17 fevrier 1459,
La nuit tombe sur Amiens. Le soleil commencant à peine à se coucher...
Luca ouvrit les yeux, dans son lit. Il s'était reposé, en pleine journée, fatigué de ces histoires.
Doucement, il se les frottait, puis sassit sur le bord.
Il restait figé quelques secondes, fixant le mur en face de lui.
Il avait entendu un homme, aussi grand qu'il était gros, rempli de muscles, crier hier soir à Amiens. Il avait mal compris ce qu'il avait crier, il avait juste entendu vaguement "Vous ...... mourir". Mais qu'est-ce que cela voulait dire?
Il respire alors un grand coup, puis se leva immédiatement. Il descendit ses escaliers, traversa quelques pièces de sa maison, pour se diriger vers la sortie.
Il ferme la porte de sa maison, doucement, pour descendre la grande rue, traversant ainsi le centre dAmiens.
Il ne croisait toujours personne en route, ça avait lair plutôt calme, et il espérait quil ne serait pas seul à entreprendre cette action pour Amiens.
Cétait sans doute la première fois que Luca Blight avait un air sérieux dans sa vie. La première fois quil commande une action comme cela. Mais cétait pour la bonne cause.
Il ne pu sempêcher de penser à Paullie, qui était restée à la maison, et qui devait peut-être encore dormir.
Il ne pu sempêcher aussi de penser à son futur bébé, dont il espérait quil allait le voir naître.
Mourir ici, Luca ne le voulait pas non plus. Il est jeune, il a Paullie, elle attend un enfant de lui, il a ses amis.
Mais sil devait payer de sa vie pour sauver Amiens, il le ferait.
Luca arriva alors à lentrée du village, il était le premier
Il se posa, fesses au sol, épée en main. Il laiguisa alors quelques coups, pour être sûr quelle soit tranchante. Même si tuer nétait pas son objectif premier. Sait-on jamais.
Il regardait au loin, apercevant les arbres, la masse darbres, dans la forêt, au loin, sur les chemins.
Il redoutait à chaque instant de voir arriver ces barbares qui viendront détruire le village.
Il était là, au taquet, prêt à se battre contre le premier qui sapprochera de lui, dAmiens, de sa vie.
Il sait que beaucoup de ses amis n'ont pas approuvé cette dernière défense d'Amiens. Il sait aussi que peu de monde seront présent face à son plan qu'il appelle "le mur de chair".
Peu importe. Il était là, concentré comme jamais. Le stress prenant le dessus peu à peu dans son corps.