[rp] GRAND BAL DE SAINT VALENTIN 1459

Fluette était devenue rouge comme une pivoine quand l'insolent Jacques l'avait apostrophé devant tout le monde. Heureusement la dame lui avait vite répondu alors qu'elle répondait aussi à une autre dame. Fluette qui avait l'œil, vit tout de suite que l'autre dame n'était pas une simple paysanne, une noble surement. Il y avait quelques nobles dans la salle.
Elle sourit à dame Aphrodyti et elle allait se retourner contre Jacques l'insolent et lui faire comprendre qu'il devait lui parler autrement, elle avait bien l'intention de se faire respecter par ce malotru quand la noble dame s'adressa à elle.

- Bonjour dame Choco, merci. je m'appelle Fluette et lui s'est Jacques. Il est nouveau au château et ne connait pas les bonnes manières. Vous voulez m'aider à décharger ? Il faut pas, une dame bien comme vous ne doit pas faire ça. Mais peut-être que vous savez où mettre ces belles fleurs, la dame est trop occupée, elle ne m'a pas dit où les mettre.

Elle avait du se rendre à Belley, la journée fut belle au bord du port et elle fit connaissance de gentilles personnes mais l'heure était au retour dans son Bourg chéri. Elle passa vers les panneaux d'affichage et vit une affiche qui annonçait un Bal. Pas n'importe quel Bal, le bal des amoureux, elle ne manquerait ça pour rien au monde.

Elle chevaucha plus vite et plus gaiement vers son moulin, se demandant quelle tenue mettre, se demandant si elle arriverait à trainer son vieil amour jusque la bas, se demandant tant de chose, laissant place dans sa tête qu'à la fête, oubliant les tracas politiques et professionnels.

Aux environs de dix neuf heures :

Chose promise, chose due. Ayant promis de se rendre au Bal de la Saint Valentin, avec son épouse, et ainsi d'honorer cette belle initiative, c'est avec un entrain peu commun que Fenthick quitta son bureau, ses parchemins, ses comptes et ses missives, ce soir là, pour rejoindre les appartements ducaux, tout en haut du Château Ducal, ou déjà, sa douce épouse se préparait.
Lorsqu'il poussa la porte de la chambrée, il vit son dos, à demi nu, durant quelques secondes, avant que la robe qu'elle avait enfilée ne le cache de ses yeux amoureux.

La furtive vision n'en eut pas moins l'effet de réveiller chez l'homme une désir charnel puissant et profond. Doucement, il s'approcha, derrière son épouse, et lui baisa plusieurs fois le coup. Elle répondit par un frémissement, et un petit rire, qui n'eurent comme effet que de le stimuler d'avantage.
Néanmoins, ils étaient attendus, et l'on ne pouvait retarder le départ indéfiniment, au risque de paraître grossiers.
La nuit serait donc, très longue, pour les deux époux.

Quelques instants plus tard, Cour d'Honneur :

Le couple passa l'entrebâillement du coche, et s'installa dans le fiacre confortable, pendant que les valets ne le fermaient. Quatre cavaliers entouraient le carrosse, et le Duc avait beau eut batailler ferme avec le Capitaine pour pouvoir s'en aller sans escorte, il semblait que cela ne fusse hors de question.
Résigné donc, de ne pouvoir aller discrètement, Fenthick avait accepté quatre gardes, qui resteraient non loin du couple, mais suffisamment loi pour ne pas perturber les festivités.

Le fiacre se mit en branle, et la petite compagnie partit en direction du lieu de la fête.

Ils furent déposer devant la porte de la Salle des Fêtes, magnifiquement décorée pour l'occasion. Avec un sourire, Fenthick prit délicatement le bras de son épouse, et ils avancèrent pour entre.
Il remarqua que l'organisatrice des festivités, Aphrodity, se trouvait à la porte, à accueillir les gens avec une amie qu'il avait déjà croisé, Ladyoscar.
Ils étaient seuls à l'entrée, pour l'instant. Avec un sourire il s'approcha et les salua.

Bonsoir, Dame organisatrice, bonsoir Ladyoscar. Flavien Charles Galanodel, et voici mon épouse, Auris Galanodel. Je vous félicite pour une telle festivité. Je crois que mon épouse et moi même avons grand besoin de nous divertir.

Sourit chaleureusement.

Soir du bal, Hotel des Talleyrand-Périgord

Salle de bal

Tine n'avait pas la tête à la danse mais avait envie malgré tout de se changer la tête. Son vassal Duc adoré et son épouse devait s'y trouver et nombreux amis, elle enfila sa robe rose et se dirigea vers la salle de Bal.

Déjà beaucoup de monde présent, d'un regard elle inventoria les couples se disant qu'une fois encore son vieux gribouille n'allait pas venir et fit une moue significative sur ses pensées.

Ne voulant déranger les discussions elle sourit en traversant la belle salle joliment décorée et s'approcha du débit de boisson.

Enchanté mesdames, mais veillez m’excuser je dois apprendre à ma blondinette à danser

Et c'est peu dire croyez moi!...

Choco sourit amusée et rejoignit son bien aimé.
Discrètement, elle ôta ses chausses, histoire de lui épargner la douleur.
Main dans la sienne, l'autre sur son épaule, ses yeux rivés sur les pieds de son partenaire, elle essayait de suivre ses conseils en comptant en cœur avec lui.


1-2-3... et 1-2-3... pfiou mais quel art!

Elle s'appliquait du mieux qu'elle pouvait, mordillant sa lèvre inférieure, pour faire honneur à son adoré.

Tu danses divinement bien mon amour? mais où as tu donc appris?

Voilà! l'espace d'un instant, ses yeux avaient plongés dans les siens, oubliant les consignes données par son si beau cavalier.
Ses pieds heurtèrent les siens et la blondinette reprit un teint très coloré.

Tine regardait tout ce joli petit monde savoyard sourire, danser, boire, converser. Elle admirait les jolies robes, les femmes accompagnées étaient radieuses.

Elle ne se rendait pas compte qu'elle enchainait les verres de vins les uns derrière les autres, appuyée a une colonne qui contribuait à la tenir, tout avait l'air rose, elle souriait aux anges.

Visiblement, elle avait choqué. Soupirant, la chambellan fraichement nommée avait été bien maladroite. Elle avait rassuré en quelques mots la jeune femme et son ami Ragna sur ses intentions. Certes, elle voulait que tout soit parfait pour accueillir la noblesse savoyarde mais elle ne voulait surtout pas gâcher la fête. Elle laissa donc les tissus rougeoyants au couleur glamour, et quelques fauteuils qui accueilleraient les pieds fatigués d'avoir trop dansé. Dans la soirée, quelques cuisiniers apporteraient des mets un peu plus raffinés mais ceux ci seraient pour tous.

Le Duc était loin d'être de ceux qui voulaient séparés les nobles du peuple, bien au contraire. Et ça ne serait pas Dewan qui l'en blâmerait. Mais elle avait un rôle à tenir malgré tout. Vérifiant de loin que tout se passait bien, elle rejoindrait Tiberias plus tard dans la nuit, pour passer ce moment dans l'intimité. La jeune fille n'était pas une fervente des bals et surtout pas de ces fêtes où on montrait ce qui devait rester intime.

Néanmoins, elle comprenait ce besoin et elle ferait en sorte que tout se passe bien. Quelque part, elle n'était pas l'organisatrice de l'évènement et n'avait pas sa place en ce lieu. Aussi, peu de temps après que les invités arrivaient et que tout était en place, elle s'éclipsa.

Choco sourit malicieusement aux dires de son Lou qui la faisait chavirer.

mmm je vois que j'en ai des choses à apprendre! lui dit elle amusée.

Son regard se porte vers sa Tinou qui semblait bien songeuse. Serait ce l'effet de la boisson ou aurait elle un peu abuser des mets et breuvages?

Elle sourit et prit la main de son bien aimé.

Oui! excellente idée mon amour! Allons y, d'autant plus que je ne vois pas Kio dans la salle et un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal.

bref instant.

Puis vrai que ça donne soif de danser!

Ensemble ils se dirigèrent vers leur amie qu'elle bisouillait chaleureusement.

Bonsoir ma Tinou. Comment vas tu?

Beware my friend..

IL pénètre dans la grande salle de Bal, où bon nombre de couples tourbillonnent sur la piste.

Loin d'être vêtu de "beaux atours", Il préfère venir simplement vêtu, une chemise blanche sans tâches, des braies retenues par une ceinture, puis des bottes luisantes et bien entretenues.
Simple, sans prétention, discret, tel est notre Aigle Allemand.

Claus essaya tout de même de mettre au pas ses cheveux rebelles, hélas sans réel succès.
Moarf.. après-tout, il venait assister à cet évènement sans grande conviction.
D'une, danser il n'est pas maître en la matière,
Et Secondo, nulle cavalière à son bras.
La chose est donc réglée : il vient en spectateur.

D'ailleurs Stauffenberg ne reste pas longtemps près de la piste, de peur d'être soudainement agrippé par le bras.. sait-on jamais !
Non, il s'éclipse vite fait bien fait vers le buffet afin de profiter d'une bonne chope offerte par les organisateurs, cela ne se refuse pas !

Chope en main donc, d'une posture droite et élégante malgré sa tenue peu mondaine,
Claus observe de son unique œil valide les Damoiselles et Damoiseaux en pleine prouesse artistique...