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Hallen van Duinkerke - La halle de Dunkerque : [RP] Au creux des dunes : La cabane d'Edonice.

Avana
la jeune femme tenait la main de la petite pendant tout le chemin, elle ne voyait personne et ne songeait qu'a ces deux corps posés ainsi sur le dos de sa jument...

elle se remémorait tous les évenements qui avaient affectés bons nombres de Dunkerquois... aujourd'hui c'était la fin, le monstre serait bientôt mit en terre, cependant elle n'adhérait pas vraiment à l'idée de la petite, des tombes comme ça prés de chez elle, c'était malsain...


elles arrivèrent enfin prés de la cabane en bois, la jeune femme semblait soulagée, personne n'était venu poser de questions...

elle regarda édonice mettre un mot dans sa poche et se retourner vers elle


"Comment qu'on fait ? J'ai qu'un lit ? Kaelle était dans l'sien. Faut qu'ils soient chacun dans un lit avant d'les mettre en terre ? Et m'faut un curé avant ?"

elle regarda la petite un peu déstabilisée par ses questions... il fallait quelle lui réponde...

elle attacha sa jument tout en réfléchissant à ce qu'elle allait lui dire puis se retourna vers elle...

tu sais ma puce, ton oncle était noble et sa mort... enfin tu comprends sa mort pourrait mettre dans l'embarras pas mal de personnes ici... il vaut mieux que les curés n'en sachent rien...
si tu veux on dira une petite priére pour eux avant de les mettre en terre... ça reviendra au même...


elle n'imaginait pas demander à renoan le diacre mais aussi le frère de kaelle de venir prier pour ce... cette chose...

je pense qu'il vaut mieux ne pas trop ébruiter que l'on a entérré des hommes ici...
on a eu beaucoup de chance que personne ne nous pose de questions sur la route... , tu comprends ?
je n'ai pas vraiment le droit de me promener avec des morts... alors on va garder ça pour nous deux...


quand aux lits... oublie ma puce, kaelle a rendu l'âme dans son lit c'est vrai, mais ces deux là non...

la jeune femme ne donna pas plus de détails mais il était hors de questions qu'elle mette un de ces hommes dans son lit... la petite n'aurait plus jamais osé s'y reposer, elle grimaça en y pensant...

je vais aller à l'endroit que tu m'as indiqué prés de la rivière, j'espère que tu as une pelle chez toi... j'irai donc creuser leurs tombes et aprés on dira un petit mot pour eux avant de les mettre en terre...
est ce que ça te convient ?


elle espérait que la fillette acquiesse qu'elles puissent se débarasser rapidement des deux corps un peu encombrants, elle regarda machinalement aux alentours pour être certaine que personne n'était là...
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Edonice
La petite fille savait qu'on avait pas le droit de tuer les gens. Si elle demandait trop pour ses deux oncles beaucoup de gens auraient des problèmes et Avana la première. Edonice songea un instant à sa tante qui serait aussi accusée. Et même si l'enfant la haïssait en cet instant de l'avoir abandonnée, elle ne pouvait pas se résoudre à lui causer d'autres ennuis. Elle était la seule famille qu'il lui restait pour l'instant.

Elle prit une profonde respiration avant de répondre à Avana.


"Mon papa ne croit pas en Aristote alors que maman est très croyante. Z'pense que si le Seigneur a autant d'amour qu'maman m'a raconté, il comprendra et acceptera de les prendre au ciel."

L'enfant avait tout de même de gros doutes que ces oncles y aillent. Elle n'avait pas appelé son oncle, le Méchant de Dunkerque pour rien. Et son cher tonton était un mercenaire sanguinaire qui n'avait jamais héisté à verser le sang.

"Z'crois qu't'as raison, on va s'débrouiller toutes les deux. Et d'toute façon i's'ront touzours dans mon coeur."

La petite fille réfléchit un instant.

"Z'ai pas d'pelle mais z'vais en d'mander une à l'Ecossais, qu'habite pas loin. Trouve pendant c'temps un beau coin assez caché près d'la rivière, z'reviens."

Edonice partit en courant vers la maison de l'homme qui avait construit sa cabane. Elle le trouva chez lui, lui demanda une pelle puis repartit, cette fois sans courir, la pelle étant lourde pour ses frêles épaules de petite fille de près de 8 ans.

Elle atteignit la rivière et se mit à appeler la jeune femme.

"Avana ! Avana ! T'es où ?"
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Avana
Avana fut soulagée d'entendre la petite prette à entérrer ses oncles sans la presence d'un curé, il n'y avait pas vraiment d'autres choix possibles...

elle fut touchée de l'entendre parler ainsi de ses deux oncles, "ils seront toujours dans mon coeur"
elle lui sourit et aquiessa


puis vit partir édonice à la recherche d'une pelle, à vrai dire elle espérait un peu l'éloigner de la cabane le temps pour elle de descendre les corps de sa monture, il ne faudrait pas que la tête du monstre s'échappe de son corps, elle afficha un sourire malicieux à cette pensée et se reprit...

elle détacha sa monture et l'emmena derrière la cabane à la recherche de l' endroit propice, elle trouva enfin ce qu'il pourrait convenir à plusieurs pas de la rivière et aux pieds des arbres mais pas trop, elle ne tenait pas à tomber sur des racines trop résistantes, il faudrait creuser assez profond...

la jeune femme fit glisser un premier corps celui du frère de félina, elle prit toutes les précautions et retint sa chute l'allongeant doucement prés de l'endroit qui allait être sa dernière demeure...
puis elle vit l'autre et vérifia que la petite n'était pas dans le coin, elle le tira sans plus de ménagement et le traina par les cordes un peu plus loin derrière l'autre, par chance les bandages pour maintenir la tête au corps avaient tenu, avec tout ça la jeune femme était devenue encore un peu plus rude et n'avait maintenant plus aucun état d'âme à faire cette besogne délicate...

elle arrangea un peu les couvertures et leurs couvrit le visage


la petite revenait elle flatta l'encolure de sa monture et la déplaça plus loin...

"Avana ! Avana ! T'es où ?"

chutttttt j'suis là ma puce, ne crie pas on va se faire repérer...
elle lui sourit

bien, tu as la pelle je vais creuser, pendant ce temps qu'est ce que tu dirais de nous préparer quelque chose à boire, je suis certaine que tu as soif toi aussi, quand j'aurai fini de creuser je viendrai te chercher...

tu crois que tu pourrais faire ça ?

elle lui fit une petite bise sur le front comme pour l'encourager et la regarda partir

la jeune femme souhaitait éloigner l'enfant quelques temps, si elle avait pu la renvoyer et enterrer les corps seule ça aurait été aussi bien...
ce n'était pas un spectable pour une si petite fille, quoi qu'il en soit ça allait prendre du temps et il faudrait faire vite la fin de l'aprés-midi approchait et bientôt il ferait trop sombre, la jeune femme n'avait que quelques heures devant elle...


elle creusa et creusa encore jusqu' a l'épuisement puis profitant que la petite était rentrée, elle fit glisser les corps dans les trous à l'aide de cordages, elle n'en pouvait plus, mais c'était fait... les deux corps étaient dans leurs tombes et présentables autant que l'on puisse l'être dans cet état...

elle revint alors vers la cabane, se désaltèra et se mit à la hauteur de la petite cachant tant bien que mal ses mains en sang à force de manier la pelle et la terre si dure en cette période hivernale...
elle songea alors qu'il faudrait tout reboucher avant la nuit...

si tu veux, c'est le moment, on va aller leurs dire au revoir, puis une une dernière prière pour qu'ils aillent au ciel, et ce soir je resterai avec toi...
ça va aller ma puce ?
tu n'es pas obligée d'y aller tu sais... je les ai mis en terre... je pourrai réciter une prière pour toi...


Avana tenta une dernière fois de la disuader...
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Edonice
Edonice obéit à la jeune femme et gagna sa cabane. Elle pensait comprendre qu'elle ne servirait à rien et elle préférait aussi se reposer un peu. Ne plus voir les couleurs épuisaient l'enfant qui devait apprendre à se déplacer dans ce nouvel univers.

Edonice regagna sa cabane, prit un seau et alla chercher de l'eau.

Elle revint chez elle, remplit une cruche et s'installa sur son lit, attendant le retour d'Avana. Elle se rappela le message dans sa poche et prit le temps de le déchiffrer.


Citation:
Ma petite Edo,
Je suis passée chez toi juste quand tu partais.
Je ne sais où tu courais si vite ,mais je pense que tu ne devrais pas retourner vers ces lieux....Laisse donc ces ruines et le malheur qui les habite...
Je veux que tu saches que nous sommes là,que je suis là...Que ma maison t'est ouverte comme l'était celle de Kaelle et que nous t'aimons très fort le Capitaine et moi.
Viens nous voir quand tu veux et si tu veux....Tu pourras trouver chez nous toute la tendresse dont tu peux avoir besoin;je ne veux rien t'imposer,juste te dire que tu peux compter sur moi....
Tout ce que tu viens de vivre est beaucoup trop lourd pour tes épaules de 7 ans....Si tu as besoin de bras pour t'y blottir...N'hésite pas...Viens..
Je t'embrasse comme ta maman le ferait.
Je t'attends....
La Dame au loup.


L'enfant se disait que lorsqu'elle en aurait fini ici, elle irait voir sa Dame au Loup et son futur époux qui avait connu sa maman.

Avana revenait. La petite fille lui servit de l'eau fraîche, ne doutant pas que la jeune femme était fatiguée après tant de la beur. Un mouvement spontané la poussa à enlacer celle qui l'aidait.


"Mici beaucoup. Zamais z'pourrai assez t'remercier pour c'que tu fais pour moi."

L'enfant la lâcha et gagna son petit coffre. Elle prit le collier de sa mère et le tendit à la jeune femme.

"C'est tout c'que z'ai qui a un peu d'valeur. Papa l'a offert à maman pour lui prouver son amour. Et maman m'l'a donné avant d'laisser partir la barque pour m'sauver."

Elle le tendit à Avana.

"Et maint'nant, allons dire la prière pour mon oncle et mon tonton, pour qu'ils puissent aller au ciel."

L'enfant songeait qu'un jour, elle devrait montrer ses tombes à ses parents, leurs frères morts à cause d'elle, et Edonice sentait à nouveau le désespoir l'envahir.
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Communard
Juché sur une belle jument noire tâchetée de marron Communard avance au pas en direction de la cabane de la petite Edonice.
La bête est chargée de 2 gros sacs qui pendent à ses côtés, l'homme quand à lui porte une épée au côté, un bouclier au dos et l'on peut distinguer une seconde épée dissimulée sous la selle.

Paré d'un grand mantel il ne semble pas en simple visite mais plutôt paré pour une longue route.
A son coup, se balançant doucement au rythme du pas, pend une bourse, bourse renfermant une clé.

Il arrive tranquillement, aperçoit deux personnes à proximité de la cabane, il se sait peut discret ainsi grimpé sur la dune mais il prend le temps de descendre puis d'attacher sa monture à quelque branches charriées par une ancienne marée.
Ôtant sa coiffe protectrice il s'avance en direction de la jeune femme et de la petite.

Intérieurement Communard espérait la présence d'un autre adulte, voire l'absence d'Edonice... Parler aux enfants n'est pas sa qualité première il le sait et ces situations le gênent.
Là... lui remettre la bourse, et s'en aller.
Le regard froid, la parole sèche il les salue.


'jour Edonice... Avana.
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La mort ferme les yeux des morts et ouvre ceux des vivants.
Le départ d'un ami oblige à se reconstruire autrement...
Avana
Avana regarda édonice trés surprise de la voir lui tendre son precieux collier...

ma puce s'était à ta maman, ça me touche beaucoup mais tu dois le garder, ta maman voulait certainement qu'il reste dans la famille si elle te l'a laissé, je suis touchée par ton geste mais je ne puis accepter... et puis tu sais je ne veux rien... juste t'aider un peu... et n'importe qui l'aurait fait... on fera comme si tu me l'avais donné, mais tu le gardes...

elle lui sourit et passa sa main sur la joue de la petite puis elles prirent le chemin derrière la cabane...

la jeune femme n'était toujours pas tranquille, n'importe qui pouvait arriver et les surprendre, elle vit alors un cavalier sur la dune et arrêta la petite...
attends !!! y' a quelqu'un là-haut...

voyant le cavalier approcher, la jeune femme le reconnaît et en est soulagée, il attache sa monture et approche...

b'soir...
la jeune femme fronce les sourcils se demandant ce qu'il vient faire...
y a-t-il eu un soucis avec les corps là-bas...

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Communard
Communard répond du regard au bonsoir de la jeune femme, ainsi il la remercie d'être présente auprès de la petite au moment où une lettre de Félina lui a appris que la guerrière était de nouveau sur les routes.

Le forgeron mets un genou à terre et se plante devant Edonice.

Lentement il ôte la bourse qui pend à son cou et la dépose dans la main de l'enfant.


J'avions fait s'que j'te dis l'tantôt Edonice.
Les corps sont enterrés dans le sous bois juste derrière le castel des marais.

Dans cette bourse j'ai placé la clé de la chaîne qui maintient closes les portes du château.
S'thomme était ton oncle... L'clé te revient en mon sens.


Communard est prêt à se relever mais finalement il ne peut se retenir de se mêler de ce qui ne le regarde pas.

P'tiote, s'château n'est point un bon lieu pour une enfant.... n'y retourne pas pour l'heure. Laisse à la nature le temps de redonner vie à ce lieu empli de mort.
Prends l'temps d'grandir, en ville tu trouveras de bonnes personnes, tu sembles avoir déjà attiré de sincères sympathies d'ailleurs.
Ensuite tu décideras....
....................
..........................
......
...
Et.... ne juges pas trop vite ta tante.... les adultes font parfois autrement qu'ils voudraient... un jour tu liras ces évènements d'un autre oeil.


Le regard du marchand est franc tout comme ses paroles l'ont été, il regarde intensément cette petite au courage impressionnant.... espérant qu'elle trouve enfin un peu de repos.
Si petite et déjà si grande....

Un moment il reste à regarder l'enfant.

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La mort ferme les yeux des morts et ouvre ceux des vivants.
Le départ d'un ami oblige à se reconstruire autrement...
Edonice
Edonice s'apprêtait à dire une dernière prière pour ses oncles lorsqu'un homme s'approcha. La petite mit un certain temps avant de reconnaître l'ami de sa tante. Dans son monde en noir et blanc, elle avait encore des difficultés à identifier les gens.

Quand il parla, l'enfant le reconnut. Il les salua, échange froid avec Avana avant de s'agenouiller devant elle et de lui mettre une petite bourse dans la main. Les corps avaient été enterrés, et la porte réparée. Il était venu lui donner la clé qui donnait accès maintenant au château familial.

Edonice allait le remercier lorsque l'homme se mit à lui parler de sa tante. La maisn de l'enfant se crispa sur la bourse. L'abandon de sa tante restait une plaie ouverte qu'Edonice supportait plus difficielement encore que la mort de ses oncles.


La petite fille ne voyait pas comment elle pourrait un jour remercier sa tante de l'avoir abandonnée à Dunkerque sans même savoir comment sa nièce pourrait survivre et si les gens accepteraient l'enfant à cause de qui la si douce Kaelle était morte.

Edonice sentit une grosse boule d'angoisse monter dans sa gorge et parvint avec difficulté à répondre, refoulant ses larmes.


"Z'vous remercie Messire pour vos bontés. Z'espère qu'vous reverai après vot'voyaze et qu'z'peux vous compter parmi mes amis."

La petite était parvenue à rester digne jusqu'à ce qu'elle parle de Félina. Sa voix monta dans les aigües.

"Ma tante est morte pour moi. Elle n'se soucie guère d'moi et ça m'étonnerait qu'un zour elle se rapelle qu'elle m'a abandonnée ici et qu'elle vienne me chercher."

Edonice essuya ses larmes du revers de la main.

"Z'espèrequ'un zour elle vous abandonnera pas quand vous aurez b'soin d'elle."

La petite fit un pas en avant et passa un instant ses bras autour du cou de l'homme et déposa une bise sur sa joue.

"Mici encore pour c'qu'vous avez fait au château. Portez vous bien pendant votre voyage."
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Communard
Communard écoute attentivement les paroles de la petite.
Derrière elle il revoit d'anciens amis, des évènements gais ou endeuillés.... et à travers elle il revoit certains faits de son enfance...


Edonice a écrit:
La petite fit un pas en avant et passa un instant ses bras autour du cou de l'homme et déposa une bise sur sa joue.


La sincérité de la petite touche Communard, cette bise déposé sur sa joue le fait même sourire.

Edonice a écrit:
"Mici encore pour c'qu'vous avez fait au château. Portez vous bien pendant votre voyage."


Bah... c'est moi qui t'remercie Edonice.
Pour la route j'srai prudent au mieux.
Quant à toi prends le temps de vivre... Et ne grandit pas trop vite.


Communard se lève maintenant. Il est temps pour lui de partir. Tandis qu'il s'apprête à partir il s'adresse à Avana.

Prenez bien soin d'elle dame 'Vana. Derrière sa force s'te p'tiote reste une enfant... Merci encore d'êt' là.

Le forgeron n'attends pas de réponse, ça l'arrange, ainsi il peut se décharger de quitter la ville en ces moments où lui même aurait pu accueillir la petite.
Juché sur sa jument le coup de talon indique le départ... D'un pas alourdi par les charges pendantes à ses côtés la monture avance doucement sur le terrain meuble.
Communard affiche un sourire en coin...


Point trop vite ma belle... nul besoin de se presser.... La route sera longue et hardue.

Tirant les rennes il indique à son cheval de prendre la direction de Dunkerque pour graver une dernière fois en sa mémoire la vision de cette ville qu'il a aimé mais qui désormais ne lui lance qu'un mot : PARS !
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La mort ferme les yeux des morts et ouvre ceux des vivants.
Le départ d'un ami oblige à se reconstruire autrement...
Edonice
L'homme partait, au pas de son cheval, comme Félina. L'enfnat avait une grande impression d'abandon : Kaelle, Félina, Communard, après ses parents... La petite avait l'impression de porter malheur et se trouvait encore plus perdue.

Elle sentait la panique s'emparer d'elle lorsqu'elle croisa le regard d'Avana. La petite savait qu'elle pouvait compter sur la jeune femme. Elle passa la bourse à sa ceinture puis glissa sa petite main dans celle d'Avana.


"On va prier ensemble dit ?"

L'enfant ferma les yeux et se mit à murmurer cherchant dans le fond de sa mémoire des prières que sa maman lui avait apprises.

"Seigneur, Pardonnez et protégez mes deux oncles qui bientôt s'ront aurpès d'vous. Seigneur, pardonnez leur leurs pêchés et leurs offenses. J'sais qu'ils n'étaient pas des modèles mais j'vous d'mande d'les prendre en pitié et d'les accpetez près d'vous."

La petite fille sentait les larmes lui monter aux yeux.

"Seigneur, mes deux oncles sont malgré tout dans mon coeur, et j'espère qu'vous leur pardonnerez comme j'vais tenter de le faire."

Edonice avait bien sûr une peine profonde pour son tonton mais pour le Méchant, ses sentiments étaient partagés. Il avait fait tellement de mal aux gens qu'elle aimait, jusqu'au meurtre de sa chère Kaelle.

"Pardonnez leur ..."

Elle pleurait maintenant et leva son petit visage beigné de larmes vers Avana.

"Tu crois qu'c'est bien ?"
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Avana
Avana vit partir le cavalier et sourit, il était au moins aussi agréable qu'elle en société, et sans nul doute que lui aussi avait ses raisons, les gens prennent souvent plaisir à juger sans comprendre...
c'était dommage qu'il prenne la route, elle aurait aimé mieux le connaître... un jour peut-être...


puis elle se retourna vers la petite devinant son mal être...

moi j'suis là ma puce... elle serra sa petite main dans la sienne...

la petite pleurait et la jeune femme passa sa main sur son épaule et la rapprocha d'elle...

c'est trés bien édonice, personne n'aurait mieux dit ou mieux fait que toi, j'aurai bien dit une p'tite prière moi aussi mais je n'en connais pas...
elle regretta alors de n'être pas plus fidéle aux rendez vous du diacre...

alors j'dirai juste que... la jeune femme cherchait ses mots...

j'dirai juste qu'ils trouveront certainement leurs places quelque part et qu'ils s'y sentiront bien...

ma puce il se fait tard, je vais finir... tu dois être épuisée, rentres te reposer, je termine ici et je viendrai de rejoindre...

la jeune femme s'appliqua à ensevelir les corps, ça lui prit quelques heures...

elle aussi était épuisée, physiquement et moralement, elle se traina jusque chez la jeune demoiselle, elle s'était couchée, la jeune femme alla la border et la regarda ainsi dormir quelques instants...
qui pouvait bien imposer pareilles douleurs à une si petite fille et pourquoi...

elle passa sa main sur son visage et prit place à ses cotés dans le fauteuil, quelques minutes plus tard elle était profondement endormie, un léger sourire aux lévres, toute cette histoire était enfin terminée, le village allait retrouver sa quietude habituelle...

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Edonice
Les prières étaient dites et Edonice se sentait fatiguée tant physiquement que nerveusement. La petite avait subi trop d'horreur en cette journée et elle ne voulait plus que se reposer, dormir et oublier quelques heures les derniers évènements.

Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à Avana pour terminer comme il se devait sa triste besogne.


"Mici beaucoup Avana. Sais pas c'que j'aurai fait sans toi."

L'enfant avait peur de se rendre à Dunkerque et du regard des autres sur elle, mais elle savait qu'elle quelqu'un sur qui elle pouvait compter.

"A tout à l'heure..."

Edonice fit un pas vers sa cabane, se retourna et fit un signe de la main à la jeune femme.

La petite fille regagna en toute hâte sa cabane, enleva ses chausses et sa jupe, alluma une bougie et se glissa dans les draps que Kaelle lui avait offert à son arrivée.

Edonice ferma les yeux et contrairement à ce qu'elle pensait elle s'endormit profondément. La fatigue était telle que les cauchemars pour une nuit la laissèrent tranquille et c'est reposée qu'elle se réveilla le lendemain.

Elle releva lentement ses paupières et vit Avana, dans un fauteuil qui dormait. La petite fille sourit et remercia le Seigneur de lui avoir envoyé la jeune femme pour la protéger. L'enfant se leva discrètement, s'habilla à la hâte et gagan la rivière où elle puisa de l'eau qu'elle fit chauffer pour le premier repas de la journée.

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Avana
Avana se réveilla enfin voyant poindre les premiers rayons du soleil elle s'étira longuement encore toute courbaturée du dur labeur de la veille...

la petite n'était plus dans son lit, elle ne devait pas être trés loin

la jeune femme se leva, fit le lit, arrangea un peu le fauteuil qui s'était révélé trés confortable...

elle fit quelques pas dehors et alla saluer sa monture, la bête semblait un peu nerveuse et visiblement affamée...

oh ma belle avec tout ça, je t'ai un peu oublié...
elle flatta l'encolure de sa jument et la carressa longuement, puis fit le tour de la cabane et vit la petite à la rivière, s'en approcha...

ma puce je vais rentrer donner à manger à Nep, mais tu peux passer quand tu veux chez moi, et même venir y dormir si un soir tu ne te sens pas trés bien
elle donna à l'enfant la clé de sa maison...

tiens comme ça tu passes quand tu veux ma puce, y' a toujours une bonne soupe sur le feu...
elle l'embrassa et la serra dans ses bras puis monta sur Nep et se retourna vers la fillette

à bientôt ma puce, je passerai te voir de toute façon...

la jeune femme s'en alla doucement vers sa maison...
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Mcisis
Mcisis tapa a la porte d' édonice .Comme personne ne répondais elle déposa sa galette sur le rebord de la fenêtre avec un petit mot .

Bon appétit .


Elle repartie ayant encore d'autre livraison .
Edonice
Avana venait de partir et Edonice craignit de se trouver seule dans sa cabane avec ses angoisses. Elle entendit frapper à sa porte, mais elle avait peur d'y aller.

Et si on venait lui poser des questions sur toute l'affaire ? Et si c'était encore un méchant ? Et si on voulait l'emmener ?

La petite fille se terra dans son lit. Elle sa cache sous ses couvertures, se mit en boule et pleurant, attendant longtemps. Combien de temps resta-t-elle ainsi ? Elle l'ignorait.

Lorsqu'elle eut le courage de sortir de sa couverture, elle ouvrit sa porte. L'enfnat ne vit rien, ni personne lorsqu'elle se retourna pour rentrer chez elle. Quelque chose dépassait sur le rebord de sa fenêtre.

Avec angoisse elle s'y approcha et sourit en sentant l'odeur : un gâteau.

L'enfant déplia le petit mot et sourit. Elle savait que c'était sa "Lieut" qui lui envoyait ce présent. Edonice rentra chez elle avec sa galette, en coupa une tranche qu'elle ùangea en songeant qu'elle devrait aller la remercier en allant voir Domy.

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