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[RP] - La flamme de Magoo Fortunat vacille puis s'éteint...

Datan
Datan avait du mal à tenir son cheval. Ce dernier, sentant la nervosité de son cavalier, n'avait de cesse de frapper ses sabots sur le sol et de déplacer ses arrières. Datan tenait les rênes fermement, mais cela n'y changeait rien. A cet instant, le Seigneur de Dampierre aurait aimé que son petit compagnons ailé perdu en Anjou fusse là pour balayer la forêt de son regard de rapace.

Cela ne me dit rien qui vaille mon ami, c'est une situation qui ne ressemble pas au Comte Cristof. Il se serait enfermé dans sa bibliothèque que j'aurais compris, mais là, partir ainsi sans laisser de mot...

Datan ne finit pas sa phrase. Il déglutit difficilement. Son mentor avait besoin de son aide plus que jamais, et il n'avait pas la moindre idée de quelle manière il allait pouvoir lui donner. Il prit une profonde inspiration.

Je propose que nous nous assurions au moins de sa présence icilieu avant de le laisser seul. Je puis comprendre que la situation l'ai fait se conduire ainsi, mais cela ne lui ressemble guère. Je serais plus rassuré si nous trouvions preuve de sa présence.

Son cheval frappa à nouveau le sol et Datan serra son flanc avec ses pieds tout en posant sa main sur son encolure, sans la bouger. Après un geste nerveux qui lui fit relever la tête, l'animal se calma finalement.
Cherchons dans cette forêt, si vous le voulez bien.
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Comte du Poitou
Jehan_de_proisy
Le Fortunat écouta Datan. L'homme était plus que dévoué à son suzerain et il n'était pas du genre à s'enflammer pour un rien.
Néanmoins ses propos ne rassurèrent pas Jehan bien au contraire puisqu'au final, la conduite du Comte ne ressemblait pas à ce que l'on connaissait de lui.

Habitué à gérer des mobilisations et ayant eu, hélas, le triste privilège de battre une autre forêt dite "bois de la folie" à la recherche de sa cousine Elliandra, Jehan savait qu'à deux retrouver Cristof sans avoir la moindre idée de sa destination cela relevait de la gageure pour ne pas dire de la folie.

Le Chancelier qu'il était avait pour habitude d'avoir toujours à portée de main un volatile voyageur. Pas dans ses fontes, la pauvre bête aurait rendu l'âme en deux temps trois mouvements. Non, il sorti alors un étrange petit tube de bois très fin dans lequel il souffla... aucun son n'en sortit et pourtant, quelques secondes plus tard une paire d'ailes, taillées pour la vitesse, passait entre les deux hommes silencieusement en poussant un petit cri avant que de venir se poser sur le poing tendu du Vicomte.

"Voix du Ciel", son faucon pèlerin, n'était jamais très loin de lui. Son comportement avait maintes fois évité au Vicomte d'aller se fourrer tête baissée dans des traquenards. Le faucon, qu'il avait trouvé oisillon et élevé était un peu ses yeux.

Jehan encapuchonna le faucon avant de le poser sur le pommeau de bois de sa selle.
D'une fonte il sortit un ruban de parchemin très fin ainsi qu'une plume et de l'encre et rédigea un court message selon un style qui lui était très personnel, bref et concis...


Citation:
Comtesse,
Cristof disparu - Cherchons avec Datan dans bois de "Trousse chemise" - Avons besoin renforts urgents.

Jehan


Jehan explique alors à Datan son idée.


Nous ne pouvons seuls à deux fouiller tout ce bois de manière efficace. J'envoie donc Voix du Ciel à Icie à la Chancellerie en espérant qu'elle fasse diligence et nous ramène un peu de monde.


Tout en discutant il place le message, roulé, dans un étui fin qu'il fixe au dessus de la serre de l'animal. Puis il murmure à ce dernier...


Va mon tout beau va rejoindre ta nichée et laisse Icie te prendre le message...essaies de ne pas l'effrayer...


Puis il décapuchonne l'animal après l'avoir repris sur son poing droit et lui donne une impulsion en le lançant littéralement d'un ample mouvement du bras.


Va!

L'oiseau ouvre ses ailes et atteint ainsi facilement une vitesse lui permettant de prendre son envol en lançant un cri comme une réponse à son oiseleur. Puis il décrit un large cercle autour des deux hommes et file en direction de Poitiers.
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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Malone1
A peine revenue en Poitou d'une mobilisation hospitalière, c'est à Poitiers, à l'hôtel de sa grand mère, que la jeune blonde se précipita, plantant en chemin le frère hospitalier qui l'avait accompagnée sur le chemin du retour, avec la petite soeur. S'ils le souhaitaient, ils suivraient bien.

C'est donc seule que Malone trouva Lavande, et apprit d'une seule traite la naissance de son oncle, le décès de sa Grand Mama chérie, la disparition de celui qui avait épousé la dite Grand Mama, et le départ de son parrain pour chercher ce dernier, lequel avait probablement besoin de renforts. Surtout qu'elle avait appris en chemin l'existence d'indices intéressants.

Bride abattue, direction la route qu'avaient suivie Jehan et ... quelqu'un. S'il était avec Jehan, ça ne pouvait qu'être un ami.

Arrivée dans les bois, elle ne put qu'adopter le pas, et la version indiscrète.


Jehaaan ?!
Parraaaaiiinnn ?!
Jehaaaaan ?!

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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Par expérience Jehan ne s'est pas lancé à l''intérieur du bois pour entamer les recherche.
Rapidement il a exposé à Datan son idée...


Que pensez vous de progresser en lacets? Si nous nous enfonçons trop directement nous risquons fort de lui passer à voté et, s'il ne manifeste pas intrigué par nos présences, nous risquons fort de le manquer non?


Alors qu'il discutait de la sorte, il lui sembla entendre un appel...

Il ne reconnut pas immédiatement la voix qui le hélait ainsi. Mais bon les termes employés restreignait de façon significative les possibilités. Tout d'abord ce ne pouvait être Thomas puisque la voix était féminine... Ce ne pouvait non plus être Allydou la voix était plus frêle, plus...juvénile. Non pas qu'Allydou soit âgée mais elle avait la voix d'une femme accomplit qui rayonne de sa beauté et de son expérience. Par le fait il ne restait plus qu'une seule personne ce qui amena un sourire sur le visage de Jehan car il la croyait bien loin de Poitiers pour tout dire vers le Périgord ou dans cette direction. Il répondit aussitôt...


Par ici Malone, à l'orée du bois de Trousse Chemise, je suis avec Datan et nos gens, par iciiiiii!

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Datan
Datan acquiesça, il était impossible de fouille le bois avec si peu de personnes. Il fit un mouvement de dépit. Mais Jehan proposa quand même de tenter l'expérience et l'Épervier ne voulant rien lâcher concernant son suzerain, fut prêt à le suivre. Mais il n'eut le temps de lui répondre. Au loin, arrivait la jeune Malone, que Datan avait rencontre déjà plusieurs fois. Cela amenait quelques renforts en attendant les autres.

Avec PetitLu ramenant des hommes, Malone et les siens, en plus des renforts que la Comtesse ne manquera pas de nous envoyer, nous aurons de quoi fouiller chaque bosquet de ce bois.

Le sourire revint au visage du Seigneur de Dampierre, mais ses yeux trahissaient encore son anxiété et sa peur d'arriver trop tard, ou de ne trouver aucune trace.
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Comte du Poitou
--Nourrice
[à l'hôtel particulier]

La nourrice assise sur sa banquette cajolait le bébé quand l'homme qui semblait être le père vient à sa rencontre et lui parla pour lui dire qu'il n'était pas le père mais le cousin.

Elle le salua du mieux qu'elle put avec ce qu'elle tenait dans ses bras.

Bonjour messire.

Elle continua de l'écouter attentivement et pus ainsi apprendre qu'il n'avait pas de nom ainsi que le fait qu'il n'ai plus de mère, la pauvre malheureuse ayant succombé à l'accouchement.

Ho misère! Toute mes condoléances.

Femme émotive la nourrice, elle ne connaissait pas feue la comtesse mais sentait qu'elle devait être une femme de bien et ne put s'empêcher de laisser glisser quelques larmes.

Voilà aussi que sa poche se remplit d'une bourse devant contenir moult écus.


Je ferais au mieux messire Jehan.

Enfin elle se demandait néanmoins si cet homme avait eu des enfants. Ce n'était pas de l'argent qui allait vêtir cet enfant ni le changer et encore moins lui donner un endroit ou dormir, l'homme avait bie besoin de voir la misère en ce monde, car la servant n'avait aucune idée d'où se trouvait ses terres d'Olonne, déjà qu'elle n'avait jamais eu la chance de voir l'océan. Puis elle savait ce qui se passait si elle acheter dehors quelque chose avec cet argent, sa bourse partirai aussi sec dans la poche d'un voleur.
Enfin bon, elle n'allait pas contrarier cet homme en peine.

La nourrice venait donc de comprendre d'où venait ce silence et cette sensation étrange en ces lieux, la mort venait de frapper et était encore dans la place.


Pour ce qui est de se déplacer, peu m'importe mais bon, je n'ai jamais foulé les pavés à plus d'un lieu de Poitiers.

Le cousin repartit, la nourrice eu que quelques minutes de répit avant d'entendre des petits cris parvenir à ses oreilles.
Voilà que le bébé se réveillait et réclamer à grands cris son repas.
Avec un sourire, Bernadette lui parla.


Enfin réveillé? Et en plus il a faim le gourmand, mais oui t"inquiète pas tu va avoir du bon lait.

Il comprenait pas ce que le femme pouvait bien lui raconter mais pour la nourrice, il entendait et devait être apaisé par cette voix calme.
Elle écarta les pans de son haut et sortant son sein. Approchant l'enfant de sa peau, ce dernier pus en toute liberté tété et s'abreuver de lait.
--Petit.lu
PetitLu se démena pour amener du monde qui connaissait Datan. Il en recruta quelques uns aux abords du château qui voulurent bien le suivre. Ils arrivèrent à leur tour près du bois, suivant de peu la jeune Malone et le petit groupe déjà présent.
Ainsi, le groupe s'était étoffé et les recherches allaient pouvoir commencer.

Ensuite, viendrait le temps pour une cérémonie digne de ce nom pour la Comtesse Magoo, afin que tous les poitevins puissent lui dire un dernier adieu.

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Ecuyer de Datan l'Epervier, Seigneur de Dampierre sur Boutonne
Malone1
Et l'appel fut entendu ... au moins un qui aurait le bon goût de ne pas disparaître dans les bois. C'est pas qu'elle tenait les battues en forêt en sainte horreur la blonde, c'était bien pire.

Parrain !


Petit trot, elle rejoint les deux hommes.

Ca fait plaisir de te voir ! Lavande m'a dit que j'ai désormais un oncle ?

Messire Datan, ravie de voir que mon parrain a eu le bon goût de se faire bien accompagner.

Qu'avez-vous décidé ?


Un bruit, ou plutôt des bruits la font se retourner, un sourire lui monte aux lèvres. La vie est injuste, mais il y a toujours du monde pour en adoucir les injustices. Encore une fois, les Fortunat ne seront pas seuls pour la battue.

Laissez-moi deviner ? On se met en ligne pas groupes, et on fouille tout ?
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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Jehan aurait été, si ce n'était les circonstances, heureux de la présence de Datan et de celle de Malone. mais la dernière battue menée en forest pas ses soins avait connu une bien triste issue et la vue du bois sombre le fit frissonner. Non pas de froid, non c'était autre chose...Il lui sembla être revenu en arrière quand il avait cherché une des rares femmes, avec son épouse, à avoir réellement compté et marqué sa vie.

Son esprit s'esquiva redonnant, l'espace d'un instant, vie à Elliandra. Il suffisait pour cela de regarder Malone qui était - si cela est possible - encore plus belle que sa mère...

Jehan se secoua car il fallait à tout prix voir son oncle tant de choses étaient encore à régler. A commencer par les obsèques de sa tante la Comtesse Magoo...


Bien Datan qu'en pensez vous? Et toi Malone? nous nous séparons ou nous restons groupé. J'ai peur que le brouillard ne se lève et que nous risquions de nous perdre de vue. Avez vous des cornes?

Il fouilla ses fontes et en sorti quatre cornes au cas ou quelqu'un en manquerait. Les siennes ne quittaient jamais ses fontes...
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Datan
Vous avez raison Jehan, gardons nos distances afin de ne point nous perdre. Avançons de concert, chacun entouré de nos hommes et le premier qui voit quelque chose appelle les autres.

Datan n'avait point eu le temps de penser à quelque matériel et devrait se concentrer sur ses camarades pour ne pas les perdre. Ils formaient maintenant un groupe important, et s'alignèrent à l'orée du bois. La ligne était belle et longue et chacun pouvait voir deux autres batteurs de chaque côté. Ainsi Datan ne voyait presque plus le Fortunat, ni même Malone sur son autre flanc.

Une fois que tous furent prêts, Datan lança comme un cri.

En avant ! Cristof, nous venons à toi !

Ils pénétrèrent ainsi de concert, certains avaient amené des chiens, et s'enfoncèrent dans les bois rendus lugubres par ce brouillard. Les homme se parlaient pour ne pas se perdre, allant de l'avant sans trop savoir où les conduiraient leurs pas.

Loin devant, un cheval trépigne, il a mal.
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Comte du Poitou
Jehan_de_proisy
Jehan se trouvait, une fois de plus, au centre du dispositif de recherches. Il sentit un frisson courir sur son échine. Pourvu que...ne put il s'empêcher de songer puis il lança ses troupes composés de rabatteurs. Datan sur un flanc déjà s'ébranlait et surement que Malone sur l'autre n'allait pas tarder.

Debout sur ses étriers il lança


Ose! Ose! Cristof nous voilà!


Le petit groupe, aligné de sorte à ce que chacun puisse se voir avançait. Jehan avait donné pour instruction à ses ailes de ne pas perdre le contact avec leurs homologues des autres groupes.

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Icie
[Salbart - bureau de la comtesse]

Depuis plusieurs jours c'était la fête à Salbart où se succedaient les invités françois ou bretons. La comtesse avait reçu le mot de Jehan mais ne pouvait s'absenter en personne. Elle avait fait appeler son capitaine.

Capitaine, prenez des hommes avec vous, une dizaine devraient suffire. Sa Grandeur Cristof a disparu dans les marais et avec la triste perte de son épouse.........

Icie préféra taire ses craintes.

Vous prendrez vos ordres de messire Jehan, et vous enverrez quelqu'un me rendre compte régulierement. Puissions nous le retrouver.
Je vous rejoint des que la fête de ma fille est terminée. Elle attend cela depuis si longtemps.........


Le capitaine s'inclina.

Dame, j'irais par le chemin des bergers, c'est le plus court. Nous remplirons nos besaces, cela risque d'être long. Un de mes hommes est parent à la vouivre, sait on jamais.

La comtesse approuva d'un signe de tête

Faites pour le mieux et si dix ne suffisent pas, faites querir ceux de Saint Gelais et ceux de Cherveux.
Allez, vite !!


Elle le congédia d'un signe de main. Anxieuse, il lui fallait faire bonne figure dans la salle de reception
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. Que la paix soit avec toi Elra. Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........
L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!
Malone1
Décidément, les Fortunat ne seraient une nouvelle fois pas seuls, et rapidement les hommes de Plantagenet purent être intégrés au rang, augmentant d'autant les chances de retrouver le comte.

Alors allons en ligne. Que chacun puisse à tout moment voire au moins 4 autres hommes.
Restons prudents n'oublions pas qu'il est déjà arrivé des attaques en pareil cas.


Ce qui fut dit, fut fait. En bout de file, entourée des renforts qui s'étaient répartis autour des trois meneurs, la jeune blonde reprit le cry familial à la suite de son mentor.

J'y crois et j'ose !
Cristof, nous arrivons !


Et une nouvelle battue ... elle finirait par être aguerrie dans cet art malheureux, la jeune poitevine. L'oeil attentif, la tension palpable, les années avaient passé et de suiveuse elle était devenu "quelqu'un qui compte". Alors quand le bruit couru entre les hommes que Datan avait vu un cheval blessé, c'est elle qui prit la décision.

Datan est providentiellement au centre. Faites passer le message, nous allons l'encercler. Qu'il s'agisse de la monture de notre disparu ou d'une autre, elle nous apprendra beaucoup. Ce cheval ne doit pas s'échapper.

Lorsque le cercle fut refermé, chacun put voire ce qui avait à ce point rendu l'équidé nerveux : le pied encore coincé dans l'étrier, un cavalier pendait au flanc de sa monture.

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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Jehan scrutait le bois pas à son aise. Trop de réminiscences du passé venaient l'assaillir. Il était tendu et prêt à fondre sur le premier homme faisant le moindre geste suspect.

Quand le dispositif encercla un cheval isolé il sut...La monture était grise.

Il sauta de selle et se lança vers la monture qui par chance ne bougeait plus.
Un pied dans un étrier un cavalier gisait à terre le visage contre le sol. Sans avoir besoin de le retourner Jehan sut qu'une nouvelle fois Aristote avait rappelé un des siens.

Il s'approcha et dégagea le pied dont il accompagna la chute abandonnant le cheval à un valet.


Mon oncle? Cristof?


Il prit mille précautions pour retourner le corps et contempla le visage du Comte Cristof...
Ses yeux restèrent secs mais flamboyèrent de rage contenue. Il avait envie d'hurler mais à quoi bon?

D'un mouchoir tiré de son pourpoint il essuya le visage qui semblait serein si ce n'était un hématome au front sans doute occasionné par une branche basse.

Jehan ferma les yeux du Comte et traça sur son front le signe Aristotélicien avant de réciter une courte prière...


Ô toi le Créateur qui règne ici bas sur toute chose, daignes accueillir l'âme de cet homme en ton sein pour l'y préserver à jamais.


Il resta un moment de la sorte la tête de Cristof sur son genou retirant une à une machinalement sans même s'en rendre compte, les feuilles et brindilles s'étant collés à la vêture du Comte lors de sa chute.

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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Malone1
Cette expression sur le visage de Jehan quand il s'avança ... un simple regard au visage de son parrain permit à la jeune blonde de savoir tout ce qu'il y avait à savoir : c'était Cristof.

A son tour, elle mit pied à terre, menant Myrtille par la bride. Rien de tel qu'une bête aussi docile et calme que Myrtille pour apaiser la monture effrayée du comte. Jehan pensait laisser le gris pommelé à un valet, mais rapidement, Malone le reprit. Elle avait toujours aimé les chevaux, leur proximité l'aidait à apaiser ses peines. Dans le bosquet, le temps se suspendit, silencieux, le temps que chacun laisse ses émotions s'exprimer. Pour Malone, ce furent quelques larmes dans les crins de Myrtille, avant d'attacher les 2 équidés désormais calmes à un arbre proche.

Prendre le temps d'intégrer la mort du comte était essentiel, mais en aucun cas il ne fallait s'éterniser : la nuit allait tomber, et l'odeur de mort appeler les charognards. Alors à pas feutrés, elle s'approcha de Jehan, qui avait entre temps été rejoint par Datan. A son tour, elle effectua le signe aristotélicien, et murmura, comme pour elle même.


Paix à l'âme d'un grand homme.

Parrain, messire Datan ... Nous ne pouvons rester ici. Il faut le ramener chez lui. Son cheval semble encore trop craintif, et il est blessé, si ça vous va, nous le mettrons sur Myrtille.
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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
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