Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 48, 49, 50   >   >>

[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Alphee
Alphee poussa la lourde porte sculptée de l'eglise qui emit un léger grincement , elle qui aurait voulut que son entrée fut discrète , c'était raté ..
Elle balaya du regard le lieu , personne , rassurée elle s'assied juste là au dernier banc pres du pilier , un peu dans la pénombre .
Depuis longtemps elle désirait entrer dans ce lieu mais jamais elle n'en avait vraiment eu le courage , c'était pour elle l'inconnu ,
plusieurs gens lui avait dit que c'était un endroit propice a la méditation , d'autres qu'ici l'on pouvait communier avec le très haut ,
mais tous ces termes lui semblaient un peu vagues , ne sachant que penser elle s'était décider à venir voir par elle même .
Ses yeux se posaient ca et là , de magnifiques candelabres , de splendides statues , d'immenses vitraux dont la lumière traversante donnait une étrange clarté multicolore .
La jeune femme resta là , admirant la beauté de cet édifice , laissant aller ses pensées .
Vitalie
Bradwen a écrit:

Il avait quelque chose d'important à faire aujourd'hui ! Quelque chose qui lui tenait particulièrement à coeur ! Était-ce le diacre qui se déplaçait ainsi en direction de l'église de Montmirail en ce 13 Avril 1459 ? Hum... pas vraiment. Le diacre connaissait par coeur le trajet entre Melleray et St-Nicolaïde, trajet que Bradwen réalisait en ce moment. Cependant, c'était l'homme, le paysan, le montmirallais, le futur marié qui en cet instant arrivait sur le parvis de l'église !

S'approchant de la grille derrière laquelle s'entassaient moultes annonces officieuses ou officielles, toutes périmées d'ailleurs, le paysan se mit à faire le ménage, un ménage radical, puisqu'en fin de compte, il ne restait plus un seul vélin affichait derrière cette grille de métal.

Contemplant son travail avec satisfaction, il se dit que finalement, cela faisait nu. On aurait dit qu'il n'y avait jamais à dire, à annoncer, à St-Nicolaïde ! Qu'à cela ne tienne, il avait la solution.

Farfouillant dans son sac, il en sortit un vélin tout neuf. Il sentait bon l'encre tout fraîche. Satisfait de lui, le paysan sortit quatres petits clous, un marteau et en moins de temps qu'il ne lui faut pour faire un sermon lors d'une messe dominicale, le vélin était accroché, et la grille refermée.

Un dernier regard vers le vélin, un petit pincement au coeur, un clin d'oeil échangé vers qui ? Bah.. peu importe ! Et voilà que notre paysan prend le chemin du retour vers Melleray.

Alphee
Aphee sursauta , ayant entendu un leger bruit a l'extérieur , elle se ressaisit , se leva , passa ses mains dans les plis de son jupon afin de les defroisser ,
promptement elle prit l'allée centrale et se dirigea vers la sortie .
Bradwen
Ce 2 Mai, il était allé travaillé à la mine comtale, puis était tranquillement et sereinement remonté vers Melleray. Il avait préparé son sac, emporté du linge de rechange, son habit de mariage et quelques autres bricoles qu'il avait entassé dans deux sacs de lin. Une dernière tendresse échangée avec sa promise, et ils s'étaient donné rendez pour le lendemain à vespres, devant l'autel de l'église St-Nicolaïde de Montmirail.

Cette dernière soirée de son célibat, il désirait la vivre de manière un peu particulière. En quittant Melleray, Bradwen prit le chemin qui menait à la porte Sud de Montmirail.

Enfin il la vit, l'église St-Nicolaïde de Montmirail ! Quelle asge pouvait-elle bien avoir ? 100 ? 200 ? 300 ? Oui, environ 300 ans ! Bradwen n'avait en vérité jamais fait de rechercher exhaustive sur la date de construction de cette église, mais quelqu'un lui avait dit un jour qu'elle avait été basti au XIIè siècle. Fidèle à son habitude la porte grinça à son entrée. L'homme jeta un coup d'oeil à droite, à gauche. Il n'y avait personne. Lentement il remonta l'allée centrale, sentant son coeur s'accélérer au fur et à mesure que ses pas le menait devant l'autel. Demain, il referait le mesme geste, les mesme mouvements ? Ressentirait-il les mesmes sensations ? Difficile à dire…

L'église… Rien n'avait encore changé en ce 2 Mai. Bradwen s'agenouilla un instant pour saluer Aristote et Christos qui l'observaient de leurs regards de pierre bienveillants. Il passa d'abord dans la sacristie déposer ses affaires et revint dans le choeur de l'église. Le choeur… il le sentait battre en cet instant. Mais était-ce le sien ou celui de l'église ? Les deux qui battaient à l'unisson ? Cette église, il commençait à la connaistre comme le fond de ses braies. Et pourtant aujourd'hui, c'est comme s'il la redécouvraité Il remarquait un petit détail par ici, un autre par là... Il posait sur l'intérieur de la bastisse un regard nouveau.

Bradwen s'installa confortablement sur le premier banc de l'église, un banc qui était souvent partiellement utilisé. Il posa sur le sol une bouteille de vin, un peu de pain, une flasque d'eau. Il se couvrit d'une couverture et se mit à palabrer avec ses complices Aristote et Christos.

La nuit se passa en fatrouillage de tout genre. De nombreux sujets y passèrent : sa vie passée, son père, sa mère, sa soeur, les erreurs de sa vie, ses bons souvenirs... et comment il voyait sa vie future.

Il dormit quelques heures, se réveilla et continua à discuter. Le niveau de vin dans la bouteille diminua, le pain fut à peine entamé. Quand le coq chanta au petit, le diacre avait les yeux ouverts. Ce jour était celui de son mariage, il avait beaucoup à faire d'ici vespres, d'ici l'heure de son mariage.

L'église appartenait désormais à l'archidiaconesse Feuillle. Bradwen s'esquiva, non sans avoir récupéré l'un de ses sacs dans la sacristie et sans avoir saluer une dernière fois ses amis Christos et Aristote.
Max_premier


3 mai jour particulier parmi tous les jours particuliers de l'année, sur le chemin de l'église.

Son ami diacre Bradwen lui avait demandé et d'ailleurs même s'il ne l'avait pas fait, il n'était pas question que ce soit quelqu'un d'autre que lui Max, parrain de la future épouse qui l'amène à l'église ce soir là.

Il avait donc passé sa plus belle chemise, souvenir d'une précédente cérémonie qui avait marqué son coeur à jamais, et était passé sourire aux lèvres chercher sa fillotte dans sa petite bicoque...

Il n'avait pas l'intention d'arriver trop en avance et espérait que les invités seraient déjà bien installés quand il la mènerait sa jolie fillotte devant l'autel pour la confier à son ami.

Le soir était doux, Max en profitait pour badiner, racontant quelques petites blagues afin de détendre sa fillotte un peu crispée.


Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer, c'est juste un moment dans le noir de l'église et après on repartira dans la lumière pour aller nous amuser... Tu sais j'y suis passé avant toi.. non.. oublie ça, c'est pas un bon exemple... Il lui sourit maladroitement et changea de sujet.

J'espère que Alphée sera là, histoire qu'elle se rende compte un peu de ... enfin tu comprends ? Peut-être que d'ici quelques temps ce sera à notre tour..
Le sourire fut plus chaleureux et ils continuèrent à avancer tranquillement.
Simeon.got
Après une journée bien remplie, Honoré était rentré à l'auberge afin de se vêtir d'habits plus présentables que ceux qu'il portait.
Le prêtre revêtit une braie marron, une chemise cyan et avait recouvert le tout d'un grand mantel brun.

A présent, il était fin prêt pour se rendre à l'église de Montmirail pour assister aux épousailles de Bradwen.

En passant devant la chambre de sa fille, il frappa et la prévînt qu'il la devançait parce qu'il avait un petit détour à faire avant de ne rejoindre l'église.
Il lui baisa le front et taquina Gabriel en lui faisant des chatouilles sous le menton.

Honoré espérait que personne ne serait dans l'église car il souhaitait aller promptement ouvrir le livre des vertus à un chapitre bien précis pour faire une petite vérification en ce qui concernait les écrits saints sur le thème de l'amitié, ça l'aiderait à faire son introspection.

Honoré se hâta et lorsqu'il parvînt à rallier l'église, il grimpa quatre à quatre les marches et s'engouffra dans l'édifice jusqu'au lutrin où était déposé le dogme.

Le prêtre se mouilla l'index et fit tourner les pages pour enfin arriver à la quatrième méditation de Barnabé. Il relut le texte avec attention car ce serait un moyen de se remettre en question, malheureusement, la fin n''était pas si heureuse entre lui et Zezva, pardonnerait-elle un jour à Honoré son manque de délicatesse?

Honoré resta là, immobile, perdu dans ses pensées...

_________________
Alphee
Alphee avait revêtue la magnifique robe que lui avait offert Max , relevé ses cheveux en un chignon , un léger hochement de tête , elle était prête .
Elle savait que ce jour était le plus beau pour les deux amoureux , elle ne les connaissait que peu , mais ayant été conviée , elle se devait de s'y rendre , de toutes façons elle en avait très envie .
Elle repensa a Max et se demanda si il était déjà a l'église .

Marchant promptement, ses pas battaient le pavé dans les ruelles nappées par les derniers rayons du soleil , elle filait a pas rapides , le jupon de sa robe , jouait avec ses chevilles en émettant de petits bruits de froufrou .
Dernière petite rue , apres la porte cochère peinte en bleu , elle tourna a gauche et parvint enfin sur la place de l'église .
Encore quelques enjambées et elle posa son pied sur une de premières marches du parvis .

La porte de l'édifice était ouverte , elle pénétra rapidement , cherchant du regard son bien aimé .
Repérant a gauche tout prés d'une colonne le banc sur lequel elle s'était assise lors de sa dernière visite , elle s'y installa , déjà des personnes arrivaient , des visages inconnus , la jeune femme leur souriait aimablement .
L'endroit était magnifiquement décoré , des fleurs a foison , des cierges dont les petites lueurs animaient avec douceur le décors ou dans quelques minutes deux personnes allaient s'unir .
Irella
Il fallait être prévoyant. Irella l'était, enfin pas toujours. Mais là, elle l'était. Elle avait énuméré tous les scenarii possibles. La seule issue possible c'était... qu'il fallait être prêts avant que les cloches ne sonnent. La bouillie, destinée à Gabriel, avait été chauffée à la cuisine de l'auberge des Anges protecteurs et reposait presque fumante sur la table de la chambre.

Faire manger "Montpetitange", s'habiller, se faire belle... Rassembler les troupes. La tenue qu'elle avait choisie et qu'elle avait pris soin de sortir pour la défroisser, était...

Irella tendait la cuillère en bois dans la bouche grande ouverte de Gabriel.


Une cuillère pour maman... Hummm... elle est bonne la bouillie de maman!


Une nouvelle cuillère se présentait devant les lèvres de l'enfant.

Une cuillère pour papa...

Elle fut tout aussi vite engloutie.

Une cuillère pour Papoun...

TOC! TOC! Toc!


On frappait à la porte. Irella souleva Gabriel de la chaise sur laquelle il était assis et le posa sur sa hanche.

Regarde qui va là, "Monpetitange"! Nous parlions de vous justement!

Les sourires radieux de l'enfant et de sa mère accueillirent Honoré qui partait, il le disait, en éclaireur.

-
Déjà? s'était-elle étonnée.

Pour justifier de cette avance, il prétexta une lecture à chercher tout en chatouillant l'enfant qui éclatait de rire sous chaque avancée de sa main.


- Allez! Sauvez-vous mon père! Vous allez nous mettre en retard!
Nous vous suivons! De près!


La porte se referma.
_________________
Bradwen
Ce 3 Mai 1459, Bradwen avait passé une journée comme une autre. Vraiment comme une autre ? Oui... enfin jusqu'à vespres. Le mariage n'étant prévu qu'en début de soirée, pour éviter de trop cogiter, Bradwen avait décidé de ne pas bousculer ses habitudes. La nuit passée à St-Nicolaïde l'avait rendu serein, mieux valait ne pas trop gascher le plein de confiance qu'il avait accumulé.

Cogiter ? Mais que pouvait-il bien lui arriver en ce 3 Mai ? Sincèrement, posons-nous un instant et réfléchissons : qu'est-ce qui devrait ainsi énerver le diacre de Montmirail ? Que des amis viendraient de partout dans le Maine, de Champagne et de Normandie pour assister à ses noces avec son champ de blé ? Qu'il pouvait se ridiculiser devant eux ? Qu'il pouvait bafouiller son discours ? Qu'il pouvait se prendre les pieds dans un banc de l'église ?

Qu'est-ce qui pouvait lui arriver ? Que Kaelig lui dise non au dernier moment ? Que quelqu'un s'oppose à son mariage ? Qu'il ait oublié les alliances ? qu'il arrache ses braies en s'abaissant ? Qu'il loupe les lèvres de Kaelig et l'embrasse sur un oeil ?

Qu'est-ce qui pouvait lui arriver ? Que Miche ait oublié leur mariage ? Que Bézuto se jette avec avidité sur la mariée ? Que Feuilllle fasse toute sa messe en latin ?

Oui, il pouvait y avoir moultes évènements qui en vienne à gascher ce jour particulier pour son champ de blé et pour lui-mesme ! Mais que pouvait-il y faire ? S'inquiéter de tout cela à l'avance l'aiderait-il à éviter les ennuis ? Bah ! C'est trop cogiter là-dessus qui pouvait l'amener sur ce chemin qu'il cherchait justement à éviter.

Et quoi de mieux pour éviter de cogiter que d'avoir l'esprit et le corps occupé à autre chose ? C'est ainsi qu'à la sortie de St-Nicolaïde ce matin-là, Bradwen était passé devant le mur d'annonces pour trouver un travail. La comtesse Lysesl avait besoin de bras ? Parfait ! Le travail dans les champs, il n'y avait rien de mieux .


L'après-midi était déjà fort avancée lorsqu'il quitta la demeure comtale pour se diriger vers la rivière. L'endroit était tranquille, parfait pour un bon bain avec un peu de savon noir qu'il avait emporté dans son sac.

Les cheveux ? En ce jour, pas d'impasse ! Le diacre piqua une teste dans la rivière, savonna le tout, et repiqua une nouvelle fois sa teste dans l'eau limpide de rivière. Avec la fonte des neiges, l'eau était bien plus abondante et plus tumultueuse que d'habitude... et fraische aussi ! Ce bain était vraiment revigorant, bien plus revigorant que les bains qu'il pouvait prendre dans les auberges !

S'allongeant sur la berge, il laissa Sieur le soleil le sécher pendant qu'autour de lui, la nature le berçait de milles sons : un cri de bécasse par ici, une mésange qui piaille par là, un lapin qui trotte derrière un buisson, une grenouille qui plonge dans l'eau...


Là-haut dans le ciel, le soleil avait entamé sa descente vers l'horizon. Il était désormais temps de partir pour l'église. Bradwen sortit de sac le costume qui avait été prévu pour cette journée particulière. Il enfila rapidement ses braies et sa chemise, blanches toutes les deux. Puis ce fut au tour des bottes noires, et enfin la veste bleue royal aux fines broderies.

Il ne restait plus qu'une chose : se passer les mains dans les cheveux pour ordonner un peu les fols épis ! Et voilà, il était prest ! Cette tenue était tout simplement idéale pour l'occasion. Elle rehaussait son quotidien sans toutefois tomber dans l'excès de richesse. Elle était simple, comme lui.

Le rituel de la toilette étant terminé, le diacre jeta un dernier coup d'oeil dans son sac : les deux petites boites métalliques finement ciselées et contenant les alliances étaient bien là, la besace de lin plus massive était là aussi. Que contenait-elle ? Hum... Il fallait que cela reste secret encore un peu...

Tout était parfait, il pouvait enfin se mettre en route pour l'église St-Nicolaïde. En remontant les ruelles de Montmirail, sa sérénité fléchit quelque peu. Bradwen se passa les mains dans les cheveux, dans le cou. De toutes façons, il ne pouvait plus reculer. Son futur l'attendait à l'intérieur de l'église, il n'y avait pas d'alternatives possibles !

L'église se dévoila peu à peu derrière les grands peupliers qui commençaient à se couvrir de feuilles. La grand place était animée comme à chaque jour. Sur le parvis, il reconnut quelques montmirallais qu'il salua


Quelqu'un a t-il vu Max par hasard ?

La mariée avait toujours l'honneur d'arriver la dernière, il le savait. Quand à lui, avant de pénétrer dans cette église qu'il chérissait tant, il lui fallait attendre quelqu'un... quelqu'un qui devait l'accompagner dans sa remontée jusqu'à l'autel. S'adressant à un gamin qui passait par là, il lui demanda.

Dis-moi, p'tit, aurais-tu vu da...
Iseuld
L'armoire était grande ouverte et la jeune femme bien dubitative.
Iseuld hésitait entre deux tenues possibles....les deux seules tenues un peu luxueuses qu'elle possédaient : une robe de velours bleu profond et soie claire mettrait ses cheveux noirs et son teint blanc en valeur, certes, mais la cotte écrue et la longue tunique verte brodée, qu'elle affectionnait particulièrement, lui permettraient de se sentir plus à l'aise pour parcourir les quelques lieues qui séparaient son domicile de l'église.

Sa main se tendit vers la seconde solution.

Quelque minutes plus tard, elle quittait sa maison, le sourire aux lèvres : son parrain allait passer la bague au doigt de l'ancienne mairesse ....pour rien au monde elle ne manquerait cet évènement.
Feuilllle
La charrette grince un peu. Les deux chevaux de trait sont calmes, à peine fatigués.
Ils ont mené le convoi depuis Laval tranquillement, et tout se stabilise derrière l'église.
Old est déjà au sol, attachant les deux chevaux de traits, et il les bouchonne vigoureusement, tandis que Feuilllle descend plus lentement du char et pénètre dans l'église, dans la sacristie exactement.
Elle secoue néanmoins ses braies de la paille qui fait régulièrement office de couchage lors des expéditions en charrette.

Ce matin très tôt, ils ont tous fait une halte aux abords d'un ru pétillant de joie, non loin de là, du reste les chevelures sont encore un peu humides.

"- Bast nous serons vite secs, avec ce soleil!"

Ils ont évité le parvis car il est déjà bien plein. Seraient-ils en retard tous les quatre?

Deux jeunes gens en belles montures nerveuses et piaffantes sont à aussi, et leurs regards se croisent : si ces deux là ne son pas amoureux...
C'est Len et Esqui ; ils ont fait route tous les quatre.


"- Il faut descendre mon coffre a dalmatique, Old tu peux s'il te plait?"


Le coffre de bois simple en lieu sur dans la partie cléricale de la demeure Du Très-Haut, elle file vers le bénitier s'assurer de la présence de l'eau bénie, mais tout est en ordre de ce côté.
Elle vérifie néanmoins qu'aucun têtards n'y habite, car depuis qu'un gamin lui a fait la farce d'en déposer plusieurs dans un bénitier, elle se méfie.
Il voulait simplement les faire devenir grenouilles de bénitier!
Il avait dû entendre l'expression sans la comprendre.
Elle se souvient encore de sa colère suivi immédiatement après d'une hilarité à peine contenue.
Le gamin était reparti déconfit, au bras musclé de son père penaud et rougissant. il avait obligé son fils à nettoyer tout le dallage de l'église...

... Ses corbeilles de fleurs sont prêtes, elle va pouvoir enfin orner le Maître -autel de la petiote église de Monmirail, une église toute en ocres et lumière.
Seule dans l'édifice religieux, elle sourit en chantonnant doucement une prière, positionnant pervenches et tubéreuses blanches entre et zinnias mauves et iris bleus. Le tout est entrelacé de lierre.
Ce sont les fleurs qu'ils ont choisies,et elle fait bien attention d'accrocher sur les départs de bancs, à l'aide de fins rubans blancs, trois fleurs de chaque sortes dans les bouquets.

Puis elle passe à l'ornementation de l'autel.
La grande gerbe tient érigés les tiges des plus grosses fleurs, en son centre, les autres pendent agréablement et parfois frissonnent au gré du léger vent qui pénètre par la porte de la sacristie.
Le tout donne à l'ensemble un effet champêtre, qui ne peut que plaire au Champ de Blé et au Cœur de Carotte...


...........................................................................

Les cloches doivent être activées à présent et Old file vers la corde, jouant en riant les bedeaux.
Feuilllle sourit, heureuse.

Le tintement de cloches retentit, signifiant la liesse et que chacun peut entrer dans l'église, sauf les mariés bien entendu.
Leur joie s'envole dans l'air jusques aux oreilles les plus lointaines.

La diaconesse et son époux vont à présent se préparer, et ils se séparent, Old va sans doute poser la bâche sur la charette et se vêtir à l'abri des regards.
Ses habits liturgiques à elle sont prêts ; elle s'enferme un moment dans la sacristie.
Elle perçoit au dehors un bruissement de foule...
Oui il est temps de démarrer...

_________________
Esquimote
Le petit groupe formé de Len, Feuille et Old avait reprit la route depuis le Mans.

Au petit matin, une petite halte aux abords de la forêt, où coulait un ru avait permis aux chevaux et eux-mêmes de se désaltérer.

Elle en avait profité pour cueillir quelques violettes au pétales si tendres mélangées à des clochettes blanches qui embaumaient.
La pause terminée, il était temps de se remettre en route pour rallier Montmirail.

Ayant passé le guet dès l’ouverture, les chariots s’étaient arrêtés près de l’église afin que Feuille puisse prestement commencer à préparer l’office, Old l’accompagnait.

Avec Len ils continuèrent jusqu’à une auberge afin de s’occuper des bêtes avant de se préparer pour le mariage.

Len s’occupant de leurs montures, elle sortit de la malle les vêtements qu’elle avait confectionné spécialement pour l’occasion.

Il lui avait été vendu par un marchand vénitien, un beau tissu de velours bleu azur. D’après un patron elle avait confectionné à Len une tunique dans ce tissu, associé à des collants noirs. Des petites bottes bleu complétaient sa tenue.

Pour elle, elle avait confectionné une robe couleur argent, avec un surcot dans les tons bleu également pour s’assortir à la tenue de son compagnon. Un petit ruban blanc brodée de fleurs était venu ceindre sa cheville.

Comme dans toutes occasions, des couronnes de fleurs paraient leur tête.

Une fois rafraîchit et habillés pour la cérémonie, ils gravirent les marches de l’église Saint Nicolaïde alors que les cloches sonnaient déjà. La gorge quelque peu étreinte par les souvenirs, elle marque un arrêt sur le haut des marches..

Sentant son émotion, les doigts de Len se resserrent sur sa main. Une main sur son dos, d’un regard il l’invite à pénétrer dans l’édifice.

Un sourire complice les unit, et c’est joyeusement que le couple remonte la nef afin d’y déposer le bouquet de violettes, le panier de lilas et de roses qui complèteront la décoration déjà faite par Feuille.

.........................................

_________________
Oldtimer
Oldtimer avait reconnu depuis longtemps les faubourgs de Montmirail. Cela lui rappelait des souvenirs. Il avait hâte d'arriver.

Bientôt les premières maisons apparurent puis l'église. Ils s'arrêtèrent à proximité. Oldtimer descendit directement de son cheval et aida son épouse à descendre de la charrette.

Il entendit son épouse qui lui demandait de descendre son coffre à dalmatique. Il le prit et alla le conduire à l'entrée du presbytère.

Il alla se recueillir un peu à l'église avant de poursuivre sa visite et d'attendre la célébration du mariage.

_________________
Orwynn
De nouvelles responsabilités, un séjour au Mans prolongé, un léger accident qui avait réduit sa mobilité, et voilà qu'il avait cru ne pas être là à temps. Mais il allait y arriver ! Un passage rapide par son domicile lui avait permis de revêtir les habits qu'il réservait aux plus grandes occasions que le Conseil Comtal lui offrait. Fraichement rasé et ainsi paré de ses plus beaux atours, il se dirigeait le cœur léger vers la cérémonie qui allait unir deux des personnes qui lui étaient le plus cher : son parrain et l'une de ses plus proches amies.

Chemin faisant il regrettait de ne pas avoir plus de temps à partager avec eux depuis quelques semaines. Au moins pourrait-il partager ce jour si particulier avec eux. Mais déjà il entendait les cloches sonner. Pressant le pas il approche du parvis de l'Eglise le sourire aux lèvres.
Yvondelaroulette
Enora et Zuto étaient finalement restés chez Vitalie pour la nuit. Elle les avait rejoint certes tard la veille au soir, mais avant qu'ils n'aient pu s'éclipser à l'auberge. Le jolie blonde, sœur de la promise, les avait accueilli magnifiquement, elle était adorable!

Les cloches sonnaient à toute volée lorsqu'ils quittèrent la petite maison de la rue des Roses pour aller vers le parvis de l'église. Ils y rejoinrent quelques personnes déjà arrivées.
la brune les salua d'une bisouille pour certains, d'un hochement de tête et d'un "bonjour" pour d'autres. Tous avaient revêtus leurs plus beaux habits pour l'occasion.


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)