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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Esquimote
Elle n’avait vu autant de monde à une cérémonie depuis les épousailles d’Irella et Anorion.

C’était un plaisir que de voir ou de revoir des visages tel celui d’Honoré. Il avait l’air si heureux en le rôle de papy gâteau. Que de souvenirs dans cette petite église !!

Et ce petit bout d’homme aux pieds d’Irella… dire qu’il marchait presque, il trouvait le temps bien long le pauvret, alors qu’il aurait préféré partir à l’aventure dans les prés sous le beau soleil printanier…

Chaque visage était radieux, attentif aux paroles de Feuille….le moment du crédo... elle s'était attendue à entendre le crédo potager de Bradwen, à la mode d'Irella, peuplé de carottes et de harengs...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


_________________
Jacquouille
Assis au côté de Jacquette, il se tenait bien tranquille. Son regard cherchait où se trouvait la pateaugoire à bénir.. Son regard parcourait l’assemblée, des visages connus.. Dame Enora, Bezuto.. un bon compagnon lui, l’avait d’la vinasse goulayante dans sa gourdasse..

Puis son bon parrain l’sieur Len et M’dame Esquimote… Pis l’Sieur Raisins qui v’nait d’arriver…

Dame Feuille qui parlotait beaucoup…

Toutes les voix résonnèrent à l’unisson pour réciter le crédo. Ah mais là, m’sieur Len n’était point près d’son oreille pour lui souffler..

Faire semblant d’connaitre c’te prière…

Je crois… puissant,
…… et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,

tssss l’es longue c’te prière


remarquant un bambin à quatre pattes juste devant, il se mit à lui faire des p’tits signes de la main, accompagnés de mimiques. Coucouuuu l’p’tiot gouziiiii gouziiiiiii !!!

Un coup de coude de jacquette le ramena pil-poil à la fin du crédo qu’il termina de façon un peu… à la mode jacqouillesque.

AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !!

Une fin de crédo qui résonna dans l’église… Un sourire béat s’afficha sur son visage.
Bezuto
Le roux récita lui aussi le credo ne manquant pas à l'appel pour l'instant..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Un pigeon était arrivé des ordres données , leur visite s’écourtait
il jeta un oeuil à Enora elle lui rend un hochement de tête entendu .
L'homme en l’occurrence soupir il n'assistera pas à la fin de se mariage qui avait pourtant si bien commencé . il en était triste ... il aurait tellement voulu..mais il n'avait pas le choix le dragon qu'il était devait s’efforcer à respecter les ordres , en l’occurrence il était l'heure pour eux deux de rejoindre la capital.
comment allait t'il partir , un minimum de discrétion oui il voulait pas que leurs départ prématuré se fasse trop remarquer .
Il se leva doucement suivit par la brune circula entre la rangeai qui se dresser et longea doucement les cotés pour pouvoir s’éclipser dans l'ombre
évitant les regards des quelques personne qui le regardé il se contentait de hocher la tête signe d'un au revoir , à la porte il se retourna regarder l'assemblé, les futurs époux , un léger sourire se dessinant sur le coin de ses lèvres , un murmure inaudible
Qu'Aristoste veuille sur vous..

Voilà les manceaux passe la porte disparaissant , partit préparer leur affaires, passage à l'écurie puis directement le Mans .chevauchant sans se retourner une légère boule au coeur .
--Monpetitange
........................................................

Ah... Liberté, liberté chérie! Moi, je peux en faire des lieues quand on m'en laisse la possibilité. Enfin, des lieues, sur ces dalles froides, ce n'est pas ce qu'il y de plus confortable. Ne rêvons pas non plus. A chaque fois c'est la même chose: Ça râpe les genoux.

Il n'y a que le sable de Dieppe qui est agréable. C'est beau, c'est chaud, ça sent bon le légionnaire dit même môman, mais moi, je ne sais pas ce que ça veut dire.

N'allez surtout pas pensez que le sable de Dieppe est plus doux que les main de môman, ce serait se méprendre. Ce sont bien ses mains qui le sont. Papa vous dirait la même chose.

Revenons à nos moutons...

Tiens? les pieds de Papinet... il a l'air en pleine méditation... Peut être même qu'il ne m'a pas vu passer...

Piou! Qu'est-ce qu'il y a comme pieds ici?

Gaby... Fait une pause et repose tes genoux... Tu as tout prévu, tu as ton pouce avec toi.

Hum... Pas mauvais... Il n'est pas très propre à traîner par terre, mais môman ne regarde pas par là... sinon, elle gronde. Je crois qu'elle n'aime pas ça. C'est comme quand je mets la sciure de l'atelier de papa dans ma bouche. Elle gronde. Et puis, elle n'aime pas non plus quand je pleure. Alors moi quand j'ai envie de la voir et qu'elle est occupée, et ben je pleure. C'est pas plus compliqué que ça!

Tiens, un drôle de type me regarde et me fait des signes.

Citation:
Coucouuuu l’p’tiot gouziiiii gouziiiiiii !!!

Qu'est ce qu'il fait? qu'est ce qu'il veut? Qui c'est celui là? Il a un drôle d'accent ce type là? hihihi hihihi hihihihi! Il est drôle!

Tiens! Quelqu'un s'en va! Suis le... Houche! que ça fait mal ces dalles!

C'est quoi qui traîne par terre là?

C'est blanc... C'est doux... Allonge-toi pour voir. Et puis, il y a une dame au bout... je vois des cheveux dépasser. Il y a un barbu ... à côté d'elle. C'est à lui... que môman... donnait le bras... tout... à ... l'heure.

ZZZzzz... ZZZzzz... ZZZzzz...
Erraa
Raisin était arrivé pas si en retard que ça pour une fois. Il l'avait embrassé et elle lui pris la main. Cote à cote pour la première fois depuis plus d'un an dans une église elle serra fort sa main et récita le Crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle sursauta quand un terrible AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !! retenti dans l'église.
_________________
Lilas_rose
Toujours bien planquée dans son coin de banc du fond de l'église, Lilas suivait distraitement la cérémonie. Les futurs mariés étaient beaux, il y avait du monde, beaucoup de monde... Ça parlait dans tous les sens, tellement que la brune avait du mal à entendre ce qui se disait devant l'autel, pour ne pas dire qu'elle n'entendait rien en fait.

Elle pensait déjà à son proche départ, 7 mois qu'elle vivait à Montmirail... C'était bien assez de temps, bien plus qu'elle n'en avait passé ailleurs. D'ailleurs son blond lui reprochait de devenir sédentaire, de s'être attachée à ce village... La brune en avait fait le tour, il était grand temps de mettre les voiles pour de bon cette fois. Une seule personne lui manquerait, son cher ami Bradwen.

Toute à ses pensées, elle ne remarqua pas que quelqu'un avait fait son entrée et s'approchait d'elle. Une voix très familière se glissa à son oreille: "Bonjour, belle inconnue. Reconnais-tu ton blond?" Lilas étrangla un "Aaaahh" de stupeur, de joie, de soulagement en tirant Mifalifou près d'elle, sur le banc. Elle chuchota quelques mots de bienvenue que seul lui pouvait entendre, heureusement, avant de se concentrer sur les mariés. Quand tout le monde se mit à réciter le credo, l'aventurière se contenta d'écouter puisqu'elle l'entendait pour la première fois de sa vie.

_________________
Feuilllle
Devant une assemblée aussi peu concentrée, Feuilllle il faut bien l'avouer, sans oublier pourquoi elle était là, rêvait de manière assez incongrue à des pilons de caille farcis au gingembre et d'une bonne bolée de cidre!

Mais Aristote la rappela à l'ordre en faisant siffler une mésange, un doux ramage qui saisissait le cœur tant il était à la fois gai et sérieux.
Les trilles calmèrent bien plus que les mots l'assemblée, et elle se prit à rire légèrement.
L'assistance la regarda surprise, car s'il était bien une chose dont elle n'avait guère l'habitude, c'est de voir l'archidiaconesse rire, même doucement, derrière l'autel, en plein sacrement!


C'est à ce moment précis de ses réflexions qu’elle remarqua quelque chose de paisible sur la traîne de robe de la mariée ; son rire s'accentua :


*"- Tient ! J'en connais une qui va avoir du mal à se relever!^^
Quelle dissipation pour un office aussi sérieux, je n'en reviens pas! Tout le travail de temporisation fait sur Bradwen va être à recommencer sur Kaelig, c'est bien certain, et Brad saura t-il modérer sa Mie, où est-ce sa Mie qui l’emmènera davantage vers la loufoquerie?
Misère! Cette crainte n'est pas à dédaigner, même si seul compte la propagation de la Foy et les sacrements du baptême... Heureusement que ceci rattrape cela!
Ou bien est-ce ceci qui fait que???

Bast ! Cela me donne envie de ficher le camp très loin, et de rester dans mon Ordre... Ah le calme et la pondération des Lescuriens...
Houche là ma fille ! tu dois faire avancer cette cérémonie atypique! Reprends-toi ! "*

Ses efforts pour stopper le rire la firent grimacer, mais elle réussit à poursuivre :


"- Frères et Sœurs! L'église n'est pas chant (oui c'est exprès!^^) de foirail et je vous demande d'être un peu moins dissipés, au moins pour les consentements!"

Elle grondait sans conviction, son envie de rire ne s'était malheureusement pas calmée.
Mais il fallait continuer.


"- Souvenons-nous de l'arrivée de Bradwen, né le jour de Noël de 1458, (et oui sa date anniversaire est la même que Saint Noël et Aristote!):
Il est sous forgeron de son état, et paysan depuis le 4 Janvier 1458 ; il est aussi bléïculteur à présent.
Il est arrivé le sans savoir ni lire ni écrire, ce qu'il apprit depuis, et est également aumônier à la caserne de Montmirail de l'ost Mainois.
Brad est le cadet d'une famille pauvre du Maine, et sans parents depuis longtemps. (Ses souvenirs du reste sont parfois flous quant à son passé parfois.)
Son implication dans sa ville est donc aussi forte que celle à vouloir s'élever par lui-même pour lui-même, et sa ténacité à vouloir apprendre et étudier est forte.
Il est plein d'humour (*Arf non je ne dois pas rire!*) et très chaleureux.
Il a été baptisé le 6 juin 1458 par la diaconesse Irella à Montmirail.
Il obtient son diplôme en théologie au séminaire Saint-Louis de Montmirail le 15 Décembre 1458 et est votre diacre on ne peut plus actif depuis le 31 août de la même année. Il n'a jamais hésité à se déplacer dans d'autres villages non pourvus de personnel clérical pour offrir son aide religieuse aux habitants.
Il est présent pour tous et toutes et sa disponibilité n'est plus à prouver."


*Respire un bon coup et au suivant, enfin à la suivante^^ ma fille !*

"- Kaelig Mahena est née bien loin du Maine, à Rennes pour être exacte, bien nantie car sa famille était de petite bourgeoisie.
Mais on n'enferme pas un oiseau, et elle s'est envolée dès l'âge de seize ans, sillonnant le Royaume avec un ami.
Elle est venue nous rejoindre en Maine bien plus tard, après moultes aventures sans doute.
Elle a été conseillère municipale et adjointe au tribun au côté de Maria Paz, puis Tribun elle-même, puis Maire, Chef-maréchal...
Légumière et charpentière, vous la connaissez tous. Elle va aider bientôt son époux dans sa fonction de diacre, elle-même désirant devenir diaconesse. Elle a commencé son séminaire de Théologie qu'elle suit assidument.
Son sérieux est latent, mais bien voilé par des boutades ou de bons jeux de mot! (*Erfeuh! Non, ne ris pas, spèce de gourde!*), car elle est drôle et pétillante.
Kaelig a été baptisée le 31 janvier 1459 dans cette même église, St-Nicolaïde. Max_premier est son parrain.
Le jour même, Bradwen, le diacre officiant, la demanda en mariage...
Vous connaissez la suite...




Tous deux sont foncièrement pieux, ils éprouvent un fort sentiment l'un envers l'autre, et leurs Amours tour à tour tendres et houleuses n'engendrent certes pas la monotonie! Leur verve est tour à tour joyeuse ou triste, violente ou apaisante, mais toujours intelligente et sans malice contre quiconque.
Tous deux aiment profondément la nature, ce Jardin qu'a créé notre Créateur pour Ses Créatures et Ses enfants...
Tous deux resteront à Montmirail pour vous aider à vivre le Chemin de la Vertu avec sagesse et bonheur.
Gageons que ce sera dans la gaîté!


*Et sans doute aussi dans l'anticonformisme!" Pense t-elle en elle-même, laissant échapper encore un nouveau petit rire tout léger, léger, léger... *


Elle continua à présent vers l'église devenue réceptive, car bien sur entendre parler des mariés intéressait toujours. :


"- Passons aux consentements mutuels à présent, et que les témoins s'approchent :
J'appelle le Comte MicheMiche et Damoiselle Rosalys.
Que la famille et le porteur des anneaux s'approchent également. Mais faites attention où vous mettez les pieds surtout!Approchez doucement !

Bradwen, Kaelig, tenez vous la main droite et prononcez vos consentements, mais avant tout veuillez répondre à cette question et réaffirmer ainsi votre Foy :


Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Le Très-Haut leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Bardwen et Kaelig, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?"


Elle n'osait imaginer quels "fatrouillages" il allait encore advenir, et cacha sa bouche d'un bras amplement grossi par la manche de sa dalmatique
... Ses yeux étaient plissés de rire.

_________________
Simeon.got
L'église regorgeait de monde et il y régnait une effervescence bien normal, chacun allant de son petit commentaire sur la robe de la mariée ou sur les atours d'untel, en tous les cas, la future épouse de Bradwen était charmante et belle apprécia le curé. Enfin, Tous les invités furent installés, certains debout, d'autres assis, la petite église ayant un capacité assez limitée de places assises.

L'archidiaconesse débuta l'office en passant brièvement en revue les histoires respectives des deux futurs époux et toutes leurs actions bénéfiques pour la communauté, elle poursuivit avec leur rôle d’ecclésiastique et le fait qu’ils avaient accepté de nourrir l’âme des fidèles aristotéliciens sans avoir une reconnaissance en étant officialisés clercs de l’église aristotélicienne, etc… Ce passage du sermon de Feuilllle interpella grandement le prêtre…il fit la moue…

Au contraire, pensa-t-il, les clercs de l’église, qu’ils soient laïques ou ordonnés devraient par essence être dépourvus d’ambition démesurée, sans quoi ça virerait à l’orgueil. A partir du moment où ils auraient choisi la voie religieuse, il devraient donner sans attendre en retour, tout au long de leur parcours il auraient la possibilité de se distinguer afin de recevoir la reconnaissance de leurs pairs par leur travail, leur évolution et leur abnégation et ainsi gravir les échelons marche par marche, rien n’était jamais acquis d’avance, la patience était une vertu.

Quant aux exigences, elles ne seraient que la manifestation d’un pouvoir qui les dévore. Honoré, lui-même, avait toujours œuvré pour les autres et non pour sa propre carrière, jamais il n’aurait pu faire passer ses ambitions avant le bien-être de ses semblables, d’ailleurs, il avait reçu l’étoile d’Aristote d’argent parce que ses actions avaient rendu l’Eglise plus grande qu’Elle ne l’était. Honoré pouvait se permettre de penser que Feuilllle n’avait pas mûri, tel le bon fruit, depuis qu’il avait quitté le Mans.

Honoré s’était mis en mode « méditation » l’espace d’un instant afin de trouver la force de maîtriser son agacement, d’autant plus, qu’une douleur s’était fait ressentir dans le bas de son dos, ça devait être la manifestation de son irritation par rapport à ce qu’il venait d’entendre, il se mut sur le banc en espérant la faire disparaître.

Ce fut raisinssecs qui le ramena à la réalité de l’instant en venant subrepticement rappeler qu’il avait pris Erraa pour épouse un an auparavant. Honoré le gratifia d’un sourire approbateur. En voilà au moins deux qui avaient réussi à surmonter leurs différends, la demande d’annulation de mariage, qu’Honoré avait déposée à l’officialité épiscopale était, semble-t-il, passée à la trappe, le prêtre était enchanté de le savoir.

Qu’à cela ne tienne, cette nouvelle remonta le moral du curé, au fond, il n’était là que pour apporter sa bonne humeur et égayer les épousailles de Bradwen et de sa promise. Gabriel contribua à le faire avancer sur un chemin plus illuminé, il gazouillait joyeusement en marchant à quatre pattes parmi les convives, lui, au moins, ne risquait pas de se faire un tour de rein, c’était de son âge…Honoré sourit intérieurement avant de réciter le crédo aristotélicien en différé…en marmonnant pour ne pas se faire remarquer…

Le dernier mot fut audible...


Amen!
_________________
Max_premier
La main dans la sienne, Max avait murmuré en lui souriant le crédo très doucement et distinctement pour qu'elle en comprenne les mots :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis laissa la diaconesse poursuivre la cérémonie sans plus faire de bruit, simplement heureux d'être près de sa fée... quand quelques mouvements étonnants le firent s'interroger. Les témoins debout, regardaient derrière Kaelig et s'approchèrent en levant bien haut leurs jambes et leurs robes. Max tendit le cou et se retient de rire, voyant ce qu'il se passait derrière le sérieux des mariés. Il chuchota à Alphée.

C'est un signe ne crois-tu pas ? Signe que bientôt descendance ils auront puisque déjà l'enfant s'endort près d'eux bienheureux... Il lui sourit et repris son sérieux qu'il avait bien du mal à maintenir.
Michelmichel
Bordel d'merte !

Sur les routes entre Le Mans et Montmirail

-"T'vas avancer saleté d'carne à crotte !!"

Le Comte était dans une sorte de conflit gastronomique avec sa mule, la fameuse Hi-Han, qui non-contente d'avancer presque aussi lentement qu'son propriétaire, s'payer l'luxe de s'arrêter tout les 15 mètres.
L'Miche, affaires à régler obligent, était rudement à la bourre, histoire d'changer un peu, il n'avait jamais cultivé cette lenteur, mais fallait avouer qu'elle le poursuivait au moins aussi bien que s'n'ombre.

L'église est en vue, et quelle église ! Celle où il fut baptiser, avec comme parrain ... l'Bradwen ! Celle où tout ses amis furent baptiser, où ils se marièrent, et où ils eurent beauc... ah nan c'pas là.


D'où qu'elles sont ...

Poche gauche arrière. Main posée d'ssus, elles sont bien là. Lentemenent et avec une discrétion qui s'veut maximale, l'Miche entre dans l'église.
A quelques s'condes près il s'rait entré trop tard, mais à peine trois pas dans l'batisse qu'on l'appelle à l'autel ...
Vitalie


Tête baissée, sans se faire remarquée, elle lut le texte :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Bradwen
Bradwen prit la main de Kaelig. Mais l'avait-il vraiment lasché depuis le début de la cérémonie ?

]Le moment de dire oui était venu. Le paysan se retourna lentement vers sa promise, qui l'était encore pour quelques instants. Le moment était venu de ne pas se louper, de ne pas bégayer, de ne pas...


oui ma Mère, oui, Kaelig, c'te comme c'la que je veux vivre !

Kaelig Mahena, mon champ d'blé doré comme le soleil d'été, veux-tu être ma femme ?
Kaelig
Le sérieux des mariés? C'est vous qui le dites! Si un minimum de sévérité n'est guère respecté, c'est le glaive clérical de l'archidaconesse chlorophyllllienne qui va leur tomber sur la caboche et leur faire voir de réelles étoiles! Et, si... Non, non, non et non! Juste un peu? Tout le monde s'y attend, même le clerc officiant! Allez, un tantinet! Ça veut une tante inete! Mais, ça ne veut rien dire. Non, en effet. T'as pas bientôt fini ton monologue? Oui maman...

Sérieusement donc, les émeraudes écarquillées de concentration, Feuilllle n'y met pas du sien. Avec insistance, elle toise Son professeur (tentative de retournement de situation?), se demandant ce qui se passe. Des rires retenus et point si discrets que cela émanent de l'assemblée. Le guide religieux de la cérémonie continue toutefois son office. Voit-on le popotin de la mariée? Une crotte de pif envoyée par un gamin s'ennuyant et collée en plein milieu de son voile? Bradwen a oublié d'enlever le mot de l'artiste de son affublement?

A la demande de sa presque Mère supérieure, les tourtereaux doivent se tenir la main droite. Ils doivent donc se décaler harmonieusement afin de se poster l'un face à l'autre. Et non comme jusqu'à présent, l'un à côté de l'autre. La blondinette effectue un pas sur le côté (hors de question de s'égarer dans une chansonnette bien connue!). Ça coince! Mais didiou, que... La mariée pose un regard agacé en direction de sa traîne pour la transformer rapidement en désappointement.

Sans se retenir, un rire sort d'entre ses lèvres fruitées. Un enfant. Certainement celui de l'amie de Bradwen. Intérieurement, elle se promet de mander à la diaconesse de Dieppe de pouvoir tenir l'endormi dans ses bras quelques minutes après la cérémonie. Et puis, tant qu'il ne fasse point ses petites affaires personnelles, cela ne la gêne guère à l'amoureuse qu'il se repose là. Il a l'air si bien! Extérieurement, la donzelle sourit à Irella, Anorion et Honoré de faire votre connaissance. Après, cela! Chaque marche en son sablier du temps! Délicatement mais énergiquement, la mariée tire sur le tissu soyeux, faisant glisser le gros paquet "Morphéein".


Le champ de blé est à présent face à son diacre. Sa paluche droite dans la sienne. Il les a de plus en plus chaudes. Ses yeux verts dévisagent les siens, bleu-gris. Elle lui sourit, se mordillant discrètement les lèvres. Est-ce de la provocation? Un second rire retenu? De l'émotion. Seul le Futur est à même de décrypter le message.

L'Amie Lescurienne continue la parlote de la cérémonie. Aucun regard dans sa direction. Sauf si la paysanne est dotée d'une quadruple paire de mirettes! Une extra-blondinette, quelle... horreur! Bradwen ne serait jamais tranquille! Bref, le chant de maïs écoute avec attention l'archidiaconesse. Ce n'est guère le moment de se tromper! Encore un petit écart marginal?


Devant Dieu, je m'engage avec le fatrouillard ici présent librement et sans contrainte. Je promets ne point saoule ou menacée pour dire ceci. Je lui promets amour passionnel et respect pour l’Éternité. Nous accueillerons le ou les enfant(s) que Le Très-Haut nous donnera, et nous le ou les éduquerons selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Et avec une pincée de marginalité. C'est ainsi que je désire vivre notre mariage.

Un sourire espiègle transcende son visage. Elle n'ose regarder ni Feuilllle, ni les témoins, ni l'assemblée. Quand bien même, elle en serait incapable car son presque époux vient de lui poser la question la plus importante de tout l'office sacramentel. Son cuer rate un battement, sa main tremblote. Le timbre de sa voix suit la logique émotive.

Oui, je le veux.

Tidiou! Tidiou! Tidiou!

Et toi, Bradwen, mon Cuer de Carotte aussi moelleux qu'un oreiller de plume, veux-tu être mon mari?

S'il dit non... je... je lui fais ingurgiter la totalité de mon potager en 10 grains de sablier! Et le connaissant, il va la faire patienter...
Groupie
Raisin,sage comme à son habitude recita le crédo d'une voie aigu :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Bradwen
Eh bien ! Elle en avait mis du temps à répondre sa promise ! Un brin d'inquiétude eut le temps de passer dans le regard du diacre avant qu'elle n'accepte favorablement sa requête et le diacre dut presque retenir un soupir de soulagement quand il entendit les premiers mots de Kaelig.

Mais elle n'avait été que fidèle à ses habitudes. Lorsqu'on lui demandait un oui, il fallait qu'elle l'entoure de tous un tas d'autres mots, lui faire un cocon quoi. Sans doute avait-elle eu peur qu'il ne prenne froid. Mais au final, l'essentiel était là. Mariés ils l'étaient... presque ! Il était dans ce tunnel qui sépare la vie de célibataire de celle d'homme marié et comblé. De retour arrière maintenant, il ne pouvait en estre question, le tunnel étant bien trop étroit pour pouvoir se retourner, et c'était bien ainsi !

Pendant qu'il l'écoutait, il avait scruté le moindre de ses gestes, le moindre de ses traits sur son visage. Cet instant-là, cet instant où elle lui dit 'oui', il voulait la graver dans sa mémoire pour l'éternité ! Feuilllle leur avait demandé si c'était bien ainsi qu'ils concevaient leur vie... Leur vie... Le serment qu'il passait aujourd'hui avec Kaelig allait bien au delà de leurs vies. Ce serment-là, il le faisait pour l'éternité. En lui disant oui aujourd'hui, il lui offrait plus que son coeur et une place dans sa vie à Melleray. Il lui offrait son asme et une place à ses costés au paradis solaire ! Asme-soeur avez-vous dit ? Oui, asme-soeur ! Jusqu'à la fin des temps !


Que dire de plus ? Qu'en cet instant précis, au moment mesme où elle disait...

Citation:
Oui, je le veux.


Lui admirait tant sa personne physique que la beauté de son asme ! Oh oui, il le voulait ! Fallait-il qu'il le crie ?

Je pourrais le dire en cents mots que c'la ne s'rait point suffisant pour exprimer tout c'que j'ressens pour toi Kaelig. Je pourrais aussi l'crier de toutes mes forces...mais c'la ne f'rait que casser les esgourdes d'not'archidiaconesse bien aimée.

Oui, Kaelig Mahena, ma charpentière au bois doré, j'le veux !


Il lui prit l'autre main, constituant ainsi une chaisne entr'eux ! Une chaisne d'une solidité dans faille. Un courant douloureusement agréable passa entre ces deux estres-là au moment où leurs doigts s’effleurèrent. Il joua quelques instants avec sa main et entremesla intimement ses doigts à celle qui n'était presque plus sa promise... mais son épouse.

Moi, Bradwen, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Son regard ne lascha pas un seul instant ses mirettes dans lesquelles il y lut son bonheur d'homme. L'émotion faillit le submerger. Il avait besoin de toutes ses forces pour ne point lascher une larme. Qui a dit que les hommes ne pleurait jamais ? Que le premier homme qui n'a jamais pleurer lui jette la pierre !
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