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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Decanisy
merci bradwen

nous y voici ainsi on peut croire ? on peut croire a beaucoup de chose .. même que le rire est bon ! pourquoi ? parce que cela fait du bien ... le rire n'est -il point un moyen de parler avec son voisin ? le rire .. l'humour c'est important et je vous invite tous a rire un bon coup !!!


Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.



Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde
Esquimote
Son regard croisa celui de Bradwen... nullement perturbé par la demande quelque peu curieuse du Sieur...

Toujours une pointe d'humour tel Irella...Ahh Irella, voici déjà longtemps qu'elle ne s'étaient croisée...

Et que dire de Bradwen... son petit aristote... Hé oui voici déjà près d'un an qu'il était arrivé ici, tel le divin enfant.

Les souvenirs affluaient, que de bons moments passés, les fêtes du mai, les repas au lavoir....

Et non, dame Esquimote, ce soir, il n'sera ni questions de tanches, de radis ou de pissenlits !

Elle retint un fou rire...héhéhé un brin d'humour effectivement glissée dans une prière.. Mais que ce soient les taches, les radis ou les pissenlits tous étaient des créations du Très Haut..

Decanisy prit la parole, elle l'écouta laissant vagabonder ses souvenirs.

_________________
Bradwen
Bradwen reprit pour lui-mesme les propos du credo aristotélicien.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde
Arthurlion
Arthur récita le Credo.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde
Domino
"Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde"

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Bradwen
La teste basse, plongée dans ses pensées, le diacre remonta l'allée centrale et vint prendre place derrière l'autel. On aurait pu entendre une mouche à houblon voler dans l'église en cet instant précis. Enfin, il ouvrit les yeux et fit face à l'assemblée, croisant des regards au hasard par-ci par-là. Le diacre ne parlait pas à quelqu'un en particulier, mais lorsqu'il officiait, il aimait que son discours soit porteur, et pour cela, il aimait fixer le regard dans celui de ses fidèles. Certains comméraient que c'est ainsi qu'il tombait en amours, mais cela n'était que pur ragosts, poussée par de biens basses intentions.

Mes amis, j'vais vous lire un extrait du livre des vertus qu'l'on a rarement l'occasion d'entendre à l'église. Et pourtant, il fait bien partie du livre des vertus, j'peux vous l'assurer !

le paysan se pencha sur l'autel, et ouvrit le livre, vers la fin, à une page qui semblait effectivement appartenir à une partie bien peu utilisée.

Livre de hagiographies, Hagiographie de Sainte Boulasse...

Citation:
La jeune Boulasse est né en 552 à Beaune en Bourgogne. Ses parents, païens, tenaient une taverne respectable sur la place du marché, la « Taverne des Hospices » (bière à 0,60 écus et menus à 6). Gens sérieux et respectables ils n’en priaient pas moins les idoles et méconnaissaient le message de L’Eglise. Cependant ces braves taverniers s’approvisionnaient en vin et bière auprès des moines des environs et Boulasse qui s’occupait de la réserve avait de fréquents contacts avec eux.

comme elle était ouverte et intelligente, les moines l’initièrent, à la fois, à la foi et à l’œnologie.
C’est au cours d’une de ses très longues nuits de formation et discussion théologiques dans l’arrière salle de ses parents qu’elle fût éblouie par la lumière divine dans le reflet d'une pinte.

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.
Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.


Puis, le paysan marqua un instant d'arrêt, regarda l'assistance puis reprit

Et si vous l'voulez bien, j'vais vous lire quelques citations de Sainte-Boulasse.

Citation:
· C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate.
· Je ne renierai pas ma foi pour tout le vin du monde !
· Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
· Il vaut mieux la bière dans le corps que le corps dans la bière.
· Il faut boire avec modération et prier avec ferveur.
· J’ai plus de cœur que de foie mais je peux tout digérer si c’est dit par amour du Très Haut.
· Si Christos n’avait pas voulu de femmes prêtres il l’aurait dit.
· Ne plus croire crée une crise de foi, trop boire une crise de foie.
· Si Notre Créateur avait voulu que la femme se cantonne à la procréation, il nous aurait rendus incapable d’aimer d’autres humains que le sang de notre sang.
· Je respecte les lois dictées par la foi, mais si l’Eglise refuse les femmes en prêtrise c’est pour faire plaisir aux empereurs et non à Dieu.
· Même si ce n’est pas pour demain, un jour il y aura à nouveaux des femmes curées et même des femmes évêques...
· Qui mieux qu’une femme peut mener des hommes par le bout du nez ?
· Elle avait mi une pancarte dans sa taverne « La maison ne fait pas crédit aux riches, mais offre l’eau et le pain aux démunis »


Puis, il se tut, baissa la teste, referma le livre et mit ses mains dans le dos. Un sourire émegeait à la commissure de ses lèvres. Avançant de nouveau dans l'allée centrale, le paysan s'arresta au milieu de la foule, fit un tour sur lui-mesme pour bien prendre le poul de son assemblée et...
Bradwen
... il fit son sermon avec ferveur et force de renforts de gestes du bras, de la main, du corps... et mesme du visage ... et surtout de ces yeux !

Mes amis, j'vais vous raconter une histoire... la mienne ! J'suis arrivé à Montmirail l'24 Décembre 1457 au soir. J'suis entrer dans une taverne poyr y boire un coup et j'suis tombé sur dame Esquimote, tribun d'Montmirail de l'époque !

La dame ici présente pourra en témoigner, j'étions loin d'porter l'église dans mon coeur ! J'avions une foi inébranlable en Dieu mais j'haissais l'église comme c'te point possible ! J'la voyais comme un ennemi, une institution sans foi ni loi ! Et j'pouvions en aucun cas lui faire confiance !

Eh oui ! Les choses ont du ben changer pour que j'vous parle à c'te place aujourd'hui hein ? Alors m'direz-vous... qu'est-ce qui m'a fait changé d'idée ? Eh bien... l'humour ! Oui l'humour ! L'humour de la diaconesse Irella et de Soeur Marie-Thérèse ! L'humour de Mgr Honoré Saint-Cyr, évesque du Mans... et l'humour du livre des vertus ! Oui, mes amis ! C'te l'humour qui a vaincu ma haine et m'a fait changé d'idée !

Avez-vous entendu ce credo ? Avez-vous perçu les mots de l'hagiographie de Sainte Boulasse ? Ils sont tous emprunt d'un humour subtil et ô combien apaisant pour l'esprit ! Car en vérité j'vous le dis, il faut prendre soin d'son asme comme on prend soin d'son corps ! Quand vous estes malade, vous allez voir un médicastre... oui, mais... que faites-vous que vous vous sentez triste ? Mélancolique ? ennuyé ? ennuyant ? et j'en passe ! Eh bien confiez-vous mes amis ! Oui, vos clercs sont fermés à prendre soin d'vot'asme ! Ils vous donneront des conseils avisés pour c'là !

Et si vous, vous v'nez m'voir, j'vous donnerai alors c'te recette-là : aller vous changer les idées l'ami ! Un p'tit peu d'alcool... pas trop... juste de quoi vous griser légèrement l'esprit ... sans le perdre hein ! Et surtout... du rire... du rire... et encore du rire ! Toujours l'humour, le jeu avec les mots, la subtilité infinie du langage qui amène not'esprit à un aut'niveau d'réflexion ! Souvent on m'dit : "Mon père, mais vous estes saoul"... et j'leur répond "Saoul mon fils ? Oui, bien sur ! Saoul d'bonheur et d'joie".

Le rire, mes enfants, est aussi puissant qu'certaines plantes. En apaisant l'esprit, le rire fait dormir. Le rire apaise les tourments de l'asme ! Pourquoi donc croyez-vous que le livre des vertus soit ainsi écrit, tout en humour subtil ? Car, j'vous l'dis, tel est le message de Dieu ! Riez, mes amis, riez si cela vous permet de suivre le principe de conservation, vertu que Dieu nous a transmise par l'intermédiaire de ses prophètes Aristote et Christos !

Riez ! Soyez fin et subtil ! Nul besoin d'avoir un chapeau d'bouffon pour faire rire. Les mots mes enfants ! Tout l'secret est là... dans les mots ! Dans l'choix, et la sonorité des mots ! Dans l'rythme des phrases ! Vous avez un miracle à portée d'vot'bouche mes frères... le miracle de la vie ! En faisant rire, vous pouvez permettre à quelqu'un de donner l'envie d'continuer à vivre. Le rire, c'te l'espoir ! L'espoir et l'amour.... c'te l'message de Dieu !


Le paysan souffla. Il était exténué. Il n'avait pas préparé son sermon. Cela lui était venu tout naturellement. En partant d'une idée, il avait brodé sur celle-ci. Nulle besoin de préparation... il était tellement convaincu de ce qu'il disait que les mots et les idées venaient tout naturellement à sa bouche.
Decanisy
ah Irella ! soeur maire-thèrèse et monseigneur honoré de st cyr ..que de bon souvenir tout cela , ma pastorale, mon baptème ...que de bon souvenirs...

éh bin l'humour fait donc bouger les montagnes même si elles n'ont point forcément envie de bouger hein les montagnes .... ainsi vous etes devenu diacre par humour...
Esquimote
Les paroles de Bradwen la replongea dans les souvenirs...

Oh oui elle se rappelait son arrivée à Bradwen, tout autant que celle de Decanisy quand ils avaient avec Irella confectionné cette grande souplette, afin d'aider les plus démunis lors de la prise du château.

Que le temps passait vite.... si vite qu'il était l'heure pour elle de repartir vers Laval.

Ses compagnons de route étaient déjà prêt à partir et l'attendaient.

Se levant, elle adressa un petit signe à Bradwen, Decanisy, Kaelig, la Dame Domino, et discrètement s'empressa de sortir de l'église.

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Kaelig
Bien entendu, la blondinette avait récité la prière du pardon ainsi que le credo aristotélicien comme tout le monde. Sa voix s'était juste atténuée dans le brouhaha monotone. Voilà tout!

A défault d'avoir énormément de souvenirs à Montmirail, la donzelle possède déjà le rire. Sauf que le sien ne fait manifestement point dormir! Très souvent, il arrive aussi subitement qu'un éclat de soleil. Parfois, il part aussi brusquement qu'un caillou venant vous faire bucher maladroitement sur un chemin sinueux. Le rire est le souffle de l'âme. En riant, on libère une brise légère afin de la communiquer aux autres. On se sent bien. Qui plus est, on rallonge la jeunesse de son visage! Cela évite ainsi les ridules affreuses. Vous voyez, le genre de bourrelets faciaux hideux... Bon, Kaelig n'allait point faire un deuxième discours en aparté. Un seul bavard suffit en ce jour de janvier. L'humour et la bonne humeur sont de mise. Cela suffisait amplement!

Esqui se lève, souriant à tous. La paysanne lui répond par un sourire franc. Sacrée dame que celle-là! Et c'est un compliment!
Bradwen
Enfin, le diacre releva la teste, un sourire éclairant son visage fatigué. Il remonta l'allée centrale pour venir se présenter devant la petite table près de l'autel où se tenait la communion aristotélicienne qu'il avait préparé.

Sieur Mifalifou et vous tous, mes amis, c'te maintenant l'heure d'la communion ! J'vous invite donc tous à vous approcher et déguster ensemble un p'tit godet d'vin avec un peu d'pain d'Montmirail. J'suis désolé, n'étant pas celui qui les a ach'té, j'peux point vous donner l'nom du boulanger qui l'a pétrit d'ses mains c'te fois ! Mais comme tous les boulangers d'Montmirail font du bon pain....

Allez, approchez, approchez, n'ayez point peur ! Profitons-en ! C't'un geste d'amitié !


Joignant le geste à la parole, le diacre commença à couper des morceaux de pain et à les distribuer aux fidèles qui venaient se présenter.

Bradwen
Et c'est sur ce partage que se termina la première messe de l'année... Avant que tout ce petit monde ne quitte les lieux, le paysan en profita pour annoncer déjà la prochaine messe en cathédrale.

Allez dans la paix de Christos mes amis ! Et n'oubliez pas, la prochaine messe aura lieue en cathédrale du Mans. J'y officierais avec les aut'membres du clergé mainois.

C'te messe s'ra l'occasion d'bénir l'actuel conseil comtal !
Bradwen
Sitot rentré du Mans, Bradwen alla d'un pas preste à st-Nicolaïde. Il avait pour objectif d'annoncer la prochaine messe à St-Arnvald

Irella
Les bons soins à "Monpetitange" prodigués, Irella confia l'enfant à Anorion. Repu, des langes proprets, il n'avait plus besoin que d'être bercé avant que de retourner dans les bras de Morphée. Elle n'eut pas besoin de dire à son époux où elle se rendait. Il savait que l'envie de visiter l'église, celle qui avait été le lieu qu'elle avait le plus fréquenté durant ses jeunes années à Montmirail, devait la démanger au plus haut point et n'émit aucune protestation quand elle passa le pas de la porte en laissant les dernière recommandations pour le petit Gabriel.

Irella prit plaisir à flâner dans les ruelles du village. Chaque coin de rues la ramenait plusieurs mois en arrière et elle n'hésitait pas à entrer ici et là dans quelque échoppe d'artisan afin de saluer le propriétaire des lieux.

De fils en aiguilles, elle parvint jusqu'au presbytère qu'elle trouva fermé. La jeune femme se pencha vers la fenêtre et passa le bras sur la vitre afin d'y retirer la poussière. Le petit rond translucide qui s'offrit à son regard lui permit de distinguer la pièce qui n'avait que peu bouger depuis son départ. Elle revint près de la porte et claqua l'anneau contre la lourde porte en chêne sur laquelle elle avait eu tant de mal à clouer ses parchemins quand elle officiait au village.

N'obtenant aucune réponse, elle poursuivit le peu de chemin qui la séparait de l'église.


Pourvu qu'elle ne soit pas fermée elle aussi... M'enfin Irella! Pourquoi donc l'église resterait fermée? Tu en as des idées biscornues!
se tançait-elle intérieurement.

Arrivée devant l'édifice, elle leva la tête pour en admirer le tympan. Il représentait, par de naïves sculptures explicites, la rencontre de Christos avec la créature sans nom dans le désert et permettait à tout à chacun qui ne savait lire, de décrypter les dangers qu'il y avait à se laisser entraîner dans les sales pattes du maître des princes-démons.



Son regard se posa alors sur la porte qu'elle réussit à ouvrir.


Tu vois... une église ça ne se ferme pas... tu aurais dû le savoir! Mais tu aimes te faire peur toute seule avant d'entrer dans les églises maintenant?


Quand elle entra, l'apaisement pouvait se lire sur son visage. Elle avait tant de fois remonté la nef qu'elle aurait pu dire exactement combien de pas il lui faudrait faire pour atteindre l'autel. Pourtant, elle emprunta le bas-côté où trônait une statue de Maria qui avait été sculptée dans une belle pièce de chêne de ces forêts tant réputées de Montmirail.

Te voilà à penser que le crottin fait par les chevaux de Montmirail même en bois rend jaloux tout le monde! Nous voilà bien!

La jeune diaconesse arriva enfin devant l'autel où elle passa sa main, laissant les souvenirs flotter devant elle. Quand elle sortit de ses rêveries, elle vint s'agenouiller devant la lourde table recouverte d'un linge immaculé et pria un instant.


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Bradwen
Une porte qui grince... la porte principale de l'église de Montmirail. Bradwen avait renoncé à la huiler. Il trouvait que ce bruit métallique donnait un charme certain à l'église de Montmirail. Et puis... et puis, cela lui permettait de découvrir les fidèles qui arrivaient en retard à l'église.

En ce jour particulier pour le diacre, il n'était point arrivé en retard. En ce dimanche 30 Janvier 1459, deux nouvelles croyantes allaient rejoindre la grande famille des fidèles. Bradwen avait passé la soirée précédente à préparer cet office qui s'était décidé tout récemment. Quand femme veut... le diacre doit se mettre à la tasche !

Un livre des vertus sous la main, le paysan remonta l'allée et se dirigea vers la sacristie lorsqu'il tomba sur une fidèle en prière. Une fidèle ? Seule icelieu ? Voilà bien une situation peu courante à Montmirail. Et si....

Une idée saugrenue lui traversa soudain l'esprit. Et si cette dame était la soeur du mort retrouvé dans la maison d'Iseuld, l'ancien moulin d'Anorion ?

Le paysan regarda la dame de travers. Cette silhouette lui disait quelque chose...

Silencieusement, le paysan s'approcha de la dame toujours en prière. Oui, pas de doute, il connaissait cette personne... mais qui cela pouvait bien estre ?

A quelques pas derrière elle, le diacre, penchant la teste de gauche à droite pour essayant de voir le visage de la fidèle, eut soudain une illumination divine.


Diaconesse Irella ?!?!?!? Mortecouille ! C'te ben vous ? Mais qu'est-ce qu'vous faites là ?

Son visage s'éclaira alors, un grand sourire coupant alors son visage en deux. Les bras écartés, il vint congratuler sa soeur en Christos, celle qui lui avait redonné la foi en l'église d'Aristote, celle qui l'avait poussé sur le voie du diaconat, celle qui avait été l'une de ses enseignante au séminaire Saint-Louis, celle qui avait tant compté pour lui !
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