Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 48, 49, 50   >   >>

[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Kaelig
Cette fois, elle ferait bien plus court!

Moi, Kaelig, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Leurs mirettes sont collées l'unes à l'autres. Il lui semble que son regard devient étoilé flambant. Sa caboche tourne un tantinet. Son cuer de femme très proche d'une mariée bat de plus en plus vite. Cela se voit-il? Il lui prend la deuxième paluche. La blonde désire plus que tout prolonger ce moment... et en même temps l'accélérer.

Au tour des alliances maintenant! Témoins? Préparez-vous!
Jacquette


Jacquette s'était laissée conduire par Jacqouille dans l'église. Elle ne savait pas trop ce qu'il avait derrière la tête, mais comme il avait été se laver, y compris la bouche, elle acceptait de paraitre en public à ses côtés.

Elle n'avait jamais eu beaucoup l'occasion de rencontrer des hommes, mais l'esprit simple et la bonne humeur perpétuelle de Jacqouille lui plaisaient. Il avait bien tendance à la regarder d'un air étrange, de bas en haut, semblant prendre plaisir à la regarder.

Mais depuis qu'elle l'avait envoyé valdinguer dans la paille des écuries du campement de Laval, il n'essayait plus de la serrer de trop près et semblait avoir compris qu'elle n'était pas fille facile.

En attendant, elle le rappelait gentiment à l'ordre.
Un bon coup de coude dans les côtes, alors qu'il s'occupait d'un enfançon qui divaguait au milieu de l'église, au lieu de suivre la cérémonie et de réciter ses prières ...

Elle pouffa de rire quand cela provoqua un cri de sa part ....


AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !!
Bradwen
Les alliances... Bradwen se retourna un instant vers l'assistance espérant voir Rosalys et Miche sortir des rangs pour s'approcher des nouveaux époux. Un doute passa dans son esprit... Pouvu que... Pourvu qu'Honoré ait bien donné les deux coffrets aux témoins !

Bah tout s'est idéalement passé jusque là ! La cérémonie avait été grandiose et les émotions avaient conté fleurette aux étoiles qu'ils aimaient observer certains soirs.

Le diacre se retourna une nouvelle fois vers son épouse. Les mots qui sortirent de sa bouche à ce moment-là, seule Kaelig et Feuilllle pouvaient les avoir entendu tellement il avait été les déposer discrètement dans l'esgourde de la donzelle.


Tu sais quoi ? J'pense que j'arriv'rais plus très longtemps à m'retenir de t'embrasser ! Tu crois qu'ça choquerait si...

Il laissa volontairement la suite en suspend. Il aimait faire travailler l'imagination de sa charpentière.

Et en c'qui concerne les alliances, n't'étonne point... Y'a une p'tite surprise pour toi !

Évidemment, il n'en rajouta pas plus. Il aimait la faire "souffrir" ainsi !
Kaelig
La blondinette lève un sourcil d'amusement. Ses émeraudes brillent de plus en plus. Elle anticipe ses syllabes...

Si...? Essaie pour voir! Ne t'attends juste point à ce que je reste inactive...

Ses lèvres s'élargissent en un croissant de lune espiègle. Ils n'oseraient point tout de même? Les témoins, vous avez tout intérêt à réagir si vous ne voulez guère que les jeunes mariés ne fassent de bêtises publiques! Miche? Rose? Aux anneaux! A la surprise! La blonde supporte difficilement l'attente! La légumière resserre tendrement l'étreinte de ses doigts dans ceux de son Fort Gueron...
Feuilllle
Elle éclate de rire en voyant les deux Aimants se rapprocher pour "se tourmenter à plaisir"; elle entend ce qu'ils disent et bien sur hoche la tête positivement- et vigoureusement! Quant au(x) baiser(s) qui va(vont) venir sceller tout cela!
Elle n'est plus que hoquet hilare, secouée de spasmes joyeux qui n'en peuvent plus d'envoyer leurs éclats tinter aussi fort que les cloches!
Enfin n'"exabusons" point...


"-Plutôt deux fois qu'une!"

Glisse t-elle subrepticement à leurs orillons futés lorsque l'échappée claironnante est terminée. Cela lui rappelle une certaine épopée de la préparation de mariage...
Las! Le rire resurgit à nouveau.

Cette fois encore impossible de retenir la cascade bouillonnante et irrépressible qui sort clairement de sa gorge.

L'église sourit, certains se tapent du coude en montrant l'autel, la joie devient liesse par moment, elle aime ça.

Aucun visage bougon, mais de toute façon nul n'en aurait cure : les gens sont heureux et gais, car ils participent à une célébration de personnes qu'ils estiment et apprécient, et c'est tout ce qui compte pour elle, l'officiante, et les amis du couple.

... Cependant l'échange des anneaux se fait désirer par les deux épousés semble t-il... Et tous.

Sa cuisse la gratte un peu, derrière l'autel elle arrive à force de gesticulations à atténuer la chatouille du petit ruban.
Kaelig la surveille au moment le plus crucial, cette chipie, et sourit largement de la voir en proie du démon de la grattouille et du rire !
Peste ! Ce que cette chipie ne lui aura pas fait faire!
Quant à Brad il est exclusivement occupé à poser un regard - Bast! Humide ? Sur sa proie. Enfin sur sa superbe et pétillante Dulcinée.

C'est le mariage du gris-bleu et du vert, de l'or et du roux.
Un mariage de deux saisons, printemps et automne, l’émergence et le regain, l'aurore et le crépuscule, les extrêmes rejointes, le calme et la tempête, la poésie et l'intelligence.
Et des différences semblables.

Ces deux là sont dans son cœur à jamais...

Elle est ravie de savoir qu'enfin un Évêque, Monseigneur Yut, va réactualiser les chaires, cela est justice et droit divin. Que cela ne plaise ou nom, le temps du passif est terminé et elle en est fière pour ses amis, pour l’Église, et son Comté.

Elle tient en main la bougie de cire sculptée qu'elle a fait préparer au Couvent Lescurien pour cette occasion, et dans l'autre le fin vélin de la nomination de Kaelig... Elle lui donnera à la fin de la cérémonie.
Montmirail va être véritablement bien guidée et représentée par et pour la Religion Aristotélicienne, devenir la ville la mieux dotée du Comté à ce niveau.
Chance des Montmiraillais.


... Feuilllle, sereine et souriante, enfin apaisée par le bon rire échappé qui lui montait de ses entrailles auparavant, fait un signe au Servant : celui-ci a compris ; il se dirige avec deux autres jeunes garçons vers la sacristie, préparer la suite.
Elle a fait venir un vin d'une autre région, spécialement pour l'occasion.
Ce qui restera du partage du pain sera envoyé au banquet.

... La coccinelle s'est trouvée mieux sur son épaule finalement... La petite bête à bon dieu a élu domicile sur sa tunique, reposant sa carapace rouge vif pointillée de noir depuis le début de la cérémonie.
Feuilllle sourit, conquise : cela lui fait une petite médaille endormie mais vivante juste à côté de sa médaille aristotélicienne, qu'elle porte toujours autour de son cou.

Les trois Servants sont prêts.



.............................................................
_________________
Simeon.got
Honoré avait tellement médité qu'il s'était assoupi, du coup, il en avait perdu le fil conducteur de la cérémonie et où était donc passé Gaby?

Le religieux se leva et le vit couché sur la traîne de la mariée, personne n'avait pris la peine de le déranger pas même sa mère...Le prêtre regarda Irella d'un air interrogateur.

Tout à coup, le curé eut une drôle de sensation, comme si les mariés étaient dans l'attente, l'un des deux aurait-il pris le temps de réfléchir à la question fatidique? Bradwen ou Kaelig? Peut-être que quelqu'un s'était opposé à l'union, c'était le genre de situation qui jetait un sérieux froid dans l'assemblée, Honoré se souvînt des épousailles d'Irella et d'Anorion et de la saugrenue intervention de Rhéanne...Oui ça devait être ça qui avait donc osé s'opposer au mariage?

Honoré avisa l'entourage des mariés, les deux témoins étaient là, l'archidiaconesse n'avait pas boudé sa place, l'église était toujours aussi bondée...Puis soudain Honoré se rappela la sacrée ferraille, enfin les alliances et l'autre objet métallique qui était destiné au Comte..

Honoré se tapa vivement le crâne en se maltraitant intérieurement "Bougre d'âne Honoré!"

Le prêtre demanda tout bas à Irella de le laisser passer, un peu gêné, il alla vers les témoins, le Comte et la Dame dont il n'avait pas retenu le nom, il berdouilla des excuses et leur fila les coffrets, il déposa, également, l'autre ustensile, bien emballé, à côté du comte...

Comme si de rien n'était, Honoré alla se baisser derrière la traîne de la mariée, il souleva délicatement Gabriel qui dormait du sommeil du juste, Kaelig se retourna et il lui fit un clin d'oeil avant de rejoindre sa fille et de lui remettre le doux colis.

_________________
Iseuld
Un ange passe...un de ces légers moments d'inquiétude ou de quiétude selon les circonstances...suivi immédiatement d'un de ces vagues d'euphorie lors de laquelle on sourit largement sans même savoir pourquoi.

Les mariés se dévorent des yeux, se murmurent sans doute des mots doux ou, les connaissant, se lancent ils déjà des défis?
Toujours est il que de là ou elle est Iseuld voit le visage rayonnant de Kaelig s'illuminer.

La jeune femme suit distraitement des yeux le manège de messire de saint Cyr.
Celui ci semble être soudain en proie à une réalité qui lui échappe: il se lève, dépose quelques chose près des témoins et récupère son fils, le plus naturellement du monde comme s'il était courant qu'un enfançon s'endorme sur la traine d'une mariée, et regagne sa place.

La jeune femme sourit; la vie nous offre souvent des cadeaux si simples qu'ils échappent la plupart du temps à notre regard : ses amis se marient, un père sert tendrement son enfant dans les bras, Max et Alphee dont les mains s'étreignent tendrement, Domino la joyeuse... Iseuld parcourt l'assistance des yeux et son regard s'arrete de l'autre côté, dans la rangée des hommes.
Oui, la vie offre souvent des cadeaux mais les voit on toujours ?
Rosalys
Rose avait suivit la cérémonie avec émotion, sans oublier de réciter le credo avec les autres. Elle avait réussit à garder une certaine contenance et à ne pas pleurer de joie, surtout pas au moment où elle allait devoir intervenir.

Les deux témoins avaient chacun une boite et lorsque le moment fut venu, la brunette laissa son fiancé dans les rangs pour rejoindre les mariés. Elle lança un regard vers le fond de l'église et attendit que Miche l'ai rejointe pour avancer jusqu'au niveau des mariés. Là elle se demanda par quel coffret allait-on commencer ? Légèrement elle se pencha vers le témoin de Bradwen et lui murmura :


A vous l'honneur d'ouvrir le premier coffret messire Miche.

Un sourire espiègle vint se dessiner sur son doux visage et lorsqu'elle regarda Kaelig, son regard s'emplit de malice...
Michelmichel
Au fond tout au fond, le Comte observe la boite, il les a, sont bien là. Lentement il r'monte l'allée, avec l'assurance du quarantaine bien dans ses chausses. Le faciès efflanqué d'un sourire qui semble inaltérable, et qui d'une certaine manière, l'est. Non pas qu'il soit toujours d'bonne humeur, mais plutôt qu'il s'donne comme mission d'la transmettre, et à plus forte raison aujourd'hui !
Aujourd'hui, jour du mariage de deux amis, Kaelig et Bradwen, et quels amis. L'Bradwen, il l'connait d'puis ... d'puis quand? Il n'en a même plus aucun souvenir tant les jours et les s'maines ont passé en compagnie de c'lui qu'il ne considère plus vraiment comme un ami en fin d'compte, mais d'avantage comme un frère.
Evidemment, quand il lui a d'mandé d'être son témoin, le fleuriste du coin n'a pas hésité une seule s'conde.
Et s'compagne, Kaelig, beaucoup d'échanges avec elle, il a toujours été un peu ... rustique, mais elle a su comprendre que c'n'était pas z'une carapace, m'plutôt une façon d'être qui n'l'empêchait pas d'être bon vivant autour d'une bonne bouteille.

Pensées attrayantes reflétées dans les yeux et les zygomatiques du fleuriste, il r'monte, coffret en main. Arrivé au niveau d'Rosalys, il ouvre l'coffret à sa d'mande, la saluant d'un large sourire.

Les deux bagues dans leur écrin se laissent alors appréhender, uniquement des yeux pour le moment.
Irella
Un petit point d'orgue entraîna l'esprit d'Irella qui s'échappa quand ils eurent prononcé leur engagement. "Ô temps suspend ton vol...
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !"

Elle refit surface quand elle sentit à côté d'elle Honoré se frapper le front. Quelle mouche le piquait? Il voulait passer, disait-il mi-ennuyé, mi-pressé.
Elle le vit se diriger vers les témoins et comprit l'empressement qui avait animé tout à coup son père.
C'est quand il se baissa, qu'elle découvrit Gabriel allongé.


Oups! (Une main monte à sa bouche.) Pliez les genoux, mon père, Gabriel est bien plus lourd qu'une souris! pria-t-elle.

C'était sans compter le parfait rétablissement du grand-père. Il s'en tirait bien, pas une grimace quand il se releva le marmot dans les bras. Ses activités physiques récentes semblaient lui avoir redonné une seconde jeunesse. Le passage de relais se fit, Gabriel atterrit dans les bras de sa mère.

L'instant tant attendu de la bénédiction des alliances approchait à grand pas. Et le baiser aussi par la même occasion.

_________________
Bradwen
Visiblement, il y avait quelque qui clochait ! Vous me direz... quelque chose qui cloche dans une église, quoi de plus normal, n'est-ce pas ? Mais... toujours est-il que les alliances avaient un mal fou à franchir les quelques pas qui séparaient les témoins des mariés.

Toujours proche de sa nouvelle épouse, l'attente pour le diacre semblait durer toute une éternité ! Eh bien tant pis, ils l'auraient cherché ! Bradwen se pencha lentement vers Kaelig, se tournant lentement afin de se mettre dos à l'assistance. Hé, on a beau estre anti-conformiste, un peu de pudeur n'a jamais fait de mal à personne !

L'homme approche ses lèvres de la mariée, lève ce voile devenu par trop encombrant. Mais pourquoi, distes-moi, toutes les mariées veulent-elle cacher leur visage sous un voile ? Est-ce pour le plaisir de voir leur époux le soulever au moment de l'échange de baiser ? Oui ? Eh bien, alors vous allez estre servi car effectivement, le diacre ne se fait pas prier ! Hum...Le diacre ne se fait pas prier... vraiment ?

Bradwen passe sa main dans le dos de Kaelig et lentement renverse légèrement son buste vers l'arrière. Ses lèvres ne sont plus qu'à une plume d'hirondelle de celles du champ de blé lorsque, juste au-dessus de l'épaule de Kaelig, apparait une teste brune familière... Rosalys ! Les alliances !

Pourquoi ? Pouvez-vous me dire pourquoi il faut que la chevalerie arrive toujours à temps ? Car toujours à temps veut parfois dire... trop tost !!!

Bradwen ne relève, non sans que son visage ne trahisse sa déception. L'alliance passe du coffret métallique au doigt de Kaelig. Pendant tout ce temps, le regard du diacre n'a pas quitté un seul instant les mirettes de la donzelle.


Kaelig Mahena, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.

Son regard toujours rivé à celui de son épouse, le diacre attend d'y lire l'instant de surprise auquel il s'est préparé. Quand va t-elle donc s'apercevoir que l'alliance qu'elle a à son doigt est... l'alliance familiale des Mahena ! L'alliance perdue ! Oui, l'alliance perdue au 3, rue St-Nicolaïde...
Feuilllle
... Les anneaux sont enfin là.

Feuilllle les a déjà bénis avant la cérémonie, et s'apprête à bénir les époux eux-mêmes, dès que que tous deux auront bague au doigt!

Sous la voûte Divine, le chant du chœur s'envole jusqu'aux Cieux, s'infiltrant dans toutes les âmes.

La
magnifique prière navigue au loin, vers l'Infini Céleste.

Citation:
"Kaelig Mahena, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité."


Chut............ Ce moment leur appartient.

_________________
Kaelig
Alors que son "de plus en plus" époux s'impatiente, il bascule doucement le champ de blé en arrière. Non, il n'oserait point! Ses mains de manuel lèvent le voile transparent, son buste s'incline selon ses souhaits (leurs souhaits?), leurs lèvres s'approchent de plus en plus les unes des autres, la mariée commence à fermer ses yeux verts... Ah ben non! Raté! Les alliances arrivent, les témoins se manifestent.

Son Cuer de Carotte empoigne un anneau brillant. Un grain de sable, l'amoureuse regarde le bijou pour plonger ses mirettes dans celles avec qui elle s'engage. Il lui donne une sensation de fraîcheur. Mais, oh! Son regard prend la forme de celui de sa chouette blanche. Il s'axe à nouveau sur le précieux. Ce n'est point n'importe quel anneau de mariage! C'est le cercle doré qu'elle avait perdu lors d'une rage fol. Lorsque Bradwen lui avait annoncé qu'il ne désirait plus d'elle.

Mais... comment as-tu pu le retrouver? J'ai fouillé ma bicoque entière...

Gardons les embrassades émotives pour plus tard. A son tour de sceller cette union bénie! Lentement, la charpentière au bois doré se tourne vers Rose. Le coffret est ouvert. Elle lui sourit. Elle lui rend sa plénitude, empoignant délicatement le deuxième bijou. C'est l'anneau de son père, le même anneau donné un vingt décembre 1458. Les yeux pétillants de la paysanne se plongent à nouveau dans ceux du forgeron.

Bradwen, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Doucement, presque au ralenti, un anneau éternel se glisse sans hésitation à l'annulaire du diacre de Montmirail. Bientôt, ils seront mari et femme, définitivement. Au-delà de la Vie...
Domino
Domino assistait avec un grand sourire aux lèvres à l'union des deux beaux amoureux.

Elle se tenait toujours contre l'énorme pilier porteur de la nef et faisait parfois des petits clins d'oeil à ses amies présentes, la jolie Alphee et les sémillantes Rosa, Rose et Iseuld.

Vitalie paraissait toute excitée d'assister au mariage de sa soeur en attendant le sien sans doute.

Mais la plus belle du jour était Kaelig que les pupilles vertes et brillantes de Domino ne cessaient de suivre dans tous ses mouvements...
_________________
Iseuld
Sans doute comme toutes les jeunes femmes présentes, Iseuld se sentait bousculée, émue au plus profond d'elle même :
la musique, l'ambiance, l'émerveillement des mariés, la joie du public, les regards échangés entre amies, la présence de certains seigneurs, lui amenèrent les larmes aux yeux lorsque ses amis échangèrent leurs vœux.

Iseuld se revoyait quelques années en arrière, dans sa Bretagne natale, et entendait sa mère promettre la même chose à celui qui fut, pour l'enfant, un beau père distant mais correct; la même promesse encore au mariage de son frère, de sa cousine...tant de gens dont elle s'était éloignée par dépit, tristesse ou simple envie de prendre son envol.

Soudain la réalité de sa solitude au milieu de tant de connaissances, voisins ou amis fut une révélation.
Oui la jeune femme était et se sentait seule, étrangère dans un pays qui n'était pas le sien. Son grand désir de liberté eut tout à coup un gout amer et elle ne put contenir plus longtemps ses larmes qu'un mouchoir de lin épongea tant bien que mal.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)