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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Maele
Diiiingggg doooonnnnng dinnnnnnng donnnnnnng....

Mais c' était quoi tout ce vacarme? Mais oui, on était dimanche matin, l' heure de la messe!

Maele faisait résonner les cloches de l' église qu' on pouvait entendre dans tout le village, et qui appelait tout le monde a la messe. Enfin, tentait d' appeler tout le monde à la messe, vu que la dernière mode était de virer les religieux de leurs offices.




Elle avait du passer une bonne partie de la soirée de la veille a nettoyer le bazard qu' avaient mis les amis de Verhena, et elle était assez fatiguée, mais bon, c' était l' heure de la messe.
Elle en avait profité pour ramener des fleurs pour garnir les allées, c' était quand même plus agréable de voire une belle église qu' une église toute triste.


Elle ouvrit en grand les portes de l' église et se plaça devant celles ci, guettant l' arrivée des fidèles qui, elle espérait, ne fuieraient pas devant la situation ambigue et shismatique de l' Eglise.

_________________
--Technicien_de_surface
Quel bazar ? ils avaient juste balayé et époussetés les statues qui prennent la poussière.
Nul bazar si ce n'est dans la caboche d'une personne qui n'est pas doué et qui s'essaie à la manipulation de masse.
Bref, les cinq commis étaient repartis de Montmirail pour suivre LA messe en cathédrale du Mans.
Une messe de personnes libres de leur foi et pas tenues par les obligations d'un dogme écrit par des hommes avides de pouvoir et de domination.
Une messe d'amour et de partage, réel et pas faite pour faire caresser les pompons d'une donzelle qui se prend pour un guide alors qu'elle est complétement perdue elle-même.

Le Gallicanisme, vraie liberté de foi, de culte et d'amour !
Irrina
Irrina arrive a l' église et croise le monsieur du nettoyage. Elle fait un coucou de la main puis s' en va dire bonjour a soeur Maele.

Bonjour soeur Maele

Elle monte les marches de l' église et admire les fleurs qui la garnissent.
Maele
Maele salua la petite fille

Bonjour Irrina, contente de te voire!

Tu peux entrer, nous allons commencer, je pense que plus personne ne viendra.


La vicaire prit place devant l' autel et commença donc sa messe devant tous les bancs vides, en tête a tête avec la petite.

Eh bien, bienvenue a toi pour la messe de ce dimanche.
Nous allons commencer par demander pardon et ensuite nous réciterons de Credo.


Elle récita les prières lentement, pour qu' Irrina puisse la suivre

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.


Elle continua directement la deuxième prière

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Maele prit ensuite le livre des vertus, elle feuilleta quelques pages, oubliant le texte qu' elle avait prévu, vu le nombre de bancs vides pour en trouver un plus facile, rien que pour Irrina.

Citation:
Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...


La blonde fit une petite pause avant de prendre la parole

Je ne vais pas faire un sermon, car tu es bien petite pour écouter tout cela. Comme tu peux le voire, il n y a plus grand monde qui vient aux messes, mais je suis très heureuse que tu soies venue. Ce n' est pas parce qu' ils ne prennent plus la peine de se lever le dimanche matin que tu dois faire comme eux. Bien au contraire, soit un exemple, et continue, montre le chemin a ceux qui s' égarent, tu feras tes premiers pas dans l' Amitié.


Nous allons maintenant partager le pain.


Elle prit une miche et un peu de vin qu' elle bénit à voix basse.
Elle coupa la miche de pain en deux et en donna la moitié a la petite fille et elles mangèrent ensembles.

Après quelques mots échangés, elle libéra Irrina




Voila en paix, et j' espère te revoir a la prochaine messe.
_________________
Hilzonde

Hilzonde la diaconesse déposa placard en l'église.



Citation:
L'Eglise Aristotélitienne de France


Citation:
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À nos clercs loyalistes,
        Aux esprits féaux du Royaume de France,
        À l'ensemble de Nos sujets,
        À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.





L'Après Rome - Premières Fondations


Introduction - Aristotélicisme : critiques, mérites, et Église Aristotélicienne de France.

    Nous, Sa Majesté Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France et Souverain en son royaume tant par la Grâce du Tout-Puissant que par l'approbation de ses peuples,

    Attestons de la modération de nos principes au travers de la présente institution, qui nous vaudra toujours pour les uns d'être trop empli de religion, et pour les autres, jamais assez. Par delà Notre mort, certainement nombreux seront ceux qui à la suite de petites manœuvres de cardinaux menant à notre mise à l'index, se plairont à voir en Nous l'impie ou l'athée et en définitive, l'âme la moins religieuse qui soit, mais plus nombreux encore seront ceux qui chercheront à défendre l'Aristotélicisme du Roy Eusaias. Car aveuglé par la malveillance est celui qui ne saurait apercevoir en arrière-fond de Nos actes et de Notre pensée, la primauté que Nous avons toujours accordé à la tradition Aristotélicienne dans l'absolu de son humanisme, nous dirigeant toujours vers plus de bienveillance et de sympathie envers la religion dont Nous sommes pénétrés, comme en témoignent les suivantes dispositions & clarifications:


    De très nombreuses fois la religion Aristotélicienne s'est retrouvée sous le feu des critiques, mais Nous attestons que la France a toujours tout fait pour essayer, en parallèle, d'en dégager les mérites. C'est faire fort malhonnête procès contre la religion, que de rassembler dans un vaste ouvrage la longue énumération des méfaits que sur la France elle a indubitablement produit, si l'on ne s'efforce pas de faire de même pour les bienfaits dont elle l'a gratifiée. De la même manière, jugeons nous que c'est fort mal raisonner que d'affirmer qu'il incombe à Sa Majesté le Roy de faire croire en la religion, quand il lui appartient au contraire de la relativiser en un objet de connaissance et de la convertir en un système Aristotélicien qui émerge parmi d'autres systèmes religieux. C'est cette identité qui conjointement avec les clercs Aristotéliciens restés fidèles au Royaume, est et sera ici développée, définie, et établie, que certains esprits chagrins trouveront originale, mais qui s'inscrit dans la tradition de France et qui ne saurait désormais que marquer Notre temps. Il faut prendre au sérieux Notre volonté de remettre bon ordre à toute chose, car nous affirmons la nécessité d'écrire en politique lorsque nous voulons de la religion traiter en général, et de l'Aristotélicisme Romain en particulier. Cette attitude qui est Nôtre s'accompagne d'un regard qui ne vise à considérer que les rapports de l'Aristotélicisme à la société, à n’examiner les liens et les frontières entre les deux souverainetés, celle de l’Église et celle de l’État, que sous la perspective de l’utilité sociale, soit à l’aune du bien que l’on en tire dans l’état civil. C'est sur cette seule base que toutes les critiques que nous adressons à l'Aristotélicisme prennent sens, si l’on considère qu’elles participent des nombreux débats qui ont lieu en ce siècle sur des incompréhensions qui engagent les rapports entre l’Église et l’État tels que : la main-mise sur les édifices religieux, le célibat des prêtres, la nomination des archevêques et des évêques, les assemblées d'évêques, la noblesse et les biens du Clergé, la puissance coactive (temporelle & spirituelle) de l’Église, le mariage des réformés, la tolérance civile, etc. Faute d'avoir su les anticiper, le pouvoir Royal qu'aujourd'hui Nous incarnons, entend y répondre. Au travers de petites touches sensibles -car les Cardinaux le sont tant- voulons-Nous instaurer ici un système d'Église subtil qui ne saurait se réduire ni à la suprématie du politique sur la religion, ni à la supériorité du Concile de Nos évêques sur le Pape, qui nous est même, politiquement parlant, infiniment utile. Car, que deviendrions-nous dans cette nation turbulente, où il n’y a aucun évêque qui pense comme son voisin, s'il n'y avait un personnage central référent en matière spirituelle ?

    Enfin Nous reconnaissons de bon gré à l'Aristotélicisme d’avoir adouci la nature humaine et d’être opposée au despotisme dans son essence. Si la religion Aristotélicienne est éloignée de la pure tyrannie, c’est que la douceur étant si recommandée dans l’Écriture, elle s’oppose de façon méritoire à la colère illimitée avec laquelle le Seigneur se ferait justice et exercerait ses cruautés. Nous soulignons également son apport dans le domaine du droit, du gouvernement, et dans la guerre, car nous devons à l'Aristotélicisme un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait par elle-même assez reconnaître. Il n'y a dès lors aucune raison pour que de véritables Aristotéliciens ne puissent former ensemble un État viable. Les Hommes profondément pieux ont toujours été des sujets infiniment éclairés sur leurs devoirs, et qui ont très grand zèle de les remplir. Ils sont parfaitement à même de comprendre les droits de la défense naturelle de l'autorité de l’État, car plus ils croient devoir à la religion, plus ils pensent devoir à la patrie. Nous affirmons avec une inébranlable conviction que les principes de l'Aristotélicisme bien gravés dans le cœur, seront toujours infiniment plus fort que le faux honneur des monarchies dévoyées, que les fades vertus humaines des républiques, que les sacrements forcés ou contractés par intérêt, que la seule crainte qu'inspirent les États à l'autorité illégitime et despotique.

    La foy au coeur, ainsi Nous parlons.





    Ainsi, Nous, Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
    Nous, clercs aristotéliciens, dans notre volonté de donner au Royaume de France un aristotélicisme fidèle aux préceptes divins et de donner aux français une spiritualité adaptée à leurs besoins, statuons:



I - Le Roy, le Royaume, la Religion.

    Le très Aristotélicien Roi de France, est Souverain par la grâce du Divin. Il est source de tous les Pouvoirs. Il puise son autorité du Créateur, tirant exemple de la vie des prophètes Aristote, Christos, des Archanges, et des Saints. Le Roy est garant de l'unité du royaume devant le Très Haut, et de par sa qualité de Lieutenant de Dieu, il lui plaît de considérer comme officielle & légitime la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, représentée dans le Royaume par l’Église Aristotélicienne de France. Elle seule dispose du droit de prosélytisme sans autre restriction que le respect des juridictions locales et royales, afin de répandre la bonne parole.


II - L'Église Aristotélicienne de France: présentation.

    Farouche est notre volonté de maintenir le Royaume de France à l'écart de toute ingérence politique voire disciplinaire du Pape de Rome représenté par la Curie Romaine, cette dernière tenant à se comporter avant tout comme un souverain étranger, et par conséquent suspectée d'aspirer à un pouvoir trop absolu et en tout cas rival de celui du Roy. Pour mettre ferme frein au danger que constituerait la soumission du Royaume de France à une autorité illégitime qui s'arrogerait sa Souveraineté ainsi qu'à l'instrumentalisation du serment de baptême des fidèles à des fins de conquêtes séculières, déclarons instituer présentement l’Église Aristotélicienne de France chargée de représenter le clergé de France et sa légitimité spirituelle au travers de son Assemblée, réunissant les clercs du Royaume :

    Elle recouvre plus spécifiquement:

    • - Les évêques du Concile général.
    • - Les prêtres des cures qui en dépendent.
    • - Le personnel des hôpitaux de l'Église de France.
    • - Le personnel des Universités de l'Église de France.



      a) Fonctionnement général


    Respectueuse de la papauté, l'Église Aristotélicienne de France dont le Souverain Roy de France est le chef incontesté, pose néanmoins certaines limites à la puissance du Souverain pontife en ce que le pouvoir de ses évêques réunis en Concile est plus grand que celui du Pape pour ce qui relève des affaires spirituelles du Royaume. Aussi, un cardinal romain ne peut prétendre à une charge Diocésaine ou Archidiocésaine sur le territoire du Domaine Royal et ne pourra intégrer le concile de l'Église Aristotélicienne de France au titre d'une telle charge occupée en France sur le territoire de nos provinces vassales. Au Concile de l’Église Aristotélicienne de France revient la charge de nommer les évêques du Royaume de France par le biais d'un vote, au terme duquel le Roy aura trois jours pour faire valoir, ou non, son droit de veto. Auquel cas, un nouveau vote sera relancé avec les candidats restants jusqu'à ce que la nomination soit effective ou que faute de candidats, la place demeure vacante. L'évêque nommé accepte alors de servir l’Église Aristotélicienne de France dans l'acceptation des termes de la présente institution. En échange de leur dévouement au Royaume et de la bonne tenue de leur mission spirituelle, Sa Majesté le Roy leur baille par Sa propre entremise ou celle de Ses vassaux, Sa protection afin d'assurer leur sécurité au sein de leur évêché afin qu'ils ne soient démis abusivement. Faute de quoi, leur protection dépend uniquement du bon vouloir des seigneurs.


      b) L'archevêque de Reims


    L'archevêque de Reims est, après le Monarque, le chef permanent de l'Église Aristotélicienne de France et de la communion des fidèles de France. Nommé par l'Assemblée des Evêques, il forme avec le souverain la tête bicéphale de l'Église Aristotélicienne de France comme solide garantie de stabilité. C'est à lui que revient le droit & le devoir de sacrer les Souverains du Royaume de France, légitimés par les urnes.


      c) Le Grand Aumônier de France


    La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique de l'Église de France d'un rang d'évêque ou d'archevêque. Il ne saurait en aucun cas être Cardinal. Le Grand Aumônier est le représentant du Roy auprès de tous clercs de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est de faire la liaison entre Paris et les composantes ecclésiastiques du Royaume et d'ailleurs.

    Il dispose donc du droit de siéger au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires, et de fait, du Concile Général de France. Le Grand Aumônier peut proposer un amendement sur toute décision du Concile Général de France en son nom ou au nom de l’administration royale. De part ses doubles devoirs, tant temporels que spirituels, le Grand Aumônier n’est pas soumis à la hiérarchie de l’église pour ses fonctions de Grand Aumônier. Il reste soumis à l'Assemblée des Evêques concernant son diocèse. Ces restrictions s’appliquent aussi aux membres de la Chapelle Royale.

    Pour le bon fonctionnement des institutions royales, des locaux seront ouverts à Paris selon les besoins, et les deux parties, à savoir les administrations de l'Église Aristotélicienne de France, des Églises Aristotéliciennes extérieures et l’administration royale s’engagent à participer activement aux travaux en vue de faire du royaume très aristotélicien de France un royaume juste, et de servir le Roi légitimement sacré de droit divin par l’Église Aristotélicienne de France.



      d) Le devoir de charité


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission première d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront autant que possible et de manière active participer aux actions de charité et coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et provinciales pour aider les sujets du Royaume à accéder à la propriété, qui leur apportera le socle indispensable de respectabilité et d'autonomie à toute fondation d'une bonne famille de France à l’œil vif et à la joue dodue.


      e) Le devoir d'instruction et d'édification


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission secondaire de participer le plus activement possible à l’instruction du peuple en matière religieuse et par conséquent, de favoriser autant que faire se peut la vie religieuse au cœur de nos cités et de nos villages, car c'est sur la base trop souvent négligée des fidèles que se fonde une Église forte, d'amitié, de loyauté, et d'amour, et non sur le petit orgueil de ses sommités.


      f) Le devoir de funérailles.


    L'Église Aristotélicienne de France, enfin, s'attribue le devoir d'enterrer les corps des Françoys dans les cimetières de nos cités ou autres cimetières annexes, lorsque ceux-ci sont laissés à l'abandon ou lorsque les proches le lui demandent. Les clercs de l'Église Aristotélicienne de France le font, sans égard aucun à la réputation ou au statut des malheureux qu'ils enterrent. Pour chaque sujet du Royaume, les derniers sacrements sont un dû, afin qu'en paix et dans la dignité, ils soient remis au libre jugement de Dieu qui dans l'autre monde, scellera leur sort.



III - Des libertés de l’Église Aristotélicienne de France.

    Face à l'incapacité de l’Église de se réformer pour garantir le bien des peuples, Nous entendons ici fonder et définir les libertés de l’Église Aristotélicienne de France. Nous sommes parfaitement conscients de la dépendance politique que suppose pour l’Église l'application de ces libertés et du degré de servitude qu'elles impliquent pour l'Église Aristotélicienne de France puisque ces libertés sont exercées dans le but de maintenir l'autorité du Roy contre la juridiction ecclésiastique et ôter au Pape la force d'user abusivement de cette dernière, en ôtant aux ecclésiastiques le droit qu’ils ont sur les grands magistrats et les rois mêmes, en qualité de fidèles ; mais nous estimons que les clercs et la communauté des fidèles de France seraient bien plus asservis encore s'ils devaient être contraints d'accepter comme des lois toutes les collections d'abus et d'ingérences qui ont été placées sous l'autorité du droit canon et appliquées non comme l’Église l'entend, mais comme quelques uns l'ambitionnent via le caractère de totale irresponsabilité qui les a si souvent animés. Un Roy a des comptes à rendre à ses sujets ; quand un Cardinal estime n'avoir de compte à rendre à personne, tel est le fossé qui sépare nos visions respectives. Aussi, nous préférons sans conteste fonder ces libertés sur le droit naturel et en particulier sur le droit des gens, qui veut qu’une nation se gouverne par ses lois et n’ayant pas à être subjuguée, ne soit point soumise ni à l’égard du temporel, à une puissance étrangère ; ni, à l’égard du spirituel, tant sur la raison que sur droit divin, qui veut que l'Assemblée des Evêques de France soit au-dessus du Pape et donc de la Curie, puisqu'il n’est point de corps qui n’ait plus d’autorité tout entier que divisé.
    Devant les abus de pouvoir que nous avons constaté, devant les abus de l'utilisation de l'excommunication qui sert aujourd'hui de menace à tous les fidèles et de force de persuasion pour les Cardinaux, nous affirmons les six libertés fondamentales de l'Église Aristotélicienne de France :



    • - Récusons la légitimité des guerres temporelles que livre le Pape contre les Monarchies de Droit Divin.
    • - Validons la nécessité des combats royaux et nationaux contre toute agression de Rome.
    • - Annulons la validité de toute excommunication pontificale.
    • - Proclamons la supériorité de l'Assemblée des Evêques de France sur la papauté.
    • - Refusons au pouvoir pontifical la revendication d'une quelconque origine divine.
    • - Revendiquons le droit inaliénable pour le Roy de France de décider si l'organisation de l’Église dans le Royaume est conforme aux règles canoniques, en concertation avec l'Archevêque de Reims et le Grand Aumônier de France.


IV - Des privilèges de l’Église Aristotélicienne de France .

    Nous ne sommes point entêté des privilèges ecclésiastiques, mais nous tenons à ce qu’aucune forme d'injustice ne soit faite aux clercs de l’ Église Aristotélicienne de France en Notre royaume. Nous voulons leur marquer pour une fois les termes de leur juridiction, à condition qu'ils soient réciproques, et que nul dans le Royaume ne promulgue des lois contre eux comme ils ne promulgueront pas de lois contre Nous ; sans cela, il faudra bien que cette juridiction s’anéantisse, car de nouveaux arrêts signés de Notre main la retrancheront toujours.

    Nous avons recherché une forme d'Église de France modérée qui ne conduise pas inéluctablement à la subordination de l’Église à l’État. Il faut pour ce faire résoudre la délicate équation d’un maintien de l’union des intérêts des deux souverainetés sur la base d’une distinction fondamentale entre le domaine temporel et la puissance spirituelle. Roy de France par la grâce de Dieu, Nous n’avons jamais prétendu faire céder les intérêts de la religion aux intérêts politiques, mais les unir : or pour les unir, il faut que chacun les connaisse et s'en imprègne. La religion Aristotélicienne, qui ordonne aux hommes de s’aimer, ne peut que désirer que chaque peuple ait les meilleures lois politiques et les meilleures lois civiles, en ce qu’elles sont, après les Écritures, le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir. L'alliance de l’Église et de l’État, tel est le but. Cette complémentarité des domaines ne signifie pas leur indétermination, bien au contraire. Mais elle suppose leur délimitation. Cette grande distinction est la base sur laquelle repose la tranquillité des peuples, qui est fondée non seulement sur la Religion, mais également sur la raison et la nature, qui veulent que des choses réellement séparées, tel le temporel et le spirituel, et qui ne peuvent subsister que séparées, ne soient ainsi jamais confondues.



      a) De la Justice.

    Les évêques de l'Assemblée de France sont considérés comme les princes de l’Église de France, et par ce statut sont exempts de la justice ordinaire. Seule la Haute Cour de Justice peut juger les Évêques de l'Assemblée concernant les infractions dictes temporelles. Les Cardinaux, en tant que représentants étrangers, seront désormais soumis comme tout individu à nos justices locales en cas d'accusation pesant sur eux.


      b) De l'Armée.

    Toute armée déclarant agir pour une puissance étrangère sur le territoire du Royaume de France sans qu'elle ne soit autorisée par la Couronne à y pénétrer est considérée comme ennemies de la Couronne, y compris celles mandatées par Rome.

    Toute armée de l' Église Aristotélicienne de France est régie par un Grand Commandeur chargé d'en coordonner les forces armées. Seules les Vidamies de France sont autorisées au sein du royaume et doivent rendre compte de leurs effectifs et de leurs activités à l'Archevêque de Reims. Les Vidames de France sont sous l'autorité exclusive de leur archevêque de France tel que l'impose le découpage géographique ecclésiastique et peuvent disposer sous leur commandement d'autant de soldats qu'ils le désirent. Il relève du rôle de l'Archevêque de Reims de s'assurer de la collaboration de ses Vidames avec leur Archevêque respectif afin qu'ils travaillent de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire. A l'inverse, l'Archevêque de Reims s'assure que les Archevêques collaborent avec leur Vidame respectif, et le laissent agir concernant les domaines qui lui sont dévolus. En cas de manquement constaté du Vidame, l' Archevêque de Reims est habilité à prendre des sanctions. En cas de manquement constaté de l'Archevêque, l' Archevêque de Reims s'en doit référer au Roy de France.

    Une Vidamie de France peut ériger une place forte par province mais comme toute organisation militaire reconnue, elle sera soumise aux lois royales et locales en la matière. Seuls les Ordres Militaires Religieux reconnaissant l'Église Aristotélicienne de France par les présents termes pourront être reconnus par le Grand Écuyer de France. Il seront dès lors autorisés sur le territoire du Domaine Royal mais ne seront en aucun cas habilités à entreprendre une quelconque action contre les intérêts de la Couronne. La construction de places fortes pour les ordres religieux armés sera soumise à l’autorisation ducale ou comtale.

    Chaque évêque de France en ce qu'il est le représentant de l'alliance de la foi et du roy de France reçoit lors de son intronisation des mains du Monarque ou de son substitut, l'épée de Saphir et d'Améthyste, dont il est autorisé à user dans le seul cadre de la défense du Royaume et de ses sujets.



      c) Des sacrements

    Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’Église Aristotélicienne de France sont reconnus par Nos institutions comme valides en toute circonstance. Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’administration Romaine sont reconnus comme valides par Nos institutions pour peu qu'ils n'aient pas été célébrés par des traîtres à la Couronne ou par des ennemis de la France dont les noms sont flétris à jamais, sans que l'invalidité des sacrements ne subisse d'effet rétro-actif à compter de la prononciation de la sentence. L'Église Aristotélicienne dans son ensemble est donc responsable de la bonne tenue de ses registres. La rupture des liens conjugaux répond aux mêmes critères d'habilitation.


      d) De la noblesse & de la transmission.

    Évêque de France devient une charge anoblissante. La charge d'évêque donne droit à l'octroi d'une Vicomté rattachée au plus proche de la capitale de l'évêché. La charge d'archevêque donne droit à l'octroi d'un Comté ou d'un Duché au plus proche de la capitale de l'archevêché. Ces octrois sont conditionnés à la charge. Qui abandonne la charge abandonne les terres, dont jouira son successeur.

    Pour ce qui est des terres octroyées sur le Royaume de France à des clercs, seule la noblesse du clergé Aristotélicien de France est reconnue. Ainsi, nul ne saurait avoir été ordonné et se revendiquer noble du Royaume sans appartenir à l’Église Aristotélicienne de France. Le Roy déconseille aux clercs du clergé Aristotélicien de France de se marier, mais ne prendra aucune mesure de rétorsion si jamais ils décidaient de fonder une famille légitime. Toute transmission de fief et biens nobiliaires leur est cependant prohibée.



      e) De l'appui financier.

    Les artisans désireux de suivre des études en voie de l’Église pour venir renforcer les rangs de l'Église Aristotélicienne de France sont en droit de demander aux provinces du Domaine Royal des prêts sans intérêt afin de pouvoir financer leurs coûteuses études théologiques (passage niveau 3). Ce prêt sera garanti par le pouvoir royal et par l'évêque qui le recommande. Les termes du contrat qui sera passé entre le prêteur et l’emprunteur seront fixés par écrit. Ils engageront le bénéficiaire pour une durée minimale de 3 mois, après la fin du remboursement, à remplir ses devoirs pour la paroisse d’affectation en tant que curé, ou pour le diocèse en tant que Évêque ou archevêque. En cas d’empêchement exceptionnel l'Archevêque de Reims devra veiller à faire rembourser le prêt quitte à aller camper sur les routes pour faire l'aumône, armé d'un bon gourdin pour attester de la vigueur de sa conviction.


      f) Du mariage.

    Sur ce point également Nos réflexions ne portent que sur la trop grande exclusion du célibat, et non sur le célibat même. Nous conseillons aux prêtres Aristotéliciens de France le célibat, mais n'en feront pas jamais un précepte qui implique des lois pour le faire observer. Car ce fut avec très grande raison que les papes firent tant d’efforts pour établir le célibat des prêtres. Sans cela, jamais leur puissance ne serait montée si haut, et jamais elle n’aurait duré si chaque prêtre avait tenu à une famille et s’ils y avaient tenu eux-mêmes. Mais nous avons pu voir que cet État clérical qui les distingue du reste de la société ne les empêche nullement de se mêler des affaires séculières. Nous nous étonnons donc que dans l’Église Aristotélicienne Romaine, où l’on a défendu le mariage aux prêtres afin qu’ils ne se mêlent pas des affaires séculières, ils s’en mêlent plus encore que toute autre religion qui l'autorise. Ainsi, serons-Nous à l'égard des prêtres Aristotéliciens de France mariés toujours suspicieux, mais à jamais cléments.



V - Aristotélicisme et politique.

    Le rapport entre l'Aristotélicisme et la politique ne saurait jamais être direct, mais analogique et complémentaire. Il implique ainsi tout à la fois une séparation entre les deux sphères autonomes, la spirituelle et la temporelle, et une concordance vers un but social à triple facette:

    • La paix
    • Le bien commun
    • L’amour de la patrie


    L'Aristotélicisme ne doit pas avoir de force coactive. Il faut à tout prix éviter les lois pénales en faits de religion. Nous insistons fortement sur la différence entre les préceptes propres aux lois humaines et les conseils propres aux religions. On ne doit point statuer par les lois divines ce qui doit l’être par les lois humaines, ni régler par les lois humaines ce qui doit l’être par les lois divines. Presque tous les reproches que nous formulons à l'égard de l'Aristotélicisme contiennent une dénonciation de la confusion entre la puissance ecclésiastique et l’autorité séculière. C’est précisément lorsque la religion est utilisée comme prétexte par des intérêts humains qu’elle enfante, selon Nous, les plus grands maux, car toute maxime de religion devient très pernicieuse dès lors qu'on la fait entrer dans la politique humaine. C'est la raison pour laquelle tout acte d’apostasie d’un sujet quel qu'il soit, noble ou roturier, ou une éventuelle sentence d'excommunication prononcée à l'encontre de l'un d'entre eux, ne saurait suffire à le frapper en matière pénale ou héraldique. C'est également la raison pour laquelle nul ne saurait dénier à Sa Majesté le Roy le bon et libre droit de recevoir les allégeances des élus que lui mandate Son peuple sans que Ses convictions religieuses ne servent de coercition infâme à la fatalité de sa révocation. Les pairs de France, les Grands Officiers, le Dauphin, les Altesses Royales, de part leur titre, tout comme la famille du Roy de France, ne pourront être excommuniés que par le consentement du Roy et du Saint Père lui-même. Le Roy de France reconnaît les Concordats signés avec l’Église Romaine comme des Traités et laisse libre les provinces du Royaume de les faire appliquer localement, mais jamais la Couronne et les Institutions n'en reconnaîtront les modalités ayant prise sur le temporel, et notamment celles concernant la déclaration d'inéligibilité d'un sujet ne croyant "pas comme il faut". Peuple qui élit par les urnes un Homme inéligible, illégitime de fait non l'Homme, mais l'article de la loi qui l'a ainsi sanctionné.

    Symptôme par excellence de la confusion du temporel et du spirituel, le prétexte de dévotion est une maladie du corps qui donne à l’âme une folie dont le caractère est d’être la plus incurable de toutes. C’est ce prétexte qui, par un malentendu venimeux, justifie la politique des seigneurs et presque tous les vices qu’ils veulent, comme l’avarice, l’orgueil, la soif du bien d’autrui, l’attrition, la vengeance : il ne leur en coûte presque rien pourvu qu'ils se revendiquent dévots, prêts à toutes les extrémités démoniaques au nom du Rome, de la Foy, de Dieu, de la Vérité, de la Justice, des Anges, ou de Notre cul sur la commode. De même, affirmons qu'il est particulièrement dangereux qu’un seigneur mette les affaires de son État entre les mains de son confesseur. On sait combien la France a eu à trembler face aux Cardinaux qui excellent dans la confusion des affaires du siècle et des devoirs de la conscience. Les seigneurs qui en font leurs confesseurs font bien mal : car en croyant bien faire, ils répandent un esprit de servitude dans la nation. D’ailleurs, chacun des corps constitués ayant des intérêts particuliers à faire valoir, la confession, où les confesseurs traitent toujours entre le seigneur et eux, leur donne la commodité d’être délateurs et de perdre qui ils veulent, sans que le repenti ne puisse se défendre.


    Le crime de scepticisme en religion et d'athéisme est reconnu comme trouble à l’ordre public, car constitue un crime de lèse-majesté divine et humaine, une atteinte portée contre les fondations du pouvoir royal. Il sera jugé par un tribunal religieux qui pourra appliquer différentes punitions propres aux tribunaux religieux aristotéliciens. En cas de récidive, le fautif sera passible de jugement au-devant de l'autorité temporelle. A charge pour les athées d’agir de manière à ne pas enfreindre la dite tolérance royale. Le seul crime d’Hérésie en revanche ne saurait plus être reconnu à lui seul comme trouble à l’ordre public, mais peut toujours être jugé par un tribunal mandaté par l'Assemblée des Evêques du moment qu'elle s'abstient de toute application pénale. En cas de refus d'appliquer la peine décidée par le tribunal ecclésiastique de l'Église de France, le condamné pourra être déclaré hérétique à la religion d’État.


VI - La Réforme aristotélicienne religion infidèle, mais religion amie du royaume.

    Nous comprenons la nette préférence de certains de Nos sujets pour la religion Aristotélicienne Réformée, qui a toujours su se montrer plus favorable au développement de la société, au commerce, aux manufactures, à l’agriculture et au peuplement que l'Aristotélicisme de tradition Romaine qui encourage l’idéal d’une vie tranquille, la méditation, et le célibat de ses prêtres, pendant que ses cardinaux font main basse sur les leviers de l'autorité séculière de la nation. Nous osons le dire: dans l’état présent où nous avons trouvé la France, il n'était pas possible que la religion Aristotélicienne Romaine y subsiste cinq ans de plus si nous n'avions su prendre les mesures destinées à protéger le Royaume des insupportables outrances d'une hiérarchie qui amenaient autant à sa perte qu'à la nôtre. Nul dans cette disposition, qu'il soit Aristotélicien de France ou Réformé, ne saurait y voir autre chose que la conservation de la dominance de l'Aristotélicisme de France en tant que religion dans la monarchie, puisque de toute façon, nous considérons la religion Aristotélicienne de France comme convenant mieux à une monarchie pour ce qu'elle se trouve dotée d'un chef et la religion Aristotélicienne Réformée mieux adaptée à une république, pour ce qu'elle n'en compte pas. En tant que Roy de France et dans la tradition de nos prédécesseurs, Nous nous engageons à soutenir la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, autant que nous défendons les libertés par nous accordées à l’Église Aristotélicienne de France qui sont avantageuses pour la France, fille aînée de l’Église. C'est parce que nous avons conscience qu'une domination de la religion réformée sur la France serait fatale à toute confession, que nous nous garderons bien de lui octroyer plus d'avantages que la nécessité de l'harmonie civile ne lui en doit ; mais jamais moins non plus.

    A dater du moment où elle concède que la religion du Roy est la religion de l’État, et parce que son hérésie est limitée, la Réforme Aristotélicienne, est dite religion infidèle mais protégée par le Royaume. Et bien que tolérée par le Roy elle demeure soumise à une législation spécifique développée ici.

    Les Aristotéliciens Réformés ont droit à l'accession de la noblesse comme tout sujet laïc de France, fors les convaincus d'athéisme que nous bannirons de notre sol par tous les moyens de l’État, et en tant que membres d'une religion amie du Royaume, sont autorisés à transmettre leurs titres par le sang, pour peu que leur baptême et leur sacrement soient valides. Pour être valide, le baptême peut avoir été reçu par l'Église Aristotélicienne de France. Autrement, un baptême ou un mariage Aristotélicien Réformé, doit être célébré en présence d'un Secrétaire d’État qui par sa signature, s'en portera témoin et le validera au-devant de nos institutions sans que nulle sanction ne puisse être prise à son encontre. Aucune rupture des liens conjugaux réformés n'est en revanche envisageable du vivant des époux.

    Les prêches des lecteurs ou des pasteurs réformés sont interdits au sein des cités de notre Royaume, mais pourront se tenir en dehors (IG: Hors de la Ville) sans que nul n'y trouve rien à redire. La Réforme Aristotélicienne peut bénéficier de l'octroi de places fortes où la liberté de culte leur est garantie, si le Roy, le Régnant de la province, et le Maire de la Ville, s'entendent pour le lui octroyer. La seule volonté du Roy suffit en revanche à le leur reprendre.

    Les autres mouvements à caractère spirituel (Catharisme, Averroïsme intégral, Spinozisme, Raymond-Barrisme, etc.) peuvent être pratiqués de façon privée et personnelle à partir du moment où ils respectent les valeurs fondamentales aristotéliciennes et ne font pas acte de prosélytisme. Le non respect de ces recommandations sera considéré comme une provocation portant trouble à l'ordre public et pouvant conduire à des poursuites au terme desquelles, si elles aboutissent, pourra être conseillé un internement forcé en Nos hospices de l'Église Aristotélicienne de France pour une rééducation de choc(s).


Signé le vingt-deuxième jour d"avril de l'an quatorze cent soixante et un.




Daniel Marques Henriques


Asphodelle di Césarini



Orcus di Césarini



Clodeweck de Montfort-Toxandrie



Verty de Montfort-Toxandrie



Verhena de Montfort-Toxandrie



Waleran de Montfort-Toxandrie


Eusaias Blanc Combaz,
Très Redouté et très Puissant Roi Aristotélicien de France.




Maele
Citation:






Aux fidèles de la paroisse de Montmirail,
Aux fidèles qui pourront lire cette lettre,




Très chères soeurs et très chers frères,

Comme vous l' avez vu, certaines personnes sont prêtes a tout pour arriver a leurs fins. Nous assistons donc à la création d' une nouvelle Eglise qui, comme vous pouvez vous en douter, n' a rien à voire avec l' Eglise Aristotlétienne Romaine. Ces personnes font l' erreur la plus grande qu' ils pouvaient faire, créér leur propre église.

Je me dois de vous rappeler que l' Eglise Aristotlétienne est une et indivisible. Ce schisme, car oui c'est une schisme, et tout à fait illégal.

Je vous demande, à vous les fidèles de ma paroisse, de vous montrer d' autant plus vigilants, et surtout en cas de doute venir me demander, et me poser toutes les questions qui vous passent par la tête.

Pour ce qui est des offices, notre église va certainement être squattée par cette secte, mais pour ma part, je ne participerai pas à ces soit disant messes, et vous invite a en faire autant. Je sais, ces paroles sont assez paradoxales venant de la plume d' une religieuse, je vous encouragerai donc à participer aux vraies messes.
Dans notre village, il n y a que deux personnes pouvant officier, que ce soit n' importe quel sacrement, le père Taciturne et moi même. Eventuellement Monseigneur Quelfalas lors de ses passages. Si de nouveaux clercs sont nommés, ce seront ceux annoncés par moi même ou Monseigneur Quelfalas. Je vais me répéter, en cas de doute, ma porte est ouverte.

Il faut également vous prévenir de possibles tentatives d' endoctrinement et de diverses propagandes. Faites bien attention, le malin est beau parleur. A tous ceux qui diront ou se feront dire que Monseigneur Quelfalas ou moi même ou tout autre clerc de l' Eglise Aristotlétienne Romaine sommes dans la quête de pouvoir ou de richesses, dites leur juste ces quelques mots: "Lisez qui sont les signataires de leur annonce et voyez qui sont les acteurs de la naissance de cette secte, et faites vous votre propre avis".


Si je devais être séparée de force de ma paroisse suite a ma prise de position, sachez que je prie pour vous chaque jour, et que je ne cesserai de prier pour vous, en toutes circonstances et en touts lieux.


Que le Très Haut vous guide, vous protège et vous aide a garder Foi et espoir.



Maele,
Vicaire diocésien du Mans,



Fait a Montmirail,
Le IVème jour du moi de Mai de l' an MCDXI

_________________
Hilzonde
Hilzonde la diaconesse de Montmirail, trouva un torchon que personne n’avait affiché sur lequel elle déposa l’annonce officielle de l’église du Maine, en s’exclamant à voix haute.

Ces gens là ne peuvent ils donc vivre normalement et agir plutôt que de passer leur vie à poser cinquante fois la même affiche pour justifier de leur inactivité !

La malepeste soit des jaloux et des incapables.

Voilà que Maele la boniche de Quelfalas se mettait à faire des affiches et en plus les signer.



Citation:
L'Eglise Aristotélitienne de France


Citation:
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À nos clercs loyalistes,
        Aux esprits féaux du Royaume de France,
        À l'ensemble de Nos sujets,
        À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.





L'Après Rome - Premières Fondations


Introduction - Aristotélicisme : critiques, mérites, et Église Aristotélicienne de France.

    Nous, Sa Majesté Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France et Souverain en son royaume tant par la Grâce du Tout-Puissant que par l'approbation de ses peuples,

    Attestons de la modération de nos principes au travers de la présente institution, qui nous vaudra toujours pour les uns d'être trop empli de religion, et pour les autres, jamais assez. Par delà Notre mort, certainement nombreux seront ceux qui à la suite de petites manœuvres de cardinaux menant à notre mise à l'index, se plairont à voir en Nous l'impie ou l'athée et en définitive, l'âme la moins religieuse qui soit, mais plus nombreux encore seront ceux qui chercheront à défendre l'Aristotélicisme du Roy Eusaias. Car aveuglé par la malveillance est celui qui ne saurait apercevoir en arrière-fond de Nos actes et de Notre pensée, la primauté que Nous avons toujours accordé à la tradition Aristotélicienne dans l'absolu de son humanisme, nous dirigeant toujours vers plus de bienveillance et de sympathie envers la religion dont Nous sommes pénétrés, comme en témoignent les suivantes dispositions & clarifications:


    De très nombreuses fois la religion Aristotélicienne s'est retrouvée sous le feu des critiques, mais Nous attestons que la France a toujours tout fait pour essayer, en parallèle, d'en dégager les mérites. C'est faire fort malhonnête procès contre la religion, que de rassembler dans un vaste ouvrage la longue énumération des méfaits que sur la France elle a indubitablement produit, si l'on ne s'efforce pas de faire de même pour les bienfaits dont elle l'a gratifiée. De la même manière, jugeons nous que c'est fort mal raisonner que d'affirmer qu'il incombe à Sa Majesté le Roy de faire croire en la religion, quand il lui appartient au contraire de la relativiser en un objet de connaissance et de la convertir en un système Aristotélicien qui émerge parmi d'autres systèmes religieux. C'est cette identité qui conjointement avec les clercs Aristotéliciens restés fidèles au Royaume, est et sera ici développée, définie, et établie, que certains esprits chagrins trouveront originale, mais qui s'inscrit dans la tradition de France et qui ne saurait désormais que marquer Notre temps. Il faut prendre au sérieux Notre volonté de remettre bon ordre à toute chose, car nous affirmons la nécessité d'écrire en politique lorsque nous voulons de la religion traiter en général, et de l'Aristotélicisme Romain en particulier. Cette attitude qui est Nôtre s'accompagne d'un regard qui ne vise à considérer que les rapports de l'Aristotélicisme à la société, à n’examiner les liens et les frontières entre les deux souverainetés, celle de l’Église et celle de l’État, que sous la perspective de l’utilité sociale, soit à l’aune du bien que l’on en tire dans l’état civil. C'est sur cette seule base que toutes les critiques que nous adressons à l'Aristotélicisme prennent sens, si l’on considère qu’elles participent des nombreux débats qui ont lieu en ce siècle sur des incompréhensions qui engagent les rapports entre l’Église et l’État tels que : la main-mise sur les édifices religieux, le célibat des prêtres, la nomination des archevêques et des évêques, les assemblées d'évêques, la noblesse et les biens du Clergé, la puissance coactive (temporelle & spirituelle) de l’Église, le mariage des réformés, la tolérance civile, etc. Faute d'avoir su les anticiper, le pouvoir Royal qu'aujourd'hui Nous incarnons, entend y répondre. Au travers de petites touches sensibles -car les Cardinaux le sont tant- voulons-Nous instaurer ici un système d'Église subtil qui ne saurait se réduire ni à la suprématie du politique sur la religion, ni à la supériorité du Concile de Nos évêques sur le Pape, qui nous est même, politiquement parlant, infiniment utile. Car, que deviendrions-nous dans cette nation turbulente, où il n’y a aucun évêque qui pense comme son voisin, s'il n'y avait un personnage central référent en matière spirituelle ?

    Enfin Nous reconnaissons de bon gré à l'Aristotélicisme d’avoir adouci la nature humaine et d’être opposée au despotisme dans son essence. Si la religion Aristotélicienne est éloignée de la pure tyrannie, c’est que la douceur étant si recommandée dans l’Écriture, elle s’oppose de façon méritoire à la colère illimitée avec laquelle le Seigneur se ferait justice et exercerait ses cruautés. Nous soulignons également son apport dans le domaine du droit, du gouvernement, et dans la guerre, car nous devons à l'Aristotélicisme un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait par elle-même assez reconnaître. Il n'y a dès lors aucune raison pour que de véritables Aristotéliciens ne puissent former ensemble un État viable. Les Hommes profondément pieux ont toujours été des sujets infiniment éclairés sur leurs devoirs, et qui ont très grand zèle de les remplir. Ils sont parfaitement à même de comprendre les droits de la défense naturelle de l'autorité de l’État, car plus ils croient devoir à la religion, plus ils pensent devoir à la patrie. Nous affirmons avec une inébranlable conviction que les principes de l'Aristotélicisme bien gravés dans le cœur, seront toujours infiniment plus fort que le faux honneur des monarchies dévoyées, que les fades vertus humaines des républiques, que les sacrements forcés ou contractés par intérêt, que la seule crainte qu'inspirent les États à l'autorité illégitime et despotique.

    La foy au coeur, ainsi Nous parlons.





    Ainsi, Nous, Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
    Nous, clercs aristotéliciens, dans notre volonté de donner au Royaume de France un aristotélicisme fidèle aux préceptes divins et de donner aux français une spiritualité adaptée à leurs besoins, statuons:



I - Le Roy, le Royaume, la Religion.

    Le très Aristotélicien Roi de France, est Souverain par la grâce du Divin. Il est source de tous les Pouvoirs. Il puise son autorité du Créateur, tirant exemple de la vie des prophètes Aristote, Christos, des Archanges, et des Saints. Le Roy est garant de l'unité du royaume devant le Très Haut, et de par sa qualité de Lieutenant de Dieu, il lui plaît de considérer comme officielle & légitime la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, représentée dans le Royaume par l’Église Aristotélicienne de France. Elle seule dispose du droit de prosélytisme sans autre restriction que le respect des juridictions locales et royales, afin de répandre la bonne parole.


II - L'Église Aristotélicienne de France: présentation.

    Farouche est notre volonté de maintenir le Royaume de France à l'écart de toute ingérence politique voire disciplinaire du Pape de Rome représenté par la Curie Romaine, cette dernière tenant à se comporter avant tout comme un souverain étranger, et par conséquent suspectée d'aspirer à un pouvoir trop absolu et en tout cas rival de celui du Roy. Pour mettre ferme frein au danger que constituerait la soumission du Royaume de France à une autorité illégitime qui s'arrogerait sa Souveraineté ainsi qu'à l'instrumentalisation du serment de baptême des fidèles à des fins de conquêtes séculières, déclarons instituer présentement l’Église Aristotélicienne de France chargée de représenter le clergé de France et sa légitimité spirituelle au travers de son Assemblée, réunissant les clercs du Royaume :

    Elle recouvre plus spécifiquement:

    • - Les évêques du Concile général.
    • - Les prêtres des cures qui en dépendent.
    • - Le personnel des hôpitaux de l'Église de France.
    • - Le personnel des Universités de l'Église de France.



      a) Fonctionnement général


    Respectueuse de la papauté, l'Église Aristotélicienne de France dont le Souverain Roy de France est le chef incontesté, pose néanmoins certaines limites à la puissance du Souverain pontife en ce que le pouvoir de ses évêques réunis en Concile est plus grand que celui du Pape pour ce qui relève des affaires spirituelles du Royaume. Aussi, un cardinal romain ne peut prétendre à une charge Diocésaine ou Archidiocésaine sur le territoire du Domaine Royal et ne pourra intégrer le concile de l'Église Aristotélicienne de France au titre d'une telle charge occupée en France sur le territoire de nos provinces vassales. Au Concile de l’Église Aristotélicienne de France revient la charge de nommer les évêques du Royaume de France par le biais d'un vote, au terme duquel le Roy aura trois jours pour faire valoir, ou non, son droit de veto. Auquel cas, un nouveau vote sera relancé avec les candidats restants jusqu'à ce que la nomination soit effective ou que faute de candidats, la place demeure vacante. L'évêque nommé accepte alors de servir l’Église Aristotélicienne de France dans l'acceptation des termes de la présente institution. En échange de leur dévouement au Royaume et de la bonne tenue de leur mission spirituelle, Sa Majesté le Roy leur baille par Sa propre entremise ou celle de Ses vassaux, Sa protection afin d'assurer leur sécurité au sein de leur évêché afin qu'ils ne soient démis abusivement. Faute de quoi, leur protection dépend uniquement du bon vouloir des seigneurs.


      b) L'archevêque de Reims


    L'archevêque de Reims est, après le Monarque, le chef permanent de l'Église Aristotélicienne de France et de la communion des fidèles de France. Nommé par l'Assemblée des Evêques, il forme avec le souverain la tête bicéphale de l'Église Aristotélicienne de France comme solide garantie de stabilité. C'est à lui que revient le droit & le devoir de sacrer les Souverains du Royaume de France, légitimés par les urnes.


      c) Le Grand Aumônier de France


    La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique de l'Église de France d'un rang d'évêque ou d'archevêque. Il ne saurait en aucun cas être Cardinal. Le Grand Aumônier est le représentant du Roy auprès de tous clercs de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est de faire la liaison entre Paris et les composantes ecclésiastiques du Royaume et d'ailleurs.

    Il dispose donc du droit de siéger au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires, et de fait, du Concile Général de France. Le Grand Aumônier peut proposer un amendement sur toute décision du Concile Général de France en son nom ou au nom de l’administration royale. De part ses doubles devoirs, tant temporels que spirituels, le Grand Aumônier n’est pas soumis à la hiérarchie de l’église pour ses fonctions de Grand Aumônier. Il reste soumis à l'Assemblée des Evêques concernant son diocèse. Ces restrictions s’appliquent aussi aux membres de la Chapelle Royale.

    Pour le bon fonctionnement des institutions royales, des locaux seront ouverts à Paris selon les besoins, et les deux parties, à savoir les administrations de l'Église Aristotélicienne de France, des Églises Aristotéliciennes extérieures et l’administration royale s’engagent à participer activement aux travaux en vue de faire du royaume très aristotélicien de France un royaume juste, et de servir le Roi légitimement sacré de droit divin par l’Église Aristotélicienne de France.



      d) Le devoir de charité


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission première d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront autant que possible et de manière active participer aux actions de charité et coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et provinciales pour aider les sujets du Royaume à accéder à la propriété, qui leur apportera le socle indispensable de respectabilité et d'autonomie à toute fondation d'une bonne famille de France à l’œil vif et à la joue dodue.


      e) Le devoir d'instruction et d'édification


    L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission secondaire de participer le plus activement possible à l’instruction du peuple en matière religieuse et par conséquent, de favoriser autant que faire se peut la vie religieuse au cœur de nos cités et de nos villages, car c'est sur la base trop souvent négligée des fidèles que se fonde une Église forte, d'amitié, de loyauté, et d'amour, et non sur le petit orgueil de ses sommités.


      f) Le devoir de funérailles.


    L'Église Aristotélicienne de France, enfin, s'attribue le devoir d'enterrer les corps des Françoys dans les cimetières de nos cités ou autres cimetières annexes, lorsque ceux-ci sont laissés à l'abandon ou lorsque les proches le lui demandent. Les clercs de l'Église Aristotélicienne de France le font, sans égard aucun à la réputation ou au statut des malheureux qu'ils enterrent. Pour chaque sujet du Royaume, les derniers sacrements sont un dû, afin qu'en paix et dans la dignité, ils soient remis au libre jugement de Dieu qui dans l'autre monde, scellera leur sort.



III - Des libertés de l’Église Aristotélicienne de France.

    Face à l'incapacité de l’Église de se réformer pour garantir le bien des peuples, Nous entendons ici fonder et définir les libertés de l’Église Aristotélicienne de France. Nous sommes parfaitement conscients de la dépendance politique que suppose pour l’Église l'application de ces libertés et du degré de servitude qu'elles impliquent pour l'Église Aristotélicienne de France puisque ces libertés sont exercées dans le but de maintenir l'autorité du Roy contre la juridiction ecclésiastique et ôter au Pape la force d'user abusivement de cette dernière, en ôtant aux ecclésiastiques le droit qu’ils ont sur les grands magistrats et les rois mêmes, en qualité de fidèles ; mais nous estimons que les clercs et la communauté des fidèles de France seraient bien plus asservis encore s'ils devaient être contraints d'accepter comme des lois toutes les collections d'abus et d'ingérences qui ont été placées sous l'autorité du droit canon et appliquées non comme l’Église l'entend, mais comme quelques uns l'ambitionnent via le caractère de totale irresponsabilité qui les a si souvent animés. Un Roy a des comptes à rendre à ses sujets ; quand un Cardinal estime n'avoir de compte à rendre à personne, tel est le fossé qui sépare nos visions respectives. Aussi, nous préférons sans conteste fonder ces libertés sur le droit naturel et en particulier sur le droit des gens, qui veut qu’une nation se gouverne par ses lois et n’ayant pas à être subjuguée, ne soit point soumise ni à l’égard du temporel, à une puissance étrangère ; ni, à l’égard du spirituel, tant sur la raison que sur droit divin, qui veut que l'Assemblée des Evêques de France soit au-dessus du Pape et donc de la Curie, puisqu'il n’est point de corps qui n’ait plus d’autorité tout entier que divisé.
    Devant les abus de pouvoir que nous avons constaté, devant les abus de l'utilisation de l'excommunication qui sert aujourd'hui de menace à tous les fidèles et de force de persuasion pour les Cardinaux, nous affirmons les six libertés fondamentales de l'Église Aristotélicienne de France :



    • - Récusons la légitimité des guerres temporelles que livre le Pape contre les Monarchies de Droit Divin.
    • - Validons la nécessité des combats royaux et nationaux contre toute agression de Rome.
    • - Annulons la validité de toute excommunication pontificale.
    • - Proclamons la supériorité de l'Assemblée des Evêques de France sur la papauté.
    • - Refusons au pouvoir pontifical la revendication d'une quelconque origine divine.
    • - Revendiquons le droit inaliénable pour le Roy de France de décider si l'organisation de l’Église dans le Royaume est conforme aux règles canoniques, en concertation avec l'Archevêque de Reims et le Grand Aumônier de France.


IV - Des privilèges de l’Église Aristotélicienne de France .

    Nous ne sommes point entêté des privilèges ecclésiastiques, mais nous tenons à ce qu’aucune forme d'injustice ne soit faite aux clercs de l’ Église Aristotélicienne de France en Notre royaume. Nous voulons leur marquer pour une fois les termes de leur juridiction, à condition qu'ils soient réciproques, et que nul dans le Royaume ne promulgue des lois contre eux comme ils ne promulgueront pas de lois contre Nous ; sans cela, il faudra bien que cette juridiction s’anéantisse, car de nouveaux arrêts signés de Notre main la retrancheront toujours.

    Nous avons recherché une forme d'Église de France modérée qui ne conduise pas inéluctablement à la subordination de l’Église à l’État. Il faut pour ce faire résoudre la délicate équation d’un maintien de l’union des intérêts des deux souverainetés sur la base d’une distinction fondamentale entre le domaine temporel et la puissance spirituelle. Roy de France par la grâce de Dieu, Nous n’avons jamais prétendu faire céder les intérêts de la religion aux intérêts politiques, mais les unir : or pour les unir, il faut que chacun les connaisse et s'en imprègne. La religion Aristotélicienne, qui ordonne aux hommes de s’aimer, ne peut que désirer que chaque peuple ait les meilleures lois politiques et les meilleures lois civiles, en ce qu’elles sont, après les Écritures, le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir. L'alliance de l’Église et de l’État, tel est le but. Cette complémentarité des domaines ne signifie pas leur indétermination, bien au contraire. Mais elle suppose leur délimitation. Cette grande distinction est la base sur laquelle repose la tranquillité des peuples, qui est fondée non seulement sur la Religion, mais également sur la raison et la nature, qui veulent que des choses réellement séparées, tel le temporel et le spirituel, et qui ne peuvent subsister que séparées, ne soient ainsi jamais confondues.



      a) De la Justice.

    Les évêques de l'Assemblée de France sont considérés comme les princes de l’Église de France, et par ce statut sont exempts de la justice ordinaire. Seule la Haute Cour de Justice peut juger les Évêques de l'Assemblée concernant les infractions dictes temporelles. Les Cardinaux, en tant que représentants étrangers, seront désormais soumis comme tout individu à nos justices locales en cas d'accusation pesant sur eux.


      b) De l'Armée.

    Toute armée déclarant agir pour une puissance étrangère sur le territoire du Royaume de France sans qu'elle ne soit autorisée par la Couronne à y pénétrer est considérée comme ennemies de la Couronne, y compris celles mandatées par Rome.

    Toute armée de l' Église Aristotélicienne de France est régie par un Grand Commandeur chargé d'en coordonner les forces armées. Seules les Vidamies de France sont autorisées au sein du royaume et doivent rendre compte de leurs effectifs et de leurs activités à l'Archevêque de Reims. Les Vidames de France sont sous l'autorité exclusive de leur archevêque de France tel que l'impose le découpage géographique ecclésiastique et peuvent disposer sous leur commandement d'autant de soldats qu'ils le désirent. Il relève du rôle de l'Archevêque de Reims de s'assurer de la collaboration de ses Vidames avec leur Archevêque respectif afin qu'ils travaillent de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire. A l'inverse, l'Archevêque de Reims s'assure que les Archevêques collaborent avec leur Vidame respectif, et le laissent agir concernant les domaines qui lui sont dévolus. En cas de manquement constaté du Vidame, l' Archevêque de Reims est habilité à prendre des sanctions. En cas de manquement constaté de l'Archevêque, l' Archevêque de Reims s'en doit référer au Roy de France.

    Une Vidamie de France peut ériger une place forte par province mais comme toute organisation militaire reconnue, elle sera soumise aux lois royales et locales en la matière. Seuls les Ordres Militaires Religieux reconnaissant l'Église Aristotélicienne de France par les présents termes pourront être reconnus par le Grand Écuyer de France. Il seront dès lors autorisés sur le territoire du Domaine Royal mais ne seront en aucun cas habilités à entreprendre une quelconque action contre les intérêts de la Couronne. La construction de places fortes pour les ordres religieux armés sera soumise à l’autorisation ducale ou comtale.

    Chaque évêque de France en ce qu'il est le représentant de l'alliance de la foi et du roy de France reçoit lors de son intronisation des mains du Monarque ou de son substitut, l'épée de Saphir et d'Améthyste, dont il est autorisé à user dans le seul cadre de la défense du Royaume et de ses sujets.



      c) Des sacrements

    Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’Église Aristotélicienne de France sont reconnus par Nos institutions comme valides en toute circonstance. Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’administration Romaine sont reconnus comme valides par Nos institutions pour peu qu'ils n'aient pas été célébrés par des traîtres à la Couronne ou par des ennemis de la France dont les noms sont flétris à jamais, sans que l'invalidité des sacrements ne subisse d'effet rétro-actif à compter de la prononciation de la sentence. L'Église Aristotélicienne dans son ensemble est donc responsable de la bonne tenue de ses registres. La rupture des liens conjugaux répond aux mêmes critères d'habilitation.


      d) De la noblesse & de la transmission.

    Évêque de France devient une charge anoblissante. La charge d'évêque donne droit à l'octroi d'une Vicomté rattachée au plus proche de la capitale de l'évêché. La charge d'archevêque donne droit à l'octroi d'un Comté ou d'un Duché au plus proche de la capitale de l'archevêché. Ces octrois sont conditionnés à la charge. Qui abandonne la charge abandonne les terres, dont jouira son successeur.

    Pour ce qui est des terres octroyées sur le Royaume de France à des clercs, seule la noblesse du clergé Aristotélicien de France est reconnue. Ainsi, nul ne saurait avoir été ordonné et se revendiquer noble du Royaume sans appartenir à l’Église Aristotélicienne de France. Le Roy déconseille aux clercs du clergé Aristotélicien de France de se marier, mais ne prendra aucune mesure de rétorsion si jamais ils décidaient de fonder une famille légitime. Toute transmission de fief et biens nobiliaires leur est cependant prohibée.



      e) De l'appui financier.

    Les artisans désireux de suivre des études en voie de l’Église pour venir renforcer les rangs de l'Église Aristotélicienne de France sont en droit de demander aux provinces du Domaine Royal des prêts sans intérêt afin de pouvoir financer leurs coûteuses études théologiques (passage niveau 3). Ce prêt sera garanti par le pouvoir royal et par l'évêque qui le recommande. Les termes du contrat qui sera passé entre le prêteur et l’emprunteur seront fixés par écrit. Ils engageront le bénéficiaire pour une durée minimale de 3 mois, après la fin du remboursement, à remplir ses devoirs pour la paroisse d’affectation en tant que curé, ou pour le diocèse en tant que Évêque ou archevêque. En cas d’empêchement exceptionnel l'Archevêque de Reims devra veiller à faire rembourser le prêt quitte à aller camper sur les routes pour faire l'aumône, armé d'un bon gourdin pour attester de la vigueur de sa conviction.


      f) Du mariage.

    Sur ce point également Nos réflexions ne portent que sur la trop grande exclusion du célibat, et non sur le célibat même. Nous conseillons aux prêtres Aristotéliciens de France le célibat, mais n'en feront pas jamais un précepte qui implique des lois pour le faire observer. Car ce fut avec très grande raison que les papes firent tant d’efforts pour établir le célibat des prêtres. Sans cela, jamais leur puissance ne serait montée si haut, et jamais elle n’aurait duré si chaque prêtre avait tenu à une famille et s’ils y avaient tenu eux-mêmes. Mais nous avons pu voir que cet État clérical qui les distingue du reste de la société ne les empêche nullement de se mêler des affaires séculières. Nous nous étonnons donc que dans l’Église Aristotélicienne Romaine, où l’on a défendu le mariage aux prêtres afin qu’ils ne se mêlent pas des affaires séculières, ils s’en mêlent plus encore que toute autre religion qui l'autorise. Ainsi, serons-Nous à l'égard des prêtres Aristotéliciens de France mariés toujours suspicieux, mais à jamais cléments.



V - Aristotélicisme et politique.

    Le rapport entre l'Aristotélicisme et la politique ne saurait jamais être direct, mais analogique et complémentaire. Il implique ainsi tout à la fois une séparation entre les deux sphères autonomes, la spirituelle et la temporelle, et une concordance vers un but social à triple facette:

    • La paix
    • Le bien commun
    • L’amour de la patrie


    L'Aristotélicisme ne doit pas avoir de force coactive. Il faut à tout prix éviter les lois pénales en faits de religion. Nous insistons fortement sur la différence entre les préceptes propres aux lois humaines et les conseils propres aux religions. On ne doit point statuer par les lois divines ce qui doit l’être par les lois humaines, ni régler par les lois humaines ce qui doit l’être par les lois divines. Presque tous les reproches que nous formulons à l'égard de l'Aristotélicisme contiennent une dénonciation de la confusion entre la puissance ecclésiastique et l’autorité séculière. C’est précisément lorsque la religion est utilisée comme prétexte par des intérêts humains qu’elle enfante, selon Nous, les plus grands maux, car toute maxime de religion devient très pernicieuse dès lors qu'on la fait entrer dans la politique humaine. C'est la raison pour laquelle tout acte d’apostasie d’un sujet quel qu'il soit, noble ou roturier, ou une éventuelle sentence d'excommunication prononcée à l'encontre de l'un d'entre eux, ne saurait suffire à le frapper en matière pénale ou héraldique. C'est également la raison pour laquelle nul ne saurait dénier à Sa Majesté le Roy le bon et libre droit de recevoir les allégeances des élus que lui mandate Son peuple sans que Ses convictions religieuses ne servent de coercition infâme à la fatalité de sa révocation. Les pairs de France, les Grands Officiers, le Dauphin, les Altesses Royales, de part leur titre, tout comme la famille du Roy de France, ne pourront être excommuniés que par le consentement du Roy et du Saint Père lui-même. Le Roy de France reconnaît les Concordats signés avec l’Église Romaine comme des Traités et laisse libre les provinces du Royaume de les faire appliquer localement, mais jamais la Couronne et les Institutions n'en reconnaîtront les modalités ayant prise sur le temporel, et notamment celles concernant la déclaration d'inéligibilité d'un sujet ne croyant "pas comme il faut". Peuple qui élit par les urnes un Homme inéligible, illégitime de fait non l'Homme, mais l'article de la loi qui l'a ainsi sanctionné.

    Symptôme par excellence de la confusion du temporel et du spirituel, le prétexte de dévotion est une maladie du corps qui donne à l’âme une folie dont le caractère est d’être la plus incurable de toutes. C’est ce prétexte qui, par un malentendu venimeux, justifie la politique des seigneurs et presque tous les vices qu’ils veulent, comme l’avarice, l’orgueil, la soif du bien d’autrui, l’attrition, la vengeance : il ne leur en coûte presque rien pourvu qu'ils se revendiquent dévots, prêts à toutes les extrémités démoniaques au nom du Rome, de la Foy, de Dieu, de la Vérité, de la Justice, des Anges, ou de Notre cul sur la commode. De même, affirmons qu'il est particulièrement dangereux qu’un seigneur mette les affaires de son État entre les mains de son confesseur. On sait combien la France a eu à trembler face aux Cardinaux qui excellent dans la confusion des affaires du siècle et des devoirs de la conscience. Les seigneurs qui en font leurs confesseurs font bien mal : car en croyant bien faire, ils répandent un esprit de servitude dans la nation. D’ailleurs, chacun des corps constitués ayant des intérêts particuliers à faire valoir, la confession, où les confesseurs traitent toujours entre le seigneur et eux, leur donne la commodité d’être délateurs et de perdre qui ils veulent, sans que le repenti ne puisse se défendre.


    Le crime de scepticisme en religion et d'athéisme est reconnu comme trouble à l’ordre public, car constitue un crime de lèse-majesté divine et humaine, une atteinte portée contre les fondations du pouvoir royal. Il sera jugé par un tribunal religieux qui pourra appliquer différentes punitions propres aux tribunaux religieux aristotéliciens. En cas de récidive, le fautif sera passible de jugement au-devant de l'autorité temporelle. A charge pour les athées d’agir de manière à ne pas enfreindre la dite tolérance royale. Le seul crime d’Hérésie en revanche ne saurait plus être reconnu à lui seul comme trouble à l’ordre public, mais peut toujours être jugé par un tribunal mandaté par l'Assemblée des Evêques du moment qu'elle s'abstient de toute application pénale. En cas de refus d'appliquer la peine décidée par le tribunal ecclésiastique de l'Église de France, le condamné pourra être déclaré hérétique à la religion d’État.


VI - La Réforme aristotélicienne religion infidèle, mais religion amie du royaume.

    Nous comprenons la nette préférence de certains de Nos sujets pour la religion Aristotélicienne Réformée, qui a toujours su se montrer plus favorable au développement de la société, au commerce, aux manufactures, à l’agriculture et au peuplement que l'Aristotélicisme de tradition Romaine qui encourage l’idéal d’une vie tranquille, la méditation, et le célibat de ses prêtres, pendant que ses cardinaux font main basse sur les leviers de l'autorité séculière de la nation. Nous osons le dire: dans l’état présent où nous avons trouvé la France, il n'était pas possible que la religion Aristotélicienne Romaine y subsiste cinq ans de plus si nous n'avions su prendre les mesures destinées à protéger le Royaume des insupportables outrances d'une hiérarchie qui amenaient autant à sa perte qu'à la nôtre. Nul dans cette disposition, qu'il soit Aristotélicien de France ou Réformé, ne saurait y voir autre chose que la conservation de la dominance de l'Aristotélicisme de France en tant que religion dans la monarchie, puisque de toute façon, nous considérons la religion Aristotélicienne de France comme convenant mieux à une monarchie pour ce qu'elle se trouve dotée d'un chef et la religion Aristotélicienne Réformée mieux adaptée à une république, pour ce qu'elle n'en compte pas. En tant que Roy de France et dans la tradition de nos prédécesseurs, Nous nous engageons à soutenir la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, autant que nous défendons les libertés par nous accordées à l’Église Aristotélicienne de France qui sont avantageuses pour la France, fille aînée de l’Église. C'est parce que nous avons conscience qu'une domination de la religion réformée sur la France serait fatale à toute confession, que nous nous garderons bien de lui octroyer plus d'avantages que la nécessité de l'harmonie civile ne lui en doit ; mais jamais moins non plus.

    A dater du moment où elle concède que la religion du Roy est la religion de l’État, et parce que son hérésie est limitée, la Réforme Aristotélicienne, est dite religion infidèle mais protégée par le Royaume. Et bien que tolérée par le Roy elle demeure soumise à une législation spécifique développée ici.

    Les Aristotéliciens Réformés ont droit à l'accession de la noblesse comme tout sujet laïc de France, fors les convaincus d'athéisme que nous bannirons de notre sol par tous les moyens de l’État, et en tant que membres d'une religion amie du Royaume, sont autorisés à transmettre leurs titres par le sang, pour peu que leur baptême et leur sacrement soient valides. Pour être valide, le baptême peut avoir été reçu par l'Église Aristotélicienne de France. Autrement, un baptême ou un mariage Aristotélicien Réformé, doit être célébré en présence d'un Secrétaire d’État qui par sa signature, s'en portera témoin et le validera au-devant de nos institutions sans que nulle sanction ne puisse être prise à son encontre. Aucune rupture des liens conjugaux réformés n'est en revanche envisageable du vivant des époux.

    Les prêches des lecteurs ou des pasteurs réformés sont interdits au sein des cités de notre Royaume, mais pourront se tenir en dehors (IG: Hors de la Ville) sans que nul n'y trouve rien à redire. La Réforme Aristotélicienne peut bénéficier de l'octroi de places fortes où la liberté de culte leur est garantie, si le Roy, le Régnant de la province, et le Maire de la Ville, s'entendent pour le lui octroyer. La seule volonté du Roy suffit en revanche à le leur reprendre.

    Les autres mouvements à caractère spirituel (Catharisme, Averroïsme intégral, Spinozisme, Raymond-Barrisme, etc.) peuvent être pratiqués de façon privée et personnelle à partir du moment où ils respectent les valeurs fondamentales aristotéliciennes et ne font pas acte de prosélytisme. Le non respect de ces recommandations sera considéré comme une provocation portant trouble à l'ordre public et pouvant conduire à des poursuites au terme desquelles, si elles aboutissent, pourra être conseillé un internement forcé en Nos hospices de l'Église Aristotélicienne de France pour une rééducation de choc(s).


Signé le vingt-deuxième jour d"avril de l'an quatorze cent soixante et un.




Daniel Marques Henriques


Asphodelle di Césarini



Orcus di Césarini



Clodeweck de Montfort-Toxandrie



Verty de Montfort-Toxandrie



Verhena de Montfort-Toxandrie



Waleran de Montfort-Toxandrie


Eusaias Blanc Combaz,
Très Redouté et très Puissant Roi Aristotélicien de France.




Hilzonde
La diaconesse déposa une invitation et prépara quelques affaires avant de se mettre en route pour la cathédrale.


Citation:



Office de mai

Moi, Verhena de Montfort-Toxandrie, évêque du Mans, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,


Annonçons un office exceptionnel en cathédrale à l’occasion du premier dimanche de mai.

Rappelant que le premier travail d'un clerc est d'être au service de la Foy avant de penser à soi.
Nous invitons tous les fidèles à cette messe dite par l’évêque du Mans Verhena en cathédrale.


Fait au Mans ce 5ème jour du mois de Mai de l’an de Grâce MCDXI

Monseigneur Verhena.
Maele
Fitz a écrit:
Citation:



    Manifeste de la véritable Église de France


    À l’Anti-Roy Eusaias de Blanc-Combaz,
    À l’ensemble des clercs fidèles à la Vraie Foy,
    À l’ensemble des fidèles français dans le doute,



    Qu’il ne soit jamais dit que l’Assemblée Épiscopale Française, seule et unique représentante de l'Église de France, ne laisse ainsi la Très Sainte doctrine être foulée du pied par des déclarations schismatiques qui risquent de vouer à l’enfer lunaire toute personne abondant dans ses nombreuses erreurs.
    Item, il ne sera jamais dit que les évêques de France, authentiques successeurs des Apôtres, ayant livré depuis Titus une lutte acharnée pour que les Droits de Dieu ne soient pas reniés par la société et qu’aucun souverain n’ait l’audace de dégrader la Vraie Religion en un simple mode de gestion pour que l’État puisse se transformer en machine d’oppression non seulement des corps de ses sujets, mais aussi de leurs âmes. La seule liberté se trouve en Dieu et en son Église qui guident les fidèles vers le paradis solaire.

    Item, nous allons donc réfuter ici les postulats lancés par l’Usurpateur de la Couronne afin d’en démontrer, s’il en était encore besoin, sa nocivité pour ceux qui désirent vraiment trouver le paradis solaire et le chemin de la Vertu que Dieu a tracé.


      Le Roy tient son pouvoir de Dieu.

    Le Roy ne tient son pouvoir de Dieu que tant qu’il agit pour Lui. L’Anti-Roy Eusaias ferait bien de se souvenir des paroles de Saint Thomas (Hagiographie de Saint Thomas d’Aquin, chapitre IV verset IV) :
    Citation:
    « Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».


      Le Roy est le chef incontesté de l’Église de France.

    Le Roy ne peut et ne pourra jamais être le chef d’une quelconque Église car tel n’est pas le rôle que Dieu lui a assigné. Le Roy ne possède que le moins glorieux des deux Glaives de l’Eglise, le glaive temporel, qui est inférieur au glaive spirituel de l’Église. Ainsi que le dit Aristote (Vita d’Aristote, Dialogue X : La Morale) :
    Citation:
    [...] le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute.

    Item, si le glaive spirituel est manié par l’Église, le glaive temporel est manié pour elle.

    Item, jamais l’Église ne pourra dépendre de l’État. Car le combat de l’Église est avant tout celui de la Vérité divine et non celui de l’État. L’État n’est qu’un système d’organisation social de maintien de l’ordre et de répartition des ressources ainsi que Dieu, et donc la Raison, le commande. Cependant, l’État ne pourra jamais prétendre un seul instant mettre l’un de ses chefs à la tête de l’Église. Le seul chef de l’Église est Dieu et non un souverain temporel. Or, Dieu, par l'intermédiaire de Christos a dit (Extrait de la Vita de Saint Titus, premier Pape) :
    Citation:
    « Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Église titanesque ! »

    Il ressort donc que c’est à Titus et à ses successeurs que Dieu a dévolu le gouvernement suprême de l’Église et qu’aucun Roy ni aucun clerc déchu ne saurait changer ainsi la Parole de Dieu. De là, il en sort que les déclarations du Roy dans le domaine des sacrements, dans le domaine des excommunications ou dans quel qu’autre domaine que ce soit qui touche à l’infusion de la Grâce dans l’âme des fidèles Aristotéliciens de France, ne sauraient être que du ressort de l’Église Aristotélicienne, Une, Apostolique et Romaine, dirigée par le Très Saint Père, assisté par sa Curie et conseillé pour les affaires de France par les évêques de France réunis en l’Assemblée Épiscopale Française.


      Du Besoin d’indépendance de la France.

    L’indépendance, réclamée par l’Anti-Roy de France et qui trouve sa traduction dans la constitution de cette pantomime ridicule de création d’une Église qui lui serait soumise, n’est en fait qu’une volonté d’être indépendant non pas de l’Église Aristotélicienne Romaine, mais bien de Dieu lui-même. Cette volonté de ne vouloir être soumis à personne, pas même à la plus haute autorité qui soit dans les domaines où elle est légitime, c’est-à-dire ceux de la Foi et de la Morale, est l’apanage des libre penseurs, des athées et des orgueilleux, et aucun clerc digne de ce nom ne saurait y souscrire.

    Item, la fierté d’être sujet de France est une chose bonne et légitime, mais n’oublions pas que Dieu commande d’aimer tout le genre humain, et qu’aucun Roy ne saurait affirmer que la terre et le peuple qu’il dirige doit être indépendant de Dieu sous prétexte que l’autorité divine est représenté par un humain que le hasard de l’Histoire pour les uns, et la volonté de Dieu pour les autres, a placé hors d’une terre qu’un Roy tient à élever par l’orgueil plutôt que par l’humilité et la piété. Comme l’affirme Christos (Vita de Christos, chapitre IX) :
    Citation:
    "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."


      Du mariage des prêtres et de son fondement.

    C’est dans cette déclaration que chaque fidèle pourra ainsi observer que le véritable but de cette « Église » n’est pas le Salut des fidèles, mais simplement de se tailler une spiritualité qui ne dérange personne. Ainsi, la seule raison qui pousse l’Usurpateur à la tolérer est que « Si les prêtres s’ingèrent dans la vie politique, pourquoi ne pourraient-ils pas se marier ? ». Ce qui ne fait aucun sens. Ainsi est faite la preuve que la religiosité de l'Anti-Roy, prétexte fallacieux de cette fausse Église, est toute politique et non spirituelle, car Christos interdit le mariage des prêtres (Vita de Christos, Chapitre XIII) :
    Citation:
    "Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair."

    Et comme certains Apôtres se trouvaient déçus de cette règle, ils commencèrent à grogner en murmurant entre eux de vilaines paroles. Christos les regarda, et les avertit :

    "Ces restrictions seront le prix de votre engagement. Apprenez à les aimer, car elles vous permettront de mener à bien votre sainte mission."


      Du mépris envers la Charte Fondamentale du Royaume de France.

    Enfin, le simple bon sens nous oblige à rejeter cette « Église » schismatique sur son simple plan juridique, car la Charte Fondamentale du Royaume de France, base du droit civil français, nous dit ceci quant au statut, aux droits & aux devoirs d'un Monarque :
    Citation:
    Le Royaume de France est terre Aristotélicienne et reconnait la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine comme sa Sainte Mère.
    [...]
    Le Monarque règne sur le Royaume de France, son autorité s'exerce sur les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires dans les limites de la présente charte.
    Le Monarque en tant que porteur de la Couronne possède, le temps de son règne, l’ensemble des biens, moyens et domaines royaux de la Couronne de France.
    Le Monarque est le garant de l’intégrité et de la souveraineté du Royaume, dans sa composante territoriale, sécuritaire, économique, juridique, diplomatique et judiciaire.
    [...]
    Le Monarque est le garant de l’unité du Royaume. Il est la source des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.
    [...]
    Le Monarque est garant du respect de la religion Aristotélicienne et Romaine.

    Même un Roy, qui n'est que le représentant et l'incarnation de la Couronne le temps de son règne, doit s'y soumettre, ou il renie lui-même les fondements de la Couronne de France et du Royaume. Un Roy ne bafoue pas ainsi cette Charte, en s'arrogeant des pouvoirs qui ne lui appartiennent pas et en faisant défaut aux devoirs qui lui incombent, sans en assumer les conséquences.

    Ainsi, nous espérons avoir fait lumière sur ces énoncés injurieux envers nos Très Saintes doctrines et rassuré les fidèles et clercs de la Vraie Foy face à cette « Église » schismatique.
    Sachez et soyez convaincus que la véritable Église de France ne restera jamais mutique face à l'erreur humaine en terme de spiritualité. Elle est à la fois immuable et en perpétuelle évolution. L'Église de France est prête à affronter les divers écueils qui se dressent et se dresseront sur le chemin de Sa mission, quels qu'ils soient, récents ou plus anciens, temporels ou internes à son Institution, et Elle le fera avec intelligence, circonspection et, surtout, Unie.




    Pour l'Assemblée Épiscopale de France,
    Les Évêques de France,



    Monseigneur Navigius di Carrenza
    Archevêque suffragant d'Avignon
    Primat de France



    Monseigneur Fitz,
    Premier Vice-Primat de France,
    Évêque de Nevers



    Monseigneur Eloin Bellecour
    Évêque de Limoges,
    Second Vice-Primat



    Son Éminence Tibère, Cardinal de Plantagenêt, (dict Rehael)
    Archevêque Métropolitain de Rouen



    Son Éminence Aaron, Cardinal de Nagan,
    Archevêque de Césarée



    Monseigneur Lyonis d'Appérault,
    Archevêque Métropolitain de Bordeaux



    Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran
    Archevêque Métropolitain d'Auch



    Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau,
    Archevêque Métropolitain de Lyon



    Monseigneur Aegon,
    Recteur de la Congrégation de Sainct Thomas



    Monseigneur Endymion d'Abbadie
    Évêque de Tarbes




    Monseigneur Lotx
    Évêque de Périgueux



    Monseigneur Aristokoles de Valyria,
    évêque d'Agen.



    Frère Peccatore,
    Évêque de Lisieux,
    Recteur de l'Ordre Lescurien



    Monseigneur Nono,
    Évêque émérite de Rodez



    Monseigneur Tokai
    Archevêque d'Embrun


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Citation:













































































































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Maele
Maele entra dans l' église déserte. Elle s' était assurée que personne ne l' avait suivit et avait refermé la porte derrière elle.
La vicaire salua et remonta la nef d' un pas pressé, elle savait qu' il n' était pas bon pour elle de se montrer.

Elle repoussa en arrière la capuche de sa cape qui lui cachait le visage et s' agenouilla sur le prie dieu. La blonde passa un bon moment à prier en silence avant de reprendre le chemin vers la sortie.


Pardonnes leur Seigneur, ils ne savent pas ce qu' ils font, ils sont juste un peu égarés, laisse leur le temps de retrouver leur chemin

Une fois devant la porte, elle remit sa capuche et se faufila discrètement hors de l' église, direction de tribunal pour son procès
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Grimpow29
Grimpow ne faisait que constater l'absence de vie dans l'église, et cela l'attristait. Il passait souvent devant pour s'assurer qu'il n'y avait pas de casse et pour voir d'éventuel croyant désemparé. Il n'était pas clerc ou autre chose du même genre mais il croyait en un être divin qu'est celui de l'EAR. A cela s'ajoutait le procès de Maele, la vicaire, fière et courageuse qui ne baissait jamais les bras. Grimpow soupire et dit à son chien:

Allez viens Heimdall, il n'y aura personne aujourd'hui. Il est temps de rentrer, les nuages annoncent de la pluie

après un dernier coup d'oeil sur les annonces abimées il s'en retourna chez lui, comme le reste de la population, seul...
Zelda
à un froid de dimanche sous un temps de pluie, je me rendais à l'église, don cela fessais un bon moment que je n'y avais plus été pour manque de tant.
j’entre dans l'église ou il y avais encore personne.

et bien c'est bien vide ici et triste


j'avançais au pas devant l'autel, s’agenouilla et adressais une prière

au nom du père, du fils et du st esprits,


oh toi précieux divin, père de votre création,
nous voici dans un bien moment de solitude d'égard et encore bien d'autre
dans cette ville et certain endroits paressant bien vide.
aujourd'hui je vient à vous pour vous demander de refaire vivre cette ville bien peuplée à vous rejoindre pour prier, a faire vivre certain endroits comme la taverne don c'est bien calme aussi pour le moment.
a redonner vie et vigueur pour en retrouver que le sourire et la paix au visage de tous.

commence à ressentir une grande émotion me remonter au visage don des larme coulais

faite aussi en sorte de protéger certain qui sont en guerres dans certaine ville, don j'aimerais tant que cela s’arrête et que on vive tous dans l'amour, le partage, le bien être et autre. faite en sorte d’arrêter cette ranqueur, cette haine, cette colère et encore bien d'autre, donner leurs un peu de votre lumière.

amen


je me relevais donna quelque écus et alluma une cierge et allais prendre place sur un des banc pour y rester un peu dans se moment de solitude qui émergeais de tristesse tout au font de mon coeur.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM
Maele
Maele avait attendu un bon moment afin d' être certain qu' aucun représentant de l' EAF n' était présent dans l' église. Une fois certaine de son coup, cape et visage caché elle entra discrètement dans l' édifice religieux, prenant soin de fermer la porte derrière elle.

Elle vivait très mal le fait d' être interdite de célébrer des messes, mais rien ne l' empêcherait de venir prier le jour du seigneur.
L' église était encore une fois bien vide, et elle se demandait si ils allaient la laisser ainsi à l' abandon.

Alors qu' elle remontait la nef, elle remarqua une présence sur l' un des bancs et reconnu assez vite la tavernière. Elle alla prendre place non loin d' elle au lieu de se rendre au prie dieu comme à son habitude


Bonjour ma soeur

Elle parlait à voix basse et restait cachée sous sa cape, elle voulait éviter les ennuis à ses fidèles
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Hilzonde
Hilzonde, la diaconesse de Montmirail, se tenait sur le parvis de l'église en saluant les fidèles qui commençaient à entrer.

De nombreuses ouailles avaient déjà prit place attendant le début de l’office dominical.

La messe avait été préparée avec le clergé et serait la même dans le diocèse.

Lorsque l'heure de la messe arriva, la jeune femme, fit sonner les cloches pour inviter les retardataires à venir et ceux qui attendaient sur le parvis à entrer.




Elle traversa la nef et prit place derrière l'autel souriant aux personnes déjà installées.
Hilzonde
Sœur Hilzonde avait bien du mal à se faire acceptée à Montmirail.
La servante de la romaine répandant son fiel auprès de tout les villageois. Elle commença néanmoins l'office préparé avec l'évêque Monseigneur Verhena.
Elle regarda les fidèles présents ainsi que ceux qui ne l'étaient pas.


Mes enfants, la lecture en ce jour sera basée sur Jarkov le Bienheureux.




La sœur referma le livre et commença le sermon écrit en commun:

Je ne vous ferais pas, par ce texte, une quelconque apologie de l'inquisition ou autre de toute façon ce serait peine perdue vu la tournure et la perdition des congrégations de Rome.
Je vous rappellerais simplement que la vérité, même si celle ci peut faire mal, est absolument nécessaire plutôt que le mensonge fut ce même pour ménager autrui.
Jarkov à toujours respecter ce principe même si ce dernier ne l'a pas toujours favorisé. Il à su garder son honnêteté intacte en ne s'est jamais menti à lui même.
Dans notre quotidien, surtout d'un point de vue romain ou le mensonge est élevé au rang d'art, il est régulièrement pratiqué.
Parfois pour préserver les gens, parfois aussi à des fins personnels. L'orgueil dans ce dernier cas n'est plus très loin.
Je ne peux que vous encourager à garder en toutes circonstances, une certaine franchise. Il est évident que ceci ne doit pas engendrer de méchancetés comme c’est le cas aujourd’hui mais toutes choses est bonne à dire du moment que les formes y sont mises.

Hilzonde, invita les fidèles pour le partage.

A présent, partageons tous ensemble.



Nous allons récité le credo.



Encore une fois, je vous remercie d'être présent.
La cité brille et ceci grâce à vous. Je ne peux que vous félicité, pour votre motivation à l'égard de votre village.
Je vous souhaite à tous un excellent dimanche et vous rappelle que je suis à votre écoute et me tiens à votre disposition pour toutes choses.

Allez en paix mes enfants.
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