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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Kaelig
A part sourire discrètement et sottement, la donzelle ne sait effectuer grand mouvement face au sermon du diacre et l'offrande à Domino. Son popotin se déplace doucement sous le banc en bois qui grince malgré tout, ses mains s'enlacent ou se délassent, les jambes sont positionnées tantôt en tailleur, tantôt étirée devant elle. Un bâillement tente de s'échapper de la scènette. Non, pas devant le clerc! Attendons qu'il ait le dos tourné au moins. Le texte cité est pourtant plus qu'intéressant mais le sermon a le même effet que le bruit d'une rivière qui coule à côté de ses esgourdes : il est apaisant. En pensant à ses projets futurs, la blondinette se sent apaisée, impatiente. Son regard clair en profite pour se faire distant. C'est un des rares moments de la semaine où elle peut se le permettre.
Bradwen
L'homme esquissa à sourire à sa fidèle paroissienne. Il lui semblait que Domino était gesnée par l'honneur qui lui était fait. Afin de satisfaire son humilité, Bradwen se contenta de lui faire un clin d'oeil, de hoscher la teste et de prendre un air satisfait. Oui, il lui rendrait cette hommage. Une telle attitude se devait d'estre mise en valeur.

Ceci fait, il avait une messe à finir le diacre de Montmirail ! Laissant la rougissante Domino, le diacre revint vers le centre de l'église.


Ainsi se termine, ou presque, not' cérémonie mes amis. J'vais maintenant procéder au partage du pain et du vin ! Eh oui ! Pour c'te cérémonie, ce s'ra l'classique pain d'Montmirail, un simple pain d'blé... et du vin d'nos voisins tourangeaux !



Invitant de la main les fidèles et les croyants à venir célébrer avec lui l'amitié aristotélicienne, le paysan en profita pour entamer le dialogue avec la dame qu'il ne connaissait pas. Il était à la fois mus par son sens de l'hospitalité, et par un costé un peu plus obscur de sa personne, costé que l'on nommait par le nom de ...curiosité !!!

Puis il vint près de Kaelig pour déposer un chaste baiser sur sa main. Ce n'était point le moment de le laisser par trop divertir, il avait encore quelque chose à dire avant que tout le monde ne vaque à ses occupations.


Mes amis, j'vous r'mercie tous d'avoir assister à c'te cérémonie. N'oubliez vos prières quotidiennes. Si vous l'souhaitez, vous pouvez avoir une p'tite penseé pour l'sieur Decanisy, not' diac' duquel nous n'avons plus d'nouvelles d'puis ben longtemps maintenant... ben trop longtemps !

Ah... Et puis la confession hein ! N'oubliez pas que j'suis à vot'disposition pour soulager vot'asme !

Enfin, en primeur, j'voudrions vous annoncer qu'le diocèse du Mans a lancé une nouvelle initiative pour diffuser la foi... Le dogme et le théastre ! Au presbytère d'Montmirail, nous avons ouvert une salle d'travail pour rédiger une pièce d'théastre ! Oui, vous avez ben entendu... une véritable pièce d'théastre ! Le titre d'la pièce n'est pas encore définie mais c'la tournera autour des derniers jours d'Oanylone !

Nous r'chercons donc actuellement des personnes qui s'raient intéressées à s'impliquer dans c'te projet d'longue haleine. Soyez rassurée, vous pouvez participer pendant un moment, puis vous esquiver par la suite si vous n'avez plus d'intérest dans l'projet. Par là, Mère Feuilllle et moi-mesme cherchons à diffuser la foi par des créneau non traditionnels et l'art théatral nous a semblé adapté à c'la !

Une fois la pièce écrite, mesme en partie, nous allons nous arranger pour faire jouer quelques scènes, avoir un retour d'opinion et réajuster nos textes. Nous allons alors avoir b'soin d'acteurs, d'organisateurs, d'couturières pour les décors, les costumes... Bref, après l'calendrier, ce s'ra un aut'grand projet littéraire mainois !

Si vous estes intéressé, si vous connaissez des personnes qui sont intéressés, contactez-moi, j'vous donnerai les clés d'la salle de travail.

Mes enfants, allez dans la paix d'Aristote... et que Dieu prenne soin d'vous et d'vos proches !


La messe était maintenant terminée. Le diacre s'estompait peu à peu pour laisser la place tout grande à l'homme qui jeta un regard amoureux vers la mairesse de Montmirail...
Kaelig
En cette journée de fin de semaine, le diacre l'avait chargée d'une mission. Cette dernière tenait à cuer du clerc. Donc tout ce qui lui tenait à cuer à Lui, lui tenait à cuer à Elle. Qui plus est, Domino était une villageoise si impliquée et si pleine de vie qu'il était impossible d'effectuer ce travail avec des pieds de métal.

La légumière est charpentière depuis peu, ses travaux font donc partie de la petite cognée. Ses ouvrages sont de moindres dimensions comme les coffres, les bancs, les seaux, les manches et blablabli et blablabla. Mais elle aime modeler le bois, cette matière première fabuleusement solide et malléable à sa manière. Et ce parfum d'arbre coupé mmh. C'est comme lorsqu'on renifle de l'herbe fraîchement coupée, cela fait partie du même ordre naturel. Décorer, moulurer, un vrai bonheur artistique. Tout comme dessiner sur un vélin de grande qualité. Créer...

C'est donc armée d'un de ces rabots de poing de fer en acier fondu qu'elle se présente une semaine plus tard dans la bâtisse religieuse du village. La grande porte de bois grinçante est entrouverte. Son promis doit être dans une pièce en aparté de ce grand hall résonnant. TAC TAC TAC. Ses pas se répercutent triplement. Si quelqu'un est présent, son entrée n'est guère discrète. Pourtant, aucun mot ne sort de sa bouche. Pour une fois.

La blondinette s'arrête devant un banc, plus précisément devant l'endroit indiqué la semaine dernière par la mise à l'honneur, Dame Domino. Kaelig se met à croupi, dépose son rabot et se met à caresser le bois en fermant les mirettes. Lisse et râpeux à la fois. Lentement, elle les ouvre en souriant. La vie est telle une stère de bois : on en fait ce que l'on veut lorsqu'on s'en donne les moyens. Son prénom ainsi qu'un minuscule dragon mainois feront l'affaire en guise de signature.
Eloane
En cette journée dominicale, Eloane traînait ses guetres du côté de l'église. L'heure de la messe n'avait pas encore sonné. Un instant d'hésitation... oui... non. Puis oui, elle ressentait ce besoin d'y entrer. Sa main poussa la petite porte sur le côté, la jeune femme se faufila discrètement à l'intérieur.

Un frisson parcouru tout son être. Autant une église était appréciable en été pour sa fraîcheur autant en hiver... on se les gelait!! Elle enfouit son nez dans son col en s'acheminant jusqu'aux cierges. Une piécette dans la cagnotte puis le feu embrasa la mèche.

L'air triste de la roussette en disait long sur son état. Les yeux rougis par les pleurs nocturnes fixaient la flamme. Elle se sentait complètement perdue et ne savait plus à quel saint se vouer. Tant d'émotions oscillaient en elle, de la déception à la haine, de la culpabilité à la tristesse...

Tous ces efforts balayés en quelques secondes. Sur le point de craquer, elle serra le poing et ravala ses larmes. Hors de question qu'elle se montre si faible. Où était passé la combative Eloane? Du nerfs ma petite, te laisse pas abattre!! Voilà qu'elle s'enguirlandait elle même dans sa tête.

Sachant que l'office allait bientôt commencer, elle prit place sur l'un des bancs dans l'obscurité d'un des piliers. Elle patienta en priant. Peut-être arriverai-t-elle à trouver un peu de sérénité? Au moins juste un peu pour apaiser ses tourments.
Bradwen
Le diacre de Montmirail arriva ce matin de bonheur dans son église préférée. Il avait décidé de faire un peu de ménage dans un lieu, disons, peu fréquenté des fidèles et des croyants. Passant par la sacristie, il déposa chiffons, brosses, balais et autres objets de ce genre dans un coin et s'approcha de l'astre de la cheminée.

Mordiou ! Où est donc c'te fameuse rainure qu'il faut prendre pour soulever c'te plaque ?

Il lui semblait que découvrir le passage dérobé la première fois avait été plus facile que cette fois-ci.

Les mains pleines de suif, le diacre, en pleine réflexion, entendit alors un bruit inhabituel provenant de l'église. Se pouvait-il que... ? Hum, pour ce qu'il s'apprestait à faire, mieux valait faire preuve de discrétion. Et si quelqu'un pouvait pénétrer à tout moment dans la sacristie, alors le moment pour vadrouiller était mal choisi.

Point de fatrouillages inutiles, le diacre se releva et alla jeter un coup d'oeil dans l'église.


Il eut du mal à localiser l'intruse tant celles-ci était discrète, mais il finit par apercevoir l'inconnue qui, la semaine dernière, avait assisté à son office. Une inconnue... Depuis ses récents démélés avec certains inconnus mal intentionnés, le diacre était suspicieux. Cependant, il n'avait jamais aperçu la dame fureter du mesme costé que lui...

Il lui fallait en avoir le coeur net. Bradwen jeta un coup d'oeil sur ses mains trahissant ses jeux dans la cendre. Bah... Il mit ses mains dans le dos, et s'approcha du banc occupé.


Bon dimanche dame, j'suis Bradwen, l'diac' du village ! Loin d'moi l'idée d'vous embester, avez-vous b'soin d'aide ou estes-vous simplement v'nue prier ?
Eloane
Perdue dans ses rêveries, ses pensées, ses prières, Eloane n'avait point entendu le diacre se glisser à ses côtés. Elle sursauta sur le banc au son de sa voix.

Nom de d...

Se rappelant le lieu où ils se trouvaient, elle mangeant vite la fin de son juron. Les yeux grand ouverts, la main droite sur la poitrine, son coeur battait à vive allure à l'intérieur. Le bougre... non...le diacre... il lui avait fait peur!!!

Quelques secondes suffirent pour se remettre de la frousse qu'il lui avait collé. Elle zieutait l'homme d'Eglise qui se tenait debout à ses côtés.

N'aimant pas regarder les gens de haut, elle se leva prestement pour être à sa hauteur. Bon pas tout à fait vu qu'elle était plus petite mais suffisamment pour que leurs regards se croisent. Un petit sourire pour le rassurer et le remercier de sa sollicitude.


Enchantée Mon Père, je suis Eloane, convalescente dans votre charmante bourgade.

A le regarder de plus près, elle se souvint qu'elle l'avait rencontré à la boutique de Vitalie. Avait-il trouvé son bonheur parmi toutes ces frusques? Là n'était pas la question et encore moins la réponse qu'il attendait d'elle.

Eh bien non vous ne m'embêtez point. Je... je pensais qu'il y aurai un office... nous sommes dimanche...

Un souvenir encore bien présent dans sa mémoire... Toutes ces messes dominicales auxquelles elle avait eu le bonheur d'assister à Muret. Un long soupire lui échappa rien que d'y penser.

Pardon vous avez sûrement à faire, je ne vais pas vous déranger davantage.
Bradwen
L'inconnue était visiblement en pleine contemplation quand le diacre arriva à sa hauteur. Il ne connaissait que trop bien ce genre de situation pour l'avoir souvent pratiqué. Certains de ses paroissiens lui avait mesme dit qu'il avait une voix tellement apaisante qu'ils s'endormaient pendant l'office. Mais là, le diacre n'y était pour rien.

Bradwen resta donc quelques instants là, sans bouger ni parler, respectant les réflexions de sa visiteuse. Lorsqu'elle l'aperçut, il sursauta, comme si elle ne s'attendait pas à le voir là.

Le diacre, d'origine fort modeste, sourit en entendant son juron.


Hum... effectivement... nom du Tout-Puissant est un juron ben plus élégant !

Ben l'bonjour dame, à mon tout d'me présenter. J'm'appelions Bradwen, et comme vous en vous doutez p'tet point, j'ne suis point l'curé de c'te paroisse. Celle-ci est sous la direction du père Taciturne. Moi, j'f'ais partie d'son équipe en tant que diac'.

Ainsi donc, vous estes en convalescence à Montmirail ? Eh bien, j'vais vous souhaiter un prompt rétablissement... l'plus rapide possible ! Montmirail a c'pendant l'sens d'l'hospitalité et j'ose espérer qu'au moment d'vot'départ, vous vous sentirez un peu montmirallaise dans l'asme ! Si c'la vous sied, j'connais un tas d'personnes qui pourrait vous faire visiter l'village pour qu'vous vous y sentiez bien !

J'sais qu'les convalescences peuvent parfois estre ben longue et monotone ! Aussi, pour faire passer l'temps l'plus vite possib', l'mieux est d'en profiter pour découvrir l'lieu qui nous accueille.


Ne voulant pas laisser une trop mauvaise impression, le diacre réfréna son débit de parole pour laisser à l'inconnue qui l'était un peu moins, le temps d'en placer une.

Un office c'te dimanche ? Hum... ma foi non, j'pense point qu'il n'en n'ait un. Moi, j'n'en f'rais point, et not'curé est ben ben... contemplatif ! J'pense pas non plus qu'il en f'ra une.

C't'une habitude ici à Montmirail. Si j'en f'sais une chaque dimanche, les fidèles s'lasseraient vite. Comme en plus dans mes offices, j'suis plutost lent... certains disent mesme bavard... j'voudrais point écoeurer tout l'monde ! Et puis... pour diffuser la foi, personnellement j'compte sur différentes facettes... pas seulement les messes ! T'nez par exemple, les arts peuvent estre une source intéressante pour diffuser la foi parmi nos semblables. Mais j'm'égare là... n'hésitez point à m'couper lorsque mes fatrouillages commencent à diverger d'la discussion initiale !

Comment ? ... Oh non, vous n'me dérangez point dame ! D'ailleurs, j'sers tout l'monde ici, qu'ils soient habitants du village ou personne d'passage. Si vous avez b'soin d'quelques choses, il m'f'ra plaisir d'vous aider. J'peux mesme dire une p'tite prière avec vous si vous l'souhaitez ! A moins qu'vous vouliez vous confesser ? Vous savez, j'compare souvent les diac' à des médicastres de l'asme !

Enfin, j'ne voudrais point briser vot'méditations. Si vous n'avez pas b'soin d'moi...
Eloane
La bonhomie de Bradwen faisait plaisir à voir. C'est un fait avéré que beaucoup d'homme d'église savait mettre en confiance et qu'il arrivait par leur seule présence à apaiser les âmes. C'était le cas pour Eloane qui lui adressa un sourire en l'entendant.

Étrange mais il lui rappelait un peu son frère, diacre de son état lui aussi. A croire qu'il fallait être une pipelette pour exercer cette fonction.


Je vous remercie de votre sollicitude. Cela fait déjà un bon mois que je suis parmi vous et comme je m'astreins à des balades quotidiennes pour garder la forme, enfin si je puis dire ça. Je commence déjà à connaître bon nombre de recoins de Montmirail.

Un petit soupire lui échappa quand il lui annonça qu'il n'y aurai pas d'office.

Eh bien... tant pis... Vous avez raison l'utilisation d'autres moyens de diffusion est fort judicieuse et parfois moins ennuyeuse qu'un sermon à la messe. En tout cas je vous souhaite de réussir dans votre mission que le Très Haut vous a confié.

La passion et le dévouement émanait de son discours. Un peu admirative devant cet homme si simple au sourire humble, elle détourna légèrement le regard. Autant elle se sentait mieux par sa présence mais autant elle ressentait comme une gêne, voir même une honte de n'être aussi vertueuse.

Une petite hésitation puis ses deux émeraudes se reposèrent sur le Diacre.

Une petite prière avec vous? Bien... pourquoi pas oui. En tout cas je suis certaine que vous êtes un très bon médicastre.

Elle esquiva le sujet de la confession, ne se sentant pas encore tout à fait prête.
Hermosa
Passant dans les parages, Hermosa décida de s'y arrêter. Elle aimait y passer son temps, autant qu'elle aurait détesté y être surprise.... Saint Nicolaïde est une bâtisse si solide et paisible.
Mais elle tomba nez à nez avec Bradwen. Et la sympathique inconnue. Elle décidé subitement de laisser de coté son coté solitaire et envoya un sourire sincère et chaleureux


Bien le bonjour Madame, et Monsieur Bradwen. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus de vos nouvelles. Comment allez-vous? Toujours fidèle à votre mission d'accueil des nouveaux arrivants?
Bradwen
Le paysan se retourna en voyant arriver dame Hermosa. Décidément, il faut croire qu'il aurait du la faire cette messe ! St-Nicolaide n'était pas si peuplée en un jour d'office !

L'accueil des nouveaux arrivants dame ? Oh ma foi, j'm'en occupe un peu oui, mais not'tribun actuelle, dame Iseuld, suffit amplement à la tasche ! Mais distes-moi, j'avions l'impression qu'tout l'monde veut une messe et moi, j'ai deux personnes qui attendent pour s'faire baptiser. J'espère ben qu'vous n'manquerez point d'assister à la prochaine cérémonie qui mijote déjà dans ma teste... D'vous à moi dame Hermosa, la diaconesse Irella qui me précéda à Montmirail avait un credo : Vive l'anti-conformisme ! Aussi... mais j'ne vous en dis pas plus... Juste que j'me suis donné pour mission d'faire toujours un peu différent à chaque fois !



Quelques jours plus tard, après un voyage au Mans...


La nuit venait de tomber sur Montmirail. La quiétude régnait sur le village des irréductibles mainois, mesme si, o miracle, on était en pleine campagne électorale.

Pourtant, quelqu'un avait décidé de rompre cette tranquilité ? Qui ? Le diacre de Montmirail ! En pleine semaine, un mardi soir, les cloches de St-Nicolaide sonnèrent à toutes volées après la tombée de la nuit !

Assis sur le perron de l'église, le diacre, tout sourire attendait les premiers fidèles. Et ils arrivèrent ces fidèles ! En l'occurence ce fut Nicéphore qui, se présenta devant l'église, visiblement surpris par l'initiative du paysan.


Mon ami, lui dit Bradwen, Y'a t-il vraiment une jour précis ou une heure précise pour honorer vot'da.. enfin, j'veux dire pour rendre hommage à la grasce, la beauté, la vivacité d'esprit et la gentilhesse de vot'compagne ? Non, n'est-ce pas ? Eh bien, il en est de mesme du Tout-Puissant ! Nulle heure, nul jour n'est mauvais pour lui dire combien nous l'aimons ! Allez, c'la fait ben trop longtemps qu'il n'y a pas eu d'messe icelieu ! Entrez donc ! La messe n'va pas tarder, j'tiens pas à m'coucher trop tard moi !
Orwynn
L’Eglise il la connaissait, évidemment, et même plutôt bien. Mais en cette soirée il y allait avec une certaine appréhension. Car si visiteur il avait été, c’est bientôt en tant que fidèle de l’Eglise d’Aristote qu’il pourrait s’y présenter. Il vit en arrivant le Diacre de Montmirail en train d’attendre sur le perron. Diantre, se pouvait-il qu’il soit en retard ? Pourtant les cloches venaient à peine de sonner.

Pressant le pas, il arriva aux pieds des quelques marches en souriant à Bradwen, ne sachant s'il devait entrer ou attendre là.
Hermosa
Oh, je connais bien vos messes. J'y assiste aussi souventr que possible. Et c'est un vrai plaisir de vous voir à l'oeuvre...
Iseuld
Iseuld releva le bas de sa longue robe couleur miel et chanvre qu'elle avait passé un temps fou à confectionner et gravit légèrement les marches de l'église.
Un fin voile couvrait sa chevelure sombre et dans ses yeux brillait une nouvelle lueur : elle allait entrer dans la grand famille aristotélicienne, son voeux le plus cher allait se réaliser lorsque soudain la jeune femme s'arrêta, l'air horrifié, en plein milieu de l'escalier et elle porta la main à la bouche


-" mon parrain ! .... seigneur ! j'ai totalement oublié de rappeler à Decanisy qu'il avait promis d'être mon parrain.... je ne sais ni où il est ni où le trouver ....misère ! quelle sotte je fais !"

Son regard affolé passa sur le diacre et Orwynn , déjà en haut des marches.
Bradwen
Les futurs baptisés arrivèrent alors à l'église. Bradwen salua d'un signe de la main le prévost du Maine et la tribun de Montmirail ! Décidément, en ce moment, à Montmirail, il ne baptisait que des sommités !

Sur ces entrefaits arriva dame Hermosa...


Hé... Quelle belle surprise ! Soyez la bienvenue dame dans la d'meure du Tout-Puissant ! J'm'apprestais à effectuer une p'tite messe nocturne suivie d'un double baptesme ! Assist'rez-vous à l'office ?

Un éclair fusa alors subitement dans la teste du paysan... Ne jamais oublier de faire un peu d'information sur les services offerts par le diocèse...

Distes-moi dame Hermosa... me semble qu'vous n'estes point baptisée ? Que diriez-vous d'entamer une p'tite pastorale afin qu'un jour vous puissiez vous aussi prétendre au baptesme comme le font aujourd'hui l'sieur Orwynn et la dame Iseuld ? Hum ?

Alors qu'Iseuld gravit les marches de l'église, un cri de détresse sortit de sa bouche. Le diacre se retourna immédiatement vers la croyante.

Oh Mordiou ! Dame Iseuld, vous aviez choisi Decanisy comme parrain ?

Un éclair de tristesse passa dans les mirettes du paysan. Decanisy... Decanisy...

Eh bien Iseuld, de deux choses l'une : soit vous vous faites baptiser sans parrain, soit vous faites comme l'sieur Orwynn... et vous m'prenez comme parrain ! J'ne vois pas d'aut'solutions ce soir dame !

Mais entrez donc tous, installez-vous... et dans les premiers rangs hein ? Hum ? Oui, oui, tous les trois ! Dans les premiers rangs ! J'vais commencer la cérémonie de suite !


La nuit était belle, les étoiles scintillaient dans le ciel. Le paysan jeta un dernier regard vers celles qui entouraient dame la lune, puis presque à regrets, entra dans l'église.

A toutes et à tous, soyez les bienvenus à St-Nicolaïde en cette nuit du 8 Mars 1459 ! Comme j'l'ai dit à certains d'entre vous, il n'y a jamais d'mauvais moments pour honorer l'Tout-Puissant, que ce soit de jour... ou de nuit !

savez-vous que j'aime c'là officier la nuit ? La nuit est toujours plus calme. On a l'impression qu'on entend mieux la parole divine, que Dieu a plus d'temps à nous consacrer !


Il souriait le diacre ! Oui, il souriait dans sa barbe. Il aimait ainsi partager ses sentiments avec ses paroissiens.

Sans plus attendre, levons-nous pour demander pardon au Tout-Puissant des péchés, petits ou gros, qu'nous avons récemment commis...


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Kaelig
Kaelig avait promis à son Prévôt à dorer de passer à l'église Saint-Nicolaïde en vue de son baptême. Mmh du maïs doré au beurre. Non! Ce n'est guère le lieu ni le moment de penser à remplir son estomac. Mmh un diacre appétissant. Non, non, non et non ! La journée à la mairie de Motmirail avait été ardue. Il ne lui restait que très peu de temps avant de clôturer ses comptes et nettoyer son bureau. Elle n'avait donc eu le temps de grignoter une broutille avant de glisser dans ce lieu saint. Enfin, glisser... se faire remarquer plutôt!

Sa houppelande blanche éclatante, la cape vert épine sur les épaules et le champ de blé lâché au gré de l'humeur de Dame Vent, la mairesse tente d'entrer discrètement dans la bâtisse religieuse. L'éternelle porte de bois grince, sa cape se coince avec ténacité dans le loquet métallique de cette dernière alors qu'un juron du monde Solaire s'échappe des lèvres féminines.

Chiabrena de cape !!

Un instant, la donzelle se fige, prenant conscience de son geste. Ses émeraudes toisent les quelques personnes présentes alors que la gêne prend possession de ses joues, les rendant rouge tomate. Son regard se baisse, la cape se libère, la paysanne s'avance le popotin serré vers Orwynn, Hermosa, Iseuld et un clerc au regard... meurtrier? L'éviter est plus approprié. Hum! Se faire discrète, se taire, se mettre en boule, regarder le sol.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Pardonne-moi cette indiscrétion, cette grossièreté, ce manque de tact...
Pardonne-moi cette envie irrésistible de toucher le torse du diacre...
Pardonne-moi de le trouver si attirant avec sa soutane...
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