Aux environs de dix neuf heures : Chose promise, chose due. Ayant promis de se rendre au Bal de la Saint Valentin, avec son épouse, et ainsi d'honorer cette belle initiative, c'est avec un entrain peu commun que Fenthick quitta son bureau, ses parchemins, ses comptes et ses missives, ce soir là, pour rejoindre les appartements ducaux, tout en haut du Château Ducal, ou déjà, sa douce épouse se préparait.
Lorsqu'il poussa la porte de la chambrée, il vit son dos, à demi nu, durant quelques secondes, avant que la robe qu'elle avait enfilée ne le cache de ses yeux amoureux.
La furtive vision n'en eut pas moins l'effet de réveiller chez l'homme une désir charnel puissant et profond. Doucement, il s'approcha, derrière son épouse, et lui baisa plusieurs fois le coup. Elle répondit par un frémissement, et un petit rire, qui n'eurent comme effet que de le stimuler d'avantage.
Néanmoins, ils étaient attendus, et l'on ne pouvait retarder le départ indéfiniment, au risque de paraître grossiers.
La nuit serait donc, très longue, pour les deux époux.
Quelques instants plus tard, Cour d'Honneur : Le couple passa l'entrebâillement du coche, et s'installa dans le fiacre confortable, pendant que les valets ne le fermaient. Quatre cavaliers entouraient le carrosse, et le Duc avait beau eut batailler ferme avec le Capitaine pour pouvoir s'en aller sans escorte, il semblait que cela ne fusse hors de question.
Résigné donc, de ne pouvoir aller discrètement, Fenthick avait accepté quatre gardes, qui resteraient non loin du couple, mais suffisamment loi pour ne pas perturber les festivités.
Le fiacre se mit en branle, et la petite compagnie partit en direction du lieu de la fête.
Ils furent déposer devant la porte de la Salle des Fêtes, magnifiquement décorée pour l'occasion. Avec un sourire, Fenthick prit délicatement le bras de son épouse, et ils avancèrent pour entre.
Il remarqua que l'organisatrice des festivités, Aphrodity, se trouvait à la porte, à accueillir les gens avec une amie qu'il avait déjà croisé, Ladyoscar.
Ils étaient seuls à l'entrée, pour l'instant. Avec un sourire il s'approcha et les salua.
Bonsoir, Dame organisatrice, bonsoir Ladyoscar. Flavien Charles Galanodel, et voici mon épouse, Auris Galanodel. Je vous félicite pour une telle festivité. Je crois que mon épouse et moi même avons grand besoin de nous divertir. Sourit chaleureusement.