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Hallen van Duinkerke - La halle de Dunkerque : [RP] Au creux des dunes : La cabane d'Edonice.

Felina
La Féline suit la fillette, sans lui lâcher la main et s'arme de courage pendant les quelques mètres qui la séparent du lieu où repose son frère. Elle écoute les explications d'Edonice et en entendant sa voix se briser, elle lui serre d'instinct plus fort la main. Toute colère envers l'enfant s'est évanouie, et elle se rend compte que la petite a connu tellement de malheurs en quelques années. Elle a fait preuve d'un courage dont peu d'enfants sont capables, et la tante ne peut s'empêcher d'être fière d'elle, elle est décidément une vrai Rastignac, la grâce et le courage de sa mère, la force et la fierté de son père.

Arrivée devant deux mottes de terre, au dessus desquelles poussent deux jeunes arbrisseaux, la Féline sent son coeur manquer un battement. Pas de pierre tombale, pas de plaques avec leur nom ..

"J'ai pensé... qu'il valait mieux... pas d'signe... Avana m'a dit... qu'personne... d'vait savoir..."


Elle s'agenouille devant les deux mottes, sans lâcher la main d'Edonice.


Tu as eu raison Edo ... Devil n'aurait pas voulu que son nom soit inscrit ici, lui qui a toujours aimé rester dans l'ombre.

De longues minutes passent, pendant lesquels la féline ne dit pas un mot. Elle croit pas en Aristote, ni en une vie après la mort ... Pour elle, Devil n'est plus, et ne survit que dans la mémoire des vivants.

Soudain, elle lâche la main de sa nièce, sort une dague de son ceinturon, celle au manche orné d'une tête de Lion, offerte par le Capitaine de Flandres, Bayard. Seul ce dernier pourrait comprendre toute la signification de ce geste.
Elle se saisit d'une des mèches de sa longue chevelure brune et la tranche d'un coup sec. Puis elle l'enroule dans sa main,et l'enterre au milieu des deux tombes, ne sachant pas celle où repose Devil, et ne voulant pas le demander à la petite.

Adieu frérot ... songe t-elle.

Puis elle se retourne vers sa nièce, et la voix vibrante d'émotion, ne parvient qu'à lui dire ces quelques mots , qui pourtant veulent tout dire pour elle.


Je te demande pardon Edonice ...
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Les Rastignac / RPartage ---- Adieu mon frère
Edonice
La petite fille avait guidé sa tante jusqu'à la tombe puis elle avait fait quelques pas en arrière. Edonice savait que la Féline risquait de ne pas aimer que la nièce la voit dans ce moment de faiblesse.

L'enfant s'était alors emparée du petite seau qu'elle laissait là et elle était aller puiser de l'eau la rivière. Les pousses d'arbres étaient jeunes, elles avaient besoin de soin. Edonice venait d'arroser ses cultures quand sa tante se tourna vers elle :


Je te demande pardon Edonice ...

L'enfant resta un instant pétrifié. Se pouvait-il que ce soit aussi simple ? Que la petite oublie tout aussi facilement et donne son pardon ? Elle songea alors à son père qui ne pardonnait rien, le sang des Rastignac était ainsi, mais aussi à sa mère, toujours douce malgrè un caractère bien trempé.

En cet instant, ironie du sort, c'est le sang des Blayac qui parla en elle. Il n'y avait pas que des monstres dans cette famille et sa mère était toujours pour elle un mélange entre un ange et une fée. C'était tout ce qui lui restait, une image parfait d'une femme blonde et belle comme celle des icones.


Edonice se jetta alors dans les bras de sa tante, pleurant toutes les larmes de son corps.

"Ca été si dur quand tu m'as laissée tata... J'avais tant b'soin d'toi... Tu sais mes yeux... C'est jamais r'venu... Et j'étais toute seule... Heureusement qu'y'avait mémére et les autres qu'sont si gentils avec moi..."

Et la petite fille oublia pour un instant tout ce courage qu'elle s'obligeait à avoir devant tout le monde, cherchant dans de nombreuses activités à meubler le vide de sa vie d'enfnat de 8 ans. Contrairement aux autres gamins, elle n'avait pas de famille, pas d'amis de son âge, pas de jeu. Elle était une enfnat qui avait grandi trop vite et que son âge ratrappait enfin, dans les bras de sa tante.
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Felina
Félina reste un moment comme statufiée quand la petite se précipite dans ses bras et se met à pleurer à chaude larmes.

"Ca été si dur quand tu m'as laissée tata... J'avais tant b'soin d'toi... Tu sais mes yeux... C'est jamais r'venu... Et j'étais toute seule... Heureusement qu'y'avait mémére et les autres qu'sont si gentils avec moi..."


Peu à peu, les bras de la sauvageonne se referment sur le corps tremblant de la fillette, et se mettent à la serrer avec force, peut être trop d'ailleurs. La Féline met un moment à réaliser que des larmes coulent aussi le long de son visage, sans qu'elle puisse rien faire pour l'empêcher. L'une de ses mains remontent dans le dos de l'enfant, et viennent tendrement lui caresser les cheveux. Les gestes ne sont pas réfléchis, la tendresse est une nouvelle expérience pour la mercenaire qui n'a que très peu reçu ce genre de marques d'affections tout au long de sa vie.

Mais en cet instant, elle n'est plus qu'une femme, sans défense face au chagrin d'une enfant, et elle même inconsolable. Elle s'accroche à la petite comme celle ci s'accroche à elle, et les paroles d'un homme à qui elle s'est confiée il y a peu lui reviennent en mémoire.

Si on ne peut plus rien changer au passé, on peut construire ce que demain sera.


Il avait raison, et Félina le comprend seulement maintenant.

Après de longues minutes, Félina se détache un peu d'Edonice et plonge son regard embué dans le sien.


Edonice ... Maintenant tu ne crains plus rien. Ta maman va bientôt te retrouver, elle ne doit plus être loin. Tu ne seras plus jamais seule.
Pour ma part, je dois partir, non que je t'abandonne, mais j'ai trop de douloureux souvenirs ici. Je vais chercher ton père, remuer ciel et terre pour le trouver, et nous nous reverrons, je t'en fais la promesse.


Félina fait alors un geste dont elle se serait crue incapable, elle glisse sa main sur la joue de sa nièce, essuyant une larme qui s'y trouve et vient l'embrasser avec tendresse.

Je t'aime Edo ... mal sûrement ... mais je tiens à toi.


Puis elle se redresse, visiblement gênée de s'être ainsi laissé aller, mais libérée d'un poids énorme qui pesait sur elle depuis des mois. Il est temps pour elle de partir, elle sait qu'elle n'aura pas la force d'affronter Cassandre, elle a aidé à tuer son frère, elle n'a pas pu sauver Devil, elle a abandonné Edonice ... Elle doit fuir, avant qu'elle arrive en Flandres.

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Les Rastignac / RPartage ---- Adieu mon frère
Edonice
Edonice ne comprenait qu'à peine que cette femme soit sa tante qu'elle onnaissait depuis bientôt trois ans. Pour la première fois Félina avait des réactions tendres, des gestes doux et même des paroles d'amour.

Si sa tante pouvait ainsi changer, sa mère pouvait bien arrvier et son père être en vie.


"Tu pars ?"

L'enfant savait qu'il était inutile de tenter de retenir sa tante. Elle partait parce qu'elle le devait. C'était encore une fuite, mais cette fois-ci vers son avenir. Edonice comprenait que Félina ne voulait pas rester.

A l'inverse de sa tante, la petite s'était trouvée une place en cette ville de Dunkerque et elle s'était fait des amis un peu partout en Flandres.


"J'comprends qu'tu t'en ailles. C'est ta vie. T'es comme ça. C'est pas qu't'aimes pas les gens, c'est qu'tas peur d'les aimer."

Edonice ferme sa bouche sur sa dernière question. Elle aurait envie de demander à Félina pourquoi elle est ainsi mais l'enfant n'ose pas. Elle sent que ce ne sont pas des choses de son âge. Peut être plus tard...

"J't'aime aussi tata, et j'espère qu'maint'nant j'aurai d'tes nouvelles."

La petite fille se redressa déposa un baiser sur la joue de sa tante avant de se ressaisir quelque peu.

"Tu pars d'suite ou tu repasses par Dunkerque ? Si t'as b'soin d'que'que chose tu peux prendre dans ma cabane."
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Edonice
[posté pour Félina]



Dernier adieu, qui ne sera qu'un au revoir à durée indéterminée. Baiser de sa nièce qu'elle accepte, sourire timide à ses mots ...

La Féline se retourne vers la tombe de son frère, lance un dernier regard.

Une nouvelle vie commence, sans lui ... réconciliée avec sa nièce ... le cœur plus léger.
Son avenir est plus flou que jamais. Elle sait qu'elle doit partir, elle doit retourner là où elle est réellement heureuse : sur les routes.
Puis elle refait face à Edonice
.

Je pars maintenant Edo ... je passe déposer quelque chose pour le diacre en sa taverne, et je m'en vais.

Nul besoin de faire durer le moment, dans quelques temps Edonice aura retrouvé sa mère, et elles trouveront ici la paix et le bonheur qu'elles méritent toutes deux. Pour Félina ... le bonheur n'est pas accessible, et elle ne le cherche même pas. Seule compte sa liberté, celle là même qui la fait vivre et avancer.

Au revoir Edo ...


Félina siffle l'Alezane qui revient vers elle au petit trop, puis elle remonte en selle. Sa cuisse ne l'a fait plus souffrir ... merci la belle rencontre en Artois ... Elle peut désormais partir. Elle donne des talons, et tourne le dos à la mer, direction la taverne du Camérier.
Edonice
Félina partait et cette fois encore Edonice sentit les pleurs couler sur ses joues. Les goûts de ces larmes n'avaient pas l'amertume de la fois précédente. L'enfant comprenait un peu mieux sa tante parce que celle-ci s'était légèrement dévoilée pour une fois et Edonice elle-même murissait et ne connaissait pas que des choix faciles pour sa jeune vie.

Elle lèva un bras pour faire signe à sa tante et lui cria :


"R'voir tata."

La petite sourit malgré sa tristesse, elle savait que la Féline avait horreur de ce nom.

"J't'écrirai et quand j'prendrai la route à mon tour, j'espère qu'j'te croiserai à nouveau au détour d'un ch'min pour m'protéger."

Le cheval s'éloigna sur la plage et l'enfant ne voiyait que le dos de sa tante. Lentement, elle retourna vers sa cabane et réalisa qu'elle était à nouveau seule, sans famille.

Ce n'était plus des larmes qui s'échappaient de ses yeux mais de lourds sanglots qui la prenait. Elle entra dans sa maisonnette, ferma la porte et s'écroula sur son lit. Elle tenta de penser à ses amis si chers qui étaient pour elle mieux que la plus attentive des familles, mais souvent dans les profondeurs dans la nuit, quand elle se réveillait en sueur de tous ces cauchemars qu'elle faisait toujours, il lui manquait quelqu'un pour la réconforter.

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Cajoline22
(suite de : La Taverne du Camérier)

Les derniers mètres furent vitre franchis, ils arrivèrent à la plage, les dunes, la mer légèrement agitée, le vent froid de l’hiver, mais un temps magnifique, idéal pour des retrouvailles…La petite cabane était là devant eux…Caddwallon avait fait un joli travail en l’a construisant.

Cajoline s'arreta, souriant à Cassandre et d'une voie douce, elle désigna la cabane

"Voici la cabane de votre fille, Dame Cassandre. J'espère qu'elle est là..."

Cassandre n'avait plus que quelques mètres à franchir...
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Enored
"Voici la cabane de votre fille, Dame Cassandre. J'espère qu'elle est là..."

Une cabane en rappelait une autre... les souvenirs se mélangèrent dans la tête d'Enored. Elle s'arrêta, lâcha la main d'Henri et s'approcha de leur guide qu'elle attira à part.


Je crois que ce qui va se passer maintenant n'est qu'une histoire entre une mère et sa fille. Je vais rester un temps pour m'assurer que c'est bien son enfant... je veux pas qu'elle soit déçue ... mais d'après c'que je vois, elles ont les mêmes gouts pour se loger... après j'irai ... elle chercha ses mots un instant. Vous pouvez me dire où se trouve la tombe de Devil ? pas besoin de m'accompagner, je trouverai... elles ont besoin de vous je crois...

La rouquine jeta un coup d'oeil vers Cassandre n'osant imaginer ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment là...

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Cajoline22
Cajoline attendait une réaction de la part de la mère de la petite…quant Enored l’attira à l’écart.

Je crois que ce qui va se passer maintenant n'est qu'une histoire entre une mère et sa fille. Je vais rester un temps pour m'assurer que c'est bien son enfant... je veux pas qu'elle soit déçue ... mais d'après c'que je vois, elles ont les mêmes gouts pour se loger... après j'irai …
Vous pouvez me dire où se trouve la tombe de Devil ? pas besoin de m'accompagner, je trouverai... elles ont besoin de vous je crois...


Cajoline était du même avis , on n'avait pas besoin d'elle pour les retrouvailles, aussi lui répondit-elle d’une voix douce…

Je ne comptais pas aller plus loin…sauf si on me le demande...pour moi il n’y a pas de doute, la petite est bien son enfant…elles se ressemblent…- elle s’interrompit un instant regardant Cassandre -oui elles se ressemblent.
La...la tombe…elle n’est pas loin, contournez la cabane, et marchez quelques pas en laissant la mer derrière vous, vous devriez trouver une petite rivière…il est enterré par là…ma sœur m’a dit qu’il peut voir la mer…vous devriez trouver.


Cajoline s’interrompit …parler de la mer, de la plage…de la mort…cela lui rappelait qu’elle n’avait rien pu faire…qu’elle avait été démunie contre ce fou…son cœur se serra un peu …elle chassa les images qui lui venait à l’esprit, elle reprit la parole d’une voix toujours aussi douce…

Je vais attendre ici pour voir si vous avez besoin de moi…et après je rentrerais à ma taverne.
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Enored
L'émotion de la jeune femme qui se tenait face à elle était palpable. La rouquine lança un regard appuyé à Cassandre, tant pour l'encourager à avancer que pour tenter de lui faire comprendre que quoiqu'il se passe elle serait là. Elle s'était juré de la protéger, elle le ferait.

Elle reporta son attention sur la tavernière et posa sa main sur l'avant-bras de la jeune femme. Les gestes de réconforts venant de sa part étaient rares, mais elle savait ce que c'était de perdre un être cher et pouvait comprendre.


Merci. On vous retrouvera à votre taverne.

La rouquine se tourna vers Henri, plongeant son regard dans le sien, elle aurait voulu sourire mais n'y arriva pas. Elle voulait lui demander de venir avec elle, aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres.

Merci pour tout Cajoline. A plus tard.

La rouquine entreprit de contourner la cabane et de prendre le chemin indiqué par Cajoline.

(suite sur la plage... laissons la maman et la fille se retrouver...)
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Cajoline22
Cajoline fut légèrement surprise de sentir la main de l’aventurière sur son bras, comme un signe de réconfort. Sous des aspects un peu rudes, la jeune femme était sensible, elle ne l’a connaissait pas et ce simple geste indiquait qu’elle comprenait, qu’elle avait senti son trouble…elle esquissa un sourire, elle dissimulait tellement mal ses sentiments…

Merci. On vous retrouvera à votre taverne.
Merci pour tout Cajoline. A plus tard.

Cajoline hocha la tête et regarde Enored contourner la cabane, puis Henri la suivre …une fois disparus derrière la cabane, elle reporta son attention sur Cassandre qui avançait doucement vers la cabane de la petite…Edonice allait être heureuse de retrouver sa mère....on n'avait plus besoin d'elle, elle pouvait rentrer.

Cajoline regarda un instant sans vraiment la voir la mer, les vagues sur la plage… le vent sur son visage, qu’elle ne sentait pas vraiment…ses pensées étaient loin du moment …perdues dans un passé qui était le sien…et qu’elle ne racontait pas ou peu, que par brides…

Elle regagna sa taverne, l’esprit occupé par ce passé et par tout ce qui en ce moment la bouleversait…


(la suite à la Taverne du Camérier pour Cajoline)
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--Cassandre_de_blayac
La jeune femme était maintenant seule devant cette porte derrière laquelle sa fille était peut-être. Ils avaient tous décidé de l'abandonner, la laissant seule face à cette enfant qu'elle ne reconnaîtrait surement pas.

Cassandre frappa doucement à la porte, espérant qu'elle s'ouvre de suite sur sa petite Edonice. Elle imaginait sa fille lui sautant dans les bras, les joues baignées de larmes, l'appelant tendrement "maman". Ce mot qu'elle n'avait pas entendu depuis plus de 2 ans.

Elle attendit mais la porte ne s'ouvrit pas.

Elle frappa un peu plus fort. Attendit. Toujours rien.

La main tremblante, elle s'approcha de la poignée, l'actionna et ouvrit le battant. Le coeur battant la chamade, les yeux de la jeune femme parcoururent en un éclair la pièce à la recherche de la fillette.

Il fallait se rendre à l'évidence, la pièce était vide.

Cassandre était tentée d'entrer, mais le respect de l'autre la retint. Cette enfant n'était peut-être pas la sienne, et même s'il s'agissait de sa fille, elle pouvait espérer mieux comme retrouvailles qu'elle fouillant dans les affaires de l'enfant.

A regrets, elle referma la porte et fit quelques pas sur la plage. Elle s'arrêta lorsque sa jupe lêcha l'écume des vagues. Elle regarda les flots un instant, songea à une autre cabane, sur une falaise, dans le Sud de la France. Puis elle reprit sa route vers Dunkerque, épuisée et lasse.
Edonice
Edonice portait devant elle à deux mains le seau d'eau qu'elle était allée chercher à la rivière toute proche qui se jetait dans la mer. L'enfant tentait de se remettre de la solitude qui lui pesait.

Dans ce paysage qui resterait peut être toujours gris, elle vit au loin une femme qui regardait la mer. De dos, on aurait pu dire qu'elle pleurait. La petite fille plissa les yeux, tenta de la reconnaître mais sans savoir la couleur de ses longs cheveux les possibilités étaient nombreuses.

Edonice haussa les épaules. Si c'était une amie qui voulait le voir, elle reviendrait.

La petite fille poussa la porte, posa le seau près de la cheminée et jetta un coup d'oeil sur la table. Pas de message. Elle quitta ses braies qu'elle mettait pour nourrir ses cochons tous les matins, fit une brève toilette, et enfila sa jupe. Elle avait décidé de sortir. La Dame au Loup lui avait promis un petit et il était temps qu'elle aille voir ces petites bêtes. Ca lui changerait les idées.

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