Bettym
Plus les jours avançaient, plus les mauvaises nouvelles s'annonçaient. La disparition de Alayn, les recherches et enfin... la découverte du corps. Certes, ce n'était pas une délivrance mais au moins tout le monde savait à quoi s'en tenir. Elle pouvait comprendre ce que ressentait la future maman ayant eu le même sentiment d'abandon lorsqu'elle avait perdu son mari puis son fiancé.
Elle était sortie de Montluçon un peu amochée mais qu'importait... Apo avait besoin de son soutien tout comme de celui de ses proches. Sans même réfléchir un instant, elle avait pris route vers la ville où la tribu de Alayn avait élu domicile.
L'angoisse se faisait ressentir. Elle n'était pas une fervente admiratrice de la noblesse et se retrouver encore une fois en leur compagnie n'était pas une mince affaire. Quand elle pensait aux dires du Vicomte, elle en était malade. Comment avait-il pu lui affirmer qu'il aimait Apo et la faire souffrir autant ? D'un certain côté, il valait mieux qu'il soit mort, au moins il aura évité le supplice que lui aurait fait subir le frère du Prévôt.
La voilà proche de l'Eglise... Tous étaient présents ou presque. La jeune Moulinoise alla d'abord vers la mère du défunt.
Dame Gypsie, je vous présente toutes mes condoléances... regard sincère.
Que pouvait-elle dire de plus ? En rajouter aurait été indécent et surtout malhonnête. Elle n'était pas triste de la mort du Vicomte cependant elle pouvait très bien savoir ce que la mère ressentait au moment présent et préféra la laisser sans remuer plus le couteau dans la plaie. La perte des êtres très chers était toujours dure à encaisser. Mais la vie était ainsi et l'époque ne se montrait pas clémente envers tout le monde.
Inclinaison de tête avant de prendre congé et de se diriger vers son amie, Apo, aussi grosse qu'un éléphant, enfin... elle n'en avait jamais vu mais pouvait parfaitement imaginer comment ce pachiderme pouvait être.
Quand elle entendit le sifflement, une inquiétude beaucoup plus grande se fit sentir. Elle se précipita vers les filles... Il n'était pas la peine d'en rajouter plus, elle comprit que la parturienne était préoccupée sur son accouchement.
Il arrive ? demanda-t-elle, pleine d'espoir mais angoissée. Elle ne les suivrait pas, se sentant pas en état de pouvoir l'aider et puis, elle était en de bonnes mains. Informez-moi ! Et faites attention à vous... finit-elle, avant de leur faire un signe d'au revoir.
Edit pour avoir mis des paroles en pensées au lieu de l'exprimer à voix haute.
_________________
La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie
Elle était sortie de Montluçon un peu amochée mais qu'importait... Apo avait besoin de son soutien tout comme de celui de ses proches. Sans même réfléchir un instant, elle avait pris route vers la ville où la tribu de Alayn avait élu domicile.
L'angoisse se faisait ressentir. Elle n'était pas une fervente admiratrice de la noblesse et se retrouver encore une fois en leur compagnie n'était pas une mince affaire. Quand elle pensait aux dires du Vicomte, elle en était malade. Comment avait-il pu lui affirmer qu'il aimait Apo et la faire souffrir autant ? D'un certain côté, il valait mieux qu'il soit mort, au moins il aura évité le supplice que lui aurait fait subir le frère du Prévôt.
La voilà proche de l'Eglise... Tous étaient présents ou presque. La jeune Moulinoise alla d'abord vers la mère du défunt.
Dame Gypsie, je vous présente toutes mes condoléances... regard sincère.
Que pouvait-elle dire de plus ? En rajouter aurait été indécent et surtout malhonnête. Elle n'était pas triste de la mort du Vicomte cependant elle pouvait très bien savoir ce que la mère ressentait au moment présent et préféra la laisser sans remuer plus le couteau dans la plaie. La perte des êtres très chers était toujours dure à encaisser. Mais la vie était ainsi et l'époque ne se montrait pas clémente envers tout le monde.
Inclinaison de tête avant de prendre congé et de se diriger vers son amie, Apo, aussi grosse qu'un éléphant, enfin... elle n'en avait jamais vu mais pouvait parfaitement imaginer comment ce pachiderme pouvait être.
Quand elle entendit le sifflement, une inquiétude beaucoup plus grande se fit sentir. Elle se précipita vers les filles... Il n'était pas la peine d'en rajouter plus, elle comprit que la parturienne était préoccupée sur son accouchement.
Il arrive ? demanda-t-elle, pleine d'espoir mais angoissée. Elle ne les suivrait pas, se sentant pas en état de pouvoir l'aider et puis, elle était en de bonnes mains. Informez-moi ! Et faites attention à vous... finit-elle, avant de leur faire un signe d'au revoir.
Edit pour avoir mis des paroles en pensées au lieu de l'exprimer à voix haute.
_________________
La Confrérie de la Source
Pas un parti mais une philosophie