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Hallen van Duinkerke - La halle de Dunkerque : [RP] Au creux des dunes : La cabane d'Edonice.

Fabrizio05
Homme accroupi, il regardant tapi dans un fourré une femme venir près de la cabane de la petite Damoiselle.
Lueur assassine dans les pupilles où se disputait par sa couleur un océan d'un bleu profond.Seul son visage n'exprimait rien ,non juste un calme froid,presque glaciale.

Entrouvrant légèrement son long manteau noir, une main gantée de fer noir, touchait le pommeau d'un perce maille.Pendant à sa hanche et de l'autre une épée dans un fourreau.

Il resta là à surveiller la venue de la dame et d'entendre son dialogue avec le petit crasseux.Fabrizio ne quittait pas d'une miette la scène se déroulant devant lui et sachant qu'elle ne risquerait plus rien en attendant son retour ,il parti comme il fut venu...comme un mirage.

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Dahud
Dahud etait accroupi sur la sable entre les ajoncs a surveiller les éventuellles passages d'hommes. il regretait de ne pas avoir son loup resté à azincourt pour tout son voyage dans le royaume de France. Tout prés de lui se trouvait la belle flo qui s'avourait ce moment de silence et de fausse quiétude. il la savait alerte et prete a bondir au mondre de ses mouvement pouvant indiquer la présence d'un maraudeur. Ils aimaient communiquer entre eux par les signes et la position de leur corps.
Dahud avait bien vu son capitaine revenir et en avait indiqué la présence a sa chef. Ils savaient tout les deux que fab pouvait se débrouiller seul mais voulaient preter leur vie a cet homme généreux. Tant qu'a défendre domy et sa famille etait pour eux un point d'honneur et une preuve de leur amour amical.

Dahud vit un geste du point et des doigts de l'autre main a sa compagne d'arme et flo regarda dans le sens desyeux de dahud.

Ensemble il fire arriver une forme noire deriere la cabanne,disimulant une longue épée sous sa cape.

L'épée deja sortie, flo se redressa sur ses jambes fines et musclées pendant que dahud posait ses levres surla pointe de sa lance. Ce symbol signifiant en message celtique pour flo qu'il s'appreter a donner un baiser de mort lors de leurs prochaines batailles.

Et flo donna un brusque coup de siflet bref de ses fines levres écarlates.

puis tout se passa tres vite...
--Nabuchodonosor
Il quittait la cabane, le lapin dans son sac. Tout s'était fait très vite et maintenant il s'en allait. Il rencontra une femme qu'il n'avait jamais vu à Dunkerque. Surement une nouvelle. Mais que venait-elle faire ici.

Il continuait à longer la plage. Au loin cette tignasse rousse... La propriétaire de la louve. Ses cheveux blonds étaient au vent, elle le regardait sans pouvoir le reconnaître. Il ne put pourtant s'empêcher de détourner la tête en la croisant.

C'était une faute, il le savait, si jamais cet évènement revenait dans sa mémoire.

la cabane était loin maintenant, il entendait vaguement du bruit qui y venait. Une bataille ? Les gueux qui veillaient là-bas s'en prenaient surement à un pauvre bougre. Lui était déjà loin, un large sourire aux lèvres.





(suite sur la plage de Dunkerque)
--Michka
Le museau toujours collé au bas de la porte de la cabane,Michka grondait toujours lorsque Edonice arriva.

Elle ouvrit le battant et commença de gazouiller ,penchée sur la louve:
"Z'te d'mande pardon, c'est pas toi qu'a pris mon lapin. Tu sais qui c'est ? hein ?"
Sa petite main se posait sur elle craintivement...

Que voulait-elle???
Son instinct lui disait que quelque chose n'allait pas....La petite d'homme envoyait des effluves de peur,d'inquiétude...
Elle reprit son babillement:

"Z'vais passe chez Kaelle ramener ça puis chez ta maîtresse pour lui dire que tu vas bien et lui d'mander c'que tu manzes. Ze sais pas si t'as assez de force pour venir, si tu veux partir d'ici ou pas. Et moi z'peux pas parler ta langue. Ze sais pas quoi faire..."
Puis elle ramassa ses affaires et repartit en laissant la porte ouverte derrière elle.

Sa blessure était moins douloureuse et l'appel de la liberté trop fort.
Et puis il y avait Wolf...Quelque part...Elle le sentait...Tout près...

Elle passa prudemment le seuil, tête au ras du sol,oreilles couchées, la queue basse et traînant sa patte blessée, puis, relevant le museau et humant l'air environnant qui lui portait les effluves du mâle tout proche, elle partit vers les dunes..

Wolf était là...
Les deux loups se lancèrent alors dans une danse folle faisant jaillir le sable alentours...Tour à tour les museaux se rencontraient,un semblant de combat....Les queues frétillaient.....Un bond de côté et ils repartaient en course folle avant de stopper net et de recommencer leurs mordillements amoureux....

Puis, d'un seul mouvement, ils se figèrent et levèrent la tête en direction de la plage...
La brise leur apporta une odeur....Une odeur qui,depuis la veille était synonime de mort....
L'homme qui l'avait blessée était là...Michka le sentit comme elle sentit que le mâle à côté d'elle était pret à attaquer lui aussi...
Ils pointèrent leur museaux vers le ciel et hurlèrent avant de se lancer à la poursuite de leur proie....
Fabrizio05
Courent à peine dans le sable, que soudain Fabrizio couvert par la nuit s'arrêta aussitôt, d'autres bruits venaient sur lui, quelqu'un aussi courait;ne sachant pas d'où il venait que déjà son regard errait à la recherche d'où celà venait.

Une masse s'abattit sur lui dans son dos, c'est son instinct qui agit pour lui, fléchissant les jambes il fit passer par dessus son épaule son assaillant et tirant déjà sa longue dague,un genou sur la poitrine de l'homme, des yeux bleues annonçant une mise à mort, que la pointe se fixa sur une jugulaire prêt à trancher dans les chaires.

D'autres pas courent virent dans son dos, Fabrizio tournant la teste, les yeux remplies d'une envie de tuer, il vit venir en courent une silhouette .

Bandant tous ses muscles, se préparant à un choc, Fabrizio vit dans un rayon de lune un visage familier venir à lui , il s'écria.


Flo !...arrête ce n'est que moi.


Sous la surprise du ton, elle fit ce qu'il avait demander, alors relâchant la pression sur la poitrine pour se remettre aussitôt debout,Fabrizio rajouta en regardant la silhouette presque nu à terre , une épée à côté.Regardant tour à tour l'homme couché sur le dos et flo.

Ce n'est que moi...veuillez sur la petite comme si c'était vostre propre vie...moi je dois trouver ma proie.

Tournant le dos sans attendre de réponse,fabrizio s'enfonçant dans la nuit, mais à un lieu de l'endroit où se trouvait la cabane d'Edonice, il entendit des hurlements de loup et bifurquant vers eux, un sourire carnassier sur ses lèvres , des yeux remplies de nouveau d'une envie de tuer; Fabrizio avait trouvé maintenant des alliés de la nuit.
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Dahud
Dahud se releva et regarda flo dans les yeux.
Il avait failli tuer son capitaine et se sentait tres mal a l'aise.
Fab devait etre tres perturbé pour ne pas sentir la pointe de la lance fouiller ses cotes et prete à s'enfoncer pendant qui etait assis sur lui. Son envi dans découdre devait submerger sa conscience et le fait de penser uniquement occupé son esprit, occultant qu'il devait ausi se proteger des astuces des autres.
Flo aida dahud a se relever. Lui sentait encorre la lame de fab sur son cou.


Fab devrait savoir qu'un celte n'a pas peur de la mort, la mort n'est qu'un passage. CE soir il a fallut de peu pour 2 morts inutiles.

Il aurait du nous prévenir ou nous faire des signes.

Viens flo, rentrons au village et préparons nos affaires. S'il poursuit son adversaire nous n'avons plus rien a faire ici. Au moins le tueur ne reviendra pas ici de si tot avec fab a ses trousses.



flo entoura la nudité de dahud avec sa cape et lui posa un baisé sur les levres. dahud répondit avec pasion au baiser et sentit tout son amour pour elle le submerger.
il prit flo par la taille dans ses bras musclés et ils se dirigerent ensemble lentement vers le village, appreciant ce moment de quietude.

Le lendemain ils devaient se diriger vers d'autres lieux.
Domy11
Domy n'avait même pas eu à aller jusqu'à la cabane...De loin elle avait vu la porte ouverte et savait déjà que Michka était partie...

Pas de temps à perdre...
Elle fit demi tour sans reprendre son souffle et repartit vers les dunes,là où la louve était sûrement retournée.
Elle devait sentir les traces de la veille et l'odeur de celui qui l'avait blessée était encore partout.

Il n'avait pas plu depuis trois jours ...La piste devait être facile à suivre....Et Wolf était peut être avec elle...

Domy repoussa au fond de son esprit les images qui s'imposaient à elle en approchant du lieu du drame, elle vit le sable remué ,creusé...
Elle sourit ...
Les traces évidentes de jeux ...
Michka avait donc bien retrouvé Wolf...

Domy se sentie soulagée avant que son inquiétude pour Edonice ne revienne l'assaillir .
Elle ramassa ses jupons et entrepris de traverser l'espace sableux qui la séparait de la ville...En coupant par les dunes elle serait plus vite chez Kaelle...
Pourvu que Edonice soit en sécurité...
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Edonice
Edonice parvint à sa cabane comme la neige tombait en tempête. Elle courait, ses petits pieds nus s'enfonçaient dans la neige, mais elle ne s'arrêta pas. Elle avait trop peur de rencontrer l'homme en noir.

Elle atteignit sa porte à bout de souffle, et s'écroula sur le sol de son abri. Edonice ferma alors les yeux, laissant couler ses larmes sur ses joues.

Une fois calmée, elle ferma sa porte, s'approcha de la cheminée et alluma une bougie. La lumière la réconforta un peu. Elle constata alors que la louve n'était plus là. Etrangement cela la rassura un peu. Elle ne savait pas si elle pouvait faire confiance à l'animal.

Edonice gagna alors sa cheminée, prit le bois que l'Ecossais lui avait mis de côté et s'alluma un grand feu. Elle avait besoin de lumière et de chaleur. La petite s'empara de la couverture qu'elle se jeta sur les épaules avant de s'asseoir en boule sur le sol, les genoux contre sa poitrine.

Elle était terrorisée et la neige qui tombait dehors faisait un bruit qui ne la rassurait plus. Elle n'avait pas le courage de se lever pour se faire à manger et se mit doucement à prier ce dieu auquel croyait sa mère :


"Z'vous en prie, Seigneur, Aristote et les autres, protézez moi cette nuit des méchants, du noir et de tout le mal."
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--Caddwallon
Ils s'étaient séparés pour chercher l'enfant. Qu'un lapin disparaisse à la rigueur, que le vieil albert meurt, même si c'était difficile, il avait bien vécu. Mais une enfant c'était hors de question. Il sillonnait les rues depuis un moment sans aucun résultat. Il fut surprit par les premiers flocons de neige qui tombaient.

"Suis perdue, y'a quelqu'un ?"

La voix d'Edonice non loin ... il courut en direction de la voix, mais mit du temps à arriver dans la rue. L'enfant avait disparue. Le coeur de l'Ecossais manqua un battement, si jamais Il l'avait enlevée ? Pourtant, en regardant vers le sol il garda espoir. Des traces de petits pieds dans la neige fraiche. L'Ecossais courut en suivant les traces et vit l'enfant aux abords de la plage.

Edonice ! Toi attendre moi !

Le vent ne soufflait pas en sa faveur et l'enfant ne l'entendit pas, elle était trop loin. L'Ecossais fut rassurer, l'enfant rentrait chez elle il avait un peu de temps. Il ralentit le pas et rejoignit la cabane de la fillette.

"Z'vous en prie, Seigneur, Aristote et les autres, protézez moi cette nuit des méchants, du noir et de tout le mal."

L'Ecossais sourit tristement l'enfant avait peur. Il frappa doucement à la porte.


Edonice cela être moi ... non c'est moi. Tu vouloir manger avec moi ce soir ?
Edonice
Edonice entendit frapper à la porte de sa cabane et releva lentement la tête. Elle tremblait de partout et ne bougea même pas quand on entra chez elle. La petite fille était prête à ce que sa vie finisse ce soir.

Lentement elle leva la tête en entendant l'accent horrible de l'Ecossais.


"Et on dit, tu veux manzer avec moi ce soir ?"

Elle avait besoin de se raccrocher au quotidien.

"Comme on est ici, c'est plutôt moi qui va t'inviter."

Edonice déjà se levait, quittant se couverture pour gagner son garde-manger.

"T'as d'la chance, les premiers légumes qu'z''ai planté en arrivant ici, ont donné. Z'ai des carottes avec le pain. Ca ira ?"

La fillette mettait déjà l'eau à chauffer dans le chaudron et prenait quelques carottes à peler. Ces simples tâches lui faisaient du bien, elle oubliait un instant le monstre, la disparition de l'autre fillette et de son lapin.
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Edonice
Edonice avait préparé un repas qu'elle jugeait convenable. Il fallait dire qu'après avoir mangé ce que pouvait préparer sa mère ou sa tante, l'enfant n'était pas du tout difficile. Les légumes étaient à peu près convenablement cuits et le pain ne datait que de la veille.

Le dîner fut triste et silencieux. L'enfant ne pouvait détourner ses pensées de son lapin et de la petite fille qui avait peut-être également disparu. Elle ne désserra pas plus les temps durant la rapide vaisselle.

L'enfant put esquisser un sourire pour le départ de l'Ecossais avant de se mettre au lit une fois seule dans sa cabane. Cette nuit, plus que les autres, elle ne voulait pas dormir dans le noir. Elle alluma deux bougies et s'agenouilla devant sa paillasse afin de tenter une prière comme sa mère le lui avait appris.


"Seigneur, ze vous en prie, protézez moi des méchants et surtout de ç'ui qui a pris mon lapinou. Et veillez aussi sur mon papa et ma maman, je sais qu'un jour ils me retrouveront."

Même après dix-huit mois de séparation, l'enfant persistait à croire que ses parents étaient toujours en vie et qu'ils la cherchaient. Malgré sa peur, sa tête était à peine posée sur les draps qu'elle s'endormit d'un sommeil profond.

Lorsqu'elle se réveilla, Edonice était dans sa cabane, vivante, et le soleil se levait sur la mer. L'enfant avait du mal à croire qu'elle avait survécu à cette nuit.

Elle se leva hativement, passa sa jupe sur sa chemise de dessous, et mit ses petits pieds dans les chausses qu'elle venait d'acheter. Avec la neige qui commençait à tomber, elle avait dû se résigner à ce sacrifice sur le pain. Et maintenant elle avait des légumes de temps en temps.


Elle était prête et se décida à gagner Dunkerque. Aujourd'hui, elle n'irait pas travailler, elle avait prévenu Mathurin qu'elle était malade. Il fallait qu'elle sache pour son lapin.

La petite ferma sa porte derrière elle et partit en courant. Elle traversa la plage et gagna les rues de Dunkerque.

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Domy11
Les sabots de Caline s'enfonçaient dans le sable mou des dunes....
La pente glissait au fur et à mesure que Domy et sa monture avançaient en direction de la cabane d'Edonice...

Le vent glacé la pénétrait jusqu'aux os et elle talonna sa jument ,pressée d'arriver.

Le givre avait enrobé les oyas et les flaques laissées par la dernière marée étaient recouvertes déjà d'une fine couche de glace.

Cette fin d'année n"avait pas de pitié pour ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir un lieu où se protèger,et Domy se demanda si la petite Edonice avait su se débrouiller pour avoir une température clémente dans sa misérable cabane.

En arrivant devant la petite construction elle vit aussitôt que celle ci était vide...
La cheminée éait éteinte et devant la porte,on distinguait encore de minuscules traces de pas qui partaient en direction de la ville..

Renonçant à demander quelque renseignement que ce soit au géant qui logeait tout près de là,Domy tourna vivement la bride de sa monture et ,la talonnant ,elle suivit la même direction que celle prise par la petite fille...
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--Nabuchodonosor
Il avait bien réfléchi à la suite de l'opération et s'était décidé pour gagner l'abri de la gamine. Elle y avait surement laissé des documents de valeurs ou au moins trouverait-il traces de documents officiels quant à l'héritage de la môme.

Après ce ne serait que quelques formalités et il avait déjà son idée sur la question. Mais pour cela il devait être sûr. Trouver l'acte de baptême de la môme ou celui d'un quelconque mariage entre ses parents. Celui-là il doutait qu'il exista. Cassandre était nonne et il aurait été prévenu si elle avait rompu officielement ses voeux et qu'elle s'était mariée.

Comme il traversait une plage déserte vu l'heure, il souriait. Il ne doutait pas que la petite fut une batarde et qu'elle ne pouvait donc revenir qu'aux Blayac. A lui la fortune et le titre de sa soeur.

Il laissa son destrier dans les dunes, personne n'avait besoin de le voir près de la cabane. Il sauta sur le sable froid et gravit à pieds encore une dune avant de voir la cabane de fortune.

Mais quelles idées ces gueux avaient-ils ! Faire vivre une enfant noble dans cette cabane à peine bonne pour les vagabonds. Des misérables. Juste bons à être jeter dans un bûcher pour faire une bonne flambée pour se réchauffer en cet hiver froid.

Il poussa la porte qui s'ouvrit. Comme il s'y attendait la petite n'était pas là. Une de ces âmes charitables avait dût la garder après l'incident. Le tour de la cabane serait vite fait. Il n'y avait qu'une petite table, et deux bancs, une paillasse, au moins avec des draps, une cheminée et son chaudron, et un coffre.

En deux enjambées, il traversa la cabane et ouvrit la malle. Il se mit à en fouiller méthodiquement le contenu. Il y avait un peu de linge de maison qui tomba sur ses bottes, une jupe qui suivit le même chemin et un petit coffre.

Son sourire s'élargit quand il le prit entre ses mains.
--Vanceslas
Le gamin courait. Son coeur lui faisait mal dans la poitrine mais il savait que ce ne serait rien à côté des coups du maître s'il arrivait trop tard.

Il trouva la cabane de la gamine sans se tromper. C'était lui qui l'avait dénichée pour le maître quelques jours plus tôt. Il s'était dit que la petite avait de la chance de vivre seule et libre.

Mais cette fois, pas le temps de songer. Il ouvrit la porte sans frapper et resta un instant silencieux, le temps de reprendre son souffle. Le maître était bien là, au milieu de tissus répandus sur le sol.

Il avait un petit coffre entre les mains et le gamin avait appris à ne pas poser de questions.


"Maî... tre... Y'a... du monde... dans... l'maré... cage."

L'enfant n'osait pas relever les yeux. Il savait que la soumission était souvent la meilleure des solutions.
--Nabuchodonosor
Il tenait fermement le petit coffre dans lequel il espérait trouver ses réponses lorsque le gamin fit irruption. Il faillit lâcher le précieux objet de surprise mais se ressaisit aussitôt.

"Qui ?"

Il posa le précieux coffre sur le sol et marcha droit sur le gamin le saisissant aux épaules pour le secouer.

"Parle !

- Une... sauvage... maître... Et un homme... grand, blond... et armé.

- Celle qui s'dit la tante d'la gamine et un de ses chiens fidèles."

Il s'arrêta un instant, prit le temps de la réflexion avant de donner ses ordres.

"Retourne auprès de ta grand-mère et gagne du temps. Retienez les au donjon aussi longtemps que vous pourrez. J'ai à faire."

Le gamin partait déjà en courant. Lui, prit le temps de prendre le coffre sous son bras et courut hors de la cabane. Le vent s'engouffra de sa cape et il n'avait pas le temps de faire marche arrière pour aller chercher son destrier.

Il se mit donc à courir sur le sable gelé vers Dunkerque, laissant le marécage derrière lui, comme le soleil se couchait sur la mer.
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