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Hallen van Duinkerke - La halle de Dunkerque : [RP] Au creux des dunes : La cabane d'Edonice.

Edonice
La petite fille rentra penaude dans sa cabane sur la plage. Elle avait traversé la plage, des larmes sur ses joues d'enfant en regardant la mer. Verrait-elle un jour le bâteau de ses parents arriver par cette côte ?

Elle poussa la porte de sa petite maison, se dirigea vers l'âtre, s'agenouilla et allume un feu. Elle avait espéré un moment que la lumière ici serait différente. Mais non. La petite ne voyait toujours qu'un noir et blanc et elle remercia le Seigneur qu'il n'y ait pas de rouge chez elle.

L'enfant remarqua alors que le contenu de son coffre avait été retourné et que le petit coffret qui se trouvait tout au fond, avait été volé. Le seul souvenir de ses parents avaient disparus.

Elle voulut pleurer mais elle n'avait même plus de larme.

Edonice prit le tas d'affaires et les jeta dans le coffre. Elle verrait plus tard pour tout ranger. Comme elle ramassait tous les objets sur le sol, son regard tomba sur l'écritoire que lui avait offert Cajoline en lui donnant ses premières leçons d'écriture.

La petite fille s'installa à sa table, prit la plume, la plongea dans l'encre et écrivit une lettre qu'elle irait porter le lendemain.

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Edonice
Edonice se mit à écrire maladroitement sa lettre pour Domy.

Citation:
"'Jour la Dame au loup,

J't'écri car j'vai pa bien. Tu sai l'méchan il a fai bocou de mal depui k't'è parti. Sai pa comen on di sa mai Kaelle vien d'être tuer. Le méchan c'est un oncle à moi et j'croi qu'tata est parti l'tuer ou mourir. J'ai peur. Vien vite me voir quand tu revien.

Bises,

Edo."


Elle la ferma et se dit que maintenant il lui fallait aller la porter. Mais le jour n'était pas encore levé et écrire lui fit du bien. Elle se rappela alors son amie de Montpensier et se décida pour une seconde lettre.

Citation:
"Bonjour Eleo.

Sa fai lontem. J'espère ke tu va bien. Sui arrivé à Dunkerque et m'y suis installé. Tata et tonton m'ont laissé là.

Me sui fai des ami mai y'a un méchan. J'ai apri ke c'étai un oncle à moi et il a fai plein d'mal. Il a tué mon lapin, taper sur plein d'gen qui ont trè mal et il a tué une dame trè genti qu'étai la tata qu'j'avai pas.

J'ai tou vu quand il la tuer et j'ai encor trè peur. Tata est parti la venger et j'sai pas si j'vai la revoir vivante.

Depui avec tou le san, je voi plu de couleur sauf le rouge. Personne ne sait.

A tu des nouvels de papa et maman ?

Bise,

Edonice."


Le jour se levait à peine comme le soleil se levait. La petite courut hors de sa cabane, porta la lettre chez Domy et l'autre au coursier pour Montpensier. Elle repartit aussitôt en courant pour son abri. Elle avait encore plus peur hors de ses murs de planches qu'ailleurs.
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Edonice
La petite fille n'osait pas bouger de chez elle. Elle restait assise dans sa cabane, attendant elle ne savait pas quoi. Un pigeon tappa à sa fenêtre. L'enfant se leva avec crainte et attrapa le message qui lui arrivait. Le parchemin venait de Montpensier. Un sourire se dessina sur les lèvres de l'enfant qui se mit à déchiffrer la missive.



Citation:
mon edo, c'est vraiment pas bien ce que le méchant fait...
Faut que tu te caches qu'il te trouve jamais de chez jamais parce que moi je veux pas qu'il te fasses du mal ma belle petite soeur...Tu es bien loin de chez moi c'est dommage j'aurais demandé a des gens de venir vous aider sinon...
faut absolument que tu partes de la bas parce que c'est trop trop dangereux.

en tout cas ma belle edo sache que ton eléo est toujours avec toi dans ton coeur et tes pensées,défend toi quoi qu'il arrive pour qu'un jour on puisse se retrouver
en tout cas moi je prirais fort pour toi à l'église de montpensier et pi je t'écrirais le plus souvent possible pour t'encourager c'est promis!

tiens bon ma puce, tu es une puce très forte je le sais!
mais ne laisse personne te faire du mal.
tu sais,on m'a déja emprisonné deux fois dans ma vie et je suis sortie de la en pensant fort fort fort à tous les gens que j'aime et qui pensent à moi!
sa rend fort et après plus personne ne peux rien pour nous:car eux n'ont rien c'est juste des méchant mais nous on est beaucoup!
alors défend toi quoi qu'il arrive pour toi,pour moi et tous les autres dont ta maman et ton papa!

j'ai pas de nouvelles d'eux mais je continue mes recherches
pleins de courage pour toi ma belle
tiens bon et que le ciel et leur étoiles te protègent ma belle
pi file d'ici au plus vite!
ton eléonore qui t'aime fort!

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--La_mere_truc
(suite du RP : Les rues de Dunkerque)

Le petit groupe était arrivé enfin à la cabane d’Edonice, elle s’entait l’impatience chez les deux jeunes qu’elle accompagnait...décidemment la jeunesse, elle aurait toujours du mal à la comprendre.
Tandis que Seblebeau aidait la jeune femme à descendre de cheval, elle alla frapper à la porte de la cabane, attendant patiemment qu’on ouvre.
Edonice
L'enfant tentait de déchiffrer la lettre de son amie de Montpensier lorsqu'elle entendit frapper à sa porte. La petite sursauta et trembla de tous ses membres.

Par la fenêtre, elle n'était pas tout à fait sure de savoir exactement l'heure qu'il était. Elle devait s'habituer à ce monde en noir et blanc. Reverrait-elle jamais les couleurs ? La petite fille craignait la nouvelle qui l'attendait derrière cette porte. Elle en était sure, elle allait devoir affronter la mort d'un proche.

Elle prit une profonde respiration et se décida à se lever. Toujours tremblante, elle gagna la porte et l'ouvrit lentement. Elle ne vit d'abord qu'une vieille femme, sans être certaine de la connaître. Toujours ce problème de oculeur.

Puis elle vit derrière elle, sa tante et Seb descendre de cheval. L'enfant ne lutta pas contre son premier mouvement et se jeta dans les bras de Félina en pleurant.


"Tata, t'es là ! T'es vivante ! Qu'a dit mon oncle ? Que va-t-il se passer ?"

La petite ne lâchait pas pour autant la jeune femme. Elle savait pourtant qu'elle avait horreur que l'enfant la touche et encore plus la caline mais Edonice avait besoin d'affection. Kaelle reposait encore dans son lit et elle ne pouvait affronter le regard de son époux. Sa femme était morte par sa faute, il devait la détester plus que tout au monde.
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Felina
La cabane est en vue et Félina n'a pas dit un mot de tout le trajet. Alors que Seb l'aide à descendre de cheval, la vieille femme qui les a accompagné va avertir Edonice de leur présence.

La sauvageonne regarde la cabane de sa nièce qu'elle n'avait encore jamais vue, n'en ayant qu'entendu parler. Elle sourit légèrement en repensant à la cabane de Cassandre, sur la plage de la Teste de Buch. Décidément cette fillette lui rappelle trop son passé, il est temps que cela cesse.

Quand la porte s'ouvre, la petite fille, en pleur se précipite sur elle.


Tata, t'es là ! T'es vivante ! Qu'a dit mon oncle ? Que va-t-il se passer ?"


Félina grimace, tant de douleur car sa jambe la fait horriblement souffrir que parce qu'elle est mal à l'aise devant la réaction de sa nièce. Doucement, mais fermement, elle la détache d'elle et lui prend la main.

Puis elle entre avec l'enfant, en boitillant, dans la cabane, lançant un regard à ses deux compagnons indiquant qu'elle a besoin d'être seule avec elle un moment. Néanmoins elle laisse la porte ouverte. Avec peine elle porte Edonice pour l'asseoir sur son lit et s'agenouille devant elle, sans lui lâcher la main. Sa blessure à la cuisse s'est remise à saigner, mais Félina n'y prête pas attention.

Elle plonge son regard qui en contraste avec la pâleur de son visage semble encore plus sombre que d'ordinaire dans celui d'Edonice. Après avoir pris une large inspiration, elle se lance, d'un seul trait ne laissant pas la petite l'interrompre.


Edo ... Je ...
Le méchant De Blayac est mort ... Communard et Seblebeau l'ont tué et je les ai aidé à le faire. Son corps est là bas, dans son vieux château. Nous n'avions pas le choix, il était le mal incarné, il a blessé et terrorisé tant de gens, il a tué Kaelle et il a ...


Félina se crispe, et a toutes les peines du monde à refouler les sanglots qui montent dans sa gorge au souvenir douloureux de son frère.

Il a tué ton oncle Devil .... devant mes yeux. Je n'ai rien pu faire ... je n'ai rien su faire ...
Cette nuit tu as perdu tes deux oncles la môme et tout cela est de ma faute.


Elle détourne alors les yeux pour finir, d'une voix plus basse, à peine audible.

Je vais partir Edo ... loin de toi. Tout est de ma faute, la vie à mes côtés est trop dangereuse pour toi. Ici tu as trouvé des amis, une famille et tu pourras te reconstruire ... loin .. très loin de moi.

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Les Rastignac / RPartage ---- Adieu mon frère
Edonice
La petite fille suivit sa tante dans sa cabane sans rien dire. Elle ne s'étonna pas que sa tante l'écarte d'elle et la conduise dans l'abri. Elle savait que Félina allait lui annoncer des choses graves mais elle ne s'attendait pas à ce qu'elle allait entendre.

L'enfant n'osait relever la tête, assise sur son petit lit!. Elle ne pouvait détâcher son regard de la blessure de sa tante, de cette couleur rouge qu'elle était la seule à discerner dans son monde en noir et blanc.

Puis Félina commença à parler :


"Le méchant De Blayac est mort ... Communard et Seblebeau l'ont tué et je les ai aidé à le faire."

Edonice n'entend pas vraiment les paroles qui suivent. Ils avaient tué son oncle. L'enfant savait que son oncle était méchant mais le tuer ... Il était sa seule famille du côté de sa mère et elle n'avait pas pu lui parler.

"Cette nuit tu as perdu tes deux oncles la môme."

Ses deux oncles... Son cher tonton Devil était mort aussi.

Edonice se sentait comme aspirée dans un grand trou. Elle sentait un vertige l'envahir et crut un instant qu'elle allait s'évanouir aux pieds de sa tante.

Et là le coup de grâce vint alors que le trou noir l'englobait :


Je vais partir Edo ... loin de toi.

L'enfant ouvrit alors de grands yeux, son corps se révoltant.

"Partir ? Pourquoi ?"

La petite fille tomba de son lit sur le sol à genoux priant sa tante.

"Tata, t'en supplie, me laisse pas. Z'ai plus qu'toi ! Et puis, et puis ..."

L'enfant hésita, elle abattit sa dernière carte :

"Z'vois plus bien depuis la plaze. Peux pas rester seule. Z'ai peur ..."

Edonice releva son visage en pleurs vers sa tante, tout son être la suppliant de ne pas l'abnadonner.
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Domy11
Au lendemain de son retour à Dunkerque ,Domy, bien qu'encore fatiguée par son voyage dans le froid de cet hiver 1457,sella sa jument Caline.
Elle laissait Shadow profiter du confort de sa stalle retrouvée et Fabrizio à ses dossiers que son absence avait fait s'entasser sur son bureau.

Elle prit donc la direction de la plage,bien décidée à voir sa petite Edonice.
Elle était très inquiète pour elle.Les nouvelles qu'on lui avait donné sur les évènements qui s'étaient déroulés à Dunkerque depuis son départ ne l'avaient qu'à moitié rassuré sur son compte.

Ainsi l'homme (mais méritait il encore ce nom?) avait été tué...
Où était Félina??Et Avana?S'était elle remise de cette attaque dont elle avait été victime elle aussi?
Depuis le message qu'elle lui avait expédié à Ste Ménéhould Domy n'en avait plus eu de nouvelle...
Elle se promit de passer à la maison d'Avana aussitôt qu'elle aurait vu Edo...

Le temps s'était un peu adouci et le vent soufflait moins fort ce jour là...
Domy aperçut en bordure des dunes les silhouettes familières de Michka et Wolf qui avaient retrouvé leur territoire.
Elle sourit en relevant la tête et en respirant à plein poumons l'air iodé et humide...

La vie continuait....Il faudrait finir par oublier,ou du moins laisser le temps atténuer les douleurs....
Mais Edonice...La pauvre petite devait être complètement perdue maintenant que Kaelle n'était plus là..
Et qu'avait elle vu de tout ce drame???

Domy arriva en vue de la cabane ...
Le coeur serré d'appréhension sur ce qu'elle allait y trouver,elle talonna Caline et franchit les derniers mètres qui la séparaient encore de l'abri de la fillette.
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Georgette51
georgie enfin de retour en flandre, en avait profité pour s'installer définitivement à dunkerke, auprès de sa cousine
vite elle alla trouvé edonice, voir comment elle allait et surtout si copain était toujours près d'elle


bonjour edonice, comment vas tu?
tu te souviens de moi j'espère, je suis la cousine de damemélodie et je t'avais confié mon lapin copain pendant mon voyage en champagne
je suis certaine que tu t'en es très bien occupée et j'espère qu'il ne t'a pas mordue quand mme

tu sais ou il se trouve? je voudrais bien le voir mme si, si tu veux tu peux le garder

et puis j'en profite pour t'inviter à l'inauguration du royaume des loupiots, ou tu retrouveras d'ailleurs elisa que je suppose tu connais déjà
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Cajoline22
[FELINA ]

"Partir ? Pourquoi ?"

La Féline ne répond pas et détourne le regard quand la petite se jette à ses genoux. Partir pour survivre pense-t-elle.

"Tata, t'en supplie, me laisse pas. Z'ai plus qu'toi ! Et puis, et puis ..."

"Z'vois plus bien depuis la plaze. Peux pas rester seule. Z'ai peur ...
"


Elle frissonne, plie mais ne rompt pas, tel un roseau face au vent. Elle ne peut pas rester, elle se sait lâche et immonde face au désespoir de cet enfant mais elle doit partir., pour sa propre survie et celle de sa nièce. Edonice doit reprendre une vie normale, celle d'une enfant de presque 8 ans. La petite doit la haïr mais c'est mieux ainsi, la haine l'aidera à survivre et à s'endurcir.

Edo ... Pas la peine de pleurer, tu dois être forte, tu es un Rastignac je te le rappelle. Montre toi en digne en souvenir de ton père et de ton oncle.


La Féline sans coeur est de retour, imperturbable, insensible, égoïste. La carapace s'est refermée, sans que personne puisse l'empêcher. Elle jette un dernier regard à la fillette, et d'un ton un peu plus doux.

Je reviendrai et tu ne seras pas seule ici, mais je dois partir ... c'est ainsi.


Puis elle se relève en grimaçant et se retourne vers la porte.

La Mère Truc ... viens donc ici m'arranger ma cuisse que je puisse partir.

Pendant ce temps là; la jument de la Féline, comme mue d'un instinct est en train de se diriger vers la Plage, attendant que sa propriétaire lui donne l'ordre de se mettre en route loin de Dunkerque.
--La_mere_truc
La jeune femme avait entrainé la petite à l'intérieure de la cabane laissant la porte ouverte.
En attendant de pouvoir soigner la jeune femme, elle s'était installée sur le rebord d'un rocher, patientant tranquillement, elle savait lorsqu'elle était de trop, l'expérience de l'âge.

Elle était a ses réflexions propres et personnelles lorsqu'elle entendit la jeune femme l'appeler. Elle n'aime pas trop la façon dont elle l'appelle un peu trop sèchement à son gout, mais elle sent que cette femme à l'habitude de donner des ordres, et qu'en ce moment elle est légèrement tendue


La Mère Truc ... vient donc ici m'arranger ma cuisse que je puisse partir.

Elle se lève doucement, se dirigea vers la jeune femme, et la poussa vers l'intérieur, le tout sans un mot

Asseyez vous sur le lit et faite moi voir ca - elle jeta un regard à la petite toujours assise sur le lit comme perdu, puis à la blessure de la femme bon ca a beaucoup saigné mais c'est point trop grave...je vais nettoyer tout ca et vous recoudre…ca va vous faire mal ! Désolée pour vous mais j’ai pas de gnole sur moi, et j’pense pas que la petite ai ca ici !

Elle se releva, elle avait besoin d'un peu d'eau, de son baume cicatrisant, une bonne bande de tissu, son fil et son aiguille. Une fois qu'elle eu tout le nécessaire, elle s'attela à soigner l'aventurière, prenant le temps de bien recoudre la plaie et de faire des nœuds bien solides, elle avait bien une potion pour avoir moins mal….

Une fois fini, elle regarda la femme dans les yeux, elle avait bien résisté au traitement qu’elle venait de subir, sans un mot, sans se plaindre, elle appréciait cela la changeait de tous ces pleurnichards.
Elle farfouilla dans ses affaires et lui donna une potion, ainsi qu’un conseil, même si elle savait déjà que la femme ne le suivrait pas


Voilà c'est fait ! Faites attention pendant une semaine à votre blessure, se serait même bien de ne pas voyager...pour la potion, elle devrait vous aider à avoir moins mal sans vous endormir pour autant, une gorgée par jour pas plus !
Bon je vous laisse


Laissant la femme et la petite dans la cabane, elle ramassa ses affaires et sortit, elle avait fait se qu'elle devait.

Levant le regard, elle vit arriver à une bonne allure une femme sur un cheval...se n'était plus son problème, elle prit la route de Dunkerque, elle rentrait chez elle ses vieux os...


Je ne tiens pas compter du post de Georgette51 qui est totalement incohérent avec le reste de 'histoire
Edonice
Edonice ne disait plus rien. Elle avait écouté les paroles de sa tante avec une attention grave. La petite fille comprenait que rien ne retiendrait sa tante et un grand vide s'opérait en elle, comme seules les larmes coulaient encore sur ses joues.

L'enfant était restée tétanisée durant tout le temps où la mère Truc avait soigné sa tante. Sans doute, au fond de son coeur avait-elle espéré que Félina changerait d'avis. Mais la guerrière semblait ne plus s'inquiéter de la petite et Edonice revenait à elle.

Elle se leva, la mère Truc venait de partir.

Elle regarda Félina dans les yeux, de ce regard bleu azur comme sa mère, mais de ses pupilles qui ne voyaient plus qu'en noir et blanc, elle la fixa avec toute la méchanceté des enfants.


"Va t'en ! Laisse-moi comm't'abandonne tout. T'es incapable d'aimer ! Z'aurai aimé qu'ce soit toi qui meurt et pas tonton !"

Elle courut jusqu'à la porte, se retourna une dernière fois et hurla :

"Z'te déteste ! Z'veux plus zamais t'revoir et z'espère que quelqu'un te tuera sur la route ! Z'te hais !"

Edonice s'enfuit de chez elle en courant sur cette plage qui n'était plus que gris clair. A travers ses larmes, elle ne vit pas le cheval qui approchait, ne songeant qu'à s'éloigner de sa tante au plus vite.

La petite fille de 7 ans pleurait, cherchant dans sa tête vers qui se blottir. Elle avait perdu sa mère quelque part en mer, sa tante ne voulait pas d'elle, Kaelle était morte, elle songea un instant à courir chez Cajoline ou Avana, mais elles aussi la repousseraient surement. Elle était responsable de la mort de la douce Kaelle.

Edonice courait, laissant sa cabane et Dunkerque derrière elle. Sans s'en rendre compte elle venait d'entrer dans les marécages.




[Je n'ai pas pu tenir compte du post de Georgette complètement en dehors du RP. Suite dans l'antre]

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Edonice
[Posté pour FELINA]


La Féline serre les dents alors que la Mère Truc entreprend de la soigner. L'aiguille qui s'enfonce dans ses chairs meurtries lui arrache de rictus de douleur mais elle ne crie pas. Cette douleur n'est rien comparée à celle qui lui broie le cœur depuis cette nuit, un gouffre ayant pris place au creux de ses entrailles depuis la mort de son frère.

Une fois recousue et pansée, elle prend la potion que lui tend la femme et la remercie d'un simple hochement de tête. Puis comme la soigneuse est sortie, la sauvageonne se lève et s'apprête à sortir.

C'est alors qu'Edonice, restée muette jusqu'ici, semblant digérer les paroles de sa tante se décide à cracher son venin. Si chaque mot de l'enfant semblent comme autant de lames qui s'enfoncent dans le cœur pourtant si froid de la jeune femme, le visage de la dernière reste insensible, son regard de glace.

Elle soutient le regard clair de la fillette, et ne fait pas un geste pour la retenir comme elle s'enfuit en courant. Elle reste encore de longues minutes seule dans la cabane, Seb encore à l'extérieur. Puis, comme elle entend piaffer l'Alezane sur le pas de la porte, elle sort enfin et rejoint sa belle jument blanche. Elle grimpe en selle, avec toutes les peines du monde.

Un dernier regard vers Seb, puis la mer.


Adieu village maudit ... adieu maudit comté ...

Elle talonne de sa jambe valide sa monture et prend la direction de l'Est, tournant le dos à la plage. Personne ne peut voir les sanglots qui coulent sur ses joues alors que Félina explose de douleur et de chagrin sur son cheval, déversant enfin sa tristesse sans plus aucune retenue. Bientôt la jument et sa cavalière ne sont plus q'un point sur l'horizon.
Domy11
La jument broncha sous la secousse rude qui tira le mors vers l'arrière.
Ses sabots firent jaillir le sable de la plage lorsque Domy la fit stopper net son élan.

Mais que diantre se passait-il là bas?
Domy ,encore à distance de la cabane vit en sortir une vieille femme qui s'en alla d'un pas bancale vers la ville .
Alors que Edonice franchissait la porte et partait en courant vers les marécages, elle aperçut Félina qui quittait les lieux elle aussi et ne semblait même pas remarquer son arrivée.

Pourquoi la petite fille partait elle dans cette direction que tout aurait du lui faire éviter???
Domy hésita,se demandant si elle devait la suivre....

L'horreur qu'elle avait fui quelques temps auparavant s'estompait à peine en son esprit et elle repoussa l'idée de s'aventurer de nouveau vers ces lieux nauséabonds ,dans ces vapeurs visqueuses...

Elle décida donc de laisser un message à Edonice,puisqu'apparemment il semblait qu'elle eut fait de gros progrès en écriture ....

Sautant de sa monture ,elle sortit un parchemin de sa besace et l'écritoire qui était resté dedans depuis son voyage.

Citation:
Ma petite Edo,
Je suis passée chez toi juste quand tu partais.
Je ne sais où tu courais si vite ,mais je pense que tu ne devrais pas retourner vers ces lieux....Laisse donc ces ruines et le malheur qui les habite...
Je veux que tu saches que nous sommes là,que je suis là...Que ma maison t'est ouverte comme l'était celle de Kaelle et que nous t'aimons très fort le Capitaine et moi.
Viens nous voir quand tu veux et si tu veux....Tu pourras trouver chez nous toute la tendresse dont tu peux avoir besoin;je ne veux rien t'imposer,juste te dire que tu peux compter sur moi....
Tout ce que tu viens de vivre est beaucoup trop lourd pour tes épaules de 7 ans....Si tu as besoin de bras pour t'y blottir...N'hésite pas...Viens..
Je t'embrasse comme ta maman le ferait.
Je t'attends....
La Dame au loup.

Ramassant une grosse pierre,Domy coinça le messsge dessous et laissa le tout bien en évidence devant la porte de la cabane.
Puis elle remonta en selle et repartit vers chez elle.
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Edonice
La jeune femme et l'enfant avaient traversé le marécage en silence. Les deux corps qu'elles transportaient aidaient à une ambiance lugubre et toutes deux avaient leurs peines à porter. Edonice savait que jamais elle ne pourrait remercier Avana à la hauteur du sacrifice qu'elle faisait.

La petite fille n'ignorait pas qu'Avana avait eu à souffrir de son oncle et que ce n'était que pour affection pour elle qu'elle aidait à ce que l'homme ait une dernière demeure.

Elles traversèrent le marécage puis la plage jusqu'à la petite maison de bois de l'enfant. Elles n'avaient rencontré que quelques pêcheurs occupés à leur besoigne et qui les avient salué de loin, habirué mlaintenant à croiser la solhouette de l'enfant.


La petite fille vit de suite un message devant sa porte. Elle leva le caillou et l'enfouit dans la poche de sa jupe. Elle le lirait une fois seule et la besogne terminée.

Elle ouvrit la porte de sa maison et songea alors qu'un prblème de place allait se poser. Elle se tourna vers Avana et lui demanda :


"Comment qu'on fait ? J'ai qu'un lit ? Kaelle était dans l'sien. Faut qu'ils soient chacun dans un lit avant d'les mettre en terre ? Et m'faut un curé avant ?"

Edonice était perdue et elle avait besoin de se reposer sur un adulte. Elle se tournait vers Avana, la seule dont elle soit sure de l'affection pour le moment.
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