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[RP] - La flamme de Magoo Fortunat vacille puis s'éteint...

Jehan_de_proisy
Le temps avait suspendu son vol...Jehan n'était plus là. Son esprit vagabondait revenant quelques années en arrière dans un autre bois un jour ou son cœur avait été déchiré par un inconnu. Ledit inconnu l'avait payé de sa vie mesurant la cruauté qu'il venait d'engendrer en l'Hospitalier pourtant ouvert au pardon.
Mais cette fois ci point d'exutoire à sa peine juste la cruelle vérité. Deux piliers de la famille, deux proches, deux modèles venaient de disparaître. Si on y ajoutait le sang de Jehan en la personne de sa fille il faut avouer que c'était un miracle qu'il tienne encore debout.

Lorsque la voix de Malone lui parvint il sortit de sa torpeur. Se lamenter sur ses morts oui cela était normal. Mais c'est aux vivants qu'il fallait réserver ses forces ne serait ce que pour rendre, dignement hommage, aux défunts.

Oui, Malone tu as raison il nous faut rentrer au plus vite. Nous irons à l'Hostel de Magoo. Gardes Myrtille Malone, Tempête a déjà accompli ce genre de voyage. Je ramènerai Cristof en travers de ma selle et veillerai sur lui. Cette tâche m'incombe je crois...

Joignant le geste à la parole il soulève le Comte et le dépose devant sa selle. Certes il n'a pas demandé d'aide...mais l'homme n'est pas, ce que trop s'imaginent, qu'un homme de salon. Jehan est un physique chevaucheur invétéré qui ne rebute pas pour calmer ses tensions à demander à son corps des efforts le conduisant à la frontière de ce qu'il peut endurer. Dès lors soulever Cristof n'est pas une corvée mais un hommage qu'il lui rend.

Prenant l'épée du Comte, il va trouver Datan.


Datan, je crois que le Comte eut aimé que vous portiez sa fidèle lame. Si vous voulez bien vous en charger, je vous la confie.


Une fois tous les rabatteurs récupérés la petite troupe rentre au pas, Jehan marchant en tête du cortège, le corps du Comte, en travers de la selle, recouvert de sa cape.

[Un peu plus tard à l'Hostel particulier de Magoo]

Quelques temps après, la petite troupe arrive à l'Hostel. Jehan descend de sa monture et prend le Comte dans ses bras. Il gravit les marches menant au hall et avise Lavande, la fidèle servante, venue aux nouvelles.

Lavande ouvres moi une chambre pour le Comte. Nous l'y préparerons et le feront reposer ensuite près de son épouse dans ce hall en vue des obsèques.

Oui Monseigneur je fais le nécessaire suivez moi je vous ouvre une chambre...

Jehan la suit et dépose la dépouille du Comte Cristof sur un grand lit.
D'un geste il remet en place une mèche de cheveux du gisant puis se recule.
Une chape de plomb vient de lui tomber dessus. Son visage s'est fermé ses traits sont durs. La douceur de son regard a fuit pour laisser place au vide...

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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Jehan_de_proisy
[Le lendemain juste après la veillée funèbre]

Jehan n'avait pas dormi et il fit une toilette sommaire avant de revêtir la tenue qui désormais serait celle dans laquelle on le verrait le plus souvent.
Chemise blanche, pourpoint de peau rouge a parement de cuir plus foncés, hauts de chausses à l'identique et une paire de bottes cavalières de même.
Il ceint son épée d'Hospitalier au côté droit et pose sur son dos la cape blanche des Hospitaliers.
Au bas droit il porte mêlés deux rubans. Le premier rouge couleur de la famille et le second un peu plus large de couleur noire en signe de deuil.

Il va, sans un mot, s'agenouiller devant les deux dépouilles exposées dans le hall et ouvre grand les portes de l'Hostel afin que les poitevins désirant saluer une ultime fois le couple Comtal puissent le faire tout à loisir.

Puis il cherche Lavande et la trouve occupée à ranger des brassées de fleurs blanches quelle dispose un peu partout dans la maison.
Elle sursaute un peu craignant de se faire morigéner par son geste qui est, somme toute, déplacé pour un tel jour.


Lavande, vous avez bien fait. Tante Magoo adorait les fleurs blanches apportées par le printemps. Je pense qu'elle appréciera votre geste.


Lavande essaie de sourire mais le cœur n'y est pas elle se contente de remercier le Vicomte.


Monseigneur...je...je vous remercie...oui elle les adorait. Ce sont, disait elle, les émissaires du Seigneur Printemps et il faut leur faire bon accueil.


L'évocation de sa maitresse/amie ébranle tant la malheureuse qu'elle se met à fondre en larmes et s'enfuit dans les communs pour y cacher son chagrin.

Jehan de son coté voudrait la réconforter mais il a atteint les limites de sa résistance et encore tant de choses à faire...
Il monte dans les étages non sans avoir mis deux gardes en faction et fait placer quatre candélabres d'argent près des dépouilles.
Un voile noir recouvre la devanture de l'Hostel particulier.

Les Poitevins le souhaitant, commencent à se diriger vers le lieu de l'hommage ultime à ces deux Grands Poitevins.

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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
Datan
[La découverte]

Le cheval... puis le cavalier. Les couleurs d'Aulnay. Datan était resté sur son cheval lorsque Jehan retourna délicatement le corps. Le visage du Vicomte ne laissa aucun doute. Maudit soient les faiseurs de mort. Datan se signa, toujours bousculer par les mouvements nerveux de son cheval. SOn visage grave laissait paraître des plis de fatigue et de doute. De remord aussi...
Finalement, il mit pied à terre et s'approcha de Jehan. Malone intervint, mais Datan ne l'entendit point. Il voyait cet homme à ses pied, celui qui l'avait tiré de sa condition, celui qui lui avait tant appris et qui l'avait fait Seigneur de Dampierre...


Datan, je crois que le Comte eut aimé que vous portiez sa fidèle lame. Si vous voulez bien vous en charger, je vous la confie.
Datan sursauta à la voix de Jehan qui lui tendait l'épée du Comte. Il la prit en ses mains, la recevant comme un cadeau prestigieux. Un sanglot le traversa qu'il eut du mal à contenir.
Il ne dit rien, mais fit un signe de la tête au Fortunat, mais les mots étaient inutiles entre les deux hommes.

A Dieu mon Seigneur, mon mentor... mon ami.


[Du départ de l'hostel particulier]
Le visage défait, mais plus serein, Datan s'était vêtu entièrement de noir. Seule une rose fraiche tranchait avec ses sombres habits comme une vieille habitude. Il avait d'ailleurs fait venir de Dampierre maintes roses en bouquet, comme un dernier remercie pour celui qui lui offrit ses terres.
On l'aide maintenant à se préparer, son statu n'est plus le même, mais l'homme lui, n'a pas changé.

Il est temps de partir saluer ces deux poitevins émérites...

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Comte du Poitou
Malone1
Et une nouvelle fois, c'est un cadavre que Jehan avait ramené, prenant la tête du cortège qui avait aprticipé à la battue.
Revivre cette scène du retour vers une demeure où Meileen l'attendait, en ne ramenant qu'un corps sans vie était bien dur, mais il ne servirait à rien de s'enfuir, la réalité n'en serait pas changée.
Sur le chemin du retour, elle s'était placée un peu retrait de Jehan, sur son aile, pendant que Datan prenait l'autre.

[Lendemain de veillée funèbre ]

Ereintée par les émotions d'une mobilisation suivie de près par une battue, l'annonce de 3 pertes dans la famille, et une veillée funèbre pour clore le tout, Malone ne su se lever que tard, après l'ouverture des portes aux poitevins.
Elle avait quitté l'uniforme hospitalier, n'en gardant que la cape, pour une tenue de deuil plus sobre et simple. C'est le visage marqué par la fatigue qu'elle s'approcha des corps lavés et parés de sa grand mère et de son presque grand père.


Tu vas tant me manquer, Grand Mama ... Veille sur nous de là haut, et profite de tes retrouvailles avec maman, toi qui pourras le revoir.
Cristof, je n'oublierai pas tes enseignements, mais pense à nous en faier parvenir encore quelques uns.


Se tournant vers l'entrée où apparaissait un visage plus que familier, elle se força à un sourire voulu réconfortant.


Bonjour seigneur Datan.
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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Il était plus que temps…

Les Poitevins semblaient se désintéresser de venir rendre hommage au couple à moins qu’ils ne se soient réservés pour la cathédrale…
Jehan vint voir Datan et s’adressa à lui…


Messire, je crois qu’il est temps de les conduire en la cathédrale puis en leur ultime demeure. Je donne les ordres en ce sens vous êtes prêt ?


Puis il se tourna vers Malone, sa filleule.

Malone, nous allons y aller…es tu prête ?
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Allydou
[Devant l’Hostel particulier]

Presque en retard une fois encore, pourtant ce n’était pas le jour ou elle pouvait se le permettre.
Elle n’avait aucune excuse pour ne pas être venue plus tôt, pour ne pas avoir assisté à la veillée.
Mais elle avait fait tout son possible pour ne pas arriver après le départ du funèbre convoi, par respect pour ces deux grands nobles du Poitou.

Sobrement vêtue pour les circonstances, elle avait talonné sa monture et l’avait confié à un jeune page pour gravir les marches du perron.

La porte franchie en silence après s’être présentée, elle se fait guider pour retrouver celui qui endosse désormais le rôle de chef de la famille Fortunat, à ses cotés évidemment Malone est là, tout comme Datan.

Un triste sourire sur ses lèvres, l’heure n’est pas à la gaité, elle s’approche en les rejoignant.


Veuillez me pardonner, j’arrive seulement.
Jehan, Malone, Datan… Je vous présente toutes mes condoléances une nouvelle fois.

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Seigneurie de Maillezais
Malone1
Prêts ou pas ... restait-il le choix ? Si les présents l'avaient eu, le choix, pour sûr, les deux défunts seraient bien vivants.

Je ... si messire Datan est prêt, je le suis, mais Lee, les jumeaux, Venance ... tout le monde nous attend dehors ?


Entrée de la meilleure des marraines, et bisouille plus qu'affectueuse de la blondinette qui en profite pour étreindre sa marraine.

Ca fait plaisir de te voir Ally.

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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Jehan_de_proisy
Un peu dépité du manque de présence de Poitevins, le Fortunat décida de mettre le cortège en branle vers la Cathédrale...

Une douce musique s'éleva dans l'Hostel alors que Jehan donnait les instructions de départ...

Le cortège fut vite formé...Venaient d'abord des crieurs sonnant d'une clochette un glas annonçant le passage de la procession. Puis suivaient les deux cercueils recouverts de leur armes respectives sur lesquelles avaient été déposées les couronnes du couple et leur épées.
Derrière le cercueil de la Comtesse un page portait un oriflamme aux couleurs de la famille Fortunat, retenu par un bandeau de crêpe noir l'empéchant de se déployer entièrement.

Puis les montures des défunts et enfin le cortège familial.

Jehan, revêtu du rouge Fortunat arrivait en tête, le chef non couvert laissant sa chevelure dorée au vent. Sa main sur la garde de son épée hospitalière... Il suit le cortège regroupant toute sa volonté pour marcher dignement. Il mène la traversée de Poitiers.

Le cortège, quitte l'Hostel particulier et emprunte la grande rue de la ville. Puis il se dirige sous les remparts du Château Comtal dont les bannières sont en bernes.
C'est ainsi qu'il arrive, une demie heure plus tard en la cathédrale...

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Famille en deuil de "Grands du Poitou". Toujours en nos cœurs vous vivrez, Elra...Magoo..et toi mon Isabelle
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