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[RP] - La flamme de Magoo Fortunat vacille puis s'éteint...

Jehan_de_proisy
Jehan attendait...Bizarrement le calme vint en lui. Non pas qu'il fut indifférent au sort de celle qui avait remplacé sa défunte mère non mais il avait senti qu'il avait désormais des choses à faire et donc plus le temps de s'appesantir sur sa douleur...

Il s'était changé et portait désormais le tenue Hospitalière humble et dépouillée. C'était sa manière de rendre un ultime hommage à la Comtesse Magoo sa tante bien aimée.

Il vit le regard étonné de l'évêque le découvrant icelieu qui répondit à son salut d'un signe de tête. Cet homme, avait provoqué l'incompréhension du Fortunat plusieurs mois auparavant, repoussant le geste de l'Hospitalier envers l'Église, rapprochant autant que faire ses peut le spirituel du temporel. Incompréhension de sa part? Jehan ne le savait mais s'interrogeait encore. Mais l'heure n'était pas aux explications. Celle-ci viendrait en son temps au bec à bec...enfin si...bref passons!

Brutalement, le Fortunat qui assistait de loin à l'intervention de la médicastre sentit comme un glissement. Ô quelque chose de quasi imperceptible mais qui tourna autour de lui et s'en fut aussi soudainement. Il comprit et son visage se ferma. Magoo, un des piliers Poitevins, venait de remettre son âme au Très Haut.

L'évêque récita des prières comme cela était prévu.

Puis une scène le prit par surprise...Il sembla que le Comte Cristof au moment de recevoir l'être qui avait valu à Magoo de donner sa vie il ne sache pas quoi en faire, lui, le géniteur!

Jehan ne broncha pas attendant de pouvoir de nouveau pénétrer dans la pièce. Lorsque la défunte fut préparée, Jehan entra et alla s'agenouiller devant la dépouille de sa tante. Même dans la mort et surement après les souffrances occasionnées par sa délivrance, elle demeurait une femme d'une grande beauté et son visage reflétait cette détermination dont elle avait toujours fait preuve.

Rapidement le Grand Maréchal pria silencieusement, pour le salut de l'âme de sa tante puis se releva et déposa sur ses lèvres un filial baiser.
Il allait sortir et vit Damoiselle Cali qui portait l'enfantelet dans ses bras...

Jehan s'arrêta à sa hauteur et sa main se posa sur la tête de l'enfant. Il psalmodia...


Toi, l'enfant de l'amour, le descendant de la Grande Magoo Fortunat, soit le bienvenu en cette famille.
Je te reconnais pour un membre de notre famille au nom de notre ancêtre Venance, fondateur de la lignée des Fortunat.
Toujours mon bras répondra à ton appel au nom de ces liens de sang qui unissent les nôtres.
Puisses tu vivre cent ans et ne jamais connaitre la lassitude de la vie ou le danger sur ta personne.
..


Le Fortunat, se pencha et déposa un baiser paternel sur le front de l'enfant. Puis il regarda Cali et lui sourit.

Merci Damoiselle, d'avoir allégé les souffrances de la mère et de vous être battue avec la camarde pour lui arracher cet enfant. Pour ces faits vous avez mon soutien inconditionnel et perpétuel. Merci...

Ses yeux dorés plongèrent dans ceux de la jeune médicastre, lui exprimant silencieusement toute la reconnaissance qu'il ressentait pour elle.
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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
--Nourrice
Place Place ! ! Mais bougez vous bon dieu, un bébé à besoin de moi là dedans !

Allez oust, filez, il y a rien à voir ! !


Voilà qui, criant comme une ménagère (ce qu'elle était un peu), déboulé en courant dans la rue sur laquelle donnée l'hôtel particulier une bonne femme, tenant de ses mains sa robe afin de pouvoir se mouvoir. De forte carrure, elle était vêtue avec des habits de pauvres factures, mais qui respiraient la propreté, semblant être tout juste sorti du tisserand.

Devant elle, serré contre son corps se tenait un bébé, devant être né il y a à peine quelques jours, tenu par de longues bandes de tissus entourant le bébé et la femme.

Laissant de côté l'attroupement des badauds sur le perron de la maison, elle fit le tour afin d'arriver à l'entrée de derrière et frappa à la porte de ses deux mains.


Ouvrez-moi ! L'on m'a demandé de venir afin de m'occuper d'un bambin !

Puis attendant que la porte s'ouvre, elle reprit son souffle, remettant un peu d'ordre dans sa coiffure.
Cali
Rassurée, la jeune femme vit que Datan s'occupait de son ami le Comte Cristof. Dans le calme qui s'ensuivit, tout en berçant doucement le nouveau né qui s'était endormi, Cali repensait à la réaction du père. Ce pouvait-il que sans qu'elle y ait prêté garde, il fut lui aussi présent dans la chambre ? Concentrée comme elle était dans sa tâche, toute son attention tournée vers la Comtesse, il se peut qu'elle n'y ait pas fait attention. Dans ce cas, sa réaction est toute légitime... Cali pensa avec horreur à ce qu'il avait du endurer si vraiment il avait assisté à tout.. Comment ne s'en était- elle pas aperçue ? Le Comte était visiblement choqué et s'accrochait à ses responsabilités. Il y a un temps pour tout, le lien filial survit à tout.
La jeune femme sourit en voyant le nourrisson endormi dans ses bras.
" Tu auras toute une famille pour veiller sur toi ".

Une main masculine se posa sur la tête de l'enfant tandis qu'une voix l'accompagnait doucement.

Toi, l'enfant de l'amour, le descendant de la Grande Magoo Fortunat, soit le bienvenu en cette famille.
Je te reconnais pour un membre de notre famille au nom de notre ancêtre Venance, fondateur de la lignée des Fortunat.
Toujours mon bras répondra à ton appel au nom de ces liens de sang qui unissent les nôtres.
Puisses tu vivre cent ans et ne jamais connaitre la lassitude de la vie ou le danger sur ta personne...


La jeune femme leva les yeux pour rencontrer ceux du Vicomte Jehan.

Merci Damoiselle, d'avoir allégé les souffrances de la mère et de vous être battue avec la camarde pour lui arracher cet enfant. Pour ces faits vous avez mon soutien inconditionnel et perpétuel. Merci...

Cali lui rendit son sourire en hochant la tête puis se leva lentement avec l'enfant.

- Ma tâche est terminée. Je vais à présent rentrer avec Marie. Le petit est en bonne santé mais il ne va pas tarder à avoir faim. Je sais que vous avez pris soin de prévoir une nourrice. Puis elle hésita un instant. J'attendais de confier l'enfant à un membre de la famille. Puis- je vous le confier à présent ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Forth_with
Un instant il était resté auprès de la Comtesse. Il ne saurait jamais dire pourquoi en définitif. Car toujours il avait eu peur de la maladie et de la mort. En fait il avait peur de voir les personnes qu'il avait connu ou qu'il croisait dans cet état. Il voulait garder une image d'eux particulière celle qu'il avait connu, une belle image.

Sa réaction envers la Comtesse n'avait rien à voir avec cela. Certes il la connaissait peu. Mais ce n'était pas le fait de ne pas avoir peur de voir une image qui lui restait. Non d'autant qu'elle restait magnifique malgré la mort. Même avant que Cali l'apprête elle paraissait très belle et on presque pût penser que le fait d'être délivrer de tant de douleurs et de difficultés l'avait apaisé. Sans doute Forth se faisait des idées, sans doute se trompait-il. De toute manière là n'était pas l'essentiel.

Non l'essentiel enfin ce qui devait lui paraître essentiel était qu'il était là. Par delà la mort, par delà la douleur pour qui, pour quoi nul ne le saurait jamais. Son fardeau était aussi sa joie. Un peu comme celui qui accepte de s'encombrer pour mieux se sentir plus libre.

Alors qu'il faisait cela il se retourna et vit un signe de Messire Datan. Il salua un dernière fois la dépouille de la Comtesse puis rejoignit les deux hommes. Il se doutait bien ce qu'ils voulaient mais souhaitait les laisser parler en premier.

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Jehan_de_proisy
Le regard du Fortunat exprime à la jeune femme toute sa reconnaissance. Elle lui parle...

Citation:
...J'attendais de confier l'enfant à un membre de la famille. Puis- je vous le confier à présent ?.


Que faire? Que répondre. Il n'est certes pas le géniteur de cet enfant qui ne réclame que de l'amour, de la tendresse et des soins.

Il le sait ce n'est pas le premier nourrisson qu'il découvre... Il y a eu...Gabriel son fils qu'il a aidé à venir au monde...et qu'Aristote a rappelé à lui vers ses 10 ans. Puis Geoffrey et Isabelle les jumeaux, dans une taverne de Poitiers. Là c'est Magoo qui a délivré la mère, la douce Willelmina. Geoffrey a disparu vers ses 8 ans quand à Isabelle elle vient de partir vers le néant en refusant toute aide familiale. Ensuite il y eu Malone même si cette dernière était déjà fillette puis Meileen son autre petite cousine et soeur de Malone, qui s'évertuait jusqu'à il y a peu à lui dire "Papa"... Puis enfin Edwin et Emilie les derniers jumeaux désormais âgés de huit ans aussi et semant la joie de vivre autour d'eux...

Mais même sans être le père de cet enfant, il a des devoirs envers lui envers ce qu'il représente...

Il opine donc du chef et ouvre ses bras offrant la position naturelle d'un maximum de confort et de sécurité pour l'enfantelet qui, pour le moment, se tient calme...


Merci Damoiselle, je vais veiller sur cet enfant jusqu'à ce que son père vienne s'en occuper.

Son regard se pose sur cet enfant dont on distingue déjà le front haut signe d'intelligence et le menton volontaire de Magoo. Enfin c'est ce que le Fortunat voit ou veux voir allez savoir. Il approche sa main et celle de l'enfant se saisie de son index le serrant comme pour lui dire qu'il a besoin d'un protecteur.

Pourtant cette fois Jehan est décidé à ne plus jouer les pères de substitution. Il a ses propres enfants, enfin les survivants, à élever et à former selon les préceptes familiaux de croyance religieuse et spirituelle mais aussi de valeurs morales d'humilité et de droiture.

Il tente, en vain, de ne pas ressentir en son cœur ce petit pincement quand l'enfant capte son doigt et serre son poing dessus. Vivement que la nourrice arrive et offre son lait généreux à l'enfantelet.

Le regard du Fortunat cherche des yeux son oncle... C'est à ce dernier de prendre en charge l'enfant et de l'élever suivant ses principes à lui. Il l'a conçu et doit à présent accepter d'en assumer la charge...

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Datan
Datan regarda les personnes présentes et se redressa. La Comtesse méritait qu'on lui rende un hommage appuyé, il était impensable que les poitevins ne se recueillent pas devant sa dépouille, saluant son âme et son engagement sans faille pour le Comté.

Il faut prévenir les autorités comtales afin que soit organisé une cérémonie à son image. Simple et chaleureuse elle fut, grande et belle, que ce dernier hommage lui ressemble.

Datan regarda Cristof, le regard perdu, puis Jehan. Ils avaient du chemin à faire ces deux là, pour retrouver confiance et entente, mais une chose était certaine, la chancellerie retrouvait un souffle certain, sous l'impulsion du Comte, porté actuellement par le Fortunat.
L'Epervier tourna ensuite son regard noir vers l'évêque.

Monseigneur, comment voyez-vous les choses ?
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Comte du Poitou
Jehan_de_proisy
Alors qu'il tient l'enfant lui faisant de son bras un rempart imaginaire, Jehan écoute et ouïe, involontairement, les propos de Datan le vassal de son oncle...

Il lève la tête et d'un abaissement des paupières acquiesce aux suggestions de ce dernier. Il ne comprend pas très bien la réaction puis le silence de son oncle car même s'il entend bien le désarroi de ce dernier face à la perte d'un être comme Magoo, il est des choses auxquelles un gentilhomme doit faire face sans barguigner.

Tandis que Datan s'adresse à l'évêque et dans le souci de suppléer son oncle Jehan adresse un signe discret à Datan ne voulant pas bouger l'enfant s'étant endormi confiant dans ses bras. Sa posture d'abandon et sa respiration calme en sont les signes tangibles.

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Jehan_de_proisy
Décidément cet Hostel vit au ralentit depuis le départ de la Comtesse Magoo et Jehan commence à sérieusement s'inquiéter du mutisme des uns et des autres et aussi de l'absence de la nourrice.

L'enfantelet ne va spas dormir jusqu'à la Sainte Boulasse de la sorte il va s'éveiller et réclamer à corps et à cris sa repue normal. Or pour la repue Jehan est totalement désarmé et préfèrerait à vrai dire affronter une escouade d'infidèles ou de Dolciniens enragés.

Il observe donc et attend.

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Datan
Quelques instants plus tard, alors qu'un calme silencieux régnait dans l'hostel, et que la nourrice avait enfin pris en charge le nouveau né, Datan chevauchait à toute allure vers le chasteau de Poitiers. Il voulait non seulement s'entretenir avec le Comte au sujet de la disparition de la Comtesse afin que soit observé le deuil comtal, mais aussi afin de veiller à ce que soit organisée un grande célébration à son hommage.

L'Epervier ne tarda pas à arriver à l'Agora.
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Comte du Poitou
--Edward
Edward avait été chargé par le Vicomte, d’une bien triste charge. Mais il s’en acquitta avec zèle connaissant la personne dont il était question.

Il rassembla donc huit crieurs qui allaient parcourir Poitiers et d’autres qui le feraient à La Trémouille et leur expliqua leur mission.


Vous allez, porteurs de robes et de chaperons noirs, avec sur l’épaule gauche l’écu de la Comtesse Magoo annoncer son décès en la bonne ville de Poitiers. Vous devez crier le décès à chaque carrefour dans chaque rue principale et sur chaque place de Poitiers.

Vous annoncerez le décès par le tintement des clochettes que voici. Chaque annonce sera précédée de vingt coups de clochettes puisqu’il s’agit d’une Comtesse ayant régné sur le Poitou.

Il remit une petite bourse au responsable des « crieurs » et leur fit signe de se mettre en route sans tarder.

Aussi on entendit aussitôt sur la petite place jouxtant l’Hostel particulier de la Comtesse…

Ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…ding…,
Oyez Oyez, braves gens, Dame Magoo Fortunat, Comtesse d’Aulnay Saintonge, Vicomtesse de Frontenay, Baronne de l’Isle Jourdain, vingt et unième régnant du Poitou, épouse du Comte Cristof d’Aulnay Saintonge est défuntée en donnant la vie à son héritier mâle en son Hostel particulier de Poitiers. Priez pour son âme afin qu’Aristote l’accueille et la protège !


Aussitôt après on entendit un peu plus loin.

Ding…ding…ding…

Et ainsi de suite de la date du décès de la Comtesse et jusqu’au jour de ses obsèques.
--Nourrice
Bam..Bam..Bam...

Elle continuait de taper lorsque la porte s'ouvrit. Dans l'encadrement se tenait une femme semblant être une servante quelque peu chagrinée.
La nourrice se glissa à l'intérieur.


Bonjour, l'on ma demandé de venir ici au plus vite, un chérubin aurais besoin de ma présence? Je suis Bernadette la nourrice.

La servante la laissa entrer et lui répondit.

Entrez vite, vous êtes en retard.
Je suis lavande, servante de feue sa grandeur Magoo.
Dépêchez vous.


La servante des lieux sitôt finis de parler fit demi tour et s'enfonça dans le pénombre de la demeure. Maugréant de se faire ainsi parler, la nourrice referme la porte puis essaye tant bien que mal de la suivre.

La dénommée Lavande s'arrête enfin. Reprenant son souffle, Bernadette pus enfin prendre conscience de l'atmosphère lourde et pesante qui régnait ici. Nul voix ne s'entendait, seul quelques bruits résonnait quelques fois comme des coups de tonnerre.
Nul doute qu'il s'était passé quelque chose de terrible mais quoi?
cela devait être aussi le premier enfant de la maitresse des lieux, un nourrice qu'on appelait extérieur à la maison alors que cet hôtel indiquait qu'ils pouvaient en avoir une à plein temps.
Elle réfléchissait à cela, bien qu'elle n'était pas plus avancé sur la cause de ce silence tandis que la servante avançait vers un homme portant un bébé, l'enfant dont elle allait devoirs s'occuper? Les vêtements et la stature de l'homme indiquait une noblesse, était ce donc le père?
Les deux personnes échangèrent quelques mots puis le bébé changea de main.
La servante revient et remit le bébé à la nourrice.


Tenez, occupez vous en bien et prenez en soin. L'héritier d'une grande dame...

Bernadette ouvrit grand ses bras pour accueillir le nouveau né .

Bonjour toi...

Il a un prénom?

Voilà la servante qui répond négativement de la tête et bien voilà, on va s'occuper d'un bébé sans nom, faudrait vite qu'il en trouve un ou Bernadette allait trouver pour eux qu'elle pensait.
Le bébé dormait paisiblement mais nul doute qu'il allait bientôt se réveiller, réclamant à grand cris sa pitance.
Lavande repartit, la nourrice resta en plan là et se posa sur une banquette qui trainait, espérant bien qu'on allait lui indiquer un endroit plus approprier.
Jehan_de_proisy
Jehan patientait...que faire d'autre lorsque l'on sert de couche à un jeune mâle descendant de parents prestigieux?

Lavande arriva suivit de près par une accorte matrone dont la devanture laissait augurer qu'elle serait bonne nourrice pour l'enfançon. Jehan fut soulagé quand Lavande le lui confirma. Il confia l'enfant à la femme qui le plus naturellement du monde le prit en main sans ambages. Jehan s'adressa à elle...


Bonjour Dame nourrice, je suis Jehan de Proisy-Fortunat, le...cousin - Jehan sourit vu la différence d'âge entre eux - de cet enfant qui, pour l'heure n'a pas de prénom vu sa récente arrivée dans des conditions un peu particulières.

Merci de vous en occupez du mieux que vous pouvez voire un peu plus...
Si vous avez besoin de quoi que ce soit faites le moi savoir. Le père de l'enfant, le Comte d'Aulnay Saintonge est...dirons nous fatigué et un peu dans la peine, la mère de cet enfant étant défunte en couches.


Avec tact et délicatesse tout en discutant, Jehan plaça une bourse des plus rebondie dans la poche de la jupe de la nourrice.

Pour vos premiers besoins...d'autres suivront si vous en avez l'urgence. Je souhaite ce qu'il y a de mieux pour cet enfant et au besoin vous logerez sur mes terres à Olonne près de l'Océan. Cela ne vous pose pas trop de souci?
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Jehan_de_proisy
Une fois l'enfant en sureté dans les bras de sa nourrice et le viatique donné à icelle, Jehan commença à chercher son oncle.
A la parfin où était donc aller se réfugier le Comte?

Jehan parcourt toutes les pièces de l'Hostel particulier sans parvenir à découvrir Cristof.

Il se dirige alors vers les communs où il sait trouver Lavande la fidèle servante de sa tante...


Lavande dis moi où se trouve le Comte?


Je ne sais Monseigneur il a prit un paquet de linge, je pense que c'est pour...enfin pour la Comtesse et il est sorti sans rien dire...


Il y a longtemps de cela?


Je dirai pas même dix minutes mais ne vous inquiétez pas il aime à sortir marcher quand il vient icelieu. Il dit que les grands espaces lui manquent...


Oui grands espaces et l'enfant...


Prit d'une inspiration subite le Vicomte se dirige vers l'écurie pour y constater qu'il manque une monture. Il s'adresse au valet d'écurie...


Avez vous vu le Comte mon brave?

Ben oui m'ssire même qu'il est sorti y a pas un quart d'heure avec son cheval gris celui qu'il prend pour les voyages...


Jehan marmonne...
celui qu'il prend pour ses voyages...plus un paquet de linges...voyons voir en salle d'arme...

Bon préparez moi Tempête je sors d'ici cinq minutes.

A vos ord' Monseigneur j'y va de ce pas.

Tandis que le valet se charge de sa monture Jehan se dirige vers la salle d'arme et constate que l'endroit réservé à l'épée du Comte et à ses dagues est vide. Leur emplacement est clairement marqué. La Comtesse Magoo exigeant que l'on circule sans arme sous son toit, une pièce est réservée à l'entreposement non seulement des armes de la mesnie mais aussi celles des visiteurs. Jehan récupère "Citronnelle" et un poignard qu'il dissimule dans sa botte. Tant qu'à faire si le Comte est dans le besoin autant avoir de quoi lui prester main forte....

Le Fortunat redescend et saute sur sa monture qu'il éperonne.


Hum bien beau de sortir mais par ou a t il prit? Par la route de Thouars pour s'en aller vers Niort où il a des amis et connaissances ou vers La Trémouille. Non pas logique l'essentiel de la famille est à l'Hostel particulier...
Bigre s'il a prit vers le petit bois de trousse chemise où l'on s'entrainait jadis je ne suis pas près de le retrouver enfin pas seul.


Un jeune saute-ruisseau croise le chemin du Vicomte qui le hèle...


Héé petit viens voir par ici!


Qui moi m'sieur?


Oui toi veux tu gagner un écu en m'allant faire une commission?

Hum oui pourquoi pas mais m'demandez pas d'assassiner quelqu'un pour ce prix là!

Non rassures toi, tu connais le Seigneur Datan? Il doit être vers la grand place...Vas le trouver et dis lui que le Fortunat le demande. Le Fortunat c'est moi.

Le gamin hausse les épaules...Tous les mêmes ces nobles! Comme s'il ne le connaissait pas le Vicomte!

Il attend stoique la pièce avant que de commencer à bouger son regard faisant comprendre qu'il entend être payé d'avance et pas après...


Ah oui tiens...le Fortunat lui tend la pièce...mais cours dis lui de prendre une monture et de ramener du monde. Je me dirige vers "trousse chemise" et l'y attendrai en bordure...


Ahem "trousse chemise" ça s'rait y qu'y a des donzelles qui vous attendent?
lance-t-il l'œil égrillard.

Le gamin n'attend pas la réponse mais note d'aller faire un tour vers ce petit bois dont on lui a dit qu'il abritait parfois de tendres ébats de jouvenceaux. Il semblait que même les vieux s'y rendent. C'était y pour voir, les cochons, ou pour participer faisant valoir leur droit de cuissage?

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Datan
Datan sortait du chateau poitevin en compagnie de PetitLu. Ses yeux parcoururent la grand place comme s'il cherchait quelques réponses à ses questions. Le Comte semblait d'accord pour une cérémonie en l'honneur de la Comtesse, mais cela ne satisfaisait point l'Épervier. Il eusse aimé ne jamais avoir telle requeste à faire.

Tandis qu'il empruntait la grande rue à pied, l'air soucieux, un gamin le héla, mais Datan ne l'entendit point. Son jeune écuyer réagit à sa place.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu lui veux au Seigneur de Dampierre ?
- Un écu pour le savoir !
- Non mais faut pas me la faire à moi, c't'histoire c'est foutaise !
- Si j'te dis, un écu et tu sauras qui le cherche.
- ha oui, on le cherche, et on t'a donné l'écu pour ça ?
- ouai ben donnes-en un autre et tu sauras


L'oeil du jeune écuyer dépassant d'une tête le gamin s'élève d'une petite flamme riante.
- Et qu'est-ce qu'il veut le gars à l'écu d'abord !
- Tu sauras pas, t'as qu'à le demander au Fortunat !


Les sourcils se lèvent, l'adolescent se redresse.
- Quoi ? C'est le Fortunat qui cherche Messire Datan ?
Le gamin est confus, mais reçoit une pièce.
- Il l'attend à trousse-chemise !

En quelques pas il le rattrape et lui donne l'information. Datan prend une respiration profonde. Il sait qu'une nouvelle affaire vient de frapper encore la famille. Quelques instants plus tard, il chevauche en compagnie de son écuyer et de deux hommes d'arme. Il ne tarde pas à retrouver Jehan sur les lieux convenus.

Que se passe-t-il messire, qui nécessite pareil équipage en ce moment ?
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Comte du Poitou
Jehan_de_proisy
Jehan patientait à l'orée du bois. Ce bois où jadis en compagnie de Ducho, de Lorryus et de bien d'autres il s'était entrainé avant que de partir guerroyer en Anjou...
Mais l'heure n'était point à la nostalgie il y avait tant de choses à mettre en route et à surveiller. Il s'inquiétait un peu n'ayant pas vu trace de son oncle.

Son attente fut de courte durée, Datan arrivait répondant comme toujours à l'appel quand le besoin existait. Jehan appréciait cet homme. Il avait du cœur cela était sûr même s'il tentait parfois de le dissimuler.


Et bien rien de grave je l'espère...


Le Fortunat vint au botte à botte parler à Datan.


Le Comte est absent de l'Hostel particulier. Lavande l'a vu partir avec un baluchon de linges qu'elle croyait destiné à la Comtesse et son valet d'écurie me dit qu'il est sorti avec son cheval gris, celui des voyages...

J'ai personnellement vérifié ses armes ne sont plus en la mesnie...

Tout au plus devait il avoir un quart d'heure d'avance sur moi et, le temps que vous arriviez disons une demie heure... Je l'ai cherché en ville et me suis dit que peut être il serait venu se défouler contre un arbre de son chagrin. Mais seul autant rechercher une aiguille dans une botte de foin...d'ou mon appel ne sachant trop sur qui compter je vous l'avoue.

Qu'en pensez vous? Nous le laissons se défouler tranquille et l'escortons ensuite ou nous le rejoignons pour lui tenir compagnie en ce moment de détresse bien compréhensible?

Jehan n'imaginait pas que son oncle puisse courir le moindre danger. Connu de tous, aimé et respecté le Juge à la Cour Suprême était un homme solide. Personne ne se serait aventuré à l'agresser.
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