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[rp] Taverne au Divin Nectar

Locke
Mini à pein arrivée et déjà reparti en cuisine, cellier, cave ... au choix . En fait il l'ignorait mais la brunette avait de nouveau disparu derrière une porte. Décidément, il allait devoir mettre fin à sa farce au plus vite s'il voulait finir par se présenter. La fillette jouait avec Dame Frénégonde, laissant le jeune homme à son verre et ses pensées. Mais la journée ... soirée maintenant ... ne serait pas celle des méditations tranquilles. Le grincement de la porte le tira de ses pensées.

Il tourna la tête vers l'entrée. La silhouette franchit l'ombre et s'installa dans la clarté des chandelles. Un jeune homme. Le regard en mouvement, à la recherche de quelque chose ou quelqu'un ... Il s'exprima avec un fort accent étranger ... C'était donc quelqu'un ... une soeur ... Restant le seul dans la salle, il se leva et sortit des ombres du recoin où il se trouvait et s'approchant, lui répondit :


Bonsoir à Vous messire Voyageur ... et bienvenu ... si je connaissais le nom de votre soeur ... peut-être pourrais-je mieux vous aider ...
Pere.synesios
L'homme esquissa une courbette rapide plus par urgence que réelle négligence.

-Allons bon, Aphrodyti ne vous a donc jamais parlé de Synésios, son frère ? Vous savez qu'elle est grecque. N'est-ce pas, rajouta-t-il.

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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Conseiller de Monseigneur l'Archevêque
Diacre de Chambéry
Séminariste à l'abbaye de Noirlac
Locke
Locke aimait beaucoup la politesse de son interlocuteur. Un régal. Le regard se fit métallique et le sourire froid quand il répliqua :

Je ne connais Dame Aphrodyti que de nom. Mais sa soeur, Mini, un peu plus ... et je n'ai connaissance d'aucun frère ... Ne bougez pas d'ici ...

Il jeta un regard à la fillette toujours occupé, à la porte mais Mini ne reparut pas. Il soupira et monta à l'étage, frappant à la porte de l'inconnu blessé et passa la tête :

Dame Aphrodyti ? ... Un homme vous attends en bas ... votre frère ... Synésios ... je vous l'envoie à la chasse au Dahut ou vous descendez ? ...
Aphrodyti
Un coup léger à la porte de la chambre de Medrawt fait sursauter la jeune femme, dévouée infirmière pour la cause. Une tête passe l’entrebâillement et lance quelques mots assez étranges.

Dame Aphrodyti ? ... Un homme vous attends en bas ... votre frère ... Synésios ... je vous l'envoie à la chasse au Dahut ou vous descendez ? ...

A la voix, il lui semble reconnaitre le messire ... heu, le messire dont elle ne se souvient pas du nom. Bref ! Un frère ? Ça c'est nouveau ! Mais au nom qu'il prononce, elle se fige un instant, jette un œil sur le blessé toujours sans connaissance et décide de descendre.

Merci messire ... Comment avoue-t-on que l'on a oublié le nom de la personne en face de vous. Je vais le recevoir, merci encore de vous être dérangé.

Elle file devant lui, courant presque dans les escaliers, se retenant surtout pour ne pas risquer de s'affaler à ses pieds.

Ses yeux se pose sur lui et son cœur manque un ou deux battements. Pourquoi est-il revenu ? Folie, de sa propre bouche.


Synésios ? ....
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Pere.synesios
Quand bien même le grec eut compris l'allusion au Dahut, il n'aurait eu le coeur qu'à esquisser un sourire évanescent. Où allait-il ?

Blam, blam blam....

Son cœur suivait à l’unisson les bruits de pas dévalant l'escalier. Au moment où sa sœur posait le pied sur le plancher, ses artères semblèrent céder et son souffle manquer. Quel pouvait bien être la lumière au fond de ses yeux ?

Telle une immense fuite en avant, il se jeta contre-elle, déploya ses longs bras autour d'elle et, tout en caressant légèrement sa tête dit à voix parfaitement audible :


-Que tu m'as manqué, ma tendre soeur. Mais je t'ai retrouvé.

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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Conseiller de Monseigneur l'Archevêque
Diacre de Chambéry
Séminariste à l'abbaye de Noirlac
Aphrodyti
Un sourire se dilue sur ton visage, son regard rayonne alors qu'il se précipite vers elle et l'enlace. Mais le doute se fige sur elle, tout comme le sang dans son corps. Sœur ? Le brun venu la chercher a également dit cela, son frère.
D'un geste léger, elle se retire doucement sans quitter ses bras et dans ses yeux peut se lire un étonnement non feint. Est-ce une tromperie, une mise en scène pour un public inconnu bien que restreint ? Ou est-ce une façon de lui rappeler que seule une amitié quasi fraternelle les unit ?


Synésios .... Vous ...Tu .. Tu es venu .... Pourquoi ?

La peur, la crainte de la prochaine souffrance s'insinue en elle, son regard le sonde, cherche des réponses, là où peut-être il n'y en a pas, là où surement elle a déjà du les entendre.
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Pere.synesios
Le contact était particulièrement agréable après cette distance. Prenant conscience qu'il était loin d'être seul dans la salle, il pivota en direction de Locke et des personnes qui auraient pu passer la tête par l'embrasure de la porte :

-Excusez-moi, mais cela fait si longtemps que je recherchais mon Aphrodite. J'espère que vous comprenez. Puis ne perdant pas de temps, il se tourna à nouveau vers la fille des Laskarina.

- Peut-être vaudrait-il mieux sortir quelques instants ? A moins que la pièce en haut t'appartienne ? Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire.

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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Conseiller de Monseigneur l'Archevêque
Diacre de Chambéry
Séminariste à l'abbaye de Noirlac
Aphrodyti
Sa famille ... Sa sœur, sa nièce, elles ne doivent rien comprendre. Elle même a l'impression d’être ailleurs. L'accent de Synésios roule dans ses oreilles et l’empêche de penser clairement à autre chose.

Sortir ? Non, elle ne veut et ne peut pas s’éloigner de la taverne. Elle le regarde, se demandant de quoi il veut discuter.


Oui, nous pouvons trouver une pièce libre ....venez ...

Gardant une de ses mains dans la sienne, elle l'entraine vers les escaliers pour monter à l’étage. Passant rapidement devant la première chambre, elle passe quelques portes et en ouvre une autre, se glissant dans la pénombre intérieure et se dirige vers la fenêtre pour tirer les tentures afin de faire pénétrer la lumière de fin du jour.

Elle se retourne vers Synesios sur le pas de la porte.

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Pere.synesios
Il se rend compte finalement qu'il lui force la main et hésite à avancer plus dans la pièce.

Au dehors le pâle soleil ne ressemble à aucun autre qu'il a contemplé par le passé.


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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Conseiller de Monseigneur l'Archevêque
Diacre de Chambéry
Séminariste à l'abbaye de Noirlac
Aphrodyti
Il semble ne pas vouloir entrer. La jeune femme est fatiguée, épuisée de travail et de veille, elle s’assoit sur le lit.

Restez sur le pas de la porte ... Ce n'est pas gênant ... Expliquez moi ...

Elle lisse d'un geste machinal, les pans de sa robe et se rend compte alors que des taches de sang sont reparties un peu partout sur le devant du vêtement. Elle soupire et relève la tête, Synesios n'a pas bougé d'un centimètre.
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Pere.synesios
-Il n'y a rien à expliquer, non vraiment rien. Si ce n'est cette légère imposture qui m'a servi à te... vous revoir car je n'y tenais plus.
Mais pour le reste, il n'y a rien à expliquer
, persista-t-il. Qu'importe les voeux, qu'importe les règles, ma raison comme mon coeur me poussent à ne pas laisser les contingences m'éloigner de vous. Il balaya son regard sur sa robe, mais ne sembla voir rien d'autres qu'un corps qu'il n'osait pas encore désirer.

-Pourriez-vous m'en empêcher, je veux dire, malgré moi ?
Pour lui tout était cristallin.
-Aphrodyti, il avança d'un pas, puis d'un autre mais pas autant que lors de leur précédents rapprochements. Aphrodyti, c'était folie de me jeter dans cet appel amoureux là où j'aurais pu vous nuire. Là-bas oui, mais pas le geste en lui-même.

La pièce était autrement plus adéquate.

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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Conseiller de Monseigneur l'Archevêque
Diacre de Chambéry
Séminariste à l'abbaye de Noirlac
Aphrodyti
Si le début de la phrase fit se raidir l’échine de la jeune femme, les mots suivants la laissèrent reprendre sa respiration qui était devenue presque absente.

Pourriez-vous m'en empêcher, je veux dire, malgré moi ?

Les yeux couleur d’Égée, toujours fixés sur lui, dérivèrent soudain pour se poser sur le mur en face d'elle. Combien de fois avait-elle souffert mais aussi fait souffrir ? Elle en avait perdu le compte. Pourtant, à chaque fois, elle avait la nette impression que toute la faute reposait entièrement sur ses épaules.

Peut-être le devrais-je, malgré vous et malgré moi, parce que c'est moi qui finirais par vous nuire ....

Il y avait tellement de choses qui les rapprochaient, ils se trouveraient en leurs terres que personne ne verrait mal ou folie, qu'elle n’hésiterait pas un instant. Lui revint en mémoire le visage grave et souriant de son père lorsqu'il revenait de ses missions diplomatiques, et qu'il lui faisait promettre de rester son αγγελούδι*, qu'un seul homme ne pourrait l'aimer plus que lui et que celui-là, serait un fils, le fils tant espéré pour le père qu'il était !

La blonde hellène soupira lentement. Que le temps avait passé, que celui de ses propres choix était difficile ! Elle reporta son regard sur l'homme dont la silhouette se découpait dans la lumière et dont elle ne pouvait voir l'expression. Devait-elle aller vers lui ? C'est elle finalement qui avait l'impression de lui forcer la main ... ou le cœur ...


*petit ange
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Pere.synesios
Las de devoir s'expliquer Synesios se dirige vers le lit et s'asseoit à côté d'elle, les yeux perdus dans un ciel invisible.

-Chère amie, douce Aphrodyti, seul Aristote pourrait me retenir de vivre ce que je souhaite à l'instant même. Et il ne me semble pas resentir un tel interdit. Sa main est prête à se poser sur un pan de robe ou un coin de peau de la jeune grecque, mais se mordant la lèvre, il agrippe plutôt un bout de la couverture sur laquelle ils sont assis.
-Combien de Papes et de cardinaux sont des pères de famille accomplis...pis, des semeurs de bâtards ? Il tourna son regard vers elle comme pour lui poser directement la question.-Combien de ces messieurs de la Curie ont rédigé des lois qu'ils s'exemptent de respecter ? Aphrodyti, l'hypocrisie est partout et le monde nous pousse à être des comédiens comme les autres.
C'était cela des Hypokrites qui portaient une plaque de terre cuite. Il pousuivit ses réflexions à voix haute, à moins qu'il s'agissait de la convaincre une bonne fois pour toute :
...Il porte cette glaise sur leur face, mais cela les empêchent-ils de ressentir des émotions ?

Les deuils de la douce jeune femme étaient nombreux, peut-être même trop nombreux pour que Synesios puisse les adoucir tous à la fois. Mais il se sentait la force d'y faire face.

-Vous portez tant de souffrance en vous que j'ai envie d'y plonger entièrement et les extirper une à une avec douceur, abnégation et patience. Par dessus tout, n'était-ce pas elle-même qui lui avait rappelé le sens profond de son nom :"Synesios le prudent" ? Pouvait-il la faire chuter par une ambition contraire à une envie d'union plus forte encore ? Il posa enfn sa main non loin de la sienne, comme une invitation définitive.

-Je vais finir mes études, me faire ordonner et graviter autour de ces grands esprits autant spirituels que politiques si présents dans la région. Mais que je reste diacre, que je devienne prêtre, ou même évêque, ce sera avec vous mon ange. Son regard était celui d'un souriant jeune homme saisi par une paix tenace.

L'Eglise était en train de changer, nombre de femmes devenaient cardinales, et de nombreux évêques humanistes prenaient des charges dirigeant la destinée de millions d'âmes. L'église aurait besoin d'hommes nouveaux pour appuyer cet élan. Synesios espérait qu'elle sut qu'il en faisait partie.
-Le clergé peut bien gagner un peu d'amour et de compassion en écartant un peu des dogmes les plus figés, non ? Il lui sembla qu'inconsciemment, il s'était encore rapproché d'elle alors qu'il parlait de Rome, de l'Humanisme et de sa belle qu'il imaginait en Peplos.


/HRP : En fait je pensais à une mode de Khitôn bien précise mais impossible de retrouver le terme. Robe légère avec un entrelacs de rubans sur le bustier (croisés), avec chignons long pareillement enrubanné. Est-ce que c'est typique de la tenue des Korè lors des Panathénées ? Mes cours d'archéologie commencent à remonter.
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Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
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Aphrodyti
Aphrodyti l’écoutait, enfin autant qu'elle le pouvait, combattant ses pensées qui se poursuivaient inlassablement dans son esprit. Le fait qu'il vint s'asseoir près d'elle la fit frémir, un sentiment d'abandon la frôlait et elle souhaitait s'y laisser couler.

L'hypocrisie ... N’était-elle pas hypocrite elle-même ? De ces quelques jours qui s’étaient écoulés depuis leur première rencontre, en avait-elle retiré des sentiments sincères ou faux ?
Non ! Elle n’était pas comme ça ! Elle se mentait parfois, à elle-même, mais son cœur, lui, ne mentait jamais, ce qu'elle ressentait n’était lié ni à la pitié, ni à l’intérêt, mais bien au sentiment d'amour. Cependant, de trop nombreuses fois, elle avait fait confiance et s’était jetée corps et âme dans une relation pour en souffrir finalement quelques jours plus tard .... Et cela, elle ne le supporterait plus ....


Je vais finir mes études, me faire ordonner et graviter autour de ces grands esprits autant spirituels que politiques si présents dans la région. Mais que je reste diacre, que je devienne prêtre, ou même évêque, ce sera avec vous mon ange.

Il était si proche, sa main effleurait presque la sienne et il aurait suffit d'un minuscule souffle pour qu'elles se rejoignent mais ce n’était même pas nécessaire, tant elle ressentait toujours son contact. Ses yeux plongèrent dans les siens et elle n'y lut que la franchise d'un homme épris.

Synesios ... Votre choix sera le mien, vous le savez, je ne veux jamais lire aucun regret sur votre visage, aucune déception quant à ce choix, regret et déception pour lesquels je serais responsable.

Finalement elle posa sa main sur la sienne, la referma et pressa le bout de ses doigts sur la paume du jeune homme, une façon de lui montrer sa présence à ses cotés.

Je préfère que vous soyez certain de votre choix, que le temps soit notre allié et ne joue pas contre nous ...

Elle se mordit la lèvre inférieure, signe qu'elle ressentait le trouble de la situation. Ses yeux ne pouvaient plus se détacher du regard sombre, qui lui semblait plus brillant au fur et à mesure que la lumière déclinait. Les sentiments leur laisseraient-ils du temps ...

[réponse au message HRP en MP ^^]
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Pere.synesios
Oui, quelque chose avait changé dans la pièce. Ni une odeur, ni une lumière, pourtant l'air était chargé de quelque chose de frais et la lumière déclinante donnait à son esprit une acuité toute nouvelle.

La chaleur de leurs mains l'une dans l'autre lui avait arraché un soupir de plaisir. Et aussitôt, il avait rapproché cette chair en fusion de son autre main pour les presser contre lui.

Elle avait parlé de "temps" aussi se crut-il obligé d'anticiper :-Ne changez aucune de vos habitudes. Je ne puis l'exiger de vous, et dans le même temps, cela évitera le soupçons des tristes sires. Non ne les changez pas car vous m'avez déjà transformé.


Il eut peur qu'elle interprête mal à propos une phrase qui serait en contradiction avec la détermination dont il avait fait montre un instant plutôt.
-La grâce nous touche Aphrodyti, je ne la refuserai pas.

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