Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Funérailles d'Alayn de Viverols

Bettym
Plus les jours avançaient, plus les mauvaises nouvelles s'annonçaient. La disparition de Alayn, les recherches et enfin... la découverte du corps. Certes, ce n'était pas une délivrance mais au moins tout le monde savait à quoi s'en tenir. Elle pouvait comprendre ce que ressentait la future maman ayant eu le même sentiment d'abandon lorsqu'elle avait perdu son mari puis son fiancé.

Elle était sortie de Montluçon un peu amochée mais qu'importait... Apo avait besoin de son soutien tout comme de celui de ses proches. Sans même réfléchir un instant, elle avait pris route vers la ville où la tribu de Alayn avait élu domicile.

L'angoisse se faisait ressentir. Elle n'était pas une fervente admiratrice de la noblesse et se retrouver encore une fois en leur compagnie n'était pas une mince affaire. Quand elle pensait aux dires du Vicomte, elle en était malade. Comment avait-il pu lui affirmer qu'il aimait Apo et la faire souffrir autant ? D'un certain côté, il valait mieux qu'il soit mort, au moins il aura évité le supplice que lui aurait fait subir le frère du Prévôt.

La voilà proche de l'Eglise... Tous étaient présents ou presque. La jeune Moulinoise alla d'abord vers la mère du défunt.


Dame Gypsie, je vous présente toutes mes condoléances... regard sincère.

Que pouvait-elle dire de plus ? En rajouter aurait été indécent et surtout malhonnête. Elle n'était pas triste de la mort du Vicomte cependant elle pouvait très bien savoir ce que la mère ressentait au moment présent et préféra la laisser sans remuer plus le couteau dans la plaie. La perte des êtres très chers était toujours dure à encaisser. Mais la vie était ainsi et l'époque ne se montrait pas clémente envers tout le monde.

Inclinaison de tête avant de prendre congé et de se diriger vers son amie, Apo, aussi grosse qu'un éléphant, enfin... elle n'en avait jamais vu mais pouvait parfaitement imaginer comment ce pachiderme pouvait être.

Quand elle entendit le sifflement, une inquiétude beaucoup plus grande se fit sentir. Elle se précipita vers les filles... Il n'était pas la peine d'en rajouter plus, elle comprit que la parturienne était préoccupée sur son accouchement.


Il arrive ? demanda-t-elle, pleine d'espoir mais angoissée. Elle ne les suivrait pas, se sentant pas en état de pouvoir l'aider et puis, elle était en de bonnes mains. Informez-moi ! Et faites attention à vous... finit-elle, avant de leur faire un signe d'au revoir.

Edit pour avoir mis des paroles en pensées au lieu de l'exprimer à voix haute.
_________________
La Confrérie de la Source

Pas un parti mais une philosophie
Gandelin_duchesne
Plus les choses avançaient, plus l'atmosphère était lourde. Trop lourde peut-être pour le jeune bambin qu'était Gandelin. Lui aussi se sentait triste maintenant. Et seul le silence l'intimidait suffisamment pour l'empêcher de hurler son désespoir...

Il se contenta donc de balbutier quelques syllabes sans sens ni logique. Dans sa langue a lui il demandait sa maman. Il avait besoin d'être près d'elle et il sentait qu'elle avait besoin de lui.


Bilumatugilou hulizou matagoulu
Arthurdayne
Assis à même le sol, adossé à l'une des lourdes pierres froides des murs de l'église, hors de vue du cortège, Arthur attendait depuis un bon moment déjà. De là où il était, épaules collées contre le mur extérieur de l'édifice, sur un des côtés de l'église, il entendait les gens arriver peu à peu, sans qu'eux ne puissent le voir. Pas besoin d'être vu, il n'aime pas tellement la foule, et encore moins ce genre de réunion. Et puis les églises, il n'aime pas trop non plus, et si on le voit, il va devoir suivre le cortège à l'intérieur, et il n'en meurt pas d'envie. Il irait voir Apo tout à l'heure, juste pour qu'elle sache qu'il est là, juste présent, pas besoin de mots, comme il le lui a déjà dit.

Un petit couteau entaillait un morceau de bois. Pour passer le temps il sculptait une vague silhouette, dont il ne savait pas trop encore ce qu'elle allait donner. Et il écoutait distraitement des voix dont certaines lui étaient connues, d'autres non. Marty, Bettym, Sunie et d'autres s'étaient joints à ceux qui devaient être la famille d'Alayn, qu'il n'avait jamais croisé qu'une ou deux fois.

Sanglots, voix basses et confuses, le ballet ordinaire d'un enterrement comme il en a déjà connu beaucoup. Et raté encore plus. Sa soeur, qui s'était jetée du haut d'une falaise alors qu'il était déjà parti. Ses compagnons de lame, que la nécessité des évènements l'avait empêché d'enterrer lui même, laissant à un autre le soin de s'en charger. Son esprit perdu dans le brouillard de ses souvenirs, il ne comprit pas tout de suite que la routine mortuaire venait d'être rompue. Quelque chose se passait, quelque chose d'anormal.

Il enfouit rapidement le morceau de bois et le couteau dans son baluchon, et courut vers le parvis de l'église. Des éclats de voix, un mouvement de foule. Et Apo qu'on emmenait. Sunie et dame Legowen la soutenaient, l'aidaient à grimper dans un coche, tandis qu'Alethea fonçait dieu savait où. Que faire... pas grand chose, sans doute. Certes, il avait assisté à des accouchements, parfois difficiles, mais il n'avait jamais été d'une grande aide. Petit coup d'oeil anxieux au visage d'Apo qui disparait. Puis un poing glacial qui lui tord les tripes.

Sans trop savoir pourquoi, Arthur courut à toutes jambes vers la première auberge qu'il aperçut. Un cheval... il lui fallait un cheval. Là, un type qui venait d'arriver, s'affairait à attacher son canasson.


L'ami! Il me faut ton cheval!

Sans plus réfléchir, Arthur lança une poignée d'écus à l'homme. Beaucoup plus que ce que peut valoir l'emprunt d'un cheval à en juger la tête du cavalier. Mais pas le temps de s'arrêter à ça. Arthur sauta en selle. Il n'avait plus chevauché depuis des années, mais tout revenait d'instinct.

L'instinct... c'était ce qui lui avait tordu les tripes à l'instant. Cette douleur figée sur le visage d'Apo avait réveillé trop de choses en lui. Il se souvenait avoir vu cette expression, il y avait bien longtemps. Et son instinct lui disait que tout ça n'augurait rien de très bon.
Alethea
[Sur les routes … la fin du chemin]

Rixende a tenu… La route a défilé sous les sabots de la jument qui a du sentir l’angoisse de Thea et a filé comme jamais. Ninon non plus n’a pas moufeté lorsqu’elle a vu la brune, visage fermé s’éloigner du groupe. Elles se connaissent trop bien maintenant. Ninon a vu Thea, déjà, remonter doucement la pente de la tristesse et elle l’avait accompagnée alors. Mais là, elles savent toutes deux que ce n’est pas possible. Ninon est responsables des jeunes femmes qui les suivent et Thea doit y aller seule.

Alors les routes et les chemins défilent, Thea et sa jument, en silence, du Puy à Polignac et de Polignac à Montbrisson, sans dormir, sans arrêts ou presque. Seule halte le temps de trouver la réponse du chevalier. Réponse inespérée et généreuse…


Citation:
A Alethea,
De Cerridween de Vergy, lieutenant commandeur et maître d'arme,

Salut et amitié,


Votre lettre me trouve à Tulle. Et vous me trouverez en temps voulu à Moulins.

Vous vous demanderez sûrement ce qui motive une venue si prompte. Puisque vous avez demandé à nous rejoindre, vous saurez qu'il en est toujours ainsi. Le serment que vous prononcerez peut-être comporte ces mots : « Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrais veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. » Même si ce n'est pas avec une arme que je devrai porter assistance, vous demandez mon aide, je ne peux m'y soustraire sans une raison d'état. Raison qui n'est pas de mise, et je l'espère, qui ne viendra pas encore. Lorsque je vous parlai d'abnégation, ce n'était pas un vain mot sans consistance. Puissiez vous le faire votre étendard bientôt, je l'espère, Alethea.

Je pars ce soir donc. Je serai au rendez vous en fin de semaine sauf contre temps fâcheux.
Prenez garde sur les chemins, demoiselle, car vous serez mon seul guide et la seule personne que je connaîtrai en Auvergne qui pourra me mener vers la future accouchée. Si vous tenez à elle, prenez soin de votre vie.

Cerridween de Vergy.


Théa aurait presque honte s’il ne s’agissait d’elle … de sa marraine … elle range le parchemin, récupère Rixende qui s’est nourrie rapidement et repart.

[Montbrisson, parvis de l’Eglise]

La brune parcours les dernières rues étroites jusqu’à l’Eglise sans descendre de cheval et bien trop vite. Arrivée sur le parvis, elle laisse Rixende et file vers Apo. Il faut qu’elle la voie, qu’elle se rende compte… Mais c’est pire encore que dans son souvenir sa pâleur n’est plus celle de la tristesse. Elle ralentit brusquement à quelques pas de la vicomtesse qui répond aux condoléances qui lui sont faites. La filleule sait que sa marraine l’a vue. Rapidement elle cherche qui est présent pour l’aider. Sunie est là, Legowen aussi. Les regards se croisent en silence. Elles savent toutes. Elles ne pourront rien faire tant qu’Apo ‘aura pas donné le signal. Et lorsque enfin il arrive tout se passe sans un mot. Thea aide Sunie à la faire monter dans le coche et repart chercher le chevalier.
_________________
Gypsie
Galswinthe, Tixu, Silec, Rick, les amis d’Alayn sont venus lui dire le dernier salut. Puis le duc de Billy. Gypsie les salue, les remercie tous, timides paroles qui s’échappent d’une gorge nouée.

Son regard suit Jazon devenu porteur le temps d’un enterrement. Et soudain, ça se bouscule, ça court de partout. Le teint d’Apolonie est explication, douleur affichée sur son visage qui n’est pas celle du départ de son époux, plutôt les signes de l’accouchement. L’enfant d’Alayn va naître. Une partie d’Alayn, s’en rend-elle compte Apolonie ? Pour Gypsie ce futur nouvellement né est la continuation, la suite logique de sa vie. La lignée des Viverols s’écrit encore, Odin, Alayn et… Philibert ?

Bettym à son tour présente ses condoléances. Remerciements et léger sourire. Cheval qui s’arrête juste sur le parvis, on regarde, on guette, et hop, en voiture et fouette cocher vers Varennes…

Puis revient enfin le silence, les mines de circonstance. Drôle d’ambiance. Alors le cortège se met en marche, vers la nef. Sapin qui flotte en l’air juste soutenu par solides épaules.

Et un joli gazouillis s’entend, une voix d’enfant qui réclame sa maman. Quelque pas vers lui, elle l’embrasse, mange sa joue, promet de revenir bien vite. Elle ne veut pas qu’il la voit pleurer davantage.

Parcourue de frissons, car le pire est encore à venir et Gypsie a peur. Pendant que Jazon et les autres avancent dans l’église, c’est vers son vassal que la suzeraine cherche épaule, présence et réconfort, car outre ce lien qui les unit, existe grande amitié et surtout, furax était considéré par le défunt comme son père spirituel.

_________________
Rick
[Quelques minutes avant le départ d'Apolonie - Parvis de l'Eglise]

Rick s'approche de la jeune veuve et la serre autant qu'il peut en raison de son ventre, dans ses bras. Il ne pourra pas la consoler, il ne le sait que trop bien. Mais il tient à lui montrer son soutien. Il en profite pour lui remettre le mot de la part de son épouse. Elle n'a pu se déplacer en raison de son accouchement prématuré. Mais elle tenait à exprimer ses condoléances à la jeune veuve. Aussi, son époux transmet-il le message.

Citation:
Ma chère Apo,

Je sais qu’il n’existe pas de mots pour décrire ce que l’on peut ressentir face à la perte d’un être cher. J’aurais voulu être là pour te soutenir lors de cette douloureuse épreuve. Mais si mon corps ne peut être présent, saches que mon cœur et mes pensées t’accompagnent en ce jour sombre.


Tia


Une fois le message donné, Rick s'éloigne un peu de la jeune femme. Il trouve son regard pâle et ses traits tirés. Jazon, son beau-père, s'occupe déjà de faire porter le cercueil du vicomte dans l'Eglise du Presque Saint Assunto. Gypsie, malheureuse, suit le mouvement demandé par Furax, qui attend sur le parvis. Elle prend le temps de remercier les personnes qui ont fait le chemin jusqu'ici. Et alors qu'il pensait que la jeune veuve allait suivre le cercueil de son époux, elle se penche vers une de ses voisines pour lui murmurer quelque chose. Et voilà que l'enterrement qui aurait dû être une cérémonie des plus tristes et silencieuses, ressemble d'un coup à une ruche en plein travail. De nombreuses personnes s'activent et la jeune veuve monte dans le coche qui vient d'arriver. Rick, en tant que futur médecin et nouveau père, reconnaît les symptômes d'un accouchement imprévu et prématuré. Il aurait voulu proposer son aide, mais déjà la voiture part, le laissant déboussolé. Il ne lui reste plus qu'à aller rendre le dernier hommage à Alayn.
_________________
Furax974
Un jeune sacristain ayant fini de sonner les cloches se pose à l’orgue et entame une une marche de circonstance.

Ainsi semble aller le monde, Apo courait après son destin, une vie contre une autre, mais ce que chaque père a fait nul fils ne saurait l’égaler.

Précédant le cercueil fufu remonta la nef...

_________________
Val1
Val1, enfin revenu de Paris, se mit en route pour le lieu des funérailles. Ah des funérailles, tant d'amis qui partent, tant de personnes chères qui s'en vont. Et cette fois, c'était un ami, un collègue, son premier duc lors de son mandat judiciaire qui était parti.

Enfin bon, il fallait donc continuer et arriver à l'église rapidement. Merci au cheval, fidèle destrier qui l'emmenait un peu partout.

Il arriva donc au moment où les cloches sonnaient, donc il entra rapidement dans les bâtiment après un signe de croix et s'installa dans un rang vide, l'air pensif. Pensif il l'était car il se rappelait les soirées du conseil, les passages au parti, les sorties dans les différentes gargotes, ouis un peu plus discret jusqu'au mariage.

Donc en même temps, il eut une pensée tout aussi longue pour Apolonie, sa collègue à la maréchaussée, en chancellerie. Elle semblait encore bien lasse, la douleur était là, vive comme il se devait.

Un soutien, spirituel pour le moment, était à donner pour la famille.

Il vit aussi la maman d'Alayn, il eut aussi une pensée pour cette personne qu'il cotoyait en chambre des nobles et qui, elle aussi, était douloureusement atteinte, quelle tristesse.

Se pensées continuèrent et les gens arrivaient.

_________________
[url=http://www.heraldique-europeenne.org]
[/url]
Roseedumatin
De retour au Bourbonnais-Auvergne. De retour chez soi.

De longues semaines de route et de mobilisation au Sud, aider les duchés en difficulté, c'est ce que la Rosée avait choisis lors de la fin de son mandat ducal, elle commençait à concrétiser ses apprentissages chevaleresques en se rendant sur le terrain, mais heureusement et malheureusement, il n'eut des cas extrêmes de déstabilisation de sécurité, ordres de démobilisation. De retour chez soi.

C'est là qu'en se rendant aux locaux de son parti politique, le BAR, qu'elle appris la triste nouvelle. Alayn s'était éteint. Un ancien Duc s'était éteint. Un fils et un époux aimant s'était éteint. Nul ne pouvait imaginer leur douleur à eux, à Apolonie et Gypsie, c'est toujours triste de perdre un cher cher auquel on s'était unis ou faisant parti de la famille. Elle était de tout coeur avec les Viverols même si elle ne les connaissait guère, enfin que de vue et que de nom. Elle avait eu le plaisir de converser un peu avec le défunt. Devant l'église, elle vit la veuve quitter les lieux déjà. Elle entra cherchant une connaissance pour avoir de la compagnie, remarqua la mère d'Alayn et alla la saluer et lui présenter ses condoléances.


Sincères condoléances ma Dame Gypsie, je suis de tout cœur avec vous...

La vicomtesse est trop blessée et chagrinée pour parler, la Rosée comprenait et ressentait. Dernier salut de tête respectif et elle prit place quelque part dans l'église...
_________________
Bannière en construction...

Rosée Montbazon-Navailles, dicte Roséedumatin.
Dame Blanche.
Ambassadrice du Bourbonnais-Auvergne en Gascogne.
Membre de la COBA.
Dame de Montmorillon.
Korydwen
Tellement chargée en ce moment, elle cherchait encore et toujours le moyen de se faire pousser deux bras supplémentaire, voir de se dédoubler par moment, elle se remettait doucement de l'accouchement de sa belle-soeur, ses nerfs avaient été mis à rude épreuve... Tout allait bien et puis son époux qui se trouvait chez les moines, toute seule à la maison avec les trois enfants et puis les dossiers soit disant urgent dont les preuves se faisaient attendre, tout allait mal... Enfin il y avait pire, alors qu'elle venait de commencer le deuxième encrier, brûler la cinquième bougie, un bruit contre la fenêtre, un oiseau porteur de funeste nouvelle...

Les rumeurs étaient donc vraies Alayn s'en était allé rejoindre le Très-Haut, triste pensée, visage déjà tiré par la fatigue qui se voile d'avantage, dans quels états se trouvent Gypsie et Apolonie, l'une perd un enfant, l'autre un époux et l'enfant d'Apo, un père... La vie est parfois trop injuste, mais qu'est-ce qu'on y peut ?! Korydwen regarda la date, elle se promit de s'y rendre, sauf qu'elle avait perdu toute notion du temps, enfermée chez elle, assise derrière un bureau à écrire, écrire, écrire et encore elle avait du courrier en retard, beaucoup trop, elle remettait tout à demain, forcément...

Les cloches sonnèrent, Korydwen plissa les yeux, déjà dimanche ?! Dieu que le temps passait vite, ses yeux se posèrent à nouveau sur le parchemin... Et là il ne lui en fallait pas plus pour qu'elle comprenne, c'était aujourd'hui l'enterrement, elle se jeta sur l'armoire, fouilla à l'intérieur, jetant robes sur robes, braies sur braies sur le lit, avant de la trouver, cette robe noire, cette robe de deuil... Elle l'enfila rapidement, se coiffa rapidement et quitta sa maison, non sans hurler à Mathilde de surveiller les enfants, elle ne se voyait pas les emmener les trois...

Elle courut en direction de l'Eglise de Montbrisson en passant, elle vit le carrosse ou truc bidule d'Apolonie partir... Nan c'était déjà fini, elle était si en retard que ça ?! Visiblement non des personnes entraient dans l'Eglise, puis Korydwen se rappela, Apolonie était enceinte aussi, décidément cela devenait à la mode, les accouchements pendant les cérémonies, enfin si il s'agissait de ça... Enfin cette fois là on était pas venu la chercher... Elle suivrait la cérémonie et représenterait sa famille.

Elle entra dans l'Eglise et avança jusqu'à Gypsie, elle voulait lui présenter ses condoléances, enfin leurs condoléances, elle le ferait également dela part d'Althiof pour le moment absent... Gypsie semblait si triste, Korydwen avait beaucoup de peine pour elle, les paroles étaient si faible en pareil circonstance, elle lui chuchota pour la déranger le moins possible dans son chagrin.


Gypsie... Je suis très peinée de ce qui t'arrive, Althiof se joint à moi et nous te présentons nos très sincères condoléances... Nous sommes de tout coeur avec toi, si nous pouvons faire quoi que ce soit, n'hésite pas...

Korydwen après un léger salut de la tête se recula doucement pour laisser Gypsie tranquille, elle ne sait pas trop comment les gens réagissent, mais certains aiment bien se retrouver seuls, le temps d'un dernier recueillement. Elle s'installa sur un des bancs, son frère était un peu plus loin, elle ne l'avait pas vu en arrivant, son objectif étant Gypsie, elle haussa les épaules en le voyant "désolée". Il y avait du monde beaucoup, salut discret de la tête...

Alayn, il y en avait des choses à penser, à dire, son premier maire adjoint, son CAC à la mairie... Des souvenirs, le BAR...

_________________

Institut de Médecine du BA
Thibantik
Thib entre discrètement dans l'église au moment ou Apo en sort. Surement l'enfant qui s'annonce, vu la douleur sur le visage de la Prévôte.

En entrant, elle voit ses amis du BAR, et Gypsie, entourée par ses amis. Elle va devoir s'approcher pour lui présenter ses condoléances, tout en sachant que quoi qu'elle dise, rien n'allègeras la peine de la mère d'Alayn.

Elle s'avance, salue Jazon d'un signe de tête, il n'est pas temps de faire des discours, et de toute façons elle n'est pas sure qu'il entendrait quoi que ce soit tellement il a l'air préoccupé par son épouse.


- Gypsie, je ne sais quoi te dire à part te présenter mes sincères condoléances. Alayn était quelqu'un de bien, il nous manqueras . . .

Thib n'attend pas de réponse, elle n'est même pas sure que Gypsie l'ai reconnue, et elle va s'assoir dans le fond de l'église pour suivre la cérémonie.
_________________
Aiguemarine
Aiguemarine avait croisée quelques jours auparavant Apolonie à Bourbon.
C'est là que cette dernière lui avait fait part que l'on enterrait son défunt époux, Alayn de Viverols.

A peine rentrés chez eux à Montpensier, les enfants confiés à *Ma*, ils se rendirent à Montbrison.
L'heure était venue pour eux de rendre hommage à cet ancien Duc du Bourbonnais-Auvergne.

Aiguemarine et Nic pénètrent ensemble dans l'église du Père Assunto.
Se signèrent...
Beaucoup de monde est déjà là.
Léger signe de tête aux personnes présentes, et ils filent s'asseoir près de leur Suzeraine... sans un mot.
L'atmosphère est lourde...

Ils iront présenter leurs condoléances à Gypsie et à son époux à la fin de la cérémonie...

_________________
[
Liamchaa
De son promontoire.
Il observe la scène.
Ça arrive.
Ça reste sur le parvis.
Cercueil.
Apolonie et Gypsie.
Puis la clique.
Jamais aimé les enterrements.

Une rafale passe.
Une mèche passe devant ses yeux.
Des doigts noirs la repousse sous la coiffe.
Des femmes soutiennent Apo.
Une charriote.
Le regard vire au foncé.
Elle va accouché.
Il sourit en coin.

Joli pied de nez.
Ça aura de quoi baver sur elle.
Comme s'ils manquaient de munitions.
La voiture disparait.
Quelques destriers semblent la suivre.
Il quitte l'église des yeux.

Les Puy.
Duché si beau.
Si riche.
Si emplit d'iniques, de malotrus.
De nobles se croyant plus ... plus que quoi...
Il se le demande.
Jamais aimé les nobles.
Parvenus de tous genres.
Qui se croient tout permis.
Le pouvoir monte bien à la tête.

Un bras sur l'épaule de Karine.
Il la fait se retourner.
Ils n'ont plus rien à faire là.
Plus rien à faire dans ce Duché.
Désormais, ils l'éviteront.


Viens... on s'en va.
Jazon
Le parvis se remplit de monde.
Le duc de Saint Nectaire venait d'arriver et après avoir présenté ses condoléances à la mère et l'épouse, il s'approcha de Jazon qui portait le cercueil.

Mes condoleances pour toi aussi, soit fort

Merci Duc.

Le duc de Billy arriva à son tour mais entra rapidement dans l'église. Et beaucoup se succédèrent ensuite.

Furax apparut sortant de l'église.
Alors qu'ils allaient enfin pouvoir entrer avec le cercueil, Jazon capta sur un visage grimaçant de douleur, le regard désespéré d'Apo qu'elle lui lança. Elle se tenait le ventre. Ca n'avait pas l'air d'aller bien du tout.
Que faire ? Mais ses amies étaient près d'elle, en particulier la jeune écuyère. Il ne la savait pas seule.
Pourtant, quand il la vit monter dans un carrosse, un mauvais pressentiment l'envahit. Quelque chose d'inexplicable qui le prit aux tripes.

Mais déjà les hommes donnant le rythme l'obligèrent à avancer et ils entrèrent dans l'église précédé du diacre.
Le cercueil fut déposé devant l'autel.

Jazon se signa et jeta un regard dans l'allée centrale, pensées tournées vers son amie. Une vie rendue, une vie donnée.... Ca marchait bien souvent comme ça.

Il rejoignit Gypsie qui lui prit immédiatement le bras, s'accrochant à lui, sous le poids de la douleur infinie et l'immense peine de perdre un fils.

_________________
Jazon Duchesne de Marigny, Vicomte de Ravel, Seigneur de Viverols.
Naluria
Naluria n'était pas trop en retard et elle s'en félicita. Elle ne voulait pas rater les funérailles de son ami. Alayn, le Duc qu'un grand monde n'aida pas, mais elle était resté pour lui, pour la Chancellerie. A l'époque ils ne se parlaient que peu, les raisons professionnelles mettant de côté parfois les relations humaines.

Elle était plus prche de lui depuis peu, depuis qu'il était était revenu, que sa maladie s'était échappée...

Pourquoi le Très_Haut l'avait il rappelé à lui si rapidement. Enfin il avait trouvé une femme, il allait avoir un enfant, avoir une famille.

Naluria était triste de ne pas avoir assez connu Alayn. Peu, mais peut être plus que certains. Du moins elle avait essayée de lui être de bonne compagnie et leurs rires l'avaient sûrement démontré.

Ses compagnons de route politique étaient là, sa famille, ses amis puis des inconnus. Naluria s'arrêta sur les gazouillis d'un enfant. Gypsie répond à cela par un baiser avant de se relever et chercher du regard quelque chose. La jeune femme chercha Apolonie mais les chuhotements qui lui parvenait l'informait qu'elle était partie accoucher. La pauvre, porquoi faut il que les douleurs sentimentales et physiques s'accumulent. Du moins l'on pouvait savoir que l'enfant aux gazouillis n'était donc pas l'orphelin d'Alayn. Qu'avait elle raté dans les nouvelles de son Duché pour ne pas savoir qu'un enfant proche de Gypsie était né. Elle ne chercha pas plus et l'apprendrait sûrement plus tard si quelqu'un l'informe, sinon, eh bien elle resterait dans l'ignorance.

Un regard vers cette caisse de bois. Dernière demeure d'Alayn. Quelle tristesse que de voir ses connaissances disparaître les uns après les autres.

Naluria n'aimait pas les enterrements depuis son enfance. Elle n'avait pas eu le droit de dire au revoir à sa maman. Une seule fleur sur un tas de terre, bien après...

Elle regarda donc cette scène silencieuse, triste et saluant d'un signe de tête les personnes présentes.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)