Aldaaregonde
La sortie de la salle d'audience fût périlleuse, mais Arégonde ne lâcha pas prise et éloignant tant bien que mal son Beau de sa proie, l'écoutant ronchonner, grommeler, protester, utiliser des noms d'oiseau et autres images dont il avait le secret elle le fit se poser sur un banc proche de la Vienne celui où il était si charmant de s'asseoir en été avec les branches du saule pleureur qui bruissaient dans la brise en amont du quartier des bouchers et des tanneurs, là où l'eau est encore pure et donne envie de s'immerger. Mais nous étions loin de l'époque joyeuse, et le gris du ciel, les branches aussi léthargiques que la Comtesse et le vent froid qui lui rappelait pourtant son frère ne rendait pas la tâche facile à Arégonde. Elle ignorait sa réaction et pire encore elle l'appréhendait alors profitant qu'Attila reprenne sa respiration elle se commença son discours par quelque chose qui pourrait éveiller son intérêt.
- Mon Tendre, puisque vous voulez la vérité je vais vous la donner sans artifice. Lasse de vous courir après, lasse de vous attendre, de n'avoir que des nouvelles odieuses j'ai décidé d'utiliser le seul pouvoir que j'avais entre les mains pour vous attirer à moi ! J'avoue avoir répandu une rumeur grotesque utilisant la crainte que le cerf peut provoquer pour que le Ban soit levé et que vous me reveniez, et je ne regrette Rien, le résultat est là vous êtes auprès de moi.
Elle se tait un instant regardant si cette révélation farfelue à l'effet escomptée et cela semble fonctionner il tend l'oreille alors elle poursuit.
- J'en viens maintenant à la partie la plus importante de ma confession, vous savez comme moi que je ne vous reproche pas d'avoir usé et abusé de mon corps, j'étais consentante et consciente de mes actes seulement...
Elle s'arrête, joue nerveusement avec ses doigts prend une grande inspiration.
- Je n'avais pas envisagée que cela pourrait porter plus qu'atteinte à mon âme...
Fait rouler ses yeux.
- Oh et puis mouise ! Je suis grosse.
_________________
- Mon Tendre, puisque vous voulez la vérité je vais vous la donner sans artifice. Lasse de vous courir après, lasse de vous attendre, de n'avoir que des nouvelles odieuses j'ai décidé d'utiliser le seul pouvoir que j'avais entre les mains pour vous attirer à moi ! J'avoue avoir répandu une rumeur grotesque utilisant la crainte que le cerf peut provoquer pour que le Ban soit levé et que vous me reveniez, et je ne regrette Rien, le résultat est là vous êtes auprès de moi.
Elle se tait un instant regardant si cette révélation farfelue à l'effet escomptée et cela semble fonctionner il tend l'oreille alors elle poursuit.
- J'en viens maintenant à la partie la plus importante de ma confession, vous savez comme moi que je ne vous reproche pas d'avoir usé et abusé de mon corps, j'étais consentante et consciente de mes actes seulement...
Elle s'arrête, joue nerveusement avec ses doigts prend une grande inspiration.
- Je n'avais pas envisagée que cela pourrait porter plus qu'atteinte à mon âme...
Fait rouler ses yeux.
- Oh et puis mouise ! Je suis grosse.
_________________