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Hallen van Duinkerke - La halle de Dunkerque : [RP] Au creux des dunes : La cabane d'Edonice.

--Michka
Encore une fois elle m'avait fait venir sur cette plage où le vent et l'eau me rendaient folle.
Nous avions vu la petite d'hommes et je connaissais maintenant son odeur.
Plusieurs odeurs sont des odeurs amies...L'homme qui est le plus souvent avec Elle..Je le connais bien,il a la main rude et la voix forte mais je sens que leurs effluves sont les mêmes et cela le fait entrer dans le cercle restreint de ma "meute".
Celui là aussi,qui est là ce soir...Sa main est douce et il se promène avec un bout de bois qui fait des sons bizarres mais agréables.

"Pourquoi le laisse-t-elle ?Pourquoi veut-elle que nous passions par le sable entassé derrière la maison?
Je n'aime pas cet endroit...Je n'aime pas ce que j'y sens..."


Je me colle contre sa jambe,tous mes sens sont en éveil, j'écoute,je sens.....Jusqu'à ma fourrure qui semble capter les moindres frémissements de l'air.

"WWOOOOOOUUUUU!!!!!!"
Mon sang ne fait qu'un tour,je connais ce cri, cet appel,mon ventre se noud,je sens qu'il me faut le rejoindre...Wolf est là...Quelque part...

"Tu restes là.
Nous y allons....Il va venir...."

Je stoppe mon élan...Que c'est dur!!!Je suis déchirée entre l'envie viscérale de le retrouver et l'ordre qu'elle me donne.
Mais en plus mon instinct me dit maintenant qu'un danger rôde...
Je n'aime pas cet endroit...Je ne l'ai jamais aimé...
--Nabuchodonosor
L'ombre souriait. Elle sortait enfin du réduit de la gamine avec son cher loup. Il savait que l'instant approchait. Elle saluait la gamine puis le gueux qui lui servait peut-être de compagnon. A sa mise surement un ménétrel raté qui se prenait pour un grand artiste sous prétexte qu'il avait un instrument de musique. Et tous ces gueux qui devaient l'aplaudir parce qu'ils n'avaient aucune notion du talent, perdus dans leurs champs.

Il soupira. Qu'ils restent tous dans leur ignorance, ils n'étaient que des bêtes qui servaient à approvisionner les marchés et à payer des impôts. Lui, allait passer une seconde nuit inoubliable.

Elle se séparait enfin des autres et prenait la route des dunes. L'ombre recula un peu pour modifier son axe de visée. Elle approchait, son loup contre elle. Un hurlement qui arrivait de loin lui signala qu'un autre fauve était là. Il allait falloir lui faire vite. Contre deux loups, il ne pourrait rien faire.

Il s'empara lentement d'une de ses lames aiguisée, prit le temps de suivre le lent mouvement de leurs pas puis il se redressa légèrement, tira son bras en arrière avant de finir son geste. La dague s'envola dans les aires.

Le loup sentit le piège, s'arrêta. La dague ne se planta pas dans son flanc, près des organes, mais seulement dans la cuisse faisant chuter l'animal. Il n'hésita que l'ombre d'un moment. Il devait profiter de cet avantage, il pouvait encore y arriver.

En une seconde, il fut sur le couple. D'un violent coup de coude dans l'estomac, il envoya la jeune femme dans le sable, se jetant sur l'animal, son autre dague déjà haute pour la planter dans le cou de la bête.
Domy11
L'instant d'avant elle avait senti frémir Michka contre sa cuisse.
Un couinement de douleur et la louve s'écroula à ses pieds et gémissant.

Elle n'eut pas le temps d'analyser la situation qu'une ombre arrivait sur elle et qu'un choc violent au niveau de l'estomac l'envoyait à terre.

La douleur lui coupa le souffle.

Elle se replia sur elle même,une main douloureusement crispée sur le ventre,l'autre cherchant en vain la poignée de sa dague.
Relevant la tête, elle vit avec horreur que Michka était à terre, un homme penché sur elle levait une dague menaçante.

Son esprit ne fonctionnait à présent qu'aux réflexes....
Pas le temps de réfléchir....
Sa main plongeait dans le sable et en envoyait déjà une poignée en direction du visage de l'inconnu dont la capuche avait glissé.

Le vent soufflait dans la bonne direction...

Au même instant Domy cru voir quelque chose traverser l'espace....
L'homme eut un cri de rage et sa dague vola dans les airs..

L'ombre de Wolf apparut alors au sommet de la dune qui les surplombait au moment où Domy réalisait qu'ils n'étaient plus seuls...
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--Nabuchodonosor
La garce ! Alors qu'il allait percer le ventre trop nourri d'un loup devenu un animal de compagnie, elle venait de lui lancer du sable dans les yeux. D'un coup il avait une envie de meurtre. Il allait tuer la bête et sa compagne en les faisant souffrir autant l'une que l'autre.

Déjà il se relevait, n'ouvrant qu'un oeil mais c'était suffisant pour tuer la bête à terre. Il allait transpercer la panse de l'animal, que ses tripes giclent et que sa maîtresse hurle de douleur avant qu'il ne l'achève.

Un ombre grise surgissant de nul part et tout devait s'arrêter. L'autre loup était déjà là et s'il ne voulait pas que tout se termine à cet instant, il devait capituler. Juste le temps de couper un bout de fourure sur la louve à terre avant de s'enfuir.

La bête avait deux blessures mais elle n'était pas morte. Sa maîtresse serait surement un peu craintive pendant quelques jours mais pas assez pour ce qu'il avait prévu. Il faudrait qu'il la retrouve celle là ...

Pour l'instant il courait à travers les dunes, les pieds dans la mer pour que les loups ne le retrouvent pas. Le marécage était là, il allait pouvoir s'y reposer quelques heures avant d'aller offrir son présent à la toison blonde. A la place d'une fourure ce ne serait qu'un lambeau de peau, mais ce serait toujours de quoi se rappeler à son bon souvenir.

Et demain, il y aurait le lapin. Elle n'était pas prête d'être à nouveau tranquille la petite bourgeoise qui se croyait si bien protégée par son adorble petit mari et les remparts de sa cité.

Ombre parmi les ombres, il n'entendait plus un bruit. La garce avait dû s'occuper de sa louve plutôt que de le poursuivre. Bientôt il pourrait sortir et aller offrir son présent. A nouveau, un sourire était revenu sur les traits de ce visage qui savait se cacher.
Edonice
Ses invités étaient partis et Edonice allait se mettre au lit, seule dans sa petite cabane. Elle avait déjà couché son Lapinou dans sa caisse et s'apprêtait à enlever sa jupe rose lorsque la petite crut entendre du bruit non loin de là.

Intriguée de ne pas entendre seulement la mer, elle trouva le courage d'allumer une torche de prendre sa dague et de se diriger vers la porte. Elle so,gea à sa mère qui faisait toujours une prière dans ces cas là, ignorait comment faire et s'inspira alors de son père.


"Y'a qu'les pleutres qui n'font rien !"

Elle ouvrit dircètement sa porte, passa son petit nez hors de chez elle, chechant un signe au dehors. Elle entendit le hurlement d'un loup et songea aussitôt à sa visiteuse qui venait de la quitter. Se pouvait-il qu'il lui fut arrivé quelque chose ? Une chute ?

L'enfant osa faire quelques pas, vit une ombre au loin, dans les vagues qui partaient en courant, et craignit un peu plus pour la Dame au Loup. Edonice grimpa une dune de plus, préférant laisser courir l'ombre qui s'enfuyait.

Elle leva bien haut sa torche et cria de toutes ses forces :


"Hohé ? Y'a quelqu'un ?"

Elle attendit là qu'on lui réponde avant de bouger. Elle n'atait qu'un enfant et elle craignait de se perdre dans la nuit dans les dunes de Dunkerque.
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--Caddwallon
L'Ecossais avait oté son kilt et s'apprêtait à se coucher. Avant de rentrer chez lui il avait jeté un oeil à la cabane de la petite Edonice, tout était calme, elle avait de la visite.

"Hohé ? Y'a quelqu'un ?"

Un cri dans la nuit, une voix d'enfant. Caddwallon renfila en vitesse son kilt, alluma une torche et descendit la dune qui le séparait de la cabane d'Edonice en courant.


Ne pas bouger Edonice ! Je arriver.

En chemin il vit une jeune femme penchée sur son loup. Un autre loup à ses côtés.

Dame ! vous être blessée ? vous avoir besoin d'aide ?

Il leva la tête et vit Edonice qui patientait sur le haut de la dune.

Pas bouger Edonice, je venir vers toi tout de suite.
Delpherion
Delpherion finissait la soirée en se baladant sur la plage, une habitude qu'il avait prise depuis son arrivée à Dunkerque. Il marchait lentement, grattant rêveusement les cordes de sa mandoline, le regard fixé sur le jeu des vagues...
Malgré sa mélodie, il entendit distinctement le hurlement d'un loup. Il s'arrêta, tendit l'oreille mais rien ne se produisit d'autre. Il allait reprendre sa marche, mais hésita. Cela était venu des dunes, là où Domy était partie. Il se demandait quoi faire, quand un mouvement furtif le fit ciller. Il tourna la tête, trop tard pour voir plus qu'une vague silhouette plonger dans les ombres. Un promeneur ? la perosnne semblait se hater. Qui plus est, elle venait des dunes, elle aussi. Sentant de plus en plus un snetiment difus d'inquiétude, il decida de revenir ses pas, histoire de s'assurer que tout allait bien. Des voix lui parvinrent alors qu'il se raprochait. Une petite voix appella...une voix masculine répondit dans un françois assez primitif...
Quelque chose c'était passé, il en était désormais sûr.
Il accéléra le pas, et finit par arriver sur les lieux. La première chose qu'il vit fut la petite Edonice, debout au sommet d'une dune. Un homme, bizarement vêtu d'une courte jupe, se tenait penché sur...un autre personne, à l'incroyable tignasse rousse.

_ Domy !

Poussant une exclamation, le ménestrel se rua vers son amie, bousculant presque l'autre homme.

_ Domy, ça va ? rien de...

Il s'arrêta en la voyant prostrée sur une forme recouverte de fourure allongée dans le sable.

_ Michka ? mais, que c'est il passé ici ? j'ai vu quelqu'un courir, on t'a attaqué ? viens, ne restons pas là...

Il se releva, voulut aider Domy à se relever mais s'écarta en souriant, voyant une homme en armure arriver en courant...
Edonice
Edonice était sur sa dune avec sa torche à la main lorsqu'elle entendit une voix au loin. Elle connaisait cet accent. Il n'y avait que le Grand qui veillait sur elle, celui qui avait fait sa cabane.

Ne pas bouger Edonice ! Je arriver.

Pour une fois encore, Edonice obéit. L'enfant se rendait compte qu'elle avait encore peur seule dans le noir et que son courage peut-être s'arrêtait là.

Elle tendit son petit bras en direction des cris tentant d'éclairer l'Ecossais qui venait vers elle. Sa haute stature se dessina au loin sur le fond de la mer. La petite le voyait maintenant approcher quand elle constata qu'il s'arrêtait un instant se penchait sur quelque chose.

Elle osa faire quelques pas, elle voulait voir ce qui se passait mais Caddwallon lui ordonna de ne pas bouger, qu'il arrivait. En plissant les yeux elle vit une autre forme approcher et crut reconnaître la chevelure flamboyante qui était près d'eux.

La Dame au Loup ...

C'était le cri d'un loup qu'elle avait entendu quelques minutes plus tôt alors qu'elle se couchait. L'enfant alors hurla :


"Si vous avez b'soin d'aide, vous pouvez v'nir dans ma cabane."

La petite ne put s'empêcher de penser qu'ils allaient être trois grands, un loup et elle. La place allait commencer à manquer dans son petit refuge.
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--Caddwallon

"Si vous avez b'soin d'aide, vous pouvez v'nir dans ma cabane."

Presque bousculé par l'arrivant, l'Ecossais comprit qu'il était inutile ou presque. La fillette avait plus besoin d'elle.


Je aller voir si Edonice être en sécurité. Je pas pouvoir faire grand chose pour vous.


Sans attendre de réponse, il grimpa jusqu'en haut de la dune avant de redescendre pour enfin atteindre la cabane. Edonice attendait à l'intérieur, il poussa la porte et se baissa pour entrer.

Comment aller toi ?


Un coup d'oeil rapide dans la petite maison, tout semblait être en ordre, l'Ecossais fut rassuré.
Delpherion
Rassuré de voir qu'à priori, Domy n'avait rien, Delpherion ne perdit pas de temps et attrapa son amie par le bras.

_ Allez Dominoute, allons y, il est inutile de rester ici plus longtemps...et puis, j'ai l'impression de peser deux fois plus avec ce sable vicieux qui s'incruste partout !

Une fois Domy debout, le ménestrel souleva précautionneusement Michka. La pauvre louve semblait vraiment mal en point...Il ne connaissait rien en médecine, mais même son œil profane repéra une blessure qui avait l'air assez sérieuse. Mais qu'était il donc arrivé ?
Il lança un regard à Domy. La jeune femme se tenait droite, et arborait un visage calme et impassible. Mais il la connaissait bien, et ne s'y trompa pas : elle était encore sous le choc, et restait dans un état de demi-conscience. Elle leva les yeux vers lui et il lui sourit, puis partit vers la cabane où la jeune Edonice les avait invités, pour la seconde fois de la soirée.
Domy11
Elle se sentait glacée et comme vide à l'intérieur....
Le choc avait été rude,sa peur immense et à présent sa rage commençait à monter en elle comme une vague énorme que rien ne pouvait arrêter.

"Michka....Ma belle...."

Domy n'avait qu'à peine pensé au danger qui la menaçait elle même tant son esprit était tourné vers le sort de sa fidèle compagne.
Son geste désespéré et dérisoire avait néanmoins découragé ce monstre,la crainte de se voir face à deux loups avait sûrement été plus forte que son désir de meurtre.
Encore sous le choc de l'émotion et de la douleur occasionnée par le coup que l'homme lui avait porté,elle était restée un moment prostrée sur le corps de Michka qu'elle avait cru mortellement touchée.

Elle se rendit vite compte qu'elle n'était que blessée en l'entendant gémir doucement.
Il fallait s'occuper d'elle au plus vite....

Delph la prenait déjà dans ses bras,peinant sous le poids conséquant de l'animal...

L'estomac noué,la rage au ventre,Domy se releva et rabattit ses jupons en les secouant pour en faire tomber le sable.

Aucun son ne voulait sortir de ses lêvres,elle se sentait dégoutée,nauséeuse.....Elle ne comprenait pas...
Pourquoi s'attaquer à elle?
Qu'avait elle bien pu faire et à qui pour qu'on en veuille à sa vie ou à celle de sa louve?
Ses pensées se tournèrent vers celle qui la haissait tant...
Mais non...Ce n'était pas posible...Pas elle...
Et pourquoi Fab n'était il pas là ,alors qu'elle avait tant besoin de lui?
Où était il à présent?
Comment allait-il réagir à cette histoire?
Les questions tourbillonnaient dans sa tête en une ronde folle sans qu'aucune ne trouve de réponse...

Elle serra les dents et commença la descente vers la cabane d'Edonice,emboitant le pas à Delph qui portait Michka comme un précieux fardeau.
Sans vraiment s'en rendre compte elle s'essaya à un sourire qu'elle voulait rassurant mais qui n'éclaira que faiblement son visage blême.

Elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver ce lâche,il lui faudrait comprendre qu'elle n'était pas la faible femme qu'il s'imaginait sans doute.....Il devait déjà la croire effondrée et en larmes,tremblante,prostrée,apeurée....comme il se trompait lourdement!!

Ah ça oui...Il se trompait...Domy referma son poing sur le manche de sa dague d'un mouvement instinctif ...
"Allons vite voir ce que je peux faire pour cette blessure"dit elle à Delph entre ses dents.
"Il ne perd rien pour attendre..."

Les simples qui garnissaient toujours sa besace seraient encore d'un grand secours ce soir...
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Fabrizio05
Un long sifflement entrecoupait le silence de la nuit, un perce maille traversait le chemin dans l'air en tournoyant sur lui même, afin de toucher l'homme en noir.


Cette dague fut lancer d'une main sûr par Fabrizio qui se tenait là debout sous une clarté bien relative de la lune.L'arme avait touché le poignet de l'assaillant, lui créant une surprise doublé d'une douleur à la main.

Qu'importe Fabrizio de son bras maintenant levé et par un doigt tendu devant lui, désignait la cible à un loup couché à ses côtés.


Va ! ; cria t'il , ordonnant d'une voix glaciale, masquant à à peine une haine contenu.Seules ses yeux témoignaient en brillant d'une farouche fureur de ce qui était en lui comme sentiment.

Aussitôt le loup se précipita en courent vers l'homme en noir suivit du compagnon de Domy.
Tous deux, homme et animal ne désirait qu'une seule chose...le tuer.


A t'il perçu le danger?que l'homme en noir s'enfuit dans la nuit.Laissant un Fabrizio épée à la main courir vers sa compagne et la louve.
Ils s'arrêtèrent un bref instant, il la regardait se lever et se tâter la mine en furie,esquissant dans la nuit un geste pour l'aider à se relevée, mais il n'en fit rien.


Toute fureur , toute haine en lui avait son corps et son esprit, alors oubliant de l'aider , il repartit à la chasse prêt à trouver cette homme et à le pourfendre.

Il aurait du être à ses côtés, voir si tout allait bien, voir si elle souffrait de blessures et de s'enquérir de la gravité des plaies sur Michka, mais son œil exercé mais surtout la fureur en lui avait pris place de toutes autres sentiments sauf de le retrouvé avec l'aide du loup de Mélodie.

De le trouvé et de le tuer...mais déjà les traces s'effaçaient au loin.Quoi qu'il en soit il devait essayé.Il serait bien temps de revenir afin de l'aider.

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--Nabuchodonosor
Ses traces éffacées par la mer, l'ombre savait que le sel masquerait en grand partie son odeur pour le loup. Caché dans le marécage, il gagna tout de même son repaire.

Une lourde porte qui grince et il entra chez lui. Il lança son monteau sur un fauteuil hésita un instant puis le jeta au feu. Il en avait d'autres et celui là aurait l'odeur du loup peu importe combien de fois on le laverait. Il regarda un instant le tissu se consummer dans les flammes de sa demeure.

Il s'occupa ensuite de sa blessure au poignet. Il préféra se débrouiller seul, prit une bouteille d'eau de vie et en versa suffisamment sur la plaie pour qu'elle ne s'infecte pas. Seule une légère crispation du visage exprima sa douleur.

Il prit ensuite une chemise qu'il déchhira avant de l'enrouler autour de la plaie. Ses yeux se posèrent ensuite sur son trophée. Un peu de peau arrachée à la bête. Il devait maintenant finir son travail.

Il gagna sa chambre, ouvrit plusieurs coffres et en sortir un prafait costume de ces bourgeois qu'il méprisait tant. Il se leva le visage avec du savon à une cuvette, se débrassa de tous ces vêtements pour l'odeur et s'habilla avec le déguisement qu'il avait sorti.

Il gagna ensuite une commode où se trouvait brosse et peigne d'argent. Il peigna avec application ses cheveux blonds, les noua en arrière à la mode des habitants du bourg. Pour une fois, il ne prit pas un capuchon mais une chaude cape, doublée de fourrure de renard avec des gants assortis pour cacher sa blessure. Un parfait bourgeois.

Il prit ensuite le bout de peau qu'il avait, noua un lacet au bout puis le camoufla dans une bourse qu'il glissa dans une poche. Même un loup ne pourrait en reconnaître l'odeur. Il prit le temps de se regarder dans un miroir, sourit et sortit se mêler aux quelques ivrognes des rues de Dunkerque.




[édité pour signaler mes déplacements à ceux qui sont intéressés http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=6972645&sid=XZtSHq2ff1eWYSi6lu5Wq10t2#6972645]
Edonice
Edonice se rassurait en voyant le grand écossais approcher à la lueur de sa torche. L'enfant n'aimait décidément pas être seule dans le noir. Il lui faudrait acheter des bougies. Elle demanderait au Sieur au lait.

Comment aller toi ?

"C'est comment vas tu ?"

La petite sourit en lui répétant correctement la phrase. C'était devenu une habitude chez elle de corriger l'Ecossais contre sa protection. Ce n'était ainsi pas de la pitié mais un échange de service.

"Z'vais bien. C'est pa smoi qu'a été attaquée mais la Dame au Loup."

Le duo approchait, portant l'naimal vers eux.

"Z'crois même qu'c'est plutôt le loup..."

En voyant le sang, Edonice ne put s'empêcher de détourner les yeux. Aussitôt d'autres images de sang passèrent dans sa tête. Le sang que son oncle et sa tante avait versé pour la sauver, celui de sa mère quand elle avait dû l'abondonner dans la barque.

Edonice mit la main sur son collier, celui que sa mère lui avait donné en partant pour qu'elle garde courage.


"Suivez-moi, ma cabane est toute proche."

La petite descendit la dune et déjà on voyait sa maison de bois à la faible lueur de sa torche. Elle poussa sa porte, entra la première.

"Z'ai qu'mon lit où Kaelle a mis des draps propres. Z'espère qu'c'sera suffisant. Z'ai pas mieux."
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Domy11
La cabane d'Edonice parut se rétrécir lorsqu'ils entrèrent à sa suite.

Tant de monde dans un si petit espace rendait l'endroit étouffant et l'espèce de géant qui accompagnait la fillette les laissa passer et se posta à la porte pour surveiller les alentours.

"Si un homme arrive avec un loup ne craignez rien"lui dit Domy avant d'entrer à son tour.
"J'ai aperçu mon fiancé tout à l'heure qui poursuivait cet homme...Je ne sais s'il aura pu le rattraper...Il me semblait bien rapide le bougre...
Mais dans tous les cas Fabrizio nous a vus venir par ici,il se doutera qu'Edonice nous a ouvert sa porte".


Elle pénétra dans la petite pièce à la suite de Delph qui commençait à plier sous le poids de Michka .

"Z'ai qu'mon lit où Kaelle a mis des draps propres. Z'espère qu'c'sera suffisant. Z'ai pas mieux."

"Tu es gentille Edonice,mais enlève juste ce qui est sur la table,ce sera plus simple pour voir ce que ce gredin lui a fait..."

Le bol et l'écuelle qui trainaient là furent vite débarrassés et delph put déposer délicatement la louve qui gémissait toujours faiblement.
"Chut....Ma belle...Doucement....Là....Là..."
murmura Domy en la caressant avec précaution.

Reléguant à l'arrière de ses pensées l'abominable image de son agresseur qui la poursuivait ,elle examina la vilaine plaie qui ensanglantait la patte arrière de Michka.
La dague avait pénétré profond dans les chairs,mais la blessure était nette et relativement propre.
Par contre,dans sa hate râgeuse,le sadique avait arraché plus que découpé un morceau de chair sur la cuisse de l'animal et elle perdait son sang par
une plaie béante ,peu profonde mais large comme la main et souillée du sable de la dune.

Domy retrouva aussitôt ses réflexes ...Elle savait quoi faire,depuis son plus jeune âge elle savait...
Sa grand mère lui avait enseigné les secrets des simples il y avait bien longtemps....Quand elle était encore là bas, à Carcassonne...

Sa besace était garnie des plantes les plus nécessaires et ,encore une fois elle se félicita de l'avoir toujours avec elle.

"Edonice???Aurais tu de l'eau quelque part?Il faut d'abord laver ce sable,je pourrai ensuite faire le plus urgent...Arrêter l'hémorragie et désinfecter tout ça....C'est pas bien beau,mais elle est costaud notre Michka...Ce n'est pas mortel une blessure pareille..."

"Quand même....Quel salaud!!!"pensa-t-elle ,se mordant la langue pour ne pas vomir toutes les injures qui lui venaient à l'esprit devant la gamine qui la regardait déjà assez impressionnée par le sang qui coulait sur sa table.
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