Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] - La flamme de Magoo Fortunat vacille puis s'éteint...

Jehan_de_proisy
Ainsi en allait-il des grandes familles...aux heures graves les liens se resserraient. Le plus dur étant ensuite de les maintenir étroits pour peu que les opinions divergent.
C'était une chose de se dire de telle ou telle famille et d'en porter les couleurs, facile cela...Il en était tout autrement de rester loyal à l'esprit de la famille à ses valeurs et à s'arc bouter pour les faire respecter.

L'Hostel particulier de la Comtesse Magoo, bruissait de murmures inquiets et lorsque Cristof ressorti de la chambre mandant un médicastre Jehan espéra que quelqu'un avait mander un clerc...peu convaincu hélas que le médicastre fasse des miracles.

Quand la vie vous abandonne il est parfois doux de se laisser glisser vers cet au-delà dont on parle tant mais que l'on redoute jusqu'à finalement l'apprivoiser et, sans vraiment l'espérer, se laisser emporter estimant qu'il était vain de résister à l'irrésistible volonté du Trés Haut.

Magoo avait vécu les yeux ouverts sur ce monde...Elle n'était pas de ces femmes mielleuses qui vous engluent dans leur rêts à coup de caresses ou de promesses. Pas plus qu'elle n'était de ces précieuses ridicules passant des journées à tergiverser sur la veture qu'elles porteront.

Non Magoo n'avait qu'un crédo, le travail, qu'un seul but, la grandeur du Poitou. Ainsi elle avait vécu dressée devant la bêtise et taillant en pièce l'injustice des sots qui ne savent qu'écouter leur propre voix au point ne ne plus entendre les autres.

Peu connaissait les sacrifices qu'elle avait du et pu faire pour que perdure le Poitou. Surement ce que peu pour ne pas dire aucune autre femme n'eut le courage de faire...

Pour cela elle se moquait comme une guigne des paroles murmurées dans son dos ou des attaques ne réfletant que la jalousie de ceux qui pensaient valoir autant qu'elle et se gonflaient de leur suffisance.

Magoo, attendait sa mort...Sereine, calme espérant juste pouvoir réaliser ce qu'elle avait décider avant de rendre son dernier souffle de vie. Et cela tous les médicastres du monde ne pourraient parvenir à le différer.

La cloche sonna au loin mais Jehan pu l'ouïr et se rendit à la porte puisqu'il semblait que personne ne l'entendisse...

Il ouvrit la lourde porte et se retrouva en face de Dame Cali...


Bonjour Dame Cali, entrez vite vous devez être gelée. Je vais vous conduire vers la chambre de la Comtesse venez, puissiez vous soulager le peu qu'il lui reste de temps parmi nous.


Il lui montra le chemin jusqu'à la chambre écartant les uns et les autres. Secrètement il priait pour que les filles aient pu aller biser leur Grand Ma. Il voulait, autant que faire se peut, leur épargner ou tout au moins alléger si possible cette confrontation avec la "camarde" et sa faux.

Il les chercha donc du regard aux abords de la chambre...

_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Malone1
[Dans la salle de bains]
Un petit bruit, répété une, puis deux fois ... mais c'est qu'en se préparant courageusement, elle étouffe des sanglots la petite ?! Instant d'immobilité de l'aînée des deux soeurs. Comment avait-elle pu être aussi dure avec sa cadette ? Toute préoccupée par l'idée d'arriver à temps au chevet de sa Grand Mama, elle avait trainé Meileen derrière elle "à la Davor", sans prendre en compte l'émotion de l'enfant.

Ma Meileen ? Tu as peur ? Tu veux rester avec Jehan pendant que je vais voir Grand Mama ?


[Retour dans l'entrée]
Le temps semblait s'être accéléré. Rapidement, Cristof fut de retour, mandant un médicastre qui ne laissa pas le temps à la jeune fille de faire 3 pas vers la chambre de sa grand mère avant d'arriver. Promesse d'efficacité ? Ou simple hasard ?
Quelque part dans l'esprit de la jeune blonde renaissait l'espoir de voir sa Grand Mama chérie retrouver sa forme et son sourire bienveillant.

A la suite de son parrain, Malone salua la médicastre porteuse de tant d'espoirs. Le regard de son mentor semblait résigné, le sien plein de tant d'espoirs, une sorte de désaccord inédit jusqu'auparavant.


Le bonjour Dame, merci d'avoir été si rapide. Si vous le permettez, je vais vous suivre auprès de ma Grand Mama, je n'ai pas encore pu la saluer.


Les émeraudes lâchent finalement le parrain pour se fixer sur celle qu'elle vient de saluer, en quête d'une réponse. Si elle tient à saluer son aïeule, la jeune fille souhaite à tout prix le meilleur pour sa grand mère, et ses faibles connaissances médicinales lui ont appris que cela peut passer par ne pas perturber un soin.

_________________
18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Cali
Cali leva les yeux vers la lourde porte qui s'ouvrit peu de temps après qu'elle ait sonné, découvrant un visage connu.

- Bonjour Dame Cali, entrez vite vous devez être gelée. Je vais vous conduire vers la chambre de la Comtesse venez, puissiez vous soulager le peu qu'il lui reste de temps parmi nous.

La jeune femme fit quelques pas dans l'entrée en le saluant.

- La chevauchée depuis Thouars a quelque peu été vivifiante dans le froid mordant je l'avoue. Le bon jour à vous aussi Sire Jehan . Je ferais ce qui est en mon pouvoir pour soulager la Comtesse.


Cali suivit Jehan qui ouvrait un chemin parmi les personnes présentes dans l'entrée, les voix restaient ténues parmi les groupes formés ça et là.
Une jeune fille à la chevelure blonde comme les blés vint les rejoindre. Ses yeux étaient pétillants quand elle posa son regard sur la médicastre. De ce regard direct que seul peut avoir la jeunesse.


- Le bonjour Dame, merci d'avoir été si rapide. Si vous le permettez, je vais vous suivre auprès de ma Grand Mama, je n'ai pas encore pu la saluer.

La Thouarsaise dévisagea la jeune fille en lui faisant un petit sourire et inclina la tête.

- Oui bien sûr. Votre présence ne peut que lui faire du bien. En tout cas, ça ne lui fera pas plus de mal. Je n'ai pas pu me rendre compte encore de son état . Je vous laisserais prendre de ses nouvelles avant de l'ausculter.


Leur emboîtant le pas, Cali les suivit jusqu'à la chambre de la Comtesse Magoo.
Magoo
Magoo entendit la porte s'ouvrir. Elle entrouvrit les yeux. Elle vit pénétrer sa douce Malone ainsi qu'une jeune femme. Le médicastre sûrement, à en croire l'étonnante mallette qu'elle portait sous le bras et qui ressemblait fort à la sienne du temps ou elle exerçait encore la médecine.

Sa petite fille était de plus en plus belle, une ravissante jeune femme. Sa vie était devant elle et elle la réussirait probablement. Elle n'eut pas besoin de faire un effort pour produire un sourire. Mais même si elle avait l'impression que ce dernier était franc, ses zygomatiques ne répondaient plus autant qu'elle le pensait à ses émotions.
Elle lui fit un petit signe de la main en signe d'invitation à s'assoir sur son lit.
Datan
Alors que l'on frappait de nouveau à la porte, Datan sortit de ses pensées. Il vit alors Jehan ouvrir à une jeune femme qu'il reconnut aussitôt.
Cali.

Décidément, elle est toujours là pour apporter réconfort et soin pour les autres, que ce soit ici ou au dispensaire de Thouars. Il ne bougea pas à l'arrivée des deux jeunes filles car il savait son amie pressée. Elle monta d'ailleurs directement avec eux, précédé par Jehan.

L'Epervier ne savait que faire et jeta son regard dehors. Le temps était incertain. Triste situation qui s'amusait ainsi à s'acharner contre des Grandes Âmes. Cela était-il l'avenir la preuve de la situation du Poitou qui s'étouffait tout seul par ses conflits internes.
Il repensa à la sage Magoo qu'il aurait aimé embrasser une dernière fois si elle devait effectivement partir. Il aurait aimé lui laisser l'épi de blé qu'il avait rapporté pour elle en souvenir d'une de leur premières rencontre. Il le tenait dans les mains, petite tige à la couleur d'un soleil éteint, qui élevait ses multiples bras quand on la faisait tourner. Une fleur qui a rayonné s'en va tandis que d'autres graines demeurent cachées en attendant de prendre vie au printemps...

_________________
Comte du Poitou
Malone1
Entrée dans la chambre de Grand Mama. Involontairement, Malone repère chaque détail qui lui montre les attentions de Lavande pour sa maîtresse. Une robe de chambre à proximité du lit, qu'elle puisse prochainement servir ou non, et un ordre reposant. Rien de strict ni d'austère, mais pas de brouhaha d'objets sur les tables.

La jeune blonde, une petite brunette dans les pieds, est suivie d'une médicastre qui comme elle aura probablement un oeil attentif sur tout.


Grand Mama ! Ca fait si longtemps ...

L'émotion de la jeune fille à revoir sa solide grand-mère en posture manifestement difficile est audible.
Mais à quoi bon montrer son chagrin à celle dont on espère qu'elle se remettra ? Se forçant à reprendre ses habitudes d'antan, celles d'avant l'entrée de Magoo en retraite, la jeune fille trottine jusqu'au lit de sa grand mère, maigre paravent pour cacher la peur de perdre un être cher. D'autant plus que la fin de la croissance est passée par là, et que le trottinement se fait quelque peu maladroit.

Rapidement, Malone répond à l'invitation et s'assied sur le lit, veillant à ne pas écraser un corps qui lutte. Après un bise délicatement déposée sur la joue de l'alitée, la jeune fille tente de meubler le silence qui menace de s'installer.


Ta couverture fait une bosse, reste bien au chaud.

De la main, elle tente d'aplatir une drôle de bosse au niveau du ventre de sa grand mère qui ... n'en est en fait pas une.

Oh ?! Je ... désolée Grand Mama.
_________________
18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Faooeit
Faooeit avait reçu la nouvelle à propos de Magoo. Bien que tard, il se mit en route vers son hôtel particulier. S'annonçant sans prétention à l'entrée de la demeure de cette ancienne camarade, il attendit qu'il la dirige vers son chevet...
_________________
Meileen
Ma Meileen ? Tu as peur ? Tu veux rester avec Jehan pendant que je vais voir Grand Mama ?

La petit aurait aimé répondre oui à la première question et non à la seconde... Du coup, comment répondre aux deux en même temps?

En ne disant rien. Et c'est exactement ce qu'elle fit. Une fois de plus. Il était régulier pour la petite d'entendre la grande lui demander ce qu'elle voulait, donnant l'impression de prendre en compte les souhaits de sa soeur, pour au final décider pour elle.

Ne parlons alors pas des fois où Malone et Davor tentent ensemble de décider de ce qui est bon ou pas pour Meileen... Une discussion sans fin. Qui se solde par une décision pas toujours très claire et une obligation de la petite de suivre le premier qui parle où alors celui qui a le plus de poids. Et sincèrement, ce n'est pas toujours celui qu'on croit...

Bref... Quoi qu'il en soit, Meileen suit sa soeur, comme d'habitude, jusque dans la chambre de Magoo. Sans un mot, un peu dans l'ombre. Elle n'a pas beaucoup cotoyé sa grand mère, souvent absente, souvent très occupée. Se retrouver la devant elle l'impressionne et savoir son état la chagrine. Elle laisse la blonde prendre les devants et attend sagement un signe.

_________________
Jehan_de_proisy
Lavande toujours aussi discrète mais ô combien efficace œuvrait en silence...Portant un linge ici, de l'eau là, ouvrant une porte, retouchant l'ordonnance d'un bouquet, morigénant des enfants turbulents , bref elle était partout et nulle part tant sa discrétion était grande.

Le Fortunat était lui pensif, accoisé devant la croisée regardant la neige tomber sur Poitiers et songeant à sa tante.

Il rêvait ou Lavande venait de lui glisser qu'il y a avait un visiteur?
Il y avait de fortes chances qu'il n'ait point rêvé et il se dirigea donc vers la porte lui-même n'ayant pas mémorisé le nom du visiteur que pourtant Lavande avait du lui dire. Sans doute certaines préoccupations l'en avaient elles empêché.

Jehan se rendit donc à la porte pour se retrouver nez à nez avec le Comte Faooeit...Malgrè lui un sourire vint éclairer son visage bien que le moment soit grave. Mais, surement que la Comtesse Magoo verrait avec plaisir ce visiteur avec lequel, durant des mois elle avait oeuvré.

Il salua sobrement mais courtoisement, le Comte, pour des raisons personnelles et bien que parfois en désaccord sur des détails, il estimait et appréciait l'homme. Ô cela avait pris du temps certes mais passé les a priori il avait découvert chez ce dernier des choses intéressantes...


Votre Grandeur, merci de votre présence, Magoo appréciera surement votre venue et, au nom des Fortunat, je vous remercie de ce geste. Entrez donc le froid mord comme jamais en ce moment en Poitou...

Il s'effaça et fit entrer Faooeit avant de lui montrer le chemin et de l'accompagner vers la chambre de sa tante. Devant la porte il frappa discrètement certes mais assez fort pour qu'on l'entende à l'intérieur.

Il attendit la réponse pour laisser le Comte en privé avec la Comtesse. Cette entrevue n'avait pas besoin de témoin et ce qu'avait à se dire ces deux vieux amis ne regardait qu'eux mêmes.

_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Cali
En entrant dans la chambre à la suite de la jeune fille blonde, suivie d'une enfant brune si discrète qu'elle ne l'avait pas vue se faufiler, Cali salua d'un signe de tête la Comtesse Magoo.

Malgré le grand état de faiblesse qui se lisait facilement sur le visage blême de la dame,
il y avait une grandeur et une vivacité dans ses yeux qui forçait le respect.
La brunette était rarement impressionné mais cette femme qu'elle ne connaissait pas dégageait une noblesse qui ne devait rien à son nom pour qu'elle le ressente de la sorte, alors qu'elle n'était pas dans une position à l'imposer.

Voyant la complicité et l'affection entre la Comtesse et sa petite fille, la médicastre décida de se présenter à un moment plus opportun .
Elle déposa sa sacoche sur une table, remettant à plus tard l'étalage des instruments qui s'y trouvait. Inutile d'affoler les deux jeunes filles avec ces objets qui ressemblaient plus à des instruments de torture qu'à des aides précieuses pour soigner.

Tandis que la jeune fille blonde, sous un signe de son aïeule , prenait place sur le bord de la couche, Cali se réchauffa les mains devant l' âtre d'où crépitait un bon feu.
Ses yeux glissèrent discrètement sur la chambre, notant qu'eau et linge étaient à portée de main.
Plongeant la sienne dans sa sacoche, elle en retira un bocal de plantes fortifiantes puis s'approcha de l' alitée en essayant de ne pas interrompre la conversation .


- Comtesse.. Je suis Dame Cali, médicastre à Thouars. C'est moi qui vais m'occuper de vous, médicalement parlant.
Je vous laisse un instant, je vais vous faire préparer cette infusion fortifiante..


Elle les salua toutes les deux puis se dirigea vers la porte. En passant près de l'enfant
qui devait sans doute être la seconde petite fille, Cali passa doucement la main sur ses cheveux en lui souriant puis posa la main sur la poignée au moment ou l'on cognait derrière la porte.

Surprise, elle l'ouvrit pour se retrouver en face des Comtes Faooeit et Jehan. Elle inclina la tête.

Messires... Puis la tourna vers la Comtesse ne sachant pas si elle désirait de cette visite, ou si elle préférait rester un peu seule avec ses petites filles.
Supposant qu'il n'était pas de son ressort de décider , elle s' effaça pour laisser entrer le Comte Faooeit.


- Comtesse ? Vous avez une autre visite.
Puis elle posa sa main sur l'avant bras de Jehan en sortant de la chambre et lui murmura:

- Il faut que je vous parle..
Jehan_de_proisy
La réponse ne se fait point attendre la porte s'ouvre et Dame Cali se présente avant de s'effacer devant le Comte de Surgères...

La main de la jeune femme se pose sur le bras de Jehan et elle lui murmure quelques mots à peine audibles...

Le visage de Jehan, imperceptiblement, se fige ses yeux cherchant ceux de Cali espérant ne pas y lire un arrêt par trop brutal. Oui il sait que c'est la fin mais si? Si, par un miracle, si... enfin bref s'il pouvait lire dans ce regard ne serait-ce que le frémissement d'un espoir, d'un répit...

Aussi entraine-t-il la jeune femme un peu à l'écart pour qu'ils puissent discuter tous les deux sans témoin ou oreilles indiscrètes.


Dites moi Damoiselle Cali et parlez sans ambages je vous prie, je vous en saurai gré.

_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Melinora
Toute à la dissolution de son armée, Melinora venait d'apprendre -presque par hasard- quel était l'état de santé de sa vieille amie.
Ni une ni deux, elle remis ce qu'elle était en train à plus tard et se hâta vers l'hôtel particulier.

Elle ne savait pas si elle pourrait voir la Comtesse, elle devait être très affaiblie... mais elle serait présente tout de même, au pire quelqu'un lui ferait certainement porter un message.
Elle frappa à la porte, entra lorsque celle-ci s'ouvrit et se fit annoncer.
Puis elle attendit, les souvenirs de sa rencontre avec Magoo refaisant surface...

_________________
Cristof
Le Comte était épuisé physiquement et nerveusement par la situation.
Il s'installa près de l'âtre pour réfléchir, mais la douce chaleur l'envahi rapidement et il s'assoupit dans ses songes.


C'est une période de peu de disponibilité pour LJD Critof, je n'ai pas le temps IRL pour m'occuper du rp. Je serai dispo après le 1 Janvier pour continuer
Cali
La médicastre fut soulagée que son geste soit bien interprété lorsque Jehan l'accompagna dans un endroit calme où elle pourrait lui parler discrètement.
Son soulagement fut de courte durée en lisant dans le regard qu'il posa sur elle , un espoir qu'elle n'était pas à même de lui donner.


Dites moi Damoiselle Cali et parlez sans ambages je vous prie, je vous en saurai gré.


Par réflexe , la jeune femme jeta un regard en direction de le chambre de la Comtesse avant de se porter à nouveau sur celui du vicomte d'Olonne.


- Sans ambages... oui... Bien . Messire Jehan, vous n'êtes pas sans savoir l'état de grande faiblesse dans lequel se trouve la Comtesse.
Cali s'arrêta un instant, semblant chercher ses mots, des mots qui ne pouvaient que refléter la vérité.
Je ne l'ai pas encore ausculté mais je pense que ça ne fera que confirmer ce que ce dit tout un chacun ici.
Son... son état est plus qu'inquiétant. je peux soulager ses maux, lui apporter un peu de confort et de force, mais la Comtesse... comment dire... survie .

Serrant un peu plus le petit bocal qu'elle tenait en main, Cali poursuivit.


Je ferais tout ce qui est humainement possible de faire pour la maintenir...
C'est pourquoi j'ai tenu à vous parler aussi. Il y a des détails pratique que je préfère éviter d'imposer à son époux parce que.... parce que je vais devoir lui poser une seule question et je peux vous assurer que d'avance il me sera difficile de lui demander.
Et à lui encore plus dur d'y répondre.
Aussi je vous demande votre aide . Il faut dés à présent trouver une nourrice. Euh..

La jeune femme le regarda en fronçant un peu les sourcils.


- Vous savez que la Comtesse Magoo attend un enfant n'est ce pas ? Il faut donc prévoir une nourrice qui prendra domicile ici le plus vite possible. De préférence une femme de la campagne dont la santé est plus robuste que celles des dames de la ville. Et suivant le déroulement de la situation, j'aurais besoin d'une femme , une aide qui me secondera dans certaines tâches.
.... voilà la vérité sans ambages, Sire Jehan. Je... je suis désolée . Mais un miracle n'est jamais impossible !


Cali s'arrêta de parler, scrutant dans les yeux de Jehan l'impact de ce qu'elle venait de lui annoncer.
Jehan_de_proisy
De la croisée où il se trouvait et tout en écoutant attentivement la Damoiselle, le Fortunat entendait un crieur public qui osait venir jusque sous les fenêtres d'une mourante hurler sa haine en se cachant...

Il s'attendait au pire et s'y était préparé. Dame! Il savait pour le dire souvent que l'on était juste de passage sur cette terre. Et donc la fin prochaine de la Comtesse Magoo, sa tante adorée, était un cap à passer. Mais la nouvelle que lui annonça Cali le cloua net aussi surement qu'un charpentier cloue la faitière de sa charpente!
Magoo attendait donc un enfançon? Un bébé? Un descendant de sang de la Grande Magoo?
Son sentiment serait euphorique s'il n'imaginait ce que cette naissance va inexorablement entrainer...
Il fronce les sourcils légèrement, et écoute les sages conseils de la jeune femme tout en opinant du chef au fur et à mesure...


Merci Damoiselle et ne sais qu'elle est entre de bonnes mains. Si vous pouviez simplement faire qu'elle ne souffre pas, elle a déjà tellement donné de ses tripes et de son cœur pour sa famille et son Comté que je voudrais la voir partir en douceur.
Je vais faire le nécessaire pour que l'on trouve une nourrice pour cet enfant qui arrive à un bien triste moment mais que je protègerai ainsi que son père jusqu'à mon dernier souffle...


Il se tait ému et remué à un point qu'il n'aurait imaginé.


Demander ce que dont vous avez besoin et vous serez obéie Damoiselle Cali au nom des Fortunat je vous confie notre doyenne et l'âme de cette famille...


Il s'éloigne sachant ne pouvoir retenir son émotion même s'il prend sur lui même de toutes ses forces. Il redevient l'enfant qui a vu sa mère mourir d'une horrible façon sans pouvoir rien faire. Mais là il est adulte et cette tante qui l'a aimé et guidé comme un fils il fera tout pour que son passage soit le plus paisible possible dut il pour cela se ruiner.

_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)