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[RP] Cathédrale Bx-Morgann de Sauvigny d'Auch

G_de_b


L'idée lui était venu dans une église. Mais l'histoire commença lorsque Guillaume marchait doucement dans les bois derrières le village. Il observait ces lieux de paix. De nuit on entendait que le bruit des oiseux noctures et du vent qui sifflait à travers les branches. Artmaniak du Doubois était mort. C'est près de ce bois que Guillaume avait choisi de vivre, dans la ville d'Orthez.

Une amitié voire un amour sans borne avait été envers Artmaniak du Doubois, l'évêque de Toul..

Il marchait en faisant défiler les histoire de sa vie vécu quand Artmaniak était encore en vie et Que le père suppérieur Arthur De Baskerville lui avait raconté. Il voulait être diacre. Puis il fut évêque de Toul, avant de mourir dans le monastère Grégorien.

Guillaume étaient si fiers. Image d'un temps béni où tout semblait souriant et heureux, loin des soucis de la vie, des pièges de l'amour. L'homme à qui l'on pouvait faire confiance, avait eu de nombreux amis qui faisait un pélerinage aujourd'hui au nom du Très-Haut. Pour rendre un dernier hommage à Artmaniak selon un rite que certains ne comprendront pas forcément. Mais bon les hérétiques.

Dans ses souvenirs quand une idée lui vint comme si une lumière divine lui avait inspiré et partit alors faire une prière dans un lieu saint.

Guillaume était sur le parvis.

Un pied sur la première marche, il regardait la façade. Puis avança vers la porte de, la poussa et pénétra.

Il referma un peu plus sa bure sur son corps qui tremblait par le froid.


Pourquoi l’intérieur des églises est toujours froid ?

Il avança le long de la nef, posa sa main sur le dossier d’un des bancs de bois et s’agenouilla puis se signa.

Il se rapprocha encore de l’autel. S’installa sur une chaise de prieur et récita une prière qu'il avait déjà récité dans de nombreuse église.


Citation:
Dieu Créateur de toutes choses, Toi qui n'est ni bon ni mauvais!
Toi qui sais tout, purifies ton enfant afin qu'il soit reçu à ta droite.
Guide-nous dans nos actes, comme il a pus nous guider en ton nom,

Dieu qui n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer.
Toi, L'Omniprésent mais nous laisse libre de notre destin,
Gardes les Vertueux dans un destin solaire et lumineux,

Dieu, Jetes les corrompus dans la lune, reclus et sombres.
Toi, je fais ma confession et mon pélerinage en Ton nom.
Gardes un regard sur mes actions et juges moi.

Dieu te Garde mon frère


Faire un pélerinage au nom du Très-Haut? Artmaniak Aurait aimé.

D'où lui venait cette prière? Et d'où lui venait cette envie de faire un pélerinage? Il avait apprit il y a quelques jours que de nombreux pélerins était sur les routes de tous les royaumes en hommage à Artmaniak du Doubois on parlait même de trois personnes qui auraient eu la vision de Artmaniak dans leur rêve. Est ce possible?

Puis à haute voix

Après cette Prière je continuerais ce pélerinage Pélerinage lerinage nage ......

Le lieu saint faisait résonner son "pélerinage"
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--Aigle.


Trois jours de marche s'étaient écoulés et j'étais fatigué. Mon but n'était pas vraiment important, mais pour rendre service à quelqu'un, j'arrivai à Lectoure.

Prends-le comme des vacances. Dit mon cousin pour finir sa missive qui avait debuté avec un : Salut cousin, j'espère que tu vas bien . J'ai besoin d'un service. Je grimmaçai à l'idée qu'on ne me cherche que quand on a besoin de moi.

Au fait, si j'ai bien comprit, Il fallait que je fasse acte de précense à un mariage héretique!!!

Je me donnai la consigne de suivre la foule et j'arrivai à l'endroit prevu.

Il y aurait peut-être des femmes pour rincer l'oeil? Tu diras salut à Laki. Je cherchai la surnommée Déesse Pele qui n'avait pas su garder son homme et semblait en manque, selon les rumeurs qui arrivaient à l'est du royaume Français. Désespérée peut-être? Je n'étais pas un profiteur. Je me dis donc: Passons!

Decidement mon cousin n'avait pas manqué details. Je fis attention même au moment de m'asseoir me souvenant de ses paroles. Si tu t'assois et que tu sens que cela sent mauvais. C'est surement Myrhanda, l'une des chiennes sans cerveau de Domy, une brigande de bas étage. Tu feras attention à tes poches... Je fis le geste instinctivement. Dans un salon où il aurait bientôt plein de brigands, cela n'était pas de trop.

Mais, il n'y a pas que de mauvais monde. Aure est fort sympatique, mais ne lui demande pas si elle fait partie du groupe de brigands. Elle n'en est pas fière et elle va le nier.
Pourtant, selon ce qu'on dit, même Sofio, au BA, qui avait des choses à perdre l'avait acepter
. Je me demandai s'il allait me décrire tous ces brigands...

Mais, bon c'était la GP que je devais chercher, Domy11 pour ceux qui n'était pas dans le groupe de brigands. Je ramenai encore les mots de mon cousin qui m'ont fait sourire. A vrai dire, même moi, j'aurais de la misère à la reconnaitre habillée. Mais, c'est une rousse avec une p'tite face de cochonne. Tu arriveras à la trouver... Bon si c'était celle qui allait se marier. Je la trouverais certain. Il commençait à écrire de trop serieusement.

Je preferai les femmes, mais ce fut le cocu qui a attiré mon attention. Il avait l'air content: en voila, un coucou heureux! Bon c'est peut-être son choix. S'il aime partager sa femme et qu'il est heureux on n'a rien à lui repprocher.

Après tout, c'est peut-être pour cela qu'ils changent de religion! Les aristoteliciens n'amions pas les brigands et n'acceptions pas le genre de vie libérale qui menait ce couple si particulière.

En attendant le debut de cette cérémonie qui prometait être très ennuyeuse. je pris place un peu en retraite. Selon mon cousin, l'église n'allait pas se remplir Domy vira ou laissa partir ses amants ainsi que la femme qui a vu son couple briser par les saloperies d'une vieille femme de joie, l'autre qui n'a pas voulu partager son homme... Elle fit bien le menage, on va dire... donc j'aurais surement droit à une chaise. Pourtant, il y avait déjà plusieurs personnes.

Je restai assis tranquillement et j'attendis la suite du mariage entre la vieille femme et le coucou heureux...

Mais, je ne durai que quelques minutes là. avant de m'en dormir, je me dirigai à la Cathédrale pour prier au très haut.

Mon cousin ne pouvais pas m'en demander plus. S'il voulait eviter que la ville soit pillée, cette ville bien placée car elle est près de la frontière, ben.. après la publicité qu'ils eurent. Ils ne tenteraient rien. du moins, c'est cela que j'esperais.

Après avoir prié, je quittai la Cathédrale en sogeant à la vieille maitresse et au coucouc heureux qu'elle avait épousé.


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Pourquoi se faire des ennemis si on ne veut pas se battre contre eux?
Thetys
Ondoyant et chantonnant, le pas glissant sur les pavés comme les gouttes qui ruissellent avant de lessiver le sol, Thetys s'accoutumait aux lieux de la Province tandis qu'elle promenait sa silhouette filiforme de part et d'autre ; et en ce jour elle se dirigea nonchalemment vers un des hauts lieux du Comté. Elle ne savait pas vraiment ce qui la guidait en fait : peut-être juste un besoin de tranquilité dans l'agitation et les turbulences du monde qui l'entourait, peut-être juste un besoin de retrouver la sérénité de l'esprit malgré les vagues qui l'agitaient, ou peut-être encore simplement la curiosité elle qui n'avait jamais encore mis les pieds de son existence dans un lieu sacré.
Elle savait juste une chose... son coeur serait à jamais lié à cette force invisible, cet être à part et pourtant si absent en ce moment qu'il lui manquait terriblement. Et elle craignait sa faiblesse.

Elle leva les yeux devant elle et se sachant seule -les vautours ayant disparus des lieux depuis bien longtemps emportant leur charogne avec eux comme un cadeau du Père Noel après l'heure des festivités, sans goût et sans saveur de ne pas participer aux réjouissances à temps- elle se mit à marmonner doucement, dans le vide, ne sachant pas vraiment où sinon adresser sa demande :
Si tu es là aussi, protèges-le... et protèges moi que je ne sois point tentée !

Et la tranquille jeune fille, après avoir soumis sa divine requête sortit de la cathédrale, apaisée et le coeur soulagé malgré le grand émoi qui l'étreignait et s'en fut vacquer à ses occupations.


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http://espe-renza.over-blog.com/
Dandolo
En ce 9 mai, les Aristotéliciens fêtaient le souvenir de Lescure, homme pieux s'il en était. Le Saint avait laissé derrière lui un Ordre religieux dont certains membres se dénommaient eux-même "Prêcheurs"...

La Foy... La Vérité... Ne se tait pas mais éclate au contraire comme un grand cri et s'affirme avec sérénité.

Le Grand Maitre n'était pas prêcheur et encore moins religieux. Il avait prononcé d'autres voeux autrement plus laïcs. Mais il entra dans la Cathédrale pour y prier et en appeler au Très Haut de l'aider à s'y tenir.

Installé dans un coin, il récita la prière des hommes d'armes qu'on lui avait apprise des années auparavant:


Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé
Donnez-moi ce qu’on ne Vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la paix ni la félicité
Ni même la santé, ni le réconfort.
Tout ça, Très Haut, on Vous l'a tant sollicité
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé
Donnez-moi ce que les autres Vous ont refusé.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et l'incertitude.
Et que vous me les donniez, Très Haut, définitivement.
Que je suis sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage, constamment,
De vous les demander avec amour.

Donnez-moi, Très Haut, ce qu'on Vous a laissé.
Donnez-moi ce dont les autres ont délaissé.

Mais épargnez-moi aussi la rage,
Et le doute et le désarroi.
Mais donnez-moi aussi le courage,
Et la force et la vraie Foi.

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Saint Sépulcre.
Loupameth
C'était pour Loupameth un grand moment et une grande satisfaction d'installer l'annonce des ces bans pour son mariage en la cathédrale D'Auch .



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Tipoison
Tipoison arriva comme d' habitude un peu avance pour préparer l' Eglise pour l'office,elle fit teinter les grandes cloches afin d' avertir les fidèles que l' heure consacrée au Divin approchait,

Elle se posta donc à l' entrée pour les accueillir et les,chacun, gratifier d' un chaleureux sourire et d' un signe de tete en guise de bonjour,
lorsque tout le monde fut entrer ,elle s' approcha de l' autel et commença:


Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs, fidèles, bienvenue à tous dans la maison du Très Haut, dans votre maison, commune à tous Ses enfants !

Nous sommes réunis Ici Lieu comme tous les dimanches que le Très Haut nous accorde.
cette messe a un caractère un peu exceptionnel,en effet ,je viens d' etre nommer eveque de Toul ,je tiens donc à dire aurevoir à tous les paroissiens,

Débutons ensemble par une chose essentielle, la confession de nos péchés
.




Une fois que tous eurent terminés, avec plus ou moins de discrétion, Tipoison resta silencieuse quelques secondes tandis que son regard balayait l’endroit,
Puis elle reprit la parole
.


Vous n’êtes pas sans savoir que tout autour de nous, dans nos Comtés, Duchés, mais aussi en autre terres que le Royaume de France, une crainte nous est commune.
Crainte de la guerre, crainte de voir que l’hérésie se propage aussi rapidement que les mauvaises herbes, crainte de ne pas revoir un être cher parti sur les routes à cause de nombreux brigands, crainte également de multitude de choses, de sentiments qui s’évaporent au fur et à mesure des malheurs et déceptions que l’on ressent.

Ces craintes sont naturelles, et ne doivent pas être gardées pour soi. Nous avons la chance de ne pas être seuls et il ne faut pas l’oublier.
Beaucoup trop de monde oublie l’essentiel. Ils oublient la chose unique, merveilleuse, le cadeau qui n’a pas de prix que nous a offert le Très Haut. Ils oublient l’Amour.


Elle se tut une seconde puis lut un extrait du Livre des Vertus


Voici un extrait du Livre des Vertus, La Vita de Christos, chapitre X

Citation:
Citation:
Un bruit assourdissant régnait en cette place. Et pourtant, quand Christos monta sur la fontaine centrale, et qu’il s’adressa à la population, tout le monde se tut et l’on n'entendit bientôt plus que sa voix claire et douce qui se détachait dans le silence.

" Hommes et femmes de Jérusalem, disait-il, venez à moi entendre la parole de Dieu. Il ne veut que partager avec vous Son amour. Aimez-le et vous Le comblerez de joie, et cette joie sera aussi dans vos cœurs. Détournez-vous de Son amour et Il sera peiné, et cette peine sera votre plus grande souffrance. "

Alors, la foule s'amassa autour de Christos et nombreux furent ceux qui lui demandèrent:

" Mais qui es-tu donc, étranger, pour connaître si bien l’amour de Dieu? "
Christos leur répondit: " Je suis Christos, de Nazareth, le messie, guide et miroir de la divinité, habité par Dieu. Aristote le prophète avait annoncé ma venue, afin que je vous montre la voie à suivre pour vivre dans l’amour du Très Haut. "

Mais certains doutèrent encore de ses paroles et dirent: " Comment savoir si tu dis vrai, si tes paroles ne sont pas que du miel destiné à nous boucher les oreilles pour que nous nous détournions de Son véritable message? "

Christos leur répondit: " Voyez comme vous-mêmes, comme vous vous êtes tus lorsque j’ai commencé à parler et comme vous êtes tous venus à moi ! Ecoutez vos cœurs crier la foi qui se nourrit de mes paroles. Regardez donc autour de vous! Dans la foule autour de moi amassée, nombre d’infirmes se sont levés pour venir m’écouter, nombre de malades m’ont approché, sans même se rendre compte qu’ils sont enfin guéris, nombre de vieillards fatigués ont retrouvé une nouvelle jeunesse en m’écoutant. Car Dieu nous aime, et ceux qui m’écoutent et me croient sont bénis de Lui. "



Mais qu’est-ce que l’Amour ?


C’est un sentiment incroyable qui vous réchauffe le cœur quand tout semble froid, c’est le sourire d’une sœur, la main d’un ami, le réconfort d’une mère.
C’est aussi ces personnes qui marchent à vos côtés dans la même direction, c’est les larmes de joie d’un enfant, la leçon d’un professeur, l’encouragement d’un parrain, l’écoute d’un clerc.

C’est aussi le rire d’un inconnu dans la rue ou le retour après une longue absence dans son foyer ou dans un lieu qui nous est cher.

Tout est Amour, tant que l’on ouvre son cœur. Ne vous refermez pas sur vous-même et ne cessez jamais d’aimer. Même quand vous croyez qu’il n’y a plus d’espoir, n’oubliez jamais que le Très Haut vous aime.
Et par Son Amour, aimez vous, aimez Le.

N’oubliez jamais d’aidez ceux qui doutent, ceux qui oublient d’aimer. Rappelez leur ce qu’est l’Amour, tendez leur la main, ouvrez leur votre cœur.
Parlez de Lui, distribuez l’Amour et n’ayez crainte du bruit que font ceux qui doutent, ou ceux qui se sont perdus dans les ténèbres. Car si votre Amour est sincère, ils vous entendront.

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Audra
Audra se rendit a la cathédrale afin d' y assister a la cérémonie dominicale. Elle arrivait tout juste de l'Ordre et ne voulait pas manquer cette office. Elle ouvrit la grande porte de bois, se signa du bout des doigts en exécutant une genou flexion. Puis elle franchit la grande allée d' ou filtrait le soleil par les grande fenêtre .

Elle prit place dans le troisième banc et s' agenouilla afin d' y prier silencieusement Dieu.

Puis quand la messe commença ., elle écouta attentivement avant de prononcer cette confession des péchés.





Ensuite elle écouta l' extrait du livre sacré sur l' amour. Cet extrait elle l' aimait tout particulièrement et la touchait profondément, car la prêtresse avait bien raison de le commenter de cette manière.
Tipoison
Elle se tut à nouveau, quelques secondes.
Puis après avoir regardé à nouveau les personnes présentes...


Mes amis, fidèles, je vous demanderai de bien vouloir entonner tous ensemble le credo!

Et d'une voix claire et chantante, elle entonna avec eux



Tipoison garda le silence quelques secondes avant de poursuivre...

Elle finit de chanter le crédo en compagnie des fidèles. Certains manquaient un peu d'entrain, mais bon, elle ne leur en tenait pas rigueur, après tout, c'est pas donné à tout le monde de savoir chanter juste !
Toujours le sourire aux lèvres, elle annonça le moment du partage


Chers fidèles, voici maintenant venu le temps du partage du pain et du vin, en souvenir de Christos et de son sacrifice, prémisse de l’amitié Aristotélicienne !

Ne soyez pas timides ! Venez me rejoindre..


Mimique amusée, elle partagea donc cela avec ses amis, ses frêres et soeurs.
Puis une fois cela fait, comme il fallait bien clôturer cette office, elle descendit les quelques petites marches de l'autel


Je vous souhaite à tous une bonne journée, qu’Aristote veille sur vous, que le Très Haut guide vos pas ! Et n’oubliez pas l’essentiel : aimez vous les uns les autres !
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Skaski
La cathédrale était prête à accueillir les croyants, venus faire leurs aurevoir à leur bien aimée ex Mairesse de Saint-Bertrand. Skaski se préparait pendant ce temps dans la sacristie
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Nkhan
6 mois...voilà 6 mois qu'il était parti de cette terre, pour aller faire la Guerre au nom du Roy, lui, le Baron, vassal de Sa Majesté, et habitant de Saint Bertrand...un homme qui avait tant donné à cette terre d'accueil, et qui l'avait quitté des mois durant sans trop de pincements au coeur...

Il était couvert de crasse...son armure, qu'il portait comme une deuxième peau, portait encore les stigmates des combats passés...quelques tâches de sang séchées parsemaient ci et là la gangue de poussière qui recouvrait les plaques de métal..
L'une des tâches semblait pourtant un peu plus fraiche, témoignage d'une rencontre sur les chemins entre Saint Lisiers et Saint Bertrand de Comminges. Un étrange personnage avait alors fait irruption devant lui, pour tenter de détrousser le convoi que le Baron menait. Ce n'était pas un convoi très impressionnant il fallait dire...juste un cheval de bât, et deux de ses hommes, plus employés pour la gestion courante de la vie en période de Guerre que comme hommes d'armes.

Le Baron s'était alors fait le plaisir de descendre de sa monture et de se dérouiller le bras sur l'herpaille qui tentait de le détrousser.
La besogne achevé, le vilain n'ayant pas mandé son reste, il avait envoyé l'un de ses hommes signaler le délit auprès de la prévôté, en donnant une description qu'il espèrerait précise du brigand.
Puis il s'était remis en route...

Les cheveux gras, la barbe en broussaille, mais son épée et son bouclier toujours prêt au comabt, sa première action, entré chez lui, fut de se diriger vers la Cathédrale d'Auch..non pas qu'il eut envie de se confesser..Il était parti avec ses convictions et elles l'animaient toujours...mais en rentrant vers sa propriété de Saint Bertrand, il avait appris une terrible nouvelle..
Damejeanne, une personne qu'il avait appris à apprécier, une personne digne, animée par un fond plein de compassion et d'empathie avait trépassé...
Et il voulut lui rendre un dernier hommage, devant Dieu et Aristote.

Aussi, ce fut dans des atours propres aux combattants qu'il parvint devant l'imposante bâtisse faite de pierres, et consacré à Dieu. Son accoutrement prouvé sa noblesse, mais son aspect restait cependant crasseux. *Au Diable le bain*, s'était dit le Baron, *il attendrait bien...*

Sautant de la selle de son lourd destrier, il regarda l'édifice religieux...
Puis, le visage morne, il se dirigea vers la lourde porte, et pénétra en son sein...la fraicheur qui régnait dans le bâtiment, tranchait avec l'atmosphère lourde de ce début d'été..
Se signant, il se dirigea vers les travées..afin de trouver l'alcôve réservée aux prières et autres dépôts de cierge.

Allumant l'un d'eux, il ferma les yeux et se plongea dans une prière..

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Ninon2
Ninon pris place dans les ranges ayant plus de peine que jamais .
s installe et prie dans un silence glaciale.
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Saintjust
Antoine s'était rendu aux abords de la cathédrale gasconne. Il était loin le temps où l'Aquitaine de Guillaume volait le titre aux Armagnacs mais le souvenir des livres monastiques savaient redistribués quelques lambeaux de ce passé lointain.

Il s'installa près de la porte, s'adossant au mur. Il ne croyait pas en ce très-haut aristotélicien et resterait à jamais fidèle à Richenoue... Néanmoins, il lui fallait rendre hommage à une personne qui avait donné un peu de sa vie au bien-être de sa ville.

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Bourgeois auscitain et fier de l'être.. Il n'y a qu'à regarder mes braies pour en être convaincu.
Aubade
Aubade s'avança timidement sur les marches de la cathédrale, le coeur battant.
Elle entra et sentit l'air glacial se poser sur ses épaules.

Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle vit toutes les bougies qui éclairaient l'hotel d'une lumière dansante. Les petites flammes lui disaient que Jeanne était en paix et heureuse et qu'elle veillait sur elle.

Elle avança dans les tous premiers rangs, s'agenouilla et pria pour sa soeur pour qu'elle repose en paix.
Benedom
Benedom, avançait vers le parvis de la cathédral , malgré les tourments que l'église et la néfaste inquisition avait fait subir à sa famille pour être templier, Damejeanne méritait pour son dernier hommage sa présence.

Il avait revêtu son pourpoint avec les armoiries de sa famille et portait la cape brodée de la croix du temple , son oncle le Seigneur d'Evol, Baron d'Opoul, et dernier sénéchal de la commanderie templière du Mas Deu lui avait offert lors de ses vœux.


Comme la tradition catalane , son portefaix le suivait portant le pavois des Oms,: quatre faixes d'or couchées sur un lit de sang.

A l'entrée du lieu de culte il reconnu les capes de la garde d'honneurs des chevaliers hospitaliers qui venaient pour accompagner en sa dernière demeure celle qui avait incarnée le don de soi et la charité.


Il saluât le sénéchal du détachement Hospitaliers,

En entrant dans la cathédral il vit au fond contre le mur Saintjust, lui aussi avait sacrifié pour un moment et pour notre Damejeanne, à ces convictions il le saluât du chef,


En traversant la nef il reconnu moult visages du peuple d'Armagnac et surtout de Saint Bertrand.


Tous étaient là pas pour Aristote mais pour feu Damejeanne.

En arrivant au chœur il vit dans les premiers rangs les autorités et les nobles du comté dont certains semblaient plus en période de campagne que en prière recueillis.

Pour ne fâcher personne il ne saluât aucun sauf sur les bancs de la famille Dame Aubade en l'embrassant.


Puis alla devant le dais funéraire s'inclinât en silence une dernière fois devant le corps de son amie.


Aligot , le portefaix inclinât ,comme la tradition le veux par trois fois le blason des Oms.

Benedom , fit demi-tour et au lieu de rejoindre les rangs de la noblesse il préféra aller s'installer avec les voisins de Saint Bertrand de Comminges
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Laureline.
Isambour. avait rejoint les abords de la cathédrale non sans mal. Une foule était massée devant le grand porche. elle reconnut la silhouette de Benedom drapé de sa cape de la croix du temple. elle se fraya un chemin parmi les badauds et entra dans ce lieu de recueillement.

Elle avança le coeur battant et submergée par une profonde tristesse. Elle n'avait pas eu le temps de découvrir cette grande dame à qui l'on rendait hommage, mais la ville entière de Saint Bertrand était imprégnée de sa marque.
Les mêmes mots revenaient sans cesse dans toutes les conversations évoquant son souvenir, bonté, générosité et don de soi, telle était Damejeanne.

Isam arrivait à hauteur des personnalités et surtout devant Aubade, elle s'arrêta devant elle, lui prit les mains et l'embrassa avec une grande affection...
Puis elle se dirigea vers le cercueil afin de s'y recueillir un moment et dire adieu à cette grande Dame et lui demander de veiller sur sa ville et les guider dans la poursuite de son oeuvre.

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