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[rp] au clair de lune, Reyne aimes tu ton peuple ?

Aliyane
Après la défaite



La brunette c'était installée pour suivre la bataille de loin, elle savait qu'ils n'avaient aucune chance de s'en tirer vivant, les adversaires étaient trop nombreux.

Leur coup de bluff n'avait pas marché, la Reyne n'avait pas cédé, ils n'avaient donc plus le choix...

Jamais ils n'avaient fuis et ils ne commenceraient pas ce soir.
Son unique regret, ne pas en être, l'accouchement avait été éprouvant et elle était incapable de manier une épée dans ses conditions.

Le coeur lourd elle avait vérifié l'équipement de chacun d'entre eux, Zyrus c'était accroché à son père comme pour dire "je veux y aller aussi moi ".
L e coeur lourd elle les avait vu partir à l'assaut brandissant leurs armes et hurlant des cris de rage.

Le combat fut bref, Ali ne sentit pas la douleur lorsqu'elle tomba à genoux sur le sol caillouteux, elle ne s'entendit pas non plus hurler ne voyant un a un ses amis s'effondrer.

Sa douleur n'avait d'égal que son impuissance, elle tremblait.

Rapidement le champ de bataille fut abandonné par les vainqueurs et c'est avec l'espoir de retrouver quelques survivant qu'elle partit en courant
.

-VANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN, VANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Son esprit ne pensait qu'au pére de son enfant mais partout les cadavres de ceux qu'elle aimait comme sa famille gisaient mortellement blessés.

Aidée des lunes restée en dehors de l'armée elle fit ramener les corps au campement et continua de chercher Van.

Un corps qu'elle connaissait par coeur, des cheveux plus long que les sien et se visage qu'elle adorait plus que tout... Elle se précipita vers le corps de son homme et tomba a genoux a ses cotés.
Ses mains glisses sous son cou qu'elle relève en y approchant son visage


- Oh Van mon amour je t'en supplie …

Sa main sur le flanc de van sent une moiteur poisseuse et collante elle sait qu'il est blessé plus que grièvement. Spontanément elle fait compression sur la plaie...
Akmer
Le combat s’engagea alors entre cette Salamandre et cet homme, cet adversaire d’un soir, ou cet ennemis d’une vie. Il fallait bien dire qu’Akmer n’aimait pas plus les brigands en taverne que sur le champ de bataille, mais dans la moindre de ses attitudes, il y avait toujours un signe quelconque de respect. Oui oui, car le ténébreux respectait ceux qui se battaient pour ses idées et ses valeurs, même s’il ne partageait pas les leurs. Après tout l’on peut respecter et combattre en même temps non ? Et je peux vous dire que son attitude aurait été bien différente, comme elle l’est toujours, quand il rencontre des lâches et d’autres mauviettes qui tremblent devant le premier venu. C’est d’ailleurs, selon lui, la parfaite définition d’un grand noble.
Mais passons et revenons donc sur notre combat qui avait commencé. Le premier de la nuit à n’en pas douter, mais, du moins l’espérait-il, pas le dernier. Les coups d’épée s’enchaînait avec force et violence, quand, par un heureux hasard, le ténébreux jeta son regard, oui jeta est le bon terme, aux alentours. Deux autres défenseurs vinrent se mêler à son combat.

Le "son" est important, car il lui fallu quelques secondes pour réaliser qu’ils s’acharnaient à trois sur ce pauvre brigand. Un combat bien déloyal à ses yeux, tout ça pour une raison qui lui échappait encore. Avait-il tardé à en finir ou était-ce parce qu’il s’agissait du dernier brigand en vie qu’il restait ?

Oh et finalement après, cela n’avait pas d’importance. En réalité s’il voulait encore pouvoir échanger quelques coups d’épée, il devait faire vite. Mais l’issu du combat ne faisait aucun doute, sauf retournement de situation imprévu. Ainsi, son adversaire, qui était devenu leur adversaire, s’écroula à terre sous les coups de leurs épées.
Aussitôt il redressa la tête, le souffle long, et ses mains gantées littéralement accrochées au pommeau de son épée, il balaya le champ de bataille des yeux. Et c’est là qu’il comprit. Ben oui, vu le nombre de défenseurs, il n’y avait pas assez d’attaquants pour tous. Il aurait du s’en douter…

C’était la première nuit de combat, et sûrement la dernière à en juger aux nombres de brigands qui fuyaient les lames des défenseurs de Mortagne. Il fallait maintenant faire place aux médicastres, et autres prêtres qui devaient prier pour le repos des justes tombés cette nuit là. C’est sans doute pour ne pas gêner, ou pour tout autre raison qu’Akmer s’écarta et aperçut l’un de ses compagnons Salamandre. Et quand leurs regards se croisèrent, le licerois haussa les épaules, un petit sourire déçu aux coins de ses lèvres. Le bilan de cette nuit était effectivement mince, très mince. Un seul brigand à son actif, mais un brigand qu’il devait partager en trois … Décidément s’était à en regretter les affrontements passés contre les Bretons …

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Alcalnn


[L'on récolte ce que l'on semonce...]

Quelque part sur les routes proches de Montgommery...



Le vent du levan emportay derrière luy les quelques poussières que la troupe soulevay dans son cheminement vers sa destination. Chevauchant en teste, le duc de Mortain, précédé de son jeune escuyer rouquin qui portait sa bannière, se retourna un instant pour mirer si tout allay bien. Force estoit de constater que oui. Les hommes d’armes de son ostal, gascons et normands, tous de fer vestus et en bon array, alloient au pas, trois par trois, sur sept rangs. Derrière suivoient les troupes des nobles normands, issue pour la plus part de la baronnie d’Asti de Saint Aubin.

Dans le premier cercle, autour de luy, estoient ces seigneurs ayant répondu au ban. Au premier chef, luy, Alcalnn Blackney, duc de Mortain et mestre de l’Ordre de Saint Michel, puis son vassal, Luhpo de Lionne, sire de La Barre, Brunehaut d’Artois, puis juste à côté de son escuyer qui ne devay pas le lâcher de vue, le jeune Arutha de Gisors, en pleyn bachelage et auquel le Chat veillay comme à la prunelle de ses yeux, car il n’estoy point question de l’y perdre pour tout l’or du monde –persuadé qu’il l’estay que si jamais malheur ou navrure arrivay au petit, sa défunte mère ou son défunt père, descendroient des cieux, droit sur luy tels des anges vengeurs- que ma joy demeure !
Puis le petit groupe que formay le baron de Saint-Aubin et les sires de Saint-Amand de Thorigni, venay. Alcalnn mesuray la chance que ce couple avoit de pouvoir partir en campagne ensemble alors que luy estoit obligé de cheminer sans sa douce qui ne déméritay pourtant point les armes à la main.

Ils avoient passé Lisieux, puis Argentan et avoient fait estape dans une petite hostellerie, où l’aubergiste l’œil noir de voir autant de gens armés, leurs avoient loués chambre pour eux et une grange pour leurs hommes. N’importe quel chevetaine avisé savay qu’il ne falloit point demeurer sous les trefs lorsque la nuyt froide du nord poindray. C’estoy bon à attraper diverses affections qui tueray plus que l’acier. Alcalnn sans commander ses compagnons, avay conseillé à chacun d’eux de porter au minimum son doublet armant aux goussets de mailles et une brigandine par-dessus. Les guettes chemins estant légions, nul besoin de leur offrir une cible facile et désarmée. Pour sa part, il avay préféré revêtir son harnois complet, habitué à le porter sur de longue distance : ne revenay t il pas de campagne contre les hérétiques et les Suisses ? Après tout, un mois de plus ou un mois de moins avec une soixantaine de livres d’acier parfaitement ajusté à sa taille et battu avec amour par un haure bordelais qui avay pour l’occasion effectué la trempe au moment où l’acier estoit bleu, donnant au harnois une teinte azurée profonde, comme la mer par temps calme.

Tout allay pour le mieux sauf la semonce du ban en elle mesme. Le Chat avay demandé à sa vassale de luy obtenir une audience auprès de la reyne pour porter ses doléances et conseils en matière de guerre. Ycestte avay répondu que blessée, elle ne pouvay le recevoir qu’à Mortagne, assiégée par quelques herpailles bien mal intentionnée. Ne leur avay t on pas dit que ceste année ne seray point profitable pour ceux de leur espèce ? Ne leur avay t on pas dit que leurs cousins du Lion et de l’Hydre avay esté massacrés par milliers en Lotharingie ? Après tout, in fine, le duc de Mortain ne faisay que finir ce qu’il avay commencé quelques mois plus tôt sous les murs d’Annecy… La mesme chose qui l’avay empêchée d’assister au sacre en Grand du royaume qu’il estoy… quoique, mesme disponible, il n’estoy pas certain qu’il auray voulu y participer. Revoir cette dinde de Connestable et ceste empotée de Grand Mestre ne luy donnay nulle envie. Le fayt que la reyne condescendit à laisser ces licornes –bêtes affreuses, fausses et stupides- à la gouvernance de son royaume ne cessay de l’en merveiller. Allons donc, la première avay coulé l’Amirauté, deux fois permis l’assaut de l’Alençon, fâché l’Aquitaine avec la couronne et n’avay à aucun moment su anticiper un quelconque coup de main. Pour se donner bonne conscience elle estay retourné en Limousin, près de ses terres, pour défendre après coup. Et on la préféray à un maréchal qui tout en estant de plus haut estoc, avay la compétence et la forcenerie nécessaire ? Voilà bien un point contre le Grand Mestre, qui loin de se préoccuper de ces choses là qui estoient de son ministère préferay argussir et démonter ceux qui de bonne foy luy indiquoient ses égarements. N’avayt elle pas sciemment raboté les droits du précédent roy ? N’avayt elle pas sciemment laissé sa sœur bénéficier outrageusement du pouvoir de sa charge ? Voilà un duo qu’on ne cessay partout dans le royaume, tant dans les cours princières que dans les petites chaumées, de décrier pour leur abus et autres passes droyt accordés à leurs mignons.

Heureux de ne plus estre associé à ses gens là, il n’en deumeuray pas moins qu’Alcalnn ne supportay plus leur gouverne. Il espéray faire entendre ses objections à la reyne. Après tout c’estoy son devoir que de conseiller la reyne tout comme c’estoy le sien d’accorder justice et subsistance… car pour l’instant, la campagne reposay sur l’entièreté des deniers des semoncés…


-Allons compagnons, soyez hardis et batailleurs ; n’allons nous pas culbouter une horde de fesses molles ? lança t il pour combler le silence des chemins…

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Syriuss
Sous la muraille à l'intérieur

Le général en chef passa en revue la meilleur armée du monde entier , il était sur son joli destrier blanc , un signe de tête par ici, un serrement de main là , il se savait acclamé à l'intérieur de chaque soldat présent , enfin presque

il passa devant Syriuss , il lui fit un sourire , il stoppa son joli dada , lui fit faire une marche arrière et fixa le grand dans les yeux

C'est quoi ce folklore?


Syriuss regarda a gauche a droite , c'est bien a lui qu'on causait

J'annonce au général en chef qu'en attendant l'ennemi j'ai joué au dés , et que je gagne pas toujours

et tu as conservé son épée ton casque et ton bouclier?

Syriuss commençait a s"'amuser il allait pas lâcher le gradé comme ça

Je signal au Général en chef de notre belle armée que quand on joue aux dés vaux mieux pas le faire armée , un tricheur pourrait avoir des problèmes

le général commençait a perdre patience

et vous aviez besoin de jouer? vous aviez pas une corvée a faire sur les murailles


faut il préciser au général en chef que le grand avait tout ce qu'il fallait pour ses corvées

vous me donnez pas le choix de vous annoncer mon général en chef quand dans une autre partie j'avais gagné que Messire Claudo et Mister Limaongle était charger de me les faire vu qu'ils étaient perdant

le général en chef réfléchit deux secondes

vous me les sortez d'où ses deux énergumènes ????????


mon général en chef , tout le monde sait que ses gens bien gentils et bien sympathique , sans histoire font partis de ma garde personnelle payé avec mes deniers et qu'en ce moment ils travail comme des forçats

au même moment on entendit


NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!

FLOKKKKKKKKKKKK!!!!!!!!!

tout le monde vit Limaongle en haut de la muraille en train de lever les bras et danser en signe de victoire

Claudo sortie des feuillets , trainant une odeur infecte , il avait les yeux qui ressortaient de la tête

infâme tricheur , je le tuerais

tu m'entend Syriuss?????????????????? j'vais l'buterrrrrrrrrr!!!!!

allez vous changerrrrrrrrrrrrrrrrrr!! c'est un ordreeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!

et Syriuss fit faire un demi tour a son cheval et avança vers l'écurie , droit comme un I les poils ressortit par le froid et un grand pet sonore se fit entendre

tout le régiment explosa de rire , sauf un
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*amalinea*
Exterieur nuit.Champ de bataille. Face à une rousse

Regarde ce grand escogriffe qui passe près de toi et manque de t'éborgner avec la garde de son épée. Regarde comme il s'en va sans même prêter attention à toi.
Regarde le monde qui s'enflamme un instant sous l'effet de la douleur. Regarde cette pommette et cet œil qui gonflent en un instant. Regarde ton champ de vision qui rétrécit du coté droit te masquant une moitié du spectacle.

Entend les hurlements de douleur et de rage de tes compagnons d'arme.
Ressent l'aigüe de la culpabilité qui te taquine l'esprit. Regarde ce que produit ton entêtement.

Laisse la peur faire son nid dans tes tripes. Aimes là, cajole là, renforce là. Attise Ta haine. Oriente ta haine.
Utilise peur et haine. Projette peur et haine sur ton ennemie. Sur la rousse en face de toi.

Ne répond pas à ces paroles. Economise ton souffle.
Regarde, elle n'est pas si grande que toi. Regarde ses yeux qui désirent ta mort.

Avance d'un pas et lève ton épée. Feinte à droite, frappe à gauche. Regarde l'échec de ton coup.
Frémit à la douleur qui remonte à ton épaule quand ta lame rencontre la sienne.

Recule, pare son attaque de taille. Recule encore.
respiration saccadée. Reprend ton souffle. Inspire.
Ne baisse pas ta garde. N'offre pas ton flanc.

Avance. Attaque de nouveau.
Regarde ton épée manquer sa tête d'une bonne longueur.

N'écoute pas les cris amis. N'écoute pas leur douleur.
Reste concentrée. compartimente amitié et haine. Utilise ta haine...
Shony
L'assaut avait été donné , le bruit des épées frappant les boucliers résonnait dans la nuit , un peu partout des hommes et des femmes lutaient pour leurs cause et leurs vies , les défenseurs étaient trois fois plus nombreux que les brigands , des corps jonchaient déjà le sol , le cris des blessés étaient couvert par la bataille .

Shony dans un cris de rage avait abattu sa lourde épée sur le bouclier du soldat qui se tenait devant lui , l'adversaire semblait bien connaître lui aussi l'art de la guerre , remontant sont bouclier pour éviter la riposte , sont oeil se porta sur sa gauche .

La a quelques mètres de lui se tenait , sa ptite soeur énola , elle avait lâchée ses armes et se tenait le ventre , sont visage n'était plus que douleurs , une épée était venu se planter dans ses entrailles , un cris sorti de la bouche de Shony , un choc énorme venait de lui briser sont bouclier .

Regardant de nouveau devant lui , trois hommes se tenaient maintenant en position d'attaque , un lège frisson lui parcouru l'échine , il le savait , il le santait , la mort le prendrait se soir , sa jeune soeur énola gisait a terre a quelques mètres de lui , partout ses compagnons jonchaient le sol , l'issu de la bataille était inévitable .

Se redressant et jetant l'harnais du bouclier qui ne lui servait plus a rien , il serra de toute ses force l'épée et lança des coups sur ses assaillants , une douleur a l'épaule puis a l'abdomen lui laissa échapper un léger râle , sentant ses forces l'abandonner , ses genoux touchèrent terre , les trois hommes face a lui , se rapprochaient pour lui porter le coup de grasse .

Sont dernier regard fut pour sa soeur , un craquement , une douleur a la tête , puis plus rien , le noir , le calme , la mort .
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Clelia
[Le chaos]

Elle était restée aux côtés d'Ali. Trop jeune, ils n'avaient pas voulu qu'elle s'engage à leurs côtés. Elle avait vu tout le monde se préparer. Elle voulait y croire encore. Sauvane lui manquait terriblement. Restée au Mans, son absence lui était difficile à vivre. Elle la considérait comme sa mère et se sentait tout de même bien seule sans elle à ses côtés...

Les premiers cris fendirent la nuit noire. Le combat promettait d'être agité, sans grande surprise quant à son issue. Elles se communiquaient leur angoisse, à mesure que le temps passait et que les premiers blessés commençaient à tomber.

Elle serra fort la main d'Ali, cherchant dans la foule un visage, une silhouette amie qu'elle aurait pu reconnaître. A chaque coup d'épée, à chaque corps qui s'effondrait par terre, son coeur se serrait. Jamais elle n'avait vu pareil carnage.

Ali se précipita vers Van. Il était gravement blessé. Elle l'abandonna, continua son chemin, recherchant son cher oncle des yeux. Les peintures de guerre que Néa lui avait dessinées sur la peau lui avaient peut-être sauvé la vie...

Au loin, elle entendit une voix qui semblait s'adresser à elle. Un rapide coup d'oeil. Elle reconnut Jaja. Partagée entre le soulagement de le voir vivant, sans blessure apparente et le ressentiment qu'elle avait par rapport à ce qu'il s'était passé quelques heures avant en taverne, elle lui adressa tout de même un grand sourire, en signe d'acquiescement.

Quelques secondes après, il était déjà parti.
Elle scruta le champ de bataille et reconnut Holaf, à terre lui aussi... comme tant d'autres.... Elle se rua à ses côtés, déchirant sa robe pour panser des plaies. Elle lui versa quelques gouttes de gnôle dans sa bouche pour le faire revenir à lui. "Holaf, Holaf.... ", murmurait-elle, sa voix étouffée par les sanglots.
--Sciurus
Le mans


L'écureuil de combat des lunes était resté avec la rouquine sauvage qu'il adorait.
Mortellement blessée à Alençon le corps de son amie avait été ramené Au Mans pour y être soigné.
Inquiet le petit animal passait ses journées à somnoler sous la couverture de la belle blottit contre son flanc indemne.

Il ne comprenait pas grand chose aux dires de Jade qui était venue prendre soin de Sauvanne mais il savait que c'était grave, des jours qu'il n'avait pas croisé le regard émeraude de la belle, ni entendu le son de sa voix.

Et puis enfin, il avait senti sa petite main bouger et ses doigts remuer faiblement dans sa fourrure fauve, il lui avait sorti son museau de son refuge et l'approcha du visage de la belle..

Son souffle était presque imperceptible, il la sentait très faible, elle lui sourit néanmoins. Un sourire qui ressemblait plus à une grimace tendue par la douleur et la fatigue, mais un sourire, il le sentait.

L'écureuil fouetta l'air de sa petite queue en panache et il commença a sautiller autours de son amie. Et l'entendit murmurer dans un souffle court


-Clélia.. Mortagne.. file

L'animal compris tout de suite qu'il devait retrouver la petite protégée de sa Saw et après avoir hésité un instant suivi les ordres qu'elle lui donnait du bout de ses doigts, et fila aussi vite qu'il le pouvait.
Vanhelsin


Van etait plongé dans une sorte de transe, entre reve et réalité.Il n'avait pas fallut longtemps avant qu'il ne s'effondre de fatigue juste aprés s'etre relevé.Une nouvelle blessure dans son flanc qu'il n'avait pas vus au depart s'etait révélé tel un poignard dans l'ombre qui le poignardait sans cesse et lui volait toutes ses forces.Il ne l'avait pas de suite sentie, son esprit tourné vers d'autres entailles plus profonde...revérait il Ali et Zyrus un jour? rien n'etait moins sur.
Van s'etait mis a délirer...peut etre pour expulser toute la douleur qu'il avait en lui et desormais il voyait des images...pleins d'images...un soleil magnifique...une musique envoutante ne cessant de traverser ses oreilles de part en part...des cris...des cris? quelque chose venait d'interpeller Van dans l'univers idyllique dans lequel il etait désormais plongé.
Les hurlements se firent de plus en plus fréquent et plus intense que jamais.
Soudain, tout devint noir...froid...sans aucun gout ni aucune saveur.Une horrible migraine s'installa peu à peu dans la tete de Van.Une légère brise carressa sa joue...ou pouvait il bien etre encore? un nouveau reve? il aurait préféré rester dans l'ancien.Ici, tout avait l'air douleureux, l'air lui meme avait un gout de cendre.les agréables sensations avaient disparus pour laisser place au sang, au meurtre et à l'horrible condition de l'homme qui ici ressemblait plus a celle de l'animal...et encore, les animaux ont il jamais participé a tel massacre?
Van sentit un liquide couler dans sa bouche jusqu'au fond de sa gorge...de l'eau oui de l'eau...il en avait presque oublier le gout...elle etait glacé mais peu importe.
Il ouvrit les yeux difficilement et...une personne...un visage...oui un magnifique visage qu'il connaissait par coeur...des yeux gris comme les pierres de la rivière...

Ali...Ali...je suis en train de rever ou c'est toi?...Ali...

Van leva le bras vers elle et posa sa main, encore pleine de sang, sur la joue de sa femme...
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