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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Kevin60330
Kevin arrivait enfin au mariage et s'installa tranquillement pour assister à la cérémonie. Dans quelques jours voila 1 ans qu'il est marié et bientôt mariage annulé, il en souhaitait évidemment un mariage mieux réussi à Kaelig et son époux.

Il écouta paisiblement et mît a sourire quand il entendît dire que Rosalys venait de très loin pour l'occasion, mais sa fille aurait tout fait pour venir ici pour le mariage depuis le temps que Kevin en entendait parler lui aussi venant de loin pour l'occasion accompagnant sa fille notamment.
Feuilllle
Elle débuta l'homélie tranquillement, sortant un texte qu'elle avait copié du Livre des Vertus sur un parchemin neuf, spécialement enluminé pour eux deux.

Elle la lut avec chaleur, sans geste et simplement, bien que l'émotion la prit de temps en temps elle aussi, et que sa voix trembla parfois.



.................................................

"- Chers Frères et Sœurs, si nous sommes si nombreux à accompagner de notre présence et de nos vœux de bonheur aussi du reste ces deux jeunes gens, c'est qu'ils ont su se faire aimer de vous.
Je ne présente plus votre Diacre que vous connaissez bien, le seul diacre qui ait accepté d'agir depuis de longs mois sans avoir la possibilité d'être reconnu In Gratibus, sans obtenir de Point de Vie Divine, ni Kaelig qui a tellement œuvré pour le bien-être de votre cité, elle aussi comme beaucoup du reste si l'on y regarde bien, sans exiger quoi que ce soit en échange.
Leur piété et leur humour nous deviennent chaque jour plus indispensables, plus communicatifs.
Le bonheur de l'Amour.

Je disais donc : ils s'aiment et savent se faire aimer de nous...
Mais qu'est-ce qu'aimer ?
C'est une question que m'avait posé une certaine élève au séminaire... Une future diaconesse... Pour Monmirail et aider son époux Bradwen.

Aimer c'est donc en gros, estimer et accepter. Soi ou/et autrui.
Car lorsque l'on estime l'on cherche à partager et à construire, ce qui élève en connaissance et en spiritualité.
Car lorsque l'on accepte, on est tolérant, ce qui donne envie de créer sans crainte de l'erreur, toujours pardonnable.

C'est donc quelque chose d'étonnamment merveilleux, et qui s'avère être épanouissant, ou destructeur si sans partage.

Toutes les nuances sont existantes, et... Oui le sentiment d'amour est différent selon que ce l'on éprouve pour un ami, un père ou une mère, un fils ou un époux.

Le sentiment d'amour, c'est ce que vous ressentez.
Le sens de l'amour, c'est ce vers quoi vous tendez votre sentiment d'amour, la direction.
L'amour envoyé Au Très-Haut est donc forcément différent de l'amour que des époux se destinent. Et la manière de le diriger, de le comprendre et le formuler est aussi autre.
Vis à vis du temporel comme du Spirituel.

C'est aussi une faculté que nous a donné Le Très-Haut, cette capacité à avoir de la compassion ou de l'amitié pour autrui. Mais ce Don vient de Lui.
Car on ne peut qu'aimer davantage que tout, spirituellement parlant, l'Être Suprême qui nous permet de vivre cela au quotidien avec nos amours humaines.

Je finirai cette homélie en rapportant deux phrases magnifiques de nos Frère et Sœur :
Citation:
"... Notre amour est né du Très-Haut. A nous de le remercier à notre manière. "
"... Les raisons qui nous motivent à demander notre mariage devant Dieu et les hommes va au delà des simples plaisirs charnels. Si les corps battent à l'unisson, les esprits eux, ont aussi trouvé leur complément idéal : assez semblables pour pouvoir s'apprécier et suffisamment différents pour y trouver dans chaque jour que Dieu fait, ce petit quelque chose qui évite au couple de tomber dans la monotonie et les habitudes."


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Simeon.got
Dame Enora sembla sincèrement se réjouir de revoir Honoré, elle gratifia Gabriel et le prêtre d’un baiser, tandis que le petiot souriait aux anges, Honoré s’empourpra…Sans attendre, elle entama la conversation avec le religieux, elle lui confirma que le Comte était bien son père mais il était en retard pour cause de tournée des grands Ducs, ça promettait pensa le prêtre sans émettre de commentaire, par contre, le nom d’isalys ne lui disait rien, Honoré répliqua :

- Fichtre !

Jusque là, Honoré qui était attentif à ne pas laisser choir l’enfant dont il avait la garde, n’avait rien remarqué de la proéminence du ventre d’Enora , jusqu’au moment où elle posa la main sur le point stratégique, elle était donc enceinte d’un deuxième enfant ? En tous les cas, elle semblait plus qu’épanouie.

Honoré se préparait à demander des nouvelles de son époux mais il avait une fois de plus oublié son nom et heureusement car elle présenta l’homme qui la tirait vers lui comme étant son compagnon. Honoré plissa le front…Vu le temps passé entre son départ du Mans et son retour pour assister aux épousailles de Bradwen, la terre ne s’était pas arrêtée de tourner pensa le prêtre avec philosophie.

Le feuilleton de la vie d’Enora avait poursuivi son évolution et il n’en connaissait ni les tenants, ni les aboutissants, c’eût été vicieux de sciemment commettre un impair, Honoré fit donc mine de rien et se présenta à son tour pour ne pas laisser planer le suspens quant à sa condition :


- Heureux de vous rencontrer Sire Bezuto, je suis Honoré…Saint_Cyr, religieux de son état, prêtre de vocation, j’ai quelque peu initié Dame Enora afin qu’elle devienne une aristotélicienne convaincue !

Entre temps, les invités avaient pratiquement tous convergé vers l’entrée de l’église à la suite de la mariée, Bradwen ayant quitté le parvis depuis belle lurette.

Honoré réajusta Gabriel sur son bras, c’est qu’il n’était pas si léger le bambin…Puis il s’adressa à dame Enora et à son compagnon pour les inviter à le suivre, il ajouta :


- Bon ben j’imagine que les deux témoins seront dans les parages aux premières loges pour ne rien rater du mariage, je leur remettrai toute la précieuse quincaillerie dés que je les aurai repérés, nous y allons ?

Honoré avança pour aller rejoindre sa fille et pendant qu'il remontait la nef centrale, inlassablement, le petiot répétait:

"papinet...encore Papinet..."

Alors Honoré lui pinçait délicatement le nez, il éclatait de rire et la rengaine reprenait "Papinet...encore Papinet..."ça ne manquait pas de résonner dans la petite église.

Du coup, Honoré pressa le pas et quand il arriva à la hauteur d'Irella qui lui proposa de le délester de son fils, il répondit soulagé:

- Ce n'est pas de refus!

Honoré donna un baiser sur la tête du gamin et le rendit à sa mère, ensuite ils allèrent s'asseoir pour suivre la cérémonie qui allait débuter.
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Jacquouille
Après avoir narré leur aventure forestière à Jacquette, la phrase du Diacre lui revint en mémoire
Bradwen a écrit:

Jacquouille, passe donc à la cathédrale lors du prochain office


Ma bonne amie, allons prestement à la cathédrale..
Oui mon amie, mais dit-moi, tu ne comptes pas t’y rendre attifé de la sorte ? Un bon bain dans la Sarthe serait une bonne affaire.
Que nenni ma douce, j’ai fait mes ablutions l’mois dernier !!!
Quoiiiiiiii ??? Jacqouille !!!!
"Frotte tes dents et les tiens nettes
Rien n’est si laid quand tu caquettes
Ou ris, de voir sous ton chapeau
Des dents noires comme un corbeau
Qui te donnent mauvaise haleine."


Le regard noir lui fit tourner les talons….

Bien bien ma bonne amie, j’y vais prestement.

Après avoir plongé, il s’étrilla en chantonnant

C’est un Jacqouille tout propret sur lui. Vêtu de braies et d'une chemise toute propre. Les cheveux lavé et... et la bouche ... un peu moins gâtée, qui arriva au bras de Jacquette.

Rooooo mais jacqouille, ce sont les épousailles de Dame Kaelig et Sieur Bradwen. On n’est point conviés..


Si si ma mie, le bon père Bradwen m’as dit d’y v’nir ici..

Rooo ben soyons discret, l’office est déjà commencé. Prenant par la main jacquette qui hésitait…

Viens r’garde là-bas y a mon bon parrain, on va s’y assoir juste derrière.
Ohhh, attends, viens par là
,…. S’approchant du bénitier du premier pilier près de l’entrée, il y trempa ses doigts, Genou ployé il se signa, lèvent leurs mains vers le ciel et prie pour ses bienfaiteurs qu’il aperçoit au bout de la nef.

Chuuuuuuuuutttt ma douce amie, point d’bruiement..
On va r’monter par le bas côté à droite pour point dérangeationner l’office.
Dit Jacquette, tu sais où elle est la pataugeoire d’eau bénite icelieu ?



L'effet Jacquette ? il semblerait que pour une fois il se ne fit point remarqué et vint prendre place derrière Elendillefin et Esquimote.
Max_premier
Max ayant fini son travail de parrain servant, à défaut de chevalier, sourit à Bradwen et lui fit un petit signe de tête complice en lui laissant la main de Kaelig.

Il se retourna, reconnu nombre de personnes, anciens habitants de Montmirail, ou bien amis du comté et son parrain l'évêque qui se démenait avec un petiot dans les mains, jusqu'à ce qu'il le rende à sa mère sûrement son amie Irella. Tendre représentation familiale qui le fit sourire. Ses yeux maintenant habitués à la clarté particulière d'une église chercha quelqu'un parmi les invités ou curieux assis sur les bancs.

Il reste discret car l'homélie de la diaconesse Feuille a commencé, il longe par le côté les bancs, regarde chaque pilier qui pourrait la cacher et là, il la voit dans sa belle robe bleue offerte dernièrement et il ne peut cacher sa joie, s'approchant doucement et lui soufflant à l'oreille.


Bonjour ma fée, tu es magnifique, me laisses-tu une petite place près de toi ? La bienséance aurait-été qu'il aille se mettre du côté des hommes mais il savait qu'elle ne connaissait que peu de monde ici et il ne voulait pas la laisser seule plus longtemps. De plus, cet évènement les rapprocherait peut-être d'un point de vue spirituel, lui qui avait été baptisé ici même il y a quelques temps.
Mifalifou
Mais oui, mais oui, c'était bien lui!

Traversant la place de l’église, déjà vide, telle une ombre pourpre, un blond bouclé aux habits salis par le voyage et au grand chapeau, masquant son visage, avançait en direction des portes. Qui l'eut cru, lui, il arrivait, et allait assister à un mariage aristocléicien?

Sur les marches, il entendait déjà à l’intérieur des voix, dont une surtout, qui s'élevait. Ca avait déjà commencé mais, qu'importe, les longs discours religieux ne lui avaient jamais réussis.

Il poussa doucement un des battants et retira son chapeau. Il n'avait même pas eut le temps de se jeter dans le lac pour se rafraichir avant de débarquer ici. Mais bon, ce detail lui importait finalement peu! C'était même un beau pied-de-nez que de rentrer sale, les bottes toutes boueuses, dans un lieu soit-disant si propre, collé parfois à certains si "trop bien" habillés pour l'occasion.

Bien que désirant être discret, ni son bouclier ni son épée ne l'étaient, et ses pas lourds retournèrent quelques têtes, qui avaient l'air de dire: "Mais qui ose donc faire du bruit durant le long et ennuyeux discours religieux! Grossier personnage!".
Mifalifou, à cette pensée, ne put que sourire.

Il allait rejoindre un visage très bien connu, qui ne se trouvait pas très loin, fendant la foule des gens qui finalement n'était pas assit... Surement une coutume locale. Là, se tenait quelqu'un qu'il connaissait bien. Il se pencha à son oreille et lui chuchota:

Bonjour, belle inconnue. Reconnais-tu ton blond?

Plusieurs "Chut!" fusèrent alors discrètement derrière lui. Une grosse bonne femme, surement ici pour le buffet qui devait suivre, poussa un grognement suivi de quelques insultes dans sa barbe, car c'était une femme à barbe. Silencieusement, toujours avec le même sourire, il regarda Bradwen et sa fiancée se marier, presque de la même façon que tout le monde.

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Bezuto
Après de courte présentation le roux écouta celle de,l'homme.
Il sourit l’annonciation de son nom .

oH messire honore , Eno ma parlé de vous je suis doublement enchanté c'est un honneur de vous rencontré

puis un sourire , un sourire ravie qu'il fit il l’écouta jusqu'au bout

Oui vous avez raison nous vous suivons .

il suivit donc l'homme qui n’était d'autre que le parrain de sa brune , tout comme Kaelig l’était pour lui , il était vraiment heureux de le rencontrer ,ce mariage .. était plein de promesse et avait l'air de se dérouler à merveille .
il s'assit donc attendant la suite de la cérémonie
Rosalys
[Après être descendue de la chariote]

Rose regarda autour d'elle voir si elle reconnaissait quelqu'un d'autre et vit son père dans la foule. Elle était contente qu'il soit là. Elle avait eut peur qu'il ne puisse jamais arriver avec tout ce qu'il se passait en Champagne et toutes les mauvaises rencontres que l'on pouvait faire sur la route... Elle lui sourit levant la main droite pour lui faire un petit signe de loin et lorsqu'elle la reposa le long de son corps une main masculine vint se glisser dans la sienne. Un doux parfum masculin qu'elle connaissait par coeur l'enveloppa et son coeur se mit à s'agiter plus que de raison. Elle n'avait pas besoin de tourner la tête vers lui pour savoir su'il était là, pas besoin de dire un mot, sa présence suffisait à la rassurer et à illuminer son visage qui s'était inquiété des heures durant, de ne pas le voir et ne pas savoir où il était... Doucement elle serra la main de Black qui s'était enlacée à la sienne.

Elle vérifia où en était la mariée et voyant qu'elle n'avait pas encore avancé, la jeune femme se risqua à la perdre de vue pour poser ses prunelles sur l'homme de sa vie qui l'avait rejointe sans qu'elle s'en aperçoive. Elle avait senti qu'il était dans l'assemblée, mais elle ne s'était point attendue à ce qu'il la retrouve aussi vite. Elle ouvra grand la bouche en le découvrant si élégamment vêtu et se demandait ce que lui pourrait penser de sa tenue.




Ils n'eurent pas besoin de mot pour se comprendre, seul un regard leur suffisait pour percevoir l'admiration mutuelle qu'ils avaient l'un envers l'autre. Elle mourrait d'envie de le serrer contre elle, de poser ne serait-ce que l’effluve d'un baiser sur ses lèvres qui lui souriait d'un air amoureux. Elle se retint pourtant et esquissa un sourire en coin l'air de dire : "Tu vois mon amour j'appends à être sage..." sans toute fois le dire vraiment. C'était inutile, ils pensaient à la même chose, ils pensaient l'un à l'autre au même moment, avaient envie de se parler au même moment et voulaient souvent faire les mêmes remarques, aborder les mêmes sujets en même temps. Il y avait entre eux comme un lien invisible qui les connectait l'un à l'autre.

Quant aux liens du mariage ils verraient ça plus tard, plus tard, mais pas trop tard non plus ! Les tourtereaux se dévoraient du regard, pensant à leur mariage futur et puis Black jeta un rapide coup d'oeil vers la mariée et entraîna Rose avec lui un sourire malicieux sur les lèvres. A force de se regarder la brunette en oubliait le temps, mais elle avait un rôle à tenir et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour le lui rappeler. Elle le suivit donc et rattrapa discrètement la mariée remontant la nef au bras de son parrain. Sans lâcher la main de son ange elle admira la belle robe de son amie. Elle était parfaite, merveilleuse et rayonnante pour le plus beau jour de sa vie. La brunette n'était vraiment pas déçue d'avoir pu venir là à temps. Ce mariage, et surtout revoir ses amis, avait été un projet et une envie qui n'avaient jamais quitté son esprit depuis le jour où elle avait quitté Montmirail. A présent elle était de retour et elle comptait bien profiter au plus de cette belle journée.

Max lâcha Kaelig, la laissant faire les derniers pas qui lui restait pour rejoindre le marié, seule. Rose prit ça pour une sorte de signal lui indiquant qu'elle pouvait rejoindre sa place à son tour. Sans lâcher la main chaude de son aimé, elle rejoignit le premier rang, privilège de damoiselle d'honneur ! Elle écouta la diaconesse qui s'était mise à parler sans plus quitter la belle mariée des yeux. La brunette posa une main sur son coeur attendrie de les voir ensemble... Ah... la cérémonie avait à peine commencé qu'elle avait déjà envie de pleurer de bonheur pour eux... Elle était vraiment trop sensible la jolie brune. Respirant un grand coup elle réussit à retenir ses larmes de joie et à se ressaisir. Elle pressa un peu la main de son ange comme si elle demandait un peu de soutient. Il la regarda pas du tout étonné de la voir si émue face au beau couple de mariés et lui sourit. Tout deux reportèrent ensuite, leur attention sur la cérémonie.
Groupie
Raisin arriva à l'eglise avec tres tres peu de retard,ce qui en soit etait un petit miracle,il n'allait surrement pas tarder à pleuvoir.Ce bon Lavallois avait 2 passions dans la vie: Les interactions astro-stellaire par rapport aux dépendances terro-andrométique et bien evidenment sa femme,comment pourrait-il en etre autrement.Mais depuis 1 jour et demi,il s'etait pris de passion pour l'histoire des eglises du Maime et plus particulierement celle de Montmirail,celle-ci etait gorgée d'histoires et son architecture le fasciné.L’iconographie et l’architecture de l'eglise de MM peuvent être étudiées de nombreuses façons. Cependant, pour celui qui a des « yeux qui voient » beaucoup de « secrets » peuvent être compris en regardant le travail des Artisans qui ont construit l'eglise de MM.La majeure partie de ces « mystères » ont été codés et représentés grâce à l’utilisation de l’iconographie Aristolienne. Mais quand on y regarde avec les informations adéquates, on peut comprendre comment ces images remontent à bien avant l’ère Aristolienne,enfin ce n'etait pas le sujet.Beaucoup de tetes connus à l'interieur,d'un pas décontracté il alla saluer ses connaissances.

Honoré:

Bien le bonjour Honoré Depp,un an est passé depuis notre mariage avec Erraa et je dois dire que je suis devenu incollable en pastoral,j'ai presque envie de donner des cours du soir .

Irella:

Coucou Irella,tu sais que le temps n'a pas d'emprise sur toi,toujours aussi charmante.Maintenant que tu es de retour dans le maine,tu pars plus hein.D'ailleurs : Garde !!! Saisissez-vous de cette dame !!!.Non je rigole bien sur,en tout cas tres content de te revoir.

Bezuto:

Monsieur le Cac,mes hommages.Je me permet de toucher ton katogan,une vielle legende Bretonne stipule que ça porte chance aux futurs marriés.

Yvon :

Salut,salut bein dis moi tu grossis toi,mais tu as une mine spendide.Allez courage plus que 4 mois .


Et pour finir,son Erraa adorée,la femme de sa vie,sa raison d'etre:

Oh comment que t'es trop zoli toi dans cette robe,de toute façon tout te va à ravir.Tu es belle à croquer comme toujours.Oh cette robe,ça me rappel quand j'etais en mission secrete pour le comté coincé en pleine jungle,nous etions nombreux et pas trop discret,alors les flamands roses effrayés par le bruit s'etaient envolés dans le soleil levant au dessus du lac.On avait l'impression que la savane avait revetu son manteau rose.T'as vu meme pas trop en retard,si c'est pas beau ça .Tu m'as trop manquée,la vie est ennuyeuse à mourrir sans toi.Viens ici que je t'embrasse et que je te serre fort dans mes bras,attention je sais pas si je te lache .Dis,tu me presenterais les marriés une fois la ceremonie terminée ?
Bradwen
Le sentiment d'amour... Les paroles de Feuilllle fusèrent dans l'esprit du paysan comme un caillou plat sur la surface d'un étang. Il n'en fallait pas plus pour que ses pensées aillent compter fleurette avec ses souvenirs...

Comment tout cela avait commencer ? A l'automne 1458, le diacre de Montmirail était aussi le tribun du village, mais un tribun qui ne pouvait se rendre en taverne accueillir les nouveaux arrivants. A plusieurs reprises, il avait présenté sa démission au Maire : d'abord Miche, puis ensuite Maria. Mais sans succès. Il était donc resté tribun et ne pensait qu'à l'ordination qu'il s'apprestait à demander. Il en avait d'ailleurs déjà discuté avec son évesque d'alors, Mgr Chapoto. Mais fait estrange, il n'avait pas voulu se faire ordonner tout de suite. Pourquoi ? Eh bien, il n'y avait vraiment aucune raison ! Non, sincèrement... aucune raison !

Elle, elle est arrivée à Montmirail vers la mi-novembre. Il l'a accueilli comme il le faisait avec chaque nouvel arrivant qui venait se présenter pendant plus de deux jours au village : il lui a envoyé un pigeon pour lui proposer son aide et lui souhaiter la bienvenue.

Quels ont été les deux premiers sentiments à son égard ? Hum... deux sentiments presque contradictoires. Il s'aperçut du potentiel qu'elle avait en elle, de tout ce qu'elle pouvait apporter à Montmirail et au Maine. En cela, il se fixa donc comme mission de tout faire pour la retenir ! La donzelle avait un ami en Bretagne et elle hésitait.

Le deuxième sentiment était beaucoup moins positif. Au premier coup d'oeil, il avait jugé qu'elle était également un risque pour Montmirail et mesme pour le Maine. Pourquoi un risque ? A cause de son pouvoir de séduction. Dans sa teste, il imaginait déjà moultes montmirallais se battre pour obtenir ses faveurs. Il voyait qu'elle portait, bien malgré elle, le germe de grandes disputes. Et sa curiosité naturelle faisant le reste, il avait été curieux de voir qui "l'emporterait". Oh non, ne croyez pas que dans son esprit, il pensait se mesler à la "lutte". Oh non... Lui, c'était son ordination qui l'attendait ! Le 3 Mai 1459 n'effleurait mesme pas ses pensées.

Bien vite, sa mission fut atteinte : Kaelig annonça qu'elle s'ancrait à Montmirail. Elle s'ancrait tellement bien qu'elle devint son adjointe. Et puis survint un triste évènement : en pleine campagne comtale, Miche disparut alors qu'il accomplissait une tournée des villages du Maine. Maria était sens dessus dessous. Il ne pouvait la laisser dans le doute sans lever le petit doigt. Il proposa donc à la mairesse de partir enquester à Mayenne. Il lui promit de tout faire pour retrouver Miche. Il prit alors le chemin de Mayenne, abandonnant ainsi les discussions impromptues qu'il avait avec le champ de blé lorsqu'ils se croisaient dans le village.

Mayenne fut un échec. Miche ne fut jamais retrouvé et il dut revenir bredouille à Montmirail. Mais ce voyage lui avait ouvert les yeux. Il n'osait se l'avouer mais son fatrouillage lui avait manqué. Il se demandait également combien d'hommes cherchaient déjà à la courtiser et il se surprit à détester cela.

De retour à Montmirail, la providence frappa une nouvelle fois. Son village lui avait manqué : ses ruelles qui sentaient bon le pain frais, la grand place du marché toujours animé, les salles de la Mairie d'où sortaient sans cesse les discours animées de ceux qui n'étaient point content ! Mais surtout c'était la vouste céleste de Montmirail qui lui avait manqué ! Vous me direz : la vouste céleste est la mesme partout ! Eh bien non ! Les étoiles brillent toujours plus forts lorsque l'on se trouve chez soi, parmi ceux qui comptent.

Ce soir là, il était sorti pour se rendre près de la rivière. Et cela aussi, c'était exceptionnel. Le plus souvent il restait cloitré chez lui, fermant tous les canaux de communications avec le monde extérieur. Elle visiblement avait des insomnies pour estre encore debout à cette heure avancée de la nuit. Ils s'étaient retrouvés. Ils avaient repris leur fatrouillage d'avant son voyage à Mayenne, mais le ton avait changé. Lui réfrénait ses sentiments, voulait les garder pour lui : il ne pouvait concevoir qu'une telle dame puisse s'intéresser à un paysan comme lui. Elle, elle le poussait dans ses derniers retranchements. Et elle gagna ! Oui, elle gagna ! Alors que les lèvres étaient proches l'une de l'autre, il ne put résister à cet appel sensuel. C'est ainsi que pour la première fois, ils s'embrassèrent, sous le regard des étoiles qui là-haut les avait rassemblé.

Le reste ? Le reste fut un amour qui s'épanouit petit à petit jusqu'à mener à ce 3 Mai 1459.


Citation:
...battent à l'unisson, les esprits eux, ont aussi trouvé leur complément idéal : assez semblables pour pouvoir s'apprécier et suffisamment différents pour y trouver dans chaque jour que Dieu fait, ce petit quelque chose qui évite au couple de tomber dans la monotonie et les habitudes.


Les pensées de Bradwen se raccrochèrent alors à la réalité. Il tourna un regard vers son costé. Pas de doute, elle était encore là. Il n'avait point resver tout ceci !

Mais un affreux doute l'assaillit alors qu'il s'aperçut que Feuilllle le regardait. Lui avait-elle demandé de confirmer son engagement ? Est-ce pour lui le moment de dire ... "Oui !" ? Qu'avait-elle dit mortecouille ? Dans sa teste, le paysan essaya de se remémorer les dernières paroles de l'archiadiaconesse. En vain. Un tantinet inquiet, Bradwen tourna la teste à droite, à gauche, essayant de deviner s'ils attendaient tous quelque chose de lui... Kaelig ! Il se tourna vers elle et lut la réponse qu'il recherchait dans ses mirettes.

Alors, les paroles de Feuilllle ressurgirent dans son esprit et il fut rasséréné. Rasséréné et heureux ! Heureux des paroles prononcées qui reflétaient admirable l'état d'esprit qui les animait, qui animait cette assemblée.
Feuilllle
Elle eut envie de rire, car visiblement les idées dans la tête de Bradwen se bousculaient et devaient faire un sacré raffut!^^
Elle voyait bien à son air légèrement hagard qu'il était reparti dans les limbes tortueuses de ses réflexions, avait-il suivi au moins l'homélie?
Elle se reprit très vite :
*Oui bien sur qu'il a suivi, et à fond! Il a toujours été capable de faire plusieurs choses à la fois!*
Elle observa un instant Kaelig, qui offrait deux émeraudes pétillantes de joie au regard de son Futur.
Puis son regard se tourna vers la pieuse assemblée :


"- Comme je le rappelle souvent, Le Credo est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre cœur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de Croyants Aristotéliciens.
Récitons-le tous ensemble avec grande conviction, Frères et Sœurs."


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Alphee
Alphee ne cessait de regarder les futurs mariés ils étaient si beaux , c’est comme si une aura enveloppait leur couple , la magnificence de leurs atours ,
l’atmosphère inexplicable , le regard braqué sur cette magnifique scène l’émouvait au plus au point .

Une silhouette , elle lève la tête , encore dans son état d’émerveillement , elle le regarda comme subjugué, il était là tel un ange , de blanc vêtu , elle le trouva si beau !

Max_premier a écrit:

Bonjour ma fée, tu es magnifique, me laisses-tu une petite place près de toi ?

Un tendre sourire , elle se décala vers la gauche sans le quitter des yeux .
A voix basse elle lui répondit


Ah te voilà enfin mon cœur , mais oui oh grand oui !
Viens près de moi , il me tardait que tu arrives.
Mais dis moi amour tu es magnifique toi aussi avec cette tunique blanche .


Se retenant de déposer un baiser sur les lèvres de son bien aimé , pensant qu’il n’était pas bienséant d’agir ainsi dans cet édifice ,
elle se consola en glissant ses doigts entre les siens et les serra doucement .
Rapprochant son visage du sien elle lui chuchota ,


Je t’aime

Se ressaisissant , elle récita en chœur avec toute l'assemblée le crédo ,sans desserrer l'étreinte de sa main
Irella
L'Eglise regorgeait de murmures, œillades, rencontres, jolis mots, petites attentions, roucoulades, discutions et surprises en tout genre. C'est au registre des surprises que Raisins vint saluer et dire tout le plaisir qu'il avait de revoir en ces lieux le père Honoré et Irella, contente de le voir.

- On se voit après la cérémonie? avait chuchoté la jeune femme, avant de se recentrer sur les paroles de Feuilllle. Pas facile, facile avec le petit qui assis sur ses genoux se débattait comme un beau diable pour se dégourdir les gambettes.

Mais voilà que le Credo faisait son entrée. Ni une, ni deux, la diaconesse commença la prière.


- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre...

- Môman.. par terre...

- Tout à l'heure, "Monpetitange", tout à l'heure.
Et Irella de le serrer un peu plus et de le faire légèrement sauter sur ses genoux.
... à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse...

- Môman? Gaby sage par terre.

- Heu... tout à l'heure. Pas maintenant...

... hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après...

- Môman?

... Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine...


Elle aurait bien eut besoin de l'action divine en cet instant. Mais c'était sans compter sur l'énergie débordante dont les enfants peuvent faire preuve à cet âge. Le sien commença à pleurer. Les genoux continuaient de le faire sauter mais rien n'y faisait. En désespoir de cause, Irella le posa par terre. Les pleurs s'arrêtèrent tout net, l'exploration à quatre pattes pouvaient commencer.

- ... communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Bradwen
La profession de foi, le credo ! Des credos, il en avait récité et fait récité beaucoup depuis Septembre 1458. Mais celui-là résonnait en lui de manière particulièrement. Les battements de son coeur s'amplifièrent au point qu'il sentait tout son estre vibrer au rythme de ses pulsations cardiaques.

Là-haut, sur sa gauche, derrière Feuilllle, Christos semblait porter un regard bienveillant vers le couple de clercs. Et Aristote sur la droite n'était point en reste non plus.

A la suite de l'archidiaconesse, le diacre répétait les paroles du credo, des mots qui se répercutèrent comme dans un écho infini dans son asme.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis dans sa teste, pour lui mesme, il ajouta.

Je crois aussi en un bonheur simple, tout simple aux costés de Kaelig;
Je crois en une vie qui n'a rien d'monotone;
Je crois qu'chaque geste, aussi banal soit-il, peut changer l'cours d'une vie;
J'crois que quelque part, là-haut, il y a quelqu'un qui veille sur moi;
Est-ce toi Père ? Toi qui n'a jamais eu l'temps d'm'él'ver comme ton fils ?
Est-ce toi Père qui m'aimait malgré tout ?
Ou est-ce toi Mère qui a essayé tant bien qu'mal d'combler c'manque ?
En ce jour, j'aurions aimé qu'vous soyez à mes costés pour voir quelle merveilleuse donzelle vot'fils s'appreste à épouser.
Père, mère, j'vous présente vot'bru : Kaelig Mahena !
Puissiez-vous désormais veiller sur elle comme vous l'faites pour moi !

AMEN.
Kaelig
Une mésange se pose dans l'église, non loin de Bradwen et Kaelig. La bestiole colorée et chantante semble porter un coffret. Pourvu que l'oiseau reste ou ne reparte point avec le paquet! Elle est curieuse la blonde! Surtout qu'il leur semble destiné, l'animal les regardant avec intensité.

Feuilllle semble passionnée de syllabes alors que Kaelig sourit de la malice passagère. La paysanne ne s'était jamais rendu compte que Son Professeur orientait toujours ses homélies de sous-entendu. Enfin, si. Mais ne se sentant guère concernée, elle survolait. Oui, un aveu! Un aveu silencieux parmi quelques chuchotis invités.

Un regard complice s'égare du côté de son promis. Il semble dans leur monde. Un univers d'ouate de journée, aux formes géométriques imaginaires ensoleillées : un lapin tirant une charriotte, un forgeron tailladant une hache, un lézard boiteux, une pâquerette pliée, et cetera. Un univers étoilé de nuit, zigzaguant entre Dame Lune et ses comparses lumineuses. Un monde rien qu'à eux , un monde d'évasion. Un monde qu'ils se sont construit depuis ce 3 décembre 1458.

Tendrement, la blonde lui grattouille lapaluche, le rappelant à l'ordre. Elle est là. Elle ne partira point. Elle sera toujours là pour lui, quoiqu'il advienne. A la vie... à la vie! Pour le pire... et pour un chouilla de meilleur!

Six mois. Et tant d'aventures! Rien que d'aimer une mairesse durant deux mandats, c'est déjà toute une histoire. Car il faut supporter ses humeurs! Pire qu'une dame enceinte! Les frustrations, la pression, le peu de temps à donner pour celui ou ceux qu'on aime, le manque de soin pour soi-même et j'en passe! Il s'est également passé cette énorme dispute de jalousie et d'attachement. Un tour du Maine assez mouvementé pour finir par une nouvelle demande. Qui a dit que le besoin de voyager loin était primordial afin de tuer la monotonie? Monotonie? Jamais! La donzelle ne l'a jamais ressenti avec cet homme. Son yang (forcément Bradwen contient un "a". Kaelig convient bien mieux pour le "ying". Hum, comment parler pour ne rien dire : leçon 1).

Ils s'aimaient, ils s'aiment et ils s'aimeront pour l'éternité. Cela vous convient comme résumé? Encore trop de mots! Vous exagérez!

Le couple béni à la destinée marginale "Barrowièenne" se met alors à réciter la prière de ralliement de cette Grande Famille réunie. L'assemblée en fait de même, avec concentration. Ou presque. Laissant un écho bien plus profond que les autres jours "banals". Qui a murmuré "banaux" mmh?

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Pour une fois que la blonde est docile et n'exécute aucun rajout!
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