Jehan_de_proisy
Jehan attendait...Bizarrement le calme vint en lui. Non pas qu'il fut indifférent au sort de celle qui avait remplacé sa défunte mère non mais il avait senti qu'il avait désormais des choses à faire et donc plus le temps de s'appesantir sur sa douleur...
Il s'était changé et portait désormais le tenue Hospitalière humble et dépouillée. C'était sa manière de rendre un ultime hommage à la Comtesse Magoo sa tante bien aimée.
Il vit le regard étonné de l'évêque le découvrant icelieu qui répondit à son salut d'un signe de tête. Cet homme, avait provoqué l'incompréhension du Fortunat plusieurs mois auparavant, repoussant le geste de l'Hospitalier envers l'Église, rapprochant autant que faire ses peut le spirituel du temporel. Incompréhension de sa part? Jehan ne le savait mais s'interrogeait encore. Mais l'heure n'était pas aux explications. Celle-ci viendrait en son temps au bec à bec...enfin si...bref passons!
Brutalement, le Fortunat qui assistait de loin à l'intervention de la médicastre sentit comme un glissement. Ô quelque chose de quasi imperceptible mais qui tourna autour de lui et s'en fut aussi soudainement. Il comprit et son visage se ferma. Magoo, un des piliers Poitevins, venait de remettre son âme au Très Haut.
L'évêque récita des prières comme cela était prévu.
Puis une scène le prit par surprise...Il sembla que le Comte Cristof au moment de recevoir l'être qui avait valu à Magoo de donner sa vie il ne sache pas quoi en faire, lui, le géniteur!
Jehan ne broncha pas attendant de pouvoir de nouveau pénétrer dans la pièce. Lorsque la défunte fut préparée, Jehan entra et alla s'agenouiller devant la dépouille de sa tante. Même dans la mort et surement après les souffrances occasionnées par sa délivrance, elle demeurait une femme d'une grande beauté et son visage reflétait cette détermination dont elle avait toujours fait preuve.
Rapidement le Grand Maréchal pria silencieusement, pour le salut de l'âme de sa tante puis se releva et déposa sur ses lèvres un filial baiser.
Il allait sortir et vit Damoiselle Cali qui portait l'enfantelet dans ses bras...
Jehan s'arrêta à sa hauteur et sa main se posa sur la tête de l'enfant. Il psalmodia...
Toi, l'enfant de l'amour, le descendant de la Grande Magoo Fortunat, soit le bienvenu en cette famille.
Je te reconnais pour un membre de notre famille au nom de notre ancêtre Venance, fondateur de la lignée des Fortunat.
Toujours mon bras répondra à ton appel au nom de ces liens de sang qui unissent les nôtres.
Puisses tu vivre cent ans et ne jamais connaitre la lassitude de la vie ou le danger sur ta personne...
Le Fortunat, se pencha et déposa un baiser paternel sur le front de l'enfant. Puis il regarda Cali et lui sourit.
Merci Damoiselle, d'avoir allégé les souffrances de la mère et de vous être battue avec la camarde pour lui arracher cet enfant. Pour ces faits vous avez mon soutien inconditionnel et perpétuel. Merci...
Ses yeux dorés plongèrent dans ceux de la jeune médicastre, lui exprimant silencieusement toute la reconnaissance qu'il ressentait pour elle.
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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos curs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Il s'était changé et portait désormais le tenue Hospitalière humble et dépouillée. C'était sa manière de rendre un ultime hommage à la Comtesse Magoo sa tante bien aimée.
Il vit le regard étonné de l'évêque le découvrant icelieu qui répondit à son salut d'un signe de tête. Cet homme, avait provoqué l'incompréhension du Fortunat plusieurs mois auparavant, repoussant le geste de l'Hospitalier envers l'Église, rapprochant autant que faire ses peut le spirituel du temporel. Incompréhension de sa part? Jehan ne le savait mais s'interrogeait encore. Mais l'heure n'était pas aux explications. Celle-ci viendrait en son temps au bec à bec...enfin si...bref passons!
Brutalement, le Fortunat qui assistait de loin à l'intervention de la médicastre sentit comme un glissement. Ô quelque chose de quasi imperceptible mais qui tourna autour de lui et s'en fut aussi soudainement. Il comprit et son visage se ferma. Magoo, un des piliers Poitevins, venait de remettre son âme au Très Haut.
L'évêque récita des prières comme cela était prévu.
Puis une scène le prit par surprise...Il sembla que le Comte Cristof au moment de recevoir l'être qui avait valu à Magoo de donner sa vie il ne sache pas quoi en faire, lui, le géniteur!
Jehan ne broncha pas attendant de pouvoir de nouveau pénétrer dans la pièce. Lorsque la défunte fut préparée, Jehan entra et alla s'agenouiller devant la dépouille de sa tante. Même dans la mort et surement après les souffrances occasionnées par sa délivrance, elle demeurait une femme d'une grande beauté et son visage reflétait cette détermination dont elle avait toujours fait preuve.
Rapidement le Grand Maréchal pria silencieusement, pour le salut de l'âme de sa tante puis se releva et déposa sur ses lèvres un filial baiser.
Il allait sortir et vit Damoiselle Cali qui portait l'enfantelet dans ses bras...
Jehan s'arrêta à sa hauteur et sa main se posa sur la tête de l'enfant. Il psalmodia...
Toi, l'enfant de l'amour, le descendant de la Grande Magoo Fortunat, soit le bienvenu en cette famille.
Je te reconnais pour un membre de notre famille au nom de notre ancêtre Venance, fondateur de la lignée des Fortunat.
Toujours mon bras répondra à ton appel au nom de ces liens de sang qui unissent les nôtres.
Puisses tu vivre cent ans et ne jamais connaitre la lassitude de la vie ou le danger sur ta personne...
Le Fortunat, se pencha et déposa un baiser paternel sur le front de l'enfant. Puis il regarda Cali et lui sourit.
Merci Damoiselle, d'avoir allégé les souffrances de la mère et de vous être battue avec la camarde pour lui arracher cet enfant. Pour ces faits vous avez mon soutien inconditionnel et perpétuel. Merci...
Ses yeux dorés plongèrent dans ceux de la jeune médicastre, lui exprimant silencieusement toute la reconnaissance qu'il ressentait pour elle.
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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos curs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle