapidement peut être ...

La lame me prend par surprise, m'arrachant de ma selle avec force et m'envoyant rouler quelques mètres plus loin. ELLE est là qui me regarde, un sourire accroché à ses lèvres purpurines.

J'entends encore des cris, des martèlement de sabot, mais le fer se fait plus doux. ELLE se détourne pour repartir au combat. Ma main se crispe, voulant se refermer sur la garde de mon épée mais je ne rencontre que l'humidité de l'herbe... Je n'ai pas encore compris ... alors qu'au dessus de moi la lune modifie ses nuances. De laiteuse, elle devient rose ....

Les échos des combats s'estompent de plus en plus. Impossible de me relever, impossible de les rejoindre. Quelque chose de chaud coule lentement le long de mon cou, sensation agréable alors qu'il fait si froid.

La lune commence à disparaitre, mon regard se fait lourd, désespérée alors que je scrute les ténèbres qui m'envahissent. Je ne dois pas dormir ... ne pas fermer les yeux ... me battre même si le sort en est jeté. Je n'avais pas prévu cela, il me reste encore tant à vivre, tant à aimer ...

Ma respiration se fait rauque, l'air se fait rare, le ciel se fait d'encre ....

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Clody
Elle attendait depuis quelques jours, ils guettaient, la menace était proche, elle le sentait. La nuit était tombée depuis peu. La tension était palpable parmi les défenseurs. Certains en étaient à leur première expérience, « quelle expérience, pfff !!!! ». Elle, qui n’en était pas à ses premiers affrontement, menait un groupe. Puis le tintement des armes qui s’affrontent s’était fait entendre sur sa gauche. Ils s’étaient lancé pour affronter l’ennemi.

Dans la noirceur de la nuit, Amande s’était retrouvée face a face avec une brigande alors que la baronne s’était retrouvée devant un homme, mais elle n’avait pas peur, elle en avait affronté d’autres. Bref… elle allait porter un coup lorsqu’elle avait entendu un cri de douleur, Amande, son Amande était touchée. Moment de distraction peut être, elle ne saurait le dire, elle avait senti la lame lui carresser les côtes. Elle sentait son liquide de vitalité couler sur sous ses vêtements. Un regard vers l’homme devant elle, elle comprit qu’il ne l’acheverait pas. Elle recula en direction de la ville. Une fuite, non certainement pas, ce n’était pas du tout son genre, mais elle ne pouvait pas imaginer sa vassale la quitter si tôt. La brigande l’avait laissé pour morte sur la terre froide et dure. Clody souleva Amandière sans difficultés, l’adrénaline décuplant ses forces. Elle couru ensuite vers la ville ou des brancardiers prenaient soin des personnes touchées.

Tiens bon Amande, tiens bon ma belle.

Elle allait repartir quand elle sentit une main l’agripper.

Dame Clody, vous êtes blessée!

Une égratignure, ne vous en faites pas, je dois y retourner.

Elle fonça à vive allure, rejoindre les défenseurs, Nodo, Jakarta non loin d’elle s’en donnaient à cœur joie. C’est avec la rage au cœur, qu’elle arriva dans la mêlé. Sa lame bien affutée comme seule la forgeronne qu’elle était pouvait le faire. Elle frappa, achevant ceux que ses amis avaient laissé pour mort. Pas de pitié pour des brigands. Deux hommes et une femme tombèrent sous sa frappe. Puis elle se retrouva devant une petite femme, finalement pas plus grande qu’elle, leurs regards se croissèrent. Était ce possible que ce soit elle? On lui avait décrite *Amélinea *, et la description correspondait, mais bon elle ne se laissa pas distraire.

Rendez vous et aucun mal ne vous sera fait! Avait crié la rouquine de rectrice.

Pour réponse leurs lames s’étaient frappées, Clody avait encaissé le coup et le combat avait débuté. Malgré la fatigue, les 2 femmes ne comptaient pas perdre ce combat.
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Shony
Un groupe important d'homme et de femmes en armes se tenaient devant les remparts de la ville , les ordres étaient tombés dans la soirée , l'attaque était proche , la nuit était venu recouvrir la citée depuis un bon moment déjà .

Shony avait les yeux rivé sur le ciel , la lune avait prit une couleur pourpre ,quelques nuages venaient assombrir celle ci , sa main était posé sur le pommeau de sont épée ,l'autre
tenait un bouclier .

Le moment ou lui et ces compagnons devraient lancer la charge approchait , sont visage était fermé , on aurait pus y lire beaucoup de chose , mais certainement , pas la peur , les batailles , les combats , il en avait fait bon nombres , les cicatrices sur sont corps en disaient long sur sa vie passée , la vie ne lui avait rien donné , se qu'il avait il les avaient eu par la force ou le brigandage .

Un long sifflement , et déjà le groupe s'ébranlait vers la ville , devant eux se tenaient les défenseurs , ses hommes et ses femmes face a lui n'étaient pas la pour leurs donner la citée , les combats seraient durs , les défenseurs étaient en surnombres , et bien armés , ils avaient eu le temps de s'organiser .

Serrent sa main sur sont épée , il la sorti et commença a courir en petite foulés , un cri venant du groupe venait de fendre la nuit , les dès étaient jetés , les combats allaient faire rage .
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