Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] - La flamme de Magoo Fortunat vacille puis s'éteint...

Malone1
Voyant doucement sa grand mère s'assoupir, et non sans avoir vérifié d'un oeil attentif la lente respiration de la patiente, Malone quitta le chevet de Magoo.

Passage à proximité de Meileen, un petit mot murmuré à l'oreille.


Je reviens bien vite, Grand Mama s'est assoupie, appelle moi si elle se réveille.

Croisant le Comte sur son chemin, elle inclina respectueusement le chef, avant de s'approcher de Jehan et de la médicastre, qui parlementaient. S'approchant, elle n'intercepta que la dernière phrase de Jehan, assurant la médicastre qu'elle pouvait demander tout ce qui serait nécessaire.


Parrain ? Dame ? Excusez-moi de vous interrompre. Il ... il y a quelque chose qui m'étonne, vous devriez peut être aller voire Dame, le ventre de Grand Mama est gonflé et dur. C'est étrange ... aussi gonflé que ça, je n'avais vu que chez des femmes sur le point d'avoir un enfant ?
Grand Mama ou Cristof t'ont parlé de quelque chose parrain ?

Et, Dame, je n'ai rien dit en vous saluant, mais je vois que vous êtes venue sans apprenti. Si d'aventure vous aviez besoin d'aide, j'ai quelques notions ... oh, rien de très développé, juste quelques cours de médecine avant que je ne m'intéresse à une autre voie chez les Hospitaliers, ça me permettra peut être de vous aider si vous en avez besoin.

_________________
18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Décidément la petite fille avait hérité le sens de la déduction de sa Grand Ma! Jehan était un peu étonné de la voir aussi savante des choses de la vie il allait devoir faire encore plus attention pas le moment qu'un jeune godelureau approche de trop près la Douce Malone sa pupille. Le jeune homme risquait fort de se retrouver avec une voix haut perchée s'il manquait ne serait ce que d'une once de respect à Malone.

Il écouta sa pupille et attendit la réponse de la Damoiselle Cali en profitant pour se rassembler et ne point trop montrer combien ces moments le déstabilisaient...

_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Cali
- Demander ce que dont vous avez besoin et vous serez obéie Damoiselle Cali au nom des Fortunat je vous confie notre doyenne et l'âme de cette famille...

La médicastre hocha la tête en signe d'assentiment quelque peu étonnée aussi que Jehan ne sache pas pour l'enfant à venir. La petite fille de la comtesse Magoo arriva au moment ou le vicomte, ému, tournait les talons pour s'en aller.

- Parrain ? Dame ? Excusez-moi de vous interrompre. Il ... il y a quelque chose qui m'étonne, vous devriez peut être aller voire Dame, le ventre de Grand Mama est gonflé et dur. C'est étrange ... Et, Dame, je n'ai rien dit en vous saluant, mais je vois que vous êtes venue sans apprenti. Si d'aventure vous aviez besoin d'aide, j'ai quelques notions ...


Cali jeta un coup d'oeil au vicomte Jehan puis se tourna vers la Jeune fille.


- C'est en effet normal lorsque l'on attend un enfant. La Comtesse Magoo porte la vie en elle.
Lorsque la jeune Malone, c'est ainsi qu'elle l'avait entendu être nommée, lui proposa son aide avec un élan spontané , Cali pensa brusquement à la seule possibilité qu'il restait pour faire naître l'enfant et déglutit discrètement.
Il était bien entendu hors de question qu'elle impose cette vision d'horreur à la jeune fille et en même temps, il était clair que Malone voulait se rendre utile.


- He bien... je vous remercie pour votre aide, qui en effet me sera précieuse. Il faudra des linges blancs, de quoi faire bouillir de l'eau. Prévoir une literie pour le bébé ainsi que des vêtements de premier âge. Surveiller régulièrement l'état de la Comtesse , veiller à son confort.

Cali lui tendit le bocal en verre qu'elle tenait en main.


- C'est une composition à faire préparer en infusion pour votre grand Ma. Il s'agit principalement de Sauge , c'est un stimulant et un antispasmodique . Et quelques plantes fortifiantes telle la Salsepareille .
Si vous pouviez le faire préparer, deux cuillères suffiront. Merci pour votre aide.
Malone1
Ah ?!

C'est le commentaire le plus évolué qu'elle parvint à formuler, apprenant que ce qu'elle avait pris pour une maladie étrange, n'était qu'un bébé. Alors elle risquait d'avoir une tante ? Ou un oncle ?

Ce qui rongeait de l'intérieur les forces de sa Grand Mama chérie n'était qu'un ... poupon ? Cristof serait si vigoureux que dans leurs vieux jours Aristote leur donne encore une vie à faire grandir ?

Mais la médicastre parlait encore, et il fallait essayer de redonner un sens aux mots qu'elle formulait, leur importance pouvant se révéler vitale pour Magoo ... ou son héritier ?

Les souvenirs de ce qu'elle avait utilisé en assistant Thomas lors de la naissance d'Edwin et Emilie lui permirent de comprendre à retard la phrase qu'elle avait manquée, toute à son étonnement d'avoir vu si juste.


Des linges blancs ... oui bien sûr je vais en trouver. Une marmite, de l'eau fraîche ... Pour les affaires du bébé, je ne sais pas si Grand Mama et Cristof avaient prévu je ... au besoin, on l'emmaillotera dans une couverture le temps de faire chercher les affaires d'Edwin ou Emilie, parrain, ça irait ça ?

Baissant les yeux, elle découvrit un bocal entre ses mains, décidément ces derniers temps, les petits miracles couraient les rues. Lui revinrent alors les dernières paroles de la médicastre, et elle ajouta, cachant plus ou moins bien que tout ça la prenait de cours.


Et la tisane bien sûr, le temps d'un détour en cuisine et je la ramène.

Quelques pas dans le couloir en direction de ses courses, puis un demi-tour, les plantes contenues dans le bocal venaient de pénétrer le cerveau embrumé de surprise.

Heu ... mais en fait ? Loin de moi l'idée de critiquer votre décision, je ne saurais faire mieux que vous, je voudrais juste comprendre ? Des plantes fortifiantes, très bien, mais une anti-spasmodique ? Le but ne serait pas plutôt des contractions suffisamment vigoureuses pour rendre la délivrance plus rapide ?
_________________
18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Cali
Cali observa la jeune fille attentivement . Il est clair qu'elle savait garder son sang froid puisqu'à l'énoncé de la grossesse et malgré l'état de son aïeule , elle semblait prendre les choses en main suivant la demande de la médicastre, trouvant même des solutions de rechange.

La jeune femme en fut un peu soulagé. C'était déjà une situation des plus délicate.
Il était bon que les personnes présentes, malgré les sentiments qui devaient les déstabiliser, réagissent ainsi.

Cali se tourna vers le Vicomte quand la jeune file qui s'éloignait pour aller faire préparer l'infusion, rebroussa chemin et s'adressa à nouveau à elle.


Heu ... mais en fait ? Loin de moi l'idée de critiquer votre décision, je ne saurais faire mieux que vous, je voudrais juste comprendre ? Des plantes fortifiantes, très bien, mais une anti-spasmodique ? Le but ne serait pas plutôt des contractions suffisamment vigoureuses pour rendre la délivrance plus rapide ?


La médicastre , qui l'écoutait attentivement, eut un petit sourire en hochant la tête.


- En effet , c'est ce qui serait le plus logique.... en temps normal. Je n'ai pas ausculté encore votre Grand Ma. je ne sais donc pas l'avancée de sa grossesse.
Néanmoins il est visible qu'elle n'a pas de contractions , fort heureusement...
La Comtesse est dans un grand état de faiblesse. Si je prescris cet anti-spasmodique , c'est justement pour éviter ceux qui pourraient éventuellement venir, c'est une possibilité, et la faire souffrir inutilement.
Si vous préférez, c'est une sorte de prévention et de confort.


A dessein , afin de ne pas avoir à lancer le sujet sur une autre réponse que l'esprit vif de la jeune fille ne manquerait pas d'interpréter , Cali préféra éviter de lui dire que par dessus tout, il ne fallait absolument pas que l'accouchement se déroule de suite et dans ces conditions. La patiente n'était pas en état physique de le supporter et les suites seraient dramatiques, aussi bien pour la mère que pour l'enfant.


Rassurez-vous jeune demoiselle, je sais ce que je fais. Cette infusion fera du bien à la Comtesse.


Cali adressa un sourire d'encouragement à Malone, la salua de la tête ainsi que le Vicomte Jehan.


Je vais essayer de voir le Comte Christoff. j'ai à lui parler. Si vous voulez bien m'excuser.
Je vous rejoints dés que possible auprès de la Comtesse.


Elle s'éloigna ensuite en jetant un coup d'oeil dans les pièces dont les portes étaient ouvertes afin d'aller à la rencontre du Comte.
Datan
Tourné vers l'extérieur face à la grande fenêtre du bureau, comme il aime souvent le faire, Datan entend des pas derrière lui. Il se retourne et reconnait aussitôt sa tendre amie de Thouars. Il voit que son regard fait le tour de la pièce et lui fait un signe en posant son doigt sur sa bouche. Il a deviné quel est le but de sa recherche. Il intervient à voix basse en s'approchant d'elle.

Bonjour Cali, il est dans le fauteuil là-bas, au fond de la pièce, il s'est assoupis.
Mais laisse-moi t'embrasser d'abord, cela fait si longtemps que nous ne nous sommes croisés.


Il s'approche d'elle et la sert dans ses bras.
Viens, allons voir s'il dort profondément, car je pense que ta requête est urgente, non ?
_________________
Comte du Poitou
Cristof
Une fois éveillé, le Comte se dit qu'il devait absolument rattrapé le temps perdu par cette sieste contre laquelle il n'avait pu lutter.
Un homme d'église, il lui fallait trouver quelqu'un au cas où malheureusement, les prévisions pessimistes se révèleraient exactes.

Il leva sa carcasse et s'étendit, réfléchissant car il y avait bien longtemps que Poitiers n'avait plus de curé.
Cali
Dans une des pièces, Cali aperçut le visage avenant de Datan. Sa présence en ses murs ne la surprit pas le sachant très proche du Comte Cristof et de son épouse , mais le plaisir de le retrouver lui amena un sourire aux lèvres.
La brunette comprit aussitôt en voyant son ami poser son doigt sur sa bouche.


- Bonjour Cali, il est dans le fauteuil là-bas, au fond de la pièce, il s'est assoupis.
Mais laisse-moi t'embrasser d'abord, cela fait si longtemps que nous ne nous sommes croisés.

La jeune femme vit en effet quelqu'un d' endormit et s'approcha doucement vers Datan, aussitôt enveloppée par ses bras. Son chaleureux accueil lui réchauffa le coeur en un moment si emprunt de tristesse.


- Bonjour Datan , contente de te voir après si longtemps.

- Viens, allons voir s'il dort profondément, car je pense que ta requête est urgente, non ?


Cali déposa d'abord une bise sur la joue de Datan puis hocha la tête.

- Oui... Je dois lui parler.


Le bruit de leurs voix du réveiller le Comte Cristof car elle le vit se lever et s'étirer.
Cali toussota discrètement pour montrer leurs présence.
Malone1
Un opinement du chef d'assentiment avait répondu à la médicastre. Inutile de discuter un traitement manifestement pensé par quelqu'un qui s'y connaissait, quand on ne connaissait pas grand chose et qu'on était perdue, hein ?

Rapidement, la jeune fille s'activa, demandant le concours de la précieuse Lavande, laquelle lui indiqua les armoires pleines de linge propre pendant qu'elle se chargeait d'amener une petite marmite d'eau claire à faire chauffer sur la cheminée de la chambre de la Comtesse.

Direction les armoires à linge pour la jeune fille, qui déposa sur la petite table de Magoo un pile de linge propres avant de ressortir, non sans un mot à la petite qui était restée sagement sur place.


Je vais aux cuisines préparer une tisane de ce mélange.
Signe de tête en direction du bocal resté dans ses mains depuis la discussion avec la médicastre.
Tu viens m'aider ou tu restes ?

Direction les cuisines, après une ou deux explorations de portes qui se révélèrent cacher plus de placards que de cuisines, et notre Malone fut rapidement de retour avec un petit plateau portant une tasse fumante ... et le fameux bocal d'herbes.

Grand Mama ? Je t'ai préparé une tisane, tu devrais la boire, ça te ferait du bien. Grand Mama ?

Doucement, la jeune main vient frotter l'épaule assoupie.
_________________
18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Le Fortunat revint rapidement à l'Hostel dont il ne s'était absenté que pour accomplir un devoir Comtal même s'il avait dans l'idée bien d'autres choses.
Il chercha des yeux quelqu'un à qui demander des nouvelles.
Il vit bien Datan mais vu la manière dont ce dernier l'évitait il préféra demander des nouvelles à Cali qui était encore présente grâce au Très Haut.


Damoiselle Cali, des nouvelles? Avez vous pu la voir?
Une nourrice est en route j'espère que mon oncle a pu faire prévenir Monseigneur Forthwith pour que ma tante puisse avoir une bénédiction. Cela ne peut pas lui faire de mal si "la haut" ils patientent un peu et adoucissent ses maux...


Il parlait mais était ce à lui même ou à Cali...Il ne savait trop le dire en fait. Sans doute à la jeune fille même s'il soliloquait. Magoo occupait toutes ses pensées et s'il avait pu donner sa vie en échange de celle de sa tante c'est avec joie qu'il aurait accepté.
_________________

Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Datan
Datan fit un sourire discret à son mentor tandis qu'il s'éveillait. Regardant de nouveau Cali, il fit un signe entendu.
Je vous laisse, vous avez à discuter. Si vous avez besoin de quoi que ce soit que je puisse faire, je suis à côté.

Il ne voulait en aucun cas être de trop, ce qu'il détestait par dessus tout. Être présent au cas, mais sans trop en faire. S'il était proche du couple, il n'était pourtant pas membre de cette famille. Ce que certains pouvaient ressentir comme de la distance, voire du mépris, n'était autre que ce sentiment de vouloir partager avec eux cet instant douloureux, sans pour autant s'imposer.

Tandis qu'il faisait un pas de côté, il vit arriver Jehan. Son regard se porta rapidement sur lui. L'Epervier avait du mal à saisir cet homme. Il l'avait connu comme excellent chancelier, dernièrement formateur de nombreux diplomates, mais leurs idées divergeaient sur quelques points. Pourtant, Datan appréciait le savoir-vivre de cet homme, même s'il souffrait de le voir constamment critiquer le travail des autres. A force, il perdait en crédibilité sans que cela serve, bien au contraire. Il fallait redonner confiance aux poitevins, leur montrer l'unité et les valeurs poitevines. Il y avait des moyens d'agir, bien au delà des simples critiques.

Comme il s'adressait à Cali, Datan lui fit un signe de tête et, en s'écartant posa une main sur l'épaule de Jehan, montrant son soutien dans l'épreuve.

_________________
Comte du Poitou
Cali
Datan avait du comprendre que ce dont devait parler Cali avec le Comte Chritof était des plus délicat car après un signe il lui dit :

- Je vous laisse, vous avez à discuter. Si vous avez besoin de quoi que ce soit que je puisse faire, je suis à côté.

- Merci Datan. A plus tard .

Avant que son ami ne quitte la pièce , Le vicomte Jehan arriva. Il semblait soucieux.
Qui ne le serait pas dans ces moments. Pourtant tout comme la jeune Malone, il faisait de son mieux pour aider et participer malgré tout.


- Damoiselle Cali, des nouvelles? Avez vous pu la voir?
Une nourrice est en route j'espère que mon oncle a pu faire prévenir Monseigneur Forthwith pour que ma tante puisse avoir une bénédiction. Cela ne peut pas lui faire de mal si "la haut" ils patientent un peu et adoucissent ses maux...


Cali le regarda et sourit.


- Merci d'avoir pris des dispositions pour la nourrice. C'est primordial pour le bébé.
Concernant le père Forth... uhm.. désolée j'ai gardé l'habitude de l'appeler ainsi, je n'ai pas encore pu parler à votre oncle. Je ne saurais donc vous dire.
J'attend également cet entretien pour retourner auprès de votre tante. Je vous en dirais plus lorsque je l'aurais revue.


La jeune femme surprit le geste de réconfort de Datan et sourit . Le Seigneur de Dampierre avait en lui cette force tranquille et ce calme qui était souvent d'un grand réconfort en de tels moments.
Elle ne l'avait jamais vu s'énerver d'ailleurs. Et plus d'une fois, elle avait assisté à des débats où il avait su avec diplomatie et tact faire passer son point de vue , calmant les esprits échauffés.
Cristof
(Désolé, un coup de mou IRL)

Le Comte prit sa plus belle plume et rédigeat un courrier à l'attention du prélat.
Citation:

Monseigneur Forth_with,

Si je vous écris ce jour, c'est parce-que mon épouse est souffrante et que si la volonté du tout puissant était de la rappeler de la vie terrestre, je désire qu'elle bénéficie de votre bienveillance.
Je vous serais gré de bien vouloir nous assister spirituellement dans cette épreuve, à l'Hôtel particulier de mon épouse la Comtesse Magoo.

Respectueusement,

Cristof, Comte d'Aulnay de Saintonge.


Il remit le pli au valet et quitta la pièce pour rejoindre le médicastre et prendre des nouvelles.
Cali
Cali vit arriver le Comte Critof vers elle.
Pendant qu'il faisait les derniers pas pour la rejoindre, elle détailla les traits de son visage, essayant de deviner s'il aurait la force d'entendre ce qu'elle avait à lui annoncer.
Une fois ses paroles prononcées, elles ne lui appartiendraient plus. Ca serait à lui de prendre une grave décision. Mais avait-il le choix?...


- Comte Cristof . La jeune femme inclina la tête en guise de salut.

- Je suis Cali, la médicastre que vous avez fait mander. Vous pourriez m'accorder une entrevue en privé? Je dois vous parler.
Cristof
Le Comte ne fut pas surpris de la requête de Cali, il s'y attendait, mieux il l'espérait...

Bien Cali, passons dans le bureau à côté et dites-moi tout.

Pour l'instant, il ne laissait rien trahir de ses émotions, mais il savait qu'à un moment ou un autre celle-ci gagnerait le combat.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)