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[RP] Eglise Saint Patern de Vannes

Melyane_
Vétue d'une longue robe noire, je n'étais pas en deuil juste ravagée par le chagrin, le blanc ce jour étant banni de ma garde robe.
J'avançais sans conviction jusque l'église. Je frôlais presque les murs afin de ne pas être vue.
Ce soir était mon départ, bien qu'on me conseillé de rester et de vivre, car une fin ne doit pas être synonyme d'isolement, mais ce n'était pas bien de rester, impossible de vivre le sachant pas loin, pouvant l'apercevoir à n'importe quel instant.
L'on m'avait par deux fois fermées des portes, certain se réjouissaient tant de cette fin, je souriais intérieurement en me disant qu'un jour ou l'autre ils déchanteront à leur tour, rien n'est éternel sur cette terre pas plus qu'en enfer ni au paradis.

J'entrais dans l'église par la petite porte, ne voulant pas pousser les lourdes portes grinçante ca ne servait à rien.
Je m'installais tout au fond, seule, de face je regardais les personnes devant qui étaient de dos, je les observais parlant dans ma tête tout bas en méprisant certains.
Mimilia74
Dimanche... et on fait quoi le dimanche... comme d'habitude, on fait la messe. Comme d'habitude... elle espère quand même que cette fois il y aura du monde. Parce que ce battre à parler d'Aristote en taverne souvent, et avoir que 3 fidèle par messes, elle commence à s'épuiser la Montfort. Elle soupire. Elle rentre tranquillement, remets en ordre deux ou trois lourds banc, quelques missel. Allume les cierges et monte sonner les cloches. En regardant d'en haut, elle avait vu sur tout le village. Elle comprit enfin la rumeur concernant Gaby et Luca. D'ici elle voyait encore la fumée, faible, mais quoi montait toujours. La diaconesse s'appuya sur le bastingage. Pria un moment pour Gaby. Pas une larme, la Montfort, n'en avait plus. Elle n'avait que peu pleurer la mort de son chéri... Tenor mort en la sauvant. Elle se retourne, stoïque et droite comme un i. Prends la corde et tire dessus pour sonner les cloches.

[BONG BONG BONG]

Pour une fois elle se plaça directement derrière l'autel, elle ne se mit pas sur le perron. Un peu de changement, ça peut pas faire de mal.
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Saphyra
[BONG BONG BONG]

Saphyra avait toujours pris le temps d'aller le dimanche à l'église, elle laissa Freyja à Enguerande, pressa Athris de la retrouver, et s’apprêta à la hâte.

Le temps était triste et gris, tout comme son coeur à la nouvelle de la disparition de Gabrielle.
C'est donc le coeur lourd et l'esprit chargé de prières qu'elle arriva dans la petite église de Vannes.

Les cloches appelaient les vannetais à l'union spirituelle, le seule moment, où toutes les animosités disparaissaient un court instant.
Elle avança dans l'église, elle était la première, elle prit sa place habituelle et salua Aristote.
Les mains en prière, elle posa son front sur celles-ci et commença à penser au passé, au présent...et à l'avenir.

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Margot.mlw
Elle n'y a pas mis un pied depuis son retour de voyage.
Et ce matin, loin de venir le cœur plein d'espoir, c'est plutôt en mode désespérée qu'elle arrive.
Devant les azurs, sans cesse repasse le film de la maison en cendres et de son blond muet et prostré.
Elle entre dans l'église, saluant d'un signe de tête las Saphyra. Décidément, elles se retrouvent, ce qui mine de rien la réconforte, car Cel ne sera pas seul. Il n'y a rien à dire, rien à ajouter à ce drame.
Un sourire désabusé à Mimi qui attend les fidèles devant l'autel. Elle aussi à la mine pâle, à croire que c'est la mode cette saison. Il y avait trop de joies, trop de mariages et de naissances, Aristote a choisi d'en reprendre pour rappeler aux hommes qu'ils ne dépendent que de Sa volonté.

Margot s'effondre plus qu'elle ne s'assoie sur un banc, non loin de l'autel. Les épaules courbées, le front contre la paume de ses mains, elle laisse couler les larmes qu'elle retenait jusque là...

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Saphyra
Saphyra leva doucement la tête, les yeux embués de larmes, et vit Margot qui était dans le même état qu'elle.
Margot prit place à ses côtés et Saphyra glissa sa main sur la sienne en la serrant alors qu'elle était si fière d'habitude, Margot ne put retenir ses larmes.

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Mimilia74
Mimilia voit Saphyra, tiens celà faisait un moment qu'elle ne l'avait pas croisé, hochement de tête pour dire bonjour, elle voit bien la détresse de la jeune femme. La laisse tranquille. De même avec Margot. Mimilia garde un visage calme. Elle regarde le fond de l'église. Elle attends un peu d'autre fidèle avant de commencer.
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Lavatar
Lavatar se pointa ... en retard cette fois.. groumpf... mais la nuit avait été rude... et la douleur de son ami le prenait au dépourvu... Il se signa en entrant, vit les femmes aux regards embuées , leur fit un signe de la tête , leur signifiant ainsi qu'il comprenait leur douleur, et se laissa tomber sur le banc plus qu'il ne s'assit...

Il mit ses mains au visage pour se le frictionner et sentit l'odeur de fumée...

Triste nuit...

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Melisende
Mélisende avait été réveillé par les cloches :
Mince, j'suis en retard !

Elle s'habilla prestement, et monta jusqu'à l'églyse pour assister à l'office. Elle entra, salua les quelques personnes présentes de la tête et alla s'assoir sur un banc libre.
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Mimilia74
Mimilia hoche de la tête, salue simplement les arrivants. Puis elle toussotte, s'éclairçie la voix.

Demat mes enfants.
Nous voici réunis en ce beau dimanche de début avril.
Les circonstances funestes de cette nuit, m'ont fait chambouler un peu mon programme pour cette messe, en lisant le livre des vertus, je suis tombé sur un texte que j'aimerais vous lire.


Citation:
Livre de la fin des temps
Chapitre I - « Le rêve »


1 Moi, Ysupso d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera qu’il ne s’agit pas d’un rêve ordinaire. Je remercie d’ailleurs le Très Haut de m’avoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.

2 Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.

3 J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.

4 Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.

5 Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

6 J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

7 La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.

8 Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.


Ysupso


Voilà... tous ce que l'ont voudrait voir. On a tous notre vision du paradis Solaire, notre vision d'une vie vertueuse, d'un village vivant. Je vous laisse réfléchir à tout ceci.
Je vous laisse prier pour Gaby et Tenor... qui je suis sure monteront dans le paradis Solaire.


Temps de pause de la diaconesse afin de laisser les mots s'engouffrer, le texte faire réfléchir.
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Margot.mlw
Elle était là, enfin, si on veut...
Perdue dans ses tristes, sombres pensées...
A côté de Saphyra, elle écoute Mimi dire la messe.
Le paradis... Est-ce tout n'est pas vain, que de croire en des choses qui n'existent pas?
Elle est trop mal pour voir le bon côté des choses, beaucoup trop. Elle cherche à comprendre l'incompréhensible, et ses pensées se tournent vers Cel, son blond...
Petit jeune homme devenu grand. Elle aimerait pouvoir lui apporter du soulagement...

La voix de sa tante, lointaine, s'est tue... Margot serait bien incapable de répéter ce qui s'est dit.
Elle relève les yeux baignés de larmes, les essuie discrètement avec un mouchoir de linon, et attend la suite.

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Roxannemontfortlaval
Elle est entrée discrètement, la mine sombre. Parce qu'il n'est plus, parce que sa tante est malheureuse, parce que son Taquin souffre en silence de la perte de son ami. Parce qu'elle s'était attachée à Ten, présence discrète mais toujours de bon conseil.
Un banc, toujours le même, et plongée dans ses pensées, d'écouter et soutenir sa tante d'un regard.

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Celiano.vampiritch
Il s'était quand même décidé à venir. Il se devait d'être présent... Pour leur mémoire.
La tristesse est la, mais les larmes ne viennent plus.
Doucement il entre, voulant se faire discret et ne pas déranger la messe en cours, il vient s'asseoir à côté de Saphyra et Margot, serrant la main de sa blonde. Il sait qu'il peut compter sur elle car c'est sa marraine et elle est comme une meilleure amie...
Saphyra
Saphyra esquissa un sourire à son ami Céliano, posant sa main sur la sienne...il pouvait compter sur tous ces amis car ils seront toujours là tout comme ils l'auraient été aussi pour Gabrielle.

Elle écouta en fermant les yeux tous les mots de la Diaconesse Mimilia.

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Diat
Diat était comme tous venu pour eux.
Il écouta la cérémonie en pensant a Gaby qui était la joie de vivre avec ses batailles de seau d'eau.

Il fit une prière pour que le très haut les reçoive prés de lui. Comment pouvez t il laisser faire des choses pareils.

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Mimilia74
(Je vous mets un petit mot, j'ai quelques soucis Irl en ce moment... c'est la raison pour laquelle j'ai beaucoup de mal à finir une messe en temps et en heure... je crois que je vais finir pour quelques temps à faire comme beaucoup une messe en un post... au moins ça donnera pas du travail de sagouin, mes excuses)



Mimilia avait fini par un credo et le partage du pain la semaine dernière. Ce dimanche 10 avril... Mimilia entre dans l'église. Elle monte sonner les cloches. Redescend et va se poster sur le parvis de l'église, prendre le soleil un peu en attendant les fidèles.

BONG BONG BONG
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