[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Max_premier

Un petit feu follet entra dans l'église pour venir chercher la diaconesse...

Max ne put lui faire qu'un signe de la main, il savait ce que c'était les obligations familiales et encore, lui, il ne devait pas allaiter ; le rôle de chef de famille même une comme la sienne si étonnante lui suffisait amplement, il n'imaginait pas avoir accroché à sa poitrine un braillard qui lui mordrait le téton. Rien que d'y penser, il frissonna.

Mais la chorale avait commencé et ses pensées se recentrèrent sur la cérémonie. Bradwen s'agenouilla et les invita à le rejoindre ce qu'il fit en récitant la prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il ne connaissait pas le latin mais les chœurs avaient introduit quelques phrases compréhensibles pour lui :

"tant de blessures
tant de souffrances
et tant de révoltes
tant de pourquoi

toi seul apaises
toi seul consoles
toi seul sais répondre
a cet abime au fond de moi"

Il est vrai qu'il y a quelques temps, il avait eu du mal à accepter la consolation, l'amitié et peut-être qui sait la haut, la bonté avait mis un baume sur ses blessures et demander le pardon maintenant, il ne pouvait faire que cela.

Paroles : Spiritus Dei Sarabande -Les Pretres.

Bradwen

Le paysan s'avança vers les futures baptisées.

Le baptesme, mes enfant, va estre comme un vent nouveau qui va balayer toutes vos craintes passées. Aujourd'hui, le chemin du paradis vous sera ouvert par la rémission de vos péchés.

Demain, une nouvelle vie va s'offrir à vous mesdames, une vie plus sereine, sous la Divine protection. Non, non, n'vous inquiestez pas j'ne vais pas partir dans un long discours sans fin, mais j'voudrais juste rajouter ceci. Soyez fière toute vot' vie du geste qu'vous posez aujourd'hui. C't'un geste noble et pur.

Et puisque vous entrez aujourd'hui dans la grande famille d'Aristote, répétez après moi le texte qui crie not'fierté d'aristotélicien !

Bradwen

Bradwen repartit ensuite en direction de l'autel. Il fit au passage un signe à la chorale afin que celle-ci termine son chant le temps que le diacre ouvre son livre des vertus.

Bradwen était visiblement nerveux, il avait du mal à tourner les pages du saint livre. Durant son effeuillage, un vélin s'échappa mesme du livre, pour finir par atterrir sur le sol. Nostre diacre jeta un coup d'oeil gesné vers l'assistance, se pencha pour le ramassa et le posa sur l'autel, loin de lui. Il ferma les yeux quelques instants pour essayer de retrouver une certaine contenance puis reprit le fil de sa cérémonie.

Hum... où en étais-je... Ah oui... L'sens du baptesme ? Effectivement, que mieux qu'un homme qui a rencontré Dieu en personne peut nous apprendre quel est le sens du baptesme ? Car oui, mes enfants, il existe cet homme ! Enfin... Il a existé ! Il a pu l'immense honneur d'rencontrer Dieu, d'pouvoir lui poser ses questions et d'revenir sur terre pour témoigner de son expérience. Il s'appelait Ysupso...

Bradwen passa ses mains avec délicatesse sur le précieux livre.

Lecture du Livre de la fin des temps, Chapistre V, Les questions...

Citation:

Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants (*). Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Avec délicatesse, dans un silence de cathédrale, Bradwen referma le livre des vertus.

Kaelig, Zodaelle, j'pense maintenant qu'il est temps d'vous approcher du baptistère

Kaelig

Le diacre est décidément des plus pressés. La paysanne a à peine le temps de réciter la première prière qu'elle n'a guère le temps de penser à un acte ou un évènement à se faire pardonner.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Vient ensuite le Credo. Cette prière dite avec Foi, avec le coeur. Le cri de ralliement de tout aristotélicien.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le clerc s'approche ensuite des deux anciennes pastorâleuses pour leur poser une question claire et concise.

Euh...

La blondinette a, en toute franchise, totalement oublié!

... cela compte si on improvise?

Kaelig adresse un sourire timide à Bradwen alors que ses joues s'empourprent naturellement. Le questionneur repart vers l'autel pour faire taire les choeurs alors que la donzelle ne cesse de le fixer de son regard clair. Il semble avoir du mal à tourner les pages d'un livre religieux. Un vélin s'en échappe. Kaelig penche légèrement la caboche vers la gauche et plisse les yeux en observant la scène. Elle se retient soudain de rire. C'est son Livre des Vertus et le vélin... hum!

Un effeuillement et voilà que le diacre déshabille un texte religieux de ses syllabes précieuses. Le baptême permet de racheter ses fautes... Mais les fautes de frappe permettent-elles de réécrire une histoire? De recommencer à zéro un récit?

Un "pouf" résonnant la sort de ses réflexions. Le fieffé bavard de Dieu leur demande, à elle et Zodaelle, de s'avancer vers le baptistère. La mairesse se débarrasse de sa cape vert sapin pour lancer un regard à sa complice. Elles se lèvent ensemble pour se diriger cérémonieusement vers Bradwen. La paysanne semble concentrée. Elle ne veut pas penser à des actes déplacés ou des souvenirs précis le jour de leur baptême. Mmh Bradwen torse nu. Non, ça suffit! Kaelig reprend toi! Ce n'est guère le moment choisi...

Bradwen

L'heure n'était plus aux tergiversations de tout autre. Le moment n'était guère choisi pour faire preuve d'une imagination fertile. Son mentor l'avait bien prévenu : cette partie du baptesme doit suivre strictement le droit canon. Cela est extresmement important pour la validité du baptesme.

Max, toi aussi, en tant qu'parrain, j'te demanderais de t'approcher de Kaelig afin d'l'accompagner dans c'te partie d'la cérémonie.

Mes enfants, écoutez-moi bien maint'nant. Nous procédons au rituel du baptesme. Pour c'faire, vous d'vrez répéter après moi les phrases que j'vais dire.

L'homme regarda une fois encore celles qui allaient passer de vie à ... non ! De croyante à fidèle.

Zodaelle, Soldate de l'ost mainois et éleveuse de vache hors pair... euh... l'éleveuse est hors-pair hein ?... pas les vaches... encore que... Bref ! jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Il se retourna ensuite vers Kaelig. Il se voulait aussi neutre que possible mais à cet instant, son regard et le timbre de sa voix trahirent ses sentiments d'homme.

Et toi Kaelig,Mairesse d'Montmirail, dresseuse de carottes et dame de mon...Euh... oui... jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Zodaelle

Souriant au trouble manifeste qui semblait envahir Le Diacre à chaque fois qu'une certaine dame se trouvait à moins d'un kilomètre, Zodaelle passa devant la dame en question, qui semblait tout aussi troublée, et s'approcha du baptistère.

Elle avait déjà prononcé sa confession et son credo dans un murmure, mais c'est d'une voix claire et assurée qu'elle fit sa promesse :

En ce jour de baptême dans la maison de Dieu, je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons.

Baissant les yeux, elle sentit une grande paix l'envahir.

Kaelig

Zodaelle parle avant elle. La blonde l'écoute attentivement pour suivre ses pas. Elle n'ose regarder le diacre dans les yeux. Toutefois, un sourire bien distinct orne son visage. La donzelle répète mot pour mot ce que demande le clerc.

Moi, Kaelig Mahena, Mairesse d'Montmirail, dresseuse de carottes et dame de ton... euh... oui... jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons.

Le sourire initial réapparaît, ce qui ne signifie point qu'elle n'a récité ses syllabes à la légère. Bien au contraire, elle a rarement été aussi sérieuse. Le jour où elle le sera tout autant, cela sera le jour où... Non, non, oublions.

La paysanne perçoit une légère bise imaginaire émaner du baptistère. Est-ce le souffle de Dieu sur sa nuque? Ou simplement son parrain qui s'approche?

Max_premier

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

A la suite de Bradwen, il avait récité la prière puis écouté la lecture du livre du Temps. Enfin le diacre appela les futures baptisées et Kaelig tout sourire et joues rosies s'approcha ainsi que Zodaelle. L'ambiance était bonne, tout le monde avait le sourire et c'était bien pour une fois que religion et simples personnes soient à l'unisson. Enfin il fut appelé pour être près de Kaelig sa future fillotte...

Il écouta les promesses et se demanda si lui aussi devait jurer quelques chose et sans s'en rendre compte vraiment se mit à tenir le bras de deux demoiselles.

Euh pardon.. mais euh.. c'est ma première fois hein que je suis parrain... Euh Bradwen enfin.. messire diacre, je dois jurer quelque chose moi ?

Le voilà tout intimidé, se demandant si sa participation ne ferait pas de mal à sa fillotte tout de même, pour son salut.

Decanisy

mince j'ai cru arriver trop tard
ah ben cela ce passe bien..

je vous souhaite que du bonheur dans le bapteme

Bradwen

Bradwen esquissa un sourire à peine retenu en entendant Kaelig prononcer ses paroles en imitant son accent de paysan mainois. Ainsi exposé, il est clair que cet accent était beaucoup moins séduisant que le ton habituel de sa dame de coeur, et l'homme se dit qu'un jour il devrait bien essayer de s'en débarasser. Un jour peut-estre... grasce à la persévérance de celle qui se trouvait devant lui et qui offrait, à l'instant son asme nue et pure à Dieu.

Ce baptesme semblait inspiré. Les futures fidèles étaient visiblement en harmonie avec la parole et l'Esprit du Tout-Puissant. Bradwen posa sur Zodaelle un regard bienfaiteur. Une soldate expose bien plus sa vie qu'un simple paysan. Le diacre eut une pensée pour elle.

Puisse Dieu prendre particulier soin de toi dame !

Aucun mot ne sortit de sa bouche. Cela resta entre lui et le Tout-Puissant.

C'est alors qu'au fond de l'église, la porte grinça de nouveau et qu'un Decanisy essoufflé vint les rejoindre, ce qui illumina le visage du diacre. L'homme s'était fait beaucoup de mauvais sang pour lui et le voir icelieu, en pleine capacité de ses moyens, était une réjouissance indubitable.

Se retournant alors vers Max, le diacre répondit à sa question.

Non, Max, ton tour d'parler vient maint'nant... Max, tu dois m'confirmer que Kaelig n'a point subi d'pression pour s'faire baptiser... y compris par moi !

Bradwen fit un clin d'oeil à Max !

Max, Confirmes-tu que Kaelig est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?

Domino

Domino arriva dans l'église avec son retard habituelle, petite tête blonde elle était, petite tête de blonde elle resterait.

Elle se faufila en toute discrétion et s'approcha par une allée latérale des personnes réunies.

Elle contempla la scène des baptisées avec un grand sourire sur son visage radieux.

Elle ne rata pas une miette de ce qui se passait devant elle. Tout en regardant l'assemblée elle récita tout doucement la prière :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN "
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Max_premier

Ah d'accord euh non Kaelig n'a pas subi de pression, je peux le jurer... j'en dirai pas de même du diacre.. j'ai entendu parler de menottes ... euh elle est venue de son plein gré. Il s'était mis à rire mais très vite s'était repris.

Je la seconderai c'est sûr, vers le paradis si je le peux... je la pousserai vers là, vers l'astre resplendissant. Il attendit de savoir s'il devait encore faire quelque chose.

Bradwen

Max... Ce cher Max, il avait toujours le mot pour rire ! Quelqu'un lui avait fait remarqué une fois que le diacre vouvoyait tout le monde... Max excepté ! Et c'était vrai... jusqu'à peu ! Sans doute, les évènements de 1458 avaient forgé entre les deux montmirallais des liens d'amitié solides, au point que le paysan en oubliait aisément le vouvoiement en la présence de l'herboriste.

Alors que Max parlait, Bradwen aperçut Domino qui entrait dans l'église. Domino... sa plus fidèle croyante ! Elle ne manquait pas un office... mesme si elle arrivait toujours en retard ! Et pourtant ! Pourtant le diacre avait bien essayer de l'envoyer sur le chemin du baptesme.. mais la blonde ne s'y était jamais rendu ! A chacun ses choix et Bradwen l'acceptait sans aucun problème.

Max termina son discours. Bradwen lui fit un signe de la main, lui signifiant par là que tout est parfait dans le meilleur des mondes créé par Dieu, puis il dirigea son regard vers Zodaelle et Kaelig.

Mesdames... euh... à moins que ce n'soit ... Demoiselles...Enfin, vous choisissez l'terme qu'vous voulez...c'te ici l'dernier moment pour renoncer à une vie sous la protection du Tout-Puissant et refuser d'entrer dans le grand cercle des fidèles. Dans l'cas contraire, veuillez répéter après moi le serment d'allégeance à Dieu et à son église.

Citation:

Zodaelle

Le moment était venu... un peu nerveuse jusqu'à cet instant, Zodaelle sentit une grande sérénité l'envahir. Elle était sûre de sa démarche et de son choix. Elle leva les yeux vers le diacre qui posait sur elle un regard bienveillant et répéta ses paroles.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Décochant un grand sourire à sa collègue Kaelig, elle lui laissa sa place et leva les yeux vers les rayons de soleil qui coulaient à flots par les vitres de l'église. Sentant son sourire virer au béat, elle se reprit.

On se calme, se dit-elle, tu va pas non plus te mettre à voir la lumière divine partout, ma cocotte !

Kaelig

Domino et son péché mignon. La plupart des personnes craquent pour une friandise, pour un tendance masculine féminine ou masculine élevée, pour de la taquinerie. D'autres aiment se faire désirer. Même si elle ne peut se retourner et voir qui vient d'arriver, elle se doute. Bradwen en a fait une vague allusion avant le début de la cérémonie. La légumière sourit de n'être la seule blonde dans l'édifice religieux.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Ces paroles sont répétées après Zodaelle. Pour ce qu'elle était bavarde lors de leur pastorale, l'honneur est donné à son acolyte en ce jour. Il faut avouer que les deux donzelles avaient dû correspondre couramment ces dernières semaines. Elle, la mairesse. Elle, la forgeronne assidue... et douée avec les chiffres. Kaelig rend le sourire à la Dame. Peu de temps et tant de choses! Max... son parrain et conseiller municipal. Mais attention, les relations amicales n'étaient guère mélangées avec le travail. Certes le rire et la plaisanterie étaient de mises mais le sérieux primait. Et Bradwen... Et Bradwen...

Un regard émeraude se porte sur le diacre. Tant de sentiments et si peu de mots...

Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)

Sandrine76

La meunière s'était assise en attendant que tout le monde arrive et que cela commence.
Ca y est!... La cérémonie débutait enfin.
Elle se leva tant bien que mal, puisant la force nécessaire dans la main de Gardenor qui n'avait pas lâché la sienne.

Une fois debout, elle essaya de pas faire de grimace, elle ne voulait en aucun cas troubler le baptême de Pomme. Ce n'était pas vraiment le meilleur endroit pour mettre au monde son enfant. Elle s'adossa malgré tout à l'épaule de Gardenor et posa sa deuxième main sous son ventre.

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints, et à vous, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action...

Ce dernier mot la fit sourire... Sa rondeur était là pour le prouver, même si elle ne considérait pas cela comme un péché, mais un don du ciel...

Je supplie touts les saints, et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle serra un peu plus fort la main de Gardernor, se mordant la lèvre et prenant une grande respiration.
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Domino

Domino s'était installée dans l'église et elle suivit avec ferveur toute la messe en récitant les prières habituelles.

Quand l'office fut terminé, elle s'en retourna à son moulin où des heures de dur labeur l'attendaient...
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Maele

Maele alla prendre sa place habituelle devant l' autel et attendit que tout le monde prenne place avant de prendre la parole.

Elle vit arriver une dame en armure, certainement celle qu' elle avait aperçut sur la place du village près des gens occupés à leur préparatifs.
La vicaire se dit qu' elle irait certainement y faire un tour après l' office.

Maele lui fit un signe pour la saluer et d' un signe de main lui proposa de prendre part à l' assemblée.
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Maele

Maele s' éclaircit la voix, ce qui amena le silence dans l' église.

Bonjour à tous et bienvenue dans la maison du Très Haut.
Je suis très heureuse de vois revoir après ma petite absence, et ai le plaisir de voir de nouvelles têtes!

Avant de commencer l' office, j' aimerais vous dire quelques mots.
Avec les clercs du diocèse, nous aimerions créer un réel contact entre les diverses institutions de l' Eglise et les fidèles. C'est pour cela que chaque curé ou diacre, ainsi que moi même parcourrons les diverses halles et tavernes à votre rencontre. Si vous avez quelque remarque ou question, venez nous trouver et nous pourrons en discuter. Nous espérons faire une Eglise ou les religieux et les fidèles travaillerons main dans la main pour que celle si puisse suivre les espérances de tous.

Nous avons également modifié quelque peu les offices, espérant rendre ceux ci moins longs -enfin longs, façon de parler- et peut être avoir mois de gens se lassant des messes du dimanche matin. Si vous désirez d' autres jours pour les offices, n' hésitez pas à nous le faire savoir, nous sommes a votre écoute.

Elle attendit quelques instants avant de commencer l' office proprement dit

La vicaire laissa retomber doucement le silence que l' assemblée, temps pour la prière et la médiations sur les paroles récitées à chaque messe depuis toujours.

Le coeur plus léger et notre foi dite au Très Haut, tournons nous maintenant vers le Livre des Vertus.
J' ai choisit ce passage suite à certains événements passés récemment

Citation:

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Maele laissa le grand Livre sur le lutrin et retourna prendre sa place face à l' assemblée.

L' amour...

Un mot que nous retrouvons souvent, il en est beaucoup parlé lors des messes. Mais nous pouvons aussi le voire tous les jours, dans notre vie personnelle, dans la vie d' un village, même d' une église... bah oui.

C' est la plus belle finalité d' une vie d' Aristotlétien l' amour, nous le voyons dans le mariage, les enfants, qui sont son accomplissement

Petit sourire bienveillant vers Zelda

C'est une choses magnifique qui fait que nous marchons sur le chemin du paradis à deux, trois, même plus si nous commes en compagnie de notre famille Aristotlétienne dans cette Grande Amitié, car oui l' Amitié Aristotlétienne c'est aussi l' amour, cet amour don du Très Haut qui nous donne, comme l' a dit Oane, cette capacité a s' aimer entre semblables.

Mais il y a une choses qui reste tabou... le manque d' amour, et c'est une peine terrible. Chacun de nous a besoin de se sentir accompagné par ses amis, voisins, au autre connaissances, même si le plus souvent le silence laisse place aux appels.

J' aimerais que chacun d' entre nous porte une petite attention sur ces dernières phrases. Le vagabond seul au coin d' une rue, cette épouse qui attend désespérément son mari resté plus tard en taverne, cet ami auquel vous aviez promit une aide et qui se retrouve finalement tout seul.

Chaque acte de votre vie quotidienne peut, sans que nous nous en rendions compte peut avoir des conséquences dans le coeur ou l' esprit d' un autre.

Essayons d' y faire attention et regardons ensembles le différence que cette petite attention peut faire.

La blonde termina son serment sur cette dernière phrase. Elle laissait ces petites interrogations porter à la réflexion de tout un chacun.
Oui, elle n' était pas la pour dire ce qu' il fallait faire, mais pour ouvrir les esprits aux choses de la vie qui se perdaient quelque fois.

Sur ces dernière paroles, elle prit le panier de petits pains encore chauds qu' elle avait acheté sur le chemin et remplit le calice du vin qu' elle avait ramené de son voyage.
Elle les bénit, ses paroles étant presque inaudibles, pour enfin les distribuer aux fidèles présents

La communion se passa dans le plus grand des calmes, les pas des fidèles qui venaient chacun leur tour prendre un morceau de pain et un peu de vin étant couvert par la musique de l' orgue.

Maele laissa le temps a chacun de reprendre sa place avant de reprendre la parole

Je vous remercie pour votre présence, c'est toujours un plaisir de partager ces moments avec vous.

Je souhaite un bon retour a Likale, et un bon séjour dans notre village aux nouveaux arrivants.

Dernier petit rappel, je cherche encore des personnes voulant travailler pour l' église, le plus urgent étant un diacre pour officier à Laval et une personne pour me seconder ici à Montmirail. Donc si vous voulez tenter l' aventure ou si vous connaissez quelqu'un qui aimerait, venez me trouver.

Un bon dimanche à vous!

Allez en pais mes enfants!
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Diaochan

oui tous se passe bien merci, c'est une bien jolie ville ici et très bien accueillit, belle entendre et on peu dire que zelda fait vivre cette ville, c'est que du bonheur.
sourit
mais une foi quel aura mis son enfant au monde zhou yu et moi redevrons partir dans notre ville ou au moins que on resterais ici ou partir au mans pour pas être loin de zelda, je sais pas on verra.

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Marypole

Mary empêtrée dans sa cotte de maille et essayant de se faire discrète malgré ses armes, pénétra dans l'église.
Elle ne connaissait personne et pour cause, elle arrivait d'un voyage de Laval et escortait la Comtesse Océane qui visitait ville après ville le Maine.

Elle vit des personnes joviales qui se congratulaient et préféra rester donc derrière un pilier non loin du porche d'entrée.
Elle était venue pour prier.
Elle resta debout coincée dans son armure mais levant les yeux au ciel, elle murmura :

Que le très haut veille sur notre Comtesse, sur le Conseil et ses membres et s'il a le temps sur mon époux et moi même !!

Et hop.. elle se retira le plus discrètement possible dans un affreux bruit de ferraille !!
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Zelda

entend du bruis, me retourne et voie cette dame don je me lève et va vers elle.
bonjour dame, je me présente zelda la tavernière et ancienne bourgmestre don c'est mon père likale qui reprend la relève, bienvenu à montmirail et en ce lieux paisible.
sourit
met rester pour insister à la messe donnée par monseigneur Maele, tout le monde est le bienvenu, si vous voulez vous pouvez prendre place à mes coté, on fera un peu plus connaissance comme cela
garde toujour le sourire
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Diaochan

en ce dimanche je me rendais à l'église accompagné de zelda qui celle-ci fut très heureuse c'est jour -ci, tant mieux pour elle.
bien le bonjour Maele et messire, enchanté de faire votre connaissance messire likale.
zelda ma beaucoup parlez de vous, vous lui avez manquez.
prend place à leurs coté
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Zelda

en se beau jour de merveilleux beau temps, je me rendit a la messe comme chaque dimanche.

kikou Maele kikou papa, vous allez bien?
que c'est bon de venir en se lieu si paisible, si calme et ou je me suis mariée et vie une vie heureuse.
sourit gracieusement
et entre dans l'église prendre place au coté de mon papa adorée.
j'espère que il y aura bcp de présent à la messe?

[/b]
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele vit apparaître un visage connu au loin, elle crut rêver mais au fur et a mesure que celui-ci s' approchait son sourire s' élargit

Oh, Likale! J' en ai raté dis donc des choses durant mon voyage!
Bonjour je suis contente de te revoir! Tu as l' air de bien te porter aussi, comment vas tu?

Puis apparut aussitôt derrière la jeune mariée

Zelda, bonjour, et alors cette vie de jeunes époux? Et le bébé?

La vicaire voyait la commencer une belle journée, ses fidèles lui avaient tout de même manqué et ses pensées avaient été souvent tournées vers Montmirail durant son voyage dans le diocèse, cela faisait du bien de rentrer

Entrez donc, prenez place
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Zelda

haaaaa un mariage parfait une fête parfaite, don j'ai été bien gâtée, triste que papa n'étais pas présent plutôt, mais se fut un merveilleux moment inoubliable. Masa me rend heureuse et pour le bébé bain il me semble bien bas donc cela va pas tarder à naitre.

sourit puis voie diao parler avec mon père.

rhooooo mais chuttttt diao chan
regarde son père et rougie
euuu je revient je vais allumer une cierge et faire une petite prière
va faire cela ayant une petite douleur au ventre.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele se surprit à imaginer une naissance en pleine messe... oula...

Je suis certaine qu' il se rattrappera

Elle se retourna vers Likale pour lui faire un clin d' oeil.

Ah Diao, contente de vous voire, votre séjour à Montmirail se passe bien?

La vicaire voyait avec grand plaisir du monde arriver à la messe, c' était la plus grande des reconnaissances qu' elle pouvait avoir pour son travail
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Maele

Messe du dimanche 1er septembre

Elle était rentrée en toute discrétion dans son village. Elle n' avait encore croisé personne étant donné qu' elle rentrée tard dans la nuit et avait directement filé dormir un peu.

Maele était fin prète, elle avait enfilé son aube et attrappait maintenant la corde des cloches de l' église. Elle donna un premier élan, un deuxième, ensuite on pouvait entendre un petit

Dinnnng.... dinnnng.... dinnnnnng....

qui devint assez vite l' appel à la messe du dimanche matin

Dinnnnnnng...... Doonnnnnnng... dinnnnnng.....doooonnnnnng....

Maele laissa aller les cloches sur leur élan et partit patienter sur le parvis
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Likale

Likale entendit de loin les cloches alors qu'il était en train d'inspecter la taverne de la mairie. Il fonça vers l'Eglise pour ne pas rater la messe du Dimanche et pour voir son amie Maele.

Il entra dans l'Eglise et salua Maele d'un geste de la main. Il se dirigea vers elle, Arrivé à sa hauteur il lui prit les épaules et lui dit :

Bonjour Maele, cela fait longtemps n'est-ce pas ? Je suis heureux de te retrouver dans notre ville avec une fort bonne mine !

Diaochan

signe le livre au temps que témoin de Masamune

je soussigné Diao Chan témoin de messire Masamune
le 05/08/1461

puis sortais de l'église et félicita les jeune marié et lança tes pétale de fleur

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Grimpow29

A mon tour je signais dans le livre:

Je, soussigné Grimpow, témoin de Zelda
le 05 08 1461

Zelda

http://www.youtube.com/watch?v=z8HJKrvzpsg

merci à tous les amis, allez suivez moi, on va fêter cela chez moi. vient avec nous Maele

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2105394

Viva la fiesta.

rit et puis se retourne pour voir si elle voyais pas Raph
Raph
se sent triste de pas le voir
_________________

http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

je pris la plume et signa sur le livre comme Maele nous le demanda.

je sous signée Zelda bourgmestre et tavernière de Montmirail.
mariée en se jour du 5 aout 1461 avec messire Masamune

merci à toi Maele, merci pour tous se que tu a fait, cela fut un plaisir émouvant mais une grande joie de la plus grande émotion que j'ai pue resentire en se jour si merveilleux. merci à vous aussi les choriste don voici mon promis du une belle bourse d'écus pour vous tous. vous avez une voie d'ange.
que votre guide vous accompagne pour toujours.

donne également une bourse pour l'église
et je ressortie de l église avec mon époux par le chant des choriste par surprise. don il savais que c'était ma préféré me retourna vers eu et leurs envoie une bise.
http://www.youtube.com/watch?v=QpjF3tRK1Sg

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Masamune

il pris la plume a la suite d Zelda et signa dans le livre

j ai sous signée Date Masamune
Mariée a Zelda le 5 Aout 1461

Je vous remercie a tous d etre present ici , ains ique les choriste et Maelle d avoir celebrer notre union

il s inclina sur ses paroles et sorti avec sa tendre aimée

Zhou_yu

il souriait de l evenement et laissa prendre place au mariées pour la communion

Joie et prosperité au mariée

Grimpow29

Félicitations à vous deux

Il se rassit à sa place pendant que Maele préparait la communion.

Maele

La communion se passa assez rapidement et dans la bonne humeur, chacun recevant un morceau de pain et un peu de vin.

Maele alla ensuite remettre en place le calice sur l' autel et présenta un énorme livre

Il ne vous reste plus qu' à signer le registre de l' Eglise et votre union sera officielle

Elle indiqua à chacun l' endroit ou apposer sa signature.
Une place pour les témoins et une pour les mariés et enfin une pour elle même.

Une fois le coté administratif terminé -eh oui, même à l' église il y avait de la paperasse- elle lança dans un ton joyeux

Toutes mes félicitations aux jeunes mariés, je vous souhaite tout ce qu' il y a de meilleur dans votre nouvelle vie!

Allez en paix mes enfants!

Faites la fête et attention si vous montez a cheval!
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Masamune

sourit de ses mots et faiseat glisser l alliance delicatement au doigt de sa promise en la regardant de son regard petillant

[/img]

Maele

Maele sourit

Mes enfants, je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.

Elle les félicita tout les deux et laissa les invités faire de même.
Pendant ce temps, elle prépara la fin de la cérémonie, le partage du pain.

Silencieusement elle prit le pain et les vin qu' elle bénit et se plaça devant l' tout le monde pour la communion.
_________________

Zelda

Mes enfants, je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.

je souriais et ne pouvais m’en péché d’embrasser Masa pour cette joie
je t'aime Masa

et pendant que je remerciais les invité en étant émue mais heureuse les choriste chantais une autre chanson que je les es demandé. en préparation du mariage.
https://www.youtube.com/watch?v=4Jybq224AcE

lorsque a la fin de la chanson et des , je regardais si Raphice était présent don je le voyais pas se qui m'as tristais et on reprit notre place pour la communiante du partage de pain.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Masamune

sourit tendrement et regarda son amour tendrement lui deposant le baiser de leur union et de leur amour

je t aimerai toute ma vie mon amour

il s inclina au invitée en les remerciant sincerement de leur presences et pris place pour la communion

Masamune

il ecoutant le discours de Grim et s inclina en remerciement et souriant, voyant Diao Chan arrivée avec les alliances , il ecouta Maelle et repondit sincerement

Oui je le desire plus que tout au monde et lui offrir tout le bonheur qu elle merite

il regarda Zelda avec son oeil empli d amour

Maele

Maele sourit

Vous pouvez lui passer l' alliance au doigt

Elle laissa le temps au marié puis se tourna vers Zelda

Zelda, veux-tu prendre Masamune pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
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Zelda

souriait toute en regardant faire Masamune me passant l'anneau au doigt, lorsque quand Maele repris la parole en mon tour pour passer l'anneau au doigt de Masa.

Oui, je le veux, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Citation:

05/08/1461 20:10 : Vous avez accepté la demande en mariage de Masamune.
05/08/1461 20:04 : Masamune vous a demandé en mariage.

glisse l’anneau à son doigt et puis le regarde d'un amour grandissant encore en moi en se jour si paisible et merveilleux toute en lui tenant sa main que j'avais plus envie de lâcher et ni son regard si attentionné d'un profond amour.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Diaochan

après toute cette merveille, je les félicita tout les deux de leurs bonheur.

félicitation a vous deux les époux, je suis heureuse pour vous.

et pris place pour le partage du pain laissant passée en premier les marié.
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Zelda

après avoir écouté tout c'est discours, poème, je ne pu retenir mes larme.
ils sont été super tout les 3. à chaque personne qui venais témoigner a notre faveur à Masa et à moi je les remerciais en leurs donnant une bise. et restais émue don je ne savais plus me remettre et m'éfondra en larme du témoignage de Grim et me sera dans c'est bras pour le remercier cela terminé.

mer... merci gri... grim
avais du mal a me reprendre tellement que j’étaie émue.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele avait écouté chacune des personnes qui avait pris la parole et avait trouvé tout cela vraiment beau. Et apparemment cela avait touché du monde voyant le nombre de personnes essuyant une larme.

Le moment le plus important était arrivé.
Elle reprit un air un peu plus grave

Eh bien, avez vous les alliances?

Elle attendit qu' on apporte les anneaux et les bénit à voix basse

Masamune, veux-tu prendre Zelda pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
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Diaochan

écoutant les discours des autre se fut beaux à les écouté d’où cela donnais beaucoup d'émotion à certain présent en se jour.
je pris le coffret avec les anneaux et le tendis a Maele pour quel les bénit.

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Grimpow29

Grimpow se lève et s'exprimant d'une voix forte:

Bonjour à tous,
Je n'ai pas préparé de discours ni de poème. Les mots que j'exprimerai seront donc bref et sincères.

Zelda, Masamune. Je ne vous connais pas depuis la nuit des temps mais le peu de temps que j'ai passé en votre compagnie est surement l'un des meilleurs de mon existence. Nous nous sommes amusés ensemble, nous avons, hélas, eu des déceptions ensemble. La plupart des moments que j'ai passé en votre compagnie sont, sans nul doute, des plus agréables.

Je vous connais, vous me connaissez. Vous êtes séparement et ensemble des personnes extraordinaires que je suis fier de connaitre.

Zelda, tu as su me qualifier de frère et ainsi créer en nous un lien de famille. Tu as poursuivi cette création en intégrant Masamune à cette heureuse famille. Continue ainsi.
Masamune, mon premier frère, je garde un souvenir surprenant de ta personne quand tu es arrivé, avec tes déceptions de la vie. Mais Zelda a su te changé et surement changer ton point de vue sur la vie. Reste comme tu es, joyeux et blageur, continue de la réconforter et d'être là pour elle. Elle en a besoin.

Cher tous et toute, Merci d'être venu, de loin ou de près, vous partagez ce moment fascinant pour ce couple qui décide de lier leur destin pour enjoliver leur vie et le monde qui les entoure.

Maele, Merci à toi de présider cette messe et de les marier.

Voilà pour mon petit discours, j'ignore s'il est approprié à la situation mais ce qui est dit est dit.

merci de votre attention.
Ah et oui, j'oubliais, Masamune et Zelda je vous souhaite une vie de marié heureuse et sans troubles.

Il se rassit, un sourire au lèvre

Diaochan

j'écoutais avec attention au témoignage de zelda et Masa qui fut merveilleux

marraine zelda, parrain Masamune
je suis pas trop bonne en discoure ou en poésie comme vous mais

En ce jour si merveilleux
pour se couple qui s'aime
Il me serait insupportable
De ne pas divulguer et
Prononcer simplement sans phrase
Sincèrement mais sans emphase
un un discours sympas

Que la mariée est gentille !
Que son oeil malicieux brille !
Quelle charmante jeune fille !
Je rends hommage à sa beauté !
Elle est aimable et gracieuse !
C’est une femme précieuse ;
Quelle épouse délicieuse,
Tout de douceur et de bonté
qui en sera que pour son élu messire Masamune

Le marié je puis le dire
Ne donne jamais à médire,
Et je me laisserais maudire
Plutôt que de dire autrement
C’est un ami franc et sincère,
De la tristesse l’adversaire,
Dont sympathiquement on serre
la main d’homme chic et charmant

à vous 2 votre joie est parfaite
Du bonheur vous toucher le faite,
Que toujours dure votre fête
Connaissez la félicité !
Puis…travaillez avec vaillance
Au repeuplement de la France…
et c’est dans cette espérance
Que je suis heureuse pour vous.

les regarde tous et les remerciais.

maintenant je laisse place à messire Grimpow
_________________

Masamune

il ecouta son amour le sourire au levres , heureux de ses paroles et pris place une fois que Zelda l invita a venir prononcer quelque mot

je te remercie de ses mot magnifique mon amour

il regarda ensuite l assemblé et prit la parole

Sur La Route De Ma Vie

J'ai accepté d'ouvrir mon coeur
Un banal soir de novembre
Sereine, sans rien attendre
Sans crainte, ni doute, ni peur

J'ai recommencé à écrire, et mes yeux à ouvrir
J'ai aussi commencé peu à peu à comprendre
Ce que j'ai trop longtemps refusé d'entendre
"Dans une vie... il y a plusieurs chemins à suivre"

Dans un chemin inconnu je me suis aventurée
À la recherche d'un peu plus de bonheur sans doute
À la fois consciente et ignorante des dangers
Passionnément, j'ai quand même poursuivi cette route

Puis je me suis arrêtée au milieu du parcours
Soudain éblouie par les étoiles dans le ciel
Et j'y ai vu parmi toutes une petite merveille
Qui allait changer ma vision de l'amour

Alors je me suis laissée transporter, flotter,
Rêver dans ce voyage galactique
Et voler vers cette étoile qui m'avait subjuguée
Une étoile authentique et magique

Autour de cette étoile j'ai longtemps tourné
Attendant un petit signe d'elle pour que je reste
Mais elle aussi m'avait bien remarquée
Et généreusement elle m'a fait un geste

J'ai ensuite accepté de faire un peu plus de place
Dans ma vie et aussi un peu plus dans mon coeur
Pour cette étoile magnifique, étoile du bonheur
Qui dans mon esprit, désormais, plus ne s'efface

Sur la route de ma vie...

J'ai agrandi encore un peu plus mon coeur
Un jour inoubliable vraiment très particulier
Sereine, prête à aimer et à m'abandonner
Sans retenue, rien que pour le meilleur

Mon amour tu es cette étoile...

Et sur cette longue route de vie
Le temps s'est arrêté ce vendredi
Depuis qu'on s'est rencontrés
Et que nos corps ont fusionné

Pas un jour il ne se passe
Sans que je ne repense
À ces heures intenses
Qui ont laissé des traces...

Des traces indélébiles et gravées en moi
Des heures de plaisir, des morceaux de toi
Des battements forts du coeur
De purs instants de bonheur

Sur la route de ma vie...

Je ne suis qu'à mi - parcours
Et je veux poursuivre cet amour
Continuer à être amoureuse
Dans tes bras si heureuse...

Sans trop me poser de questions
Ni me soucier du "qu'en dira t-on"
Et savourer avec toi autant que permis
Tous ces moments où nous serons réunis

Sans me projeter dans l'avenir
Mais vivre et profiter du plaisir
D'aimer et de se sentir aimée
Par mon étoile préférée

Car l'avenir est incertain
Je ne peux rien promettre
Pour tous les lendemains
Seulement des "peut-être"

Je ne peux t'accrocher, te garder, ni te retenir
Mais seulement au présent mon coeur t'offrir
Te dire que le coeur de ton amante est grand
Et que l'amour qu'elle a pour toi est géant

Te dire aussi que depuis ce soir de novembre
Plus aucune journée dans la semaine n'est banale
Et que de te rencontrer m'a fait comprendre:
Ta présence m'est désormais devenue... vitale

Et quand parfois nous nous retrouverons
Nos coeurs et nos corps à l'unisson
Nous verrons tout là haut cet arc-en-ciel
Scintillant de ses couleurs les plus belles...

Sur la route de NOS vies...

Nos chemins se sont croisés à un carrefour
Et depuis le temps s'est arrêté comme pour...
Nous laisser nous aimer et nous choyer
Laisser pour toujours les étoiles briller...

Puis...

Le temps a passé, repris son cours
Et tu es toujours là mon amour
Tu doutais, peur que ma vie me retienne
Aujourd'hui, je suis bien tienne...

L'avenir n'est plus incertain
Aujourd'hui je peux tout te promettre
Pour tous les lendemains
Mon amour, plus jamais de "peut-être"

La vie va enfin tous les deux nous réunir
Et je peux vraiment tout mon coeur t'offrir
Si les étoiles ne cessent de scintiller
Tu es la seule qui me fasse briller

Et sur le carrefour de nos chemins
Mon amour, viens, prends ma main...
Viens, approche, regarde moi, je te souris
Sais tu que tu es l'amour de ma future vie?

Je suis un homme comblée et amoureux
Dans tes bras, près de toi, si heureuse
Tu es le plus beau de tous les soleils
Notre rencontre fut une merveille

Nous avons chamboulé notre destin
Yeux dans les yeux, main dans la main
Ensemble prenons un nouveau chemin
Pour y parler enfin de notre lendemain

La Terre pourrait s'arrêter de tourner
Que nous continuerions à nous aimer
Serre fort cette main que je te tend
Car je t'aimerai jusqu'à la fin des temps

Sur la route de ma vie
J'ai rencontré le vrai Amour
Sur la route de nos vies
Aimons nous pour toujours

souriant en finissant le poeme en regardant son amour , apres il regarda Diao Chan

Diao Chan , je te laisse la parole

Masamune

ecoute les parole de Maelle et recite le credo

Diaochan

me dis que je vais commencer a le connaitre parqueur le credo.
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Zhou_yu

Grimpow29

Chante le credo:

Maele

Maele écoutait attentivement les réponses de Zelda et Masa affichant un sourire bienveillant

Célébrons maintenant l' union entre tous les fidèles Aristotlétiens en récitant le Credo!

Et elle entama le Credo, cette fois chanté par la chorale
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Zelda

site le credo

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

j'écoutais les choriste chanté d'une chanson que je voulais et puis a la fin de cette chanson Maele me donna la parole que je prie

mais chère invité

C’est avec une vive émotion que je m’adresse à vous. Je savais que prendre la parole ne serait en rien évident, mais j’avoue que je ne sais pas si j’ai déjà été aussi impressionnée. Vous voir tous ici réunis, ma famille, mes amis… c’est un tel bonheur.

Je suis très émue de vous avoir tous auprès de moi et de Masamune pour ce jour qui restera l’un des plus beaux de notre vie. Votre présence est essentielle et nous tenons à vous remercier de vous être déplacé, d’avoir tous répondu présent.

On dit souvent qu’on ne choisit pas sa famille… pourtant si j’avais eu ce choix à faire, je ne vois pas quels autres proches j’aurai aimée avoir à votre place.

Je tiens aussi à remercier particulièrement mon destin et mon ange gardien . Si je suis celle que Masamune a choisi d’épouser, c’est grâce au destin, à l’amour qu’ils m’ont appris à donner et à recevoir.

Quant à vous, mes amis, de plus ou moins longues dates, votre présence est un gage de la profondeur et la sincérité des sentiments qui nous lie. Merci de votre soutien.

Comme vous l’aurez compris, il m’aurait été impensable de célébrer ce jour sans vous.

Masamune, je souhaite aussi de te dire Merci. Merci de me faire l’honneur d’être ta femme. Merci pour ton amour. Tu es ma joie, ma force, mon courage, ma raison de vivre, mon envie d’être heureuse. Je tâcherai de t’apporter l’amour, le réconfort et le soutien que tu mérites.

Nous avons tant à construire ensemble. Notre amour est si fort, qu’avec toi à mes côtés, je sais que rien n’est impossible.

A vous, et à mon légitime époux, merci.

je laisse place et parole à messire Masamune

sourit avec les larme au yeux
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Temps est venu maintenant de vous présenter les futurs époux.
Masamune, homme d' une grande gentillesse que j' ai pu rencontrer un jour que je me promenais dans le village. Grand voyageur, il est venu depuis des contrées lointaines pour finalement s' installer dans notre village.

Et puis Zelda, forte personnalité de Montmirail. Elle fait preuve de grand enthousiasme pour donner vie a notre village, ce qui est une très bonne chose. Récemment élue maire -ou mairesse je ne sais pas comment dire- puisse t-elle continuer avec beaucoup de succès dans tout ce qu' elle a entrepris!

Un beau petit couple!

Maele fit signe à la chorale, lui permettant d' entamer un nouveau chant, qui se mit a résonner dans les murs de la vieille église

https://www.youtube.com/watch?v=V9oaOTPlu5w

La vicaire écoutait les chants, et se surprit à fredonner, emportée par la mélodie. Elle rougit et se tut aussi tôt.

Le silence était total dans l' assemblée captivée par les jeunes voix, le chorale de Montmirail était tout de même douée.

La chanson terminée, Maele mit quelques secondes avant de se rendre compte que tout le monde attendait la suite.

Je vais maintenant laisser la parole à Zelda
_________________

Masamune

ecoutant Maele tout en rgardant Zelda de son regard amoureux , tenant sa main avec tendresse

oui
je la protegerai avec la force de mon amour dans la joie comme dans la tristesse
je resterai a ses cotée pour la guider comme a nos enfant l amitié Aristolecienne jusqu a se que la mort nous separe

Zelda

écoute gracieusement Maele et répondis a sa question toute en regardant Masa avec grand amour.

oui, je m'engage Par le mariage, de marcher avec lui main dans la main, dans les bons comme dans les mauvais moments et je serais à c'est coté pour guider lui et nos futurs enfants dans l' Amitié Aristotlétienne pour toute notre restant de vie.

sourit tendrement en lui tenant toujours sa main.
_________________

http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Masamune

il regarda sa douce entrée avec une elegance qui lui ebloui le regard, rougissant de sa beauté alors qu elle arrivais vers lui avec la joie dans le regard , lui prenant tendrement la main accompagnant d un doux et tendre sourire

tu es magnifique mon amour

Masamune

sourit nerveusement

moi ?
je ne suis pas stresser pour 2 sous ^^

en faite tres stresser ^^

il s avança a la demande de Maelle, me retourna et attendais que ma douce face son entrée

Diaochan

une foi que zelda et grimpow se sentais prête on se rendis tout les 3 devant la grande porte, moi devant la mariée ouvrit la grande porte et avança doucement jusque devant l'autel avec le sourire suivit de zelda et son accompagnateur Grimpow d’où une belle chanson cérémonial chanté par les choriste nous accompagnais en cette marche d'entré de la mariée
http://www.youtube.com/watch?v=prDETo3ofRo
_________________

Zelda

donne mon bouguet de fleur à diao chan et regarde Masa.
merci mon amour toi aussi tes ravissant en se jour.
écoute la fin de la chanson du choriste avec le sourire et attendis que Maele présente la messe du mariage tenant la main bien fort à Masa mon regard posée au sien.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele qui se tenait debout face à l' assemblée sentit un léger pincement au coeur voyant s' ouvrir la porte laissant apparaître une magnifique mariée.
Bah oui c'est qu' elle n' avait pas souvent l' ocasion de célébrer des mariages et elle aussi avait un peu le trac!
C'est avec un grand sourire aux lèvres qu' elle la regarda remonter lentement la nef parsemée de pétales de roses, sous les chants de la chorale.
Elle se dit que cette scène avait un petit quelque chose de féérique.

Elle laissa les choristes terminer leur chant avant de prendre la parole

Mes enfant, nous sommes réunis en ce jour de fête pour célébrer l' union entre notre frère et notre soeur.

Puis regardant les futurs époux maintenant réunis

Zelda, Masamune, je suis fière de vous accueillir ce jour pour vous offrir au nom de la Sainte Eglise Aristotlétienne le sacrement du mariage.
Sacrement qui fera de vous des époux devant le Très Haut.

Ce jour, vous aller vous unir pour le meilleur et pour le pire devant Dieu.
Cette promesse est une promesse importante, une promesse de dévouement, de soutient, d' amour, que vous aller faire l' un envers l' autre.
La vie d' un couple marié n'est pas toujours toute rose, mais, suivant les enseignement d' Aristote et de Christos, vous allez commencer ici une aventure nouvelle, et je vous le souhaite du fond du coeur, pleine de bonnes choses. Vous allez pouvoir fonder une famille et commencer une nouvelle tache, la tache de guides de vos enfants pour les emmener avec vous sur le chemin de la Vertu.

Soyez bénis mes enfants!

Elle prit son missel et l' ouvrit à une page qu' elle avait spécialement trouvée pour l' occasion

Je vais vous lire un passage de la vie de Christos

(Vita de Christos, Partie XIII)
Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain
et du vin, et Christos reconnu celle qui se nommait Natchiachia, et qui
lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la
foule. Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos,
et lui demanda :

" Maître, je suis en proie à un profond
tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais
j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un
amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que
dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres
s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par
la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre
leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce
qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus
bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le
mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis
judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez
plus vous y soustraire. "

Elle reposa le petit livre sur l' autel derrière elle

Quelle belle chose nous avons reçu, le mariage!
C'est l' accomplissement de l' union de deux êtres qui s' aiment d' un amour pur et infini.
C'est l' amour qui fait de nous ce que nous sommes, les enfants choisis par le Très Haut comme ses semblables, capables de rendre l' amour qu' il leur offre.
Chacun ici peut se rappeler ce texte appris lors de sa pastorale:
" Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Elle marqua une pause, parcourant du regard l' assemblée puis s' adressa a nouveau aux futurs époux

Par le mariage, vous allez maintenant marcher ensembles main dans la main, dans les bons comme dans les mauvais moments. Vous allez maintenant être deux pour guider vos futurs enfants dans l' Amitié Aristotlétienne.

Est ce comme cela que vous voyez le mariage?
_________________

Zhou_yu

entendant les porte s ouvrir il vit Diao Chan acommpagnée de Grimpow et bien sur de la ravissante mariée ^^

Grimpow29

Détend toi Zelda, tout va très bien se passer. Respire

Une fois prêt il accompagna Zelda jusqu'à l'autel, derrière Diao.

Zelda

entendis la musique cérémonial commencer http://www.youtube.com/watch?v=prDETo3ofRo
je me serais très fort au bras de mon frère et avançais doucement suivant diao chan regardant les invité qu'il y avais et que d'autre vont surement arrivé un peu en retard. voyant mon frère zhou yu je lui souriais et un peu plus loin voie Alexandrino accompagné de sa compagne et lui fit signe merci de la tête d'être présent.
je regardais mon frère Grim avec un petit sourire et mon corps toute tremblante lorsque quand mon visage se retourne vers Masa, je ne pouvais voir que lui et plus personne d'autre, son regard m'attirais que seule son amour si profond pouvais m’apaiser et me détendre, je pouvais sentir mon coeur battre a la chamade m'approchant de lui de plus en plus jusque a se que mon frère qui est mon témoin me donne à mon future élu Masamune.

merci mon chère frère

lui fait la bise et pris la main de Masa avec le sourire et souriais à diao et Maele

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

écoute zel les cloches retentir pour toi pour ton grand jour que tu attendais depuis si longtemps. ton conte de fée va enfin se réaliser ma belle

j'écoutais se son si merveilleux quel m'attira vers elle dans un autre monde ou j'y allais entrer et découvrir plein de merveille.
oui elle va enfin se réaliser

reste ici pour que personne te voie dans cette pièce, je vais me rendre auprès de grimpow et les autre pour les prévenir que tes la et que pour que ton frère grimpow vienne vers toi.

oui oui, je bouge pas et j’attends

est stressée à font et fait les 100 pas attendant mon frère Grimpow
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Diaochan

une foi que j'avais prévenue les autre je me rendais vers zhou pour l'embrasser tendrement et puis me rendais avec Grimpow près de zelda.

coucou ma belle nous voila.
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Zhou_yu

il regarda Diao chan et l embrassa tendrement , laissant Diao Chan rejoindre Grimpow et Zelda

Zelda

les regarde

ha Diao te revoilà et toi aussi frérot.
je suis stressée, j'arrive pas à me calmer et le bébé me donne des cou au ventre.

me sert dans les bras de Grimpow.

je sent que la cérémonie va bientôt commencer et je suis stressée Grim
arrange ma robe blanche et mon voile sur la tête

aller frérot on y va, je me sent prête

lui prend le bras.

tu passera devant nous Diao[/b]
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele saluait tout le monde au fur et a mesure qu' ils arrivaient

Bonjour Grimpow je vais bien merci et toi?
Bonjour Zhou
Bonjour Masa, Alors pas trop stressé?

Elle aperçut au loin Diao qui lui faisait signe que la mariée était prète. La cérémonie allait pouvoir commencer.

Elle alla prendre sa place habituelle devant l' autel, et invita les personnes présentes a faire de même

Alors les témoins vous pouvez vous mettre ici juste derrière les mariés, et Masa tu peux venir près de moi devant l' autel

Tout le monde en place, il ne restait plus qu' à attendre que la mariée soit fin prête à faire son entrée.
On pouvait voire les regarda se tourner vers la porte derrière laquelle on pouvait de temps a autre voire apparaître Diao, signe de grande effervescence dans la petite pièce
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Masamune

il entra et rejoignit Grim et Maele en s inclinant , ayant revetu une belle tenue ceremonielle

Bonjour Maele
je suis heureux d etre enfin se jour

est un peu stresser

Zhou_yu

arrivant durant cette belle journée ensolleillé saluant l assemblée

bonjour a tous
j espere que vous alle tous bien les amis

se dis que se mariage va etre magnifique

Diaochan

entendis les cloche résonné au loin je me rendais avec zelda à l'église.

écoute zel les cloches retentir pour toi pour ton grand jour que tu attendais depuis si longtemps. ton conte de fée va enfin se réaliser ma belle

lui sourit et arriva devant l'église et y entra sur le coté dans une autre pièce pour cachée la mariée.

reste ici pour que personne te voie dans cette pièce, je vais me rendre auprès de grimpow et les autre pour les prévenir que tes la et que pour que ton frère grimpow vienne vers toi.

salue les invité etva vite prévenir Maele que zelda est prête dans la pièce d' à coté et que grimpow peu aller la rejoindre

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Alexandrino

Il était une fois …..
une jeune fille fort charmante qui s'appelait Zelda de la ville de Montmirail, boulangère et tavernière et un jeune homme élégant prénommé Masamune de la ville de Montmirail et qui est forgeron.

Elle avait cherché pendant longtemps le bonheur que l' on pouvais apporter en son cœur . Son rêve , vivre un conte de fée .

Son vœu se réalisa et le charmant Masamune son prince charmant
captura son cœur .

- Que du bonheur pour vous deux de la part de tes amis alexandrino et
Missnelly .
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Grimpow29

Grimpow sentit l'eau glacée et ne pu réprimer un frisson.
Puis recevant les présents de Maele et de Zelda:

Merci Maele, Merci Zelda.

Il sourit, heureux...

Masamune

je pris les medailles et leur presentat en m inclinant un peu a Grimpow et a Diao Chan, leur tendant celle ci

mes chere Fieulles , je vous remet cette medailles symbole de votre union dans la communautée Aristolecienne et devien en se jour votre parrain afin de vous aider dans votre voie
je suis heureux d avoir l honneur de devenir votre parrain

Diaochan

recevant les présent de Maele de Masa, j'en avais le sourire.

je tien à vous remercier tous de cette belle cérémonie et je tien tout particulièrement a vous remercier vous Maele de votre beau travail
et à vous Masa et Zelda d'être aujourd'hui mon parrain et marraine et que j'en suis fière et heureuse.
et alors je tien a vous présenter un texte que j'ai fait moi même.

pour parrain et marraine

les 10 commandements.

1) à toutes les questions, passionnément vous répondrez.
2)pour tous mes maladie t autre, vous me les partagerez.
3)mes première peine, vous me réconforterez.
4)pour les bal avec celui que j'aime, vous accepterez.
5)pour les fêtes que j'organiserais, votre maison vous me le prêterez.
6)pour mes 400 coups, don je ferais, vous me cacherez.
7)partout ou j’irais, vous me suivrez pas.
8)quand je quitterais la ville, vous me consolerez.
9)pour toutes bêtise que je ferais, vous me pardonnerez.
10)et au fil des années, un lien très fort nous unira.

parrain marraine, je tien tout simplement a vous dire, je vous aime et merci pour tout, je porterais avec fierté c'est précieux offrant que vous avez offert

les embrasse tous puis cour vers zhou yu me serrer dans c'est bras l'embrassant tendrement
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Grimpow29

Grimpow se rendit à l'église des que retentit le son des cloches. Aujourd'hui il n'avait pas le droit d'être en retard.

Bonjour Maele, comment vas-tu?

Il se tenait debout sur le parvis pour accueillir les invités

Maele

Lorsque Maele arriva elle vit que des invités attendaient déja tout en partant sonner les cloches elle s' arrêta pour les saluer?

Bonjour et bienvenue! Je suis Maele, la vicaire.
Prenez donc place, les invités ne vont pas tarder.

Elle fila ensuite s' agripper à la grosse corde et avec quelques prises d' élan, le chant des cloches résonna joyeusement dans tout le village

https://www.youtube.com/watch?v=7jIB_xNdJJI

Elle alla ensuite se placer sur le parvis pour accueillir tout le monde mais surtout pour patienter avec le futur marié
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Zelda

je me présenta devant pour leur remettre a tout deux avec la présence de Masa à mes coté don je lui refila une médaille en main pour l’offrir à Diao et moi a mon frère.

Mon très chère filleul, en notre présence devant notre croyance, moi zelda je te remet à toi Grimpow cette médaille don tu deviens membres d'une communauté de Foi de Aristotélicienne et devient en se jour a tout deux votre Marraine et fière de l'être.

sourit et lui donne la médaille en lui fessant la bise.

un cadeau que tu pourra porter avec fierté et honneur frérot

se penche devant Masa et lui murmure de faire la même chose que moi pour Diao chan.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

au mariage de Messire Masamune et de sa douce mairesse, tavernière Zelda de Montmirail qui aura lieu le 5 Aout 1461.
toute personnes sont les bienvenu.

Citation:

Invitation de Mariage

Il était une fois …..
une jeune fille fort charmante qui s'appelait zelda de la ville de Montmirail, boulangère et tavernière
et un jeune homme élégant prénommé Masamune de la ville de Montmirail qui est forgeron.
Elle chercha pendant longtemps
le bonheur que on pouvais lui apporter en son coeur
car elle souhaitait vivre un conte de fées
lorsque quand un jour un charmant messire se promenant en ville, entrant en taverne
leur regard se sont croisés
et la flèche de Cupidon ne les a pas manqué. ce fut le véritable cou de foudre
Alors

Zelda et Masamune

ont alors décidés d'écrire leur propres conte de fées
Portés par les ailes de l'amour
et rêvant d'un bonheur éternel,
et décida d'unir leur destinée de leurs union qui cela se déroulera

le 5 Aout 1461
à l'Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1529768
la cérémonie sera donné par Maele
ou zelda à honneur de prendre comme témoin et accompagnateur Grimpow
et Masamune fessant honneur de prendre comme témoin Maele ou Diao chan

Alors venez nombreux pour écouter
la dernière phrase de leur conte …
Ils se marièrent et vécurent heureux

nous seront heureux de vous avoir à nos côtés
au repas des Mariés
qui se déroulera dans notre grand jardin chez nous.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2105394&start=90
Pour fêter comme il se doit
Cette journée exceptionnelle.
Nous comptons sur vous pour partager
notre bonheur et être témoin
de notre complicité dans cette merveilleuse aventure.

[/img]

Citation:

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

pendant que les autre s’amusait dans la salle des fête, moi je m'était absenté en cachette pour y préparer l'église pour le 5 pour mon mariage avec mon bien aimé élu Masa, don j'avais l'aide des choriste pour garnir se lieux saint.

puis cela fait je me rendis au près des choriste leur demander quoi chanter pour la cérémonie et leurs donna des écus pour le bon geste du baptême et redonnera encore des écus pour le 5 à mon mariage.
quand tout fit organisée et en je remerciais les enfants de leurs aide je me rendais vite dans la salle des fête rejoindre les autre.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Diaochan

sourit prend le certificat remerciant Maele et suis zelda tenant la main de zhou yu.
venez avec nous Maele

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Maele

Maele laissait tout le monde aux félicitations et fila discrètement au presbytère récupérer les certificats de baptême qu' elle avait préparé auparavant et revint tout aussi discrètement.

Merci à vous, cela me fait vraiment plaisir de revoir un baptême dans le village après autant de temps!

J' ai une dernière petite chose, tenez, vos certificats, cela pourra vous être utile plus tard, et si besoin, j' en garde personnellement une copie si besoin

Puis se tournant vers Zelda

Ok, je vais venir. Juste le temps de man changer et j' arrive
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Zhou_yu

il ecouta la ceremonie , sourit en ecoutant son amour et l embrasse tendrement

Zelda

écoutent diao chan elle me fit rire avec son texte mais en avais des larme je joie en même temps

merci de ta présentation Diao chan, cela fut très touchant.
je suis heureuse et comblé d'être votre marraine à tout les deux.
et pour fêter cela rendons nous tous dans un magnifique lieu que j'espère cela vous plaira?
suivez moi tous les amis toi aussi Maele
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2129110
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Zelda

j'en avais le sourire de voir cela, cela me rappelais mon Baptême.
en regardant Grim et Diao se faire baptiser je pensais a se moment la de prendre la tête de Diao et de lui la tremper carrément se qui me donnais un grand sourire a mon visage. enfin zelda, dis n'est pas des pensée comme cela voyons.
je les écoutais faire leurs serment bien sagement, mais cela était bien tentant a tremper la tête de diao dans le baptistère.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele prit ensuite une petite coupelle qu' elle plongea dans l' eau fraîche du baptistère. Elle en versa un peu sur la tête de Diao qui se penchait.

Diaochan, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Tu viens de naître à la Foy Aristotélicienne. Tu deviens membres d'une communauté de Foy, et plus jamais ne seras seule.

Elle recommença mais cette fois ci avec Grimpow. Elle plongea la coupele dans le baptistère et lui versa un peu d' eau sur la tête

Grimpow, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Tu viens de naître à la Foy Aristotélicienne. Tu deviens membres d'une communauté de Foy, et plus jamais ne seras seul.

Maele déposa sa coupelle, laissant planer quelques secondes de silence

Et bien voila, bien venue dans votre nouvelle famille, la famille Aristotlétienne!

Elle sortit de sa poche deux bagues

Voici un petit cadeau de bienvenue, ces bagues sont le symbole des fidèles Aristotlétiens, portez les fièrement.

J' invite maintenant les parrain et marraine à offrir la médaille Aristotlétienne à leur filleuls. Médaille bleue Cyan, couleur des fidèles de l' Eglise Aristotlétienne Romaine.

Vvez dans l'Amour du Très Haut et de vos semblables, comme nous l'enseigne le Livre des Vertus, et jamais ne vous écartez de ce long chemin qui vous attend, car il vous conduit à la félicité.

A présent venez tous acceuilir Diaochan et Grimpow , votre nouvelle soeur et votre nouveau frère
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Maele

Une fois tout le monde arrivés près du baptistère elle invita les deux baptisés à s' approcher un peu plus.

Maintenant vous allez réciter le serment du baptême.
Par cette promesse, vous vous engagez a commencer la vie de fidèle Aristotlétiens.

Diaochan, Grimpow, répétez après moi

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Zelda

regarde Masa, comment sage, mais je suis sage moi.
rit
regarde Grim me remercier.
mais de rien frérot, tout le plaisir est pour nous tous.
lui fait la bise et fait la bise également a Diao chan don une petite fessée en plus.
rit
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Maele

Maele aimait voire de la bonne humeur dans cette vieille église.
Il était maintenant temps de faire le grand plongeon!

Elle invita les fidèles à venir se placer autour du baptistère.

Que les parrain et marraine de Diaochan et de Grimpow se présentent devant nous
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Diaochan

Je sentais zelda me donner une fessée et la regardais avec un petit sourire et puis suivais Maele près du truc machin chouette et regarde se qu'il y a dedans.
hummmm c'est pour boire? car j'ai soifff
rit
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Masamune

il alla pres de Diao et Grim comme Maelle demanda puis regarda Diao en riant de ses dire

et bien je crois qu apres tu va en vider des tonneau si tu as soif

Zelda

va près du baptistère en suivant les autre et puis regarde diao don elle me fait rire avec c'est annerie et me tape le front.

diao c'est un baptistère, pour te baptiser le front avec de l'eau bénite, c'est pas à boire.

reprend mon sérieux

moi zelda et marraine de Grimpow et de Diao chan don leurs parrain Masamune nous nous présentons devant cette baptistère pour que Monseigneur Maele puisse vous baptiser de cette eau pure et bennite par la grâce de Aristot

laisse la place à Maele
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Grimpow29

Grimpow se rendit près du baptistère, écouta Zelda, puis Maele

Grimpow29

Grimpow répéta:

Puis il souria

Diaochan

je répéta:

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Grimpow29

Merci Zelda, merci Masamune

Tout en souriant il écouta Maele puis recita:

Zhou_yu

ecoutant les dire du bapteme et sourit en regardant Diao chan

recite le credo

Masamune

il rit de la plaisanterie et regarda Grim et Diao avec un sourire en coin

sage les enfant alors ^^

rit de bon coeur et se mit a dire le credo apres avoir reprit son serieux

Grimpow29

Grimpow s'avança près de Maele en compagnie de Zelda, de Masamune et de Diao, attendant de recevoir la lumière.

Masamune

il pris les cierges et les offrai a Grimpow et a Diao Chan en recitant se que Maele avais prononcé

"Puis-ce cette lumière, comme la lumière divine, t'éclairer toute ta vie, vers la vertu et la recherche de la paix sur ce monde.
Ce lumière représentant la foy sera ton guide durant ta vie, et j’espère que contrairement à ce cierge, jamais ta foy ne s’éteigne."

Diaochan

je souriais au propos de Maele parrain et marraine qui cela m’apaisais un peu et me rassurais et prix la cierge en main toute en écoutent les belle parale de parrain et surtout marraine qui elle j'ai pas sue gardée mon sérieux et me mis a rire.

merci à vous deux surtout toi chère madame le maire, tavernière et marraine. car je me demande la quel des deux est la lumière divine? toi marraine ou la cierge?
rit
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Maele

Maele sourit et ajouta quelques mots sur la tache d' un parrain ou d' une marraine

Je voudrais rappeler quelques points.
Etre parrain donne un droit, celui de mettre une rouste à son filleul s'il la bien mérité

Elle rit doucement sur cette touche d' humour

Mais cela mène aussi à des devoirs:
devoir de protection monétaire,
devoir de protection physique et morale
devoir d'éducation
devoir de bon père de remplacement.
devoir de guide

Vous devenez maintenant référents croyants et fidèles d'un homme et d' une femme que vous devrez guider.

Maele laissa quelques instants, le temps que tout les monde réfléchissen à ces paroles

Récitons maintenant ensembles le Credo

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Zelda

Grimpow mon frère Diao chan moi Zelda mairesse, tavenière et marraine je vous remet cette cierge pour quel Puis-ce cette lumière, comme la lumière divine, vous éclairer toute la vie, vers la vertu et la recherche de la paix sur ce monde.
Cette lumière représentant la foy sera votre guide durant la vie, et j’espère que contrairement à ce cierge, jamais votre foi ne s’éteigne.
et que un ange gardien puisent vous accompagner et vous protégé ou que vous soyez et que vous puisez aussi trouver le chemin du bonheur.
sourit
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Masamune

il regarda sa douce et Diao et sourit amusé de la situation puis lui murmura

rssure toi Diao, tu n as absolument rien a craindre

Maele

Maele prit les cierges et les tendit aux parrains et marraines, les invitant a offrir la lumière divines à leurs filleuls

Elle glissa discrètement quelques paroles rassurantes à l' oreille de Diao qui semblait assez stressée rajoutant un petit

Ne vous inquiétez pas, je n' ai encore jamais perdu de baptisé lors d' un baptême

Quelques secondes passèrent avant que la vicaire reprenne un ton plus sérieux

Zelda, Masamune, vous allez maintenant faire votre premiers geste de ,marraine et parrain. Par le symbole de ces cierges allumés, vous aller offrir la lumière divine.

Entant que parrain et marraine, vous acceptez un grand devoir, celui de guider vos filleuls sur le chemin de la Vertu. Vous vous engagez devant Dieu à être toujours la pour vos filleuls dans les bon et les mauvais moments. Vous vous engagez à les guider dans leur foi et répondre à leurs questionnements éventuels. Vous avez l' honneur de les faire entrer dans l' Amitié Aristotlétienne.

Je vous invite à leur donner ces cierges en récitant après moi

"Puis-ce cette lumière, comme la lumière divine, t'éclairer toute ta vie, vers la vertu et la recherche de la paix sur ce monde.
Ce lumière représentant la foy sera ton guide durant ta vie, et j’espère que contrairement à ce cierge, jamais ta foy ne s’éteigne."

Je vous invite également chacun a accompagner ces voeux d' un petit mot personnel d' encouragement
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Diaochan

je citais le Credo et donnais

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Zelda

Citation:

merci à vous deux surtout toi chère madame le maire, tavernière et marraine. car je me demande la quel des deux est la lumière divine? toi marraine ou la cierge?

c'est cela moque toi de moi, je te dirais rien.
et pour la lumière divine, je dirais les deux.

rit

Mais cela mène aussi à des devoirs:
devoir de protection monétaire,
devoir de protection physique et morale
devoir d'éducation
devoir de bon père ou mère de remplacement.
devoir de guide
et devoir de protection et de charité.

je devient maintenant référents croyants et fidèles d'un homme et d' une femme entent que marraine que je devrais vous guider.

et je citais le credo également

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Diaochan

j'écoutais attentivement cette cérémonie et lorsque que je fit appelé et messire Grimpow aussi je me rendais près de Maele avec zelda moi toute timide que je suis.
je me demande bien se qui m'attend la?
Panique et regarde zelda et zhou yu toute en tenant la main de zel en lui serrant bien fort et en lui écrasant c'est doigts. lol
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Zelda

voyant diao qui commençais a paniqué et me serra ma main a y me faire mal. (salle peste) je serra sa main aussi pour y avoir moins mal et essaya de garder le sourire et lui murmura:
calme toi ta rien à crainte, je te le promet.
mais ici évite d’écraser ma main j'en aurais besoin pour mon travail qui m'attend a la mairie et je voudrais pas que mes doit soient gonflé pour le mariage qui m'attend le 5.
la regarde et lui sourit
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Masamune

Apres avoir reciter la confession , il ecouta silencieusement , heureux de l evenement

Zelda

je les regardais tout les deux et en avais le sourire au visage, et je vue heureuse également que Grim accepte que je soi sa marraine et Masa son parrain. a quoi dire que je suis forte aimée dans cette ville.
j’écoutai attentivement et regardais la cérémonie se dérouler.
cela me rappelle mon baptême.
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Zelda

je me retournais derrière moi et voie mon frère, lui fessant signe de venir près de moi.
toute en récitant nos confession, je tenais la main de mon frère.
tu ma fait peur tu sais, je pensais que tu avais oublié ou autre.
enfin je suis contente et rassurée que tu sois la. dit moi qui a tu choisis comme parrain et marraine Grim? car si tu a trouvé personne je veux bien être ta marraine et Masa ton parrain, cela nous gène en rien, on en a discuté Masa et moi.
sourit
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Zhou_yu

Il resta silencieux ecoutant chaque parole et recitat les paroles

je confesse à Dieu Tout-Puissant,
À tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et tous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission des pêchés.

Diaochan

je regardais zelda et lui fit signe de la tête que oui.

arigato zelda.

sourit
j'écoutais attentivement Mon seigneur Maele et m’installais au lieu ou je devais être.
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Zelda

ok je te fait confiance Maele, commençons alors.
regarde Diao et lui sourit restant à coté d'elle.
j'entendis les cloches résonner dans l'église d’où cela me donnais un mal de tête mais ou aussi mon bébé me donnais des cou au ventre, cela le plaisais pas non plus et je carresais mon ventre
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Maele

Soyez les bienvenus en ce jour de fête dans la maison du Très Haut.
Je suis très heureuse de voire la grande famille Aristotlétienne s' agrandir avec ce baptême.

elle sourit

Le baptême est un grand jour dans la vie d' une personne, c'est pas cette promesse qu' elle fait ses premiers pas sur le chemin du Paradis.

La vicaire marqua une pause avant de reprendre la parole

Avant de commencer la célébration, repentons nous de nos péchés...

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Zelda

Amen[/b]
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Diaochan

je fessais de même

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Grimpow29

Grimpow courut comme un fou dans les rues de montmirail pour arriver à l'église le plus rapidement possible. Arrivée sur le parvis, il s'arrêta, repris son souffle, et entra par la porte principale dans l'église magnifiquement décorée.
Il s'installa sur un banc, devant l'autel.
Il fit un sourire à Maele et aux différentes personnes de l'assemblée puis récita:

je confesse à Dieu Tout-Puissant,
À tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et tous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission des pêchés.

Diaochan

Je me fit accompagnée par Zelda, Masamune et Zhou yu à l'église une foi prête pour mon baptême.

On rendrais à l'église et regardais les lieux et me rendais près de monseigneur Maele.
bonjour
s'incline
_________________

Zhou_yu

Entrant avec sa douce fleur il s incliant pour saluer sa soeur et Maele , regardant egalement les lieux

bonjour

Masamune

il entra accompagné de son ami et de Diao Chan , souriant de l evenement de cette journée , il alla embrasser sa douce Zelda et s inclina devant Maele

Bonjour a tous
j espere que vous vous portez bien ?

Maele

Maele entendant du bruit dans l' église apparut à la petite porte donnant sur le choeur. Elle venait de finir de se préparer et avait mis pour l' occasion par dessus son aube une chasuble blanche assez simple -et un peu grande pour elle- ainsi que son étole brodée de la croix Arsitotlétienne sur chaque pan.

Bonjour a tous!

Elle s' avança d' un pas décidé, et se sentait d' humeur joyeuse, c' est qu' il n y avait plus eu de baptême depuis longtemps dans le village

Eh bien les filles, vous êtes toutes les deux magnifiques avec ces robes!

Puis son regard se posa que les décorations qui ornaient la nef

Il ne reste plus grand chose a faire, je n' avais juste qu' a débarrasser les objets abandonnés sur l' autel, certainement laissés par les personnes occupant l' église lorsque je n' y suis pas.
Peut être quelques détails auxquels je n' ai peut être pas pensé, mais je pense que tout est prêt
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Zelda

merci Maele et bien si tout est prêt on peu commencer la cérémonie de baptême déjà pour Diao chan et puis on fera celle de mon frère Grimpow qui je voie est pas encore la?.
Je croie que tu aura plus facile comme cela Maele.
car je sais même pas qui Grim a choisis comme parrain et marraine?
tu le sais toi?

regarde maele et puis se retourne vers Diao

et toi n'est pas peur, je sais que tes d'origine japonaise, mais c'est rien de grave ou de mal de se faire baptiser, il suffit de suivre les instruction de Maele, c'est tout. je serais à tes coté ma belle et les autres aussi

sourit
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Grimpow29

Moi oublier?! Non jamais, c'est mal me connaître sœurette que de penser de tel propos...
Effectivement, ça me ferait plaisir que tu sois ma marraine et Masamune mon parrain. Vous êtes les personnes qui me sont les plus proches.

Maele

Maele regarda arriver Grimpow et lui laissa le temps de se mettre à sa place, elle savait qu' il viendrait.

Bonjour Grimpow, très heureuse de vous voire arriver!

Tout en se rendant près du lutrin elle laissa le temps à tout le monde de saluer le dernier arrivant et commença à tourner les pages du Livre des Vertus.
Une fois le silence retrouvé, elle commença sa lecture

Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus

Citation:

Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.

Quand nous lisons le Livre des Vertus, nous voyons le message que Dieu nous a envoyé dans la vie, les actes et les paroles d' Aristote et de Christos.
Un message nous donnant le chemin a suivre pour arriver au Paradis Solaire, le chemin de la Vertu.
Ce chemin n' est pas des plus faciles à suivre, et beaucoup sont les personnes perdant courage et espoir. Et c'est la que nous devons tirer des enseignements de ces messages.
Entrer dans l' Amitié Aristotlétienne c'est trouver une famille, une grande famille pour avancer tous ensembles sur ce chemin. Cette famille c'est l' Amitié Aristotlétienne.
Aujourd hui notre famille va s' agrandir grâce au baptème.

Diaochan, Grimpow, par le sacrement du baptême, vous allez tout deux entrer dans l' Amitié Aristotlétienne. En franchissant ce pas, vous acceptez tout deux d' affirmer que tout être humain est égal aux yeux de Dieu. Vous vous engagez à mener une vie Vertueuse en aidant votre prochain, mais aussi vous accepter l' aide que votre entourage vous donnera lorsque vous en aurez besoin. Vous vous engagez à porter à votre tour l' enseignement donné par Aristote et Christos et à vivre dans l' amour du Très Haut.

Elle fit un petit signe à l' enfant de coeur, qui alluma deux cierges pour ensuite les lui apporter

Je vais maintenant inviter les parrains et marraines à venir nous rejoindre
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Zelda

Le grand jour est arrivée, voici 2 baptême que Maele va devoir célébrée.
en se grand jour ou j'ai été nommée mairesse et don j'avais beaucoup de responsabilité à gérer dans la ville, courent de gauche et a droite je devais me rendre a l'église car Diao chan m'avais choisis comme sa marraine,
et Masamune comme parrain. après de long travail à la mairie, je me rendais vite chez moi pour me préparer et puis me rendre vite à l'église voir si il fallait de mon aide à Maele?

Bonjour Maele, je vient voir si tu a besoin d'aide?
malgré ma grossesse et un peu de fatigue, j'avais encore des ressource en moi pour faire de mon mieux pour aider les personne qui en on besoin.

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele réfléchit quelques secondes et acquiessa

Il a du s' absenter avant que tout soit arrangé, mais ne vous inquiétez pas, tout va se passer pour le mieux.

Très bien, nous allons commencer alors.
Faisons sonner les cloches!

Maele fit un clin d' oeil accompagné d' un petit signe de tête à l' enfant de coeur qui attendait patiemment non loin de la corde.

Il fallut au jeune garçon quelques tentatives pour enfin arriver à bouger l' énorme masse de fonte qui commença a résonner faiblement, puis, embarquée dans son élan, tinta de plus en plus fort jusqu' à être audible dans tout le village.

Din...ding... dinng... donnnng... dinnnng... donnnng....

Je vous invite chacun à prendre place

Elle se rendit à son tour devant l' autel attendre que tout le monde soit installé. La vicaire fit un autre petit signe à l' enfant de coeur qui s' empressa de venir la rejoindre
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Zelda

je me rendais à l'église pour pouvoir décorer à ma mode pour les préparatif du baptême de mon frère Grimpow et de Diao chan après quelque gros achat au marché.

soyez les

au baptême de Grimbow et de diao chan en se jour du 2 Aout présentée par Maele
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Hilzonde

C’est heureuse d’avoir passé quelques jours chez les sœurs que la diaconesse de Montmirail revint au bercail.

Visiblement la femme à tout faire de l’ex diaconesse Quelfalas, n’avait toujours pas comprit que le très haut avait demandé aux hommes de s’aimer.

Et que de fait elle continuait à distiller son fiel partout, un procès ne lui avait pas suffit !

Hilzonde, fit sonner les cloches et attendit les premier fidèles.

Zelda

j’arrivais a l'église et peaussa une invitation sur le mur pour toute personne qui veille s'inviter a mon mariage.

cela fait je me rendais près de l'autel et pria pour la ville et villageois.
et resta quelque temps en ce lieu de bien être qui m'appaissais.
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Zelda

insistant à cette belle messe donné, je sera les main pour que toute cette cérémonie se passe bien et dans le calme et la paix.
lorsque quand on passais au sacrément du partage du pain et du vin, je me dirigeais vers l'autel au près de Maele

et insista à toute la cérémonie jusque à la fin tenant la main de mon frère et l'autre main sur mon vendre et puis remercia Maele de cette belle messe et fessa don de 5 écus pour l'église.
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Zelda

écoute et regarde mon frère par la suite.
oui je comprend, je te suis et trouverais des personnes de confiance pour cela
lui sourit tendrement et lui fait un clin d’œil
on s'en verra des pigeons pour communiqué plus discrètement, car ici les mur on des oreille alors chuttt, fessons attention a nous mon frère
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Maele

Maele était arrivée discrètement à l' église.
Aucune trace des hérétiques. Elle regarda dans tout les coins, personne de cette bande.

Elle empoigna la corde des cloches et tira de toutes ses forces

Et allez, c'est l' heure de la messe!

Le son des cloches résonnait dans tout le village, ce qui alarmerait certainement la fausse diaconesse. Il ne restait plus qu' à espérer que les fidèles seraient la avant elle.

Dinnnnnng donnnnnnnng diiiiiiiinnnnng doooonnnng

Elle avait aperçu des connaissances non loin ils l' avaient certainement entendue

Allez, c'est la vraie messe! Tout le monde à l' église!
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Grimpow29

Grimpow accouru au son des cloches et rentra dans l'église

bonjour Maele, je ne savais pas trop qui prévenir et ceux que j'ai prévenu soit ne pouvait être la soit non pas répondu, mais je suis la moi

Grimpow souria et s'installa sur un banc

Maele

Le sourire de Maele s' élargit en voyant arriver Zelda, et elle lui rendit sont salut pas un petit signe de tête. Cela lui faisait énormément plaisir de voire des fidèles à l' office, surtout que celui ci était fait un peu à l' improviste.
Elle s' approcha du Livre des Vertus, s' éclaircit la gorge et commença sa lecture.

Ceci est un texte que j' ai étudié quand j' ai voulu devenir religieuse. On m' a appris que le travail de guide des fidèles n' est pas de tout repos, et j' ai pu le vérifier tout au long de ces derniers mois.
Mais il nous apprend également que lorsque on tombe, on a toujours quelqu'un pour nous aider à nous relever. J' ai pu le voire lorsque j' étais prète à abandonner. Lors de l' arrivée des premiers représentants de l' EAF, un grand boulversement s' est fait au sein du diocèse, et ajouté à cela, le malheureux exorcisme de l' ancien évêque.

Elle toucha la mèche de cheveux qui était devenue gris argent suite à cet exorcisme

Il est arrivé un moment ou j' ai voulu tout abandonner et me retrancher dans un monastère. Je croyais moi aussi avoir été abandonnée du Très Haut, mais alors que j' allais quitter ma maison, j' aperçut un pigeon gratter à ma fenêtre. Le message de soutient qu' il m' amenait tombait juste à point. Il m' a fait comprendre que les fidèles de mon village étaient derrière moi et il était de mon devoir de ne pas les laisser à leur propre sort. Depuis ce jour j' oeuvre à garder le plus possible la foi des fidèles. Et je remercie tout ceux qui m' ont écrit car vos courriers ont eu plus d' impact que vous ne le pensiez, je m' en souviendrai pour chacun d' entre vous si un jour c'est vous qui en avez besoin.

La vicaire s' arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle

Aujourd hui nous arrivons à un moment crucial pour l' Eglise, l' arrivée prochaine d' un nouveau souverain. Vous comprenez que c'est cet homme qui rendra vie ou qui tuera l' EAR. Je vous encourage à faire preuve de bon sens et de grande réflexion pour trouver un bon remplaçant au roi hérétique. Je prierai chaque jour pour que Dieu guide les hommes et femmes qui mèneront cet homme sur le trône pour qu' enfin la paix et la prospérité revienne. Surtout faites vous entendre, faites entendre vos choix.

Elle reprit sa place derrière l' autel et versa un peu de vin dans un calice et prit une miche de pain qu' elle bénit d' une voix presque inaudible depuis l' assemblée.

Et ensuite invita tout le monde à venir partager le pain.

Une fois la communion passée, elle replaça tout sur l' autel avant de prendre une dernière fois la parole

Merci à vous d' être venus.

Je voudrais passer un dernier mot avant de vous laisser aller.
L' Eglise cherche de nouveaux volontaires pour rendre un peu de vie dans nos bureaux. Nous cherchons des diacres pour toutes les paroisses du diocèse -y compris un diacre pour me seconder ici à Montmirail- et peut être plus tard des curés. Il y a assez bien de places vacantes au sein de l' Eglise, et il y en a pour tous les gouts, et pour les personnes mariées ou en couple, il n y a pas de souci, il y a assez bien de laics qui travaillent au sein de l' église.
Donc si l' aventure vous intéresse ou si vous entendez quelqu'un qui ne sais pas quoi faire de sa vie, venez me trouver et nous pourrons en discuter.

Allez, je vous souhaite une bonne soirée et encore merci pour votre présence.
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Zelda

j'arrivais un peu en retard à la messe don celle-ci avais déjà un peu commencer et allais m'assoir près de mon frère en fesant signe de la tête bonjour à Maele avec le sourire.
désolée du retard frérot, mais je tien ma promesse quand je dis que je serais présente
pose ma main sur mon ventre reprenant mon souffle et ferme les yeux pour prier

(LJD Masamune s’excuse il est en retrais)
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Maele

Maele avait pensé trop vite, et aurait du se douter que les hérétiques seraient un peu plus lève tard qu' elle.
Elle fut tentée de filer discrètement dés le début de la messe, mais la curiosité était plus forte qu' elle. Elle resta donc silencieuse et observatrice dans l' ombre de sa pilasse. Elle finit par en trouver la situation assez amusante.

Dés la fin de l' office, elle posa une main réconfortante sur l' épaule de Zelda et lui chuchota à l oreille

Gardez foi et espoir ma soeur, la haut ils veillent sur nous.

Elle se releva aussitôt et fila boitillante en direction de la sortie, bien à l' abris en dessous de sa cape.
Elle se faufila directement dans la foule du marché et disparut
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Zelda

reconnue la voix de Maële, je fessais semblance d rien regardait devant moi avec le sourire et lui dit.
merci Maële, je garderais toujours la foi en moi et perdrai jamais espoir et courage, car je sais que Dieu et avec nous, comme il est avec vous et perdez par courage non plus, cela s'arrangera pour vous.
Laissez-vous guider par la lumière du seigneur qui illumine votre coeur.

sentait au fond de moi quel se releva et repartit de son coté et pria pour elle pour que tout s'arrange de son côté et que les seigneurs et la paix soi avec elle.
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Maele

Maele lacha sa corde voyant arriver les premières personnes. Profitant de l' élan donné par le poids des cloches, elle fit un magnifique bond avant de retomber sur ses pieds. Elle rigola, cela faisait tellement longtemps... mais elle n avait pas perdu la main.

Bonjour Grimpow, bonjour Sandrine!
Prenez donc place!

Pendant que tout le monde prenait un chaise, elle se place devant l' autel

Bienvenue dans la maison du Très Haut

Son regard parcourait l' église, elle était heureuse de refaire une messe, bien que celle ci risquait d' être assez courte

Je suis très heureuse de vous accueillir ce samedi, eh oui, petite entorse a la règle, mais il me fallait faire cela à l' imprévu, ne sachant pas si nous allons être interrompus ou non.

Je voudrais remercier tout ceux qui n' ont pas perdu espoir et ceux qui ont continué a croire en moi. Les messages de soutient que j' ai reçu mon fait le plus grand plaisir dans des moments ou je perdais un peu de courage.

La blonde laissa passer quelques secondes avant de continuer

Prions ensembles...

Maele ne chantait pas, comme elle avait vu faire d' autres personnes. C'est qu' elle risquait d' amener la pluie sans le chant de la chorale pour couvrir ses fausses notes

Elle récita directement à la suite le Credo.

Elle laissa quelque temps aux fidèles présents pour se recueillir.
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Sandrine76

Baissant la tête, Sandrine pria à son tour.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et tous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle ferma un instant les yeux, cherchant dans sa mémoire le crédo qui lui plaisait tant, puis le récita.

Je crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute.
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil.
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le matin.
Car ses parents Nicomaque et de Phactis, n'étaient pas des lâches.
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu'il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l'autre illuminé parachuté par le Très-Haut.
Né de Maria et Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu'il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux.
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias.
Et qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Sandrine76

Les cloches que la meunière entendait, lui rappelèrent le courrier reçu.

Elle avait eu pas mal de choses à faire, entre autre ses bagages et espérait ne pas être trop en retard.
Arrivant sur le parvis, elle monta les marches et entra dans l'église pour assister à l'office.

Elle salua Maele qui tirait sur la corde de toutes ses forces...

Bonjour à vous Maele...

Puis elle s'installa sur un banc près de Grimpow déjà arrivé.

Bonjour Grimpow...

Elle se mit à sourire en joignant ses mains et attendit que la messe. Peu importe qui la célébrait pour elle, le Très-Haut restait le principal intéressé.
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Maele

Fraîchement sortie de prison, le premier endroit que Maele alla visiter ce fut l' église. L' immense bâtiment trônait tristement seul au milieu de la place du village. Décidément, l' hérétique et son fan club se foutaient bien de la tête des villageois.

La vicaire entra et ferma la porte derrière elle. Effectivement l' église était déserte les membres de la secte étaient occupés ailleurs.
Elle remonta le nef et s' assit sur une chaise du premier rang. Elle observa de longues minutes l' autel, les vitraux. Elle ne pensait a rien et le silence lui faisait un grand bien. Elle était toujours attristée de ne pas pouvoir célébrer de messe mais elle ne voulait pas créer d' ennuis aux fidèles qui viendraient y assister illégalement. Elle était belle l' Eglise Française pleine d' amour et de tolérance...

La blonde haussa les épaules. Même après son emprisonnement elle gardait l' espoir que tout s' arrange, le temporel finissait toujours par partir, Elle espérait que les derniers évènements ouvriraient les yeux aux Aristotlétiens.

Elle posa les yeux sur la croix d' Aristote qui trônait face à elle

Il est vraiment temps que tu nous fasses un petit signe...

Veilles sur les fidèles et ne les laisses pas s' égarer

Elle se leva et disparut sous sa cape. Elle poussa la porte, jetta un coup d' oeil dehors avant de s' évaporer au milieu de la foule du marché.
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Grimpow29

Bah justement...

regarde autour de lui pour vérifier s'il y avait du monde puis chuchote à Zelda:

Maele accepterai de faire des messes dans des lieux secrets seulement si les villageois le demande. Donc faudrait demander discrètement à des personnes sures puis après en faire part à Maele...

Zelda

comme chaque dimanche je me rendais a l'église pour y faire une prière et essayer de faire revivre cette grande église qui en a besoin surtout depuis cette tragédie et malheur que Maele à eu.
pauvre de soi, que le seigneur l'accompagne et la protège ou quel soi.
arrivant devant l'église aperçue mon frère et me rendais vers lui prenant sa main et la tenant avec tristesse.
cela parais bien vite et triste frérot?
si on pouvais faire quelque chose pour redonner vigueur en cette belle et grande église pour que les villageois reprenne vie au près de la croyance de notre père et créateur de tous.
lâche la main de man frère Grim retenant mes larme et décide d'y entrer pour prier et avança jusque l'autel et me mis à genoux.

votre grandeur, bien des choses se sont passée dans cette ville que l'église aujourd'hui en souffre don certaine personne, je vous implore et vous demande ici a genoux devant vous, de faire revivre ce lieux et redonner confiance à tout villageois de cette ville pour qu'il revienne tous y remettre leur croyance en vous et en se lieux apaisé.
amen

me relève et allume une cierge
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Grimpow29

Grimpow passait souvent devant l'église, et le dimanche, quand messe il y avait, il riait de l'absence total de croyant et de la folie d'Hizlonde qui invitait à rentrer... et bien personne, ils sont beaux les clercs de l'EAF! Néanmoins il sortait un rire amer, plus de messe tout les dimanches, absence totale de fidèle... Quelle tristesse...

Hilzonde

Lorsque l'heure de l'office arriva, Hilzonde, la diaconesse officielle de Montmirail, fit sonner les cloches pour inviter les fidèles à s’y rendre et ceux qui attendaient sur le parvis à entrer.

Grimpow29

Grimpow ne faisait que constater l'absence de vie dans l'église, et cela l'attristait. Il passait souvent devant pour s'assurer qu'il n'y avait pas de casse et pour voir d'éventuel croyant désemparé. Il n'était pas clerc ou autre chose du même genre mais il croyait en un être divin qu'est celui de l'EAR. A cela s'ajoutait le procès de Maele, la vicaire, fière et courageuse qui ne baissait jamais les bras. Grimpow soupire et dit à son chien:

Allez viens Heimdall, il n'y aura personne aujourd'hui. Il est temps de rentrer, les nuages annoncent de la pluie

après un dernier coup d'oeil sur les annonces abimées il s'en retourna chez lui, comme le reste de la population, seul...

Zelda

à un froid de dimanche sous un temps de pluie, je me rendais à l'église, don cela fessais un bon moment que je n'y avais plus été pour manque de tant.
j’entre dans l'église ou il y avais encore personne.

et bien c'est bien vide ici et triste

j'avançais au pas devant l'autel, s’agenouilla et adressais une prière

au nom du père, du fils et du st esprits,

oh toi précieux divin, père de votre création,
nous voici dans un bien moment de solitude d'égard et encore bien d'autre
dans cette ville et certain endroits paressant bien vide.
aujourd'hui je vient à vous pour vous demander de refaire vivre cette ville bien peuplée à vous rejoindre pour prier, a faire vivre certain endroits comme la taverne don c'est bien calme aussi pour le moment.
a redonner vie et vigueur pour en retrouver que le sourire et la paix au visage de tous.

commence à ressentir une grande émotion me remonter au visage don des larme coulais

faite aussi en sorte de protéger certain qui sont en guerres dans certaine ville, don j'aimerais tant que cela s’arrête et que on vive tous dans l'amour, le partage, le bien être et autre. faite en sorte d’arrêter cette ranqueur, cette haine, cette colère et encore bien d'autre, donner leurs un peu de votre lumière.

amen

je me relevais donna quelque écus et alluma une cierge et allais prendre place sur un des banc pour y rester un peu dans se moment de solitude qui émergeais de tristesse tout au font de mon coeur.
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Maele

Maele avait attendu un bon moment afin d' être certain qu' aucun représentant de l' EAF n' était présent dans l' église. Une fois certaine de son coup, cape et visage caché elle entra discrètement dans l' édifice religieux, prenant soin de fermer la porte derrière elle.

Elle vivait très mal le fait d' être interdite de célébrer des messes, mais rien ne l' empêcherait de venir prier le jour du seigneur.
L' église était encore une fois bien vide, et elle se demandait si ils allaient la laisser ainsi à l' abandon.

Alors qu' elle remontait la nef, elle remarqua une présence sur l' un des bancs et reconnu assez vite la tavernière. Elle alla prendre place non loin d' elle au lieu de se rendre au prie dieu comme à son habitude

Bonjour ma soeur

Elle parlait à voix basse et restait cachée sous sa cape, elle voulait éviter les ennuis à ses fidèles
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Hilzonde

Sœur Hilzonde avait bien du mal à se faire acceptée à Montmirail.
La servante de la romaine répandant son fiel auprès de tout les villageois. Elle commença néanmoins l'office préparé avec l'évêque Monseigneur Verhena.
Elle regarda les fidèles présents ainsi que ceux qui ne l'étaient pas.

Mes enfants, la lecture en ce jour sera basée sur Jarkov le Bienheureux.

La sœur referma le livre et commença le sermon écrit en commun:

Je ne vous ferais pas, par ce texte, une quelconque apologie de l'inquisition ou autre de toute façon ce serait peine perdue vu la tournure et la perdition des congrégations de Rome.
Je vous rappellerais simplement que la vérité, même si celle ci peut faire mal, est absolument nécessaire plutôt que le mensonge fut ce même pour ménager autrui.
Jarkov à toujours respecter ce principe même si ce dernier ne l'a pas toujours favorisé. Il à su garder son honnêteté intacte en ne s'est jamais menti à lui même.
Dans notre quotidien, surtout d'un point de vue romain ou le mensonge est élevé au rang d'art, il est régulièrement pratiqué.
Parfois pour préserver les gens, parfois aussi à des fins personnels. L'orgueil dans ce dernier cas n'est plus très loin.
Je ne peux que vous encourager à garder en toutes circonstances, une certaine franchise. Il est évident que ceci ne doit pas engendrer de méchancetés comme c’est le cas aujourd’hui mais toutes choses est bonne à dire du moment que les formes y sont mises.

Hilzonde, invita les fidèles pour le partage.

A présent, partageons tous ensemble.

Nous allons récité le credo.

Encore une fois, je vous remercie d'être présent.
La cité brille et ceci grâce à vous. Je ne peux que vous félicité, pour votre motivation à l'égard de votre village.
Je vous souhaite à tous un excellent dimanche et vous rappelle que je suis à votre écoute et me tiens à votre disposition pour toutes choses.

Allez en paix mes enfants.

Hilzonde

Hilzonde, la diaconesse de Montmirail, se tenait sur le parvis de l'église en saluant les fidèles qui commençaient à entrer.

De nombreuses ouailles avaient déjà prit place attendant le début de l’office dominical.

La messe avait été préparée avec le clergé et serait la même dans le diocèse.

Lorsque l'heure de la messe arriva, la jeune femme, fit sonner les cloches pour inviter les retardataires à venir et ceux qui attendaient sur le parvis à entrer.

Elle traversa la nef et prit place derrière l'autel souriant aux personnes déjà installées.

Maele

Maele entra dans l' église déserte. Elle s' était assurée que personne ne l' avait suivit et avait refermé la porte derrière elle.
La vicaire salua et remonta la nef d' un pas pressé, elle savait qu' il n' était pas bon pour elle de se montrer.

Elle repoussa en arrière la capuche de sa cape qui lui cachait le visage et s' agenouilla sur le prie dieu. La blonde passa un bon moment à prier en silence avant de reprendre le chemin vers la sortie.

Pardonnes leur Seigneur, ils ne savent pas ce qu' ils font, ils sont juste un peu égarés, laisse leur le temps de retrouver leur chemin

Une fois devant la porte, elle remit sa capuche et se faufila discrètement hors de l' église, direction de tribunal pour son procès
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Maele

Fitz a écrit:

Citation:

Manifeste de la véritable Église de France

À l’Anti-Roy Eusaias de Blanc-Combaz,
À l’ensemble des clercs fidèles à la Vraie Foy,
À l’ensemble des fidèles français dans le doute,

Qu’il ne soit jamais dit que l’Assemblée Épiscopale Française, seule et unique représentante de l'Église de France, ne laisse ainsi la Très Sainte doctrine être foulée du pied par des déclarations schismatiques qui risquent de vouer à l’enfer lunaire toute personne abondant dans ses nombreuses erreurs.
Item, il ne sera jamais dit que les évêques de France, authentiques successeurs des Apôtres, ayant livré depuis Titus une lutte acharnée pour que les Droits de Dieu ne soient pas reniés par la société et qu’aucun souverain n’ait l’audace de dégrader la Vraie Religion en un simple mode de gestion pour que l’État puisse se transformer en machine d’oppression non seulement des corps de ses sujets, mais aussi de leurs âmes. La seule liberté se trouve en Dieu et en son Église qui guident les fidèles vers le paradis solaire.

Item, nous allons donc réfuter ici les postulats lancés par l’Usurpateur de la Couronne afin d’en démontrer, s’il en était encore besoin, sa nocivité pour ceux qui désirent vraiment trouver le paradis solaire et le chemin de la Vertu que Dieu a tracé.

Le Roy tient son pouvoir de Dieu.

Le Roy ne tient son pouvoir de Dieu que tant qu’il agit pour Lui. L’Anti-Roy Eusaias ferait bien de se souvenir des paroles de Saint Thomas (Hagiographie de Saint Thomas d’Aquin, chapitre IV verset IV) :

Citation:

« Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».

Le Roy est le chef incontesté de l’Église de France.

Le Roy ne peut et ne pourra jamais être le chef d’une quelconque Église car tel n’est pas le rôle que Dieu lui a assigné. Le Roy ne possède que le moins glorieux des deux Glaives de l’Eglise, le glaive temporel, qui est inférieur au glaive spirituel de l’Église. Ainsi que le dit Aristote (Vita d’Aristote, Dialogue X : La Morale) :

Citation:

[...] le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute.

Item, si le glaive spirituel est manié par l’Église, le glaive temporel est manié pour elle.

Item, jamais l’Église ne pourra dépendre de l’État. Car le combat de l’Église est avant tout celui de la Vérité divine et non celui de l’État. L’État n’est qu’un système d’organisation social de maintien de l’ordre et de répartition des ressources ainsi que Dieu, et donc la Raison, le commande. Cependant, l’État ne pourra jamais prétendre un seul instant mettre l’un de ses chefs à la tête de l’Église. Le seul chef de l’Église est Dieu et non un souverain temporel. Or, Dieu, par l'intermédiaire de Christos a dit (Extrait de la Vita de Saint Titus, premier Pape) :

Citation:

« Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Église titanesque ! »

Il ressort donc que c’est à Titus et à ses successeurs que Dieu a dévolu le gouvernement suprême de l’Église et qu’aucun Roy ni aucun clerc déchu ne saurait changer ainsi la Parole de Dieu. De là, il en sort que les déclarations du Roy dans le domaine des sacrements, dans le domaine des excommunications ou dans quel qu’autre domaine que ce soit qui touche à l’infusion de la Grâce dans l’âme des fidèles Aristotéliciens de France, ne sauraient être que du ressort de l’Église Aristotélicienne, Une, Apostolique et Romaine, dirigée par le Très Saint Père, assisté par sa Curie et conseillé pour les affaires de France par les évêques de France réunis en l’Assemblée Épiscopale Française.

Du Besoin d’indépendance de la France.

L’indépendance, réclamée par l’Anti-Roy de France et qui trouve sa traduction dans la constitution de cette pantomime ridicule de création d’une Église qui lui serait soumise, n’est en fait qu’une volonté d’être indépendant non pas de l’Église Aristotélicienne Romaine, mais bien de Dieu lui-même. Cette volonté de ne vouloir être soumis à personne, pas même à la plus haute autorité qui soit dans les domaines où elle est légitime, c’est-à-dire ceux de la Foi et de la Morale, est l’apanage des libre penseurs, des athées et des orgueilleux, et aucun clerc digne de ce nom ne saurait y souscrire.

Item, la fierté d’être sujet de France est une chose bonne et légitime, mais n’oublions pas que Dieu commande d’aimer tout le genre humain, et qu’aucun Roy ne saurait affirmer que la terre et le peuple qu’il dirige doit être indépendant de Dieu sous prétexte que l’autorité divine est représenté par un humain que le hasard de l’Histoire pour les uns, et la volonté de Dieu pour les autres, a placé hors d’une terre qu’un Roy tient à élever par l’orgueil plutôt que par l’humilité et la piété. Comme l’affirme Christos (Vita de Christos, chapitre IX) :

Citation:

"Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."

Du mariage des prêtres et de son fondement.

C’est dans cette déclaration que chaque fidèle pourra ainsi observer que le véritable but de cette « Église » n’est pas le Salut des fidèles, mais simplement de se tailler une spiritualité qui ne dérange personne. Ainsi, la seule raison qui pousse l’Usurpateur à la tolérer est que « Si les prêtres s’ingèrent dans la vie politique, pourquoi ne pourraient-ils pas se marier ? ». Ce qui ne fait aucun sens. Ainsi est faite la preuve que la religiosité de l'Anti-Roy, prétexte fallacieux de cette fausse Église, est toute politique et non spirituelle, car Christos interdit le mariage des prêtres (Vita de Christos, Chapitre XIII) :

Citation:

"Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair."

Et comme certains Apôtres se trouvaient déçus de cette règle, ils commencèrent à grogner en murmurant entre eux de vilaines paroles. Christos les regarda, et les avertit :

"Ces restrictions seront le prix de votre engagement. Apprenez à les aimer, car elles vous permettront de mener à bien votre sainte mission."

Du mépris envers la Charte Fondamentale du Royaume de France.

Enfin, le simple bon sens nous oblige à rejeter cette « Église » schismatique sur son simple plan juridique, car la Charte Fondamentale du Royaume de France, base du droit civil français, nous dit ceci quant au statut, aux droits & aux devoirs d'un Monarque :

Citation:

Le Royaume de France est terre Aristotélicienne et reconnait la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine comme sa Sainte Mère.
[...]
Le Monarque règne sur le Royaume de France, son autorité s'exerce sur les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires dans les limites de la présente charte.
Le Monarque en tant que porteur de la Couronne possède, le temps de son règne, l’ensemble des biens, moyens et domaines royaux de la Couronne de France.
Le Monarque est le garant de l’intégrité et de la souveraineté du Royaume, dans sa composante territoriale, sécuritaire, économique, juridique, diplomatique et judiciaire.
[...]
Le Monarque est le garant de l’unité du Royaume. Il est la source des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.
[...]
Le Monarque est garant du respect de la religion Aristotélicienne et Romaine.

Même un Roy, qui n'est que le représentant et l'incarnation de la Couronne le temps de son règne, doit s'y soumettre, ou il renie lui-même les fondements de la Couronne de France et du Royaume. Un Roy ne bafoue pas ainsi cette Charte, en s'arrogeant des pouvoirs qui ne lui appartiennent pas et en faisant défaut aux devoirs qui lui incombent, sans en assumer les conséquences.

Ainsi, nous espérons avoir fait lumière sur ces énoncés injurieux envers nos Très Saintes doctrines et rassuré les fidèles et clercs de la Vraie Foy face à cette « Église » schismatique.
Sachez et soyez convaincus que la véritable Église de France ne restera jamais mutique face à l'erreur humaine en terme de spiritualité. Elle est à la fois immuable et en perpétuelle évolution. L'Église de France est prête à affronter les divers écueils qui se dressent et se dresseront sur le chemin de Sa mission, quels qu'ils soient, récents ou plus anciens, temporels ou internes à son Institution, et Elle le fera avec intelligence, circonspection et, surtout, Unie.

Pour l'Assemblée Épiscopale de France,
Les Évêques de France,

Monseigneur Navigius di Carrenza
Archevêque suffragant d'Avignon
Primat de France

Monseigneur Fitz,
Premier Vice-Primat de France,
Évêque de Nevers

Monseigneur Eloin Bellecour
Évêque de Limoges,
Second Vice-Primat

Son Éminence Tibère, Cardinal de Plantagenêt, (dict Rehael)
Archevêque Métropolitain de Rouen

Son Éminence Aaron, Cardinal de Nagan,
Archevêque de Césarée

Monseigneur Lyonis d'Appérault,
Archevêque Métropolitain de Bordeaux

Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran
Archevêque Métropolitain d'Auch

Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau,
Archevêque Métropolitain de Lyon

Monseigneur Aegon,
Recteur de la Congrégation de Sainct Thomas

Monseigneur Endymion d'Abbadie
Évêque de Tarbes

Monseigneur Lotx
Évêque de Périgueux

Monseigneur Aristokoles de Valyria,
évêque d'Agen.

Frère Peccatore,
Évêque de Lisieux,
Recteur de l'Ordre Lescurien

Monseigneur Nono,
Évêque émérite de Rodez

Monseigneur Tokai
Archevêque d'Embrun

Citation:

_________________

Hilzonde

La diaconesse déposa une invitation et prépara quelques affaires avant de se mettre en route pour la cathédrale.

Citation:

Office de mai

Moi, Verhena de Montfort-Toxandrie, évêque du Mans, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Annonçons un office exceptionnel en cathédrale à l’occasion du premier dimanche de mai.

Rappelant que le premier travail d'un clerc est d'être au service de la Foy avant de penser à soi.
Nous invitons tous les fidèles à cette messe dite par l’évêque du Mans Verhena en cathédrale.

Fait au Mans ce 5ème jour du mois de Mai de l’an de Grâce MCDXI

Monseigneur Verhena.

Hilzonde

Hilzonde la diaconesse de Montmirail, trouva un torchon que personne n’avait affiché sur lequel elle déposa l’annonce officielle de l’église du Maine, en s’exclamant à voix haute.

Ces gens là ne peuvent ils donc vivre normalement et agir plutôt que de passer leur vie à poser cinquante fois la même affiche pour justifier de leur inactivité !

La malepeste soit des jaloux et des incapables.

Voilà que Maele la boniche de Quelfalas se mettait à faire des affiches et en plus les signer.

Citation:

L'Eglise Aristotélitienne de France

Citation:

------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France

À nos clercs loyalistes,
Aux esprits féaux du Royaume de France,
À l'ensemble de Nos sujets,
À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.

L'Après Rome - Premières Fondations

Introduction - Aristotélicisme : critiques, mérites, et Église Aristotélicienne de France.

Nous, Sa Majesté Eusaias de Blanc-Combaz, Roy de France et Souverain en son royaume tant par la Grâce du Tout-Puissant que par l'approbation de ses peuples,

Attestons de la modération de nos principes au travers de la présente institution, qui nous vaudra toujours pour les uns d'être trop empli de religion, et pour les autres, jamais assez. Par delà Notre mort, certainement nombreux seront ceux qui à la suite de petites manœuvres de cardinaux menant à notre mise à l'index, se plairont à voir en Nous l'impie ou l'athée et en définitive, l'âme la moins religieuse qui soit, mais plus nombreux encore seront ceux qui chercheront à défendre l'Aristotélicisme du Roy Eusaias. Car aveuglé par la malveillance est celui qui ne saurait apercevoir en arrière-fond de Nos actes et de Notre pensée, la primauté que Nous avons toujours accordé à la tradition Aristotélicienne dans l'absolu de son humanisme, nous dirigeant toujours vers plus de bienveillance et de sympathie envers la religion dont Nous sommes pénétrés, comme en témoignent les suivantes dispositions & clarifications:

De très nombreuses fois la religion Aristotélicienne s'est retrouvée sous le feu des critiques, mais Nous attestons que la France a toujours tout fait pour essayer, en parallèle, d'en dégager les mérites. C'est faire fort malhonnête procès contre la religion, que de rassembler dans un vaste ouvrage la longue énumération des méfaits que sur la France elle a indubitablement produit, si l'on ne s'efforce pas de faire de même pour les bienfaits dont elle l'a gratifiée. De la même manière, jugeons nous que c'est fort mal raisonner que d'affirmer qu'il incombe à Sa Majesté le Roy de faire croire en la religion, quand il lui appartient au contraire de la relativiser en un objet de connaissance et de la convertir en un système Aristotélicien qui émerge parmi d'autres systèmes religieux. C'est cette identité qui conjointement avec les clercs Aristotéliciens restés fidèles au Royaume, est et sera ici développée, définie, et établie, que certains esprits chagrins trouveront originale, mais qui s'inscrit dans la tradition de France et qui ne saurait désormais que marquer Notre temps. Il faut prendre au sérieux Notre volonté de remettre bon ordre à toute chose, car nous affirmons la nécessité d'écrire en politique lorsque nous voulons de la religion traiter en général, et de l'Aristotélicisme Romain en particulier. Cette attitude qui est Nôtre s'accompagne d'un regard qui ne vise à considérer que les rapports de l'Aristotélicisme à la société, à n’examiner les liens et les frontières entre les deux souverainetés, celle de l’Église et celle de l’État, que sous la perspective de l’utilité sociale, soit à l’aune du bien que l’on en tire dans l’état civil. C'est sur cette seule base que toutes les critiques que nous adressons à l'Aristotélicisme prennent sens, si l’on considère qu’elles participent des nombreux débats qui ont lieu en ce siècle sur des incompréhensions qui engagent les rapports entre l’Église et l’État tels que : la main-mise sur les édifices religieux, le célibat des prêtres, la nomination des archevêques et des évêques, les assemblées d'évêques, la noblesse et les biens du Clergé, la puissance coactive (temporelle & spirituelle) de l’Église, le mariage des réformés, la tolérance civile, etc. Faute d'avoir su les anticiper, le pouvoir Royal qu'aujourd'hui Nous incarnons, entend y répondre. Au travers de petites touches sensibles -car les Cardinaux le sont tant- voulons-Nous instaurer ici un système d'Église subtil qui ne saurait se réduire ni à la suprématie du politique sur la religion, ni à la supériorité du Concile de Nos évêques sur le Pape, qui nous est même, politiquement parlant, infiniment utile. Car, que deviendrions-nous dans cette nation turbulente, où il n’y a aucun évêque qui pense comme son voisin, s'il n'y avait un personnage central référent en matière spirituelle ?

Enfin Nous reconnaissons de bon gré à l'Aristotélicisme d’avoir adouci la nature humaine et d’être opposée au despotisme dans son essence. Si la religion Aristotélicienne est éloignée de la pure tyrannie, c’est que la douceur étant si recommandée dans l’Écriture, elle s’oppose de façon méritoire à la colère illimitée avec laquelle le Seigneur se ferait justice et exercerait ses cruautés. Nous soulignons également son apport dans le domaine du droit, du gouvernement, et dans la guerre, car nous devons à l'Aristotélicisme un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait par elle-même assez reconnaître. Il n'y a dès lors aucune raison pour que de véritables Aristotéliciens ne puissent former ensemble un État viable. Les Hommes profondément pieux ont toujours été des sujets infiniment éclairés sur leurs devoirs, et qui ont très grand zèle de les remplir. Ils sont parfaitement à même de comprendre les droits de la défense naturelle de l'autorité de l’État, car plus ils croient devoir à la religion, plus ils pensent devoir à la patrie. Nous affirmons avec une inébranlable conviction que les principes de l'Aristotélicisme bien gravés dans le cœur, seront toujours infiniment plus fort que le faux honneur des monarchies dévoyées, que les fades vertus humaines des républiques, que les sacrements forcés ou contractés par intérêt, que la seule crainte qu'inspirent les États à l'autorité illégitime et despotique.

La foy au coeur, ainsi Nous parlons.

Ainsi, Nous, Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
Nous, clercs aristotéliciens, dans notre volonté de donner au Royaume de France un aristotélicisme fidèle aux préceptes divins et de donner aux français une spiritualité adaptée à leurs besoins, statuons:

I - Le Roy, le Royaume, la Religion.

Le très Aristotélicien Roi de France, est Souverain par la grâce du Divin. Il est source de tous les Pouvoirs. Il puise son autorité du Créateur, tirant exemple de la vie des prophètes Aristote, Christos, des Archanges, et des Saints. Le Roy est garant de l'unité du royaume devant le Très Haut, et de par sa qualité de Lieutenant de Dieu, il lui plaît de considérer comme officielle & légitime la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, représentée dans le Royaume par l’Église Aristotélicienne de France. Elle seule dispose du droit de prosélytisme sans autre restriction que le respect des juridictions locales et royales, afin de répandre la bonne parole.

II - L'Église Aristotélicienne de France: présentation.

Farouche est notre volonté de maintenir le Royaume de France à l'écart de toute ingérence politique voire disciplinaire du Pape de Rome représenté par la Curie Romaine, cette dernière tenant à se comporter avant tout comme un souverain étranger, et par conséquent suspectée d'aspirer à un pouvoir trop absolu et en tout cas rival de celui du Roy. Pour mettre ferme frein au danger que constituerait la soumission du Royaume de France à une autorité illégitime qui s'arrogerait sa Souveraineté ainsi qu'à l'instrumentalisation du serment de baptême des fidèles à des fins de conquêtes séculières, déclarons instituer présentement l’Église Aristotélicienne de France chargée de représenter le clergé de France et sa légitimité spirituelle au travers de son Assemblée, réunissant les clercs du Royaume :

Elle recouvre plus spécifiquement:

- Les évêques du Concile général.
- Les prêtres des cures qui en dépendent.
- Le personnel des hôpitaux de l'Église de France.
- Le personnel des Universités de l'Église de France.

a) Fonctionnement général

Respectueuse de la papauté, l'Église Aristotélicienne de France dont le Souverain Roy de France est le chef incontesté, pose néanmoins certaines limites à la puissance du Souverain pontife en ce que le pouvoir de ses évêques réunis en Concile est plus grand que celui du Pape pour ce qui relève des affaires spirituelles du Royaume. Aussi, un cardinal romain ne peut prétendre à une charge Diocésaine ou Archidiocésaine sur le territoire du Domaine Royal et ne pourra intégrer le concile de l'Église Aristotélicienne de France au titre d'une telle charge occupée en France sur le territoire de nos provinces vassales. Au Concile de l’Église Aristotélicienne de France revient la charge de nommer les évêques du Royaume de France par le biais d'un vote, au terme duquel le Roy aura trois jours pour faire valoir, ou non, son droit de veto. Auquel cas, un nouveau vote sera relancé avec les candidats restants jusqu'à ce que la nomination soit effective ou que faute de candidats, la place demeure vacante. L'évêque nommé accepte alors de servir l’Église Aristotélicienne de France dans l'acceptation des termes de la présente institution. En échange de leur dévouement au Royaume et de la bonne tenue de leur mission spirituelle, Sa Majesté le Roy leur baille par Sa propre entremise ou celle de Ses vassaux, Sa protection afin d'assurer leur sécurité au sein de leur évêché afin qu'ils ne soient démis abusivement. Faute de quoi, leur protection dépend uniquement du bon vouloir des seigneurs.

b) L'archevêque de Reims

L'archevêque de Reims est, après le Monarque, le chef permanent de l'Église Aristotélicienne de France et de la communion des fidèles de France. Nommé par l'Assemblée des Evêques, il forme avec le souverain la tête bicéphale de l'Église Aristotélicienne de France comme solide garantie de stabilité. C'est à lui que revient le droit & le devoir de sacrer les Souverains du Royaume de France, légitimés par les urnes.

c) Le Grand Aumônier de France

La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique de l'Église de France d'un rang d'évêque ou d'archevêque. Il ne saurait en aucun cas être Cardinal. Le Grand Aumônier est le représentant du Roy auprès de tous clercs de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est de faire la liaison entre Paris et les composantes ecclésiastiques du Royaume et d'ailleurs.

Il dispose donc du droit de siéger au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires, et de fait, du Concile Général de France. Le Grand Aumônier peut proposer un amendement sur toute décision du Concile Général de France en son nom ou au nom de l’administration royale. De part ses doubles devoirs, tant temporels que spirituels, le Grand Aumônier n’est pas soumis à la hiérarchie de l’église pour ses fonctions de Grand Aumônier. Il reste soumis à l'Assemblée des Evêques concernant son diocèse. Ces restrictions s’appliquent aussi aux membres de la Chapelle Royale.

Pour le bon fonctionnement des institutions royales, des locaux seront ouverts à Paris selon les besoins, et les deux parties, à savoir les administrations de l'Église Aristotélicienne de France, des Églises Aristotéliciennes extérieures et l’administration royale s’engagent à participer activement aux travaux en vue de faire du royaume très aristotélicien de France un royaume juste, et de servir le Roi légitimement sacré de droit divin par l’Église Aristotélicienne de France.

d) Le devoir de charité

L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission première d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront autant que possible et de manière active participer aux actions de charité et coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et provinciales pour aider les sujets du Royaume à accéder à la propriété, qui leur apportera le socle indispensable de respectabilité et d'autonomie à toute fondation d'une bonne famille de France à l’œil vif et à la joue dodue.

e) Le devoir d'instruction et d'édification

L'Église Aristotélicienne de France se donne pour mission secondaire de participer le plus activement possible à l’instruction du peuple en matière religieuse et par conséquent, de favoriser autant que faire se peut la vie religieuse au cœur de nos cités et de nos villages, car c'est sur la base trop souvent négligée des fidèles que se fonde une Église forte, d'amitié, de loyauté, et d'amour, et non sur le petit orgueil de ses sommités.

f) Le devoir de funérailles.

L'Église Aristotélicienne de France, enfin, s'attribue le devoir d'enterrer les corps des Françoys dans les cimetières de nos cités ou autres cimetières annexes, lorsque ceux-ci sont laissés à l'abandon ou lorsque les proches le lui demandent. Les clercs de l'Église Aristotélicienne de France le font, sans égard aucun à la réputation ou au statut des malheureux qu'ils enterrent. Pour chaque sujet du Royaume, les derniers sacrements sont un dû, afin qu'en paix et dans la dignité, ils soient remis au libre jugement de Dieu qui dans l'autre monde, scellera leur sort.

III - Des libertés de l’Église Aristotélicienne de France.

Face à l'incapacité de l’Église de se réformer pour garantir le bien des peuples, Nous entendons ici fonder et définir les libertés de l’Église Aristotélicienne de France. Nous sommes parfaitement conscients de la dépendance politique que suppose pour l’Église l'application de ces libertés et du degré de servitude qu'elles impliquent pour l'Église Aristotélicienne de France puisque ces libertés sont exercées dans le but de maintenir l'autorité du Roy contre la juridiction ecclésiastique et ôter au Pape la force d'user abusivement de cette dernière, en ôtant aux ecclésiastiques le droit qu’ils ont sur les grands magistrats et les rois mêmes, en qualité de fidèles ; mais nous estimons que les clercs et la communauté des fidèles de France seraient bien plus asservis encore s'ils devaient être contraints d'accepter comme des lois toutes les collections d'abus et d'ingérences qui ont été placées sous l'autorité du droit canon et appliquées non comme l’Église l'entend, mais comme quelques uns l'ambitionnent via le caractère de totale irresponsabilité qui les a si souvent animés. Un Roy a des comptes à rendre à ses sujets ; quand un Cardinal estime n'avoir de compte à rendre à personne, tel est le fossé qui sépare nos visions respectives. Aussi, nous préférons sans conteste fonder ces libertés sur le droit naturel et en particulier sur le droit des gens, qui veut qu’une nation se gouverne par ses lois et n’ayant pas à être subjuguée, ne soit point soumise ni à l’égard du temporel, à une puissance étrangère ; ni, à l’égard du spirituel, tant sur la raison que sur droit divin, qui veut que l'Assemblée des Evêques de France soit au-dessus du Pape et donc de la Curie, puisqu'il n’est point de corps qui n’ait plus d’autorité tout entier que divisé.
Devant les abus de pouvoir que nous avons constaté, devant les abus de l'utilisation de l'excommunication qui sert aujourd'hui de menace à tous les fidèles et de force de persuasion pour les Cardinaux, nous affirmons les six libertés fondamentales de l'Église Aristotélicienne de France :

- Récusons la légitimité des guerres temporelles que livre le Pape contre les Monarchies de Droit Divin.
- Validons la nécessité des combats royaux et nationaux contre toute agression de Rome.
- Annulons la validité de toute excommunication pontificale.
- Proclamons la supériorité de l'Assemblée des Evêques de France sur la papauté.
- Refusons au pouvoir pontifical la revendication d'une quelconque origine divine.
- Revendiquons le droit inaliénable pour le Roy de France de décider si l'organisation de l’Église dans le Royaume est conforme aux règles canoniques, en concertation avec l'Archevêque de Reims et le Grand Aumônier de France.

IV - Des privilèges de l’Église Aristotélicienne de France .

Nous ne sommes point entêté des privilèges ecclésiastiques, mais nous tenons à ce qu’aucune forme d'injustice ne soit faite aux clercs de l’ Église Aristotélicienne de France en Notre royaume. Nous voulons leur marquer pour une fois les termes de leur juridiction, à condition qu'ils soient réciproques, et que nul dans le Royaume ne promulgue des lois contre eux comme ils ne promulgueront pas de lois contre Nous ; sans cela, il faudra bien que cette juridiction s’anéantisse, car de nouveaux arrêts signés de Notre main la retrancheront toujours.

Nous avons recherché une forme d'Église de France modérée qui ne conduise pas inéluctablement à la subordination de l’Église à l’État. Il faut pour ce faire résoudre la délicate équation d’un maintien de l’union des intérêts des deux souverainetés sur la base d’une distinction fondamentale entre le domaine temporel et la puissance spirituelle. Roy de France par la grâce de Dieu, Nous n’avons jamais prétendu faire céder les intérêts de la religion aux intérêts politiques, mais les unir : or pour les unir, il faut que chacun les connaisse et s'en imprègne. La religion Aristotélicienne, qui ordonne aux hommes de s’aimer, ne peut que désirer que chaque peuple ait les meilleures lois politiques et les meilleures lois civiles, en ce qu’elles sont, après les Écritures, le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir. L'alliance de l’Église et de l’État, tel est le but. Cette complémentarité des domaines ne signifie pas leur indétermination, bien au contraire. Mais elle suppose leur délimitation. Cette grande distinction est la base sur laquelle repose la tranquillité des peuples, qui est fondée non seulement sur la Religion, mais également sur la raison et la nature, qui veulent que des choses réellement séparées, tel le temporel et le spirituel, et qui ne peuvent subsister que séparées, ne soient ainsi jamais confondues.

a) De la Justice.

Les évêques de l'Assemblée de France sont considérés comme les princes de l’Église de France, et par ce statut sont exempts de la justice ordinaire. Seule la Haute Cour de Justice peut juger les Évêques de l'Assemblée concernant les infractions dictes temporelles. Les Cardinaux, en tant que représentants étrangers, seront désormais soumis comme tout individu à nos justices locales en cas d'accusation pesant sur eux.

b) De l'Armée.

Toute armée déclarant agir pour une puissance étrangère sur le territoire du Royaume de France sans qu'elle ne soit autorisée par la Couronne à y pénétrer est considérée comme ennemies de la Couronne, y compris celles mandatées par Rome.

Toute armée de l' Église Aristotélicienne de France est régie par un Grand Commandeur chargé d'en coordonner les forces armées. Seules les Vidamies de France sont autorisées au sein du royaume et doivent rendre compte de leurs effectifs et de leurs activités à l'Archevêque de Reims. Les Vidames de France sont sous l'autorité exclusive de leur archevêque de France tel que l'impose le découpage géographique ecclésiastique et peuvent disposer sous leur commandement d'autant de soldats qu'ils le désirent. Il relève du rôle de l'Archevêque de Reims de s'assurer de la collaboration de ses Vidames avec leur Archevêque respectif afin qu'ils travaillent de concert avec lui et répondre du mieux possible à ses demandes dans le domaine de la sécurité et du militaire. A l'inverse, l'Archevêque de Reims s'assure que les Archevêques collaborent avec leur Vidame respectif, et le laissent agir concernant les domaines qui lui sont dévolus. En cas de manquement constaté du Vidame, l' Archevêque de Reims est habilité à prendre des sanctions. En cas de manquement constaté de l'Archevêque, l' Archevêque de Reims s'en doit référer au Roy de France.

Une Vidamie de France peut ériger une place forte par province mais comme toute organisation militaire reconnue, elle sera soumise aux lois royales et locales en la matière. Seuls les Ordres Militaires Religieux reconnaissant l'Église Aristotélicienne de France par les présents termes pourront être reconnus par le Grand Écuyer de France. Il seront dès lors autorisés sur le territoire du Domaine Royal mais ne seront en aucun cas habilités à entreprendre une quelconque action contre les intérêts de la Couronne. La construction de places fortes pour les ordres religieux armés sera soumise à l’autorisation ducale ou comtale.

Chaque évêque de France en ce qu'il est le représentant de l'alliance de la foi et du roy de France reçoit lors de son intronisation des mains du Monarque ou de son substitut, l'épée de Saphir et d'Améthyste, dont il est autorisé à user dans le seul cadre de la défense du Royaume et de ses sujets.

c) Des sacrements

Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’Église Aristotélicienne de France sont reconnus par Nos institutions comme valides en toute circonstance. Les mariages Aristotéliciens célébrés par l’administration Romaine sont reconnus comme valides par Nos institutions pour peu qu'ils n'aient pas été célébrés par des traîtres à la Couronne ou par des ennemis de la France dont les noms sont flétris à jamais, sans que l'invalidité des sacrements ne subisse d'effet rétro-actif à compter de la prononciation de la sentence. L'Église Aristotélicienne dans son ensemble est donc responsable de la bonne tenue de ses registres. La rupture des liens conjugaux répond aux mêmes critères d'habilitation.

d) De la noblesse & de la transmission.

Évêque de France devient une charge anoblissante. La charge d'évêque donne droit à l'octroi d'une Vicomté rattachée au plus proche de la capitale de l'évêché. La charge d'archevêque donne droit à l'octroi d'un Comté ou d'un Duché au plus proche de la capitale de l'archevêché. Ces octrois sont conditionnés à la charge. Qui abandonne la charge abandonne les terres, dont jouira son successeur.

Pour ce qui est des terres octroyées sur le Royaume de France à des clercs, seule la noblesse du clergé Aristotélicien de France est reconnue. Ainsi, nul ne saurait avoir été ordonné et se revendiquer noble du Royaume sans appartenir à l’Église Aristotélicienne de France. Le Roy déconseille aux clercs du clergé Aristotélicien de France de se marier, mais ne prendra aucune mesure de rétorsion si jamais ils décidaient de fonder une famille légitime. Toute transmission de fief et biens nobiliaires leur est cependant prohibée.

e) De l'appui financier.

Les artisans désireux de suivre des études en voie de l’Église pour venir renforcer les rangs de l'Église Aristotélicienne de France sont en droit de demander aux provinces du Domaine Royal des prêts sans intérêt afin de pouvoir financer leurs coûteuses études théologiques (passage niveau 3). Ce prêt sera garanti par le pouvoir royal et par l'évêque qui le recommande. Les termes du contrat qui sera passé entre le prêteur et l’emprunteur seront fixés par écrit. Ils engageront le bénéficiaire pour une durée minimale de 3 mois, après la fin du remboursement, à remplir ses devoirs pour la paroisse d’affectation en tant que curé, ou pour le diocèse en tant que Évêque ou archevêque. En cas d’empêchement exceptionnel l'Archevêque de Reims devra veiller à faire rembourser le prêt quitte à aller camper sur les routes pour faire l'aumône, armé d'un bon gourdin pour attester de la vigueur de sa conviction.

f) Du mariage.

Sur ce point également Nos réflexions ne portent que sur la trop grande exclusion du célibat, et non sur le célibat même. Nous conseillons aux prêtres Aristotéliciens de France le célibat, mais n'en feront pas jamais un précepte qui implique des lois pour le faire observer. Car ce fut avec très grande raison que les papes firent tant d’efforts pour établir le célibat des prêtres. Sans cela, jamais leur puissance ne serait montée si haut, et jamais elle n’aurait duré si chaque prêtre avait tenu à une famille et s’ils y avaient tenu eux-mêmes. Mais nous avons pu voir que cet État clérical qui les distingue du reste de la société ne les empêche nullement de se mêler des affaires séculières. Nous nous étonnons donc que dans l’Église Aristotélicienne Romaine, où l’on a défendu le mariage aux prêtres afin qu’ils ne se mêlent pas des affaires séculières, ils s’en mêlent plus encore que toute autre religion qui l'autorise. Ainsi, serons-Nous à l'égard des prêtres Aristotéliciens de France mariés toujours suspicieux, mais à jamais cléments.

V - Aristotélicisme et politique.

Le rapport entre l'Aristotélicisme et la politique ne saurait jamais être direct, mais analogique et complémentaire. Il implique ainsi tout à la fois une séparation entre les deux sphères autonomes, la spirituelle et la temporelle, et une concordance vers un but social à triple facette:

La paix
Le bien commun
L’amour de la patrie

L'Aristotélicisme ne doit pas avoir de force coactive. Il faut à tout prix éviter les lois pénales en faits de religion. Nous insistons fortement sur la différence entre les préceptes propres aux lois humaines et les conseils propres aux religions. On ne doit point statuer par les lois divines ce qui doit l’être par les lois humaines, ni régler par les lois humaines ce qui doit l’être par les lois divines. Presque tous les reproches que nous formulons à l'égard de l'Aristotélicisme contiennent une dénonciation de la confusion entre la puissance ecclésiastique et l’autorité séculière. C’est précisément lorsque la religion est utilisée comme prétexte par des intérêts humains qu’elle enfante, selon Nous, les plus grands maux, car toute maxime de religion devient très pernicieuse dès lors qu'on la fait entrer dans la politique humaine. C'est la raison pour laquelle tout acte d’apostasie d’un sujet quel qu'il soit, noble ou roturier, ou une éventuelle sentence d'excommunication prononcée à l'encontre de l'un d'entre eux, ne saurait suffire à le frapper en matière pénale ou héraldique. C'est également la raison pour laquelle nul ne saurait dénier à Sa Majesté le Roy le bon et libre droit de recevoir les allégeances des élus que lui mandate Son peuple sans que Ses convictions religieuses ne servent de coercition infâme à la fatalité de sa révocation. Les pairs de France, les Grands Officiers, le Dauphin, les Altesses Royales, de part leur titre, tout comme la famille du Roy de France, ne pourront être excommuniés que par le consentement du Roy et du Saint Père lui-même. Le Roy de France reconnaît les Concordats signés avec l’Église Romaine comme des Traités et laisse libre les provinces du Royaume de les faire appliquer localement, mais jamais la Couronne et les Institutions n'en reconnaîtront les modalités ayant prise sur le temporel, et notamment celles concernant la déclaration d'inéligibilité d'un sujet ne croyant "pas comme il faut". Peuple qui élit par les urnes un Homme inéligible, illégitime de fait non l'Homme, mais l'article de la loi qui l'a ainsi sanctionné.

Symptôme par excellence de la confusion du temporel et du spirituel, le prétexte de dévotion est une maladie du corps qui donne à l’âme une folie dont le caractère est d’être la plus incurable de toutes. C’est ce prétexte qui, par un malentendu venimeux, justifie la politique des seigneurs et presque tous les vices qu’ils veulent, comme l’avarice, l’orgueil, la soif du bien d’autrui, l’attrition, la vengeance : il ne leur en coûte presque rien pourvu qu'ils se revendiquent dévots, prêts à toutes les extrémités démoniaques au nom du Rome, de la Foy, de Dieu, de la Vérité, de la Justice, des Anges, ou de Notre cul sur la commode. De même, affirmons qu'il est particulièrement dangereux qu’un seigneur mette les affaires de son État entre les mains de son confesseur. On sait combien la France a eu à trembler face aux Cardinaux qui excellent dans la confusion des affaires du siècle et des devoirs de la conscience. Les seigneurs qui en font leurs confesseurs font bien mal : car en croyant bien faire, ils répandent un esprit de servitude dans la nation. D’ailleurs, chacun des corps constitués ayant des intérêts particuliers à faire valoir, la confession, où les confesseurs traitent toujours entre le seigneur et eux, leur donne la commodité d’être délateurs et de perdre qui ils veulent, sans que le repenti ne puisse se défendre.

Le crime de scepticisme en religion et d'athéisme est reconnu comme trouble à l’ordre public, car constitue un crime de lèse-majesté divine et humaine, une atteinte portée contre les fondations du pouvoir royal. Il sera jugé par un tribunal religieux qui pourra appliquer différentes punitions propres aux tribunaux religieux aristotéliciens. En cas de récidive, le fautif sera passible de jugement au-devant de l'autorité temporelle. A charge pour les athées d’agir de manière à ne pas enfreindre la dite tolérance royale. Le seul crime d’Hérésie en revanche ne saurait plus être reconnu à lui seul comme trouble à l’ordre public, mais peut toujours être jugé par un tribunal mandaté par l'Assemblée des Evêques du moment qu'elle s'abstient de toute application pénale. En cas de refus d'appliquer la peine décidée par le tribunal ecclésiastique de l'Église de France, le condamné pourra être déclaré hérétique à la religion d’État.

VI - La Réforme aristotélicienne religion infidèle, mais religion amie du royaume.

Nous comprenons la nette préférence de certains de Nos sujets pour la religion Aristotélicienne Réformée, qui a toujours su se montrer plus favorable au développement de la société, au commerce, aux manufactures, à l’agriculture et au peuplement que l'Aristotélicisme de tradition Romaine qui encourage l’idéal d’une vie tranquille, la méditation, et le célibat de ses prêtres, pendant que ses cardinaux font main basse sur les leviers de l'autorité séculière de la nation. Nous osons le dire: dans l’état présent où nous avons trouvé la France, il n'était pas possible que la religion Aristotélicienne Romaine y subsiste cinq ans de plus si nous n'avions su prendre les mesures destinées à protéger le Royaume des insupportables outrances d'une hiérarchie qui amenaient autant à sa perte qu'à la nôtre. Nul dans cette disposition, qu'il soit Aristotélicien de France ou Réformé, ne saurait y voir autre chose que la conservation de la dominance de l'Aristotélicisme de France en tant que religion dans la monarchie, puisque de toute façon, nous considérons la religion Aristotélicienne de France comme convenant mieux à une monarchie pour ce qu'elle se trouve dotée d'un chef et la religion Aristotélicienne Réformée mieux adaptée à une république, pour ce qu'elle n'en compte pas. En tant que Roy de France et dans la tradition de nos prédécesseurs, Nous nous engageons à soutenir la religion Aristotélicienne Universelle, Une et Indivisible, autant que nous défendons les libertés par nous accordées à l’Église Aristotélicienne de France qui sont avantageuses pour la France, fille aînée de l’Église. C'est parce que nous avons conscience qu'une domination de la religion réformée sur la France serait fatale à toute confession, que nous nous garderons bien de lui octroyer plus d'avantages que la nécessité de l'harmonie civile ne lui en doit ; mais jamais moins non plus.

A dater du moment où elle concède que la religion du Roy est la religion de l’État, et parce que son hérésie est limitée, la Réforme Aristotélicienne, est dite religion infidèle mais protégée par le Royaume. Et bien que tolérée par le Roy elle demeure soumise à une législation spécifique développée ici.

Les Aristotéliciens Réformés ont droit à l'accession de la noblesse comme tout sujet laïc de France, fors les convaincus d'athéisme que nous bannirons de notre sol par tous les moyens de l’État, et en tant que membres d'une religion amie du Royaume, sont autorisés à transmettre leurs titres par le sang, pour peu que leur baptême et leur sacrement soient valides. Pour être valide, le baptême peut avoir été reçu par l'Église Aristotélicienne de France. Autrement, un baptême ou un mariage Aristotélicien Réformé, doit être célébré en présence d'un Secrétaire d’État qui par sa signature, s'en portera témoin et le validera au-devant de nos institutions sans que nulle sanction ne puisse être prise à son encontre. Aucune rupture des liens conjugaux réformés n'est en revanche envisageable du vivant des époux.

Les prêches des lecteurs ou des pasteurs réformés sont interdits au sein des cités de notre Royaume, mais pourront se tenir en dehors (IG: Hors de la Ville) sans que nul n'y trouve rien à redire. La Réforme Aristotélicienne peut bénéficier de l'octroi de places fortes où la liberté de culte leur est garantie, si le Roy, le Régnant de la province, et le Maire de la Ville, s'entendent pour le lui octroyer. La seule volonté du Roy suffit en revanche à le leur reprendre.

Les autres mouvements à caractère spirituel (Catharisme, Averroïsme intégral, Spinozisme, Raymond-Barrisme, etc.) peuvent être pratiqués de façon privée et personnelle à partir du moment où ils respectent les valeurs fondamentales aristotéliciennes et ne font pas acte de prosélytisme. Le non respect de ces recommandations sera considéré comme une provocation portant trouble à l'ordre public et pouvant conduire à des poursuites au terme desquelles, si elles aboutissent, pourra être conseillé un internement forcé en Nos hospices de l'Église Aristotélicienne de France pour une rééducation de choc(s).

Signé le vingt-deuxième jour d"avril de l'an quatorze cent soixante et un.

Daniel Marques Henriques

Asphodelle di Césarini

Orcus di Césarini

Clodeweck de Montfort-Toxandrie

Verty de Montfort-Toxandrie

Verhena de Montfort-Toxandrie

Waleran de Montfort-Toxandrie

Eusaias Blanc Combaz,
Très Redouté et très Puissant Roi Aristotélicien de France.

Maele

Citation:

Aux fidèles de la paroisse de Montmirail,
Aux fidèles qui pourront lire cette lettre,

Très chères soeurs et très chers frères,

Comme vous l' avez vu, certaines personnes sont prêtes a tout pour arriver a leurs fins. Nous assistons donc à la création d' une nouvelle Eglise qui, comme vous pouvez vous en douter, n' a rien à voire avec l' Eglise Aristotlétienne Romaine. Ces personnes font l' erreur la plus grande qu' ils pouvaient faire, créér leur propre église.

Je me dois de vous rappeler que l' Eglise Aristotlétienne est une et indivisible. Ce schisme, car oui c'est une schisme, et tout à fait illégal.

Je vous demande, à vous les fidèles de ma paroisse, de vous montrer d' autant plus vigilants, et surtout en cas de doute venir me demander, et me poser toutes les questions qui vous passent par la tête.

Pour ce qui est des offices, notre église va certainement être squattée par cette secte, mais pour ma part, je ne participerai pas à ces soit disant messes, et vous invite a en faire autant. Je sais, ces paroles sont assez paradoxales venant de la plume d' une religieuse, je vous encouragerai donc à participer aux vraies messes.
Dans notre village, il n y a que deux personnes pouvant officier, que ce soit n' importe quel sacrement, le père Taciturne et moi même. Eventuellement Monseigneur Quelfalas lors de ses passages. Si de nouveaux clercs sont nommés, ce seront ceux annoncés par moi même ou Monseigneur Quelfalas. Je vais me répéter, en cas de doute, ma porte est ouverte.

Il faut également vous prévenir de possibles tentatives d' endoctrinement et de diverses propagandes. Faites bien attention, le malin est beau parleur. A tous ceux qui diront ou se feront dire que Monseigneur Quelfalas ou moi même ou tout autre clerc de l' Eglise Aristotlétienne Romaine sommes dans la quête de pouvoir ou de richesses, dites leur juste ces quelques mots: "Lisez qui sont les signataires de leur annonce et voyez qui sont les acteurs de la naissance de cette secte, et faites vous votre propre avis".

Si je devais être séparée de force de ma paroisse suite a ma prise de position, sachez que je prie pour vous chaque jour, et que je ne cesserai de prier pour vous, en toutes circonstances et en touts lieux.

Que le Très Haut vous guide, vous protège et vous aide a garder Foi et espoir.

Maele,
Vicaire diocésien du Mans,

Fait a Montmirail,
Le IVème jour du moi de Mai de l' an MCDXI

_________________

Hilzonde

Hilzonde la diaconesse déposa placard en l'église.

Citation:

L'Eglise Aristotélitienne de France

Citation:

------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France

À nos clercs loyalistes,
Aux esprits féaux du Royaume de France,
À l'ensemble de Nos sujets,
À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.

L'Après Rome - Premières Fondations

Introduction - Aristotélicisme : critiques, mérites, et Église Aristotélicienne de France.

I - Le Roy, le Royaume, la Religion.

II - L'Église Aristotélicienne de France: présentation.

- Les évêques du Concile général.
- Les prêtres des cures qui en dépendent.
- Le personnel des hôpitaux de l'Église de France.
- Le personnel des Universités de l'Église de France.

a) Fonctionnement général

b) L'archevêque de Reims

c) Le Grand Aumônier de France

d) Le devoir de charité

e) Le devoir d'instruction et d'édification

f) Le devoir de funérailles.

III - Des libertés de l’Église Aristotélicienne de France.

- Récusons la légitimité des guerres temporelles que livre le Pape contre les Monarchies de Droit Divin.
- Validons la nécessité des combats royaux et nationaux contre toute agression de Rome.
- Annulons la validité de toute excommunication pontificale.
- Proclamons la supériorité de l'Assemblée des Evêques de France sur la papauté.
- Refusons au pouvoir pontifical la revendication d'une quelconque origine divine.
- Revendiquons le droit inaliénable pour le Roy de France de décider si l'organisation de l’Église dans le Royaume est conforme aux règles canoniques, en concertation avec l'Archevêque de Reims et le Grand Aumônier de France.

IV - Des privilèges de l’Église Aristotélicienne de France .

a) De la Justice.

b) De l'Armée.

c) Des sacrements

d) De la noblesse & de la transmission.

e) De l'appui financier.

f) Du mariage.

V - Aristotélicisme et politique.

La paix
Le bien commun
L’amour de la patrie

VI - La Réforme aristotélicienne religion infidèle, mais religion amie du royaume.

Signé le vingt-deuxième jour d"avril de l'an quatorze cent soixante et un.

Daniel Marques Henriques

Asphodelle di Césarini

Orcus di Césarini

Clodeweck de Montfort-Toxandrie

Verty de Montfort-Toxandrie

Verhena de Montfort-Toxandrie

Waleran de Montfort-Toxandrie

Eusaias Blanc Combaz,
Très Redouté et très Puissant Roi Aristotélicien de France.

--Technicien_de_surface

Quel bazar ? ils avaient juste balayé et époussetés les statues qui prennent la poussière.
Nul bazar si ce n'est dans la caboche d'une personne qui n'est pas doué et qui s'essaie à la manipulation de masse.
Bref, les cinq commis étaient repartis de Montmirail pour suivre LA messe en cathédrale du Mans.
Une messe de personnes libres de leur foi et pas tenues par les obligations d'un dogme écrit par des hommes avides de pouvoir et de domination.
Une messe d'amour et de partage, réel et pas faite pour faire caresser les pompons d'une donzelle qui se prend pour un guide alors qu'elle est complétement perdue elle-même.

Le Gallicanisme, vraie liberté de foi, de culte et d'amour !

Irrina

Irrina arrive a l' église et croise le monsieur du nettoyage. Elle fait un coucou de la main puis s' en va dire bonjour a soeur Maele.

Bonjour soeur Maele

Elle monte les marches de l' église et admire les fleurs qui la garnissent.

Maele

Maele salua la petite fille

Bonjour Irrina, contente de te voire!

Tu peux entrer, nous allons commencer, je pense que plus personne ne viendra.

La vicaire prit place devant l' autel et commença donc sa messe devant tous les bancs vides, en tête a tête avec la petite.

Eh bien, bienvenue a toi pour la messe de ce dimanche.
Nous allons commencer par demander pardon et ensuite nous réciterons de Credo.

Elle récita les prières lentement, pour qu' Irrina puisse la suivre

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.

Elle continua directement la deuxième prière

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Maele prit ensuite le livre des vertus, elle feuilleta quelques pages, oubliant le texte qu' elle avait prévu, vu le nombre de bancs vides pour en trouver un plus facile, rien que pour Irrina.

Citation:

Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...

La blonde fit une petite pause avant de prendre la parole

Je ne vais pas faire un sermon, car tu es bien petite pour écouter tout cela. Comme tu peux le voire, il n y a plus grand monde qui vient aux messes, mais je suis très heureuse que tu soies venue. Ce n' est pas parce qu' ils ne prennent plus la peine de se lever le dimanche matin que tu dois faire comme eux. Bien au contraire, soit un exemple, et continue, montre le chemin a ceux qui s' égarent, tu feras tes premiers pas dans l' Amitié.

Nous allons maintenant partager le pain.

Elle prit une miche et un peu de vin qu' elle bénit à voix basse.
Elle coupa la miche de pain en deux et en donna la moitié a la petite fille et elles mangèrent ensembles.

Après quelques mots échangés, elle libéra Irrina

Voila en paix, et j' espère te revoir a la prochaine messe.
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--Technicien_de_surface

Et le Fossoyeur apparemment tout seul, se plantant devant la troupe de commis.
Les menaçant avec sa pelle. Ils reculèrent et sortirent.

Ouais ben ta bonne de curé elle est en r'traite non ?
L'est morte ton Eglise là, ça pue l'renfermé ici, et y a pas un chat.
Donc vire la ta bonne.
En attendant, j'vais aller en causer à Monseigneur de l'état de délabrement de c't'église.
C'est pas normal.

En tout cas, l'est toute propre main'nant. Bon les gars, on va boire un coup ?

Et tous les commis levèrent leur balais, torchons et seaux. Tous contents d'aller s'en descendre une, ou deux, ou trois...

Maele

Diiiingggg doooonnnnng dinnnnnnng donnnnnnng....

Mais c' était quoi tout ce vacarme? Mais oui, on était dimanche matin, l' heure de la messe!

Maele faisait résonner les cloches de l' église qu' on pouvait entendre dans tout le village, et qui appelait tout le monde a la messe. Enfin, tentait d' appeler tout le monde à la messe, vu que la dernière mode était de virer les religieux de leurs offices.

Elle avait du passer une bonne partie de la soirée de la veille a nettoyer le bazard qu' avaient mis les amis de Verhena, et elle était assez fatiguée, mais bon, c' était l' heure de la messe.
Elle en avait profité pour ramener des fleurs pour garnir les allées, c' était quand même plus agréable de voire une belle église qu' une église toute triste.

Elle ouvrit en grand les portes de l' église et se plaça devant celles ci, guettant l' arrivée des fidèles qui, elle espérait, ne fuieraient pas devant la situation ambigue et shismatique de l' Eglise.
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Zelda

j'écoutais avec grande attention la messe et suivais les traduction qui fallait.

une foi que j'ai repris ma place monseigneur Maele prononça sa bien vaillance.

Avant de vous laisser aller, j' aimerais d' abord a nouveau féliciter Likale pour son nouveau mandat.
Souhaitons également la bienvenue à Zelda et son compagnon Hamet, tout juste arrivés dans notre village. C'est un grand bonheur de voire notre communauté s' agrandir.

je félicitais Likale pour son nouveau mandat
et remerciais tout les villageois de leurs accueille si chaleureuse.
et présenta mais excuse que Hamet ne soi pas présent à la messe pour cause personnelle.
Allez, un bon dimanche a vous! Profitez bien du retour du beau temps!

je m'approcha de monseigneur Maele et la remercia pour tout.
merci de votre accueil et vous avez présentée une belle messe.
que Dieu vous garde et vous protège, qui soi toujours avec vous.

je me rendais devant les cierge pour en allumé une et fessais une prière pour la ville et amis et villageois.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

--Technicien_de_surface

Il entra dans l'Eglise de Montmirail le commis.
Balais en main, accompagné de deux trois collègues.
C'est qu'il y en avait des toiles d'araignées là. L'autre donzelle au rire de hyène, elle doit pas en faire des masses des messes.

Bah... c't'à force de se vautrer dans la médisance, elles en oublient l'principal. Leur boulot !
Bon allez les gars, on va nettoyer ça hein et aérer un peu aussi.
Ça pue l'rance et l'renfermé ici.
Ça c'pavane au Mans, ça c'gausse comme une dinde, mais ça fait pas le B-A-BA d'son travail.
J'vous jure, y a des claques qui s'perdent.

Et en bons commis, les voici qui nettoie l’Église, la dépoussière, astique les statues et redonne un coup d'moins moisi. C'est quand on tient un peu les choses en ordre que les gens ça leur donne envie de v'nir.
Sinon, si c'est pour prier dans l'odeur du vieux étouffé, c'pas terrib'

Le_fossoyeur

Entendant des bruits suspects dans l' église, le vieux fossoyeur fila voire ce qu' il se passait. C'est avec étonnement qu' il vit une bande de vieux cinglés squatter l' église du village. C'est qu' ils en avaient du culot!

S' que vous faits la?! Allez dehors! Vous n' avez rien a faire dans l' église!

C'est armé de sa pelle qu' il entra dans le vieux bâtiment pour pousser le derrière de la bande d' énergumènes

Allez on file, c'est la bonne du curé qui s' occupe du nettoyage, et à ce que je sache, monsieur le curé ne m' a pas fait part du changement de personnel.

Il poussa la petite bande dehors a coup de pelle dans l' arrière train.
Il se disait en même temps qu' il allait aller trouver le père Taciturne pour lui demander si il n avait pas omis de lui transmettre l' information.

La vigilance restait de mise, la vicaire l' avait mis en garde de s' attendre a des coups tordus après les dernières annonces de l' église

Maele

Maele prit ensuite place et commença sa lecture d' une partie de la Vita de Christos

Je vais maintenant vous lire un extrait du Livre des Vertus racontant un passage de la vie de Christos. Ce passage parle de l' Amitié Aristotlétienne

Citation:

Chapitre 9

Et c’est de cette manière, que, marchant de village en village, Christos répandait ainsi la bonne nouvelle aux foules qui s’assemblaient. A chaque fois, les gens étaient frappés de la justesse de ses paroles et de la puissance de ses mots. Si bien que la renommée de Christos se répandit en Galilée jusque dans les recoins les plus éloignés, et que les foules venaient de plus en plus nombreuses sur les places où Christos parlait.

Il disait souvent : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote." ou " Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. "

Et il répétait: "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."

Enfin, il concluait: "De même, la solidarité et l'amitié ne sauraient être restreintes par une frontière des sexes. Car les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux."

Sur les chemins, il croisait des malades et des infirmes, et nous vîmes alors des choses extraordinaires : il suffisait que Christos touche un lépreux ou un aveugle pour que son handicap disparaisse. Les malades, à son approche, se sentaient revivre, et pleins d’un nouvel espoir. Les muets se remettaient à parler, les sourds à entendre, les aveugles à voir, les paralysés à marcher, et tous, ensuite, bénissaient Christos et le Très haut, les louant et les remerciant de toute leur âme.

Un jour, notre petite troupe de pèlerins recueillit même un homme très mal en point, qui venait de se faire agresser sur une route. L’homme n’avait plus grande force, et ne pouvait plus marcher. Il n’avait pas bu depuis longtemps. Alors Christos se tourna vers l’homme assoiffé, et lui dit :

" Lumière, Lumière, tu es la lumière au sein de la lumière. Ta foi te fait lumière et t’a sauvé ! "

Nous n’avions pas d’eau pour abreuver le pauvre homme, mais Christos nous dit : " Ce n’est pas grave, il n’aura qu’à boire dans mes mains. "

Et, de fait, Christos s’agenouilla, joignit ses mains pour en faire une coupe, qu’il tendit au malheureux. Alors, l’incroyable arriva, les mains de Christos se remplirent d’eau et l’homme put boire à satiété.

Lui ayant ensuite donné à manger, nous le chargeâmes enfin sur nos épaules et le conduisîmes jusqu’au village où il habitait.

Et ceci n’est qu’un exemple des nombreuses choses prodigieuses que fit Christos lorsque nous l’accompagnons sur les chemins. Ces choses, il les faisait toujours de la manière la plus naturelle et la plus simple qui puisse être, alors que nous étions subjugués par le pouvoir que Dieu mettait en lui.
Et nous continuions notre chemin, avides d’amour et de vérité, suivant notre messie tandis qu’il nous racontait de nombreuses paraboles qui me resteront gravées dans la mémoire et que je voudrais aussi vous transmettre, mes amis, lorsque l’occasion m’en sera donnée…

Nous nous approchions de Jérusalem, la grande ville grouillante d’une population cosmopolite et riche d’identités.

La blonde laissa le temps à l' assemblée d' assimiler ce qu' elle venait de lire

Lors de ses nombreux voyages, Christos à montré un autre exemple de l' Amitié Aristotlétienne. Non celle du temps passés entre amis, entre voisins, mais une autre façon d' avancer sur le chemin de la Vertu.
Par ses actes, il fut un grand exemple du don de soi. Il était le premier a venir en aide aux gens qu' il croisait. Il ne faisait aucune distinction de race ou de sexe. Il a prouvé par ses gestes du quotidien qu' il était bon d' aider son prochain.
Si à notre façon nous nous aidons mutuellement, en oeuvrant au sein du village, chacun a sa façon, nous perpétuons l' exemple qu' il nous a donné.
Ce n ' est pas le fait de faire des miracles, mais le fait de rendre à sa façon la vie de ses proches, de ses voisins, de tout le monde, meilleure.
Et puis, quel bonheur de se sentir utile, de voire que nous avons donné un peu de bonheur autour de nous!
Dans sa vie, il a aussi sans cesse encouragé ceux qui l' entouraient a garder la foi, a aimer Dieu comme lui même nous aime. Même dans les moments difficiles, la foi peut nous guider vers du meilleur.
Je vous encourage grandement a répéter tous ses gestes, aidez votre entourage, et guidez vous mutuellement dans la foi, un jour vous en serez tous remercié.

Arrivait alors le moment de la communion. Maele se retira derrière l' autel ou elle prit la corbeille de pain et le vin de messe. Elle pria a voix basse pour les bénir. Elle partagea en morceaux les miches encore chaudes, fraiches du matin avant d' amener le tout face à l' assemblée.
Les fidèles furent invités a partager ce pain et ce vin.

Le partage prit quelques minutes, et tout le monde reprit calmement sa place pendant que la vicaire reposait le tout.

Avant de vous laisser aller, j' aimerais d' abord a nouveau féliciter Likale pour son nouveau mandat.
Souhaitons également la bienvenue à Zelda et son compagnon Hamet, tout juste arrivés dans notre village. C'est un grand bonheur de voire notre communauté s' agrandir.

Allez, un bon dimanche a vous! Profitez bien du retour du beau temps!

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Zelda

Tout en assistant à la messe qui commença, don Likale était assise à mes coté, je suivais leur procédure qui était un petit mémorial pour un ancien monseigneur qui en est plus de se monde, paix en lui et puis me rend vers monseigneur pour me confesser en premier lieux

et retourne a ma place, pour la suite ou on se mis tous à prier

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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Likale

Il lui souriait, cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vu.

Merci beaucoup Maele, cependant, je ne pense pas pouvoir assumer ce mandat jusqu'au bout, il faut que je trouve quelqu'un pour me remplacer disons 15 jours. Si tu connais quelqu'un je suis preneur. Puis-je déjà proposer une éventuelle date ? Il n'y à rien de sûr pour l'instant. Il me plairait d'être baptisé le jeudi 16 mai 1461.

Zelda

j'entendis les cloches résonner dans toute la ville de Montmirail.
je me rendais à la messe accompagnée de mon bien-aimé qui celui-ci m'avait enfin demandé en mariage.
arrivant je saluais l'assemblée qu'il y avait déjà.
et me présenta aux personnes qui me connaissaient pas encore.
lorsque quand j'entre dans l'église pour la première fois, et m’installais dans mon coin bien sagement toute en regardant à l'entour de moi.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Quelfalas

Cela fait grand bien effectivement ! Il faudrait que nous nous voyons pour discuter d'un sujet vous concernant. A la fin de la messe par exemple, ou en taverne !

Elle vit arriver le bourgmeste de Montmirail.

Bonjour mon fils, heureuse de faire votre connaissance.
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Maele

C'est très bien, je vais noter ce jour pour ton baptême. Nous aurons certainement l' occasion de se revoir pour organiser tout ça. N' hésite pas a me faire part si tu as des souhaits particuliers pour ce jour

Puis se retournant vers mère Jeanne

D' accord, nous pourrons trouver un peu de temps pour discuter. Si je ne sais être présente en taverne, n' hésitez surtout pas à passer chez moi.

Arrivèrent alors les derniers fidèles que Maele salua chacun leur tour

Bonjour Zelda, bienvenue dans notre église, très heureuse de vous voire à le messe!

Voyant que plus personne n' arrivait, elle invita les derniers fidèles présents a entrer et prendre place, la messe pouvait commencer.

Elle entra dans l' édifice à la suite de tout le monde, salua et prit place comme a son habitude face à l' assemblée. Elle attendit quelques instants que les dernières personnes aient prit place avant de prendre la parole.

Bienvenue a tous dans la maison du Très Haut!
C'est une magnifique journée pour prier ensembles, la bonne humeur arrivant avec le retour du printemps.

Aujourd'hui nous avons l' honneur d' avoir avec nous la nouvelle évêque du Mans, Monseigneur Quelfalas, qui nous fait le plaisir d' une visite dans notre village. Certains d' entre vous l' ont certainement déja croisée, enfin je suis contente de pouvoir vous la présenter ce dimanche.
Que le Très Haut puis la guider dans cette tache qui n' est pas toujours des plus aisées!

Elle adressa un petit signe accompagné d' un sourire à mère Jeanne.

Elle marqua une petite pause, et prenant un air plus grave elle reprit la parole

Une annonce plus triste est aussi parue il y a peu, en effet un grand homme s' est éteint, Monseigneur Minlawa. Il a oeuvré pendant un long moment entant qu' évêque du Mans, il a fait beaucoup pour notre diocèse, et j' aimerais que nos pensées de ce dimanche soient tournées vers lui, qu' il puisse reposer en paix.

La vicaire laissa quelques instants à l' assemblée puis commença à prier

Commençons par demander pardon, pour ces petites fautes de notre quotidien, car le pardon est le premier pas vers le Très Haut

Elle se recueillit ensuite quelques instants, pensant à ses propres fautes, eh oui, personne n' était parfait...

Nous pouvons maintenant confirmer notre croyance, par la prière

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Quelfalas

Et hop, les sonnes cloches. Jeanne se retrouve à chercher l'eglise. Elle suit le clocher, et son magnifique son.

Bonjour ma soeur ! Belle journée n'est ce pas?
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Maele

Maele vit arriver la nouvelle évêque et descendit quelques marcher pour venir la saluer

Bonjour Monseigneur, très heureuse de vous voire en notre belle église!
Oui magnifique journée, ça fait du bien de revoir le soleil!
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Maele

Bonjour Likale, félicitation pour ton nouveau mandat, je n' avais pas encore eu l' occasion de te le dire.

Elle écoutait le maire. Effectivement il allait bientôt se faire baptiser, et elle en était fort contente, en effet les baptêmes se faisaient de plus en plus rares à Montmirail

Oui ton baptême! C'est toujours bon pour le mois de mai comme prévu?
Si tu veux, je tenterai de trouver le temps de passer en taverne, ou alors n' hésite pas a venir faire un tour à mon bureau, ou même chez moi, ma porte est toujours ouverte.

Elle posait sur lui un regard bienveillant, l' organisation d' un baptême pouvait demander beaucoup d' organisation.
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Likale

Likale vit Maele parler avec la nouvelle évêque. Il vint à leur rencontre.

Monseigneur, je suis heureux de faire enfin votre connaissance. Soyez la bienvenue à Montmirail, je suis Likale le bourgmestre, votre humble serviteur.

Puis, se tournant vers Maele.

Dame Maele je voulais vous voir pour continuer la procédure pour mon baptême.

Maele

Eh oui, les cloches de l' église sonnaient encore une fois.

Ce n' était pas parce que l' église était souvent squattée ces derniers temps que Maele allait rater sa messe dominicale.
Elle fit quelques bons suspendue a la corde des cloches avant de lacher et d' atterrir sur son arrière train. Elle regarda vite fait autour d' elle et ouf, personne ne l' avait vu. Elle tapotta sa robe pour en faire tomber la poussière et fila prendre place sur le parvis.
La blonde, du haut des marches, pouvait voire les habitants du village vaquer a leur occupations du dimanche. Elle attendait patiemment devant la porte de l' église les premiers fidèles. De plus, elle avait ce jour une personne importante a présenter.
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Grimpow29

Grimpow entendit les cloches de son champ, rentra chez lui et se changea pour voir la raison de cet appel. Il n'allait pas souvent à la messe et n'était que peu croyant mais y allait par pur plaisir et par sentiment d'être en paix dans l'église. Il resta à l'extérieur pour profiter encore un peu du beau temps et attendre que d'autres personnes viennent. La religion n'était pas son domaine et être seul face à un religieux pour parler religion ne lui convenait peu. Il attendit donc...

Maele

Maele se promenait dans le village accompagnée de son chien lorsqu' elle entendit les cloches de l' église. Décidément, la vieille batisse était souvent occupée ces derniers temps.

Allez ma grosse, on va aller voire ce qu' il se passe.

Elle fit donc demi tour, direction le parvis, sa fidèle Tatouille trottinant derrière elle, un morceau de bois dans la gueule.
Voyant qui était devant l' église, elle s' abaissa pour parler tout bas dans l' unique oreille de l animal qui la suivait.

Ah tiens qui voila, elle doit vraiment être déserpérée.
Allez file a la maison

Une fois sa fidèle amie partie non pas en direction de la maison, mais partie elle ne savait ou, elle repéra une tête connue et s' empressa d' aller rejoindre le forgeron.

Bonjour mon frère, quel plaisir de vous voire à la messe, même si celle ci n' était pas prévue. Je tenais encore a vous remercier pour les couteau, excellente qualité!

Elle resta elle même un peu hors de l' église, profitant du doux soleil du printemps.

Comment allez vous?
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Verhena

L’évêque du diocèse, se hâta d’aller accueillir les fidèles sur le parvis de l’église.

Elle afficha un sourire en voyant les ouailles déjà présent et d’autres arrivant.
Elle les invita à entrer.
Mes enfants, soyez les bienvenu pour cette messe, en la maison du Très-Haut.

L’épiscopale, se dirigea vers l’autel et commença.

Il nous arrive à tous de pécher, je vous invite donc à vous confesser afin de vous retrouver dans la lumière, car seul le repentit sincère nous sauve.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Verhena

Le soleil montait doucement dans le ciel. Mère Verhena, avait fort à faire.
Bien que l’église de Montmirail fût entretenue régulièrement par sœur Hilzonde afin de ne pas tomber en décrépitude, du travail restait à faire.

L’épiscopale, aidée de quelques enfants du village aménagea l’église avec des fleurs, elle souhaitait que le lieu soit parfumé et accueillant.

Elle installa des livres sur les bancs pour les fidèles qui savaient lires.

Le lieu vide était serein, beaucoup plus qu’Hilzonde présente en ces lieux. Cette dernière espérait vraiment que les habitants viennent.
Une fois l’intérieur de l’édifice religieux prêt, l’épiscopale envoya le bedeau faire sonner les cloches.

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Verhena

L’évêque ouvrit son livre des vertus à une page bien singulière, la vie de Sainte Boulasse. Une promesse qu’elle avait faite à un ami, cette messe serait en son honneur.

Citation:

Aujourd'hui, je vais vous raconter la vie de Sainte Boulasse, dont la parole la plus connue et nous étant le mieux parvenue est «Il faut boire avec modération et prier avec ferveur».
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa foi, Sainte Boulasse se fit ordonner secrètement prêtre en 582, en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas, la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud. Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

La vie de Sainte Boulasse a été un des plus grands exemples. En plus d'être une des premières femmes clerc, elle resta fidèle jusqu'au bout à sa religion, à sa foi et à elle-même, aussi, bien sûr, à l'alcool.
Le village est très désert en ce moment, je remercie les fidèles qui sont venus à cette messe.
Pourtant malgré tout il ne faut pas céder à la boulasse, l’ivresse n’est pas bonne pour notre vertu.
Mais rien ne vous empêche de boire avec modération, en attendant le retour de nos amis et proches.

Je vous invite à présent à réciter notre credo.

Rapprochez vous pour le partage, qui nous rappelle à chaque fois l'amour que Christos nous porta et l'amour que nous lui avons porté et que nous lui portons toujours aujourd'hui.

L’office terminé, les deux clercs, accompagnèrent les fidèles à la sortie de l’église, et les suivirent à la taverne pour honorer sainte boulasse avec modération après avoir priez avec ferveur.
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Sandrine76

Le son des cloches avait de nouveau retentit.

Sandrine s'était dirigée vers l'église... et entra en se mêlant aux fidèles. Elle resta à l'arrière de l'édifice, se cachant presque derrière une colonne pour écouter le sermon de l’Évêque.
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Hilzonde

Lisons cet extrait de l'hagiographie de Ânani Mhour.

Citation:

Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
Citation:
Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.

Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercredi des cendres.
Tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.

Au centre de l'oasis se dressait une stèle sur laquelle était fixée la tablette d'Oane, la tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette pierre qui avait été gravée par les doigts du Créateur et confiée à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au-delà de l'Amour nous étions aussi liés à la loi de la Création.
Cette pierre qui pourtant aurait dû disparaître avec la cité était là.. intacte mais écrite dans une langue que désormais nous ne savions plus lire... Mais les lois du Très Haut nous n'étions pas prêts à les oublier à nouveau.

C’est donc là, près de la stèle que mon peuple s’installa en majorité. Depuis plus de quarante années de paix et de bonheur nous vivons ici, et nous prions Dieu de pardonner à ses enfants...
D'autres ont continué vers la mer et par delà la mer, pour étendre la race humaine de part la création.

Ceci m'amène à vous parler de la signification Aristotélicienne de Pâques.
Pâques est la fête du renouveau.
Le renouveau de la FOI que vécurent ceux qui suivirent Ânani Mhour des ruines de Oanylone, ceux qui passèrent de débauche à la piété, ceux qui se vautraient dans la perversion de la créature sans nom et qui sont tournés vers les prières et la pénitence.
Pâques, chers fidèles, est l'occasion de renouveler sa foi.

Hilzonde, invita les fidèles de réciter en choeur le credo.

Je vous invite maintenant à vous rapprocher pour le partage, qui nous rappelle à chaque fois l'amour que Christos nous porta et l'amour que nous lui avons porté et que nous lui portons toujours aujourd'hui.

Maintenant, avant de quitter, rappelez-vous des paroles de Oane!
Mangez! Faites la fête, amusez-vous, pour qu'ensuite, vous puissiez être témoin du renouveau de la foi, de votre renouveau!
Souvenez-vous, l'Église Aristotélicienne Française vous aime et vous veux du bien!

Paix et bien.

Hilzonde

Messe de Pâques.

Hilzonde, la diaconesse nommée par l’évêque du Mans Verhena, se tenait sur le parvis de l'église en saluant les fidèles qui commençaient à se masser et à discuter.

De nombreux fidèles vinrent discuter avec elle sur divers sujets.

En ce jour de fête, la messe se devait d'être exceptionnelle.
Elle avait été préparée avec le clergé et serait la même dans tout le diocèse.

Lorsque l'heure de la messe arriva, la jeune femme, fit sonner les cloches pour inviter les retardataires à venir et ceux qui attendaient déjà à prendre place dans l'église.

Hilzonde, attendit que tous ait pris leurs places pour bien voir et bien entendre la messe. L'Eglise s'était remplie et plusieurs fidèles restèrent debout par habitude.
Elle prononça alors quelques paroles au sujet de Pâques.

Bonjour, et bienvenue chers fidèles dans la maison du seigneur et ce jour saint de Pâques.

Pour les Aristotéliciens, Pâques est la date de la dernière apparition d’ Oane.
Oane apparut en ce jour de Pâques il y a fort longtemps à Ânani Mhour, après que celui-ci ait convaincu les fidèles aristotéliciens de se réfugier pour retourner à la piété absolue après la vie de débauche qu'ils avaient menés à Oanylone.

Un thème entier dans le livre des vertus est consacré à Oane et Oanylone, je vous invite donc à le lire et à méditer sur ce sujet. Cependant, nous ne nous attarderons pas à ces passages aujourd'hui, n'étant pas le but de la cérémonie.

Avant de poursuivre sur notre méditation sur Pâques, demandons pardon :

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Sandrine76

Sandrine pénétra dans l'édifice à l'invitation et à la suite de Maele.

Comme les places ne se disputaient pas, elle choisit le premier rang. Elle se signa et joignit les mains.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et tous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Continuant ses murmures-prières, elle continua.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Maele

Je vais maintenant vous lire un passage de la vue de Christos

Maele avait maintenant trouvé la page qu' elle cherchait, et commença sa lecture d' une voix douce et calme.

Citation:

Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.

Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.

Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.

Mais il vit aussi des farfelus et des extravagants, des fous et des reclus... Bref, nombre de ces vagabonds refusant par misanthropie la société et la vie dans la Cité.

Alors, il essayait d'approcher ces pauvres humains; il leur parlait et leur expliquait la philosophie d'Aristote et les enseignements du Très Haut.

" Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité. Vous mes amis, regardez-vous, êtes-vous heureux ? perdus que vous l’êtes au milieu de nulle part ? Mes amis, sachez que l’Homme est par nature fait pour vivre au sein de ses semblables. "

Ayant dit ceci, Christos nuança tout de même ses paroles :

" Mais n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit.

Les retraites sont alors un moyen pour vous de prendre du recul par rapport à la cité, et ce pour mieux la contempler, et mieux l’apprécier. "

Sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Et après avoir parlé avec Christos, ils retournaient en Ville en suscitant chez les citadins la surprise et la joie.

En effet, les temps étaient durs, et chacun attendait la venue d’un messie. Or, ces jours-là, beaucoup rentrèrent chez eux en disant :

"Christos, notre sauveur, est arrivé, comme il est dit dans la prophétie d’Aristote. "

Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir. Aussi, il s’isola du monde en pénétrant dans le désert. Sa retraite spirituelle dura quarante jours.

Elle quitta sa place derrière le lutrin pour revenir face aux fidèles, profitant encore des rayons du soleil, donnant aux murs les reflets des vitraux colorés.

J' ai l' impression que chacun essaye de vivre sa vie pour lui, reclus. Je suis toujours attristée de voire les rues du village vides, les tavernes désertées, bien que quelques courageux pointent le bout de leur nez sur la place du marché ou sur la foire.
Je ne peux que vous encourager à sortir de chez vous, de plus nous voyons le printemps arriver tout doucement, donc plus d' excuses.

Elle sourit

Je vous encourage pleinement a vivre l' Amitié Aristotlétienne, en la partageant avec vos amis, vos voisins, et j' encourage surtout les nouveaux arrivant a oser sortir de chez eux. En effet, il ne m'est encore jamais parvenu le fait qu' un vagabond se soit fait manger par un villageois. - oui bon, celle la n' était pas terrible - Nous passons a coté de merveilleux moments a rester enfermés chez nous, si ça tombe, bien des personnes étant enfermées chez elles méritent d' être connues, et ne le seront peut être jamais...
Et pourquoi pas faire une grande fête, ou des jeux sur la place, afin d' accueillir les nouveaux villageois? Allez, je suis certaines que tout le monde a des bonnes idées.

Oublions tous les tracas, les problèmes du Maine, et vivons pleinement notre Amitié Aristotlétienne!

Son regard se posa sur chaque personne présente dans l' édifice, elle savait que chacun d' entre eux était plus que capable de rendre un peu de vie a Montmirail, elle avait pu le constater, et gardait bon espoir pour la suite.

Alors que la chorale entamait un nouveau chant, elle partit derrière l' autel prendre la corbeille de pains encore tout chauds, cuits par elle même durant la nuit qu' elle partagea en petits morceaux, un pour chaque personne. Elle déposa a coté un calice, dans lequel elle versa un peu de vin, tout droit venu de l' abbaye de Noirlac.
Elle les bénit a voix basse avant de les emmener devant l' assemblée.

La communion se passa dans un grand calme, accompagnée de la musique du grand orgue, qui commençait a prendre de l' age et à sonner faux.
Une fois tout le monde retourné à sa place elle reprit la parole.

Avant de vous laisser repartir, j' ai encore quelques petits messages a faire passer.
Tout d' abord, la bienvenue a une nouvelle tête qui est venue nous rejoindre à l' office de ce dimanche. petit clin d' oeil en direction d' irrina
Et ensuite, un petit rappel, Sandrine ici devant petit signe en direction de la prévot cherche toujours un chef maréchal pour le village, n' hésitez pas à la contacter, profitez même de sa présence aujourd'hui.
Je donne mes encouragements a monsieur le maire qui fait un travail acharné sur le marché.
Et une dernière petite chose, le printemps arrivant, je compte remettre un peu d' ordre dans l' église, notamment cette porte qui grince, et quelques bras courageux seraient les bienvenus

Elle fit une petite pause, accompagnée d' un grand sourir

Allez, un bon dimanche a vous!

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Maele

Une légère brume rampait encore sur le sol de la place lorsque Maele arriva à l' église. Comme la dernière fois, la lourde porte grinça lors de son ouverture et Maele nota une fois de plus dans sa mémoire de faire réparer cela.

Elle disparut au fond de l' église quelques minutes afin de se recueillir avant de reprendre le chemin de la nef. Au passage, la blonde remit quelques bancs bien alignés puis partit sonner les cloches, appel a la messe dominicale.

Dinnnnng, Doooonnnnnng, diiiinnnnnnng, donnnnnng ...

Elle adorait se servir du poids le la cloche pour faire de formidables bonds suspendue a la corde. Après deux ou trois bonds de géants, elle lacha la grosse corde, atterri sur ses pieds, et jetta un oeil autour d' elle pour vérifier qu' elle n' avait pas été repérée.

Tout en remettant son aube et ses cheveux en place, elle fila sur le parvis pour accueillir les villageois, et comme a chaque fois elle priait mentalement que le Très Haut fasse venir au moins quelques fidèles a la messe.
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Sandrine76

Les cloches résonnaient au loin.... Il était temps de quitter son bureau et de se rendre à l'église.
Le curé était en monde glandouille ce jour, la Diacre ferait donc la messe dominicale.

Arrivant sur le parvis, Sandrine salua Maele...

Bonjour à vous et bon dimanche...
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Irrina

Irrina se promenait sur le marché quand elle entendit les cloches de l'église sonner, appel de sa soeur pour la messe du dimanche.

Elle se précipita en direction de l'église.

Bonjour tout le monde.

Maele

Maele accueillait les fidèles l' un après l' autre, avec un petit mot pour chaque

Bonjour Sandrine, et alors ce recrutement?

Puis, voyant arriver une nouvelle tête

Ah tiens, voila ma soeur qui arrive, elle vient d' emménager dans le village.
Bonjour Irrina, contente de te voire a la messe.

La vicaire était souriante, de bonne humeur, appréciant le rayon de soleil qui commençait a pointer le bout de son nez, signe du retour du printemps.
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Sandrine76

Sandrine sourit à Maele...

Pour le recrutement... C'est pas le paradis mais on fait avec. Le Sieur Grimpow29 a postulé et je l'ai pris pour la Maréchaussée. Seulement, il a une échoppe et il ne peut s'en occuper comme il le devrait... ça m'embête pour lui!

Ce poste serait parfait pour un ou une nouvelle arrivée... enfin je m'estime heureuse d'avoir quelqu'un. En attendant de trouver une personne pour le remplacer le Sieur Grimpow29 est parfait.

Sandrine fit un pas sur le côté pour saluer la dame qui arrivait.

Bonjour et bienvenue à vous à Montmirail.
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Sandrine76

Sandrine avait écouté attentivement le sermon. Elle avait trouvé l'histoire très jolie et douce à la fois.
Elle jeta un petit regard vers Likale qui priait en silence.

Sur l'invitation de Monseigneur qui s'était mise à chanter avec ferveur, Sandrine récita doucement le crédo qu'elle avait appris et jamais oublié...

Je crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute.
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil.
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le matin.
Car ses parents Nicomaque et de Phactis, n'étaient pas des lâches.
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu'il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l'autre illuminé parachuté par le Très-Haut.
Né de Maria et Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu'il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux.
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias.
Et qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Maele

Effectivement, ce n' est pas chose facile, mais il faut faire preuve d' un peu de patience, je suis certaine que vous trouverez.

Elle attendit encore quelques instants avant d' inviter le reste des fidèles qui étaient devant l' édifice a entrer, c' était l' heure de commencer.

Elle entra en dernier, salua comme a son habitude avant de remonter la nef et prendre place face a l' assemblée.

Bonjour a tous, et bienvenue dans la maison du Seigneur.

Je voudrais tout d' abord m' excuser pour mon absence a la dernière messe. Effectivement, je me dois de montrer le bon exemple, mais ai jugé bon, suite aux différents qui se passent dans le diocèse de ne pas chercher la confrontation et éviter de créer des soucis. Vous en voyez assez tous les jours et c'est déja bien trop comme cela.
Je suis confiante pour la suite et prie tous les jours pour que tout cela s' arrange.
Je tiens quand même a vous encourager a participer a tous les offices, c'est un très bel encouragement pour vivre l' Amitié Aristotlétienne.

Elle laissa passer quelques instants, son regard parcourant les bancs vides de l' église.

Pensons maintenant a ces derniers jours, et demandons pardon pour toutes nos petites fautes. Ceci est le premier pas vers le Paradis Solaire.

Elle se recueillit quelques secondes, pensant elle même a ces derniers jours, il avait été assez difficile pour elle de rester calme, et avait été assaillie de mauvaises pensées. Mais il était presque impossible pour un humain, même oeuvrant au sein de l' église d' avoir une vie parfaite, les attaques de la bête sans nom étant derrière chaque action.

Notre esprit étant un peu plus léger, confirmons maintenant notre foy en récitant la prière de tous les fidèles

Et elle récita le credo, bientôt rejointe par l' assemblée. Elle mettait tout le coeur qu' elle pouvait dans sa prière

Laissant le vieux joueur d' orgue terminer sa douce musique accompagnant le Credo, elle alla prendre place derrière le lutrin, et commença a tourner les pages pour retrouver le texte qu' elle avait repéré
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Verhena

A la fin du confiteor, Verhena se dirigea vers le lutrin et dit d’une voix douce et claire.

Je voulais vous parler d’amour, mais je n’en ferais rien, je vais juste vous raconter une histoire d’espoir, l’histoire de quatre bougies.

Les quatre bougies brûlaient lentement.
L’ambiance était tellement silencieuse qu’on pouvait entendre leur conversation.

La première dit :
« Je suis la paix ! Cependant personne n’arrive à me maintenir allumée.
Je crois que je vais m’éteindre. »
Sa flamme diminua rapidement, et elle s’éteignit complètement.

La deuxième dit :
« Je suis la Foy ! Dorénavant je ne suis plus indispensable, cela n’a pas de sens que je reste allumée plus longtemps. »
Quand elle eut fini de parler, une brise souffla sur elle et l’éteignit.

Triste, la troisième bougie se manifeste à son tour :
« Je suis l’amour ! Je n’ai pas de force pour rester allumée.
Les personnes me laissent de coté et ne comprennent pas mon importance.
Elles oublient même d’aimer ceux qui sont proches d’eux. » »
Et sans plus attendre, elle s’éteignit.

Soudain… Un enfant entre et voit les trois bougies éteintes.
« Pourquoi êtes vous éteinte ? Vous deviez être allumées jusqu’à la fin. »
En disant cela, l’enfant commença à pleurer.

Alors la quatrième bougie parla :
« N’aie pas peur, tant que j’ai ma flamme nous pourrons allumer les autres bougies, je suis l’espérance. »
Avec des yeux brillants, l’enfant prit la bougie de l’espérance, et alluma les autres.

Que l’espérance ne s’éteigne jamais en nos cœurs et que chacun de nous puisse être l’outil nécessaire pour maintenir l’Espérance, la Foy, la Paix et l’Amour !

De l’espoir j’ai appris que certaines personnes en avaient beaucoup aujourd’hui.
Qu’elle le garde surtout et n’oublient pas que la vie est semée d’embûche, mais que rien n’est insurmontable.
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Verhena

La jeune Verhena, invita les fidèles présent à clamer le credo.
Elle chanta avec ferveur.

Je croissssssssssss en Dieu, le Trèèèèèèèèèèèèèèès-Haut tout puissannnnnnnnnnnt,
Créateurrrrrrrrrrr du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradiiiiiiiiiis,
Juuuuuuuuuuge de notre âme à l'heureeeeeeeeeeede la mort.

Et en Aristote, son prophèteeeeeeeeeeeeeeee,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesseeeeeeeeeeeeeee
et les lois divineeeeeeeeeeeeees de l'Univers aux hommes égarééééééééééééééés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vieeeeeeeeeeeeeeee à nous montrer le cheminnnnnnnnnnnn du Paradis.
C'est ainsiiiiiiiiiii qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleilllllllllll où l'attendait Aristoteeeeeeeeeeeeee à la droite du Trèèèèèèèès-Haut.

Je croiiiiiiiiiiiis en l'Action Diviiiiiiiiiiiine;
En la Sainte Église Aristotélicienneeeeeeeeeeee Romaineeeeeeeeee, Uuuuneeee et Indivisibleeeeeeeeee;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amennnnnnnnnnnnnn.

S’en suivit le partage du pain.

Elle fit ensuite l’envoi avec gentillesse et patience.
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Sandrine76

De son bureau, Sandrine avait entendu les cloches de l'église retentirent....
Elle quitta son bureau toutes affaires cessantes, et se dirigea vers l'église où le nouvel évêque devait se présenter à toute la population de Montmirail.

Arrivée devant l'édifice, elle grimpa les marches qui la menaient devant la porte... et entra.

Elle plissa ses yeux attendant qu'ils s'habituent à la pénombre, et aperçut une femme devant l'autel... ce n'était donc pas un mais une nouvelle évêque.

Elle se signa, et remonta lentement la nef. Elle salua la prêtresse et alla s'installer près de Likale arrivé lui aussi.
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Verhena

Mes chers frères et sœurs, je suis heureuse de vous accueillir
ici dans notre sainte église en ce mercredi.

Je tiens avant tout à me présenter, je suis votre nouvel évêque Verhena.
A votre écoute et présente.

Bien! Faisons acte de contrition, et demandons pardon au Très Haut pour nos fautes.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Sandrine76

Sandrine leva les yeux vers l'autel et écouta l'évêque.
Fallait-il se présenter à son tour?... pas certaine!...
Comment appelait-on une évêque?... Monseigneur sûrement!

Elle devait l'avouer... Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas récité les prières.
Elle avait peur de les avoir oublier, mais quand Monseigneur parla, tout lui revint naturellement.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Likale

Likale entra dans l’Église comme la nouvelle évêque invitait les habitants à entrer. Montmirail n'était pas habitué à voir des gens de "la haute sphère" dans ses murs. Il salua la nouvelle évêque, inclinant la tête et attendit bien tranquillement l'office en espérant que les problèmes entre Église et État allaient se finir rapidement...

Domino

Dimanche et jour de messe !

Premier dimanche depuis son retour dans sa ville natale.

Domino se hâta vers l'église et vint y prier avec ferveur :

Citation:

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"

Elle se signa puis repartit vers son moulin qui tournait à plein régime...
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Maele

Maele ressentait le besoin de s' isoler un peu, et l' église était l' endroit ou elle se sentait le mieux. Elle poussa la lourde porte qui grinça légèrement, et nota dans un coin de sa mémoire qu' elle ferait appel a un des hommes du village pour y remédier. C'est qu' elle n' était pas très douée pour ce genre de tache.
Elle fit une génuflexion avant de remonter lentement la nef, appréciant ce silence accompagné des reflets des faibles rayons du soleil reflétant les couleurs des vitraux sur les murs.
La vicaire s' agenouilla sur le prie dieu et médita un long moment avant de prier d' une faible voix.

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.

Elle s' évada un moment dans ses pensées et demanda de ramener tout le monde dans le droit chemin.
Elle prit ensuite la direction de la grande porte pour rentrer chez elle.
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Verhena

Messe de présentation de la nouvelle évêque.

Faisant le tour du diocèse de présentation, la nouvelle évêque nommée il y a peu, envoya le bedeau sonner les cloches pour l’appel.

Pas n’importe quel appel, celui de l’office afin de se présenter.

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Après s’être revêtue des habits sacerdotaux, Verhena alla accueillir les ouailles.

Bienvenue dans la maison du Très Haut.
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Maele

C'est moi mon frère, Maele. Prenez donc place, et attention au vieux fossoyeur a coté de vous, il a déja une belle bosse sur la tête.

Elle alla prendre place devant l' autel

Très bien, je ne pense pas que d' autres personnes vont arriver, commençons donc.

Elle attendit quelques instants puis commença a prier

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Maele

La diaconesse pris ensuite place derrière le lutrin ou elle trouva rapidement la page qu' elle cherchait.

Elle commença sa lecture sur un ton plus grave qu' à l' habitude, lisant clairement et lentement.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre III - « L'acédie »

1 La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

2 Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

3 De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

4 Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Spyosu

Elle haussa légèrement le ton sur le dernier paragraphe.

Lorsqu' elle eut fini sa lecture, elle reprit sa place devant la petite assemblée et laissa passer quelques minutes interminables, forçant a la réflexion

Je vais être honnête avec vous. Je suis fachée de voire le village tomber dans l acédie. Oui j' ai bien dit ACEDIE! Qu'est ce que je vois quand je me promène dans les rues? Eh bien rien, rien du tout! Les gens ne prennent même plus la peine de sortir de leur maison, alors il ne faut même pas leur demander de se lever un dimanche matin pour aller a la messe.

Elle laissa encore passer quelques minutes posant son regard sur la centaine de banc vide, puis ensuite sur les trois fidèles présents

Il y en a trois courageux ce matin. Mais n étiez vous pas censés aider vos Amis sur le chemin de la vertu? Et les guider, ce n' est pas les écarter du péché? Or nous sommes face a devant un gros péché... Voyez vous la bête sans nom rigoler en traversant le village? Car c'est elle qui vous pousse a vous renfermez chez vous. Et n' attendez pas que Dieu fasse quelque chose a votre place, nous avons cette petite chose nommée libre arbitre, vous vous souvenez? On en parle beaucoup pour le moment...

Nouvelle pause, c'est qu' elle causait la blonde, pour une fois. Elle était en train de lacher toute la colère accumulée au fil du temps, en voyant les gens se détourner des églises, jusqu' a en arriver au point de laisser les nobles piétiner cette église qui les avait vu naître et grandir

Je vais moi faire mon boulot de femme d' église et vous dire ce que vous devez faire, comme a des petits enfants. Vous voyez un vagabond perdu sans rien a manger? Sortez de votre maison et aidez le, même rien que lui parler, ça c'est l' Amitié Aristotlétienne.
Vous voyez votre voisin ou voisine emménager? Et bien sortez de votre maison, aidez le ou aidez la, ça c'est l' Amitié Aristotlétienne.
Vous passez devant une taverne et voyez une personne seule, s' ennuyant? Eh bien rentrez et offrez lui un peu de compagnie en lui offrant un verre. Ca aussi c'est l Amitié Aristotlétienne.
Il y a plein de façons de vivre ensembles, mais personne ne fait rien, tout le monde attend par fénéantise que l' autre fasse quelque chose, mais si vous continuez comme ça, bientôt nous aurons un village fantôme. Savez vous que nous avons le village le moins peuplé du maine? Et oui, plus personne n' y reste, j' avoue que même si je l' aime beaucoup, je ne le trouva pas vraiment accueillant.

Après son prèche, elle retourna derrière l' autel préparer la communion.

La communion se passa le plus silencieusement du monde. Maele reprit encore une fois la parole

J' aimerais féliciter notre nouveau maire, seule fidèle ne travaillant pas pour directement pas pour l' église, qui soit présent.

Je vous souhaite tout ce qu' il y a de meilleur pour réveiller ce village, et j' espère que vous continuerez a donner le bon exemple et amènerez vos Amis Aristotlétiens a la prochaine messe.

Elle fit un clin d' oeil accompagné d' un sourire.

Allez, vous pouvez filer, et bon dimanche a tous!
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--Le_clerc_aveugle

Le clerc aveugle s'était levé à quatre pate.
sa cane s’était caché et était en train de couver ... hein ? mais noooon… rien à voir avec le bout de boit!

Non il n'y avait apprivoisé une cane qui fait coin coin et dressé pour qu'elle le guide dans la rue.

Une jolie cane blanche d’ailleurs.

Hop il la cherchait, lui mis sa laisse et c’était partie dans les rues.

Et l’aveugle alla a la rencontre des fidèles, non non, vraiment à leur rencontre… il se cognait dans chacun de ceux qu’il croisé.

La cane blanche ce n’est vraiment pas parfait. M’enfin on s’habitue, il avait acheté plus tôt un heaume d’armure pour se protéger.
Ce n’était pas commun un clerc en tenue de moine avec … un sceau sur la tête.
Bah oui, l’aveugle s’était fait avoir, il avait acheté un heaume au prix fort et s’était retrouvé avec un simple sceau cerclé sur la tête

Enfin bref, il allait à la messe. Il comprit qu’il était sur le parvis au moment où il se cassa la figure sur la première marche.

Quelqu’un peu m’aider ?

Likale

Le nouveau maire s'approcha du bon clerc du village, ayant trébuché, Likale le releva et monta à ses cotés le parvis de l'Eglise. Ils entrèrent ensemble dans l'Eglise.

Mon père, vous êtes dans la maison de Dieu, prêché nous donc la bonne parole.

Il souriait aux personnes présentes, heureux de voir les visages de ses amis présents à la messe.

Le_fossoyeur

Alors qu' il avait entreprit le nettoyage du cimetière, le fossoyeur entendit un bruit qu' il n avait plus entendu depuis longtemps

C'est y pas les cloches de l' église?

Il se redressa pour mieux écouter, c'est qu' il devenait légèrement sourd, eh oui, c'est qu' il prenait de l' age le vieux

Ah ouaip, c'est l' église. J' m' en vais aller a l' messe alors...

Il déposa son sceau et sa brosse, se frotta les mains sur son vieux pantalon et prit la route en direction de l' église.

Alors qu' il arrivait sur le parvis, un drole d' homme armé d' une canne blanche atterrit sur lui. Non seulement il l avait fait tomber, mais en plus il lui filait des coups de canne sur la tête en demandant à l aide.

D'jou, il est fou lui?
Mais arrêtez! Mais au s'c'ours!

Maele

Alors qu' elle s' apprêtait a saluer le nouveau maire, elle vit une magnifique collision entre ce bon vieux fossoyeur et le clerc qu' elle croisait souvent dans les bureaux du diocèse.

Bonjour monsieur le maire! Et félicitat....
Hey! Oups...

Elle laissa échapper un petit hoquet, elle avait vraiment difficile de se retenir de rire devant la scène digne d' une pièce de théatre.
Voyant que Likale aidait le vieux clerc, elle aida de son côté le vieux fossoyeur qui s' agitait tel une tortue sur le dos. Elle failli même en perdre l' équilibre, c'est qu' il était lourd pour un vieux maigrichon

Bonjour mon fère, ça ira? Venez, je vais vous aider

Elle se retourna vers Likale lui faisant un discret sourire amusé, et ensuite les suivit pour installer le vieil homme a coté du clerc aveugle sur un banc de l' église
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--Le_clerc_aveugle

Likale a écrit:

Le nouveau maire s'approcha du bon clerc du village, ayant trébuché, Likale le releva et monta à ses cotés le parvis de l'Eglise. Ils entrèrent ensemble dans l'Eglise.

La cane blanche du clerc s'envola, laissant le vieux clerc par terre dans ses propres tourment.

Didjou ! C’est gentil de m’aider ma fille ! Ou mon fils, enfin ce que vous êtes.

Cependant l’aveugle d’accrocha aux cheveux du maire… bah oui il voyait rien et il s’accrochait à ce qu’il pouvait.

Par Aristote ;une chèvre vient à mon secourt !

Mais quand il entendait le maire parlait il comprit que ce n’était pas une chèvre mais bien un homme.

Z’êtes poilu mon fils, faudrait penser à vous couper les cheveux avant d’aller à la messe la prochaine foi. M’enfin merci de m’avoir aidé, parce que là.
Vous pouvez aussi m’aider à grimper les quelques marches, pis à dire bonjour… puis a m’assoir.
Dites z’avez un boulot, moi sinon je vous embauche pour remplacer ma cane blanche !
D’ailleurs il est où cet animal ?
Vous l’avez vu ?
Moi pas !

Il se mit à ricaner de sa blague.

Ca vous interesse un poste de "cane blanche"? c'est payé en graine!

Bonjour mon fère, ça ira? Venez, je vais vous aider

z'avez changé de voix mon fils! Z'êtes pus un homme?

Le clerc était perdu parmis toutes ces voix.

Maele

Dans les rues de Montmirail, on entendait au loin sonner les cloches de l' église. Eh oui, c' était l'heure de la messe!

Maele avait passé son temps remettre en ordre l' église pour que celle ci, abandonnée depuis quelques moi puisse accueillir la messe.
Elle espérait par la même occasion avoir quelques personnes pour y assister...

Elle se tenait debout sur le parvis attendant les fidèles profitant pour la même occasion des quelques rayons de soleil qui réussissaient a passer a travers les nuages
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--Le_clerc_aveugle

Maele

Maele sourit

Très bien, j' attend de vos nouvelles.

Courage a vous, je prierai pour vous

La jeune femme lui rendit son salut par un petit signe de tête
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--Le_clerc_aveugle

Citation:

Aux autorités Temporelles engagés dans le conflit,
Aux Peuples du Maine,
Aux clercs du Diocèse du Mans,

Nous, Monseigneur Minlawa de Montfort, évêque du Mans, vous saluons devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote.

Car la vertu, la paix, et la foy sur notre diocèse nous intéresse plus que toute chose, nous demandons à ceux qui laisse trop leur cœur les posséder et leur faire dire des choses qu'ils auraient mieux fait de garder pour eux et cela dans le calme due au fait d'être en place publique, de reprendre raison et garder un tant soit peu de dignité.

DES CONFLITS HUMAINS.

"Si tu vois quelqu’un qui se conduit bien, imite-le, mais si tu vois quelqu’un qui se conduit mal, cherche en toi en quoi tu l’imites.

L’Église Unie du Mans se joint à la voix concertée des Aristotéliciens qui exigent une paix

L’Église Unie du Mans exprime sa vive préoccupation concernant les conflits

Nous déplorons la perte tragique de tant de vies ainsi que le traumatisme et la souffrance infligés autant aux fidèles combattant qu’aux milliers de « fidèles réfugiés » de toutes ces régions se trouvant au cœur du conflit

Nous comprenons que les conflits de territoires peuvent tenir à cœur, au point d’en perdre la raison, cependant cela ne peut justifier l’immoralité et la débauche

Nous appelons donc les gouvernements et les forces militaires engagé dans ce conflit à mettre fin à la répression par la violence, quel qu’elle soit et à engager le dialogue serin.

DE LA FRATERNITE ARISTOTELICIENNE.

Nous rappelons par là même que les 7 vertus Aristotéliciennes romaines sont: L’amitié, La conservation, Le don de soi, La tempérance, La justice, La plaisir et La conviction.

l’écoute, le dialogue, la sincérité et l’objectivité, conditions indispensable à son exercice quotidien et effectif.

LA COMMUNICATION ENTRE LES PEUPLES DE PAIX.

Il s’agit d’apprécier et de côtoyer les différences.

Ainsi, celui qui assumera qu’il est responsable du conflit saura sortir son épingle du jeu. Il appartient ensuite au suivant de surenchérir et admettre qu’elle a, elle aussi tors.

Communiquer est l'une des conditions primordiales afin de mettre ou remettre au premier plan un sujet aussi important que la paix des fidèles.

Que cela soit dit à tous!

Nous vous proposons aussi de venir nous rencontrer aux bureaux du diocèse (forum II, Diocèse du Mans, Comté du Maine)

Ira furor brevit est ; animum rege, qui, nisi paret
(La colère est une courte folie : maîtrisez vos passions ; si elles n'obéissent pas, elles commandent).

Fait à LE MANS , en tant qu'évêque du Mans
en ce VI, jour du mois de Décembre de l'an de Grâce MCDLX

Minlawa de Montfort.
Evêque à votre service.

Maele

Maele vaquait a ses occupations dans sa petite pièce, tout au fond de l église. Il était vrai qu'elle avait beaucoup de travail pour remettre tout en ordre, c'est que cette pauvre église était restée oubliée de tous depuis un bon moment.
Alors qu' elle finissait de remettre en place le calice, elle crut entendre grincer la lourde porte et quelqu'un appeler.

La diaconesse passa jetta un coup d' oeil et vit une dame qui, visiblement la cherchait. Elle s' empressa d' aller a sa rencontre.

Bonjour ma soeur, bienvenue dans la maison du seigneur.
Je suis confuse, je ne vous avais pas entendue.

Je suis Maele, la nouvelle diaconesse de Montmirail.

Puis je faire quelque chose pour vous?

Alphy

Oh il n'y a pas de mal ma soeur, c'est plutôt à moi de m'excuser, je vois que vous avez fort affaire et personne ni même un enfant pour vous venir en aide.

Elle s'approcha de la diaconnesse et lui serra la main, la tenant un moment dans les siennes comme pour trouver le courage.

Et puis, je ne suis plus pressée... Malheureusement je suis arrivée trop tard. Mon ami Max le boulanger du Quartier des Ambuleurs nous à quitter cette nuit et ...

Elle sentait les larmes coulées sur ses joues sans qu'elle eut envie de les essuyer mais lâcha les mains de la diaconnesse pour se retourner légèrement et se moucher...

Je ne me suis même pas présentée, je suis Alpaïde mais appelez-moi Alphy. Je viens d'arriver à Montmirail qui m'a autrefois accueilli comme servante à l'auberge municipale et c'est à ce moment que j'ai connu mon ami Max_Premier.

J'avoue être perdue. Je n'ai jamais dû m'occuper d'un proche après sa... elle respire et déglutit sa disparition mais je sais que Max était baptisé et il devait même se marier prochainement. Je ne sais pas... comment...

Enfin, vous me comprenez ? Je ne sais qui contacter. Sa fiancée est encore plus perdue que moi je crois.

Pour des questions de cohésion rp, nous sommes toujours au matin du 21 novembre.

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Max_premier

Il avait sa colle de farine sous le bras et une affiche à coller sur le panneau de l'église de Montmirail...

Citation:

Baptême de notre belle Anatoline en l'église de Montmirail.

Venez nombreux la soutenir en ce moment important.

Forum secondaire

Domino

Domino se rendit à l'église pour la prière dominicale et salvatrice de l'âme.

Citation:

Elle se signa puis elle fila en forêt couper un peu de bois...
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Alphy

Elle avait fini par lire les dernières volontés de son ami Max sur le vélin remis par sa cousine Basine mais après cela n'avait pu revenir tout de suite dans la maison endeuillée du Quartier des Ambuleurs.

Elle avait marché longtemps, très longtemps, retrouvant l'ambiance de son village d'antan, repassant devant l'auberge municipale où elle avait commencé à travailler et tout d'un coup repensant à tout ce qu'elle y avait fait subir à son ami. L'enfermant dans la salle des bains, l'obligeant à passer par la petite fenêtre les fesses à l'air pour sortir et une autre fois, le poursuivant de ses assiduités dans le cellier où la pierre à laver finie par servir d'arrosoir et dans des éclats de rire, les avaient trempés tous les deux. A ce souvenir un sourire s'esquissa sur ses lèvres et se retrouvant devant le parterre de l'église, elle se dit qu'il méritait qu'elle franchisse les portes de l'édifice pour y faire brûler un cierge en sa mémoire.

Tête basse, elle poussa la porte de bois et entra dans l'église qui n'avait apparemment vu personne depuis longtemps à la couche de poussière régnant un peu partout et à la cire qui avait coulé le longs des cierges. Heureusement il en restait un allumé et elle se servit de sa flamme pour mettre le feu à la mèche de deux cierges un pour son ami Max et l'autre pour la mère de Clément qu'il avait dû rejoindre maintenant.

Elle resta là, mains jointes un long moment se demandant s'il y avait encore un officiant pour effectuer les derniers sacrements. S'approchant de la sacristie ensuite, elle osa.

Y'a-t-il quelqu'un ici ? Mon père ? Ma soeur ?
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Alphy

Les deux femmes discutèrent un long moment. Alphy répondit qu'elle n'avait eu aucune demande particulière. En même temps, il y avait si longtemps qu'elle était partie de Montmirail.

Je vais retourner auprès du corps de Max et aider Basine à le préparer. Je demanderai à sa fiancée Anatoline si elle, a eu quelque demande particulière mais je pense qu'il est parti si vite.

Merci pour tout ma soeur, je vous tiens au courant.

Alphy quitta la diaconnesse après lui avoir à nouveau tenu la main un instant et fait une petite courbette.
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Maele

Le sourire s' effaça du visage de la diaconesse pour laisser place a un regard compatissant.
Etre confronté a la mort était une épreuve très difficile, et encore plus quand il s' agissait d' une personne proche.

Je suis vraiment désolée, je vous présente mes sincères condoléances.

Maele invita la dame a s' asseoir a la table du fond de la sacristie

Prenez donc place, nous pouvons en discuter.
Il est tout a fait normal d' être un peu perdu dans ces moments la, je vous accompagnerai dans cette épreuve du mieux que je peut.

Elle marqua une pause avant de continuer

Max vous avait-il fait part par le passé de certaines de ses volontés?
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Anatoline

Anatoline attend pour etre baptisée...
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Domino

Dimanche et jour de messe !

Domino se hâta vers l'église et vint y prier avec ferveur :

Citation:

Elle se signa puis repartit vers son moulin...
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Constantin

Une autre fidèle ? C'était le point de départ !

Bienvenue à vous mes chers soeurs, pour cette messe du Mercredi à Montmirail.

Avant toute chose, demandons pardon au Très Haut, et cherchons au fond de nous, les fautes que nous avons pu commettre.

Constantin, les mains fermées, chercha au tréfond de son âme la culpabilité qu'il devrait soumettre à Dieu et se faire pardonner. La rancoeur ? Oui. Le désir de vengeance ? Oui aussi...

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il patienta, le temps que chacun ait récité son confitéor, puis enchaina :

Je viens vous parler de la fidélité. Vous savez ce que c'est, me direz vous. Et je vous crois. Vous savez que la fidélité est ce qui lie, par exemple, un homme et une femme qui se sont mariés. Vous savez que la fidélité c'est ce qui lie un fils et à ses parents. Ou encore, un vassal à son seigneur. Et bien, à moi de vous dire que Dieu le Très Haut est tout à la fois.

Dieu est celui qui vous aimera toujours. Il vous vouera à chaque instant une passion éternelle et un amour sans fin.
Dieu est celui qui toujours veillera sur vous, avec affection comme une mère, mais aussi rigueur comme un père.
Dieu est celui à qui vous offrez votre bras et qui en retour, vous protège et vous garde. En devenant son Soldat, il devient votre Protecteur.

Mais Dieu est aussi celui qui, en chaque instant, sera à votre écoute, comme l'ami le plus fidèle et le plus dévoué.

Voilà, ce que j'entends pas fidélité.

Comme disait Christos, dans son premier Logion :

Citation:

" Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

C'est cette fidélité que vous porterez aux autres qui fera des vous des personnes à l'âme noble ! Je vous le dis, aimez vous les uns et les autres ! Je vous l'affirme, pardonner et aimer, son les deux mamelles du bonheur !

Il eut un sourire, appréciant l'effet donné chez les croyants, puis, dit :

Récitons notre Crédo et ainsi, affirmons notre foy en Dieu le Très Haut et en sa Sainte Eglise.

Citation:

Il fit son signe de croix, et, écartant les bras, il dit d'une voix forte :

Avant de vous laisser partir pour vos champs et vos tavernes, je vous fais l'annonce suivante. Il y aura sous peu une nouvelle soeur qui rejoindra la communauté Aristotélicienne de Montmirail. Anatoline a décidée de se faire baptiser. On se revoit à ce moment là, mes enfants !

Il rit et dit en souriant.

Ite, missa est ! Que le Très Haut vous garde !
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Le Berry selon Constantin.

Anatoline

Anatoline regarde constantin et lui fait un large sourire

Si j'ai bien tout compris, vous pouvez donc me baptisé ?
Parce que si c'est le cas, on commence quand vous voulez, ne pas trainer quand meme hein
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Constantin

Je vous enverrais une missive, Anatoline, pour le cours !

Se tournant vers le Juste Max, il sourit et dit :

Juste, une belle distinction ! Même si je ne vois pas trop l'utilité à essayer de distinguer les fidèles d'autres fidèles. Enfin ! Cela montre au moins que vous êtes un bon croyant.

Le diacre sourit. Il n'aimait pas les distinctions, lui le diacre égalitariste. Mais il devait bien avouer que Max le méritait, car c'était un fidèle accessible, présent et aimable.

On se revoit bientôt, les amoureux ! Travaillez bien votre pastorale Anatoline, hein ! Et ne demandez pas les réponses à Max !

Et il éclata de rire.
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Le Berry selon Constantin.

Constantin

Nouveau son de cloches, à Montmirail, une nouvelle messe ! Le diacre, bien plus disponible depuis qu'il n'avait pas à traiter la paperasserie de l'Evêque, était de nouveau présent pour sa paroisse et ses petits paroissiens qu'il aimait tant !

Aussi, les cloches volèrent à tout va, réveillant le village. Une fois par semaine, il leur demandait cet effort. C'était comme une vieille mère sadique, pour réveiller des adolescents flemmards... Il sautait sur sa corde, un peu comme un dingue, mais le diacre de MM était ainsi. Un jeune fou, c'était là tout son charme, c'était là toute sa force.

Allez, gens de Montmirail, venez à la messe du Mercredi à St Nicolaïde ! C'est l'heure... C'est l'heure j'ai dit !

Et de nouveau, les cloches sonnent, font trembler le clocher et poussent les pigeon à déguerpir fissa ! Saint Nicolaïde de Montmirail était prête à accueillir les gens... Thème de la journée : la fidélité !
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Le Berry selon Constantin.

Maele

Maele rentrait de la caserne alors que les cloches de Montmirail sonnaient.
Tout naturellement elle fit route vers l' église. Ne sachant pas l' heure qu' il était, elle craignait d' être en retard.

C'est avec un grand étonnement qu' elle découvrit l' église déserte, ... pour la messe.
C' était bien triste.

Elle se signa avant de remonter silencieusement la nef.

Bonjour mon père

Puis elle prit place dans un coin

Constantin

Le bonjour, ma soeur ! Soyez la bienvenue dans la maison d'Aristote.

Une maison un peu désertée, il devait bien l'avouer... il eut un sourire calme, peut être un peu triste.

Nous commencerons la cérémonie sous peu, le temps que d'autres personnes viennent...

Sinon, ben on commencera sans eux, se dit le diacre, ce qui était bien dommage.
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Le Berry selon Constantin.

Domino

Domino se rendit à l'église pour la messe du dimanche.

Elle salua le Diacre buveur de cervoise puis elle s'agenouilla devant l'autel et pria :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"

Elle assista à la messe puis repartit vers son moulin...
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Max_premier

Max avait accompagné Anatoline à l'église, ce n'était pas qu'il était plus habitué qu'elle à l'église mais tout de même... il était baptisé et avait eu comme parrain un sacré évêque à l'époque...

Une pensée pour son parrain disparu, une autre pour la diaconesse qui l'avait aidé et machinalement, il regarde les affiches quand il voit son nom.

Hein quoi ? J'ai le droit à une reconnaissance honorifique ? Il se tient le menton... Un juste... je suis un juste maintenant ben mince alors... Il reste là, planté et fini de lire l'affiche et voit tout d'un coup Constantin venir en poser une autre qu'il lit aussitôt accrochée.

Oh bonjour Constantin, je voulais pas déranger... mais euh... Félicitations hein ? Notre nouveau diacre c'est bien... vous avez du boulot à mon avis... du pain sur la planche et je m'y connais... je suis boulanger...

Il se met à rire un peu nerveusement.

Anatoline

Oh ! Ne vous excusez pas... Je ne savais pas à qui je devais m'adresser, et vous m'avez m'aidé... Grand Merci à vous

Anatoline lui sourit et vit son regard d'un coup devenir si triste...

J'espère que ce n'est pas ma question qui vous chagrine tant...

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Constantin

Le lendemain, Constantin va retrouver Anatoline avec un grand sourire.

Je crois que le Très Haut vous a la bonne, ma soeur...

Il lui tend un parchemin.

Citation:

Aux autorités du Maine,
Aux Peuples du Maine,
Aux clercs du Diocèse du Mans,
Et aux autres.

Objet : Nomination de Constantin à la charge de Diacre .

Nous, Minlawa de Montfort, évêque du merveilleux et pieux diocèse du Mans, au nom de l'assemblé Episcopale de France et de Rome, avons statué et ordonné.
Par notre présent édit perpétuel et définitif, écrivons, disons, statuons et ordonnons, la nomination de Constantin , au poste de Diacre de la Ville de Montmirail.
Ce dernier aura la lourde tache de seconder et supléer le Faiseur de Rêve; taciturne.
Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation dans le diocèse du Mans.

Que cela soit dis à tous!

Parceque le Très-Haut n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter et que lorsque le malheur touche l'homme, il est plein d'impatience et lorsque le bonheurs l'atteint, il devient insolent. Nous leurs offrons un Guide Religieux.

Que cela soit dit à tous!

Ira furor brevit est ; animum rege, qui, nisi paret
(La colère est une courte folie : maîtrisez vos passions ; si elles n'obéissent pas, elles commandent).

Fait à Le Mans , en tant qu'évêque du Mans
en ce XVI , jour du mois de septembre de l'an de Grâce MCDLX

Minlawa de Montfort.
Evêque à votre service.

[/quote][/quote]

Avec un grand sourire, il demande :

Alors, on commence quand ?
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Le Berry selon Constantin.

Constantin

Il n'avait toujours pas été remplacé. Cela ne l'empêcha d'aller faire une prière, vu la situation de Montmirail, l'intervention du Très Haut serait la bienvenue.

Ô Très Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Père des Rois, et des Ducs.
Guide des Guides et Inspirateur d'Aristote
Daigne poser ton regard sur Montmirail.

Nous sommes certes petite ville
Mais nous ne manquons pas de bonnes âmes.
Et pour établir ton Royaume au Soleil
Accorde nous la gloire sur les royaumes terrestres.

Fais que la ville se réveille et que les habitants s'entraident.
Puisse Aristote nous guider vers la Vertu
Et Christos vers l'entraide.

Très Haut tout puissant, viens nous en aide.

Il resta agenouillé, les mains serrées autour de son chapelet, de longues, très longues minutes...
_________________

Le Berry selon Constantin.

Constantin

Constantin, en ce dimanche, constata que la paroisse était vide.

Une des raison pour laquelle il avait quitté sa charge. Inutile de faire la messe devant personne. Dieu savait que l'ex archidiacre lui était tout dévoué. Ce que Dieu voulait, c'était des hommes et des femmes pour le prier et l'adorer.

Agenouillé, il commença à prier.

Paix sur la terre, ô Dieu Celeste.
Je me soumet à Ta volonté, Tout Puissant.
Absous mes péchés, comme je pardonne à mes ennemis.
Puisse Ta toute puissance illuminer nos coeur.

Puissions nous vivre dans Ta crainte,
Ô Père Eternel.
Puissions nous vivre dans ton amour infini,
Roi du Ciel et de la Terre.

A tes côté, je ne crains ni les puissants,
Ni les ducs, ni les princes, ni les Rois.
Ta puissance les surpasse, Ô Très Haut !

Puisse tu m'aide à suivre Tes saints enseignements
Par les connaissances d'Aristote et l'expérience de Christos.

Et Constantin, jetant un regard derrière lui, alla vers la sacristie et prenant le calice d'or et de pierres précieuses, bu un peu de vin et prit une hostie.

Amen.
_________________

Le Berry selon Constantin.

Anatoline

Anatoline arriva devant l'église, pur la première fois... Elle leva les yeux pour la regarder et souffla doucement Hé bè... Quand faut y aller, faut y aller...

Elle poussa la porte, qui grinça fort, tournant sa tete de gauche à droite pour voir si personne ne l'avait trop entendu, quand elle vit un homme prier...

Elle referma doucement la porte, en se demandant qui était cet homme qui était le seul à prier... Elle s'assis pas loin de loin et l'écouta attentivement...

Une fois tout ce rituel fini, elle se leva et alla vers lui

Bon... Bonjour... Je me présente, Anatoline, j'aimerais me faire baptiser mais... je ne sais pas à qui je dois m'adresser... Vous savez me renseigner ?

Elle lui sourit amicalement
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Constantin

Constantin eut un sourire simple et calme.

Bonjour Anatoline, nous nous sommes déjà rencontrés en taverne si je me souviens bien. Je suis Constantin de Noldor.

Il l'invita à s'asseoir et s'assit lui aussi. Quel dommage qu'il ne soit plus le diacre de Montmirail. Quelle bêtise il avait fait en quittant sa charge de diacre. Si le poste d'Archidiacre était trop prenant, et trop important, celle d'aider les habitants de la paroisse était simple et il le faisait de bon coeur...

Je suis désolé, Anatoline, je ne suis plus diacre de Montmirail. Et le père Taciturne ne s'occupe que des messes In Gratibus... Je vais devoir vous rediriger vers le diocèse, auprès de Monseigneur Minlawa, l'Evêque du Mans. C'est un peu plus long, mais c'est la seule chose que je puisse faire... J'aimerais tant vous aider, pardonnez moi...

Il s'en voulait ! Les paroissiens étaient là, visiblement ! Il suffisait juste d'être là aussi... En entendant la demande de cette jeune femme, il était certain désormais que son service était celui de Dieu et des fidèles. Pourquoi donc avait il choisi d'arrêter ?
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Le Berry selon Constantin.

--Mgr_minlawa

Citation:

Aux autorités du Maine,
Aux Peuples du Maine,
Aux clercs du Diocèse du Mans,
A Guillaume du Bivoac dict Guilllaume
A Esquimote le Fin dict Esquimote
A Enora de Villefort ditc Enora
A Max Premier ditc Max_premier

Nous, Monseigneur Minlawa de montfort, évêque du Mans, vous saluons devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote.

Le XIV, jour du mois de Juillet de l'an de Grâce MCDLX nous décidions de créer dans notre territoire religieux du Diocèse de Mans une distinction honorifique à caractère religieux destinée à remercier celles et ceux qui ont fait preuve de mérite, de morale et de vertu sur le territoire du diocèse du Mans.

Aujourd'hui, après concertation du conseil diocèsain, nous décidons de nommer quatre "Juste".

Nous rappelons l'article premier du paragraphe second, alinéa quatre du réglement à propos de la distinction honorifique du diocèse du mans:

Citation:

II.1.4. Titre: Juste

Homme ou femme ayant attiré l’attention et les bonnes grâces de l’évêque du Mans pour sa foy, son engagement en Maine et ses remarquables valeurs vertueuses et pour ses œuvres.
Donne droit : A un vœux ou souhait que l'évêque du Mans devra réaliser. Le vœux ne doit pas être irréalisable, ne pas concerner un don en écu ou en nature, ou ne doit pas atteindre à l'intégrité moral ou physique, d'une ou plusieurs personnes.

Les quatres justes nommés sont:

- Guillaume du Bivoac dict Guilllaume
- Esquimote le Fin dict Esquimote
- Enora de Villefort ditc Enora
- Max Premier ditc Max_premier

Ils pourront porter leur distinction partout où leur coeur et leur fou leur donnera envie de la porter.
Dans 6 mois, ces quatres justes recevront alors le titre "Digme" si leur comportement et leur vertu reste remarquablement exemplaire.

Que cela soit dit à tous!

Fait à Le mans, en tant qu'évêque du Mans
en ce VIII, jour du mois de Septembre de l'an de Grâce MCDLX

Minlawa de Montfort.
Evêque à votre service.

Domino

Domino se rendit à l'église pour la messe du dimanche.

Comme elle vit qu'il n'y en avait pas, elle s'agenouilla devant l'autel et pria seule :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"

Elle se signa puis repartit vers son moulin...
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Sandrine76

Voilà... Ca y était!... Alexandrino était baptisé et appartenait maintenant à la famille d'Aristote.

Elle les laissa sortir, et sourit de les voir si heureux. Elle les suivit de près, se promettant de les féliciter plus tard tous les deux, les laissant à leur bonheur.

Elle reviendrait très certainement pour assister à leur prochaine union.
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Domino

Agnesia

[ ... Tôt dans la matinée ... ]

En cette fraiche matinée, Agnesia De Noldor se rendit à l’église de Montmirail afin de chercher un peu de réconfort dans les prières. Elle poussa une des deux grandes portes avec sa main qui laissa un grincement aigu résonner à l’intérieur puis le silence se replaça naturellement de nouveau dans ce lieu sacré.
Enroulée dans sa fameuse cape sombre avec la capuche tombante sur son visage, la jeune fille s’avança à l’intérieur dans une marche lente et discrète en direction de l’autel tout en ayant l’esprit tourmenté et perturbé depuis sa fuite. Arrivant devant l’autel, elle s’agenouilla en faisant le signe de croix puis d’une voix douce et légère se mit à prier..

« Ô Dieu !
Toi en Qui je crois..
Toi qui guides mes pas..
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom ..
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte..
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés..
Que je ne sois plus seule face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction..
Que mes actes obéissent à mon cœur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite..
Que mon cœur te craigne..
Et que j'annonce Ton Saint Nom..
Dieu, daigne lever ta main, que Raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il ! »

Son regard se porta vers le symbole de la croix aristotélicienne en laissant une perle couler sur sa joue. La tristesse se lisait dans son regard et son attitude montrait pleinement la détresse.
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Domino

Missnelly

Miss sourit sa y est son cher Alexandrino est enfin baptiser elle lui sourit puis lui fait 2 grosses bises sur les joues ,

et bien te voila baptisé mon cher fiancé et moi fière d être ta marraine.

Puis ce tournant vers le prête merci beaucoup de vous êtes si bien occuper d Alexandrino ,
et nous nous révérons surement d ici pas longtemps je pense .

Puis prenant le bras d Alex ils sortirent tout les deux de l église

MISS ce tournant vers le prête lui dit :

mon père venez ce soir a la taverne pour fêter ce baptême
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MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Constantin

Alors Constantin prit un peu d'eau bénite qui ferait entrer le jeune homme dans la Communauté Aristotélicienne. Il fit avec l'eau un signe de croix sur le front d'Alexandrino, tandis que de fines gouttelettes ruisselaient sur son visage.

Au nom de la Saincte Eglise Aristotélicienne, et sous le regard de tout les saincts, je te baptise Alexandrino. Sois lavé de tes péchés et accepte la lumière.

Un sourire irradia son visage. Et sans tarder, il fit une accolade au nouveau baptisé.

Soyez le bienvenu, mon frère.
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Le Berry selon Constantin.

Alexandrino

Finis de prier en silence , je me redressai , le frère Constantin me dit

Citation:

Alexandrino, prêtes tu serment de protéger la Saincte Eglise Aristotélicienne Romaine ? T'engages tu à toujours défendre la foy contre ses ennemis inspirés par le Sans Nom ?

Bien sur mon père je suis prêt à porter serment de protéger la sainte église .
Je m'engage à défendre sans cesse la foy contre ses ennemis inspirés par le sans nom .

Alors je baissai la tête attendant avec impatience le baptême et la bénédiction du saint-homme[/quote]
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Missnelly

Missnelly avais pris la bougie et la,médaille des mains du prêtre puis les avais donner a son filleul.

Tout en ajoutant oui je veux être la,marraine de mon cher Alexandrino .
et je souhaite de toute ton âme, de m'engages devant le Très Haut, qu il ,éclair alexandrino des ces bien fait et je l aiderais de rester dans la foi .

puis ayant fini fit une bise sur le front de son filleul.
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MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Constantin

Constantin écouta les deux amoureux, et ne put s'empêcher d'étaler un grand sourire sur sa face d'Archidiacre. Une chaste bise, et Missnelly devenait sa marraine.

Il prit alors une petite fiole d'eau Bénite et dit à Alexandrino :

Alexandrino, prêtes tu serment de protéger la Saincte Eglise Aristotélicienne Romaine ? T'engages tu à toujours défendre la foy contre ses ennemis inspirés par le Sans Nom ?

Il attendait la réponse, une fois qu'il aurait répondu, il pourrait le baptiser.
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Le Berry selon Constantin.

Alexandrino

Senti des gouttes d'eau purificatrices couler sur son visage , détendu il était heureux et lorsque le frère Constantin lui dit :

Citation:

Au nom de la Saincte Eglise Aristotélicienne, et sous le regard de tout les saincts, je te baptise Alexandrino. Sois lavé de tes péchés et accepte la lumière.

Il se sentit proche d' Aristote .

Et après l'accolade du Frère , il fit une courte prière et couru près de sa marraine .
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Constantin

Constantin récita le Crédo et poursuivis la cérémonie, en disant :

Puisse ce Crédo rester gravé à jamais dans ton esprit Alexandrino.

Il prit alors le Livre des Vertus, et en lut un très court extrait.

Il s'agit d'un passage du Livre des Vertus. Dans cet extrait, Christos, en passe de se faire arrêter par un centurion lui dit "En vérité, ce n'est pas moi qui vais te suivre, mais toi, qui va me suivre". Et il avait raison. Le centurion se jette aux pieds de Christos et lui demande de pardonner ses péchés. Aussi...

Citation:

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Comprenez, dès lors, quelle valeur à le baptême ! Il lave tout les péchés que vous avez commis. Il vous rend, plus blanc que blanc ! Mais prenez garde à ne pas trahir ce sacrement. Car votre âme est désormais comme un drap de lin pur, un drap propre, que vous devrez protéger. Le moindre péché formera une tâche sur cette immaculée blancheur. Une tâche sale, brune, noire.

Cette tâche peut être lavée, le péché peut être pardonné ! A condition d'éprouver une repentir sincère et d'aller se confesser. Se repentir est nécessaire, sinon, la confession n'aura aucun effet. Et le péché sera toujours là, pensant dans la balance du Très Haut pour votre entrée au Paradis Solaire.

Aussi, priez, et aimez vous les uns les autres. Puisse ce message vous marquer, en ce jour de joie !

Je demande désormais à la marraine d'Alexandrino d'approcher.
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Le Berry selon Constantin.

Missnelly

Missnelly se lève s approche d Alexandrino,

et tout en souriant lui pend la main .

...
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MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Constantin

Il eut un sourire en voyant Missnelly s'approcher. Il savait en effet que cette dernière et Alexandrino allaient se marier. Il trouvait la chose belle, de vouloir devenir marraine de son époux. Un bel exemple de dévotion désintéressée. Peut être même, un sujet d'inspiration pour ses serments...

Missnelly, tu as accepté d'être la marraine d'Alexandrino. Cela signifie que tu devra le guider sur le chemin de la Foy, et l'aider, dans le doute. Chaque crise religieuse, et instant de doute, qu'il traversera, tu les traversera avec lui. Renouvelles tu ton souhait de devenir sa Marraine ?

Il prit une médaille et une bougie, et les tendit à Missnelly.

Si tu le souhaite de toute ton âme, et si tu t'engages devant le Très Haut, transmet à Alexandrino cette bougie. Que sa lumière le guide dans les ténèbres, et éclaire les autres, pour les guider vers la Lumière. Et que cette médaille prouve son attachement à la foy, qu'il l'affiche fièrement, car il faut être fier d'être Aristotélicien !
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Le Berry selon Constantin.

Alexandrino

Très ému , je reçu la médaille pendant que ma marraine tenait la bougie , je priai et remerciai Aristote de ses bienfaits .

Je remerciai aussi le saint homme qui avait eu la patience de m'apprendre la foi et de me baptiser .
_________________

Missnelly

Missnelly ce tenais toujours agenouiller prés de alexandrino et rectie en même temps

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

puis après avoir écoute le curé

récite en même temps qu alex

Le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN .

Regarde son cher prince et le voit très émue , lui sourit pour l encourager
_________________
MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Sandrine76

Le Padré avait enfin trouvé la voix divine...

Il invitait les fidèles présents au baptême d'Alexandrino, à se confesser et à réciter le Crédo.
Elle avait beau chercher dans son esprit, aucune faute commise ne lui venait. Elle passa donc ce moment, et passa directement au Credo... le Credo d'Irella lui revint en mémoire.

Je crois au Très-Haut tout puissant, sans aucun doute.
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil.
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le matin.
Car ses parents Nicomaque et de Phactis, n'étaient pas des lâches.
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu'il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l'autre illuminé parachuté par le Très-Haut.
Né de Maria et Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu'il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux.
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias.
Et qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
_________________

Alexandrino

Alexandrino était tout ému en pénétrant dans l’église , c'était un grand jour pour lui , il avait fini sa pastorale et et arrivait pour recevoir le baptême , sa fiancée Misnelly serait sa marraine pour l'occasion et en attendant , il s'agenouilla et se mit à prier .
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Sandrine76

Sur l'invitation de Missnelly, Sandrine se rendit à l'édifice religieux pour participer au baptême d'Alexandrino, fiancé de Missnelly.

Elle laissa le temps à ses yeux de s'habituer à la pénombre du lieu, et avança doucement, jusqu'à prendre place derrière une fine colonne... endroit d'où elle aimait voir les choses et les gens présents sans déranger.
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Missnelly

Missnelly avait entendu les cloches sonnées cela indiquait le commencement du baptême de son bien aimé Alexandrino, et que le curé appelais tout le monde .

Elle c était habillée d une simple robe pour la cérémonie comme le baptême c était mieux.

Elle entra dans l église et aperçue son prince entrain de prier ,

Elle s approche et lui fait un grand sourire pour l encourager et s agenouille aussi près de lui et ce met a prier .
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MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Alexandrino

Le frère Constantin avait fini ses préparations et tout sourire s'adressa à l'assemblée des fidèles ,

Citation:

Aujourd'hui nous célébrerons le baptême d'Alexandrino. Je vous demanderais, en premier lieu de confesser vos fautes. De regarder au fond de vous et de demander pardon au Très Haut pour les offenses que vous auriez pu commettre.

Nous récitâmes après lui :

Citation:

Puis le saint-homme se tournait vers moi

[quote]Alexandrino, aujourd'hui, prouves nous que tu as bien suivi pastorale en récitant le Crédo Aristotélicien.

Je récitai timidement le credo tel que je l'avais apprit .

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN .

Je me mis ensuite à prier tout bas .
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Constantin

[Désolé pour le retard...impardonnable :$]

Bienvenue à vous, mes frères et mes soeurs !

Il sourit à tout le monde, montrant ainsi que le lieu était un lieu de paix et de receuillement. Un endroit où l'on était confronté à la puissance de Dieu, et à Son Amour, sans barrière, sans crainte. Il fit un sourire à Alexandrino, qu'il avait suivit durant toute sa pastorale, et dit :

Aujourd'hui nous célébrerons le baptême d'Alexandrino. Je vous demanderais, en premier lieu de confesser vos fautes. De regarder au fond de vous et de demander pardon au Très Haut pour les offenses que vous auriez pu commettre.

Il récita alors :

Citation:

Puis, dans le geste, invita les gens à réciter le confiteor à sa suite.

Cette opération terminée, ayant laissé à chacun un temps de reflexion, surtout à Alexandrino, dont c'était le baptême, il demanda :

Alexandrino, aujourd'hui, prouves nous que tu as bien suivi pastorale en récitant le Crédo Aristotélicien.
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Le Berry selon Constantin.

Constantin

Les cloches sonnaient, résonnaient, dans toute la ville de Montmirail. Constantin, à l'entrée, beuglait :

Allez, venez tous ! Entrez pour le baptême d'Alexandrino !

De toute manière, s'ils n'étaient pas réveillés, les cloches auraient raison de leur sommeil...
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Le Berry selon Constantin.

Domino

Domino entra dans l'église de Montmirail et elle se fit toute minuscule afin d'aller prier sans être vu.

Elle s'agenouilla devant la statue d'un saint et elle joignit ses mains en récitant une prière.

Quand elle eut terminé, elle fila en vitesse à son moulin sans déranger personne...

Quelfalas

Le Maine. Enfin de retour. Elle ne savait pas pour combien de temps. Le plus longtemps possible. Elle espérait.

Elle alla à l'Eglise. Elle y croiserait peut-être Constantin. Elle entra dans le lieu. Elle ne l'avait jamais vu d'ailleurs.

Dés la porte, son corps entier se détendit. Il n'y avait pas à redire, les Eglises, c'était le lieu qu'elle préférait.

Elle alla s'assoir et récite une prière avant de plonger à l’intérieur de ses pensées.

Citation:

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Constantin

Des bruits de pas. Des bruits de prière. Chose rares en l'Eglise de Montmirail. Assez rare pour faire tirer un feu d'artifice, comme il était si fourrant d'en voir sur les hauteurs de Milan, de Naples ou de Florence.

Quittant ses réflexions théologique et familiales, Constantin se leva du banc et approcha. Il vit Quelfalas, la diaconesse du Mans. Il attendit qu'elle eut finit de prier pour s'approcher et la saluer :

Soeur Jeanne ! Quelle joie ! Comment allez vous ma soeur ?
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Le Berry selon Constantin.

Sandrine76

Sandrine n'avait pas entendu les cloches sonnées mais l'agitation qui régnait aux abords de l'église la fit s'y rendre.
Elle aperçut le carrosse frappé des armoiries de LFB et pensa qu'il se passait bien quelque chose.
Son fils était avec elle. Elle se pencha vers lui, lui désignant l'édifice qui se dressait devant eux.

Je vais t'emmener dans un endroit un peu spécial. A l'intérieur on n'a pas le droit de faire de bruit, on marmonne simplement...

Elle le vit plisser son nez d'un air renfrogné

C'est pas drôle alors...

Elle lui sourit.

Si tu verras... on pourra s'amuser une fois que tout le monde sera parti! Mais avant il nous faudra être sages... tous les deux.

Elle avait appuyé sur ses derniers mots ce qui fait qu'un sourire vient se dessiner sur le visage de son fils.

Ils entrèrent dans l'église, saluèrent les personnes présentes.

Bonjour Padré... Comtesse Emylie et Sieur Polzar...

Puis ils allèrent s'installer au milieu sur un banc libre.

Maintenant on se fixe!.. On observe et on écoute!

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Constantin

Soyez les bienvenus, tous et toutes, pour cette première messe à Montmirail !

Il leur sourit, et poursuivit sur le même ton chaleureux (car il les aimait beaucoup ces petits mainois...)

Je suis le Frère Constantin, Archidiacre du Diocèse et diacre en charge de cette paroisse. Et je vais, avec vous, faire un petit bout de chemin sur les voies illuminées de la foy.

Il se tut, un instant, et dit :

Qu'est ce que la foy ? Que représente t elle ? Pour certains, ce n'est qu'une sorte de faire valoir, un accès au mariage. Je vous le dit, avec moi, la foy sera vivante, riche et glorieuse ! La foy c'est la fidélité que l'on montre à Dieu le Très Haut, à Aristote et à Christos. C'est le respect et l'écoute que l'on porte aux hommes et aux femmes d'Eglise, qui, parfois dans de terribles condition, amènent un message de paix et d'espoir. Et la foy, c'est l'Amour. L'Amour que l'on porte à son époux ou son épouse, l'amour que l'on porte à ses amis, à sa famille. Mais aussi, l'amour que l'on doit porter à l'Inconnu, l'Autre, celui qu'on ne connait pas. L'aide aussi, que doit lui fournir s'il nous la demande. Car il est dit "Vous aiderez les plus faibles comme vous mêmes !". Voilà, en quelques mot, ce qu'est la foy.

Il sourit, prit un missel, l'ouvrit à une page, et dit d'une voix plus forte.

Et puisque nous avons la foy, nous allons demander pardon au Très Haut. Réfléchissons ensemble à nos fautes récentes ou non, qui taraudent nos âmes et nos esprits. L'offense sera pardonnée si le repentir est sincère...

Citation:

Et tout en récitant le Confitéor, Constantin pensa à son oncle, qu'il avait laissé à Mayenne, et il pria pour lui, à sa tante, qui lui manquait et à qui il n'écrivait pas assez. A tout ceux qu'il avait abandonné à Tours... Puis, relevant la tête, il eut un sourire un peu triste avant d'enchaîner.

Je vais vous lire un bref passage du Livre des Vertus. C'est un extrait des Logions de Christos, le dixième, où il est écrit :

Citation:

Logion 10 : Et concernant l’attitude à avoir concernant la vie de tout les jours, Christos martelait : " N’attendez plus rien de la vie. Non comme des blasés, mais comme ceux qui savent qu’à chaque instant, tout leur est infiniment donné. "

Oui, c'est vrai ! Tout nous est infiniment donné ! De la naissance, où notre mère nous a donné la vie, à l'état de nourrisson où l'on nous a donné le sein. A l'étude, on nous donna l'enseignement de Dieu, parfois, quelqu'un nous a même appris à écrire et lire. Mais il faut aller plus loin, faire preuve d'audace pour bien comprendre ce message. Tout nous est donné, cela signifie que tout est possible ! Tout est envisageable, car Dieu, dans Son infinie mansuétude nous dota de la pensée, de la réflexion. Nous sommes Ses enfants, non pas Ses créatures, non, Ses enfants et pour nous il voue un amour invétéré. Et même si parfois, nous paraissons subir, il nous faut toujours dépasser cet état ! Il nous faut à chaque fois croire au meilleur, à ce que la Vie nous apportera de plus beau. Une naissance succèdera à un deuil, la victoire à une défaite, la beauté à la laideur, et la paix à la guerre. Vivez ce message avec ambition ! L'ambition de toujours réaliser le meilleur pour vos frères aristotéliciens...

Il se tut, toussota un instant, laissant s’imprégner le message et dit d'une voix forte :

Parce que Dieu nous offre tout, récitons le Crédo Aristotélicien, pour l'en remercier...

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

La messe était presque terminée, mais, comme il le faisait à Tours, il fit un léger point sur l'actualité municipale.

Notre mairesse, Sandrine, a lancé une loterie en ville, n'hésitez pas à y participer. Nous remercions par ailleurs la générosité de la Mairie qui en lot propose divers produit, comme de la viande, ce qui peut vous être très utile. En cette période électorale, gardons calme nos esprits et sereines nos paroles.

Il sourit à tout le monde, sans exception, et dit en manière de conclure...

Allez ! La messe est dite !
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Le Berry selon Constantin.

Constantin

Constantin était rentré à Montmirail. Comme à chaque fois qu'il arrivait dans une ville, bien que cette dernière soit celle où il vivait, il alla à l'église, remercier le Très Haut de l'avoir préservé.

D'autant que cette fois, Aristote et Christos avaient été d'une grandeur immense. Alors que les troupes du Coeur Vanné avaient fondues sur lui, il en était ressorti entièrement indemne. Le Très Haut avait paré les coups des Réformés. Ces Ennemis du Genre Humain, négationnistes de la Création Divine, de la Sainte Protection de l'Eglise Romaine, bref, ces attardés reniflant l'or et le sang, comme on renifle sa morve, avaient tentés, en vain, de l'assassiner. Ils s'étaient ratés, et Dieu, Constantin en était persuadé, y était pour beaucoup.

Il s'agenouilla donc, remercia le Très Haut, et fit une prière.

Citation:

Par ceux crient leur faim, et ceux qui souffrent,
Par ceux qui aspirent à vivre, et ceux qui ne le supportent plus,
Par ceux qui prient votre Gloire, et ceux qui vous supplient,
Par ceux qui appellent à l'aide, et ceux qui la reçoivent
Je me soumet, Très Haut !

Par ceux qui, sous les coups fourbes des mercenaires,
Succombent et se noient dans la boue.
Par ceux qui quémandent un morceau de pain,
Et ceux qui le leur offre.
Je me soumet, Très Haut !

Je me soumet à votre illuminée Puissance,
Je me soumet à votre Glorieuse Eglise,
Je me soumet à votre prophète Aristote
Je me soumet à notre guide Christos.

Je me soumet, Très Haut !

L'effet d'une guerre sur l'archidiacre quoi. Sans parler de l'absence de Deli. Des semaines qu'il attendait de pouvoir rentrer...

Quand la reverrait il ?
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Le Berry selon Constantin.

Constantin

Il avait fait laver l’Église de Montmirail à grandes eaux, fleurir les abords et l'allée qui menait au cimetière. Il avait même fait planter une roseraie à l'arrière du presbytère. Bel endroit que cette cité. Première messe depuis quelques temps, aussi, pour les habitants. Constantin, devant l'autel, brailla :

Allez entrez pour cette première messe depuis longtemps à Montmirail ! Entrez, enfants du Très Haut ! Entrez et prenez place...

Un instant de paix et de calme. Chacun avait le droit d'entrer, et de librement prier. Constantin voulait offrir une paix spirituelle aux habitants de la ville, ainsi qu'une protection contre les actions du Sans Nom. Il espérait y arriver. Et il espérait aussi que les gens viendraient nombreux à l'église, afin qu'il puisse rencontrer ce qu'il n'avait jamais vu.

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Le Berry selon Constantin.

Polzar

à la fin de sa journée en foret pol passa devant l'église quand il entendit des cris venant de l'intérieur il monta les marches et entra dans l'église .

il aperçut le prête du moins le pensé t'il.

Bin dites l'homme pour quelle raison braillez vous dans l'enceinte de notre église?

pol fixa l'homme et attendit une réponse

Constantin

Ah ! Voilà enfin un client, heu, un paroissien. Une petite brebis qu'il faudrait guider. L'homme lui demande pourquoi il braille comme ça. Alors, il réponds en braillant, histoire que tout le monde l'entende bien, même hors de l'église :

Ben parce que c'est la messe mon frère !

Constantin eut un sourire, et d'un geste l'invita à s'asseoir.

Prenez place, d'autres vont venir...

Du moins l'espérait il.
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Le Berry selon Constantin.

Polzar

pol sourit

Vous êtes donc notre curé ? Je suis polzar et voir un homme du très haut se donner avec autant de ferveur vous en faut de la constance vu que nos églises sont bien vide.

Pol alla s'asseoir au fond de l'église près du mur allongea les jambes et croisa les bras attendant la suite .

Constantin

Constantin eut l'air ravi de voir tant d'engouement. Il dit alors à l'homme.

Je ne suis pas curé, je suis diacre. C'est à dire que je n'ai pas encore prononcé mes voeux. On m'appelle "frère" car je ne suis pas encore prêtre. Mais ça va venir.

Il éclate de rire, allumant quelques cierges, le temps que les autres arrivent. Il comptait beaucoup sur la mairesse et sur son amie, la jeune noble, qui s'amusaient auparavant à faire des glissades sur le sol de l'église. Peut être feraient elles une entrée spectaculaire ? Et il s'attendait à voir le sieur Souris, dont il ne se souvenait pas du nom, mais qu'il avait fort apprécié à son arrivé ici. Et les autres, qu'il ne connaissait pas très bien et qu'il souhaitait rencontrer...

Va falloir qu'ils se dépêchent, dit le diacre en allumant le dernier cierge, sinon on va vider le vin de messe sans eux...
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Le Berry selon Constantin.

Domino

Domino placarda une petite affiche sur le panneau des annonces de l'église :

Citation:

Je vous annonce qu'aujourd'hui a lieu en cette église , la célébration de mon baptême.

Tout le monde y est cordialement invité !

Merci

Domino

Domino

En ce dimanche de Pâques, Domino se rendit à l'église et elle s'installa sur un banc pour prier :

Constantin

Minlawa a écrit:

Citation:

Aux autorités du Maine,
Aux Peuples du Maine,
Aux clercs du Diocèse du Mans,
Et aux autres.

Objet : Nomination de Frère Constantin à la charge de Diacre de Montmirail .

Nous, Minlawa de Montfort, évêque du merveilleux et pieux diocèse du Mans, au nom de l'assemblé Episcopale de France et de Rome, avons statué et ordonné.
Par notre présent édit perpétuel et définitif, écrivons, disons, statuons et ordonnons, la nomination de frère constantin , au poste de Diacre de la Paroisse de Montmirail.
Ce dernier aura la lourde tache de diriger et guider les fidèles de la paroisse de Montmirail. Officialiser les sacrements, ainsi que d'être disponible.
Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation dans le diocèse du Mans.

Que cela soit dis à tous!

Parceque le Très-Haut n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter et que lorsque le malheur touche l'homme, il est plein d'impatience et lorsque le bonheurs l'atteint, il devient insolent. Nous leurs offrons un Guide Religieux.

Que cela soit dit à tous!

Fait à Le Mans , en tant qu'évêque du Mans
en ce XX, jour du mois de Avril de l'an de Grâce MCDLX

Minlawa de Montfort.
Evêque à votre service.

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Le Berry selon Constantin.

Emylie

Il y avait fort longtemps que la jeune comtesse n'avait mis les pieds dans l'église de Montmirail, préférant se recueillir en la chapelle du Domaine. D'ailleurs, y avait-elle déjà mis les pieds ? Elle n'en avait guère souvenance, si c'était le cas, mais elle avait certainement dû y venir, plus jeune, avec sa mère, avant que celle-ci en vienne à se méfier des hommes d'église. C'était d'ailleurs une des raisons, sinon LA raison, qui faisait qu'Emylie ne fréquentait pas l'église. Sa mère lui avait communiqué sa méfiance des hommes d'église. Le seul en qui Lys Monty de Saint-Pierre avait vraiment eu confiance était Monseigneur Savoie, qu'Emylie attendait toujours de rencontrer.
Mais la jeune comtesse avait croisé le nouveau diacre en taverne et il lui avait paru bien sympathique alors, laissant de côté, du moins pour le moment, les préjugés de sa mère, elle décida d'assister à la messe du diacre.

Elle avait revêtu une robe toute simple, faite de soie bleue, ornée de dentelle blanche au col en V ainsi que d'un ruban de satin blanc sous le buste, noué de façon à ce que les pointes de la boucle descendent souplement sur la longue jupe légèrement évasée, et avec de courtes manches bouffantes. Elle portait une paire de gants blancs, long, remontant jusqu'au dessus du coude. Comme bijoux, elle portait le collier de perles qui avait appartenu à sa mère, et ses longs cheveux bouclés retombaient sur ses épaules. Un peigne garni de perles faisait office de décoration dans sa chevelure.

Pour l'occasion, Emylie avait pris le carrosse aux armes de La Ferté-Bernard, se demandant à plusieurs reprises, pendant le trajet, si elle avait pris la bonne décision de venir. Elle préférait, et de loin, le calme et la solitude de sa chapelle. Et avant même de s'en rendre compte, la voiture s'était arrêtée devant l'église et un garde lui tendait une main pour l'aider à descendre.

Emylie entra discrètement dans l'église, du moins elle se voulait discrète. Mais difficile d'entrer en silence quand l'église est vide. Enfin, presque vide. Au fond de l'église, appuyé contre un mur, se trouvait un homme dont elle ne distinguait pas vraiment les traits dans la pénombres des lieux, et à l'avant, près de l'autel, le frère Constantin. Entre les deux... rien... personne.
Prenant une grande respiration, la jeune comtesse se signa et s'avança à l'avant de l'église, aux places réservées à la noblesse.
Un sourire en direction du diacre, puis elle prit place en silence, respect des lieux oblige, espérant que d'autres arriveraient sous peu. Une église vide, c'est froid et c'est très écho...

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Minlawa

Minlawa n'aimait pas que l'église soit inactive trop lontemps, et là...
Il fallait absoluement qu'il trouve quelqu'un à Montmirail, qui subissait apparement l'absence de clerc depuis longtemps.

Alors, décidé, il allait faire l'affichage de son calendrier journalier

on était le dix, alors il affichait le panneau du 10 du mois:

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Bon jeu à tous mes loulous

Optat

L'hospitalier entre dans l'église. Après avoir dit quelques prières de remerciement pour le long voyage effectués par ses frères et sœurs, il prend une mine de plomb et une feuille pour écrire un petit mot.

Citation:

Monsieur le curé, ou son représentant.

Vous le savez peut-être, nous avons monté notre campement des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem aux portes de votre bonne ville le temps de notre passage parmi vous. Nous accueillerons tous les habitants de Montmirail qui voudront se présenter pour une consultation médicale gratuite ou des soins d'urgence.

Nous serions également très heureux que vous puissiez venir bénir notre campement, nos troupes et bien évidement les repas que nous vous invitons à partager dans l'Amitié aristotélicienne.

Respectueusement,
Optat de Sainte Colombe,
Sénéchal des Hospitaliers de Saint-Jean

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Esquimote

La cérémonie avait vu l'assemblée suivre Anorion vers sa dernière demeure.

Les regrets, la tristesse l'avait laissé muette jusqu'au moment où Irella était venue l'étreindre. Refoulant les larmes, la future venue de son amie à Laval fit revenir un sourire sur son visage.

Je l'espère bien Irella et.. le plus vite possible même.

Elle repartie au bras de Max. Un petit signe de la main... au moins Max était là, son amie n'était pas seule.

Etreignant le bras de Len, ils quittèrent à leur tour le cimetière, non sans un dernier regard vers la tombe.
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Elendillefin

A chaque fois c'était pareil. Quand il assistait à un enterrement, il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'à partir de ce moment, il profiterait de chaque minute de sa vie car celle-ci est trop courte pour gaspiller le temps que nous passons sur cette terre.

A coup sûr, Anorion avait été un homme capable de faire cela. L'amour que lui portait sa veuve et l'amitié que lui avaient témoignés ceux qui étaient venus lui rendre ce dernier témoignage en étaient la preuve.

Il sourit à Irella quand celle-ci leur promit de vite repasser par Laval.

A bientôt donc, Irella. Ce sera un plaisir.

Après avoir jeté un dernier coup d'oeil à la scène, il passa un bras autour de la taille d'Esquimote pour sortir du cimetière.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Jcmail

Le temps passait mais pour autant, jc ne parvenait pas à arriver à l'heure aux offices

Cette fois cependant il avait une excuse, il venait d'arriver en Maine après une longue absence et avait constaté les dégats de cette guerre qui s'éternisait
Sa fille grièvement blessée, de fiers Mainois tombés sous les coups de l'ennemi

Anorion était de ces victimes
Non pas qu'ils s'étaient liés de grande amitié, mais jc appréciait cet homme

Il arriva alors que l'on mettait en terre sa dépouille
Sielncieusement, il se joignit à la foule, se signa et pria pour l'âme du disparu
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Feuilllle

La neige a totalement fondu;
Quelques minuscules fleurs vert pâle et presque blanches osent même sortir de terre : des perce-neige.

Quand tout fut bien en place et les cordages soigneusement retirés, et que la famille et les amis eurent fini de défiler devant la tombe béante pour jeter, qui un peu de terre, qui quelques corolles, Feuilllle prit la parole :

"-Il faut nous séparer à présent : Anorion, tu as quitté cette réalité terrestre.
Je dépose sur ta dernière demeure ici-bas cette flamme, symbole de la connaissance spirituelle.
A présent, j'envoie cette eau, souvenir de ton baptême, qui nous rappelle que Dieu a fait de toi Son Enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !"

Dans le même temps, elle aspergeait d'eau bénite le cercueil.

Après l'aspersion, elle déposa le cierge béni sur le bas côté de la Croix Aristotélicienne montée sur la dalle funéraire : en effet l'emplacement creusé avait été architecturé et tapissé de galets emboités afin de pouvoir recevoir la large pierre sculptée de dessus dès la fin de la cérémonie funèbre.

C'était en fait plus une niche qu'un caveau, mais ainsi le tombeau de Feu Messire Anorion ne s'abimerait pas.
Six personnes furent nécessaires pour ajuster la dalle.

.........................................

... Dans le clair-obscur des silhouettes vues à contre-jour, trois roses hivernales, blanches comme un plumage de geai nouveau-né, penchent délicatement leurs têtes dans la bise de l'après-midi.

Deux cavaliers, des amis soldats, se tiennent tranquillement au fond du cimetière, près de la facade de la petite église Montmiraillaise.

Le soleil pâle perce enfin la chape grise du ciel, un aigle glapit, puis s’élève majestueusement en direction du Sud... La vie pulse.
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Max_premier

L'office se poursuit, hommage au défunt avant que son cercueil soit fermé définitivement.

Max suit le cortège, regardant Irella, appréciant sa force mais ayant remarqué son teint devenu livide, il veille.

Quelques pas en arrière, il suit la marche jusqu'au cimetière où Feuillle dit un dernier au revoir avant que le cercueil ne glisse en terre. Le corps vers la terre et l'asme vers la paix, il l'espère.

La dalle glisse, dans un silence presque total, jusqu'au moment du cri d'un aigle qui lui aussi peut-être dit un Adieu...

Irella

Quelques accolades, des mots apaisants et des souvenirs partagés furent un point d'orgue dans la triste journée qu'avait était celle-ci. Anorion avait été au coeur des pensées de tous, c'était ce qu'Irella avait voulu. Elle s'approcha de Feuilllle et lui prit les mains.

- Merci pour ce bel hommage, ma soeur... Peut être ne nous reverrons nous pas d'ici mon retour en Normandie.?.. Alors je vous souhaite la réussite de vos projets en ce début d'année. Feuilllle, merci encore...

Irella l'étreignit un instant.

L'aigle ne fut plus qu'un point qui disparu dans le ciel. La jeune femme salua les derniers qui restaient et s'approcha d'Esquimote.

- Merci Esqui... Merci d'avoir été là... Mon prochain voyage dans le Maine passera par Laval, tu peux en être sûre.

Irella enlaça son amie et l'embrassa. Elle tendit son bras à Max qu'elle sentait pas très loin derrière elle et sortit du cimetière...
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Feuilllle

Elle sourit légèrement à la jeune Veuve, puis remonta la légère pente du petit cimetière, suivant chacun.
Elle dit encore à Sœur Irella :

"- Que le Très-Haut vous protègent, toi et ton fils, ainsi que tes proches.
Même si nous ne sommes plus forcément dans la même région, nous sommes du même Royaume, et où que tu sois, tes prières rejoindront les miennes, ainsi que celles de tant d'autres je n'en doute pas, pour faire revenir la Paix.
Que les Saints t'accompagnent dans ta vie sur cette terre."

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Emmanuelle0

La cérémonie touchait à sa fin.
Le dernier au revoir à Anorion était fait.
Elle se dirigea alors vers Irella, posant de nouveau sa main sur son épaule comme elle l'avait fait en arrivant.
Les deux femmes ne se connaissaient pas beaucoup à part finalement au travers de cet homme qui n'était plus.

Courage à vous Irella.

De simples mots qui en disaient long.

Elle lui sourit un peu puis laissa la place aux autres personnes.

Minlawa

Il replaça les plis de sa robe de bure. Pour l'occasion, il avait revêtu celle de crains gris, bordée de bande en tissus grossier blanche très sale. Au bras de sa robe se trouvé cousu une médaille d‘Aristote en tissus, Il s'avança jusqu'à l'avant puis prit place dans le banc de prière
Il salua les fidèles d'un signe de tête et d'un sourire.
Il était venue pour prier en ce jour de joie, pour rien au monde elle n'aurait manqué cette occasion...la joie d‘être là pour les fidèles. En ce Jour de paix et d'amour

Seigneur, pense à la fragile protection du rocher. Tes enfants ont besoin de toi!

Merci seigneur de m’avoir donné la force de devenir ce que je suis aujourd’hui.

Merci seigneur de me permettre d’aider les fidèles de tous les pays!

Merci seigneur de tes bontés envers moi et envers tes autres enfants.

Merci seigneur de leur pardonné de se trompé et de vouloir toujours faire autrement que les autres juste pour dire qu’ils sont des rebelle.

Merci seigneur de pardonné à tes enfants-adultes de se comporter comme des enfants-enfants.

Merci seigneur de voir que certain essaye d t’utiliser juste pour faire croire qu’ils sont plus marrant et intéressant que les autres en colportant de fausse rumeur sur l’un ou l’autre.

Merci seigneur de me rendre aussi fort et de ne jamais me permettre que la haine s’empare de moi!
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Bon jeu à tous mes loulous

Feuilllle

Feuilllle laissa le temps à chacun le temps de se remémorer les images du Mort lorsqu'il était en vie ; l'assistance semblait plus calme, il fallait à présent lui dire "A Dieu".

La musique et le chant qui avaient envahis l'église un peu plus tôt, étaient accompagnés par le tintement régulier et bas de la petite cloche Montmiraillaise, que l'on assimilait instinctivement à des battements de cœur.
Chacun en ressentit l'apaisement.

Dans de larges vasques de terre cuite, des centaines de fleurs blanches, peut-être des perce-neige, ainsi que des feuillages vert-tendre avaient été déposés, frais et odorants, de chaque côté du linceul.

Celui-ci était placé sur des tréteaux recouverts d'une draperie de la même étoffe que la robe qui couvrait le corps gisant d'Anorion.

La famille, puis la silencieuse file de Vagabonds, de Paysans, d'Artisans, de Soldats de Commerçants, d'Enseignants et d'Enfants, vinrent saluer une dernière fois leur Frère et Ami, chacun à sa manière.
Quelques Nobles et Chevaliers rejoignirent cette file de gens silencieux.
Beaucoup se servaient en végétaux, que l'on posait délicatement sur le corps du Défunt.
Bientôt Anorion fut recouvert de corolles multicolores.

Six Amis du Défunt fermèrent alors le cercueil, et ce fut un moment douloureux.
Les cliquetis pourtant discrets des charpentiers coupaient les derniers liens visuels avec l’Époux, le Père, le Proche, l'Ami, le Camarade, le Voisin, le Fonctionnaire.

Le cortège funèbre s'organisa peu ensuite sans heurt et sans bruit important dans le recueillement.

...On entendait seulement les sons froissés des mouvements de la marche de l'assemblée, qui se dirigeait doucement vers le petit cimetière accolé à l'église, pour procéder à la mise terre.

Les pépiements des oiseaux n'empêchaient pas les gens de grelotter ni de frissonner.

Feuilllle attendit que tous soient rassemblés autour de l'emplacement creusé de la veille dans le cimetière.

Des cordes avaient été installées sous le cercueil pour le retenir dans sa douce descente en terre.
L'haleine du vent transportait des fragrances hivernales. Un geai zébra le ciel, son cri perça le silence religieux établi. La vie continuait.

"- Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles, tant de soldats. Le moment est venu de lui dire "à Dieu.
Pensons à la famille aimante qui le pleure depuis quelques jours, Irella, Gabriel, vos amis sont aussi ici pour vous.
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Anorion Lorsque Le Très-Haut nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Car Lui est déjà sur le départ vers cette Éternité sereine.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec lui, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu."

Les larmes coulaient, mais aucun mot ne fut dit durant toute la mise en terre.
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Irella

Une fois que les voix s'étaient tues, il fut venu le temps d'un dernier "à Dieu". Irella s'était levée et avait parcouru la distance qui la séparait de son époux comme si son corps ne lui avait appartenu. Arrivée près du cercueil, elle passa une main sur l'une des joues froides d'Anorion et lui glissa quelques mots chuchotés.

- Prends soin de toi mon Ano... Et n'oublie pas de passer le bonjour à tous nos amis partis si tôt... Je mets ma chemise en jeu que te rejoindrai un jour au paradis. Gabriel et moi t'aimons et ton souvenir ne sera que ravissement à partager.
Ne prends pas froid... Qui veillera sur toi maintenant? Honoré? Veille sur lui aussi...
Mon Ano... Il fait se quitter... A Dieu, je te confie...

Elle vint poser un baiser sur les lèvres du défunt. Il lui sembla que ses poils avaient poussés depuis la veille, preuve pour Irella qu'il continuait sa route. Elle posa son châle sur le linceul qu'elle referma sur le visage d'Anorion.

Il fallait se retirer, Irella le savait.

Quand le cercueil fut scellé, la procession le suivit. Irella semblait apaisée. Ses larmes ne coulaient plus. Elle savait maintenant que son âme était accueillie.

- [...] "Pensons à la famille aimante qui le pleure depuis quelques jours, Irella, Gabriel, vos amis sont aussi ici pour vous", disait Feuilllle.

Irella lui sourit.

- "revoir Anorion Lorsque Le Très-Haut nous réunira, dans la joie de son Royaume".

La jeune femme opina du chef et s'offrit à la demande de Feuillle quelques temps de recueillement. Elle inspira profondément et se tourna vers ceux et celles qui étaient venus.

- Merci d'avoir fait cet hommage à Anorion. Pour le rejoindre, nous savons quoi faire. Menons une vie vertueuse où le pardon doit occuper une place de choix... Merci encore, et prions le Très-Haut que ces morts soient les derniers dans ces guerres fratricides.

Quelqu'un posa un manteau sur ses épaules. Elle frissonna.
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Elendillefin

Touché par les paroles de son épouse, Len se remémorait aussi ce qu'il savait de cet homme qui était à présent couché là avant de rejoindre sa demeure éternelle.

Il l'avait peu connu mais il savait que c'était quelqu'un de bien et d'important pour son épouse qui lui en avait parlé quelquefois.

Touché par l'émotion qui remplissait son coeur, il se leva au signe d'Esquimote et se mit à chanter avec elle. Il fallait bien avouer qu'il avait un peu de mal à garder sa voix ferme ...

Requiem aeternam dona eis, Domine ;
et lux perpetua luceat, luceat eis.

Te decet hymnus, Deus, hymnus Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Jerusalem.

Exaudi orationem meam ;
ad te omnis caro veniet.

Requiem aeternam...
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Max_premier

La musique permettait à chacun de se recueillir, les voix douces transmettant leurs émotions se mêlaient. L'ambiance était au recueillement.

Max n'avait pas envie de chanter, il restait là, écoutait, profitait du moment pour penser à tous ceux qui avaient quitté cette terre dont il avait croisé la vie, le destin un moment, ceux qui avaient compté, ceux furtifs qui l'avaient soutenu. Il ferma les yeux et attendit.

Horstkan

Il était là au pied des marches de l'église, faible, puant et frigorifié. D'une voix roque il alpaguait les passants...non pas pour obtenir des pièces, ca il avait réussit en avoir en allant s’abîmer le dos à la mine...il ne faisait que quémander la confiance des gens pour enfin quitter sa bicoque délabrée et obtenir le saint Graal: un champ !

Le vagabond interrompit sa rêverie pour interpeller une dame qui passait

Madame, auriez vous la bonté de m'accorder un point de confiance afin de m'élever dans notre bonne société ?

Enfin ça c'est ce qu'il voulait dire car de sa bouche ne sortie que des grognements sans aucun sens qui ressemblaient plus à ça:

M'dame ! grrr mfffrr confiannnncee arff

Et évidement de la sorte, la fuite de la dame fut inévitable...Horstkan se retrouva de nouveau seul et attendit le passage d'un prochain habitant qui saura trouver un sens à ses beuglements

Sirdebrivailhac

Le futur diacre avait entendu dire qu'il y avait les funérailles d'Anorion, il ne le conaissait pas, mais nous sommes tous les enfants du Créateur s'était-il dit, donc nous sommes tous frères et soeurs. Il était donc aller assister aux funérailles de cet homme. Mais il était arrivé un peu en retard à cause du voyage. Il récita donc le Pardon:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et enchaîna avec le Credo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

Puis il écouta le reste de la cérémonie attentivement, les receuils des personnes, et resta dans un silence profond en murmurant quelques prières pour le défunt et sa famille.

Irella

La voix d'Esquimote résonnait d'émotion. Tous les souvenirs qui étaient évoqués rappelèrent à Irella combien la vie était facile à ce moment.

- Le bal masqué... Je l'avais oublié celui-là...

Un sourire éclaira son visage. Son amie continua, égrainant lentement le nom des amis qui les avaient quittés. Irella leva un sourcil tout en gambergeant.

- Sirvictor? Il est mort aussi? ... Luidji...

Elle sourit, ferma les yeux et entendit presque le doux accent de l'italien, qui somme toute était un meilleur choix que celui de se tirer une balle dans le genou de tristesse.

A cet instant résonnèrent les premières paroles du requiem. La jeune femme inspira, gardant les yeux clos. Elle aurait aimé ne jamais les rouvrir, rester là avec ses souvenirs dans la douceur de la musique, ne plus avoir à affronter le monde extérieur, s'envelopper dans un cocon...

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Athena44

Tapis dans l'ombre depuis le début de la cérémonie , athena ne disait pas un mot. La guerre avait déjà fait tué son ex mari et maintenant elle tuait un homme qui avait donné beaucoup au comté.

Regardant les personnes devant elle, elle ne pu remarqué que peux de personnes étaient venu a ce recueillement. Silencieuse pour ne pas se faire remarqué, athena récita le credo

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen...
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Esquimote

Son esprit plongé dans les souvenirs, elle aperçut Tom déployant des drapeaux, le crédo… l’avait-elle récité ? tout embrouillait dans sa tête quand Feuille l’as pria de venir parler d’Anorion…

Feuilllle a écrit:

Je vais à présent demander à Esquimote de venir nous parler de Anorion."

Se levant, elle s’approcha du cercueil, son regard parcouru l’église..

Combien de fois s’étaient-ils tous retrouvés ici ?

Anorion…

Nous sommes arrivés à Montmirail, à quelques mois d’intervalles en.. 1457.

Très vite, Anorion, comme Irella nous avons rapidement prit nos marques et participé activement à la vie du village.

Parcourant des yeux l’assemblée, son regard s’arrêta sur Tak, assis non loin.

C’est … sous la mandature de Messire The Undertaker, que nous avons ouvert ensemble le comité des fêtes de Montmirail. Lancement du premier bal masqué c’était … en Septembre 1457 !!! …je m’en rappelle encore, il était déguisé en..Dragon rouge ! Et les fêtes aux lavoirs !

Toujours prêt à aider, à innover. Avec Squalow, il organisait les réunions du conseil municipal à son moulin… et bien que joyeuses, ces réunions étaient constructives.

Il as été le premier à organiser la défense civile sous les conseils de Légo.. Et puis… le couple as déménagé… et … et la guerre… nous prive de sa bonne humeur.

Combien de nuits avons-nous passées en taverne à refaire le monde ? Sa biquette comme il aimait à me surnommer depuis que j’avais émis le souhait d’élever des chèvres…

Regardant le cercueil, sa vue se brouille.

Que sont devenus nos amis..Luidji Dryk2 et Hideakii, Squalow, Sirvictor, Sasousem…

Ou s’en vont tous ces amis qu’on aimait tant…? Sans nul doute sur le soleil oui.

Je … je ne suis pas … une grande oratrice, mais pour rendre hommage à Anorion, je… j’ai souhaité lui dédié ce chant.

Faisant un léger signe de tête à quelques ménestrels mandés pour la cérémonie, elle laissa prit

Ce requiem, elle l’avait déjà maintes fois chanté avec son époux. Len se leva et vint se placer près d’elle. La chaleur de sa main la réconforta, une grande aspiration pour chasser la boule qui lui étreignait la gorge et la bouche encore fermée, elle laissa échapper les premièrs murmures du Requiem aeternam

Sa voix résonna et se mêla à celle de Len, des ménestriers et du doux son des instruments qui les accompagnèrent

Requiem aeternam dona eis, Domine ;
et lux perpetua luceat, luceat eis.

Te decet hymnus, Deus, hymnus Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Jerusalem.

Exaudi orationem meam ;
ad te omnis caro veniet.

Requiem aeternam...

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Feuilllle

Tout Clerc possède habituellement cette attention spécifique, sacerdotale et instinctive de ce qui se passe lors d’une messe.

Feuilllle, comme Irella lorsqu’elle officie, n’échappe pas à cette règle : elle voit arriver Domino, et de fait aperçoit même Messire Balt1 un peu en retrait, juste sous le narthex.
La Comtesse Karyaan est là également, toujours profondément touchée par la mort des Mainois.
Elle remarque Tom s’avancer vers Irella, le regard triste d’Esquimote, note le silence quelquefois envahi de sanglots contenus.
Habituellement, elle leur sourit, mais aujourd’hui son visage reste de glace.
Elle s'approche doucement de l’Épouse, assise non loin du catafalque, et commence l'homélie :

« - Nous sommes aujourd’hui réunis pour rendre un dernier hommage à Anorion, avant de laisser son âme partir définitivement, auprès Du Très Haut.
Rappelons-nous de cet homme, ce Mainois, bon au point de donner sa chemise et tout ce qu’il possédait pour le Comté, ce Maine qui comptait le plus après sa famille pour lui.
Un homme au caractère entier, ce qui lui interdisait les compromissions et le faisait parfois s’exprimer avec véhémence, d’une droiture exceptionnelle dans ses convictions, et, c'est bien ce qui l'a amené à revenir en Maine, puisqu'il en était parti à une époque, dans le but de se battre au côté de ses Ami(e)s lorsque le ban fut levé.

Anorion était pieux, suivait les offices, aimait la nature et appréciait particulièrement les chevaux, créations Du Très-Haut.

Il a exercé diverses fonctions à Montmirail: Sergent, Chef maréchal, et au sein du Comté, il a été Juge et Procureur. Son implication était efficace et entière.

Il était charpentier de métier et avait appris sur le tard le métier de forgeron. Beaucoup d’entre nous ont encore en possession une charrette façonnée de sa main, ou une épée, accrochée au flanc, émanant de son échoppe.
Malheureusement c’est sans doute une arme similaire qui l’emporte loin de nous…

Du même âge à peu près que son Épouse Irella, ils ont été baptisés le même jour, le 16 novembre 1457 à Montmirail par Honoré-Saint-Cyr,son père, et se sont donnés leurs vœux pour la vie par le mariage le 26 juin 1458 en la Cathédrale du Mans, par le même Prélat.
Esquimote était son témoin lors de cette célébration.
De cette union sans heurt naquit Gabriel, pour leur grand bonheur, le 6 février 1458 à Dieppe.
Il est mort le 22 octobre 1459 à Tours auprès de sa Suzeraine Lysesl Monty de Saint Pierre, à un moment fort de la guerre.
Sa grande vertu, le Don de Soi, n’est point à démontrer : il a donné sa vie.
Son départ nous affecte tous, mais nous ne devons pas laisser la tristesse nous envahir. Rappelons-nous les paroles d’Oane, à l’heure de sa mort, et les propos d’Ysoupso."

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"- Ne doutons pas : les âmes vertueuses vont au Paradis et les âmes pécheresses en enfer. Anorion rejoindra le Paradis Solaire, où il retrouvera Honoré Saint-Cyr.

Je vais à présent demander à Esquimote de venir nous parler de Anorion."
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Feuilllle

Elle se rapprocha de Anorion, endormi sur sa dernière couche terrestre.
Son épouse Irella, avait été longtemps diaconesse à Monmirail, du temps où Anorion était Conseiller Comtal sans doute...
Irella avait guidé des offices similaires et aussi tristes pour d'autres habitants du Maine, et à présent elle vivait la même peine. Elle avait su les aider. Saurait-elle à son tour l'aider?

Elle continua doucement l'office :

"-Notre Credo va au delà de la prière. Il nous remet en mémoire la règle Aristotélicienne, n'oublions jamais que le Très-haut est notre juge suprême à l'heure de notre mort, mais qu'il nous promet la vie éternelle dans Sa lumière si nous suivons Ses préceptes.
Il nous a envoyé Aristote et Christos, Son enseignement et l'espérance.
Son action Divine ne doit pas nous faire craindre le Jugement Suprême, car Il est infiniment bon quand nous L'aimons.
Récitons le Credo aristotélicien :"

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Irella

Le silence était retombé dans la petite église Saint Nicolaïde. Feuilllle menait la cérémonie tout en douceur et s'approchant du défunt, sa voix feutrée qu'Irella écoutait avec attention avait fini par l'apaiser.
Les diverses marques de sympathie que montraient ceux et celles qui avaient connu de près ou de loin son époux lui allaient droit au coeur.

Irella reprit le Credo dans un souffle de voix à peine audible.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen...

Le silence se fit de nouveau les rapprochant inexorablement du moment qu'elle redoutait le plus, celui de l'ensevelissement.
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Tomnissa666

Il ne connaissait pas le défunt, il ne l'avait même jamais rencontré. Il eût pu croiser sa veuve aux noces d'Esqui et de Len mais il était alité ce jour-là, foudroyé par un mal étrange qui avait failli l'envoyer rejoindre l'inconnu dont il s'apprêtait à saluer la mémoire. Mais il restait un soldat, qui avait failli plus d'une fois rejoindre Hadès pour protéger ces terres, les mêmes que l'occupant du cercueil avait défendues, jusqu'à leur donner sa vie.
Il s'avança donc dans l'allée centrale, le visage fermé, son armure noire recouverte d'une tunique de même couleur, frappée sur l'épaule gauche d'un corbeau bicéphale,portant dans sa main droite un étendard déchiré aux couleurs d'Erénn, arraché des mains d'un chef de troupe Irlandais à Mayenne, et une bannière noire semée de lys dorés et brodée d'un dragon couleur de sang, son propre pennon de commandement. Arrivé devant le cercueil, il déploya les deux drapeaux sur le cercueil avant de se diriger vers la veuve. Une fois devant elle, il plia le genou avant de la saluer d'une voix douce.

Salutations ma dame, souffrez qu'un guerrier assez indigne pour avoir survécu à votre époux lui rende les honneurs militaires. Le Maine compte de nombreux héros et lui en est un.

Il prit place dans l'église ensuite, ombre silencieuse au sourire triste.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Irella

Un homme en armure et portant étendards dont il couvrit le cercueil d'Anorion vint s'agenouiller devant elle et lui adressa quelques mots.

- Messire, relevez-vous je vous prie. Nul n'est indigne quand il agit avec son coeur et vous moins encore que tout autre puisque vos actions vous poussent à préférer l'honneur et la dignité à la couardise... Je vous remercie de votre hommage...
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Feuilllle

Elle salua discrètement Messire Jason 'un imperceptible salut de la tête, puis aussi Messires The_undertaker, Arnaud_giboint, Elendillefin et Max_premier.
Guilllaume et Maelia. étaient trop éloignés mais elle les verrait plus tard.
Feuilllle laissa le temps à la collectivité de se concentrer sur leurs souvenirs individuels, puis reprit, car l'heure était venue au Pardon.

"- Demandons pardon Au Très-Haut de nos erreurs et de nos fautes, et faisons acte de contrition en récitant le Pardon.
Dans ce cheminement de départ, autant pour Anorion que pour nous tous, il est nécessaire de nous épurer de nos faiblesses, et de renforcer par ce toilettage notre âme, et notre Foy. "

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Karyaan

Y va ? Y va pas...
Y va ? Y va pas...
Comment ne pas y aller alors qu'elle portait la charge du Comté que le défunt a défendu corps et âme au point d'en perdre la vie.
Elle ne veut juste pas entacher tout ça de sa présence, car elle sait que certains diront qu'elle n'est là que par pure propagande. Imbéciles méprisants qu'ils sont.
Elle avait peu connu Aenorion, juste le temps de calmer sa fougue de prendre part à cette guerre. Il avait été l'un des initiateurs à la création de l'armée de Gaelant.
Mais ça n'enlevait pas la culpabilité qu'elle ressentait toujours de les avoir laisser partir et que certains ne reviennent plus.
Elle y alla alors.
Non en tant que Comtesse, mais bien en tant que mainoise. Parce qu'il a été de ceux qui ont prouvé que le Maine est une province qui a un cœur puissant et fier.
Elle était là quand la cérémonie avait débuté, là quand le cercueil fut amené, là quand Feuillle s'était exprimée.
En avant, parce qu'elle n'a pas le choix, mais restant malgré tout en retrait, dans l'ombre autant qu'elle le pouvait.

Le Maine a perdu plus qu'un homme ce jour là à Tours. Le Maine a perdu un battement de cœur.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Irella

Irella ne cessa d'acquiescer aux paroles de Feuilllle. Pour sûr qu'il s'était acharné au travail qu'il aimait bien fait, parfois trop. Il n'avait eu de cesse de s'investir dans la vie de son village, dans le comté aussi, donnant tant et tant qu'il en avait parfois perdu la mesure.
Aussi quand Arnault de Giboint et Jason virent lui dire quelques mots de condoléance, d'autres souvenirs refirent surface. La jeune femme remercia les deux hommes.

Etait venu le temps de la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Elendillefin

A l'invitation de Feuillle, Len prononça la prière qu'il avait si souvent prononcée, maintenant.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

La vie est ainsi faite, d'alternance de joies et de peines, de bonheurs et de malheurs. Mais tant qu'on peut rire ou pleurer, c'est qu'on est vivant.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Esquimote

Une pression sur l'épaule de Max, comme assentiment à ses paroles.

Chaque connaissance passait sans mot dire, que dire d'ailleurs, les mots sont bien vains en ces circonstances. Ils avaient tous un geste de soutien envers Irella.

Quand le cercueil fût déposé, une angoisse lui serra la gorge. Arriverait-elle à se contenir comme Irella si Len était allongé là, face à l'autel. sa main se referma sur celle de son époux, un peu plus que d'habitude tant la crainte l'étreignait à ce moment.

Tout comme Tak qui avait accompagné la dépouille d'Anorion. Il devait se trouver bien seul depuis la disparition de son Epouse. Quel malheur cette guerre.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Domino

Domino entra dans l'église de Montmirail en toute discrétion afin de rendre hommage au Messire disparu.

Elle aperçut Maé, Esqui,Feuillle et Max et elle leur fit un timide et furtif coucou de la main pour ne déranger personne.

Elle s'installa dans un coin et elle fit silence de recueillement.
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Max_premier

Le cercueil avait été apporté solennellement. Plusieurs personnes vinrent s'y prosterner quelques instants après avoir soutenu, d'un geste, d'un mot Irella qui comme tous les autres recueillis maintenant psalmodiait la prière.

Il l'entonna discrètement lui même à l'unisson.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Emmanuelle0

La main dans celle de son brun, elle récita le pardon à voix basse, tête baissée

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Balt1

Balt était resté dehors. Il n'était pas attaché à quelque religion que ce soit et préférait s'abstenir d'entrer dans les églises s'il n'en était pas obligé.

Mais pour le décès d'Anorion il ne pouvait pas ne pas être présent. Alors à l'abri du porche, il attendait que l'on sorte le cercueil pour rendre un dernier hommage.
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Arnaud_giboint

Arnaud ayant appris la cérémonie des funerailles de celui qui fut autrefois son ami, avait retardé son départ du Maine afin de venir lui rendre un dernier hommage.
En entrant dans l'église il apperçu Feuille qui s'appretait à célébrer l'office, ainsi que la fréle silhouette d'Irella au premier rang à côté du cercueil de son époux, une dernière fois à ses côtés comme elle l'avait toujours été dans leur vie commune.

Tout en avançant dans la nef les souvenirs lui revenaient en masse. Son arrivé à Montmirail, sa rencontre avec ce jeune lieutenant de police, leur travail commun avec Thyra, elle aussi jeune douanière de Montmirail, pour mettre en place et promouvoir la Défense Civile du Maine, puis leur travail en tant que conseillers comtaux, lui comme Procureur et Ano comme juge Un duo qui avait parfaitement fonctionner.

Arrivée en haut de la nef il mit un genoux à terre afin de s'incliner devant le cercueil posant une main dessus comme pour serrer une dernière fois celle de son ami disparu, murmurant entre ses dents

Adieux mon ami,qu'Aristote t'acueille auprés de lui tu le mérites amplement. Saches que tu resteras dans mon coeur en compagnie de Juju et manu

Ce simple adieux étant fait il se releva, déposa un lys Blanc sur le cercueil, hommage à la droiture de cet homme ayant voué sa vie à servir avec honneur, puis se retournant après s'être signé, s'apporcha d'Irella

"Toutes mes condoléances Irella ton Mari fut un homme d'honneur, et un ami, qu'il repose maintenant en paix'"

Puis sans attendre plus avant s'effaça par la contre-allée de la petite église et quitta celle-ci sans un mot de plus. Un de ceux qui avait en d'autre temps servit le Maine avec abnégation venait de quitter ce monde.

Encore un pensa Arnaud, se demandant s'il devrait voir disparaitre un à un ceux qui avaient à une aute époque fait la grandeur du Maine. Serait il le dernier à avoir connue cette période durant laquelle le Maine rayonnait sans avoir besoin d'un quelconque soutient d'étrangers, des noms revenaient à sza émoire Squalow, Gaélant, B2, Lysesl.

Au plus fort de sa reflexion, faisant l'amer constatation qu'il ne restait plus aucun de ses anciens amis ou de ceux avec lesquels il avait pris plaisir à oeuvrer en ces terres, mis à part Stratovarius retiré en un lointain monastère hors du Maine, il se dit qu'il était largement temps de tourner une page de sa vie, et de se tourner vers un avenir duquel la politique serait sans doute exclue.
Il retrouva Furio à l'exterieur,l'enfourcha et parti. Il etait temps d'aller fermer les malles et de prende la route vers une toute autre destinée
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Jason

Un gamin déguenillé courait sur la place , lorsque dans sa course, il heurta Jason.

Eh, ou court tu si vite ?

M'sieur, je m'xuse, je vous avais point vu

Et ou va tu de si grand train ?

J'suis au labour aux funérailles de M'ssire Anorion

et le gamin reprit sa course vers l'église

Jason avait connu Anorion, pas que ca lui laisse un souvenir si tenace, mais au moins il en gardait un bon souvenir.

Jason se dirigea de prime aussi vers l'église.

Il entra dans l'église en recueillement, ses pas raisonnaient dans la nef, il avait encore ses atours de Lieutenant de la Garde royale et ses éperons frappaient le sol dallé rendant la scène irréelle.

Les regards se portèrent sur l'homme , que beaucoup voyaient pour la 1ere fois, surtout que dans sa main, il tenait une rose rouge.

Il s'avanca jusqu'au cerceuil, s'inclina devant la dépouille mortelle de l'homme couché dans son linceul.

Il déposa la rose qu'il tenait sur le cercueil

Repose en paix l'ami, qu'Aristote t'accompagne dans ta quête

Puis il se dirigea vers la veuve éplorée

Madame, recevez mes plus sincères condoléances
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Mon ange est partie vers le paradis des épouses
Baron de Sainte-Maure

Feuilllle

*Chacun a le droit d'apprivoiser l'insoutenable ou le difficile départ comme il le peut : un geste, un soupir, un mot ; une épaule amie, un regard partagé, une épée levée en hommage ; et surtout la Foy, l’Espérance, et la Religion Aristotélicienne...*

Elle laisse tout le temps à chacun de se recueillir à sa manière avant de commencer, le temps de s'installer autour du défunt, de passer quelques instants auprès de lui, placé face à l'autel, reposant de son dernier sommeil dans son somptueux vêtement de mort.

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*L'affliction est une chose terrible, et l'absence de l'être cher nous rend horriblement vulnérable et désemparé...
Que Le Très-Haut apaise les cœurs endeuillés.

Feuilllle sent que Irella est prête pour la cérémonie funéraire.
Elle s'approche de la dépouille de Anorion : son visage a la blancheur de la cire des cierges bénis qui brûlent à ses côtés, et la vie de leur flamme se reflète en vacillant sur cette face immobile.
L'officiante murmure tout bas quelques mots, une Prière aux Défunts, puis se tourne vers l'assemblée, autant pour guider le rituel de cette cérémonie mortuaire dans le respect des règles Aristotéliciennes, que pour embrasser du regard chacun et chacune plus particulièrement.

Dans la petite église de Montmirail, le bruit des larmes s'entend encore.
L'apaisement viendra au fil de la célébration.
Un fait est certain : la mort, seule maladie sans espoir de guérison, réduit chacun au respect, à la crainte et au chagrin...

-" Il est temps pour nous tous, de la Veuve et des Proches, de l'Assemblée de Fidèles et de Croyants, de l'officiante, d'entamer la cérémonie d’adieu au Défunt, et de participer ainsi à son voyage vers Le Très-Haut par la prière.
Chers Frères, Chères Sœurs, nous sommes réunis ici pour accompagner dans son voyage pour l’éternité notre Ami Messire Anorion, Mainois, apprécié par tous, dont nous parlerons de sa vie davantage plus tard.

Prions pour lui, Frères et Sœurs, et rappelons nous-en tel qu’il était dans sa vie de travailleur acharné, avec la vigilance qu’il donnait à sa famille et ses amis, à sa région et à son pays, et avec sa joie et sa bonne humeur pour tous."
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Elendillefin

Hola gamin, va donc conduire ces deux chevaux à l'auberge et fais les déseller et panser. Je viendrai les y rechercher une fois la cérémonie terminée.

Lui jetant une piécette que le le jeune garçon s'empressa d’attraper avant d'empoigner les brides des deux montures bien fatiguées, il se dirigea vers l'église pour rattraper Esquimote.
Celle ci avait déjà rejoint son amie Irella et s'était installée à côté d'elle pour la soutenir dans cette épreuve.

L'église de Montmirail dans laquelle il mettait les pieds pour la première fois se remplissait rapidement des amis et connaissance du défunt.

Il fit un bref sourire à Maelia accompagnée de Guillaume en guise de salut puis salua Max et Feuilllle avant d'aller s'asseoir auprès d'Esquimote.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Emmanuelle0

Elle avait ouïe dire que la cérémonie funéraire de Anorion était aujourd'hui.

Elle se hâta de finir quelques dossiers commencés pour s'y rendre.
Quelques mots à son brun qui était avec elle pour travailler.

Il l'accompagnerait.

Elle passa chez eux se changer, mettre une robe plus sobre.
Elle attacha ses cheveux.

Ils prirent ensemble la route pour Montmirail.

A l'église, quelques personnes étaient déjà là.
Elle les salua.

Elle se dirigea vers l'autel ou était Irella.
Une main sur son épaule signe de son soutien pendant cette épreuve.

Maelia avait connu Anorion, ils avaient été ami.
Elle se devait être là pour honorer sa mémoire.

Louis.guillaume

Parce qu'il commençait à savoir quand elle avait besoin qu'il l'accompagne, le brun pour l'occasion était resté sérieux à l'annonce de la nouvelle. Il avait simplement proposé de tenir compagnie à sa rousse durant la cérémonie et elle avait accepté. Il avait suivi jusqu'à Montmirail et même s'il ne connaissait pas le défunt, il connaissait les personnes présentes en ces lieux.

Guy salua d'un signe de tête, d'une poignée de main les personnes présentes et resta silencieux, gardant pour lui quelques remarques ou émotions qui auraient pu être déplacées. Il laissa sa Vicomtesse saluer les gens et s'installa sans un bruit, sagement, calmement, malgré l'état d'hyperactivité dans lequel il se trouvait ce jour là.

Feuilllle

........................

Elle sortit de la sacristie, vêtue de son aube cérémonielle.
Monseigneur Minlawa, tout récemment promu Évêque du Mans, lui avait accordé malgré sa démission matinale du jour aux postes d'Archidiacre et de Responsable de la Doctrine, le droit de procéder aux funérailles d'Anorion, Mainois dans l'âme.
Elle en était réconfortée, malgré la peine, préférant de beaucoup honorer une promesse que de la déroger.

Déjà plusieurs personnes étaient arrivées dans la petite église de Montmirail. Feuilllle s'empressa de faire chauffer les divers braséros stratégiquement installés dans les recoins les plus reculés de l'église. Chaque fois que le temps l'exigeait, des petits enfants d'église habitués à exécuter les ordres silencieusement s'en occupaient : c'était une de leur responsabilités.
Elle savait que lors d'un "A-Dieu" d'un proche, ou même moins proche, chacun frissonnait, même en été.
C'était une réaction naturelle de l'âme, qui sentait une autre âme s'éloigner, stigmatisée sur le corps, inévitable et habituelle...

Elle se dirigea doucement vers le Défunt et se concentra sur la cérémonie à venir, puis se dirigea lentement vers Irella, dont elle serra affectueusement le bras , songeant que la vie ne l'avait pas épargné.
Elle lui chuchota discrètement une seule phrase :

"- Il est certain que votre Époux est ou sera bientôt aux côtés Du Très-Haut et des Prophètes. "

Puis elle fit apporter quatre grandes corbeilles de corolles de fleurs de saison et petites feuilles vert-tendre fraîches, qui furent disposées aux quatre coins du cercueil.

Edit pour importation d'image, texte inchangé.

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Irella

Au grincement qui l'avait sorti de ses pensées, Irella tourna la tête. Bouquet de fleurs blanches à la main qu'elle déposa discrètement, douce attention qui ressemblait bien à son amie de toujours, Esquimote s'approchait d'Irella. La boule douloureuse qui restait tapie au fond de sa gorge ne lui permirent de prononcer un mot pour le moment, l'émotion était trop forte et l'envie de pleurer toute sa tristesse devait être contenue, elle s'en était faite un point d'honneur.

La jeune femme reçut avec un sourire mélancolique, le baiser qu'Esquimote lui déposait sur la joue et sentit la chaleur de son bras qui enlaçait ses épaules. Elle aurait voulu la remercier d'avoir fait ce long trajet pour être auprès d'elle, mais rien ne sortait, la laissant désemparée de ne pouvoir s'exprimer.

Son coeur bondit quand elle vit s'approcher Tak, Gardenor et deux gardes, le cercueil bien calé sur l'épaule qu'ils déposèrent sur les tréteaux, face à l'autel. Elle remercia d'un regard reconnaissant le comte et son chef de la garde.

Max arriva à son tour, lui prodiguant quelques bons conseils auxquels elle ne put encore répondre. Elle ferma les yeux et opina du chef pour lui signifier qu'elle avait reçu le message et posa une main sur celle qui se posait sur son épaule, sentant à peine le baiser qu'il posait sur sa joue.

Elle salua ceux et celles qui se présentaient à elle. Les souvenirs du temps passé remontèrent à sa mémoire quand Maelia vint lui donner un peu de courage d'un geste simple.

- Merci...

Les mots moururent dans sa bouche au moment où Feuilllle sortait de la sacristie. Cette dernière vint lui faire une pression sur le bras qui prouvait l'empathie qu'on lui accordait, et prononça quelques mots qui lui firent un bien certain. Elle savait au fond d'elle même qu'Anorion trouverait sa place au paradis solaire, mais que les autres en soit aussi persuadés la réconfortait plus encore.

- Oui... Où pourrait-il aller...

De nouveau, elle ne put terminer sa phrase. Len venait d'arriver et s'asseyait au côté d'Esquimote. Irella inspira profondément et se concentra sur les mouvements de Feuilllle.
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Irella

[Quelques jours avant les funérailles]

Le vent soufflait fort en ce début du mois de janvier, Irella ne s'attarda pas pour afficher le parchemin qu'elle apposa, la mort dans l'âme...

Sujet en gargote: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1881410

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Esquimote

Feuille lui avait fait part de la cérémonie des funérailles d'Anorion. Ces dernières auraient lieu à Montmirail.

Dès l'aube, une fois sa garde des remparts terminée, un passage à la ferme pour réveiller son époux, ils avaient prit la route, bravant la neige qui recouvrait le Maine.

Emmitouflée dans une grosse cape en laine, la capuche enfoncée sur sa tête, c'est deux bonhomme de neige qui arrivèrent sur la place de Montmirail.

Laissant leur montures aux soins de Len, elle se précipita dans l'église. Comme elle le pensait, Irella était déjà là, assise au premier rang.

Remontant la nef, elle déposa un petit bouquet de perce neige, qu'elle avait cueilli durant sa ronde à la lueur de sa lanterne.

Que dire, aucun mot ne pouvait effacer la douleur de la perte d'un être cher. Elle prit donc place à ses cotés, déposant un bise sur sa joue et entourant ses épaules de son bras.

Son regard parcourait l'édifice.. Que de souvenirs icelieu !

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The_undertaker

Tak et les chef de sa garde en tête, 2 gardes sur la carriole, c'est ainsi que le petit convoi se presenta sur le parvis.

Tout le monde pied à terre... avec une gande delicatesse ils firent glisser le cercueil sur leurs epaules et penetrèrent dans l'Eglise.
Ils remontèrent la grande allée et le deposèrent face à l'autel.

Les hommes se placèrent sur le côté de l'Eglise pendant que Tak et Gardenor s'assirent dans coin, saluant de la tête la Diaconesse....
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Max_premier

Il s'était décidé ce dimanche pour faire une sortie. Lui qui depuis longtemps ne se rencontrait plus que dans son fournil ou bien rapidement sur le marché, avait le teint blafard des personnes qui restent à longueur de journée enfermées. S'il ne cuisait pas ses pains, il apprenait la médecine, espérant un jour devenir suffisamment fort pour pouvoir apporter une aide plus importante.

Mais aujourd'hui, une affiche à l'église attira son attention et c'est doucement qu'il poussa la porte de l'église de Montmirail. Un regard circulaire, rien n'avait bougé... "c'était quand la dernière fois ?" La réponse lui vint rapidement, c'était le jour où il aurait dû se marier. Il secoua la tête pour chasser tous les souvenirs qui ne feraient que le replonger dans sa peine. Aujourd'hui, il voulait être plus fort pour aider son amie.

Peu de gens dans l'église mais tout à l'avant Irella sur le premier banc entourée des bras d'Esquimote. Il s'approcha lentement se glissa au second rang après avoir fait un signe de croix et avant de s'assoir alla poser une main sur l'épaule d'Irella et une bise sur la joue.

Courage... n'hésite pas, demande nous à Esquimote et moi si tu as besoin de quelque chose. Il fit un petit sourire forcé à Esquimote en signe d'entendement et une bise puis s'assit derrière elles, attendant le déroulement de la commémoration.

Irella

Le temps lui filait entre les doigts à la vitesse des nuages qui courent dans le ciel normand. La jeune veuve était envahie par la tristesse depuis son arrivée et ce n'est que très rarement qu'on l'avait vue sortir de sa chambre de l'auberge des Anges Protecteurs. Certes, il y avait eu mes épousailles d'Esquimote et Len qui l'avait aidées à reprendre goût à la vie, mais il fallait maintenant affronter la terrible épreuve des funérailles d'Anorion.

Les diacres de Montmirail ayant succombés tous les deux dans le voyage qu'ils avaient entrepris, Feuilllle avait gentiment accepter d’officier pour l'occasion. Une date avait été fixée, donnant le temps à l'officiante de se rendre jusqu'au village.
Tak avait été au petit soin pour elle, outre le fait qu'il avait organisé son escorte de Dieppe à Montmirail, celui-ci avait été d'un grand secours pour l'épauler dans les moments les plus désagréables qu'il soit.

Cet après-midi-là, la veille des funérailles, Irella avait préparé la petite église Saint-Nicolaïde , disposant près de l'autel les tréteaux sur lesquels reposerait le cercueil et avait placé les cierges qui seraient allumés en temps voulu. Il était convenu avec Tak qu'il s'entourerait de trois hommes de confiance pour porter la bière au coeur de l'église.

La nuit qui s'en suivit ne lui procura pas un sommeil réparateur, gambergeant tant et tant sur la vie qu'avait été la sienne avec celui qui était le sel de sa vie. Pourtant, il allait falloir faire bonne figure. Alors, levée avec l'aube, elle s'était préparée en se vêtant de noir, s'était coiffé du mieux qu'elle pouvait bataillant sans cesse avec les mèches rebelles qui refusaient la discipline, et avait terminé en accrochant son collier, présent d'Anorion qu'elle ne quittait que le soir au coucher et qu'elle serrait contre son coeur quand le chagrin la submergeait.
Enfin elle avait descendu les escaliers qui menaient de sa chambre à la salle commune de l'auberge et avait prévenu Tak qu'elle prenait un peu d'avance pour se recueillir avant que tout le monde n'arrive.

En approchant de l'autel, le froid qui régnait dans l'église l'envahit. Un frisson la parcourut. Elle enveloppa plus étroitement dans son châle sombre et s'assit sur le premier banc.

- Mon Dieu, Donne-moi la force d'affronter l'impossible.
Donne-moi le courage d'accompagner dignement l'âme de mon époux jusqu'à Toi...

La jeune femme resta un long moment prostrée et ce n'est que le grincement de la porte qui la fit sortir de sa torpeur méditative.
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La_linotte

Le tour de la cité a été vite fait.
Quatre-vingt-treize feux,
un marché bien achalandé,
une halle qui ronronne,
ici la guerre est loin et les bourgeois prospères.
Comme d'habitude, un passage par la mairie pour y recenser les noms des femmes, au cas ou... mais ce serait un miracle si...
Rien à première vu qui évoque quoi que ce soit.
Et puis, en sortant, la blonde tombe en arrêt devant l'église.
Ombrus et ses bons voeux lui reviennent alors en mémoire ainsi qu'une drôle d'envie de lui rendre la pareille.
Ce n'est pas que la vagabonde apprécie particulièrement les églises, hormis pour y dormir à l'occasion, sans doute la faute à ce qu'on a voulu lui faire ingurgiter comme sermons et prières petite, mais pour cette fois...

Comme de bien entendu l'édifice est silencieux.
Il y a pourtant bien un curé, un certain Taciturne... prédestination? Ou trait de caractère?

Remontant sans bruit la nef, la Linotte se pose devant l'autel et après avoir hésité (pas évident de courber l'échine pour une rebelle à l'autorité!) s'agenouille, fermant les yeux très fort en repensant à l'ermite manceau et à ses tourments.

Machinalement, sa main droite glisse au fond de la besace pour y caresser la petite bourse de cuir contenant les pierres.
Pas de prière, mais le coeur y est.
Le Très-Haut comprend tout paraît-il.

The_undertaker

Son epouse à son bras, le Comte salua la jeune femme :
Toutes nos felicitations, ce fut une joie d'assister à cet evènement, qu'Aristote guide vos pas desormais...

Puis se tournant vers Monseigneur :
Très belle ceremonie Monseigneur, au plaisir de vous revoir.
Le couple fit demi-tour et se dirigea vers la sortie.

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Pomme

Fière, Pomme afficha sa nomination sur les grandes portes en bois de Montmirail.
Il était trop tard pour faire la messe dominicale mais elle accueillerait les fidèles avec le pain de l'amitié et un peu de vin pour fêter sa nomination.

Pomme

Pomme avait récemment appris la mort de sa marraine adorée...
Elle ne savait pas encore si Tak déciderait de faire les funérailles à Montmirail ou pas, mais en tout cas, si elles se font dans cette ville, ce sera sûrement Pomme qui les fera.

En attendant d'en savoir plus, Pomme s'en alla prier pour Lysesl, la Comtesse la plus adorée par Pomme.

Mirious

Elle entra pour prier...
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Mirious ressorti de l'église en courant...des fantômes semblaient la poursuivre. Clément,Max, ces prénoms lui revennaient si souvent !

Pomme

Pomme qui s'affairait à nettoyer les statues sacrées, apperçut une âme en la paroisse de Montmirail.

Contente, elle s’apprêtait à aller à sa rencontre afin de lui proposer le pain...mais à peine fit-elle un pas que la Dame s'enfuyait à toute vitesse.

Faisait-elle peur ?

Yut

L'Évêque rendit son sourire à la nouvelle baptisé, puis sortit deux objets et les tendit à Adelyse.

Voici un cierge, que celui-ci puisse t'illuminer et te guider dans le chemin de la Foy et de la Vertue.

Et voici la médaille du Fidèle Aristotélicien, conserve-là toujours avec toi, elle symbolise ta Foy.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Adelyse lui sourit et pris avec soin les deux objets que lui donna Monseigneur mais son parrain surtout. Elle le remercia d'un signe de tête se disant qu'elle devrait partir à présent.

Merci Mons... cher parrain. Ne devrais-je pas aussi avoir un certificat de baptême? Car je pars bientôt du Maine alors je ne voudrais pas être embêtée pour la suite.

Elle lui sourit.

The_undertaker

Le couple Comtal avait suivi la ceremonie avec attention.
La jeune femme etait enfin baptisée, ils attendaient la fin pour la feliciter ...
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Adalric

Adalric suivait la cérémonie avec grande attention, ce jour allait bientôt arriver pour lui et il était tout autant important que celui-ci, jour du Baptême d'Adélyse.

Il récita le crédo en joignant les mains puis écouta le récit de l'Evèque Yut en silence.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Adelyse

Adelyse se dirige vers le couple en souriant pour les remercier

Merci encore de vostre présence icelieu pour se jour spécial pour moy

Yut

Voici le certificat, ma fille.

Citation:

Certificat de baptême de Mitiak

Nous, Yvon-Ulrich de Taschereau-Diftain, Protonotaire Apostolique, Évêque du Mans, Préfet de la Biblihomélie Romaine, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Fait au Mans, le V septembre de l’an de grâce MCDLIX.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Yut

Que la future baptisé me suive à présent, jusqu'au baptistère, et qu'elle récite son Serment d'Allégeance à l'Église.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Ade suivit Monseigneur Yut jusqu'au baptistère, elle redoutait un peu se moment, ses mains tremblaient quelques peu mais elle se récupéra très vite et récita le sermant.

Yut

L'Évêque sourit à Adelyse, puis l'aspergea d'eau et dit:

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Au moment où il l'aspergea Ade sourit soulagée qu'il ne lui mette pas la teste sous l'eau comme elle avait entendu dire, se fût une libération pour la belle. Elle soupira de bien-estre et sourit à Monseigneur.

Yut

Je vais maintenant lire un extrait du Livre des Vertus, de la Vita de Christos. Il s'agit d'un texte fort intéressant, qui nous fait comprendre l'essence même du baptême.

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Adelyse écoutait attentivemet les paroles de l'Evêque, ses yeux ce detournèrent unm instant pour voir si Adalric était toujours là puis elle posa son regard sur le beau couple qu'était Lys et Tak. Elle revint aux choses sérieuse soupirant doucement de bonheur.

Yut

À présent, étant moi-même parrain de la future baptisé, je vais clamer haut et fort le Credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Alors qu'elle s'apprêtait à avancer dans l'église les portes s'ouvrirent, Ade reconnu Dame Lysesl et Sieur Tak, Elle les avait invités à son baptême car elle tenait à leur présence en vue du fait qu'un fois la cérémonie finie Adalric et elle finiraient de charger les chevaux pour le long voyage qui les attendaient.

Dame Lysesl, Sieur Tak je suis contente de vous voir.

Elle leur sourit avant d'attraper la main d'Adalric et de la serrer légèrement tremblante.

Je suis également contente que vous ayez pu venir.

The_undertaker

Tak salua le couple

C'est un plaisir dame..

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Yut

Le jeune Prélat salua le couple Comtal, puis, se dirigea derrière l'Autel, pendant que tous prenaient place.

Bien le bonjour, chers fidèles! Je vous souhaite la bienvenue dans la Maison de Dieu, où nous célébrons aujourd'hui le baptême d'Adelyse. Pour commencer cette cérémonie, unique, qui restera assurément gravée en la mémoire de la future baptisée, récitons tous ensemble la confession, dans le but de nous laver de nos nombreux péchés.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Lysesl

Après avoir pris place dans l'église, elle écouta la cérémonie, anticipant presque les paroles de l'évêque puisqu'elle avait été marraine il y avait peu.
Tenant la main de son mari, elle récita la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis Monseigneur Yut récita le crédo qu'elle repris tout bas.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Adelyse

Adelyse alla prendre place tout devant sur la première rangée de bans et commença à réciter la confession d'un vous calme, légère quelque peu basse.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Yut

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

Doucement, Pomme agitait ses mains tremblantes. Elle est tellement concentrée que durant le Crédo de sa marraine, elle ne s'aperçut même pas de la présence d'Inuart, son compagnon qu'elle n'avait pas revu depuis deux longues et éternelles semaines.

Lorsque Yut reprit la parole, tous deux se tournèrent vers les autres fidèles et là, Pomme vit Inuart, tout sourire.

Elle se mordit la lèvre, tant l'envie d'aller le serrer dans ses bras la tentait, mais elle devait rester là, pour le rendre fier d'elle, en rentrant dans la grande famille Aristotélicienne. En remplacement du calin, elle lui envoyé un baiser accompagné d'un sourire comme à leur première rencontre.

Puis elle se concentra de nouveau sur Monseigneur Yut en l'écoutant.

Yut

Je demanderais maintenant à la future baptisée de s'avancer avec moi au baptistère et de réciter le Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

Durant un instant, Pomme avait serré fort la main de sa future marraine, très stressée à l'idée de s'avancer vers Monseigneur Yut.

Pourtant, elle lâcha délicatement la main pour avancer un pas de plus sur le chemin des fidèles.

Bien, mon Père.

Doucement, sa voix claire récita :

Yut

Le Prélat aspergea la jeune femme d'eau, puis dit:

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

Sans prévenir, Monseigneur Yut l'avait mouillée de l'eau bénite. Une sensation de bien-être naissait en elle...Elle était baptisée, la maintenant, déjà ?

Elle écouta Yut et se rendit compte en effet qu'elle venait d'entrer chez les fidèles...!!

Pomme se releva à la hauteur de l'Évêque et lui demanda :

Mon Père, je me sens bien... Cela signifie que je suis baptisée et que le Très-Haut m'a acceptée ?

Yut

Il sourit à la jeune dame et lui chuchota.

Oui, mais il me reste à vous offrir quelques petites choses avant de terminer la cérémonie.

Il sortit deux objets et les tendit à la nouvelle baptisé, lui souriant.

Voici un cierge, que celui-ci puisse t'illuminer et te guider dans le chemin de la Foy et de la Vertue.

Et voici la médaille du Fidèle Aristotélicien, conservez-là toujours avec vous, elle symbolise votre Foy.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Lysesl

À l'invitation de Monseigneur Yut, elle récita le crédo d'une voix claire..

Citation:

Lysesl

Avec tout ce qui était arrivé ces derniers jours, elle avait presque oublié. Presque, mais pas...
Lorsqu'elle avait entendu les cloches, elle avait regardé son mari.

Mon ange, il nous faut partir si nous ne voulons pas rater la cérémonie.

Déjà prêt, il l'attendait et rapidement ils furent en direction de l'église.
Ils entrèrent, et elle fut soulagée de voir que la cérémonie n'était pas débutée.

Monseigneur, mes hommages.
Adelyse, pardonnez notre délai. Vous êtes ravissante.
Bonjour Shannis.

Ils prirent place près du groupe et attendirent.

Adalric

Adalric de Louhans, connu sous le nom de Shannis à Montmirail arriva le premier, voulant faire la surprise à sa douce.
Il alla saluer Yut, l'Evèque avec qui il venait tout juste de terminer sa pastorale.

Il sourit en lui serrant la main, puis se mit de côté avant de prendre la parole.

Le Bonjour Monseigneur. Le temps est calme et plaisant pour un baptême, vous ne trouvez pas ?

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Adelyse

Adelyse arrivait à l'église avec sa jolie robe blanche et longue pour son baptême.. Les portes poussée elle vit son amour déja présent, elle lui embrassa le front puis s'approcha de l'Evêque le saluant d'un signe de tête..

Bien le bonjour Monseigneur

Yut

Il sourit à la jeune dame, et à l'amoureux de cette dernières, puis dit:

Bonjour, vous êtes prête à commencer ma fille?
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Adelyse

Elle leva les yeux pour observer toute l'église un instant, les cloches sonnant encore, Ade fût soufflée par ce qu'elle voyait, non pas qu'elle ne venait pas à l'église mais surtout elle n'avait jamais fait attention à la beauté de l'édifice. Elle fût rappellée à la réalité lorsque l'Evêque lui demanda si elle était prête, elle sursauta d'abord avant de sourire

Oui Monseigneur allons-y

Elle soupira soulagée, souriante

The_undertaker

Tak regarda son epouse, l'air toujours aussi grave :
Du temps que ce ne sont que des pleurs d'enfants ...

Les gardes laissés par Gardenor s'aprochèrent aussitot du couple, il savait que le carosse reviendrait rapidement.

Tak se tourna vers Pomme:
vous venez avec nous à la Ferté ?
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Lysesl

Elle regarde son époux.

Mais bien sur, des pleurs d'enfants, de bébé même.
Ça fait très longtemps qu'il n'y en a pas eu au castel et même si c'est pour une brève période, il sera bon d'en entendre à nouveau. La vie continue.

Se retournant ensuite vers Pomme...
Bien sur que vous venez avec nous.

Très vite le carrosse revint et ils prirent la direction de La Ferté-Bernard.

édit pour cohérence rp

Pomme

Inuart avait rejoint sa dulcinée peu après et ensemble il étaient restés l'un à côté de l'autre, presque affolés contrairement au calme du couple Comtal en voyant le premier convoi partir.

Le carrosse revint, les deux couples se hâtèrent pour rentrer dans l'endroit confortable qui rebondissaient sur les cailloux faisant obstacle sur la route de la Ferté-Bernard.

Yut

Le jeune Prélat entra dans l'Église de Montmirail pour le baptême de Tallulah, qui changerait de nom pour Adelyse. Il envoya un bedeau sonner les cloches, et alla se préparer en même temps.

Il sortit sur le parvis, pour accueillir la futur baptisé, dont il serait lui-même le parrain.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Sandrine76

Sandrine était pratiquement pliée en deux, accrochée à Gardenor. Ils étaient sur le parvis de l'église lorsque Pomme les apostropha.
Le souffle coupé sous la douleur, elle laissa Gardenor lui répondre et se hissa dans le carrosse tant bien que mal.

Ca va... aller...

Elle s'installa à moitié allongée sur le siège du carrosse en espérant que le trajet se fasse le plus court possible.
Elle sentit son ventre se contracter et un liquide se répandre entre ses jambes. Elle ferma les yeux en se demandant ce qui pouvait bien se passer là-dessous.
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Lysesl

La cérémonie venait de terminer et elle s'apprêtait à féliciter sa nouvelle filleule lorsqu'elle vit sortir Gardenor supportant Sandrine.
Le temps de se retourner, Pomme partait derrière eux et Tak saluait l'évêque.

Je crois que nous sommes attendus ailleurs, Monseigneur.
Merci pour la cérémonie.

Elle prit la main de son époux et le suivit à l'extérieur.
Pomme était sur le parvis, Gardenor était parti avec Sandrine, et le carrosse...
Elle regarda son mari.

Je crois que bientôt on va entendre pleurer à La Ferté, mon ange...

Pomme

En sortant, elle vit Sandrine et son mari étrangement proches. En se rapprochant, elle comprit vite que le moment était venu... Elle courut en apportant ses jupons.

Sandrine ! Comment allez-vous ?
Vous croyez qu'il veut venir ?
Je peux vous amener quelques remèdes à base de plante !

Elle la soutenait, inquiète pour elle.

The_undertaker

Tak allait saluer la nouvelle baptisée quand il la vit sortir en courant...
Tandis que son garde et sandrine était déjà dehors ...

Il s'asoombrit d'un coup, s'aprocha de Monseigneur:

Très belle ceremonie... merci ...

Puis il se tourna vers son epouse lui faisant comprendre qu'il etait temps de partir ... rapidement ...

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Gardenor

Gardenor conduisit Sandrine jusqu'au carosse et l'aida à s'y installer ...
Pomme arriva sur cet entrefait :
Je la conduis à LFB Damoiselle... la sage-femme attend déjà sa venue....
Je renvoie de suite le carosse pour le couple comtal, vous pourrez vous joindre à eux si vous voulez ... merci
Il refema rapidement la porte et ordonna au cocher de se mettre en route au plus vite.

Gardenor

Gardenor qui suivait avec attention la fin du baptème .. s'interrompit ç la reflexion de Sandrine ..

Vous .... Vous pensez que ....

Il se leva et lui prit la main ...

Allons-y de suite

Il l'entraina rapidement à l'exterieur et la ramené à LFB
Le jeune garde sentait l'inquiètude montée, mais ne le montrait point .

Pomme

Pomme était heureuse.

Merci mon Père !
Merci à tous !

Elle sourit en prenant le certificat. Puis elle regarda Lysesl

Merci.. Merci milles fois pour tout.... Marraine !

En sortant de l'église, Pomme s'adressa à Yut.

Monseigneur, que dois-je faire désormais ?

Sandrine76

La cérémonie était enfin terminée!... Sandrine avait essayé de la suivre jusqu'au bout malgré la douleur qui lui assaillait le ventre.
Elle en avait oublié de réciter le crédo où se mêlaient radis et pissenlits, cherchant sa respiration entre deux douleurs.

Elle n'avait pas lâché la main de Gardenor, et elle la serrait à chaque fois qu'elle avait mal. Il avait du le sentir mais n'avait rien dit jusqu'à maintenant. Elle se tourna vers lui et de son autre main, attrapa le haut de son uniforme. Tout en posant son front luisant de sueur sur son torse elle lui murmura.

Je crois... que c'est... J'ai mal...

Sa respiration s'arrêta une nouvelle fois, et son ventre fut comme coupé en deux. Elle se retint de crier.

Emmenez-moi... s'il vous plait...
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Pomme

Pomme se mit à sourire, enchantée...

Oh... Merci mon Père, ce sont de très beaux cadeaux que je vais garder précieusement....

Elle sourit à l'assemblée.

Merci à tous pour être venue, votre présence a fait de ce jour un jour illuminée.

Elle accrocha à son cou la médaille et prit dans ses mains pâles le cierge éclairant.

Mon Père, n'aurais-je point besoin, pour aller au Séminaire, d'un certificat de baptême ? J'espère que le nom de Lysesl y sera inscrit...

Inuart

Inuart venait de terminer sa retraite spirituelle, il songeait à toute la sagesse qu'il ressentait en lui puis réalisa soudain que Pomme devait se faire baptiser en ce jour. Il regarda le soleil bien haut dans le ciel et se mit à courir en direction de l'église, c'était certain, il serait en retard, mais il ne pouvait pas ne pas assister à un jour si important pour elle.

Il courut à en perdre haleine, jamais durant sa vie il n'avait autant couru. Finalement l'église apparut devant lui. Il s’arrêta à la porte, haletant et remis ses vêtements en place, il prit une bonne bouffée d'air et entra doucement, sans bruit.

Il salua d'un signe de tête les personnes présentes et regarda Pomme ainsi que Lys qui récitait le Crédo. Il s'assit près des autres invités, espérant qu'il ne dérangerait pas.

Il écouta Lys réciter le Crédo en observant Pomme qu'il n'avait pas vu depuis deux semaines, elle était aussi ravissante que la dernière fois qu'il l'avait vu... Un léger sourire apparut sur le visage du jeune homme, il était heureux d'être arrivé à temps pour voir son baptême...

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"Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n'a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix." Eric-Emmanuel Schmitt

Yut

Je vais maintenant lire un extrait du Livre des Vertus en lien avec le baptême. Vita de Christos, Chapitre XII.

Citation:

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Indoche

Indoche s'essuya la tête les mains, et ecouta le ST Diacre.

Prenant les cadeaux avec émotion, elle metta la medaillon fierement sur sa tunique, pris le cièrge et ecouta les recommandation du St Diacre regardant aussi Kaelig et souriant, pour le certificat elle ne s'inquieter pas vu que Bradwen le fera un peut plus tard , elle s'inclina devant lui pour le remercier.

merci, mon père merci beaucoup, ainsi que dame Kaelig.

Indoche regarda tout le monde et sourit a tous.

elle n'oubliera pas cette cérémonie merveilleuse tout c'est très bien passer, elle pu enfin souffler et vint rejoindre sa marraine pour l 'embrasser, et la remercier elle aussi.

[b]marraine merci à toi car sans toi je n'aurai pas pu être baptiser , merci aussi pour m'avoir aider à me guider.
[/b]
Indoche souriat a sa marraine, embrassent tous ses amis, couru déposer un baiser a son futur promis discretement enfin presque discretement.... elle salua Damus et lui sourit

felicitation Damus.

et pour finir elle alla voir le St Diacre, la diaconesse, et leur deposa une bise a chacun toute en les remerciant encore, intimider et soulager.

elle partie vers la sortie avec son medaillon accrocher a sa tunique, le cierge , certificat.

Irella

L’enthousiasme d'Indoche faisait plaisir à voir. A peine celle-ci avait elle accroché sa médaille sur sa poitrine qu'elle lui sautait sans les bras. Irella l'étreignit chaleureusement et l'embrassa sur le front.

Tu es adorable... Mais crois-moi, Bradwen t'aurait baptisé avec ou sans moi! Quand il a ferré une prise, rien ne peut le détourner de sa mission!

Belle médaille, ma foy... Porte-la fièrement et n'oublie jamais que tu fais partie maintenant des fidèles. Dorénavant, il faudra se lever le dimanche pour la messe hein?!
Ce n'est pas mon frère et ma soeur ici présents qui vont me contredire!

La jeune baptisée fit le tour des popotes pour déposer baisers et délivrer ses congratulations. Et comme si elle avait vu la créature sans nom, prit la direction de la sortie.

Indoche! Ma fillote! Où cours-tu si vite?
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Bradwen

Le diacre sourit en voyant la réaction de la nouvelle fidèle ! Mais c'était ainsi qu'il concevait la vie et l'amitié aristotélicienne ! Spontanée, enjouée... Une vie où les hommes et les femmes de bonne volonté pouvaient encore laisser libre court à leur grain de folie.

Bradwen salua les nouveaux fidèles sans oublier de les mettre en garde.

Vivez toujours dans la vertu sieurs, dame, tel que nous l'ont indiqué Aristote et Christos ! Vivez dans l'amour de Dieu, ne vous en écartez jamais ! Ne succombez pas aux appels du Sans Nom ! Le paradis vous est acquis si vous vous comportez telles que les Saintes Écritures nous l'ont décrites !

L'homme se retourna ensuite vers la diaconesse... Enfin... Pas celle qui était son épouse mais plutôt celle qui l'avait formé !

Diaconesse, c'fut un réel plaisir d'faire c'te cérémonie en vot'présence ! J'suis ben heureux d'vous avoir revu. J'espère qu'nos ch'mins s'croiseront encore à l'avenir ! Que Dieu veille sur vot'famille diaconesse.

L'église se vidait petit à petit à présent. Seule à ses costés, Kaelig... Le diacre s'approcha d'elle, lui prit les deux mains, et la salua en baissa la teste.

Diaconesse, merci pour c'te première cérémonie à vos costés. J'ai adoré !

Un clin d'oeil et...

On rentre à la maison ?

Bradwen

Quelques jours plus tard... le 4 Juin pour être précis... Le diacre arriva devant l'église d'un pas décidé. Aujourd'hui n'était pas le jour d'un office, et pourtant il avait affaire ici. Non, aujourd'hui était... Bah ! Tout est écrit sur le parchemin que Bradwen placarda à l'entrée du bastiment !

Montmirallais, montmirallais, le 1 Septembre 1458 fut le jour de mon affectation en tant que diacre à la paroisse de Montmirail...et le 4 Juin 1459 sera celui de mon départ ! Départ à la fois en tant que diacre et en tant qu'habitant de Montmirail.

Entre temps, neuf mois se sont écoulés. Neuf mois passés de véritable plaisir à porter le parole de Dieu dans ce village qui m'a accueilli le jour de la St-Noel 1457. J'y ai passé de biaux moments. En y entrant, moi l'illettré, j'n'aurai jamais cru qu'j'en deviendrais un jour le diacre ! La vie nous apporte toujours de drôle d'évènements !

Je tiens à vous remercier tous pour cette année et demi passée en vostre compagnie. Il y a eut plus de hauts que de bas. L'amitié est plus fort que bien des choses sur cette terre et elle rend plus heureuse que beaucoup de choses plus matérielles.

Pour répondre à vos besoins cléricaux, je vous invite à vous adresser à Mgr Yut, évesque du Mans, à qui je présente tous mes vœux de réussite.

Que Dieu garde Montmirail !

Bradwen, ex-diacre de Montmirail
mais toujours paysan au fond de son cœur.

Indoche

Indoche arriva devant l'église et sachant que les diacres sont partis, rentra dans l'église, elle regard autour d'elle et se dit:

ben voilà plus personnes n'y revient... c'est triste de laisser un si bel endroit,
je ressent encore les émotions du baptême, les bruits, les paroles et nos promesses... comme c'est calme...

elle soupira profondement et continua de marcher, de regarder les statues, le tonneau qui est rester à la même place, les cierges qui on été consumer jusqu'au bout. elle continua de d'observer et alla confesse même si il ya plus personne et pas de curé présent.

Indoche se mit à genoux et fit la priére du pardon.

Je confesse à Dieu tout- Puissant,
à tout les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péchés, en
pensée, en parole et en action.

Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

elle pleura pronfondement et n'arriva plus à s'arreter. Indoche resta longuement immobile et contina de pensées à tous ceux qu'elle aime.

Oelir

C'était par un matin un peu gris qu'Oelir monta les marches menant à la grande porte de l'église. Il n’avait pas coutume de se présenter une heure après la tierce.
Pourtant, c’est ce qui se produisit aujourd’hui, alors qu’il mettait pour la première fois les pieds dans les environs de Montmirail.

Parti de l’Abbaye de Mellerey, au Sud-est de Montmirail, il eu emprunté le petit sentier menant à la route reliant Montmirail à Vendôme. Son petit voyage lui pris trois jours pour un trajet qui n’en prenait normalement qu’un jour et demi. Il s’était emmêlé dans les directives du père de la commune. Il eu emprunté le chemin menant à Vendôme plutôt qu’à Montmirail, se rallongeant le voyage du double de sa durée initiale.

Il eu passé les remparts peu après l’aurore. Il aurait pu se rendre directement à l’église, car il était impossible de manquer sa croix haut perchée dans le ciel qui, sur les routes avoisinantes comme dans le village, lui était visible,
mais il préférait faire la visite de son futur chez-soi, Montmirail.

Il parcouru les rues de Montmirail, imaginant ça et là l’intérieur des demeures dont il apprécia l’extérieur. Il se perdit dans ses pensés au lavoir, à imaginer les pièces de vêtement qu’il pourrait y laver. Il explora le marché où il s’émerveilla devant les délices qu’il pourra bientôt s’offrir. Il fit le tour des tavernes pour goûter la bière local et se donner un avant-goût de l’hospitalité Montmiraillaise.
Tout ça, en l’espace de deux-trois heures. Il fut à présent dans le seul bâtiment public qu’il n’avait pas encore visité. Il s’avança dans l’allée principale, puis dans une des rangées. Il s’assit sur le banc, déposa son baluchon constitué principalement des prévisions préparés par frère Boillard et ferma les yeux. Il joignit les mains et entonna une prière.

Cathelineau

Comme un bon croyant il est allé prier ce dimanche.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN.

Il se releva et pensa à demander bientôt le baptême.

Yut

L'Évêque entra dans l'Église de Montmirail, pénétra dans la Sacristie, se prépara, puis envoya un bedeau sonner les cloches, pour annoncer le baptême de la jeune Pomme.

Il sortit sur le Parvis pour accueillir la future baptisé, sa marraine ainsi que les invités.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Irella

Les serments d'allégeance énoncés haut et fort, Bradwen poursuivit. Le voilà qui revenait aux rites anciens de l'immersion, ce qui expliquait son arrivée avec le tonneau. Pourtant le diacre laissa le choix. Il faut dire qu'après avoir expliqué que la tradition avait été abandonné en raison des noyades enregistrées avec ce procédé, c'était plutôt bien venu. Tous furent conduits près du tonneau.

Courageux, téméraire, fort devant l'adversité, c'est Taliban qui ouvrit les hostilités en se déclarant volontaire juste au moment où Bradwen vantait les vertus suprêmes du ru qui coulait derrière chez lui. D'un geste de connaisseur, il ouvrit le tonneau. Irella s'en approcha et se pencha au dessus pour sonder la profondeur. Elle ne fut pas surprise qu'elle fut la même que la hauteur du tonneau.

A la une, à la deux, à la trois, la tête atterrit dans le tonneau, la main du diacre s'appliquant à l'y plonger.
A qui le tour maintenant? Ce fut Indoche qui s'y colla. La dieppoise lui fit un clin d’œil avant de la voir s'approcher du tonneau.

Plus vite qu'il le faut pour le dire, Indoche se retrouva la tête dans l'eau sans qu'Irella n'ait pu prendre sa bouffée d'air. Elle toussa sous la surprise mais Indoche en sortit indemne.
Et de trois! Voilà que Damus avait suivi le mouvement.

Pas de casse cette fois, les trois baptisés s'en sortaient à bon compte et Bradwen s'en réjouissait.

Quoi? le père Noë... Bradwen passe pour tous sauf pour nous? C'est bien ma veine!
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Indoche

Indoche etait fort surprise que tout alla si vite se retrouva la tête dans l'eau enfin dans la bierre et en re sortie:

merci mon père!!! je peut vous confirmer que cette eau et fort bonne!...

laisssant la place a Damus elle souriat a tous. elle regarda son futur promis et lui envoya un baiser de sa main. attendit que Damus en sorti lui aussi indem souriat de bonheur et attendit que le St Diacre finissent avec la diaconnesse la fin du baptême.

Taliban

Taliban regarda les deux baptiser, puis il regarda sa bien aimer qui lui lança un baiser avec la main, il rougit, puis fit de même vers elle.

Un instant plus tard il regarda le St Diacre.

Une surprise ? pour nous ? Mais en quel occasion ? L'on n'à rien fais pourtant, c'est vous qui avais tous fais, c'est nous qui devrions vous offrir quelque chose, au moins pour tous se que vous nous avez donner en se moment la.

Bradwen

Le diacre leur désigna quelques guenilles posées sur l'autel.

Séchez-vous un peu la teste et les mains, j'avions du fragile à vous donner !

Il passa derrière l'autel. Des bruits métalliques, des sons creux, des raclements se firent entendre lorsqu'enfin Bradwen revint vers le petit groupe.

Taliban, Indoche et Damus, recevez chacun vot'médaillon d'aristotélicien ! Portez-le fièrement !

Voici également un cierge en souvenir de c'te jour particulier. J'vous propose d'l'allumer chez vous et d'le laisser s'consumer petit à petit... J'trouve ça biau d'représenter la transition d'vot'asme s'rapprochant ainsi du Tout-Puissant au fur et à mesure qu'le cierge diminue.

Enfin, voici vos certificats d'baptesme ! Et en passant dame Vitalie, j'en ai un pour vous également vu que j'l'avais oublié à vot'baptesme ! Conservez-le précieusement, il est la preuve de c'qui vient d'se passer ici aujourd'hui ! Ceci dit, rassurez-vous vot'baptesme s'ra consigné au presbytère d'Montmirail, et aux registres de Rome... en cas d'problème.. Mais mieux vaut vous fier à vous et à c'te certificat, c'te plus facile !

Lysesl

Sa main dans celle de son mari, ils avaient pris place à l'avant de l'égise. Pomme, toujours nerveuse, se tenait près d'elle. Sandrine et Gardenor étaient tout près. La comtesse espérait maintenant que le bébé attendrait un peu avant de venir, Sandrine étant à la toute fin de sa grossesse.

La cérémonie débuta avec la prière du pardon et elle joignit sa voix à celle des autres en la récitant tout bas.

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints, et à vous, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action...
Je supplie touts les saints, et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Yut

J'invite maintenant la Marraine de la future baptisée à réciter le Credo, pour affirmer sa Foy et pour confirmer qu'elle sera prête à guider sa filleule dans le chemin de la droiture et de la vertu.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

Presque collée à Lysesl, sa future marraine, Pomme frémissait, tête baissée.

Elle se concentra et poursuivit :

Yut

L'Évêque sourit à la jeune femme.

Fort bien.

Puis, il se dirigea vers l'Autel, suivit par Pomme et sa marraine. Ces dernières arrêtèrent avant l'Autel, tandis que le Prélat continua jusqu'à derrière. Il sourit.

Mes enfants, si nous sommes réunis en ce jour, c'est pour l'entrée dans la communauté des fidèles de la jeune Pomme, habitant de Montmirail. Ce jour qui est le baptême est un grand jour pour elle.

Commençons donc cette cérémonie en confessant nos péchés.

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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

The_undertaker

Arrivés à l'Eglise, Tak aida son epouse à descendre , pendant que Gardenor s'occupait de Sandrine.

Il salua Pomme :
Bonjour... vous êtes ravissante ...

Puis salua Monseigneur:
content de vous revoir Monseigneur...

Puis il s'installa à sa place attendant la suite des evènements.
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Gardenor

En ce matin dominical, Gardenor arriva près de l'entrée avec 2 gardes et le carosse.
Une fois le couple comtal installé, ainsi que Sandrine, il mit l'équipage en route, prenant la tête, et se dirigeant à l'eglise de Montmirail.

A destination il mit pied à terre devant la porte du carosse pour faciliter la descente à la mère de son enfant, lui tendant la main
- Je vous en prie Sandrine .

Gardant sa main dans la sienne, il prit la suite du couple et ils prirent place en l'eglise après avoir salué Pomme et Monseigneur.

Adalric

Shannis se réveilla ce matin là après une longue soirée en taverne.
Sa dernière cliente, son amie Pomme, lui avais annoncer son baptême et c'est avec une petite appréhension qu'il pris le chemin de l'église.

Arrivant après plusieurs minutes de marche, il avança en voyant une bonne troupe. Saluant Pomme de deux bises affectueuse et d'un "bonne chance" soufflé à l'oreille, Shannis salua ensuite Monseigneur Yut et avança dans l'église, attendant Indoche.

Il alla saluer Lys et Tak ainsi que Sandrine et Gardenor puis s'installa en retrait, la chaise a ses côtés vide.

Sandrine76

Le carrosse était enfin arrivé devant l'église. Elle n'avait pipé mot pendant le court voyage, se demandant comment on saluait un Monseigneur d'église.
Devait-on s'incliner?... Devait-on lui baiser la main ou plutôt la bague qu'il portait?... En portait-il une seulement?... Trop de questions encore! Tout en regardant défiler les maisons de Montmirail, elle s'était finalement dit qu'elle ferait comme les autres, elle serait sûre de ne commettre aucun écart de conduite.

Lorsque la porte du carrosse s'ouvrit, elle laissa descendre le couple comtal en premier. Puis vint son tour... Avec un grand sourire, elle attrapa la main tendue de Gardenor, la serrant avec force, pour descendre doucement, tâtonnant du bout du pied la marche. Elle en profita pour effleurer sa joue de ses lèvres.

Merci...

Une main dans celle de Gardenor et l'autre sous son ventre pour le soutenir, elle se laissa guider jusqu'à l'intérieur de l'église et comme les autres qu'elle avait observée discrètement, elle salua la future baptisée ainsi que l'officiant.

Bonjour Pomme... Bonjour Monseigneur... bon courage à vous!

Puis Gardenor et elle allèrent prendre place dans l'église la main dans la main.
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Yut

L'Évêque salua toutes les personnes qui arrivait avec un large sourire. Puis, s'adressant à Pomme:

Tous les invités sont là, ma fille? Peut-on commencer?
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

La troupe arrivait, et même Shannis était au rendez-vous. A tout le monde :

Bonjour, bonjour ! Et merci d'être venue, je suis heureuse que l'on soit réunie pour cette occasion... très pieuse !

Elle se tourna vers Yut.

Hum... Il manque une ou deux personnes mais.... Ils viendront plus tard !

Commençons !

La Pomette sourit à sa marraine et au reste de ses invités.

Yut

Voyant la jeune Pomme arriver, l'Évêque sourit. Elle semblait fort heureuse en ce jour, qui était un jour très important pour elle. Mais son regard laissait traduire une certaine angoisse. Il se dirigea vers elle et dit chaleureusement:

Bonjour, ma fille! Le plaisir est partagé. En effet, c'est le grand jour pour vous.

Tentant de la rassurer, parce qu'elle semblait nerveuse.

N'ayez crainte, tout se passera bien, vous verrez.

Puis, il vit la marraine qui s'approchait. Il lui fit un sourire cordial.

Bonjour, Votre Grandeur, je suis heureux de vous voir de même.

S'adressant à Pomme.

Il semble qu'il ne manque plus que les invités. Vous en avez invité beaucoup?
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Pomme

Pomme suivie de ses amis et fidèles paroissiens, s'avançait vers l'église dans sa tenue de baptême confectionnée pour l'occasion...

Elle sourit à Monseigneur Yut en s'approchant de lui.

Bonjour mon Père ! Heureuse de vous voir !
C'est le grand jour pour moi...

La Pommette se mit à blanchir, un peu angoissée, même s'il n'y avait pas de raison.

Lysesl

C'était le grand jour pour Pomme et elle avait été émue lorsque la jeune femme lui avait demandé d'être sa marraine. Émue et touchée, et c'est avec plaisir et fierté qu'elle avait accepté.

La période de deuil étant terminée, elle avait délaissé le blanc mais avait tout de même gardé une teinte douce, pas trop voyante. C'est donc vêtue d'une tenue d'un turquoise pâle que la comtesse se rendit à l'église de Montmirail avec son mari.

Le couple avait insisté pour que Sandrine fasse la route avec eux et comme Gardenor menait l'escorte, la meunière avait accepté.

La route se déroula sans incidents et rapidement le groupe arriva devant l'église.
Comme à son habitude, Tak descendit le premier et lui tendit la main afin de l'assister pour descendre du carrosse. Puis vint le tour de Sandrine et la comtesse ne fut guère surprise de voir arriver leur chef de la garde.
Au bras de son mari, ils entrèrent dans l'église. Pomme était déjà arrivée et parlait avec l'évêque. Ils allèrent les rejoindre.

Monseigneur, ravie de vous revoir dans notre village.
Pomme, vous êtes superbe. Pas trop nerveuse ?

Notant le teint pâle de la jeune femme, elle rajouta tout bas ne vous en faites pas trop, on y survit !

Pomme

Alors que Pomme blanchissait, mais tentait de rester paisible, des bruits de pas se firent entendre dans l'église.

Elle se retourna pour voir qui cela pouvait bien être et elle aperçut la troupe du Domaine de la Ferté-Bernard.

Doucement, elle s'approcha de sa marraine, de la jeune femme enceinte et des deux hommes qui les suivaient.

Oh bonjour !
Comme je suis contente de vous voir !

Elle regarda Lysesl...

Vous êtes magnifique ! C'est un honneur pour moi de voir que vous avez pris soin de sortir cette jolie robe pour mon baptême.

Le p'tit fruité était angoissé. Et quand le p'tit fruité est angoissé, et bien c'est comme un moulin qui se met en route...On ne peut plus l'arrêter !

Merci pour le compliment ! Touchez le tissu, il vient des doigts d'Or. Leurs tenues sont magnifiques. Malheureusement, la couturière qui a pris soin de me la coudre est aujourd'hui décédée...

Enfin bon,... Ce n'est pas le moment Pomme !

Moi, nerveuse ?

Un rire nerveux, justement, se fit entendre.

Pas du tout...

Sa future marraine se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots.
Pomme souriait, rassurée.

Venez, venez, Monseigneur Yut est par là !

Elle les emmena...

Yut

Le jeune Prélat sourit, et serra la main de Pomme.

Mes félicitations ma fille!

Il griffonna quelques mots sur un parchemin, et après être allé chercher de la cire pour le sceller le tendit à Pomme.

Citation:

Certificat de baptême de Pomme

Nous, Yvon-Ulrich de Taschereau, Protonotaire Apostolique, Évêque du Mans, Préfet de la Biblihomélie Romaine, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Fait à Montmirail, le XVI Juillet de l’an de grâce MCDLIX.

_________________

« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

Taliban

Taliban écouta le St Diacre et lui répondit.

Et bien si mes ancêtre on utilisé se rite, c'est qu'il ne doit pas être si terrible que ça hein ??? Ou bien alors l'eau va piquer les yeux ? A moins que l'eau bénite ne brûle toute chose mauvaise en nous, donc nous brûler aussi.

A cette instant plus de question tournée dans la tête du jeune homme.

Après une brève hésitation il annonça.

Ou c'est que l'on plonge ? Il n'y a pas de rivière dans votre église .

Indoche

Indoche écouta le St Diacre et voyant le tonneau tout en regardant Kaelig et Damus, Indoche se posa la question: qui va y passer en premier ?

si elle devait etre la premiere à y etre inviter ben pourquoi pas sa serait un bon bapême! bien arroser! surtout qu'elle adore rire! alors finir le baptême, dans un petit bain de bierre et d'eau bénite sa n'a que des bienfait! et le très-Haut ne devrai pas nous faire tomber la foudre!

Indoche sourit et regarda bien evidement tout le monde et attendit avec impatience la suite....

Elle regarda son bien aimé partir avec Bradewn, qu'est ce qu'ils peuvent bien se dire?

elle attendit les paroles de Kaelig ....

Damus

Damus écouta le diacre et ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire. Avoir la foi, c'est d'abord avoir confiance en son prestre. Il ferait donc le grand plongeon.

Bradwen

L'homme sourit en entendant les paroles de Taliban.

Pas d'rivières dans l'église, non, effectivement ! Si vous en voulez une, j'vous conseille celle qui coule derrière Melleray ! C'te la plus jolie rivière du Maine ! L'eau y est délicieuse... mais... euh.. froide ! Allez, sans plus vous faire attendre, il est l'heure pour vous d'faire trempette !

Il était temps pour le diacre d'ouvrir son fameux tonneau. D'un geste vif, le diacre retira la pièce de bois qui fermait le tout et la déposa soigneusement à terre. Puis Bradwen pressa le futur baptisé de le rejoindre près du tonneau et l'agenouilla. Il lui baissa la teste et...

Taliban, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

A peine avait-il prononcé les premières paroles que de sa main, il enfonça la teste du montmirail dans le tonneau. Un grand "splash" se fit entendre dans l'église ! La teste ou l'eau.. L'eau ou la teste... L'une ou l'autre était de trop dans le tonneau ! C'est ainsi que le dallage de St-Nicolaïde fut baptisé à son tour d'un flaque d'eau bénite autour du fameaux tonneau de bois !

Lorsqu'il termina ses paroles rituelles, le diacre releva la teste de nouveau fidèle.

Alors Sieur, ça n'a pas été trop difficile ? Z'avez aimé ça ? Et distes-moi, vous vous sentez comment maint'nant qu'vous estes un nouveau fidèle d'l'église d'Aristote ? Hum ?

Se retournant vers Indoche, il leva un sourcil en l'air et l'air taquin, lui demanda

Dame Indoche ? Preste vous aussi pour la grande trempette ?

Le diacre jeta un regard en direction de la diaconesse. Qui des deux diacres de Montmirail allait procéder à l'immersion de Dame Indoche ? Vous le saurez au prochain numéro chers lecteurs !

Taliban

Après avoir faire trempette dans le tonneau, Taliban se releva et regarda le Saint Diacre.

Hum oui j'ai beaucoup aimer, mais l'eau étais un peut froide, enfin baptiser alors ? Wahou je suis content de faire partie de la famille de l'église moi, enfin si je puis dire ainsi.

Taliban remit c'est cheveux en place, et se recula pour que les deux autres futur fidèle puissent avancer.

Indoche

Indoche regarda toute la scéne amusé:

oula... un peu froide dit mon futur promis? bon ben c'est à mon tour maintenant.

oui je suis prête moi aussi pour la baignade! enfin je veut dire pour la bénédiction...

Indoche regarda son bien aimée et lui sourit.
elle avança jusqu au tonneau....

Bradwen

Le diacre lascha le collet de Taliban. La première immersion s'était bien passée. Il n'y avait pas de raison que les autres soient différentes.

Oui sieur, baptisé, vous l'estes ! Mais n'partez point encore ! J'avions quelques cadeaux à vous faire avant qu'vous n'repartiez ! Mais avant...

Son regard se tourna alors vers Indoche...Dans ses yeux, n'importe quel quidam peut décrypter qu'il aimait ce genre de baptesme ancestral.

A vot'tour dame Indoche !

Et une nouvelle fois, l'eau bénite jaillit du tonneau quand le diacre y plongea la teste blonde

Dame Indoche, je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Et hop ! La teste se relève d'un trait, la dame avalant une grande goulée d'air frais à sa sortie du tonneau !

Vous avez maint'nant la chance d'pouvoir r'joindre vot'futur dans la grande famille aristotélicienne dame Indoche ! Sincères félicitations pour vot'plongée ! On dirait qu'vous avez fait ça tous les jours !

Se tournant alors vers Damus...

Sieur une p'tite saucette, vous aussi ? Soyez sur qu'Aristote n'y voit pas d'inconvénients !

L'eau commençait sérieusement à descendre de niveau dans le tonneau. S'il avait fallut baptiser une quatrième fois, nul doute qu'il aurait été préférable de soulever le tonneau en compagnie d'une diaconesse à la force incommensurable et à y déverser son contenu sur la teste du baptisé ! Mais en l'occurence, Bradwen poussa simplement un peu plus profondément la teste de Damus dans l'ancien tonneau de bière.

Sieur Damus, je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Et voilà ! Les 3 croyants du jours étaient devenus de fidèles aristotéliciens ! Bradwen les regarda tous d'un air satisfait !

Félicitations à vous tous et bravo pour l'courage qu'vous avez eu ! Avec trois baptesme en mesme temps, j'm'étais préparé à donner les derniers sacrements à l'un d'entre vous, mais il faut croire que j'mettais suffisamment pratiqueé avant à la trempette de teste dans l'tonneau pour n'pas avoir d'casse au final ! Soyez sur que j'suis ben content du résultat !

Mes amis, avant d'partir, laissez-moi vous donner vos p'tits cadeaux... Et vous aussi dame Vitalie, j'avions quelque chose pour vous !

Diaconesse Irella, diaconesse Kaelig, vous n'm'en voulez pas si j'ai rien pour vous ? Si ?

Damus

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Bradwen

Tout était dit ou presque ! Les serments d'allégeance venaient d'estre formulés et mesme le sieur Damus avait retrouvé rejoint l'arrière-garde de l'armée des fidèles.

L'heure de révéler la raison de la présence du tonneau arrivait. Le diacre scruta un à un tous les membres présents, marraines comme baptisés.

Distes-moi, quelqu'un a t-il d'viné la raison de c'te tonneau aujourd'hui dans l'église ? Hum ? Non ?

Eh bien voilà... Il y a peu, j'me suis plongé dans une lecture ben intéressante sur les anciens rites, la façon d'pratiquer les sacrements dans not'passé. Et j'suis tombé sur un livre ben ben intéressant qui décrivait une façon d'baptiser originale, quelque part sur la coste Atlantique. Voilà, l'prestre entrait dans l'océan jusqu'à la taille en compagnie d'son fidèle. Et là, une fois qu'les serments avaient été échangés, l'prestre prenait la teste du baptisé et l'enfonçait complètement quelques instants dans l'eau ! C'est c'qui s'appelle plonger dans l'grand bain quoi !

Hum.. Euh... C'rite fut finalement abandonné après que quelques fidèles se soit noyé, l'prestre ayant attendu trop longtemps ...Mais il n'empesche que j'le trouve très vivant !

Mes amis, j'ne vais point vous obliger. Vous avez l'choix entre une petite saucette ou une grand plongée ! A vous d'me dire c'que vous voulez !

Distes, on s'approche du tonneau ? Ah et j'vous rassure... c'te pas d'l'eau d'mer... Elle est bénite aussi c't'eau là !

N'attendant pas la réponse des héros de la journée, prenant Kaelig par la main, le diacre se dirige vers SON tonneau.

Distes-moi diaconesse Kaelig, voulez-vous procéder à l'immersion d'Damus ou Indoche ? Moi, j'vais m'occuper d'vot' filleul...

Vitalie

Elle revint sur terre.

Oups pardon, la mairie me monte à la tête. Même à l'église...C'est fou ça....

Bon, oui oui, je confirme que mon futur filleul ici-présent Damus est icelieu par sa propre volonté (et non je ne l'ai pas payé

) pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême. Sa décision est réfléchie et sincère, c'est pourquoi je vais le seconder sur le long et ardu chemin de la foi qui le mènera au Paradis solaire.

Indoche

indoche écouta les bonnes paroles du St Diacre et regarda les statues, se trouvant aux côter de son futur promis elle lui souriat et toute intimidé elle voulu répondre aux paroles de Bradwen mais une voix se leva juste derrriere eux se retournant tous Vitalie prononça la confirmation de son filleul.

Indoche regarda tout le monde et sourit a Vitalie, et elle repris la parole, et fit signe à Damus de les rejoindre.

une fois ensemble, Indoche regarda le St Diacre et dit:

Oui, je jure,

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne
comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu' a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme
en vue de ma résurrection prés de
Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse
comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

une fois terminé Indoche souriat au St Diacre et attendit que Taliban son bien aimé reprenne en coeur suivi de Damus.

Taliban

Taliban écouta le St Diacre, puis il se sentie observer.

Il tourna la tête et vit sa promise qui le regarda, il lui lanca un sourire en plisant les yeux comme toujours.

Il l'écouta réciter les paroles sacrimentile avec une si belle voix. Il la suivit juste aprés.

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Taliban

Taliban écouta tous et toute.

Puis il regarda sa marraine et lui dit tout bas

L'onguent ? Douche ? Bas oui une tite Douche ne fais pas de mal de temps en temps, en plus si je sent bon c'est encore mieux.

Puis il serra la mains de sa marraine, avec sa mains qui commença a glisser de celle de sa marraine.

Bradwen

Irella et Kaelig, les marraines de Indoche et Taliban avait ainsi confirmé devant Dieu et les hommes que leur filleul respectif venait librement à Dieu. Le diacre hoscha la teste en direction d'Irella et Kaelig comme pour leur signifier qu'il avait bien pris en compte leur serment… et que Dieu aussi avait écouté ses deux diaconesses. Puis, il se tourna vers Vitalie, attendant qu'à son tour, elle se prononce au sujet du sieur Damus. Semblait-elle hésiter ? Y avait-il anguille sous roche ? Ou plus simplement, la mairesse blonde de Montmirail avait-elle rejoint son prince-charmant quelque part derrière l'une des étoiles de la vouste céleste ?

Dame Vitalie ? L'sieur Damus est-il v'nu à nous d'son plein gré ou l'avez-vous menacé d'subir vos foudres s'il n'se pliait point à vos désirs ? Hum ? Non, j'plaisante dame Vitalie ! J'plaisante… Dieu sait lire dans l'coeur de tous, mais les hommes eux sont parfois aveugles aux sentiments et on b'soin d'paroles pour y voir clair. Aussi, il m'faut impérativement que ces mots sortent d'vot'bouche pour que j'puisse procéder au baptesme d'vot'filleul.

Son regard revint ensuite vers le couple d'amoureux qu'il avait en face de lui. Un couple d'amoureux…A cette idée, le diacre ne put s'empescher de passer d'Indoche à Irella, puis d'Irella à Indoche, d'Indoche a Irella… Pourquoi me direz-vous ? Hum ? Devinez-donc quelle donzelle blonde, ex-mairesse de Montmirail, se trouvait ainsi campée entre Indoche et Irella ? Ah que voulez-vous ! On peut estre diacre et servir le Tout-Puissant, on n'en reste pas moins homme avec ses faiblesses. Mais peut-on reprocher à un époux d'abuser de la vision de son épouse ? Kaelig... Ce regard... A quoi pensait-elle donc en cet instant précis ? Se doutait-elle de la surprise qu'il préparait aux trois héros du jour ?

Ouais… pfff… fais chaud ici… Une bonne p'tite trempette ne s'rait pas d'refus ! Vous avez d'la chance chers futurs baptisés car la trempette, c'est vous qui y aurez l'droit quand….

quand vous aurez prononcé l'serment d'allégeance envers l'église! Indoche, Taliban, c'tà vous d'avancer les pions désormais. Z'avez-vu l'regard d'Aristote et d'Christos qui est posé sur vous ? R'gardez ben ceusses qui vous observent et distes-moi…

D'un doigt pointé vers le ciel, sans se retourner, il désignait les statues de pierre posées derrière lui sur leur piédestal.

Indoche, Taliban, Jurez-vous de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Indoche, Taliban, si vous le jurez, prononcez après moi les paroles sacramentielles suivantes ….

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Kaelig

Je confirme que mon fillot, Taliban, est icilieu de sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême. Sa décision est bien entendu, réfléchie et sincère. Je promets devant le Très-Haut de le seconder, de l'épauler ainsi que d'être présente sur le long et ardu chemin de la Foy qui le mènera au Paradis solaire.

La diaconesse blonde récite cette phrase à la suite d'Irella, tenant fermement la paluche de son fillot, veillant sur lui de ses émeraudes bienveillantes. Elle n'a dû parcourir moult pas pour atteindre le baptistère, étant devant l'autel quelques grains de sablier plus tôt.

Etes-vous prêt pour la douche Taliban? Sortez l'onguent parfumé, c'est le moment !

Son sourire espiègle s'agrandit, ses mirettes se font brillantes. Non, elle ne répétera la même carabistouille que lors de son précédent baptême en tant que marraine. Mmh quoique... Son regard s'égare discrètement du côté de son époux, diacre, Frère et plus si affinités. Qu'il est difficile de ne guère éclater de rire dans ces conditions de vie intense !

Indoche

Indoche suivi sa marraine la tenant bien en main, et resta auprés d'elle et entendi la réponse de sa marraine, Indoche regarda le ST Diacre toute émue et légérement timide sourit, suivant les regards de tous et voyant que c'est l'heure de la douche Indoche se demanda:

notre pére va t'il nous asperger de cette fameuse eau qui mousse? ou va t'il nous forcer à nous y plonger? ça serait très drôle!! qui va y passer en premier?

Indoche regarda sa marraine et evita de rire, elle lui sourit avec ds lévres légerement pincées.

Irella

Ah! Les fonds baptismaux! Voilà qu'on passait aux choses sérieuses. Quand il fit un signe en direction du tonneau, elle se demanda un court instant s'il était rempli d'eau bénite et s'il allait y plonger les baptisés. Mais l'hésitation fut de courte durée. Le diacre les invita à le suivre au bon endroit. Arrivés, ils purent entendre la question que le frère posa.

Irella regarda les baptisés et leurs accompagnants et se demanda qui répondrait en premier. La question semblait s'adresser à tous.

Si vous permettez, je réponds de suite... Je confirme qu'Indoche demande le baptême de son propre chef. Elle est une jeune fille réfléchie et sincère et donc je ne doute un seul instant que sa décision le soit aussi.
La seconder? Pour sûr, mon frère! Quitte à aller la chercher sur la lune, et la ramener par la peau du séant, si elle dévie du droit chemin!
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Indoche

Indoche sursauta aux 3 coups de tonneau:

arf!! houlala!! hé ben notre St Diacre nous surprend à chaque fois..

écoutant les paroles de Bradwen souriante et se sentant rassurer regarda sa marraine se levée et lui répondit a son clin d'oeil par un sourire.

Indoche continua de regardé toute la scène avec une immense émotion, et écouta le texte de sa marraine avec une petite larme qui coula discrètement sur ses joues, fit vite d'essuyé avant qu'Irella ne reprenne sa place.
sachant que sa marraine va partir aprés la cérémonie.

Bradwen

Effectivement mes amis, le baptesme a cette faculté de nous laver de tous nos péchés antérieurs ! C'te pour ça qu'le baptesme nous entr'ouvre les portes du paradis. Une personne qui n'est point baptisée pourrait accéder au paradis, mais à condition d'estre vierge de toute souillure, de tout péché ! En connaissez-vous beaucoup, vous d'telles personnes ? Moi pas ! Nous sommes tous pécheurs. Dieu nous a fait ainsi !

Mes amis, il est maint'nant l'heure d'vous approcher des fonts baptismaux !

Arpentant toujours les couloirs de l'église, le diacre d'un signe de la main, invitent les parrains et les futurs baptisés à s'approcher de l'autel...

Hé... non ! Pas ces fonts baptismaux là ! Ils sont vides

Il désignait les fonts baptismaux habituels de St-Nicolaide...

Ceusses-là !

Son doigt pointa alors vers son fameux tonneau qu'il avait eu tant de mal à amener devant l'autel !

Chers parrains, Confirmez-vous que vostre filleul est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?

Bradwen

Surprendre... toujours et encore surprendre. Et comment un bavard peut-il mieux surprendre son auditoire... qu'en restant sobre dans ses paroles ? Le savez-vous vous ?

Le credo tirait à sa fin. Lentement, sans mot dire, le diacre remonta l'allée principale de l'église. Il arriva à la hauteur de son fameux tonneau et tapota trois fois dessus. Un bruit sourd résonna dans la maison du Tout-Puissant.

Le baptesme... Vous tous, chers fidèles, vous en connaissez sa signification ! Mais il est bon parfois d'régénérer nos idées, nos opinions. Et quoi d'mieux que l'livre des vertus pour c'la ? Not'référence à tous ! Vot'référence j'l'espère ! Le livre sur lequel vous vous endormez chaque soir !

Les mains dans le dos, le paysan arpenta l'église comme un chasseur pistant sa proie, les yeux rivés au sol à la recherche de traces de pas, le nez remontant parfois pour flairer une odeur, le regard qui scrute à droite et à gauche.

Son petit manège l'amena vers la diaconesse Irella...

Distes-moi diaconesse, nous f'rez-vous l'honneur de lire un extrait du chapistre XII d'la vita de Christos ? Vous savez ... celui où Christos baptise un centurion romain ?

Allez va, n'faites point la gesnée ! Vous connaissez c't'église aussi bien n'importe qui ici ! L'livre des vertus est toujours l'mesme d'puis l'temps où vous officiez icelieu ! Et les textes d'Christos n'ont point changé ! J'suis mesme sur qu'vous seriez capab' d'nous réciter c't'extrait par coeur !

Irella

Trois petits coups donnés sur le tonneau, c'était parti pour la suite! Bradwen avait raison. Se plonger dans le Livre des Vertus, voilà qui vous remettez les idées d'aplomb au cas où l'on aie conscience de sortir du gué.
Le diacre arpenta de nouveau la nef. Cherchait-il quelque chose? Irella le crut dans un premier temps et regarda les dalles de l'église, suivant le regard de Bradwen. Enfin, il s'arrêta devant elle.

Oh? Moi? heu... ou... oui... L'honneur est pour moi... Le centurion romain? Oh, ça ne devrait pas poser de problème. Par coeur? Houla! On va faire comme si j'avais perdu la mémoire et que je ne me souvenais juste que cette lecture se situe dans le Duo Prophétique, Livre II - Vita de Christos, chapitre XII.

Irella quitta sa place en faisant un clin d’œil à Indoche et rejoignit le lutrin sur lequel reposait le Livre sacré. Elle mouilla le bout de son doigt, tourna les pages et trouva le chapitre rapidement.

Alors... Christos arpentait le monde avec les apôtres pour dispenser la bonne parole quand ils arrivèrent à Jérusalem. Là, on peut dire qu'il y avait du travail pour que la vertu retrouve ses droits. Le prophète s'adressa à la foule et s'annonça comme le messie. Il fit un effet-bœuf parce que bientôt la cité toute entière s'arrêta de travailler pour l'écouter. Enfin quand la foule se dissipa, il ne restait plus que le tribun et les gardes du procureur de la cité. Il fut donné l'ordre d'arrêter Christos. Mais au lieu de cela, le centurion qui devait s'emparer de lui, enleva son casque et s'agenouilla devant le prophète pour demander le pardon et comment rejoindre la communauté des fidèles.

Citation:

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Voila mes amis, l'épisode du centurion et de son baptême...

Irella referma le Livre de Vertu et sourit à Bradwen.

Je te cède la place mon frère... Merci ...

Ainsi la jeune femme rejoignit la sienne auprès d'Indoche.
_________________

Damus

Il écouta et répéta :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tout les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensées, en parole et en action.

Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis
De prier le créateur pour moi.
Que le très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tout nos péchés.

Puis :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigné la sagesse
et les lois divines de l Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il à voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il à rejoint le soleil ou' l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je croit en l'action divine;
En la Sainte Eglise Aristotetelicienne
Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle

AMEN

Vitalie

En choeur avec son futur-filleul :

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tout les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensées, en parole et en action.

Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis
De prier le créateur pour moi.
Que le très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tout nos péchés.

Puis :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigné la sagesse
et les lois divines de l Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il à voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il à rejoint le soleil ou' l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je croit en l'action divine;
En la Sainte Eglise Aristotetelicienne
Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle

AMEN

Indoche

Indoche récita en même temps le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigné la sagesse
et les lois divines de l Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il à voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il à rejoint le soleil ou' l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je croit en l'action divine;
En la Sainte Eglise Aristotetelicienne
Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle

AMEN

Indoche souriat a tous...

Taliban

Taliban écouta tout le monde. Puis quand bradwen récita le crédo, il le suivit a sont tours.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigné la sagesse
et les lois divines de l Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il à voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il à rejoint le soleil ou' l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je croit en l'action divine;
En la Sainte Eglise Aristotetelicienne
Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle

AMEN
Aprés le récit il jetta un petit regard a Indoche et lui fit un grand sourire en plisant les yeux comment toujours.

Irella

Fidèle à ses habitudes, Bradwen se mit à marcher. Voulant éviter le torticolis, Irella l'écouta sans le suivre du regard et récita le Credo quand il donna le la.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Bradwen

Toujours assis sur son tonneau, le diacre baissa la teste, ferma ses agathes et récita tout bas rien que pour lui et le Tout-Puissant sa prière du pardon. Dodelinant de la teste de gauche à droit, il semblait désormais perdu dans son monde, comme si un lien éthéré le mettait directement en relation avec le paradis solaire, Christos, Aristote ou le Tout-Puissant en personne.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j’ai beaucoup péché, en pensée, en parole et en action.
Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Dieu Tout-Puissant, conseille-moi dans mon rosle de diacre,
Permets-moi de toujours servir au mieux les intérests des fidèles et croyants de ma paroisse.
Dieu Tout-Puissant, soutiens-moi dans mon rosle d'époux,
Par tes avisés conseils, permets-moi d'estre toujours le meilleur des maris pour Kaelig.

Ainsi installé sur son tonneau, nostre bonhomme évoquait aisément diogène de sinope, cet homme qui n'avait point d'abri fixe pour dormir. Diogène vivait dans le dénuement le plus complet, il n'était vestu que d'un simple manteau, se déplaçait en prenant appui sur un baston d'olivier quelconque, et n'avait que pour seule richesse matérielle une besace et une écuelle. Ce philosophe avait passé sa vie à dénoncer la fatuité des conventions sociales et l'accumulation des richesses matérielles. Mais me direz-vous pourquoi Bradwen ressemblait-il en cet instant précis à Diogène de Sinope ? Oh, figurez que nostre ascète athénien avait pour lit un simple tonneau...

D'un bond de chat, l'homme bondit de son réceptacle pour venir arpenter les allées de l'église.

Oui, mes amis, Aristote et Christos nous ont d'abord donné un cadre de vie, une façon d'avoir une vie pleine et harmonieuse, en accord avec les préceptes du Tout-Puissant. Les vertus que l'on presche dans nos églises pourraient estre reprises par n'importe quel philosophe athée. Nous, fidèles aristotéliciens, y ajoutons simplement une origine et une saveur divine. Dieu est à l'origine de l'univers, mais l'homme de part son libre-arbitre, choisit lui-mesme son destin, sa vie !

Notre société tout entière est basée sur ces vertus. Otez-les et not'société s'écroule, elle devient archaique, dépassée et c'te l'anarchie qui nous guette. Croyants, apostats, fidèles, nous partageons ces valeurs communes !

Et vous aujourd'hui Indoche, Damus et Taliban, avait en plus choisi de reconnaistre en Dieu Tout-Puissant, le Dieu unique, celui qui nous aime et que nous aimons. Mes amis, pour se rappeler toutes ces valeurs, toutes nos valeurs, répétons ensemble le credo aristotélicien.

Une nouvelle fois, il baissa la teste, non sans avoir auparavant envoyé un sourire à sa complice du jour. Puis, il se mit à son tour à psalmodier les phrases rituelles.

Valentindu69

Valentin arriva un peu en retard. Il se trouva une place et regarda la scene en souriant de bonheur

Irella

Ce n'était pas l'orage qui s'approchait comme on aurait pu le croire un instant avec le grondement qui se faisait entendre de plus en plus distinctement, mais simplement Bradwen qui entrait dans l'église en roulant un tonneau. Avait-il l'intention de voir tout ce beau monde repartir en titubant?

Tout va bien, mon frère, tout va bien! Petit et grand!

Quoi qu'il en soit, l'office commença par la traditionnelle prière du pardon. Irella regarda Indoche et lui sourit. Cette prière devait bien lui rappeler la confession qu'elle lui avait faite en taverne et qui s'était terminée par cette même prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j’ai beaucoup péché, en pensée, en parole et en action.
Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Taliban

Taliban écouta tout le diacre et la diaconesse qui parler.

Puis quand il entendu la prier de pardon, il ferma les yeux et collere c'est mains pour enfin reciter la prier lui aussi.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tout les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensées, en parole et en action.

Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis
De prier le créateur pour moi.
Que le très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tout nos péchés.

Puis il regarda vers le plafond.

Indoche

Indoche écouta souriante Kaelig et se sentie beaucoup mieux, elle regarda Bradwen, Irella sa marraine.., n'osant à peine regarder derriere elle sentie les regards malgré tout et répeta la prière de pardon.

Indoche assise à genoux et mains collés prie une bonne respiration et dit:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tout les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché,
en pensées, en parole et en action.

Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis
De prier le créateur pour moi.
Que le très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tout nos péchés.

Indoche regarda la diconesse et le St Diacre, avec un léger sourire.

Damus

Damus était un peu nerveux, cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas en compagnie d'autant de personnes.

Il répondit tout de même à Kaelig, qu'il fut étonné de la voir en diacresse.
Ma foi, tous se passe bien, surtout depuis le nouveau décret des salaires, ça me fait beaucoup moins à surveiller. Cependant les temps sont dure en ce moment pour moi, appelons ça la malchance du moment, et je trouve de moins en moins de temps à consacrer à ma fonction. Mais nous en rediscuterons plus tard.

Il essaya de calmer la petite blonde qui lui sert de marraine. Il se promit qu'il l'inviterait pour pouvoir parler tranquillement.

Il fut heureux de voir son ami, Taliban, présent également. Il ne pouvait pas rêver mieux.

Kaelig

La blondinette remonte la nef, souriant tout particulièrement à Dame Indoche. Elle semble tremblante et intimidée. Qu'elle ne se tracasse guère, il ne peut lui arriver rien de mieux que d'entrer dans cette Grande Famille Spiritueuse. Cette dernière ne rabaissant personne, épaulant en cas de besoin (ou de non-besoin!), et j'en passe des fraises et des bien mûres. Damus et Taliban, il en est de même pour vous !

Postée devant l'autel, la diaconesse arbore une expression de fierté face aux trois futurs baptisés. Elle se met à les zieuter de ses yeux verts avec intensité, un à un, pour élargir à un sourire bienveillant.

Bradwen? Son épouse a l'habitude de sa marginalité! Sa carabistouille sera révélée bien assez tôt. Elle en est certaine ! Pour l'heure, la concentration est de mise... un peu du moins ! Commençons cette messe !

Le bon jour à vous tous chers fidèles ! Si vous êtes icilieu, c'est que vous l'êtes ! Sinon, vous seriez à siroter une bonne bibine à la taverne voisine. Patience, le vinasse gouleyante arrivera plus tard !

Nous sommes réunis en ce vint-quatrième jour de mai 1459 afin de célébrer un heureux évènement. Non, non, point de naissance ! Ni de mariage ! Point tout de suite du moins ! Non point UN baptême non plus ! Mais TROIS !

Le baptême aristotélicien...

Un air rêveur prend forme sur les traits féminins, les mains cachées dans les manches de sa toge comme une pieuse prieuse.

... introduit une personne désireuse dans une Famille divine mais également humaine. Divine car une relation s'installe entre vous et Dieu. Et humaine car c'est, comme je viens de le citer, une famille.

Une famille c'est plusieurs membres de différentes générations rassemblés par le même nom et par un lien de parenté . Elle apporte un patrimoine commun , parfois des biens matériels , mais elle est surtout censée apporter une protection, un réconfort moral et physique . La famille incarne l'amour envers ceux qui font partie de celle ci .

Adhérer à la communauté Aristotélicienne, en résumé, permet de vivre heureux et bien entouré par l'amitié, au cuer d'une solidarité importante et permet l'accès aux cotés de Dieu au Paradis . Il purifie des vices passés et, par le sacrement du baptême, tous les membres deviennent égaux devant Dieu au rang de fidèles au lieu de rester simples croyants .

On ne vous oblige guère à vous présenter aux messes, ni à vous soumettre aux divers sacrements. Oh non ! Le respect d'autrui et de lieux saints comme celui-ci est un excellent début ! C'est simplement un souhait. Car nous, diacre et diaconesse, sommes enchantés de voir vos frimousses à chaque office !

Au fur et à mesure des syllabes, la jeune femme argumente en une gestuelle insistante, jouant de ses grosses mirettes par moment, pointant un index averti à d'autre. Contrairement à son mari, elle est capable de rester à la même place plus de quinze secondes. Ou presque ! A peine dit, voilà que ses petons la démangent devant l'autel.

Qui plus est, le baptême n'est point à prendre à la légère comme si on jetait des croutons sur un cygne de passage pataugeant sur un lac près d'une cabane de bois ! Non, non, c'est tendre vers ses engagements sans se défiler. C'est à vie !

Je ne vous apprends rien. Vous avez tout cela de long en large et de haut en bas avec votre diacre : Bradwen. Je vais me taire avant de vous endormir tous !

Regard furtif et amusé vers l'homme sur son tonneau.

Enchaînons avec la prière du pardon. C'est le moment de confier à Dieu vos derniers déboires !

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j’ai beaucoup péché, en pensée, en parole et en action.
Je supplie tous les Saints et vous aussi, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Indoche

Indoche voyant le pauvre Diacre essoufflé.. poussant se lourd tonneau.. arrivant à sa hauteur, Indoche se senti soudain à l'aise et souriant au Père Bradwen amusée... se senti aussi reconforter de ses paroles amusantes et etre aux côter de sa marraine Irella ,Indoche pouvait qu'allé mieux... salua le St Diacre.

installer bien au coter de sa marraine Indoche observa pratiquement tout le monde et observa son futur ainsi que Damus, elle leur envoya un sourire.

allée cocotte pense aux phrases réconfortante d'Irella, de son humour et concentre toi voyons! le St Diacre et là en pleine forme... notre Diaconesse et très douce et toute jolie... tout va bien se passée...bon allé je me concentre!

Indoche fit un sourire à sa marraine et ecouta...

Taliban

Bonjour à toi marraine, comment va tu ?
Taliban alla la voir et lui faire une grose bise .Puis il se retrouna vers tout le monde.
Wahou il y a du monde la d'un coup.
Il les salua tous de la mains

Indoche

bonjour marraine!! suis ravie que tu soit enfin arrivée j'ai eu peur que tu ne soit pas arriveé a temps, comme tu voit y'a beaucoup de monde !! suis trop contente!!

Indoche bizouilla sa marraine

ho oui sa y ai prête pour le grand saut!! mais très très emue et intimidée....

marraine reste avec moi j'ai peur d'un coup!!!

Indoche se colla a sa marraine et et trembla de trac...

Irella

Pas arrivée à temps?? Rhooooo! Indoche! Tu ne connais pas Bradwen? Nous savons quand ça commence... quand ça se termine? Piouuuu! Tu as pris un bel encas j'espère!

Et Irella de rire pour détendre la pauvre jeune fille qui tremblait comme une feuille. Quelques petites tapettes dans le dos, un sourire réconfortant et ces quelques mots: Sois fière de toi et n'aie pas peur! Dans quelques heures... non, pas quelques jours, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, tu seras une fidèle aristotélicienne! Et ça, c'est ce qui pouvait t'arriver de meilleur!
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Bradwen

Un bruit incongru de bois frottant contre les pavés de la rue se fit entendre devant le parvis de l'église St-Nicolaïde comme si on roulait... un tonneau ! Et de facto on roulait un tonneau ! Etait-ce l'heure de ravitailler les brigands d'Aristote ? Hum ? Avec un seul tonneau ? Et pour ravitailler les brigands d'Aristote, devait-on faire appel... à un diacre ?

Car c'est bel est un bien un diacre que l'on apercevait derrière ce tonneau cerclé qui roulait sur un pavé encore empreint de la rosée du matin ! La montée des trois marches du parvis fut beaucoup plus difficile, et aux bruits de frottements vint s'ajouter ceux un d'un serviteur de Dieu qui ahanait sous l'effort que la préparation de son office lui demandait.

Mais que diable allait-il faire dans une église avec un tonneau de bière ? Hum, chers lecteurs, il faut vous dire que, depuis une éternité maintenant, Montmirail entretenait la réputation d'avoir des diacres un peu excentriques. Certains diraient plutost complètement fous, mais ne les écoutez point : ce ne sont que des personnes aigries et jalouses de ne point avoir autant de plaisir dans les églises de leur propre village.

Mais revenons aux faits, voulez-vous car sans cela, les diacres de Montmirail prononceraient ce triple baptesme autour de la St-Noel ! Or donc, le diacre de Montmirail avait gravi les marches du parvis et s'apprestait à rentrer dans l'église, poussant toujours son tonneau. Il transpirait à chaudes gouttes le diacre ! Ses cheveux, en plus d'estre plein de poussières de son récent voyage commençaient à lui coller au front. Il avait la bouche ouverte à la recherche de la moindre parcelle d'air qui passait par là. En cet instant précis, le diacre comprit Dieu avait eu besoin de deux prophètes : on est bien plus fort à deux... qu'il s'agisse d'enseigner les vertus aux humains, de partager sa vie avec une jolie blondinette légumière ou tout simplement... de pousser un lourd tonneau de chêne sur une rue pavée et glissante !

Certaines mauvaises langues auraient pu dire qu'en cet instant il ressemblait plus à un bousier poussant sa boule de bouse qu'à un diacre sur le point de mettre au monde trois nouveaux fidèles de Dieu ! Mais peu importe ! Chacun a le droit de penser ce qu'il veut ! Le plus important était de croire à ce que l'on faisait, et en cet instant, toutes les croyances du diacre était sur ce satané tonneau qu'il s'efforçait d'entrer dans le saint lieu.

Passant devant les fidèles, pour certains ébahis, pour d'autres amusés, le diacre les salua sans relever la teste pour ne pas perdre son allure aérodynamique.

Ben l'bonjour diaconesse Irella, l'p'tit va t-il toujours ben ? Euh, j'parlais d'vot bébé hein !

Dame Indoche ? Soyez sans crainte ! L'accouchement s'passera ben !

Sire Damus, heureux d'vous voir en c'lieu !

Sieur Taliban j'présume ? On n'se connait point, mon nom est Bradwen, J'officie avec vot'marraine pour vot'baptesme ! Et quelque chose me dit que j'vais aussi officier avec vot'marraine pour vot'mariage ! Qu'est-ce qui m'dit ça ? Oh vous savez, Christos et moi, on n'se cache rien !

Mairesse ? Quelle joie d'vous voir icelieu ? Vous estes resplendissante ! Preste à porter vot'filleul sur les fonts baptismaux ?

Kaelig ? Hé... heureux d'te rencontrer icelieu ma jol... ma douc...ma bell.. mon lég... euh sangl... non euh, j'veux dire ma charpent... Oh zut ! ,,,euh...chère diaconesse ! Preste pour c't'office ?

Distes-moi ma chère épouse , voulez-vous lancer la prière du pardon pendant que j'termine avec c'te tonneau ?

Et c'est ainsi que nostre diacre remonta toute l'allée centrale en continuant de remonter son précieux et lourd tonneau. Arrivé à l'autel, le plus dur rester à faire : redresser la précieuse marchandise ! Ce fut pourtant fait en un tour d'épaule ! Pour une fois que la cure de viande auquel nostre diacre (plutost végétarien d'habitude) servait à quelque chose !

Et c'est ainsi que, fier comme artaban, le diacre de Montmirail prit place sur le tonneau, en croisant ses jambes sous ses fesses...

Vitalie

Elle s'était inclinée devant chaque villageois mais un câlin spécial jumelles à sa soeur accompagnée d'un petit mot gentil :

"Comme tu le vois, ma belle. Et toi, dans ton élément à ce que je vois ?"

Un clin d'oeil malicieux avant de se tourner vers son petit Damus qu'elle adorait pour, à lui aussi, murmurer quelques mots :

"Tu es prêt petit ange ? Je serai bientôt ta marraine officielle... Et je vais te trouver une femelette ! Ah et aussi, j'ai plein de choses à te raconter ! Bon je me tais, c'est pas l'heure !"

Irella

Une missive avait été déposée à l'auberge où elle séjournait et lui disait en substance que le baptême d'Indoche aurait lieu dans la journée. Irella sourit en pensant à la joie de la jeune fille qui piaffait d'impatience depuis plusieurs jours et qu'elle irait rejoindre dès qu'elle serait prête. Le petit baptême intime auquel elle pensait participer s'avérait être en fin de compte plus important puisque deux autres baptisés devaient prendre place à l'église. Qu'à cela ne tienne, il n'était plus le moment de faire marche arrière et c'est quatre à quatre qu'Irella monta les escaliers qui menait aux chambres et informa Anorion qu'elle s'échappait pour quelques heures. Si l'on avait besoin d'elle, une seule direction, l'église!

Il lui semblait qu'elle n'avait pas traîné en route, pourtant, quand elle arriva, elle fut surprise d'y trouver déjà du monde. Elle fit le tour des personnes qui étaient là et les salua. Puis, avisant Indoche, elle s'approcha.

Bien le bon jour! Alors? Nous y sommes! Prête pour le grand saut?
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Indoche

Indoche bisouilla Alphee: ho comme je suis contente que tu soit enfin là! Alphee sa me fait vraiment du bien de te voir!!
oui ...oui... installe toi bien!! doit avoir du monde normalement... enfin j'espere?..

Alphee tu sais qu'une fois baptiser je pourrai etre ta marraine hein??.... à toute à l'heure..

Indoche lui garda sa main dans la sienne et l'emmena s installer pas trop loin d'elle et lui souriat.. attendit que tout le reste de ses amis soit là elle attendit nerveusement...

ho comme je suis heureuse de voir mes amies presque complet... comme je suis nerveuse... je doit prendre un grande respiration... respire....souffle... alors si je commence comme sa aujourd'hui sa va donner quoi au mariage?...

Indoche

Indoche arriva aux côter de Taliban et de Damus ils rentrerent ensemble et leur souriat, salua Damus! et deposa un léger baiser à son futur Promis Taliban, fit un bise à Vitalie trop heureuse de voir un femme de plus!! du fond de la grande salle arriva Kaelig tout en se présentant.

Indoche souriat à la nouvelle diaconesse et lui dit:

Bonjour.... je suis enchantée aussi .... ravie de vous voir enfin!... sauf que je suis un peu intimidé...

Indoche se mit a rire de la phrase de Kaelig propos de Bradwen ceci mettait un peu de détente avant l'office?

Alphee

Enfin , la récolte de maïs était vendue , et la nouvelle semence en terre. La jeune femme se souvenait qu’aujourd’hui était le grand jour pour son amie Indoche , elle se dirigea vers l’église et y entra .
L’atmosphère y était fraiche , un léger frisson parcouru la peau blanchâtre de ses bras nus .
Apres un léger moment d’adaptation a la légère pénombre pour ses pupilles elle jeta un regard circulaire dans l’édifice ,
accompagné d’un petit hochement de tête elle sourit a tous les gens présents et se rendit vers Indoche .

Ah te voilà ma belle !

Se laissant aller a un énorme bisou sur la joue de son amie , elle saisit sa main .

Voilà enfin ce jour que tu attendais tant , dommage que je ne puisse être ta marraine , sache que j’en aurai été heureuse , mais il faudrait que je sois moi-même baptisée .

Laissant apparaitre un léger rictus sur ses lèvres , elle se ressaisit et resserra un peu la main de la jeune femme qui bientôt allait entrer dans la famille d’Aristote .

Bien je vais m’installer plus loin , je te revois a la fin de la cérémonie .

Indoche

Indoche se réveilla en sursaut!! en entendant les cries de joie du St Diacre .

Hien.. déjà?!! à cette heure? ben mon père rudement heureux pour nous soite... bien je file vite prendre un bon bain et mettre ma plus belle tunique!!
houlalala suis pas sur que tout le village vienne, contente qu' enfin ce baptême et lieu! mais faut vite que je prévienne marraine Irella!!!

Indoche se precipita hors du lit et avec enthousiasme et le coeur battant alla tout droit prendre un bon bain et envoya un pigeon prevenir sa marraine.

pourvu que Taliban soit a l'heure! ravie de faire le baptême avec Damus.

ho j espere qu'Alphee, Valentindu69, Vitalie soit là!

Indoche un fois lavée, habillé et surtout bien coiffée!! se précipita vite hors de sa maison et toute joyeuse chantonna sur le chemin de l'église...

Taliban

Taliban qui avais reçu un pigeon du St Diacre, se leva un peut en retard.

puis il se dit tout en commencent à se réveillé, " et bien voila que j'ai trouvé une très bonne marraine, un jours après que je lui propose d'être ma marraine voila le début du baptême"

Il alla chausser c'est plus belle chausse, et courut jusqu'à l'église pour arriver le premier .

Vitalie

Vitalie avait reçu deux lettres qui l'informait de deux baptêmes.
Celui d'Indoche, bonne amie, et de son filleul, son cher filleul, Damus.

Elle arriva dès lors devant le parvis de l'église et fit un clin d'oeil à l'assemblée.

La Maire est dans la place chers amis !

Damus

Damus venait de recevoir la lettre concernant sont baptême, et s'était dépêché d'arriver à l'Eglise.
Il vit Dame Vitalie, sa future marraine, et il s'empressa de la saluer. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'eût plus l'occasion de se voir.

Kaelig

Marraine. Ce terme en soi est assez étrange, ne trouvez-vous guère? Mare haine... Ma reine... Marenne... En général, ce son scintille d'une baguette magique, d'un chignon, des lunettes, des ailes transparentes, des étoiles, un sourire angélique, une petite taille et ceteri et cetera et cetero !

En ce jour de bénédiction, la blondinette avait revêtit sa toge de diaconesse mais également ses ailes éclatantes. La baguette ensorcelée cachée derrière son dos pour plus d'un tour de sa besace.

C'était son premier office au côté de son époux de diacre. Mais point son premier baptême en tant que marraine la bonne fée aux délicieuses intentions de bienveillance. Oh non ! Le souvenir en était d'ailleurs une recette de cuisine inoubliable à l'eau de bénitier. Et point que pour elle !

La nouvelle diaconesse sort de la sacristie, mettant en place les derniers plis de son affublement clérical. Elle est essoufflée en tente de le cacher discrètement. Que s'est-il donc passé dans ce lieu interdit du public commun? La curiosité est un vilain défaut. A choquer des jeunes mirettes ! Et accessoirement esgourdes !

Trottinant avec énergie jusqu'au parvis de l'église Saint-Nicolaïde, remontant la nef centrale avec empressement, la donzelle affiche son sourire espiègle habituel. Les concernés arrivent un par un, au loin. Elle est prête à les accueillir.

Le bon jour à vous vous deux !
Soeurette, comment te portes-tu? As-tu su trouver le sablier du temps afin de troquer ta plume municipale pour un moment divin?
Messire Damus, jamais bien loin de sa marraine n'est-ce point? La maréchaussée vous convient-elle toujours?

Taliban, mon futur fillot ! Entrez voyons ! Et ma bise, vous oubliez?

Dame Indoche je présume? Enchantée ! J'officierais au côté de Bradwen. Ne faites point cette caboche voyons ! Je suis la nouvelle diaconesse. Vous allez appréciez de quel bois notre église se chauffe ! Vous ne serez guère déçu !

Bradwen, où est-il? Ma foi... il ne doit point être bien loin. Étrangement, je l'imagine sur un tonneau de bière à crier comme un sanglier affamé.

Son sourire de bonne humeur s'agrandit pour se transformer en un rire jovial. Qui a dit que se rendre à la messe était tâche pénible et soporifique? Essayez avant de juger pardi !

Bradwen

Quelques jours plus tard, le 24 Mai 1459...

Le soleil n'était pas encore levé lorsque les cloches de St-Nicolaïde retentirent dans tout le village de Montmirail ! Juché sur un tonneau de Maudite, un homme les cheveux hirsutes, la barbe ma taillée, les habits poussiéreux haranguait visiblement une foule invisible devant lui.

Oyez ! Oyez Montmirallais, montmirallaises ! Il n'y a pas d'heure pour v'nir prier l'Tout-Puissant ! Dieu nous aime quelque que soit l'moment d'la journée ! Montrons-nous qu'nous aussi, nous l'aimons à tous les instants du jour et d'la nuit ! Vous estes encore en chemise d'nuit avec un bonnet sur la teste ? Bah… v'nez donc ! Dieu vous a sans doute déjà vu dans un accoutrement ben plus embarassant qu'celui-là ! Vous profitez des premieres chaleurs du printemps pour dormir nu comme un ver ? Alors sautez dans vos braies, passez une ch'mise… quelle soit prop' ou pas importe peu ! Aujourd'hui est une journée ben particulière pour dame Indoche et les sieurs Taliban et Damus ! Oui mes amis ! Ces personnes vont r'joindre la grande famille des fidèles d'Aristote !

V'nez tous les accueillir et leur présenter vos félicitations ! Tous ceusses qui arrivent avant dame Domino auront l'droit à une double ration d'vin à la communion !

Hum… Ne s'était-il pas trop avancé ? Auraient-ils assez de vin de messe pour tout le monde ? Surtout que… Surtout que dame Domino était certes la plus fidèle des fidèles mais elle était loin d'estre la plus ponctuelle… d'autant plus que le diacre se rappelait soudain l'avoir vu au Mans, dans une lance de l'Ost !

Ah ! Il lui fallait faire preuve d'imagination pour attirer les fidèles à l'église ! Cela était tout un défi de remplir les églises ! Il fallait titiller leur imagination, chercher leur intérest dans les coins les plus difficiles d'accès de leur esprit, et surprendre… toujours surprendre ! Avec toutes les activités qu'il avait en ce moment, il n'avait guère eu de temps pour y réfléchir, mais Dieu… enfin… l'archidiaconesse Feuilllle lui avait envoyé du renfort et nul doute, qu'avec la nouvelle diaconesse dont Montmirail avait hérité, à eux deux ils trouveraient bien le moyen pour faire des messes vives et enjouées, des messes qui attireraient plus de fidèles !

Kaelig

Ne postez plus SVP !
La suite se déroule en gargote : ici !

Nikilt

niki entre bien vite a l’église ils avait talonné leur monture et fut soulager de voir que la cérémonie n’était pas achever

elle sourit accrocher au bras de son rout pensant a se qu'avais demander merlin, eux aussi allez bientôt renouveler leur veux et elle était enchantée

elle fis un petit coucou de la main au amis présent

elle éclate de rire quand elle vois les menottes a leur poignées, sourit et chuchote a rout

ta vu se qu'il t'attend hihi

salue feuille qui viens de les voir

on a fait vite tu sais mais on avait un rdv que l'on ne pouvais pas manquer

elle prend un petit pain en coupe un bout et le donne a son tendre
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Bradwen

Bradwen jeta un coup d'oeil à son annulaire. Son oeil poursuivit son mouvement pour aboutir sur celui de Kaelig. Un anneau sur chacun de ces deux doigts...un anneau complémentaire l'un de l'autre... un anneau qu'ils portaient sur eux depuis plusieurs mois en attendant le grand jour. Et voilà que désormais ces anneaux étaient à leurs doigts. Voilà, c'était fait ! Ils étaient mariés ! Mari et femme ! Epoux et épouse ! Pour la vie et jusqu'à la fin des temps ! Il lui fallut un certain temps pour réaliser tout ceci... un temps que Rosalys utilisa pour menotter les mariés ! Nul doute qu'avec de tels liens, ces deux-là bastissaient un mariage des plus solides !

Le diacre envoya un clin d'oeil bienveillant à Rosalys. Avait-il été surpris par le geste de la champenoise ? Si tel était le cas, il ne le laissa point voir ! Sur ses lèvres purent se lire un 'merci' discret. Ses yeux brillaient, son regard dévorait littéralement son épouse.

Unis par les liens sacrés du mariage ? Hum ? Dis-moi Kaelig, est-ce vraiment important d'savoir si quelqu'un a les clés de c'tes liens ? D'ailleurs, existe t-il mesme une clé qui nous libérerait l'un d'l'autre ? Permets-moi d'en douter !

Son visage s'approche lentement de celui de Kaelig. Le mouvement arrêté tantost venait de reprendre. Cette fois, rien ne l'arresterait. Cette fois, il l'embrasserait ! Oh oui !

Kaelig, c'la fait ben longtemps que j'ne te l'ai pas dit... bien trop longtemps... Kaelig, je t'aime.... tout simplement.

Ses yeux se fermèrent pour mieux déguster la saveur de ses lèvres sur celles de son épouse quand Feuilllle s'approcha de couple pour venir bénir leur union. Ses yeux se ré-ouvrirent instantanément. Il esquissa un sourire et savoura la bénédiction que Feuilllle avait concocté pour les montmirallais.

Merci Archidiaconesse ! Sincèrement... merci pour c'te belle cérémonie ! Sachez qu'nous l'avons apprécié à sa juste valeur.

Lorsqu'enfin les mots tant attendus par le diacre résonnèrent dans l'église...

Feuilllle a écrit:

Euhhh....
Avant la communion, vous pouvez vous embrasser!^^

... Bradwen sourit de manière taquine.

Embrasser la mariée ? Avec ces menottes ? Hum, ma foi, c'te tout un défi qui m'attend là ! Mais... n'pensez point que j'vais m'défiler... oh non.

Ses pieds avancent vers Kaelig. Ses mains se joignent à celle de son épouse et lentement, comme s'il l'entrainait dans une danse au corps à corps, le diacre repousse la donzelle contre le plus proche de pilier de soutènement de l'église. Son corps se rapprochent de sa partenaire. Ses mains se placent sur ses gambettes, autant que le permettent les menottes. Sa teste se rapproche, ses yeux se ferment. Ses lèvres effleurent à peine celles de la blondinette. Ses mains remontent lentement le long de leurs deux corps sans s'arrester jusqu'à ce qu'elles soient complètement au dessus de la teste de Kaelig. Alors enfin, le baiser tant attendu est enfin déposé avec passion. Plus personne n'existe pour Bradwen excepté Kaelig. leurs lèvres se soudent littéralement l'un à l'autre. Tout son amour passe au travers de ce geste si simple et pourtant empli de tant de sensualité.

Un baiser avait dit Feuilllle ? Hum... Aucun nombre n'avait été précisé, n'est-ce pas ? Les corps tournent l'un autour de l'autre, se lovent l'un contre l'autre. Un buste se penche, une poitrine masculine la suit comme dans une danse des plus lascives. Finalement, ces menottes sont plus que providentielles pour permettre au couple de marié de garder une posture décente fasse à leur invités.

Routard13

Revenant de Fougéres où ils avaient été effectuer une mission ma pour le compte de la ville, Routard et Nikilt avaient entendu au loin les cloches de l'église de Montmirail.

Ils s'étaient alors souvenus que leurs amis Kaelig et Bradwenn se mariaient ce jour là.

Ils forcérent leur montures pour essayer d'avaler les derniéres lieues leur restant à parcourir avant d'atteindre Montmirail.

C'est en courant qu'ils passérent les portes de l'église, juste à temps pour voir leurs amis s'échanger les anneaux.

Tout deux rayonnaient de bonheur..soudain, sans que Routard et Nikilt, placés trop loin, ne comprennent comment, les deux mariés se retrouvérent unisss...par une paire de menottes, ce qui déclencha l'hilarité générale.
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Feuilllle

Arf! Les liens du mariage sont on ne peut plus figurés, et sacrés enfin sacrément solides!^^

Elle tend néanmoins un morceau de pain béni à chacun des époux, qu'ils mastiquent en se regardant constamment.
Puis elle leur présente une coup emplie d'un vin rouge de Bourgogne qu'ils boivent ensemble sans se soucier des liens du mariages, qui apparemment ne les gênent pas trop.

L'assemblée se met autour des mariés pour communier juste après eux, et l'orchestre spécialement venu de loin pour l'occasion se prépare à jouer sa musique et chanter.

Les Servants présentent les plateaux de pain bénis alentours, la convivialité reprend ses droits après le calme relatif des promesses mutuelles.

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... Le partage est toujours un bon moment.
Il clôture les offices.
Le tout est bon enfant : un doux brouhaha chuchoté et plaisant, assorti des légers mouvements colorés de robes, de houppelandes, de tuniques ou de cape d'été, de hennins et coiffes diverses, des mains qui se tendent vers les plateaux, discourant de ci de là.

Feuilllle à présent s'emploie à saluer ceux et celles qu'elle n'a pas encore vus.
Mais le haut de sa cuisse la chatouille encore gravement. Finalement, ce qui gênait glisse vers sa cheville et le soulagement est immédiat.
Elle jette un œil vers ses pieds : avec sa dalmatique longue, nul ne verra rien.Héhé...

"- Routard et Nikilt, cela fait si longtemps! Comment allez-vous?
Oh Vitalie j'ai un petit paquet pour toi!
Miche j'au de l'inquiétude pour vous, savez?! je me suis demandé un moment si vous n'étiez pas tombé en panne de monture!"
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Feuilllle

Les yeux plissés de rire :

Euhhh....
Avant la communion, vous pouvez vous embrasser!^^
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Simeon.got

Après avoir rendu Gabriel à sa mère, Honoré se contorsionna pour regagner sa place, la langue entre les dents, il se donnait toutes les peines du monde pour ne pas réveiller l'enfant...Lorsque tout à coup, le craquement tant redouté se fit nettement sentir dans le bas du dos du prêtre.

Intérieurement le curé pensa "Oh non! Mon Dieu non!"

L'espace d'un instant, le prêtre resta complètement paralysé, il n'osait bougé de peur d'une rechute...Honoré rassembla toutes ses forces pour ne rien laisser paraître de sa douleur, il espérait qu'elle serait passagère...il pensa "sortir, il faut que je sorte"..Bon gré mal gré, le curé se pencha et réussit à chuchoter à l'oreille d'Irella:

- Je vais prendre un peu l'air, je reviens de suite, ne réveillez pas Gabriel!

Honoré prit son courage à deux mains, ou plutôt à deux pieds, il dérangea ses voisins en se confondant en excuses car il souhaitait rejoindre l'allée latérale...

- Pardon, excusez-moi, désolé du dérangement...

Le plus dur était fait, les colonnes lui serviraient à dissimuler sa fugue, de toute façon, l'instant des échanges d'anneaux retenait l'attention de tous les convives, personne ne s'apercevrait de l'échappée du prêtre.
Le religieux avait été stupide de ne pas se munir de sa crosse, ça l'aurait franchement aidé.

De grosses gouttes de sueur perlaient sur le front d'Honoré, il mit le temps qu'il fallait pour se retrouver en dehors de l'édifice.

Vu les difficultés qu'il avait eues pour se déplacer, le prêtre avait compris que son répit avait été de courte durée. A présent, un seule chose le préoccupait, être en état pour faire le voyage de retour et rallier la Normandie.

Honoré quitta le parvis et alla péniblement à la recherche d'une bonne âme qui pourrait le conduire dans le monastère le plus proche. Il lui restait à prévenir Irella et Anorion, il leur demanderait de l'excuser auprès de Bradwen et de son épouse...les montmiraillais ne reverraient plus Honoré jusqu'à son départ du Maine.
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Feuilllle

Citation:

"Bradwen, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité."

... Ainsi ils étaient unis pour la vie, pour les saisons les plus clémentes comme pour les plus difficiles...

Feuilllle entama la bénédiction, dans un silence religieux.(Vivi!)
Elle sortir de derrière l'autel et vint devant d'eux.
Elle mit ses mains légèrement au dessus de leur têtes, à plat, paume vers eux, et annonça d'une voix claire afin que chacun fasse siens les mots prononcés :

"- Dieu Le Très haut, Bradwen et Kaelig se sont unis dans l’Amour en ce jour béni devant Toi, apporte-leur bonheur, fécondité et confiance pour leur nouvelle vie.
AMEN
Qu’avec Ton aide et Ta protection ils fondent un foyer qui verra naître et grandir le fruit de leur amour.
AMEN
Sur leurs familles, leurs amis et l’ensemble de la communauté rassemblées autour de ces deux amoureux, que Ta joie et Ta paix enveloppent leurs cœurs.
AMEN
Dieu le Père, Christos et Aristote, bénissez Bradwen et Kaelig.
AMEN"

Sa voix n'avait point vacillé, mais elle oui : il faut dire que les deux épousés n'étaient pas tout à fait de la même taille et qu'elle devait hausser son pied gauche, celui qui se tenait devant Bradwen!
Cette situation de canard boiteux, elle avait omis de s'en rendre compte avant la cérémonie, et du fait, elle tanguait comme un foncet dans un rapide de Loire! Pire! Comme un Mauvais Marcheur au milieu de l'océan.
Dame ! Bradwen était vraiment haut sur pattes!

Elle reprit son équilibre in extremis en se raccrochant à l'autel, au dernier Amen, que l'on aurait pu traduire en Amène ton soutien, autel!
Mais finalement elle ne tomba pas.
Les deux pieds bien sur terre, elle continua :

"- Vous êtes à présent aux de tous et Du Très-Haut unis par les liens sacrés du mariage Aristotélicien.

Ce mariage est un engagement à vie…
Dans le Chapitre XIII de la Vita de Christos, nous l'entendons expliquer :

" Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait…"

Et Saint Georges l'Archange aimait à exprimer :

"Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié. […]Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié."

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"- L’amitié, l’amour, selon Aristote, ne supposent pas l’ascétisme, ni ne le supportent, mais nous sommes souvent motivés par le plaisir et l’utilité, et il faut avouer que de tels sentiments sont rares.
L’amitié, l'amour demandent du temps pour se connaître, du temps à consacrer à l’autre.
Aristote distingue à ce titre les passions et les vertus.
Une passion est une inclination naturelle qui dépend d’une force de la nature.
Une vertu dépend d’un vouloir, d’une bonne volonté humaine.
L’amitié est vertu et non passion.
Les deux sont Créations Du Très-Haut.

La sympathie peut s’éprouver passivement, mais l’amitié ou l’amour se veulent, s’entretiennent, demandent que l’on accorde du temps à l’autre. Il est donc facile de souhaiter une telle amitié, un tel amour, mais il est plus délicat de les entretenir !

L'amour est un don de soi intemporel."
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Domino

Domino assistait avec un grand sourire aux lèvres à l'union des deux beaux amoureux.

Elle se tenait toujours contre l'énorme pilier porteur de la nef et faisait parfois des petits clins d'oeil à ses amies présentes, la jolie Alphee et les sémillantes Rosa, Rose et Iseuld.

Vitalie paraissait toute excitée d'assister au mariage de sa soeur en attendant le sien sans doute.

Mais la plus belle du jour était Kaelig que les pupilles vertes et brillantes de Domino ne cessaient de suivre dans tous ses mouvements...
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Iseuld

Sans doute comme toutes les jeunes femmes présentes, Iseuld se sentait bousculée, émue au plus profond d'elle même :
la musique, l'ambiance, l'émerveillement des mariés, la joie du public, les regards échangés entre amies, la présence de certains seigneurs, lui amenèrent les larmes aux yeux lorsque ses amis échangèrent leurs vœux.

Iseuld se revoyait quelques années en arrière, dans sa Bretagne natale, et entendait sa mère promettre la même chose à celui qui fut, pour l'enfant, un beau père distant mais correct; la même promesse encore au mariage de son frère, de sa cousine...tant de gens dont elle s'était éloignée par dépit, tristesse ou simple envie de prendre son envol.

Soudain la réalité de sa solitude au milieu de tant de connaissances, voisins ou amis fut une révélation.
Oui la jeune femme était et se sentait seule, étrangère dans un pays qui n'était pas le sien. Son grand désir de liberté eut tout à coup un gout amer et elle ne put contenir plus longtemps ses larmes qu'un mouchoir de lin épongea tant bien que mal.

Rosalys

Les mariés se mirent la bague au doigt et les témoins étaient aux premières loges. Les anneaux étaient magnifiques, ils correspondaient tout à fait aux mariés. Naturellement elle caressa sa propre bague du bout du doigt pensant l'espace d'un instant à son aimé. Rose se demandait si dans la première surprise, le champ de blé n'avait pas oublié qu'elle tenait entre ses mains un deuxième coffret. Celui-ci ne contenait pas de bague. Non, c'était quelque chose de plus spécial de beaucoup moins courant à voir lors de mariages.

Le coffret était assez grand et la brunette n'avait pas eu l'occasion de voir ce qu'il y avait à l'intérieur, elle savait juste ce dont il s'agissait et ce qu'elle devait faire avec. La brunette qui s'était écartée lors de l'échange des anneaux afin que tous puissent voir, s'avança de nouveau, captant ainsi l'attention de la mariée. A son regard qui semblait interrogateur la brunette murmura.

Ce n'est pas tout à fait fini ma belle...

Elle échangea un regard complice avec le marié avant d'enfin ouvrit le fameux coffret. Elle laissa quelques secondes à Kaelig pour voir ce qu'il contenait, puis elle prit les menottes, déposant le coffret vide à ses pieds.

Délicatement elle enferma le poignet de la belle mariée dans l'une des poignées des menottes et fit de même avec celui du marié qui se retrouva enfermé dans l'autre poignée. Elle ferma correctement le verrou puis s'écarta pour laisser aux invités la possibilité de voir les mariés liés l'un à l'autre par les menottes, non sans oublier de ramasser le coffret vide resté à ses pieds. A présent ils étaient liés physiquement comme spirituellement.

Et les clés ? Devinez qui les a... Pas Rose en tout cas !

Feuilllle

... Les anneaux sont enfin là.

Feuilllle les a déjà bénis avant la cérémonie, et s'apprête à bénir les époux eux-mêmes, dès que que tous deux auront bague au doigt!

Sous la voûte Divine, le chant du chœur s'envole jusqu'aux Cieux, s'infiltrant dans toutes les âmes.

La magnifique prière navigue au loin, vers l'Infini Céleste.

Citation:

"Kaelig Mahena, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité."

Chut............ Ce moment leur appartient.
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Kaelig

Alors que son "de plus en plus" époux s'impatiente, il bascule doucement le champ de blé en arrière. Non, il n'oserait point! Ses mains de manuel lèvent le voile transparent, son buste s'incline selon ses souhaits (leurs souhaits?), leurs lèvres s'approchent de plus en plus les unes des autres, la mariée commence à fermer ses yeux verts... Ah ben non! Raté! Les alliances arrivent, les témoins se manifestent.

Son Cuer de Carotte empoigne un anneau brillant. Un grain de sable, l'amoureuse regarde le bijou pour plonger ses mirettes dans celles avec qui elle s'engage. Il lui donne une sensation de fraîcheur. Mais, oh! Son regard prend la forme de celui de sa chouette blanche. Il s'axe à nouveau sur le précieux. Ce n'est point n'importe quel anneau de mariage! C'est le cercle doré qu'elle avait perdu lors d'une rage fol. Lorsque Bradwen lui avait annoncé qu'il ne désirait plus d'elle.

Mais... comment as-tu pu le retrouver? J'ai fouillé ma bicoque entière...

Gardons les embrassades émotives pour plus tard. A son tour de sceller cette union bénie! Lentement, la charpentière au bois doré se tourne vers Rose. Le coffret est ouvert. Elle lui sourit. Elle lui rend sa plénitude, empoignant délicatement le deuxième bijou. C'est l'anneau de son père, le même anneau donné un vingt décembre 1458. Les yeux pétillants de la paysanne se plongent à nouveau dans ceux du forgeron.

Bradwen, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Doucement, presque au ralenti, un anneau éternel se glisse sans hésitation à l'annulaire du diacre de Montmirail. Bientôt, ils seront mari et femme, définitivement. Au-delà de la Vie...

Irella

Un petit point d'orgue entraîna l'esprit d'Irella qui s'échappa quand ils eurent prononcé leur engagement. "Ô temps suspend ton vol...
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !"

Elle refit surface quand elle sentit à côté d'elle Honoré se frapper le front. Quelle mouche le piquait? Il voulait passer, disait-il mi-ennuyé, mi-pressé.
Elle le vit se diriger vers les témoins et comprit l'empressement qui avait animé tout à coup son père.
C'est quand il se baissa, qu'elle découvrit Gabriel allongé.

Oups! (Une main monte à sa bouche.) Pliez les genoux, mon père, Gabriel est bien plus lourd qu'une souris! pria-t-elle.

C'était sans compter le parfait rétablissement du grand-père. Il s'en tirait bien, pas une grimace quand il se releva le marmot dans les bras. Ses activités physiques récentes semblaient lui avoir redonné une seconde jeunesse. Le passage de relais se fit, Gabriel atterrit dans les bras de sa mère.

L'instant tant attendu de la bénédiction des alliances approchait à grand pas. Et le baiser aussi par la même occasion.
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Bradwen

Visiblement, il y avait quelque qui clochait ! Vous me direz... quelque chose qui cloche dans une église, quoi de plus normal, n'est-ce pas ? Mais... toujours est-il que les alliances avaient un mal fou à franchir les quelques pas qui séparaient les témoins des mariés.

Toujours proche de sa nouvelle épouse, l'attente pour le diacre semblait durer toute une éternité ! Eh bien tant pis, ils l'auraient cherché ! Bradwen se pencha lentement vers Kaelig, se tournant lentement afin de se mettre dos à l'assistance. Hé, on a beau estre anti-conformiste, un peu de pudeur n'a jamais fait de mal à personne !

L'homme approche ses lèvres de la mariée, lève ce voile devenu par trop encombrant. Mais pourquoi, distes-moi, toutes les mariées veulent-elle cacher leur visage sous un voile ? Est-ce pour le plaisir de voir leur époux le soulever au moment de l'échange de baiser ? Oui ? Eh bien, alors vous allez estre servi car effectivement, le diacre ne se fait pas prier ! Hum...Le diacre ne se fait pas prier... vraiment ?

Bradwen passe sa main dans le dos de Kaelig et lentement renverse légèrement son buste vers l'arrière. Ses lèvres ne sont plus qu'à une plume d'hirondelle de celles du champ de blé lorsque, juste au-dessus de l'épaule de Kaelig, apparait une teste brune familière... Rosalys ! Les alliances !

Pourquoi ? Pouvez-vous me dire pourquoi il faut que la chevalerie arrive toujours à temps ? Car toujours à temps veut parfois dire... trop tost !!!

Bradwen ne relève, non sans que son visage ne trahisse sa déception. L'alliance passe du coffret métallique au doigt de Kaelig. Pendant tout ce temps, le regard du diacre n'a pas quitté un seul instant les mirettes de la donzelle.

Kaelig Mahena, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.

Son regard toujours rivé à celui de son épouse, le diacre attend d'y lire l'instant de surprise auquel il s'est préparé. Quand va t-elle donc s'apercevoir que l'alliance qu'elle a à son doigt est... l'alliance familiale des Mahena ! L'alliance perdue ! Oui, l'alliance perdue au 3, rue St-Nicolaïde...

Rosalys

Rose avait suivit la cérémonie avec émotion, sans oublier de réciter le credo avec les autres. Elle avait réussit à garder une certaine contenance et à ne pas pleurer de joie, surtout pas au moment où elle allait devoir intervenir.

Les deux témoins avaient chacun une boite et lorsque le moment fut venu, la brunette laissa son fiancé dans les rangs pour rejoindre les mariés. Elle lança un regard vers le fond de l'église et attendit que Miche l'ai rejointe pour avancer jusqu'au niveau des mariés. Là elle se demanda par quel coffret allait-on commencer ? Légèrement elle se pencha vers le témoin de Bradwen et lui murmura :

A vous l'honneur d'ouvrir le premier coffret messire Miche.

Un sourire espiègle vint se dessiner sur son doux visage et lorsqu'elle regarda Kaelig, son regard s'emplit de malice...

Michelmichel

Au fond tout au fond, le Comte observe la boite, il les a, sont bien là. Lentement il r'monte l'allée, avec l'assurance du quarantaine bien dans ses chausses. Le faciès efflanqué d'un sourire qui semble inaltérable, et qui d'une certaine manière, l'est. Non pas qu'il soit toujours d'bonne humeur, mais plutôt qu'il s'donne comme mission d'la transmettre, et à plus forte raison aujourd'hui !
Aujourd'hui, jour du mariage de deux amis, Kaelig et Bradwen, et quels amis. L'Bradwen, il l'connait d'puis ... d'puis quand? Il n'en a même plus aucun souvenir tant les jours et les s'maines ont passé en compagnie de c'lui qu'il ne considère plus vraiment comme un ami en fin d'compte, mais d'avantage comme un frère.
Evidemment, quand il lui a d'mandé d'être son témoin, le fleuriste du coin n'a pas hésité une seule s'conde.
Et s'compagne, Kaelig, beaucoup d'échanges avec elle, il a toujours été un peu ... rustique, mais elle a su comprendre que c'n'était pas z'une carapace, m'plutôt une façon d'être qui n'l'empêchait pas d'être bon vivant autour d'une bonne bouteille.

Pensées attrayantes reflétées dans les yeux et les zygomatiques du fleuriste, il r'monte, coffret en main. Arrivé au niveau d'Rosalys, il ouvre l'coffret à sa d'mande, la saluant d'un large sourire.

Les deux bagues dans leur écrin se laissent alors appréhender, uniquement des yeux pour le moment.

Simeon.got

Honoré avait tellement médité qu'il s'était assoupi, du coup, il en avait perdu le fil conducteur de la cérémonie et où était donc passé Gaby?

Le religieux se leva et le vit couché sur la traîne de la mariée, personne n'avait pris la peine de le déranger pas même sa mère...Le prêtre regarda Irella d'un air interrogateur.

Tout à coup, le curé eut une drôle de sensation, comme si les mariés étaient dans l'attente, l'un des deux aurait-il pris le temps de réfléchir à la question fatidique? Bradwen ou Kaelig? Peut-être que quelqu'un s'était opposé à l'union, c'était le genre de situation qui jetait un sérieux froid dans l'assemblée, Honoré se souvînt des épousailles d'Irella et d'Anorion et de la saugrenue intervention de Rhéanne...Oui ça devait être ça qui avait donc osé s'opposer au mariage?

Honoré avisa l'entourage des mariés, les deux témoins étaient là, l'archidiaconesse n'avait pas boudé sa place, l'église était toujours aussi bondée...Puis soudain Honoré se rappela la sacrée ferraille, enfin les alliances et l'autre objet métallique qui était destiné au Comte..

Honoré se tapa vivement le crâne en se maltraitant intérieurement "Bougre d'âne Honoré!"

Le prêtre demanda tout bas à Irella de le laisser passer, un peu gêné, il alla vers les témoins, le Comte et la Dame dont il n'avait pas retenu le nom, il berdouilla des excuses et leur fila les coffrets, il déposa, également, l'autre ustensile, bien emballé, à côté du comte...

Comme si de rien n'était, Honoré alla se baisser derrière la traîne de la mariée, il souleva délicatement Gabriel qui dormait du sommeil du juste, Kaelig se retourna et il lui fit un clin d'oeil avant de rejoindre sa fille et de lui remettre le doux colis.
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Iseuld

Un ange passe...un de ces légers moments d'inquiétude ou de quiétude selon les circonstances...suivi immédiatement d'un de ces vagues d'euphorie lors de laquelle on sourit largement sans même savoir pourquoi.

Les mariés se dévorent des yeux, se murmurent sans doute des mots doux ou, les connaissant, se lancent ils déjà des défis?
Toujours est il que de là ou elle est Iseuld voit le visage rayonnant de Kaelig s'illuminer.

La jeune femme suit distraitement des yeux le manège de messire de saint Cyr.
Celui ci semble être soudain en proie à une réalité qui lui échappe: il se lève, dépose quelques chose près des témoins et récupère son fils, le plus naturellement du monde comme s'il était courant qu'un enfançon s'endorme sur la traine d'une mariée, et regagne sa place.

La jeune femme sourit; la vie nous offre souvent des cadeaux si simples qu'ils échappent la plupart du temps à notre regard : ses amis se marient, un père sert tendrement son enfant dans les bras, Max et Alphee dont les mains s'étreignent tendrement, Domino la joyeuse... Iseuld parcourt l'assistance des yeux et son regard s'arrete de l'autre côté, dans la rangée des hommes.
Oui, la vie offre souvent des cadeaux mais les voit on toujours ?

Feuilllle

Elle éclate de rire en voyant les deux Aimants se rapprocher pour "se tourmenter à plaisir"; elle entend ce qu'ils disent et bien sur hoche la tête positivement- et vigoureusement! Quant au(x) baiser(s) qui va(vont) venir sceller tout cela!
Elle n'est plus que hoquet hilare, secouée de spasmes joyeux qui n'en peuvent plus d'envoyer leurs éclats tinter aussi fort que les cloches!
Enfin n'"exabusons" point...

"-Plutôt deux fois qu'une!"

Glisse t-elle subrepticement à leurs orillons futés lorsque l'échappée claironnante est terminée. Cela lui rappelle une certaine épopée de la préparation de mariage...
Las! Le rire resurgit à nouveau.

Cette fois encore impossible de retenir la cascade bouillonnante et irrépressible qui sort clairement de sa gorge.

L'église sourit, certains se tapent du coude en montrant l'autel, la joie devient liesse par moment, elle aime ça.

Aucun visage bougon, mais de toute façon nul n'en aurait cure : les gens sont heureux et gais, car ils participent à une célébration de personnes qu'ils estiment et apprécient, et c'est tout ce qui compte pour elle, l'officiante, et les amis du couple.

... Cependant l'échange des anneaux se fait désirer par les deux épousés semble t-il... Et tous.

Sa cuisse la gratte un peu, derrière l'autel elle arrive à force de gesticulations à atténuer la chatouille du petit ruban.
Kaelig la surveille au moment le plus crucial, cette chipie, et sourit largement de la voir en proie du démon de la grattouille et du rire !
Peste ! Ce que cette chipie ne lui aura pas fait faire!
Quant à Brad il est exclusivement occupé à poser un regard - Bast! Humide ? Sur sa proie. Enfin sur sa superbe et pétillante Dulcinée.

C'est le mariage du gris-bleu et du vert, de l'or et du roux.
Un mariage de deux saisons, printemps et automne, l’émergence et le regain, l'aurore et le crépuscule, les extrêmes rejointes, le calme et la tempête, la poésie et l'intelligence.
Et des différences semblables.

Ces deux là sont dans son cœur à jamais...

Elle est ravie de savoir qu'enfin un Évêque, Monseigneur Yut, va réactualiser les chaires, cela est justice et droit divin. Que cela ne plaise ou nom, le temps du passif est terminé et elle en est fière pour ses amis, pour l’Église, et son Comté.

Elle tient en main la bougie de cire sculptée qu'elle a fait préparer au Couvent Lescurien pour cette occasion, et dans l'autre le fin vélin de la nomination de Kaelig... Elle lui donnera à la fin de la cérémonie.
Montmirail va être véritablement bien guidée et représentée par et pour la Religion Aristotélicienne, devenir la ville la mieux dotée du Comté à ce niveau.
Chance des Montmiraillais.

... Feuilllle, sereine et souriante, enfin apaisée par le bon rire échappé qui lui montait de ses entrailles auparavant, fait un signe au Servant : celui-ci a compris ; il se dirige avec deux autres jeunes garçons vers la sacristie, préparer la suite.
Elle a fait venir un vin d'une autre région, spécialement pour l'occasion.
Ce qui restera du partage du pain sera envoyé au banquet.

... La coccinelle s'est trouvée mieux sur son épaule finalement... La petite bête à bon dieu a élu domicile sur sa tunique, reposant sa carapace rouge vif pointillée de noir depuis le début de la cérémonie.
Feuilllle sourit, conquise : cela lui fait une petite médaille endormie mais vivante juste à côté de sa médaille aristotélicienne, qu'elle porte toujours autour de son cou.

Les trois Servants sont prêts.

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Jacquette

Jacquette s'était laissée conduire par Jacqouille dans l'église. Elle ne savait pas trop ce qu'il avait derrière la tête, mais comme il avait été se laver, y compris la bouche, elle acceptait de paraitre en public à ses côtés.

Elle n'avait jamais eu beaucoup l'occasion de rencontrer des hommes, mais l'esprit simple et la bonne humeur perpétuelle de Jacqouille lui plaisaient. Il avait bien tendance à la regarder d'un air étrange, de bas en haut, semblant prendre plaisir à la regarder.

Mais depuis qu'elle l'avait envoyé valdinguer dans la paille des écuries du campement de Laval, il n'essayait plus de la serrer de trop près et semblait avoir compris qu'elle n'était pas fille facile.

En attendant, elle le rappelait gentiment à l'ordre.
Un bon coup de coude dans les côtes, alors qu'il s'occupait d'un enfançon qui divaguait au milieu de l'église, au lieu de suivre la cérémonie et de réciter ses prières ...

Elle pouffa de rire quand cela provoqua un cri de sa part ....

AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !!

Bradwen

Les alliances... Bradwen se retourna un instant vers l'assistance espérant voir Rosalys et Miche sortir des rangs pour s'approcher des nouveaux époux. Un doute passa dans son esprit... Pouvu que... Pourvu qu'Honoré ait bien donné les deux coffrets aux témoins !

Bah tout s'est idéalement passé jusque là ! La cérémonie avait été grandiose et les émotions avaient conté fleurette aux étoiles qu'ils aimaient observer certains soirs.

Le diacre se retourna une nouvelle fois vers son épouse. Les mots qui sortirent de sa bouche à ce moment-là, seule Kaelig et Feuilllle pouvaient les avoir entendu tellement il avait été les déposer discrètement dans l'esgourde de la donzelle.

Tu sais quoi ? J'pense que j'arriv'rais plus très longtemps à m'retenir de t'embrasser ! Tu crois qu'ça choquerait si...

Il laissa volontairement la suite en suspend. Il aimait faire travailler l'imagination de sa charpentière.

Et en c'qui concerne les alliances, n't'étonne point... Y'a une p'tite surprise pour toi !

Évidemment, il n'en rajouta pas plus. Il aimait la faire "souffrir" ainsi !

Kaelig

La blondinette lève un sourcil d'amusement. Ses émeraudes brillent de plus en plus. Elle anticipe ses syllabes...

Si...? Essaie pour voir! Ne t'attends juste point à ce que je reste inactive...

Ses lèvres s'élargissent en un croissant de lune espiègle. Ils n'oseraient point tout de même? Les témoins, vous avez tout intérêt à réagir si vous ne voulez guère que les jeunes mariés ne fassent de bêtises publiques! Miche? Rose? Aux anneaux! A la surprise! La blonde supporte difficilement l'attente! La légumière resserre tendrement l'étreinte de ses doigts dans ceux de son Fort Gueron...

Kaelig

Cette fois, elle ferait bien plus court!

Moi, Kaelig, je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Leurs mirettes sont collées l'unes à l'autres. Il lui semble que son regard devient étoilé flambant. Sa caboche tourne un tantinet. Son cuer de femme très proche d'une mariée bat de plus en plus vite. Cela se voit-il? Il lui prend la deuxième paluche. La blonde désire plus que tout prolonger ce moment... et en même temps l'accélérer.

Au tour des alliances maintenant! Témoins? Préparez-vous!

Bradwen

Eh bien ! Elle en avait mis du temps à répondre sa promise ! Un brin d'inquiétude eut le temps de passer dans le regard du diacre avant qu'elle n'accepte favorablement sa requête et le diacre dut presque retenir un soupir de soulagement quand il entendit les premiers mots de Kaelig.

Mais elle n'avait été que fidèle à ses habitudes. Lorsqu'on lui demandait un oui, il fallait qu'elle l'entoure de tous un tas d'autres mots, lui faire un cocon quoi. Sans doute avait-elle eu peur qu'il ne prenne froid. Mais au final, l'essentiel était là. Mariés ils l'étaient... presque ! Il était dans ce tunnel qui sépare la vie de célibataire de celle d'homme marié et comblé. De retour arrière maintenant, il ne pouvait en estre question, le tunnel étant bien trop étroit pour pouvoir se retourner, et c'était bien ainsi !

Pendant qu'il l'écoutait, il avait scruté le moindre de ses gestes, le moindre de ses traits sur son visage. Cet instant-là, cet instant où elle lui dit 'oui', il voulait la graver dans sa mémoire pour l'éternité ! Feuilllle leur avait demandé si c'était bien ainsi qu'ils concevaient leur vie... Leur vie... Le serment qu'il passait aujourd'hui avec Kaelig allait bien au delà de leurs vies. Ce serment-là, il le faisait pour l'éternité. En lui disant oui aujourd'hui, il lui offrait plus que son coeur et une place dans sa vie à Melleray. Il lui offrait son asme et une place à ses costés au paradis solaire ! Asme-soeur avez-vous dit ? Oui, asme-soeur ! Jusqu'à la fin des temps !

Que dire de plus ? Qu'en cet instant précis, au moment mesme où elle disait...

Citation:

Oui, je le veux.

Lui admirait tant sa personne physique que la beauté de son asme ! Oh oui, il le voulait ! Fallait-il qu'il le crie ?

Je pourrais le dire en cents mots que c'la ne s'rait point suffisant pour exprimer tout c'que j'ressens pour toi Kaelig. Je pourrais aussi l'crier de toutes mes forces...mais c'la ne f'rait que casser les esgourdes d'not'archidiaconesse bien aimée.

Oui, Kaelig Mahena, ma charpentière au bois doré, j'le veux !

Il lui prit l'autre main, constituant ainsi une chaisne entr'eux ! Une chaisne d'une solidité dans faille. Un courant douloureusement agréable passa entre ces deux estres-là au moment où leurs doigts s’effleurèrent. Il joua quelques instants avec sa main et entremesla intimement ses doigts à celle qui n'était presque plus sa promise... mais son épouse.

Moi, Bradwen, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Son regard ne lascha pas un seul instant ses mirettes dans lesquelles il y lut son bonheur d'homme. L'émotion faillit le submerger. Il avait besoin de toutes ses forces pour ne point lascher une larme. Qui a dit que les hommes ne pleurait jamais ? Que le premier homme qui n'a jamais pleurer lui jette la pierre !

Groupie

Raisin,sage comme à son habitude recita le crédo d'une voie aigu :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Bradwen

Bradwen prit la main de Kaelig. Mais l'avait-il vraiment lasché depuis le début de la cérémonie ?

]Le moment de dire oui était venu. Le paysan se retourna lentement vers sa promise, qui l'était encore pour quelques instants. Le moment était venu de ne pas se louper, de ne pas bégayer, de ne pas...

oui ma Mère, oui, Kaelig, c'te comme c'la que je veux vivre !

Kaelig Mahena, mon champ d'blé doré comme le soleil d'été, veux-tu être ma femme ?

Kaelig

Le sérieux des mariés? C'est vous qui le dites! Si un minimum de sévérité n'est guère respecté, c'est le glaive clérical de l'archidaconesse chlorophyllllienne qui va leur tomber sur la caboche et leur faire voir de réelles étoiles! Et, si... Non, non, non et non! Juste un peu? Tout le monde s'y attend, même le clerc officiant! Allez, un tantinet! Ça veut une tante inete! Mais, ça ne veut rien dire. Non, en effet. T'as pas bientôt fini ton monologue? Oui maman...

Sérieusement donc, les émeraudes écarquillées de concentration, Feuilllle n'y met pas du sien. Avec insistance, elle toise Son professeur (tentative de retournement de situation?), se demandant ce qui se passe. Des rires retenus et point si discrets que cela émanent de l'assemblée. Le guide religieux de la cérémonie continue toutefois son office. Voit-on le popotin de la mariée? Une crotte de pif envoyée par un gamin s'ennuyant et collée en plein milieu de son voile? Bradwen a oublié d'enlever le mot de l'artiste de son affublement?

A la demande de sa presque Mère supérieure, les tourtereaux doivent se tenir la main droite. Ils doivent donc se décaler harmonieusement afin de se poster l'un face à l'autre. Et non comme jusqu'à présent, l'un à côté de l'autre. La blondinette effectue un pas sur le côté (hors de question de s'égarer dans une chansonnette bien connue!). Ça coince! Mais didiou, que... La mariée pose un regard agacé en direction de sa traîne pour la transformer rapidement en désappointement.

Sans se retenir, un rire sort d'entre ses lèvres fruitées. Un enfant. Certainement celui de l'amie de Bradwen. Intérieurement, elle se promet de mander à la diaconesse de Dieppe de pouvoir tenir l'endormi dans ses bras quelques minutes après la cérémonie. Et puis, tant qu'il ne fasse point ses petites affaires personnelles, cela ne la gêne guère à l'amoureuse qu'il se repose là. Il a l'air si bien! Extérieurement, la donzelle sourit à Irella, Anorion et Honoré de faire votre connaissance. Après, cela! Chaque marche en son sablier du temps! Délicatement mais énergiquement, la mariée tire sur le tissu soyeux, faisant glisser le gros paquet "Morphéein".

Le champ de blé est à présent face à son diacre. Sa paluche droite dans la sienne. Il les a de plus en plus chaudes. Ses yeux verts dévisagent les siens, bleu-gris. Elle lui sourit, se mordillant discrètement les lèvres. Est-ce de la provocation? Un second rire retenu? De l'émotion. Seul le Futur est à même de décrypter le message.

L'Amie Lescurienne continue la parlote de la cérémonie. Aucun regard dans sa direction. Sauf si la paysanne est dotée d'une quadruple paire de mirettes! Une extra-blondinette, quelle... horreur! Bradwen ne serait jamais tranquille! Bref, le chant de maïs écoute avec attention l'archidiaconesse. Ce n'est guère le moment de se tromper! Encore un petit écart marginal?

Devant Dieu, je m'engage avec le fatrouillard ici présent librement et sans contrainte. Je promets ne point saoule ou menacée pour dire ceci. Je lui promets amour passionnel et respect pour l’Éternité. Nous accueillerons le ou les enfant(s) que Le Très-Haut nous donnera, et nous le ou les éduquerons selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Et avec une pincée de marginalité. C'est ainsi que je désire vivre notre mariage.

Un sourire espiègle transcende son visage. Elle n'ose regarder ni Feuilllle, ni les témoins, ni l'assemblée. Quand bien même, elle en serait incapable car son presque époux vient de lui poser la question la plus importante de tout l'office sacramentel. Son cuer rate un battement, sa main tremblote. Le timbre de sa voix suit la logique émotive.

Oui, je le veux.

Tidiou! Tidiou! Tidiou!

Et toi, Bradwen, mon Cuer de Carotte aussi moelleux qu'un oreiller de plume, veux-tu être mon mari?

S'il dit non... je... je lui fais ingurgiter la totalité de mon potager en 10 grains de sablier! Et le connaissant, il va la faire patienter...

Max_premier

La main dans la sienne, Max avait murmuré en lui souriant le crédo très doucement et distinctement pour qu'elle en comprenne les mots :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis laissa la diaconesse poursuivre la cérémonie sans plus faire de bruit, simplement heureux d'être près de sa fée... quand quelques mouvements étonnants le firent s'interroger. Les témoins debout, regardaient derrière Kaelig et s'approchèrent en levant bien haut leurs jambes et leurs robes. Max tendit le cou et se retient de rire, voyant ce qu'il se passait derrière le sérieux des mariés. Il chuchota à Alphée.

C'est un signe ne crois-tu pas ? Signe que bientôt descendance ils auront puisque déjà l'enfant s'endort près d'eux bienheureux... Il lui sourit et repris son sérieux qu'il avait bien du mal à maintenir.

Michelmichel

Bordel d'merte !

Sur les routes entre Le Mans et Montmirail

-"T'vas avancer saleté d'carne à crotte !!"

Le Comte était dans une sorte de conflit gastronomique avec sa mule, la fameuse Hi-Han, qui non-contente d'avancer presque aussi lentement qu'son propriétaire, s'payer l'luxe de s'arrêter tout les 15 mètres.
L'Miche, affaires à régler obligent, était rudement à la bourre, histoire d'changer un peu, il n'avait jamais cultivé cette lenteur, mais fallait avouer qu'elle le poursuivait au moins aussi bien que s'n'ombre.

L'église est en vue, et quelle église ! Celle où il fut baptiser, avec comme parrain ... l'Bradwen ! Celle où tout ses amis furent baptiser, où ils se marièrent, et où ils eurent beauc... ah nan c'pas là.

D'où qu'elles sont ...

Poche gauche arrière. Main posée d'ssus, elles sont bien là. Lentemenent et avec une discrétion qui s'veut maximale, l'Miche entre dans l'église.
A quelques s'condes près il s'rait entré trop tard, mais à peine trois pas dans l'batisse qu'on l'appelle à l'autel ...

Vitalie

Tête baissée, sans se faire remarquée, elle lut le texte :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Simeon.got

L'église regorgeait de monde et il y régnait une effervescence bien normal, chacun allant de son petit commentaire sur la robe de la mariée ou sur les atours d'untel, en tous les cas, la future épouse de Bradwen était charmante et belle apprécia le curé. Enfin, Tous les invités furent installés, certains debout, d'autres assis, la petite église ayant un capacité assez limitée de places assises.

L'archidiaconesse débuta l'office en passant brièvement en revue les histoires respectives des deux futurs époux et toutes leurs actions bénéfiques pour la communauté, elle poursuivit avec leur rôle d’ecclésiastique et le fait qu’ils avaient accepté de nourrir l’âme des fidèles aristotéliciens sans avoir une reconnaissance en étant officialisés clercs de l’église aristotélicienne, etc… Ce passage du sermon de Feuilllle interpella grandement le prêtre…il fit la moue…

Au contraire, pensa-t-il, les clercs de l’église, qu’ils soient laïques ou ordonnés devraient par essence être dépourvus d’ambition démesurée, sans quoi ça virerait à l’orgueil. A partir du moment où ils auraient choisi la voie religieuse, il devraient donner sans attendre en retour, tout au long de leur parcours il auraient la possibilité de se distinguer afin de recevoir la reconnaissance de leurs pairs par leur travail, leur évolution et leur abnégation et ainsi gravir les échelons marche par marche, rien n’était jamais acquis d’avance, la patience était une vertu.

Quant aux exigences, elles ne seraient que la manifestation d’un pouvoir qui les dévore. Honoré, lui-même, avait toujours œuvré pour les autres et non pour sa propre carrière, jamais il n’aurait pu faire passer ses ambitions avant le bien-être de ses semblables, d’ailleurs, il avait reçu l’étoile d’Aristote d’argent parce que ses actions avaient rendu l’Eglise plus grande qu’Elle ne l’était. Honoré pouvait se permettre de penser que Feuilllle n’avait pas mûri, tel le bon fruit, depuis qu’il avait quitté le Mans.

Honoré s’était mis en mode « méditation » l’espace d’un instant afin de trouver la force de maîtriser son agacement, d’autant plus, qu’une douleur s’était fait ressentir dans le bas de son dos, ça devait être la manifestation de son irritation par rapport à ce qu’il venait d’entendre, il se mut sur le banc en espérant la faire disparaître.

Ce fut raisinssecs qui le ramena à la réalité de l’instant en venant subrepticement rappeler qu’il avait pris Erraa pour épouse un an auparavant. Honoré le gratifia d’un sourire approbateur. En voilà au moins deux qui avaient réussi à surmonter leurs différends, la demande d’annulation de mariage, qu’Honoré avait déposée à l’officialité épiscopale était, semble-t-il, passée à la trappe, le prêtre était enchanté de le savoir.

Qu’à cela ne tienne, cette nouvelle remonta le moral du curé, au fond, il n’était là que pour apporter sa bonne humeur et égayer les épousailles de Bradwen et de sa promise. Gabriel contribua à le faire avancer sur un chemin plus illuminé, il gazouillait joyeusement en marchant à quatre pattes parmi les convives, lui, au moins, ne risquait pas de se faire un tour de rein, c’était de son âge…Honoré sourit intérieurement avant de réciter le crédo aristotélicien en différé…en marmonnant pour ne pas se faire remarquer…

Le dernier mot fut audible...

Amen!
_________________

Feuilllle

Devant une assemblée aussi peu concentrée, Feuilllle il faut bien l'avouer, sans oublier pourquoi elle était là, rêvait de manière assez incongrue à des pilons de caille farcis au gingembre et d'une bonne bolée de cidre!

Mais Aristote la rappela à l'ordre en faisant siffler une mésange, un doux ramage qui saisissait le cœur tant il était à la fois gai et sérieux.
Les trilles calmèrent bien plus que les mots l'assemblée, et elle se prit à rire légèrement.
L'assistance la regarda surprise, car s'il était bien une chose dont elle n'avait guère l'habitude, c'est de voir l'archidiaconesse rire, même doucement, derrière l'autel, en plein sacrement!

C'est à ce moment précis de ses réflexions qu’elle remarqua quelque chose de paisible sur la traîne de robe de la mariée ; son rire s'accentua :

*"- Tient ! J'en connais une qui va avoir du mal à se relever!^^
Quelle dissipation pour un office aussi sérieux, je n'en reviens pas! Tout le travail de temporisation fait sur Bradwen va être à recommencer sur Kaelig, c'est bien certain, et Brad saura t-il modérer sa Mie, où est-ce sa Mie qui l’emmènera davantage vers la loufoquerie?
Misère! Cette crainte n'est pas à dédaigner, même si seul compte la propagation de la Foy et les sacrements du baptême... Heureusement que ceci rattrape cela!
Ou bien est-ce ceci qui fait que???

Bast ! Cela me donne envie de ficher le camp très loin, et de rester dans mon Ordre... Ah le calme et la pondération des Lescuriens...
Houche là ma fille ! tu dois faire avancer cette cérémonie atypique! Reprends-toi ! "*

Ses efforts pour stopper le rire la firent grimacer, mais elle réussit à poursuivre :

"- Frères et Sœurs! L'église n'est pas chant (oui c'est exprès!^^) de foirail et je vous demande d'être un peu moins dissipés, au moins pour les consentements!"

Elle grondait sans conviction, son envie de rire ne s'était malheureusement pas calmée.
Mais il fallait continuer.

"- Souvenons-nous de l'arrivée de Bradwen, né le jour de Noël de 1458, (et oui sa date anniversaire est la même que Saint Noël et Aristote!):
Il est sous forgeron de son état, et paysan depuis le 4 Janvier 1458 ; il est aussi bléïculteur à présent.
Il est arrivé le sans savoir ni lire ni écrire, ce qu'il apprit depuis, et est également aumônier à la caserne de Montmirail de l'ost Mainois.
Brad est le cadet d'une famille pauvre du Maine, et sans parents depuis longtemps. (Ses souvenirs du reste sont parfois flous quant à son passé parfois.)
Son implication dans sa ville est donc aussi forte que celle à vouloir s'élever par lui-même pour lui-même, et sa ténacité à vouloir apprendre et étudier est forte.
Il est plein d'humour (*Arf non je ne dois pas rire!*) et très chaleureux.
Il a été baptisé le 6 juin 1458 par la diaconesse Irella à Montmirail.
Il obtient son diplôme en théologie au séminaire Saint-Louis de Montmirail le 15 Décembre 1458 et est votre diacre on ne peut plus actif depuis le 31 août de la même année. Il n'a jamais hésité à se déplacer dans d'autres villages non pourvus de personnel clérical pour offrir son aide religieuse aux habitants.
Il est présent pour tous et toutes et sa disponibilité n'est plus à prouver."

*Respire un bon coup et au suivant, enfin à la suivante^^ ma fille !*

"- Kaelig Mahena est née bien loin du Maine, à Rennes pour être exacte, bien nantie car sa famille était de petite bourgeoisie.
Mais on n'enferme pas un oiseau, et elle s'est envolée dès l'âge de seize ans, sillonnant le Royaume avec un ami.
Elle est venue nous rejoindre en Maine bien plus tard, après moultes aventures sans doute.
Elle a été conseillère municipale et adjointe au tribun au côté de Maria Paz, puis Tribun elle-même, puis Maire, Chef-maréchal...
Légumière et charpentière, vous la connaissez tous. Elle va aider bientôt son époux dans sa fonction de diacre, elle-même désirant devenir diaconesse. Elle a commencé son séminaire de Théologie qu'elle suit assidument.
Son sérieux est latent, mais bien voilé par des boutades ou de bons jeux de mot! (*Erfeuh! Non, ne ris pas, spèce de gourde!*), car elle est drôle et pétillante.
Kaelig a été baptisée le 31 janvier 1459 dans cette même église, St-Nicolaïde. Max_premier est son parrain.
Le jour même, Bradwen, le diacre officiant, la demanda en mariage...
Vous connaissez la suite...

Tous deux sont foncièrement pieux, ils éprouvent un fort sentiment l'un envers l'autre, et leurs Amours tour à tour tendres et houleuses n'engendrent certes pas la monotonie! Leur verve est tour à tour joyeuse ou triste, violente ou apaisante, mais toujours intelligente et sans malice contre quiconque.
Tous deux aiment profondément la nature, ce Jardin qu'a créé notre Créateur pour Ses Créatures et Ses enfants...
Tous deux resteront à Montmirail pour vous aider à vivre le Chemin de la Vertu avec sagesse et bonheur.
Gageons que ce sera dans la gaîté!

*Et sans doute aussi dans l'anticonformisme!" Pense t-elle en elle-même, laissant échapper encore un nouveau petit rire tout léger, léger, léger... *

Elle continua à présent vers l'église devenue réceptive, car bien sur entendre parler des mariés intéressait toujours. :

"- Passons aux consentements mutuels à présent, et que les témoins s'approchent :
J'appelle le Comte MicheMiche et Damoiselle Rosalys.
Que la famille et le porteur des anneaux s'approchent également. Mais faites attention où vous mettez les pieds surtout!Approchez doucement !

Bradwen, Kaelig, tenez vous la main droite et prononcez vos consentements, mais avant tout veuillez répondre à cette question et réaffirmer ainsi votre Foy :

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Le Très-Haut leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Bardwen et Kaelig, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?"

Elle n'osait imaginer quels "fatrouillages" il allait encore advenir, et cacha sa bouche d'un bras amplement grossi par la manche de sa dalmatique
... Ses yeux étaient plissés de rire.
_________________

Erraa

Raisin était arrivé pas si en retard que ça pour une fois. Il l'avait embrassé et elle lui pris la main. Cote à cote pour la première fois depuis plus d'un an dans une église elle serra fort sa main et récita le Crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle sursauta quand un terrible AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !! retenti dans l'église.
_________________

Lilas_rose

Toujours bien planquée dans son coin de banc du fond de l'église, Lilas suivait distraitement la cérémonie. Les futurs mariés étaient beaux, il y avait du monde, beaucoup de monde... Ça parlait dans tous les sens, tellement que la brune avait du mal à entendre ce qui se disait devant l'autel, pour ne pas dire qu'elle n'entendait rien en fait.

Elle pensait déjà à son proche départ, 7 mois qu'elle vivait à Montmirail... C'était bien assez de temps, bien plus qu'elle n'en avait passé ailleurs. D'ailleurs son blond lui reprochait de devenir sédentaire, de s'être attachée à ce village... La brune en avait fait le tour, il était grand temps de mettre les voiles pour de bon cette fois. Une seule personne lui manquerait, son cher ami Bradwen.

Toute à ses pensées, elle ne remarqua pas que quelqu'un avait fait son entrée et s'approchait d'elle. Une voix très familière se glissa à son oreille: "Bonjour, belle inconnue. Reconnais-tu ton blond?" Lilas étrangla un "Aaaahh" de stupeur, de joie, de soulagement en tirant Mifalifou près d'elle, sur le banc. Elle chuchota quelques mots de bienvenue que seul lui pouvait entendre, heureusement, avant de se concentrer sur les mariés. Quand tout le monde se mit à réciter le credo, l'aventurière se contenta d'écouter puisqu'elle l'entendait pour la première fois de sa vie.
_________________

--Monpetitange

........................................................

Ah... Liberté, liberté chérie! Moi, je peux en faire des lieues quand on m'en laisse la possibilité. Enfin, des lieues, sur ces dalles froides, ce n'est pas ce qu'il y de plus confortable. Ne rêvons pas non plus. A chaque fois c'est la même chose: Ça râpe les genoux.

Il n'y a que le sable de Dieppe qui est agréable. C'est beau, c'est chaud, ça sent bon le légionnaire dit même môman, mais moi, je ne sais pas ce que ça veut dire.

N'allez surtout pas pensez que le sable de Dieppe est plus doux que les main de môman, ce serait se méprendre. Ce sont bien ses mains qui le sont. Papa vous dirait la même chose.

Revenons à nos moutons...

Tiens? les pieds de Papinet... il a l'air en pleine méditation... Peut être même qu'il ne m'a pas vu passer...

Piou! Qu'est-ce qu'il y a comme pieds ici?

Gaby... Fait une pause et repose tes genoux... Tu as tout prévu, tu as ton pouce avec toi.

Hum... Pas mauvais... Il n'est pas très propre à traîner par terre, mais môman ne regarde pas par là... sinon, elle gronde. Je crois qu'elle n'aime pas ça. C'est comme quand je mets la sciure de l'atelier de papa dans ma bouche. Elle gronde. Et puis, elle n'aime pas non plus quand je pleure. Alors moi quand j'ai envie de la voir et qu'elle est occupée, et ben je pleure. C'est pas plus compliqué que ça!

Tiens, un drôle de type me regarde et me fait des signes.

Citation:

Coucouuuu l’p’tiot gouziiiii gouziiiiiii !!!

Qu'est ce qu'il fait? qu'est ce qu'il veut? Qui c'est celui là? Il a un drôle d'accent ce type là? hihihi hihihi hihihihi! Il est drôle!

Tiens! Quelqu'un s'en va! Suis le... Houche! que ça fait mal ces dalles!

C'est quoi qui traîne par terre là?

C'est blanc... C'est doux... Allonge-toi pour voir. Et puis, il y a une dame au bout... je vois des cheveux dépasser. Il y a un barbu ... à côté d'elle. C'est à lui... que môman... donnait le bras... tout... à ... l'heure.

ZZZzzz... ZZZzzz... ZZZzzz...

Bezuto

Le roux récita lui aussi le credo ne manquant pas à l'appel pour l'instant..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Un pigeon était arrivé des ordres données , leur visite s’écourtait
il jeta un oeuil à Enora elle lui rend un hochement de tête entendu .
L'homme en l’occurrence soupir il n'assistera pas à la fin de se mariage qui avait pourtant si bien commencé . il en était triste ... il aurait tellement voulu..mais il n'avait pas le choix le dragon qu'il était devait s’efforcer à respecter les ordres , en l’occurrence il était l'heure pour eux deux de rejoindre la capital.
comment allait t'il partir , un minimum de discrétion oui il voulait pas que leurs départ prématuré se fasse trop remarquer .
Il se leva doucement suivit par la brune circula entre la rangeai qui se dresser et longea doucement les cotés pour pouvoir s’éclipser dans l'ombre
évitant les regards des quelques personne qui le regardé il se contentait de hocher la tête signe d'un au revoir , à la porte il se retourna regarder l'assemblé, les futurs époux , un léger sourire se dessinant sur le coin de ses lèvres , un murmure inaudible
Qu'Aristoste veuille sur vous..

Voilà les manceaux passe la porte disparaissant , partit préparer leur affaires, passage à l'écurie puis directement le Mans .chevauchant sans se retourner une légère boule au coeur .

Jacquouille

Assis au côté de Jacquette, il se tenait bien tranquille. Son regard cherchait où se trouvait la pateaugoire à bénir.. Son regard parcourait l’assemblée, des visages connus.. Dame Enora, Bezuto.. un bon compagnon lui, l’avait d’la vinasse goulayante dans sa gourdasse..

Puis son bon parrain l’sieur Len et M’dame Esquimote… Pis l’Sieur Raisins qui v’nait d’arriver…

Dame Feuille qui parlotait beaucoup…

Toutes les voix résonnèrent à l’unisson pour réciter le crédo. Ah mais là, m’sieur Len n’était point près d’son oreille pour lui souffler..

Faire semblant d’connaitre c’te prière…

Je crois… puissant,
…… et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
tssss l’es longue c’te prière

remarquant un bambin à quatre pattes juste devant, il se mit à lui faire des p’tits signes de la main, accompagnés de mimiques. Coucouuuu l’p’tiot gouziiiii gouziiiiiii !!!

Un coup de coude de jacquette le ramena pil-poil à la fin du crédo qu’il termina de façon un peu… à la mode jacqouillesque.

AMENNNNNNNNNNnnnnnnn !!

Une fin de crédo qui résonna dans l’église… Un sourire béat s’afficha sur son visage.

Esquimote

Elle n’avait vu autant de monde à une cérémonie depuis les épousailles d’Irella et Anorion.

C’était un plaisir que de voir ou de revoir des visages tel celui d’Honoré. Il avait l’air si heureux en le rôle de papy gâteau. Que de souvenirs dans cette petite église !!

Et ce petit bout d’homme aux pieds d’Irella… dire qu’il marchait presque, il trouvait le temps bien long le pauvret, alors qu’il aurait préféré partir à l’aventure dans les prés sous le beau soleil printanier…

Chaque visage était radieux, attentif aux paroles de Feuille….le moment du crédo... elle s'était attendue à entendre le crédo potager de Bradwen, à la mode d'Irella, peuplé de carottes et de harengs...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Bradwen

La profession de foi, le credo ! Des credos, il en avait récité et fait récité beaucoup depuis Septembre 1458. Mais celui-là résonnait en lui de manière particulièrement. Les battements de son coeur s'amplifièrent au point qu'il sentait tout son estre vibrer au rythme de ses pulsations cardiaques.

Là-haut, sur sa gauche, derrière Feuilllle, Christos semblait porter un regard bienveillant vers le couple de clercs. Et Aristote sur la droite n'était point en reste non plus.

A la suite de l'archidiaconesse, le diacre répétait les paroles du credo, des mots qui se répercutèrent comme dans un écho infini dans son asme.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis dans sa teste, pour lui mesme, il ajouta.

Je crois aussi en un bonheur simple, tout simple aux costés de Kaelig;
Je crois en une vie qui n'a rien d'monotone;
Je crois qu'chaque geste, aussi banal soit-il, peut changer l'cours d'une vie;
J'crois que quelque part, là-haut, il y a quelqu'un qui veille sur moi;
Est-ce toi Père ? Toi qui n'a jamais eu l'temps d'm'él'ver comme ton fils ?
Est-ce toi Père qui m'aimait malgré tout ?
Ou est-ce toi Mère qui a essayé tant bien qu'mal d'combler c'manque ?
En ce jour, j'aurions aimé qu'vous soyez à mes costés pour voir quelle merveilleuse donzelle vot'fils s'appreste à épouser.
Père, mère, j'vous présente vot'bru : Kaelig Mahena !
Puissiez-vous désormais veiller sur elle comme vous l'faites pour moi !

AMEN.

Kaelig

Une mésange se pose dans l'église, non loin de Bradwen et Kaelig. La bestiole colorée et chantante semble porter un coffret. Pourvu que l'oiseau reste ou ne reparte point avec le paquet! Elle est curieuse la blonde! Surtout qu'il leur semble destiné, l'animal les regardant avec intensité.

Feuilllle semble passionnée de syllabes alors que Kaelig sourit de la malice passagère. La paysanne ne s'était jamais rendu compte que Son Professeur orientait toujours ses homélies de sous-entendu. Enfin, si. Mais ne se sentant guère concernée, elle survolait. Oui, un aveu! Un aveu silencieux parmi quelques chuchotis invités.

Un regard complice s'égare du côté de son promis. Il semble dans leur monde. Un univers d'ouate de journée, aux formes géométriques imaginaires ensoleillées : un lapin tirant une charriotte, un forgeron tailladant une hache, un lézard boiteux, une pâquerette pliée, et cetera. Un univers étoilé de nuit, zigzaguant entre Dame Lune et ses comparses lumineuses. Un monde rien qu'à eux , un monde d'évasion. Un monde qu'ils se sont construit depuis ce 3 décembre 1458.

Tendrement, la blonde lui grattouille lapaluche, le rappelant à l'ordre. Elle est là. Elle ne partira point. Elle sera toujours là pour lui, quoiqu'il advienne. A la vie... à la vie! Pour le pire... et pour un chouilla de meilleur!

Six mois. Et tant d'aventures! Rien que d'aimer une mairesse durant deux mandats, c'est déjà toute une histoire. Car il faut supporter ses humeurs! Pire qu'une dame enceinte! Les frustrations, la pression, le peu de temps à donner pour celui ou ceux qu'on aime, le manque de soin pour soi-même et j'en passe! Il s'est également passé cette énorme dispute de jalousie et d'attachement. Un tour du Maine assez mouvementé pour finir par une nouvelle demande. Qui a dit que le besoin de voyager loin était primordial afin de tuer la monotonie? Monotonie? Jamais! La donzelle ne l'a jamais ressenti avec cet homme. Son yang (forcément Bradwen contient un "a". Kaelig convient bien mieux pour le "ying". Hum, comment parler pour ne rien dire : leçon 1).

Ils s'aimaient, ils s'aiment et ils s'aimeront pour l'éternité. Cela vous convient comme résumé? Encore trop de mots! Vous exagérez!

Le couple béni à la destinée marginale "Barrowièenne" se met alors à réciter la prière de ralliement de cette Grande Famille réunie. L'assemblée en fait de même, avec concentration. Ou presque. Laissant un écho bien plus profond que les autres jours "banals". Qui a murmuré "banaux" mmh?

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Pour une fois que la blonde est docile et n'exécute aucun rajout!

Irella

L'Eglise regorgeait de murmures, œillades, rencontres, jolis mots, petites attentions, roucoulades, discutions et surprises en tout genre. C'est au registre des surprises que Raisins vint saluer et dire tout le plaisir qu'il avait de revoir en ces lieux le père Honoré et Irella, contente de le voir.

- On se voit après la cérémonie? avait chuchoté la jeune femme, avant de se recentrer sur les paroles de Feuilllle. Pas facile, facile avec le petit qui assis sur ses genoux se débattait comme un beau diable pour se dégourdir les gambettes.

Mais voilà que le Credo faisait son entrée. Ni une, ni deux, la diaconesse commença la prière.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre...

- Môman.. par terre...

- Tout à l'heure, "Monpetitange", tout à l'heure. Et Irella de le serrer un peu plus et de le faire légèrement sauter sur ses genoux.
... à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse...

- Môman? Gaby sage par terre.

- Heu... tout à l'heure. Pas maintenant...

... hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après...

- Môman?

... Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine...

Elle aurait bien eut besoin de l'action divine en cet instant. Mais c'était sans compter sur l'énergie débordante dont les enfants peuvent faire preuve à cet âge. Le sien commença à pleurer. Les genoux continuaient de le faire sauter mais rien n'y faisait. En désespoir de cause, Irella le posa par terre. Les pleurs s'arrêtèrent tout net, l'exploration à quatre pattes pouvaient commencer.

- ... communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.

AMEN
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Alphee

Alphee ne cessait de regarder les futurs mariés ils étaient si beaux , c’est comme si une aura enveloppait leur couple , la magnificence de leurs atours ,
l’atmosphère inexplicable , le regard braqué sur cette magnifique scène l’émouvait au plus au point .
Une silhouette , elle lève la tête , encore dans son état d’émerveillement , elle le regarda comme subjugué, il était là tel un ange , de blanc vêtu , elle le trouva si beau !

Max_premier a écrit:

Bonjour ma fée, tu es magnifique, me laisses-tu une petite place près de toi ?

Un tendre sourire , elle se décala vers la gauche sans le quitter des yeux .
A voix basse elle lui répondit

Ah te voilà enfin mon cœur , mais oui oh grand oui !
Viens près de moi , il me tardait que tu arrives.
Mais dis moi amour tu es magnifique toi aussi avec cette tunique blanche .

Se retenant de déposer un baiser sur les lèvres de son bien aimé , pensant qu’il n’était pas bienséant d’agir ainsi dans cet édifice ,
elle se consola en glissant ses doigts entre les siens et les serra doucement .
Rapprochant son visage du sien elle lui chuchota ,

Je t’aime

Se ressaisissant , elle récita en chœur avec toute l'assemblée le crédo ,sans desserrer l'étreinte de sa main

Feuilllle

Elle eut envie de rire, car visiblement les idées dans la tête de Bradwen se bousculaient et devaient faire un sacré raffut!^^
Elle voyait bien à son air légèrement hagard qu'il était reparti dans les limbes tortueuses de ses réflexions, avait-il suivi au moins l'homélie?
Elle se reprit très vite :
*Oui bien sur qu'il a suivi, et à fond! Il a toujours été capable de faire plusieurs choses à la fois!*
Elle observa un instant Kaelig, qui offrait deux émeraudes pétillantes de joie au regard de son Futur.
Puis son regard se tourna vers la pieuse assemblée :

"- Comme je le rappelle souvent, Le Credo est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre cœur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de Croyants Aristotéliciens.
Récitons-le tous ensemble avec grande conviction, Frères et Sœurs."

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Bradwen

Le sentiment d'amour... Les paroles de Feuilllle fusèrent dans l'esprit du paysan comme un caillou plat sur la surface d'un étang. Il n'en fallait pas plus pour que ses pensées aillent compter fleurette avec ses souvenirs...

Comment tout cela avait commencer ? A l'automne 1458, le diacre de Montmirail était aussi le tribun du village, mais un tribun qui ne pouvait se rendre en taverne accueillir les nouveaux arrivants. A plusieurs reprises, il avait présenté sa démission au Maire : d'abord Miche, puis ensuite Maria. Mais sans succès. Il était donc resté tribun et ne pensait qu'à l'ordination qu'il s'apprestait à demander. Il en avait d'ailleurs déjà discuté avec son évesque d'alors, Mgr Chapoto. Mais fait estrange, il n'avait pas voulu se faire ordonner tout de suite. Pourquoi ? Eh bien, il n'y avait vraiment aucune raison ! Non, sincèrement... aucune raison !

Elle, elle est arrivée à Montmirail vers la mi-novembre. Il l'a accueilli comme il le faisait avec chaque nouvel arrivant qui venait se présenter pendant plus de deux jours au village : il lui a envoyé un pigeon pour lui proposer son aide et lui souhaiter la bienvenue.

Quels ont été les deux premiers sentiments à son égard ? Hum... deux sentiments presque contradictoires. Il s'aperçut du potentiel qu'elle avait en elle, de tout ce qu'elle pouvait apporter à Montmirail et au Maine. En cela, il se fixa donc comme mission de tout faire pour la retenir ! La donzelle avait un ami en Bretagne et elle hésitait.

Le deuxième sentiment était beaucoup moins positif. Au premier coup d'oeil, il avait jugé qu'elle était également un risque pour Montmirail et mesme pour le Maine. Pourquoi un risque ? A cause de son pouvoir de séduction. Dans sa teste, il imaginait déjà moultes montmirallais se battre pour obtenir ses faveurs. Il voyait qu'elle portait, bien malgré elle, le germe de grandes disputes. Et sa curiosité naturelle faisant le reste, il avait été curieux de voir qui "l'emporterait". Oh non, ne croyez pas que dans son esprit, il pensait se mesler à la "lutte". Oh non... Lui, c'était son ordination qui l'attendait ! Le 3 Mai 1459 n'effleurait mesme pas ses pensées.

Bien vite, sa mission fut atteinte : Kaelig annonça qu'elle s'ancrait à Montmirail. Elle s'ancrait tellement bien qu'elle devint son adjointe. Et puis survint un triste évènement : en pleine campagne comtale, Miche disparut alors qu'il accomplissait une tournée des villages du Maine. Maria était sens dessus dessous. Il ne pouvait la laisser dans le doute sans lever le petit doigt. Il proposa donc à la mairesse de partir enquester à Mayenne. Il lui promit de tout faire pour retrouver Miche. Il prit alors le chemin de Mayenne, abandonnant ainsi les discussions impromptues qu'il avait avec le champ de blé lorsqu'ils se croisaient dans le village.

Mayenne fut un échec. Miche ne fut jamais retrouvé et il dut revenir bredouille à Montmirail. Mais ce voyage lui avait ouvert les yeux. Il n'osait se l'avouer mais son fatrouillage lui avait manqué. Il se demandait également combien d'hommes cherchaient déjà à la courtiser et il se surprit à détester cela.

De retour à Montmirail, la providence frappa une nouvelle fois. Son village lui avait manqué : ses ruelles qui sentaient bon le pain frais, la grand place du marché toujours animé, les salles de la Mairie d'où sortaient sans cesse les discours animées de ceux qui n'étaient point content ! Mais surtout c'était la vouste céleste de Montmirail qui lui avait manqué ! Vous me direz : la vouste céleste est la mesme partout ! Eh bien non ! Les étoiles brillent toujours plus forts lorsque l'on se trouve chez soi, parmi ceux qui comptent.

Ce soir là, il était sorti pour se rendre près de la rivière. Et cela aussi, c'était exceptionnel. Le plus souvent il restait cloitré chez lui, fermant tous les canaux de communications avec le monde extérieur. Elle visiblement avait des insomnies pour estre encore debout à cette heure avancée de la nuit. Ils s'étaient retrouvés. Ils avaient repris leur fatrouillage d'avant son voyage à Mayenne, mais le ton avait changé. Lui réfrénait ses sentiments, voulait les garder pour lui : il ne pouvait concevoir qu'une telle dame puisse s'intéresser à un paysan comme lui. Elle, elle le poussait dans ses derniers retranchements. Et elle gagna ! Oui, elle gagna ! Alors que les lèvres étaient proches l'une de l'autre, il ne put résister à cet appel sensuel. C'est ainsi que pour la première fois, ils s'embrassèrent, sous le regard des étoiles qui là-haut les avait rassemblé.

Le reste ? Le reste fut un amour qui s'épanouit petit à petit jusqu'à mener à ce 3 Mai 1459.

Citation:

...battent à l'unisson, les esprits eux, ont aussi trouvé leur complément idéal : assez semblables pour pouvoir s'apprécier et suffisamment différents pour y trouver dans chaque jour que Dieu fait, ce petit quelque chose qui évite au couple de tomber dans la monotonie et les habitudes.

Les pensées de Bradwen se raccrochèrent alors à la réalité. Il tourna un regard vers son costé. Pas de doute, elle était encore là. Il n'avait point resver tout ceci !

Mais un affreux doute l'assaillit alors qu'il s'aperçut que Feuilllle le regardait. Lui avait-elle demandé de confirmer son engagement ? Est-ce pour lui le moment de dire ... "Oui !" ? Qu'avait-elle dit mortecouille ? Dans sa teste, le paysan essaya de se remémorer les dernières paroles de l'archiadiaconesse. En vain. Un tantinet inquiet, Bradwen tourna la teste à droite, à gauche, essayant de deviner s'ils attendaient tous quelque chose de lui... Kaelig ! Il se tourna vers elle et lut la réponse qu'il recherchait dans ses mirettes.

Alors, les paroles de Feuilllle ressurgirent dans son esprit et il fut rasséréné. Rasséréné et heureux ! Heureux des paroles prononcées qui reflétaient admirable l'état d'esprit qui les animait, qui animait cette assemblée.

Groupie

Raisin arriva à l'eglise avec tres tres peu de retard,ce qui en soit etait un petit miracle,il n'allait surrement pas tarder à pleuvoir.Ce bon Lavallois avait 2 passions dans la vie: Les interactions astro-stellaire par rapport aux dépendances terro-andrométique et bien evidenment sa femme,comment pourrait-il en etre autrement.Mais depuis 1 jour et demi,il s'etait pris de passion pour l'histoire des eglises du Maime et plus particulierement celle de Montmirail,celle-ci etait gorgée d'histoires et son architecture le fasciné.L’iconographie et l’architecture de l'eglise de MM peuvent être étudiées de nombreuses façons. Cependant, pour celui qui a des « yeux qui voient » beaucoup de « secrets » peuvent être compris en regardant le travail des Artisans qui ont construit l'eglise de MM.La majeure partie de ces « mystères » ont été codés et représentés grâce à l’utilisation de l’iconographie Aristolienne. Mais quand on y regarde avec les informations adéquates, on peut comprendre comment ces images remontent à bien avant l’ère Aristolienne,enfin ce n'etait pas le sujet.Beaucoup de tetes connus à l'interieur,d'un pas décontracté il alla saluer ses connaissances.

Honoré:

Bien le bonjour Honoré Depp,un an est passé depuis notre mariage avec Erraa et je dois dire que je suis devenu incollable en pastoral,j'ai presque envie de donner des cours du soir

.

Irella:

Coucou Irella,tu sais que le temps n'a pas d'emprise sur toi,toujours aussi charmante.Maintenant que tu es de retour dans le maine,tu pars plus hein.D'ailleurs : Garde !!! Saisissez-vous de cette dame !!!.Non je rigole bien sur,en tout cas tres content de te revoir.

Bezuto:

Monsieur le Cac,mes hommages.Je me permet de toucher ton katogan,une vielle legende Bretonne stipule que ça porte chance aux futurs marriés.

Yvon :

Salut,salut bein dis moi tu grossis toi,mais tu as une mine spendide.Allez courage plus que 4 mois

.

Et pour finir,son Erraa adorée,la femme de sa vie,sa raison d'etre:

Oh comment que t'es trop zoli toi dans cette robe,de toute façon tout te va à ravir.Tu es belle à croquer comme toujours.Oh cette robe,ça me rappel quand j'etais en mission secrete pour le comté coincé en pleine jungle,nous etions nombreux et pas trop discret,alors les flamands roses effrayés par le bruit s'etaient envolés dans le soleil levant au dessus du lac.On avait l'impression que la savane avait revetu son manteau rose.T'as vu meme pas trop en retard,si c'est pas beau ça

.Tu m'as trop manquée,la vie est ennuyeuse à mourrir sans toi.Viens ici que je t'embrasse et que je te serre fort dans mes bras,attention je sais pas si je te lache

.Dis,tu me presenterais les marriés une fois la ceremonie terminée ?

Bezuto

Après de courte présentation le roux écouta celle de,l'homme.
Il sourit l’annonciation de son nom .

oH messire honore , Eno ma parlé de vous je suis doublement enchanté c'est un honneur de vous rencontré

puis un sourire , un sourire ravie qu'il fit il l’écouta jusqu'au bout

Oui vous avez raison nous vous suivons .

il suivit donc l'homme qui n’était d'autre que le parrain de sa brune , tout comme Kaelig l’était pour lui , il était vraiment heureux de le rencontrer ,ce mariage .. était plein de promesse et avait l'air de se dérouler à merveille .
il s'assit donc attendant la suite de la cérémonie

Rosalys

[Après être descendue de la chariote]

Rose regarda autour d'elle voir si elle reconnaissait quelqu'un d'autre et vit son père dans la foule. Elle était contente qu'il soit là. Elle avait eut peur qu'il ne puisse jamais arriver avec tout ce qu'il se passait en Champagne et toutes les mauvaises rencontres que l'on pouvait faire sur la route... Elle lui sourit levant la main droite pour lui faire un petit signe de loin et lorsqu'elle la reposa le long de son corps une main masculine vint se glisser dans la sienne. Un doux parfum masculin qu'elle connaissait par coeur l'enveloppa et son coeur se mit à s'agiter plus que de raison. Elle n'avait pas besoin de tourner la tête vers lui pour savoir su'il était là, pas besoin de dire un mot, sa présence suffisait à la rassurer et à illuminer son visage qui s'était inquiété des heures durant, de ne pas le voir et ne pas savoir où il était... Doucement elle serra la main de Black qui s'était enlacée à la sienne.

Elle vérifia où en était la mariée et voyant qu'elle n'avait pas encore avancé, la jeune femme se risqua à la perdre de vue pour poser ses prunelles sur l'homme de sa vie qui l'avait rejointe sans qu'elle s'en aperçoive. Elle avait senti qu'il était dans l'assemblée, mais elle ne s'était point attendue à ce qu'il la retrouve aussi vite. Elle ouvra grand la bouche en le découvrant si élégamment vêtu et se demandait ce que lui pourrait penser de sa tenue.

Ils n'eurent pas besoin de mot pour se comprendre, seul un regard leur suffisait pour percevoir l'admiration mutuelle qu'ils avaient l'un envers l'autre. Elle mourrait d'envie de le serrer contre elle, de poser ne serait-ce que l’effluve d'un baiser sur ses lèvres qui lui souriait d'un air amoureux. Elle se retint pourtant et esquissa un sourire en coin l'air de dire : "Tu vois mon amour j'appends à être sage..." sans toute fois le dire vraiment. C'était inutile, ils pensaient à la même chose, ils pensaient l'un à l'autre au même moment, avaient envie de se parler au même moment et voulaient souvent faire les mêmes remarques, aborder les mêmes sujets en même temps. Il y avait entre eux comme un lien invisible qui les connectait l'un à l'autre.

Quant aux liens du mariage ils verraient ça plus tard, plus tard, mais pas trop tard non plus ! Les tourtereaux se dévoraient du regard, pensant à leur mariage futur et puis Black jeta un rapide coup d'oeil vers la mariée et entraîna Rose avec lui un sourire malicieux sur les lèvres. A force de se regarder la brunette en oubliait le temps, mais elle avait un rôle à tenir et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour le lui rappeler. Elle le suivit donc et rattrapa discrètement la mariée remontant la nef au bras de son parrain. Sans lâcher la main de son ange elle admira la belle robe de son amie. Elle était parfaite, merveilleuse et rayonnante pour le plus beau jour de sa vie. La brunette n'était vraiment pas déçue d'avoir pu venir là à temps. Ce mariage, et surtout revoir ses amis, avait été un projet et une envie qui n'avaient jamais quitté son esprit depuis le jour où elle avait quitté Montmirail. A présent elle était de retour et elle comptait bien profiter au plus de cette belle journée.

Max lâcha Kaelig, la laissant faire les derniers pas qui lui restait pour rejoindre le marié, seule. Rose prit ça pour une sorte de signal lui indiquant qu'elle pouvait rejoindre sa place à son tour. Sans lâcher la main chaude de son aimé, elle rejoignit le premier rang, privilège de damoiselle d'honneur ! Elle écouta la diaconesse qui s'était mise à parler sans plus quitter la belle mariée des yeux. La brunette posa une main sur son coeur attendrie de les voir ensemble... Ah... la cérémonie avait à peine commencé qu'elle avait déjà envie de pleurer de bonheur pour eux... Elle était vraiment trop sensible la jolie brune. Respirant un grand coup elle réussit à retenir ses larmes de joie et à se ressaisir. Elle pressa un peu la main de son ange comme si elle demandait un peu de soutient. Il la regarda pas du tout étonné de la voir si émue face au beau couple de mariés et lui sourit. Tout deux reportèrent ensuite, leur attention sur la cérémonie.

Mifalifou

Mais oui, mais oui, c'était bien lui!

Traversant la place de l’église, déjà vide, telle une ombre pourpre, un blond bouclé aux habits salis par le voyage et au grand chapeau, masquant son visage, avançait en direction des portes. Qui l'eut cru, lui, il arrivait, et allait assister à un mariage aristocléicien?

Sur les marches, il entendait déjà à l’intérieur des voix, dont une surtout, qui s'élevait. Ca avait déjà commencé mais, qu'importe, les longs discours religieux ne lui avaient jamais réussis.

Il poussa doucement un des battants et retira son chapeau. Il n'avait même pas eut le temps de se jeter dans le lac pour se rafraichir avant de débarquer ici. Mais bon, ce detail lui importait finalement peu! C'était même un beau pied-de-nez que de rentrer sale, les bottes toutes boueuses, dans un lieu soit-disant si propre, collé parfois à certains si "trop bien" habillés pour l'occasion.

Bien que désirant être discret, ni son bouclier ni son épée ne l'étaient, et ses pas lourds retournèrent quelques têtes, qui avaient l'air de dire: "Mais qui ose donc faire du bruit durant le long et ennuyeux discours religieux! Grossier personnage!".
Mifalifou, à cette pensée, ne put que sourire.

Il allait rejoindre un visage très bien connu, qui ne se trouvait pas très loin, fendant la foule des gens qui finalement n'était pas assit... Surement une coutume locale. Là, se tenait quelqu'un qu'il connaissait bien. Il se pencha à son oreille et lui chuchota:
Bonjour, belle inconnue. Reconnais-tu ton blond?

Plusieurs "Chut!" fusèrent alors discrètement derrière lui. Une grosse bonne femme, surement ici pour le buffet qui devait suivre, poussa un grognement suivi de quelques insultes dans sa barbe, car c'était une femme à barbe. Silencieusement, toujours avec le même sourire, il regarda Bradwen et sa fiancée se marier, presque de la même façon que tout le monde.
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Max_premier

Max ayant fini son travail de parrain servant, à défaut de chevalier, sourit à Bradwen et lui fit un petit signe de tête complice en lui laissant la main de Kaelig.

Il se retourna, reconnu nombre de personnes, anciens habitants de Montmirail, ou bien amis du comté et son parrain l'évêque qui se démenait avec un petiot dans les mains, jusqu'à ce qu'il le rende à sa mère sûrement son amie Irella. Tendre représentation familiale qui le fit sourire. Ses yeux maintenant habitués à la clarté particulière d'une église chercha quelqu'un parmi les invités ou curieux assis sur les bancs.

Il reste discret car l'homélie de la diaconesse Feuille a commencé, il longe par le côté les bancs, regarde chaque pilier qui pourrait la cacher et là, il la voit dans sa belle robe bleue offerte dernièrement et il ne peut cacher sa joie, s'approchant doucement et lui soufflant à l'oreille.

Bonjour ma fée, tu es magnifique, me laisses-tu une petite place près de toi ? La bienséance aurait-été qu'il aille se mettre du côté des hommes mais il savait qu'elle ne connaissait que peu de monde ici et il ne voulait pas la laisser seule plus longtemps. De plus, cet évènement les rapprocherait peut-être d'un point de vue spirituel, lui qui avait été baptisé ici même il y a quelques temps.

Jacquouille

Après avoir narré leur aventure forestière à Jacquette, la phrase du Diacre lui revint en mémoire

Bradwen a écrit:

Jacquouille, passe donc à la cathédrale lors du prochain office

Ma bonne amie, allons prestement à la cathédrale..
Oui mon amie, mais dit-moi, tu ne comptes pas t’y rendre attifé de la sorte ? Un bon bain dans la Sarthe serait une bonne affaire.
Que nenni ma douce, j’ai fait mes ablutions l’mois dernier !!!
Quoiiiiiiii ??? Jacqouille !!!!
"Frotte tes dents et les tiens nettes
Rien n’est si laid quand tu caquettes
Ou ris, de voir sous ton chapeau
Des dents noires comme un corbeau
Qui te donnent mauvaise haleine."

Le regard noir lui fit tourner les talons….

Bien bien ma bonne amie, j’y vais prestement.

Après avoir plongé, il s’étrilla en chantonnant

C’est un Jacqouille tout propret sur lui. Vêtu de braies et d'une chemise toute propre. Les cheveux lavé et... et la bouche ... un peu moins gâtée, qui arriva au bras de Jacquette.

Rooooo mais jacqouille, ce sont les épousailles de Dame Kaelig et Sieur Bradwen. On n’est point conviés..

Si si ma mie, le bon père Bradwen m’as dit d’y v’nir ici..

Rooo ben soyons discret, l’office est déjà commencé. Prenant par la main jacquette qui hésitait…

Viens r’garde là-bas y a mon bon parrain, on va s’y assoir juste derrière.
Ohhh, attends, viens par là,…. S’approchant du bénitier du premier pilier près de l’entrée, il y trempa ses doigts, Genou ployé il se signa, lèvent leurs mains vers le ciel et prie pour ses bienfaiteurs qu’il aperçoit au bout de la nef.

Chuuuuuuuuutttt ma douce amie, point d’bruiement..
On va r’monter par le bas côté à droite pour point dérangeationner l’office.
Dit Jacquette, tu sais où elle est la pataugeoire d’eau bénite icelieu ?

L'effet Jacquette ? il semblerait que pour une fois il se ne fit point remarqué et vint prendre place derrière Elendillefin et Esquimote.

Simeon.got

Dame Enora sembla sincèrement se réjouir de revoir Honoré, elle gratifia Gabriel et le prêtre d’un baiser, tandis que le petiot souriait aux anges, Honoré s’empourpra…Sans attendre, elle entama la conversation avec le religieux, elle lui confirma que le Comte était bien son père mais il était en retard pour cause de tournée des grands Ducs, ça promettait pensa le prêtre sans émettre de commentaire, par contre, le nom d’isalys ne lui disait rien, Honoré répliqua :

- Fichtre !

Jusque là, Honoré qui était attentif à ne pas laisser choir l’enfant dont il avait la garde, n’avait rien remarqué de la proéminence du ventre d’Enora , jusqu’au moment où elle posa la main sur le point stratégique, elle était donc enceinte d’un deuxième enfant ? En tous les cas, elle semblait plus qu’épanouie.

Honoré se préparait à demander des nouvelles de son époux mais il avait une fois de plus oublié son nom et heureusement car elle présenta l’homme qui la tirait vers lui comme étant son compagnon. Honoré plissa le front…Vu le temps passé entre son départ du Mans et son retour pour assister aux épousailles de Bradwen, la terre ne s’était pas arrêtée de tourner pensa le prêtre avec philosophie.

Le feuilleton de la vie d’Enora avait poursuivi son évolution et il n’en connaissait ni les tenants, ni les aboutissants, c’eût été vicieux de sciemment commettre un impair, Honoré fit donc mine de rien et se présenta à son tour pour ne pas laisser planer le suspens quant à sa condition :

- Heureux de vous rencontrer Sire Bezuto, je suis Honoré…Saint_Cyr, religieux de son état, prêtre de vocation, j’ai quelque peu initié Dame Enora afin qu’elle devienne une aristotélicienne convaincue !

Entre temps, les invités avaient pratiquement tous convergé vers l’entrée de l’église à la suite de la mariée, Bradwen ayant quitté le parvis depuis belle lurette.

Honoré réajusta Gabriel sur son bras, c’est qu’il n’était pas si léger le bambin…Puis il s’adressa à dame Enora et à son compagnon pour les inviter à le suivre, il ajouta :

- Bon ben j’imagine que les deux témoins seront dans les parages aux premières loges pour ne rien rater du mariage, je leur remettrai toute la précieuse quincaillerie dés que je les aurai repérés, nous y allons ?

Honoré avança pour aller rejoindre sa fille et pendant qu'il remontait la nef centrale, inlassablement, le petiot répétait:

"papinet...encore Papinet..."

Alors Honoré lui pinçait délicatement le nez, il éclatait de rire et la rengaine reprenait "Papinet...encore Papinet..."ça ne manquait pas de résonner dans la petite église.

Du coup, Honoré pressa le pas et quand il arriva à la hauteur d'Irella qui lui proposa de le délester de son fils, il répondit soulagé:

- Ce n'est pas de refus!

Honoré donna un baiser sur la tête du gamin et le rendit à sa mère, ensuite ils allèrent s'asseoir pour suivre la cérémonie qui allait débuter.
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Feuilllle

Elle débuta l'homélie tranquillement, sortant un texte qu'elle avait copié du Livre des Vertus sur un parchemin neuf, spécialement enluminé pour eux deux.

Elle la lut avec chaleur, sans geste et simplement, bien que l'émotion la prit de temps en temps elle aussi, et que sa voix trembla parfois.

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"- Chers Frères et Sœurs, si nous sommes si nombreux à accompagner de notre présence et de nos vœux de bonheur aussi du reste ces deux jeunes gens, c'est qu'ils ont su se faire aimer de vous.
Je ne présente plus votre Diacre que vous connaissez bien, le seul diacre qui ait accepté d'agir depuis de longs mois sans avoir la possibilité d'être reconnu In Gratibus, sans obtenir de Point de Vie Divine, ni Kaelig qui a tellement œuvré pour le bien-être de votre cité, elle aussi comme beaucoup du reste si l'on y regarde bien, sans exiger quoi que ce soit en échange.
Leur piété et leur humour nous deviennent chaque jour plus indispensables, plus communicatifs.
Le bonheur de l'Amour.

Je disais donc : ils s'aiment et savent se faire aimer de nous...
Mais qu'est-ce qu'aimer ?
C'est une question que m'avait posé une certaine élève au séminaire... Une future diaconesse... Pour Monmirail et aider son époux Bradwen.

Aimer c'est donc en gros, estimer et accepter. Soi ou/et autrui.
Car lorsque l'on estime l'on cherche à partager et à construire, ce qui élève en connaissance et en spiritualité.
Car lorsque l'on accepte, on est tolérant, ce qui donne envie de créer sans crainte de l'erreur, toujours pardonnable.

C'est donc quelque chose d'étonnamment merveilleux, et qui s'avère être épanouissant, ou destructeur si sans partage.

Toutes les nuances sont existantes, et... Oui le sentiment d'amour est différent selon que ce l'on éprouve pour un ami, un père ou une mère, un fils ou un époux.

Le sentiment d'amour, c'est ce que vous ressentez.
Le sens de l'amour, c'est ce vers quoi vous tendez votre sentiment d'amour, la direction.
L'amour envoyé Au Très-Haut est donc forcément différent de l'amour que des époux se destinent. Et la manière de le diriger, de le comprendre et le formuler est aussi autre.
Vis à vis du temporel comme du Spirituel.

C'est aussi une faculté que nous a donné Le Très-Haut, cette capacité à avoir de la compassion ou de l'amitié pour autrui. Mais ce Don vient de Lui.
Car on ne peut qu'aimer davantage que tout, spirituellement parlant, l'Être Suprême qui nous permet de vivre cela au quotidien avec nos amours humaines.

Je finirai cette homélie en rapportant deux phrases magnifiques de nos Frère et Sœur :

Citation:

"... Notre amour est né du Très-Haut. A nous de le remercier à notre manière. "
"... Les raisons qui nous motivent à demander notre mariage devant Dieu et les hommes va au delà des simples plaisirs charnels. Si les corps battent à l'unisson, les esprits eux, ont aussi trouvé leur complément idéal : assez semblables pour pouvoir s'apprécier et suffisamment différents pour y trouver dans chaque jour que Dieu fait, ce petit quelque chose qui évite au couple de tomber dans la monotonie et les habitudes."

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Kevin60330

Kevin arrivait enfin au mariage et s'installa tranquillement pour assister à la cérémonie. Dans quelques jours voila 1 ans qu'il est marié et bientôt mariage annulé, il en souhaitait évidemment un mariage mieux réussi à Kaelig et son époux.

Il écouta paisiblement et mît a sourire quand il entendît dire que Rosalys venait de très loin pour l'occasion, mais sa fille aurait tout fait pour venir ici pour le mariage depuis le temps que Kevin en entendait parler lui aussi venant de loin pour l'occasion accompagnant sa fille notamment.

Feuilllle

Enfin enfin ils sont tous en place, et chose inespérée, mêmes les Futurs! Et oui, les deux!
Ils sont tous deux superbes et leurs habits de mariage sont assortis. C'est du plus bel effet. Le bleu parait presque mauve avec la lueur des vitraux...

Elle-même a revêtu les habits circonstanciels classiques du Clergé non ordonné en cas de cérémonie d'union : aube blanche et écharpe portée par les diacres lors des sacrements, l' étole, qu'elle porte comme tout diacre doit le faire, en bandoulière. Un prêtre la mettrait simplement autour du cou. Elle a laissé sa chape dans la sacristie, car il fait chaud.

Un vague sourire se dessine sur le visage de la diaconesse, elle reconnait les derniers arrivants, Erraa, et la petite blonde là, cachée au fond ce doit être Vitalie *"Par Aristote: quel visage bougon!!!! Je lui donnerais quelques unes de mes sucettes au miel après la cérémonie, heureusement que j'en ai toujours de secours dans ma besace"* Ne peut-elle s'empêcher de penser fugacement en voyant le visage fermé de la petite sœur de Kaelig...
Elle devine plus qu'elle ne voit Max à la flamboyante chevelure, Bezuto et Alphée, revu et rencontrée hier en taverne, Orwynn, Iseuld, enfin tant et tant que finalement elle repose son regard sur les roy et reyne du jour.

Elle devait se concentrer tout de même.

Elle remarque leur émotion et un curieux sentiment de plaisir l'envahit, car ils n'en mènent pas large et ils lui en ont fait tellement voir... Niark Niark.

... L'église est pleine à craquer et quelques personnes sont obligées de rester debout au fond.
On ne voit même plus les bouquets de fleurs des bancs!

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Feuilllle prend la parole, car les visages des fidèles et des croyants et ceux du futur couple, calmes et attentifs, se lèvent vers l'autel.

"- Respirez les mariés, respirez!"

Ne peut-elle s'empêcher de leur murmurer pour eux seuls.
Elle exprime un léger rire qui fait s'agiter joyeusement (mais tout doucement) l'assemblée, qui devine cette tension spécifique commune aux futurs époux : la peur de se tromper et de dire non, par exemple, la crainte que quelque chose cloche, d'oublier les anneaux, etc...
Bref cette situation engendre immanquablement les mêmes angoisses à chacune des épousailles.

Mais tous attendent visiblement la célébration.
Elle se racle la gorge et commence clairement :

« - Mes chers frères et Sœurs, nous sommes ici pour fêter et valider devant Aristote et devant tous l’union de deux de nos citoyens, Bradwen et Kaëlig, tous deux baptisés selon les rites Aristotéliciens.

Que dire sur nos deux citoyens, à part qu'ils sortent de l'ordinaire? Ils ont assez défrayé la chronique Mainoise dans toutes nos villes et sont donc connus dans toute la région.
Leur implication pour le bien de notre ville est réelle, bien qu'elle ait pris diverses formes pour l'une d'entre les deux.
Je sais que vous avez plutôt pour habitude de voir Bradwen derrière l'autel plutôt que devant puisqu’il est vôtre diacre depuis longtemps, et nous avons constaté que la piété était bien présente dans ce village. Il aura besoin d'aide et Kaelig le secondera.

Ils vont s’unir pour toujours aux yeux Du Très-Haut et sous les nôtres.
Leur chemin devra être sillonné par la vertu, l’Amitié Aristotélicienne les y aidera. Leurs témoins, le Comte Miche, et Dame Rosalys, qui vient je crois de loin pour l'occasion, devront également les soutenir durant le difficile apprentissage qu'est l'école de la vie . »

Elle sourit et ajoute, les bras ouverts en un geste fraternel et d'accueil :

«Bienvenue aux futurs époux, et bienvenue à tous !»
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Irella

Les diaconesses-escorteuses arrivèrent à l'autel, le marié en bon état, enfin à ce qu'on pouvait en voir extérieurement, parce qu'à l'intérieur, Irella aurait parié que le cerveau de Bradwen devait bouillonner de mille idées et sentiments qui ne devaient pas le laisser si serein que ça. On pouvait percevoir tout au plus une petite fébrilité dans ses gestes mais qui pouvait passée inaperçue pour celui qui ne le connaissait pas.

L'église, pleine comme un œuf, lui parut plus petite tout à coup. Cette église dans laquelle elle avait passé le plus clair de son temps avant de quitter le Maine pour d'autres aventures dans lesquelles les églises étaient moins remplies et le fidèle bien moins fidèle. Les vitraux, l'autel, le lutrin, jusqu'au moindre banc, tout ici lui était familier. Elle s'y mouvait comme un poisson dans l'eau claire.

Irella sourit au diacre quand il remercia d'un mouvement de tête.

Sois sage, mon frère, lui murmura-t-elle, et dis bien "oui" aux questions qui te seront posées!

Elle fit demi-tour pour scruter les arrivées et places de chacun. Ce n'est pas qu'elle voulait vérifier que tout le monde était à sa place. Le libre arbitre de chacun leur laissait champ libre. Non, celui qu'elle cherchait dépassait d'une tête bien des villageois et tenait dans ses bras un bout de chou. Les apercevant enfin, elle les rejoint tout sourire dehors.

Papinet... encore! répétait l'enfant en riant aux éclats quand elle s'approchait.

Honoré ne manquait pas d'imagination quand il s'agissait de faire rire le petit. Qu'avait-il donc trouvé cette fois?

Un petit regard vers Esquimote et Len qu'elle salua d'un petit signe de la main, puis Enora et Bezuto. Il y avait Erraa, tout en beauté et Max à qui elle fit un clin d'œil, tentant de lui faire comprendre par quelques gestes qu'ils se retrouveraient après la cérémonie.

Je vous délaisse de ce petit poids gigotant qui vous encombre, mon père? Et... allons nous asseoir avant qu'il n'y ait plus aucune place!

Il restait bien quelques unes au premier rang, Irella les montra du doigt.
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Erraa

Après avoir pouponné Kaelig de son mieux elle alla se faire belle à son tour. Elle avait commandé une robe des semaines en avance pour ne pas être prise au dépourvu. 6 ou 7 semaines pour ne pas avoir d'ennuis et le matin même de la cérémonie elle n'avait toujours pas été livrée! Erraa avait du en catastrophe aller voir un ami pour qu'il lui taille une tenue correcte dans la journée. Elle avait eu peur de devoir assister à la cérémonie en habit de travail mais le tailleur avait fait des miracles. Ce n'était pas exactement ce qu'elle voulait mais cette robe de "secours" était quand même très belle.

Arrivée devant la bâtisse religieuse Erraa s' extirpa de la charrette en se disant qu'elle comprenait seulement maintenant les pauvres sacs de blés que l'on entasse pour les transporter. Elle salua tout le monde et reconnu bien des têtes. Même Irella était là! Elle lui fit un grand sourire et alla s'installer sur un banc en attendant de voir passer les mariés.

Bradwen entouré de non pas une mais deux femmes! Il était resplendissant dans son costume bleu nuit.
Kaelig passa à son tour au bras de son parrain. Les invités avait pris place, la cérémonie allait commencer sous peu. Elle était ravie d'être là et même si la présence de son mari lui manquait il ne devrait pas tarder. Le bonheur emplissait l'église et elle songea que le monde devrait s'en tenir à se genre de sentiment.

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Bradwen

A sa gauche, Feuilllle de Louveterie, archidiaconesse du Mans. A sa droite, Irella, ancienne diaconesse de Montmirail et actuellement diaconesse de Dieppe. Derrière lui, quelque part sur le parvis, Kaelig sa promise, future diaconesse de Montmirail. Si Aristote ne tournait pas les yeux vers Montmirail en ce soir du 3 Mai 1459, alors c'était à désespérer !

Ainsi entouré, Bradwen remonte l'allée centrale de l'église, une allée qu'il avait maintes et maintes fois arpentée. Mais aujourd'hui, ses sensations sont bien différentes. L'église est pleine, pleine de personnes qu'il apprécie au plus haut point et qui le lui rendent bien. Mais son regard ne dévie pas d'un pouce. Il reste fixé sur l'objectif : l'autel ! Ne point perdre de le perdre de vue. Ne pas risquer la bourde, la gaffe. Non, ce n'est vraiment pas le moment pour cela.

Le brouhaha qui subsistait lors de son entrée dans l'église s'estomea au fur et à mesure qu'il avance. Il calque le rythme de ses pas avec celui des diaconesses, et les battements de son coeur semblent s'être mis au diapason de leurs mouvements. Si bas ? Hum... disons que pour un pas au sol, on entend bien 10 battements qui tambourinent dans sa poitrine.

Ca y est ! Ils sont arrivés à bon port, sans chute, sans gaffe, sans maladresse. D'un geste de la teste, Bradwen remercie Irella et Feuilllle pour cette escorte. Plus qu'un homme, c'est une asme qu'ils ont mené devant le saint autel. Se retournant vers l'entrée, il peut, d'un seul coup d’œil apercevoir toute l'assemblée. Sa bouche s'arrondit, il expire le trop plein d'air qui remplissait ses poumons. Il sent son corps trembler légèrement sous l'effet des sensations qu'il ressent.

Kaelig s'avance dans l'allée centrale, accompagnée de Max et suivie de ses demoiselles d'honneur. L'ave Maria accompagne le cortège jusqu'à l'autel. Elle n'est plus qu'à quelques pas de lui. Que faire.. Lui sourire ? Il ferme subrepticement ses yeux pour les ré-ouvrir aussitost. Elle est encore là, telle qu'elle l'était il y a à peine un instant. Cela se voit-il dans ses yeux jusqu'où va son admiration pour elle ? Elle s'approche et vient prendre place à ses costés. Leurs mains se trouvent. Un drosle de courant, presque douloureux, passe dans sa main, remonte dans son bras pour se perdre quelque part dans son dos. Leurs lèvres... restent bien sagement à distance respectable. Chaque chose en son temps.

Il s'approche de son esgourde et lui murmure ses premiers mots de la journée.

Cela valait bien la peine qu'tu t'es donnée. Tu es resplendissante !

Rien d'extraordinaire me direz-vous ? Hé non... rien ! Mais il y a des moments dans la vie où les mots doivent s'effacer pour mieux apprécier le temps présent.

Son regard passe de Kaelig à Feuilllle. La cérémonie religieuse peut débuter.

Vitalie

A quoi bon le forcer s'il ne voulait pas ? C'était peine perdue. La jeune blonde hésitait à aller au mariage de sa soeur : ne paraitrait-elle pas triste ?
Il fallait tenter... C'était sa soeur quand même !

En se changeant, Vitalie se demandait qui aller la remplacer comme demoiselle d'honneur ? Vita était devenue simple invitée au mariage de sa soeurette, mais bon.

Sur le parvis de la paroisse, Vita se mit à penser qu'il ne valait mieux pas qu'elle soit remarquée. Mais en se regardant, avec sa tenue rouge vif, ça allait être dur.
Mais plus vite elle serait assise, moins elle se ferait voir !
Arrivée dans l'église, la blonde se fit toute petite au dernier rang.

Bezuto

Tournant la tête en même temps que la foule de personne présente tels le mouton de parnuge, il vit arriver la marié , elle était vraiment belle pas qu'elle l’était pas autrement mais cette robe .. deuxième fois qu'il était bouche bée par une robe .
il voulais lui dire qu'il lui souhaitait tout le bonheur du monde , mais plus tard c’était pas le moment

Le roux s'empressa alors d'avancer suivant toujours la foule
quand quelque chose retient son bras ce qui y était accroché d’ailleurs

- Mais il faut que je vous présente messire Bezuto, mon compagnon!

a nouveau dans le belle angle , Enora le présenta à un homme , il avait pas vraiment écouté la conversation trop déboussolé par la cacophonie ambiante .

Enchanté Sieur , je suis Bezuto .

rendant un sourire interrogé à sa compagne , qui pouvait bien être cette homme ?

--La_mesange_du_bonheur

Un petit oiseau voleta dans l'église et vint se poser non loin des futurs mariés. Il était porteur d'un petit message de bonheur :

Maelia... a écrit:

A une super belle Blonde,

En ce jour de bonheur pour toi, je t'envoie mes plus belles pensées.
Mon cœur est avec toi.
J'aurai aimé être parmi vous tous mais voilà j'ai des obligations qui me retiennent à la Capitale.
Sache que je pense particulièrement à toi et que je sais que tu es magnifique dans ta robe, tes cheveux au vent.
Je t'imagine bien, entrer dans l'église, commenter au fond de toi tous les regards posés sur toi.
Ouiiiiiiii tu peux dire que tu es la plus belle aujourd'hui.
J'espère pouvoir venir à la cérémonie qui suivra l'office à l'Église et être près de vous pour faire la fête.

Je t'envoie ces quelques lignes pour toi et ton mari, oui c'est ton mari maintenant ...

Citation:

Aimer sans compter
Aimer sans s'arrêter,
Enfin se dire oui,
Et cela pour la vie.

La plus belle journée de votre vie,
C'est celle où vous vous êtes dit oui,
Une poésie pleine d'amour,
Qui durera pour toujours.

C'est un simple instant,
Qui est le plus beau des moments,
Le moment d'une vie,
Où vous vous êtes dit oui.

Je te joins à cette missive spéciale un petit présent...
Un pti rien du tout que j'ai pris le temps de faire pour toi.
Tu pourras y ranger tes secrets, tes plus jolies pensées, tes plus beaux regards...
J'emmènerai une bonne bouteille à ton mari, pour la joindre ici c'était trop lourd...

Yvondelaroulette

Enora n'avait d'yeux que pour la mariée, comme tous bien entendu. Elle était magnifique dans sa robe d'épousée blanche rehaussée de bleu. Vraiment magnifique!
Elle s'avança depuis le chariot fleuri qui l'avait amenée jusque devant l'autel, au bras de son parrain.

Enora s'apprêtait elle- même à suivre la foule jusque dans l'église, une main dans celle de son roux, l'autre sur son ventre maintenant plus qu'arrondi - à cinq mois de grossesse, c'était un peu normal, il n'était plus question de gourmandise à ce stade... - lorsqu'une voix bien connue l'interpella.
La brune se retourna et vit Honoré les bras chargés d'un bout de chou.

- Oh!!! Honoré!!! Quelle joie de vous revoir!

Elle ne put s'empêcher de lui déposer une bise ainsi qu'au bambin dont Irella lui avait déjà parlé.

- Oui, je me doute bien que ce bout de chou est le fils d'Irella et d'Anorion. J'ai vu la maman l'autre soir.

Puis elle écouta ses interrogations en souriant.

- Isalys... Ça ne me dit rien, mais je vous avoue ne pas connaitre beaucoup de monde en ces lieux. Le Comte? Oui, oui, c'est mon P'pa! Mais heu...

Elle regarda autour d'elle, scruta la foule, en vain.

- Je crois qu'il est en retard... Tsss, c'est tout lui ça! Il fait le tour du Comté avec quelques conseillers pour aller au devant des villageois. Il a dû se retrouver coincer dans une taverne...

Elle laisse échapper un petit rire et, sentant que Zuto la tirait vers l'avant, elle retint le roux, lui faisant faire demi-tour, pour faire les présentations.

- Mais il faut que je vous présente messire Bezuto, mon compagnon!

Elle sourit aux deux hommes.
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Simeon.got

Tandis que Bradwen faisait preuve d'une grande lucidité vis à vis de la gent féminine, Feuilllle s'arrogea les questions réponses, sans doute était-elle pressée de débuter la cérémonie? Souriant de toutes ses dents, Honoré ne fit qu'opiner du chef en guise de confirmation...Le prêtre s'en serait voulu de lui faire perdre son temps, d'autant plus qu'elle semblait un peu à côté de ses chausses, l'émotion du moment sans doute...

Pendant que ça palabrait au sujet de la remontée de la nef entre Irella, Feuilllle et Bradwen, une charriote chargée de la mariée et de plusieurs de ses amis, dont Erraa et Max, le fillot d'Honoré, s'arrêta au pied du parvis. Ce fut à ce moment là qu'Irella prit la décision de confier Gabriel à son père, sans qu'il n'eût pu émettre la moindre contestation.

Honoré fronça les sourcils en se disant, qu'il y a quelques temps, Irella aurait dû se débrouiller, l'idée lui traversa l'esprit de faire croire à une rechute mais heureusement, il était un fait établi qu'il était complètement gaga du petit ange de sa fille...il se chargea donc du gamin et sur un ton taquin, il dit:

- T'as môman veut plus d'toi Gaby, c'est avec papy que tu vas entrer dans l'église...Honoré leva les yeux au ciel, il pouvait se la jouer sale garnement à ses heures...

A peine eût-il le petit sur les bras, que le diacre s'approcha de lui et lui fourra dans la main restante toute une batterie, non pas de casserons mais les coffrets à alliances.

Bradwen expliqua à Honoré qu' il fallait les remettre à Dame Rosalys Comment allait-il reconnaître cette dame? - En plus, Honoré oublierait inexorablement son nom- et au comte du Mans...Et ce ne fut pas tout, Bradwen remis un autre objet métallique qu'Honoré devait également remettre au comte du Mans, ça allait être plus simple, ils avaient déjà au moins un point commun, ils étaient tous les deux boiteux enfin plus Honoré depuis peu. Puis Bradwen désigna la fille du régnant qui n'était autre que Dame Enora, ça surprit quelque peu le prêtre mais elle, au moins, il la connaissait...Honoré ne put s'empêcher de s'exclamer en badinant:

- Bon ben puisque vous avez décidé de faire de moi une âne de bât, je vais me mettre à braire! Le parvis de l'église venait d'être assailli par une nombre impressionnant de gens...Honoré empocha toute la sacrée ferraille dans son grand manteau et ne tarda pas à se diriger vers Dame Enora, à qui il s'adressa:

- Dame Enora quelles bonnes nouvelles? je vous présente Gabriel, le fls d'Irella et d'Anorion, j'imagine que vous vous en doutiez? Hum, vous savez qui est dame Isalys? Et le comte? y paraît que c'est votre père? j'ai des objets de valeur pour lui!
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Feuilllle

Ainsi fut fait.
L'assistance se rangea proprement et Irella et Feuilllle remontèrent doucement la nef et toute l'allée centrale jusqu'à l'autel, encadrant un Bradwen qui tremblait un peu.
La diaconesse pouvait sentir palpiter son pouls, car elle avait pris le bras du jeune homme et son pouce tombait sur la veine pulsative.

Certains souriaient, goguenards, d'autres gardaient leur sérieux, mais pour sur, ce ne devait pas être commun, cette façon de procéder!

"- Heureusement qu'un Évêque arrive pour nous remettre dans le bon chemin de l'étiquette !"

Pensa t-elle en retenant un rire.

Les témoins, le Comte Miche qu'il fallut éveiller un peu, et Rosalys toute belle, se placèrent de chaque côté des places réservées aux époux.
Max espérait-elle était non loin d'eux, et ma foi, l'éducation se faisant petit à petit, les femmes étaient bien d'un côté et les hommes de l'autre, la Noblesse devant et les autres derrière !
Quoique en y regardant de plus près....

* Hum ce n'est qu'une petite église de village, l'ordre finalement n'est pas si important qu'en capitale!*

A gauche un groupe d'enfants de chœur se tenait prêt, et Feuilllle se dirigea lentement derrière l'autel, face à tous.

Encore une fois, ils attendaient de voir la mariée dans toute sa splendeur.^^

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Kaelig

Les invités étaient rentrés alors que l'Attendue siégeait toujours dans la charriotte fleurie. Le marié, sa demoiselle d'honneur et la diaconesse officiante également. Cela devait être le signal. Son arrivée.

Ses doigts s'enlacent dans ceux de son Parrain. La mariée descend de la charriotte tant bien que mal parmi ses froufrous et autres fanfreluches. Encore une fois. Dans une grande inspiration, la voilée pose un regard déterminé sur Max. Il est temps de se dégourdir les gambettes!

C'est parti mon kiki !

La blondinette sourit de confiance pour commencer à avancer, lentement. Les pas de son protecteur prennent exemple Le parvis de l'église est passé. Les arbres fleuris également. Kaelig se trouve à présent au début de la nef centrale. Les regards sont rivés sur elle. Glurps! Le chef maréchal resserre la poigne de son bras sur sa paluche. C'est un excellent parrain. Resplendissant qui plus est! C'est sa fée qui devait en être fière! Elle aussi, évidemment! Mais d'une manière bien différente. Le premier pas se répercute imaginairement alors qu'une mélopée prend naissance dans les esgourdes des mainois. Il est temps d'avancer vers l'autel. Il est temps de rejoindre le futur époux.

Quelques pas en avant. Devrais-je dire trois? Iseuld lui sourit. Orwynn se trouve juste à côte. Rien que cela, elle sent sa gorge se serrer. Non de peur. Mais d'émotion. Erraa est là, évidemment. Esqui est ravissante, colorée et fleurie au côté de Len. Ses émeraudes commencent à pétiller. La chansonnette joue beaucoup. Sans jeu de mot. Nouveau regard vers son parrain. Elle cherche à le remercier de sa présence. Soupir délicat. Ils ne sont qu'au quart de l'allée. L'éternelle amie de son promis est là : Lilas. Léger hochement de caboche pour sa présence. Alphée dévore des mirettes le boulanger à côté de la blonde. Sourire amusé. Bezuto, son fillot, l'observe avec de grands yeux encourageants. La maman n'est point là. Ils se tiennent la main. Eux aussi sont en pleine promesse de vie. Kaelig, tu ne vas pas fondre comme une madeleine maintenant voyons! Ce ne sont que des regards! Des regards amitieux et rares... Oh, Domino! Elle a trouvé le temps de passer! Merci à toi. Beaucoup! Les trois quarts de l'allée sont derrière le fier duo. Irella se tient au devant des bancs religieux, au côté de deux messires qu'elle ne connaît guère. Un petit croûton rose se rajoute à la troupe, arrachant un air attendri à l'amoureuse. Il semble si calme et pourtant si plein de vie. Des idées fraîches, il doit en être méché! Il a juste une manière très spéciale de les communiquer. On y est presque. Plus que quelques chausses. Rose et Miche l'accueillent chaleureusement du regard. Encore un tantinet. Feuilllle, Son Professeur, lui sourit avec bienveillance et protection. Et Bradwen... Lui... Le champ de blé retient sa respiration. De toute façon, elle est incapable d'avaler sa salive. Sa gorge est tellement serrée d'émotions. Qui l'aurait cru!

Son costume est resplendissant. Toutefois, elle n'en voit point les détails puisque ses yeux verts sont braqués dans les siens, bleu-gris. Hors de question de s'en détacher. Ils ne se sont plus vu depuis la veille. Que le sablier du temps a laissé couler ses grains avec lenteur. La promise est maintenant côté à côte avec son Cuer de Carotte. Elle a à peine remarqué que son guide s'était séparé d'elle quelques secondes plus tôt. La paume de sa main glisse dans celle de Bradwen. Elle est chaude et réconfortante. Sa peau perle de frissons. Encore heureux que personne ne peut l'apercevoir! Ses mirettes sont toujours aussi pétillantes et son sourire est amoureux. Amoureux... si seulement il existait des mots au-delà d'un tel sentiment!

Comment cela le marié n'apparaît point? Patience, sa tenue arrivera bientôt.
Pour les impatients, la cérémonie peut enfin commencer...

Max_premier

Un peu engoncé dans sa tenue

mais si fier de mener le chariot ou trois splendides demoiselles trônaient, il souriait à tous, faisant connaissance avec Rosalys la témoin et Erraa et surtout essayant de maintenir le sourire sur le visage de sa fillotte...

Allez mesdemoiselles vous êtes arrivées. Il tendit la main à chacune, réservant la dernière place à Kaelig pour que ses accompagnatrices l'aident avec sa tenue.

Il vit, de l'autre côté des arches fleuries de roses, Bradwen tenter de découvrir son cadeau... sa promise et il lui sourit avant qu'il ne le voit rentrer aux bras d'Irella et de Feuille.

Irella avait réussi à venir aussi, il était très heureux. Que de bons souvenirs allaient pouvoir s'échanger avec toutes les personnes présentes aujourd'hui, en oubliant malgré tout le souvenir de son propre mariage râté. Il regarda le ciel ayant une pensée à son ange protecteur, puis prenant le bras de Kaelig il lui dit.

Ma fillotte, je vais te mener à l'autel, ces demoiselles vérifieront que tu ne sèmes rien en route.

Grand sourire, il lui prit le bras et attendit qu'elle soit prête pour prendre le pas qu'elle souhaitait en fonction de ses émotions du moment et passer sous les arches avant d'entrer en l'église.

Alphee

L'attente devenait pesante , bien que les allées de l'églises etaient parcourues par maintes gens ,
la jeune femme commencait à s'impatienter ,nerveusement ses doigts s'enlacaient nerveusement , et Max qui n'était toujours pas là ...
elle se sentait quelque peu perdue dans ce brouhaha , ces visages inconnus , au loin elle apercut Domino et Iseuld , mais derrière cette satanée colonne personne sans doute ne pouvait la voir .

Dans un élan d'impulsivité , Alphee se leva , à pas chassés se tenant aux sieges de la rangée précédente , elle rejoignit l'allée centrale .
Devant elle la lumière de l'extérieur , des acclamations , des cris de joie , des rires .

Se ravisant elle retourna a sa place et se dit qu'un mariage était quelque peu angoissant pour elle , tant de monde , tant de bruits .

Mais ou diantre était-il ? depuis sa fuite , à cette pensée elle sourit , depuis sa fuite , elle ne l'avait pas revu , était-il faché après elle?
Et cette atmosphère , ses statues qui semblaient la dévisager , ces gens qui semblaient heureux .
Elle ferma un instant les yeux et tenta de se détendre .

Irella

Pour sûr que si Honoré avait pris sa crosse, il n'aurait pas eu assez de mains pour porter tout ce qu'on lui confiait.

Rassurée? Irella l'était. Lui revint en mémoire son dernier "mariage" à Montmirail où l'on avait attendu la mariée qui ne vint jamais. Elle balaya cette idée rapidement, Bradwen leur proposant d'entrer.

Allez! En route mauvaise troupe!
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Iseuld

Elle avait vu entrer, en trombe dans l’église, la jeune Domino avec laquelle elle s'était un soir si bien amusée en taverne, elle avait aperçu dame Feuille et salué son parrain de loin car il était en grande conversation et elle cherchait Orwiynn des yeux lorsque la future mariée arriva.
Iseuld recula en même temps que la foule et se senti soudain toute émue...Kaelig resplendissait !

Orwynn

A son arrivée déjà la foule se pressait sur le parvis et faisait mouvement vers l'intérieur. Beaucoup de participants venaient des 4 coins du Comté, cela réchaufferait certainement le cœur de son parrain et de la mariée de voir ainsi tant de visages connus pour la grande occasion. Voyant justement Bradwen le front légèrement plissé en grande conversation il lui adressa subrepticement un clin d’œil complice, tout en s’avançant dans l’église, ne souhaitant pas l'ennuyer en ce moment d'attente qui devait être stressant. Alors qu’il adressait un signe de tête à l’un ou qu’il serrait la main d’un autre, il vit soudain Iseuld entre deux invités de l’autre côté de l’église.

Alors qu’il était sur le point de s’approcher pour s’installer près d’elle, la mariée fit son apparition.

Bradwen

Enfin, il était entouré de ses invités. Enfin, il avait réussi à en accrocher une, puis une autre, puis un évesque ! Ce fut là le premier de son exploit de la journée !

Remplacer la mariée Mgr ? Hum... effectivement, pour c'te jour, j'propose d'passer mon tour ! Mais vous savez comment sont les dames ? Là où il faut une demi-journée à un homme pour labourer un lopin d'terre, il en faut au moins l'triple à une dame pour en faire d'mesme !

L'humour... qui avait-il de mieux pour éviter un assaut d'angoisse ? De doute ? Le paysan réussit à contenir son rire en déclamant cette dernière... soi-disant affirmation !

J'l'imagine ben, mon champ d'blé, à s'entortiller les ch'veux, à installer une traisne longue d'une douzaine d'pieds, à raser la barbichette.. Ah euh non ! Là tout d'mesme, faut point exagérer !

Feuilllle avait décidé d'attendre l'arrivée de Kaelig sur le parvis de l'église et le diacre ne pouvait qu'accepter. Dans son dos, son sac commençait à peser.. son sac ? Fichtre ! il allait oublier quelque chose d'important.

Mgr, si Feuilllle et Irella me mènent devant l'Autel, pourriez-vous m'rendre un p'tit service ?

Bradwen se pencha et sortit de son sac quelques petites choses sans importance...

Ca, c'te p'tit coffret métallique d'or contient l'alliance d'Kaelig. Vous pouvez la r'garder mais n'distes rien. C't'un s'cret pour ma charpentière au bois doré ! Pourriez la r'mettre à dame Rosalys ? Vous la r'connaitrez facilement, elle accompagne Kaelig. C'te son témoin... Pstt... soyez discret hein ?

Cet aut' p'tit coffret metallique damasquiné en argent c'te fois-ci , c'te mon alliance. Il faudrait qu'vous la confiez à Miche....enfin M'sieur l'Comte du Maine ! C'te mon témoin ! Vous l'reconnaitrez facilement ! Un bonhomme un peu bedonnant, belle moustache, l'sourire toujours collé à la bouche ! Il marche avec une canne ! Voyez la brune là à costé du grand roux ?

Il désigna Enora du regard.

C'te la fille du Comte Miche ! En cas d'problème, elle vous renseignera !

Quand à c'te besace en cuir, elle contient... quelque chose de métallique !

L'homme sourit en pensant à son contenu.

donnez-le à Miche également, il sait quoi en faire !

Mais déjà les vivats de foule s'amplifiait. Le bruit d'une charriotte se fit entendre. Bradwen se tira le cou pour essayer d'apercevoir l'entrée de l'artiste ! Jusqu'à présent, il n'avait pas vu la robe qu'elle avait fait faire. Elle avait voulu garder le secret jusqu'au bout. Sa respiration devint plus difficile. L'homme leva les yeux au ciel comme pour demander à ceux d'en haut de l'aider à respirer, à contenir son émotion.

Enfin, il l'entr'aperçut. Elle s'avançait vers le parvis, accompagnée de Max et suivi d'Erraa et Rosalys. Il ferma les yeux un bref instant pour fixer à jamais ce moment dans son esprit. Elle était là, à quelques pas de lui. Elle était somptueuse. Tout simplement somptueuse. Elle avait revestue une robe blanche rehaussée de quelques touches de bleu, du mesme bleu royal que son costume ! Ses yeux brillait, son cou nu était affublé du collier qu'il lui avait lui mesme offert il y a quelques mois. Ces cheveux brillaient au soleil comme jamais. Que dire de plus si ce n'est qu'il avait du mal à croire que c'était elle qu'il allait épouser dans quelques instants. Elle qu'il allait retrouver devant l'autel, pour ce mariage devant Dieu et les hommes !

L'homme regarda ses diaconesses préférées.

Rassurées mesdames ? Pouvons-nous r'monter l'allée ? La mariée n'a t-elle point l'droit d'avoir tous les r'gards braquées sur elle et elle seule ?

Et toujours, toujours pour finir, une petite phrase taquine, comme si cela était sa marque, sa signature.

J'ne voudrais tout d'mesme pas faire ombrage à la mariée en ce jour si particulier pour elle !

Irella

Comparable au débit de l'eau d'une rivière de montagne à la fonte des neiges, Bradwen enchaînait mille questions.

Avez-vous fait bon voyage d'puis la Normandie ?

Irella ouvrit la bouche pour répondre.

Et comment s'porte vot'p'tit dernier ? Non, pas vot'mari... vot'bambin !

Elle ne peut que lui montrer l'enfant qu'elle portait dans les bras et qui ne souhaitait qu'une chose, c'était de descendre et découvrir le monde, qu'il demandait déjà.

Et Anorion ? S'plait-il en Normandie ?

Et bien just...

z'avez point vu Mgr Saint-Cyr ?

Combien de temps elle avait pour lui expliquer qeu bien sûr Honoré serait là, qu'il était passé lui dire qu'il les avait devancé. Irella renonça. De toutes façons, Bradwen la prit par le bras. Gabriel sur un bras et Bradwen accroché à l'autre, Feuilllle arriva.

Le diacre fut submergé par une nouvelle crise de logorrhée où il était question de vocation, d'autel et de Christos et de parvis d'église. Des bribes de phrases parvinrent à s'accrocher à l'oreille d'Irella et c'est avec plaisir qu'elle put lui dire qu'elle accepterait volontiers.
Il fut donc rapidement décidé que les deux femmes lui feraient remonter la nef.

Donnant le change, Irella souriait et riait même quand il s'agit du veto d'Honoré de se substituer à l'épousée. Elle se retourna et scruta de nouveau le parvis. Feuilllle proposait d'attendre Kaelig. Irella n'émit aucune objection priant saint Glinglin qu'Anorion ne rapplique pas le jour de sa fête.

Gabriel qui commençait à s'ennuyer ferme, tendit les bras vers Honoré.

"Monpeti..." tange... mon père... en réfléchissant son regard allait de l'un à l'autre.

Mon père, si votre gendre n'arrive pas à temps, pouvez vous prendre votre petit fils le temps de mener ce frère avec ma mère... à l'autel du Créateur?

Il n'eut pas le temps de répondre que la charriote déposa la mariée au pied de l'église au parvis fleuri.

Irella tendit Gabriel à Honoré.

Je vous le confie et vous donne rendez-vous sur un banc de l'église!
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Rosalys

Le moment tant attendu était enfin arrivé, mais avant, il fallait arriver physiquement à l'église. Tout le monde monta dans la ravissante chariote. La brunette n'avait pas l'habitude de voyager assise sur une banquette, d'habitude elle montait Corale et c'était elle qui la menait partout. De temps en temps son aimé montait avec elle. C'était ce qu'ils avaient fait de Blois à Tours car Black avait prêté son cheval Steack à une dame en détresse qui avait besoin d'escorte. Lui. Ses pensées se tournaient toujours vers lui au bout d'un moment, à chaque fois qu'elle réfléchissait ou laissait ses idées vagabonder. Elle tripota nerveusement son pendentif argenté pour ne pas agripper ses jupons comme elle le faisait généralement lorsqu'elle était angoissée. Il ne fallait pas froisser sa belle robe, pas maintenant ça serait trop dommage !

Dans la chariote, elles étaient secouées, mais Rose ne s'en souciait pas. Elle prit la main de son amie et agrippa le rebord, lâchant ainsi son pendentif, pour garder un certain équilibre et lui sourit. Elle fixa ensuite son regard sur l'église qui finissait par s'approcher, ravie d’assister à une merveilleuse cérémonie et d'être là en ce jour si important pour la plus belle des mariées. Leur calèche finit par s'arrêter et Rose descendit. Elle parcouru les présents du regard et salua la diaconesse et Iseuld d'un petit signe de la main. Cela faisait longtemps qu'elle ne les avait pas vues.

Feuilllle

Bruit ce caracole...
Rires et exclamations...
Froufrous voltigeurs...

C'est qu'elle arrive l'Attendue, la Future, la Promise, l'Espiègle!
Son témoin Rose est là, et Erraa! Oui c'est elle qui accompagne la Blanche Émeraude sous les vivats de l'assemblée, qui devenait incontrôlable à force d'attendre!

La charette est enfin garée sur le côté du parvis.
Feuilllle et Irella, son petit près d'elle, se rangent sans un mot devant la porte, tandis que le parrain de baptême, Max, guide les les futurs collés, pardon les futurs épousés sous un dais de fleurs.

Les futurs mariés ... Leur émoi est palpable.
Magnifiques...
Brad porte un superbe vêtement de cérémonie sombre.
Kaelig est aussi rose et blanche que l'églantine et la neige... Sa robe brodée froufroute sous les arceaux que les jeunes filles maintiennent au dessus des visages des futurs mariés.
Ils tiennent ensemble leur bouquet d'épousailles.

Ça y est : ils sont passés sous la haie de roses des champs que la diaconesse avait fait exécuter en grand secret par les jouvencelles de mai, profitant de la profusion de fleurs cueillies pour la fête du mois.

Les témoins sont là, -Miche regarde en l'air un papillon passer, leurs certificats de baptêmes dûment vérifiés aux Archives de Rome.

Les gens se reculent sagement pour les laisser passer et c'est un véritable cortège qui entrera dans l'église.

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Kaelig

Départ du trois rue Saint-Nicolaïde, bicoque de la mariée...

Assise dans la charriotte de fleurs "décapotable", la mariée ne parle point. Elle pense sous les à coups de marche du bestiau conducteur. Bien sûr que cela est possible de penser pour une blondinette! Voyons! Comte et Miche sont bien associés! Feuilllle et étourdie passagère également! Dois-je les citer tous? Non. Le plaisir serait bien trop immense pour certains. Ou certaines!

La donzelle sourit alors qu'elle pose un regard attendrissant sur son Parrain. C'est lui qui les guide. Tant au sens propre que figuré! Il se donne beaucoup de mal pour la détendre. Erraa, n'en parlons point. Sacrée idée que ce massage d'ailleurs! Si spitante! Et Rose. Si calme, apaisante en apparence. Si mouvementée et imprévisible en privé! Elle s'était d'ailleurs décrite comme un ruisseau lors de leurs premières rencontres. Son amie disait vrai.

La journée a été belle et ensoleillée. Les vêpres ne peuvent que suivre l'exemple de Sieur le Soleil. Les oiseaux chantent encore. Le ciel deviendra orangé fruité dans quelques retournements de sablier.

Instinctivement, ses doigts fins glissent vers son cou, jouant avec un des deux colliers offerts le 31 décembre 1459 par un moine mystérieux. Elle a revêtit celui avec la fleur. Un autre sourire décoché à ses pensées. Si peu de temps et déjà tant de souvenirs. Le passé peut-être bénéfique mais il est également nocif. Il est mauvais de s'y perdre en permanence. A ne saupoudrer qu'avec légèreté, du bout des mèches dans le but de raviver un goût disparu. Car a y mettre trop de grains, le goût en devient trop fort et écoeurant.

Un caillou rebelle, une roue de la charriotte lui roule sur la caboche de plein fouet, remuant les passagères. Kaelig n'y voit plus rien. La tresse de marguerites offerte par Max lui bloque la vue. Elle doit avoir une frimousse à en faire rire plus d'un ainsi! Mais l'ex-mairesse le laisse pour regarder niaisement ses amis. S'ensuit ensuite un sourire des plus bêtes. Éclat de rire général afin de se détendre, il n'y a rien de tel! Car la bâtisse religieuse commence à apparaître. Elle se rapproche dangereusement d'ailleurs. Tant et si bien que la bande des autres loustiques se retrouvent devant sans s'en rendre réellement compte. La bête meneuse stoppe sa marche sous les ordres du chef-maréchal, appuyant le tout d'un à coup général, secouant les mèches brunes et blondes.

La mariée place convenablement sa couronne de fleurs par-dessus son voile. Elle ouvre grand les émeraudes, observant alors que ses accompagnatrices sortent du carrosse de fortune. Max fait de même. Elle, elle reste assise, attendant que l'homme de la situation lui tende la main pour une sortie théâtralement réussie. Du monde. Il y en a! Ils sont tous l'air d'avoir répondu présent.

Les mariés ne se sont point vu depuis la veille. La promise sent son cuer battre le chameau... euh la chamade. Bientôt, ils seront réunis. Point tant physiquement, devant un autel d'église. Mais par une promesse devant le Très-Haut. Et ça... et ça... c'est une parole à ne point bafouer ou à prendre à la légère.

Feuilllle

Ce monde...
Irella est juste à ses côtés, joliment vêtue pour l'occasion, et elle-même détaille en attendant la suite les habitants du Comté, qu’elle reconnaît pour la plupart.

*"- Mais ? Mais ne serait-ce pas Monseigneur Honoré là-bas, qui la crosse tournée vers les Ouailles, discute avec deux Nobles dames?
Oui! c'est lui!*

Surement il vient pour les épousailles de son ancien Diacre! Pense t-elle joyeusement. Il lui semblait bien aussi l'avoir aperçu des le matin à son arrivée dans une ruelle de la ville...
Elle se promet d'aller le saluer dès qu'elle aura une minute à elle.
Justement il vient par ici! Pour sur il a du encore dormir dans un jardin, en attestent une coccinelle -tient étrange une bête à bon dieu sur une épaule d’Éminence! et quelques brins d'herbes dépassant de la mitre.
La prune peut-être?

...Hum cet air facétieux... Par Aristote que va t-il arriver encore comme nouvelle nouvelle! Elle vient d'en recevoir une toute bonne qu'elle n'attendait pas. D'autres ne tarderont pas. la Province va se secouer.

Elle plisse ses yeux de rire, tout cela est bien amusant... Les aléas de la vie s'entend. Les fatrouillages des deux joyeux lurons et diacres doivent être contagieux.

Les gens se sourient et les enfants commencent leurs jeux sur le parvis...
Feuilllle leur laisse tout leur temps avant de commencer l’office : leurs retrouvailles inter-villages sont bienvenues.

"- Monseigneur, la vie va, je sais qu'elle va bien pour vous et j'en suis sincèrement heureuse.
Ah... Bradwen enfin... Vous êtes là...
Ah... Vous amenez à deux vers l'autel... Ma foi si cela est important pour vous, et ceci autant pour la partie ecclésiastique que pour la partie vie de couple...
Qu'en pensez-vous Irella?
Mais nous ne vous accompagnerons qu'une fois Kaelig présente tout de même!

Mais où est-elle, la Future!!! Où est la mariée??? Brad! Qu'avez-vous fait de votre Promise???"

Ils sont tous encore sur le parvis de l'église, assez loin encore de la porte.

Ils attendent.
Ils l'attendent!
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Simeon.got

Honoré ne sut combien de temps il s'était laissé détourner de la réalité par sa profonde réflexion sur l'amitié et ses multiples facettes - il faudrait d'ailleurs qu'il parle d'un projet de messe à sa fille - mais une chose était certaine, s'il restait en l'état, tel le poireau, il allait peut-être prendre racine.

De fait, Honoré ne put s'empêcher d'imaginer la tête que Feuilllle ferait en le découvrant à la place qui lui avait été confiée, le curé siffla et pensa "Aie aie aie mes aïeux!" ce n'était franchement pas le jour pour titiller l'archidiaconesse du Mans...Pour sûr il risquait de se faire admonester...

Honoré fit donc l'impasse sur une éventuelle fantaisie du genre le jour des épousailles de Bradwen, quoi que, ce dernier avait sans conteste le sens du l''humour et, du reste, il ne pouvait en être autrement pour sa promise...mais bon...

Heureusement, Personne n'avait encore investi les lieux sacrés, Honoré ne demanda pas son reste, il fila prestement vers la sortie, il irait tuer les dernières minutes dans la jardin municipal, un brin d'herbe entre les dents au soleil son visage exposant...

Le prêtre s'était assoupi sur un banc quand les cloches de l'église se mirent à sonner, Honoré sursauta, d'un bond il se leva, ça y est se dit-il, c'est le moment, c'est l'instant!

Le curé s'étendit et se frotta les yeux avant de ne prendre le chemin de l'église pour la deuxième fois ce jour.

A peine foula-t-il le parvis qu'il y découvrit sa tendre enfant et l'archidiaconesse en grande conversation avec le futur marié, il reconnut également de nombreux mainois...Honoré s'avança et alla taper un grand coup dans le dos de son diacre préféré avant de ne lui dire:

- Alors l'ami, c'est le grand jour? J'espère que la mariée sera à l'heure parce que je refuse de me substituer à elle! Honoré s'esclaffa, il savait que Bradwen se souviendrait de son diaconat et des rôles qu'il avait fait jouer au prélat qu'il était en ce temps-là afin que les cérémonies improvisées soient animées. jamais Honoré n'oublierait ces moments de pur plaisir!
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Bezuto

les cloches s’étant fait entendre , c’est le bras autour de sa brune que le roux arriva arriva , cela promettait , déjà quelque personne était présente , saluant tour à tour en compagnie d'Eno .

il avait hâte de voir sa marraine dans sa robe
, c’était un grand moment pour elle et il la soutenait .
en profitant pour faire un petit tour des lieux , l'église fleurit magnifiquement décorer .

Domino

"Hou la la !!! pfffffff !!! Vite !! j'suis en retard !!!!"

Domino courut très vite vers l'église entre deux tours de garde de la ville.

Les cloches sonnaient à la volée et elle arriva sur le parvis de la petite église.

Entre ombre et lumière, une fois que ses yeux verts furent adaptés, elle constata que plein de gens étaient déjà présent.

Elle rasa aussi vite et discrètement qu'elle le put le mur latéral de l'église et se colla contre un pilier robuste avec une vue sur l'autel.

Elle reconnut plein de visages connus et notamment celui de la belle Yvon, resplendissante dans sa jolie robe.

Il n'y avait plus qu'à attendre la jolie Kaelig et le gentil Bradwen...
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Irella

"Monpetitange" était habillé. C'est par lui qu'elle avait commencé. Il avait rechigné à enfiler son habit propre du dimanche mais Irella était parvenue à ses fins. Ce fut ensuite à son tour d'être le centre de ses préparatifs.
Consciencieusement, elle revêtit les différentes épaisseurs que composaient sa robe, se couvrit la tête et commença un travail de patience avec le laçage sur le devant.

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Une maille à l'endroit, une maille à l'envers...

A force de patience, elle parvint au bout, tira ça et là pour ajuster la robe. Tout était bien en place et il n'y eut plus qu'à prendre Gabriel dans les bras et qui la regardait avec de grandes billes ouvertes sur un bras, et dévala l'escalier plus vite qu'il ne fait pour le dire.

Dehors, l'air était encore chaud en cette fin d'après-midi et les ruelles étaient particulièrement aminées. Le pas alerte, elle rejoignit le parvis où se pressait déjà quelques personnes. Leur tenue ne laissait aucun doute sur l'endroit où ils se rendaient.

Irella salua chaleureusement ceux et celles qu'elle connaissait présentant l'enfant à ceux qui ne l'avait pas encore vu et inclina la tête pour ceux qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

Elle se mit sur la pointe des pieds pour essayer de repérer Anorion qui devait la rejoindre après avoir passé sa journée en forêt. Au lieu de son époux, c'est Bradwen qui fut en ligne de mire et qui semblait chercher quelqu'un. Elle s'approcha de lui.

Bradwen! Bonjour mon frère!

Accolade et embrassade s'en suivirent.

Que tu es joli! Que tu me sembles beau! Si ton corsage se rapporte à ton fagotage, tu es le phœnix des hôtes de cette église!

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Elendillefin

Retour à Montmirail ....
Len lui aussi était agité de souvenirs ... même si à l'époque il ne fréquentait pas les églises. Leurs mains qui se serrent sur le parvis de l'église, l'émotion qu'il ressent chez Esquimote, un sourire échangé ...

Non, ce n'est pas leur mariage, mais celui de leurs amis Kaelig et Bradwen ...

Pour l'occasion, Esquimote a fait montre de ses talents de tisserande et leur a fait à tous deux une tenue ... royale!

Tous deux pénètrent dans l'église où déjà sont installés nombre de personnes et vont s'installer bien en vue.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Lilas_rose

Lilas quitta sa demeure d'un pas alerte, bien qu'elle ne soit pas une grande adepte des églises et autre festivité, elle ne pouvait décemment pas rater le mariage de son ami et confident, Bradwen, avec Kaelig.

Pour l'occasion, la brune troqua ses braies contre une simple robe de satin rose pâle et releva sa masse de boucles ébène en un chignon lâche. Le chemin qui la séparait de l’église était plutôt court, elle y arriverait rapidement.

Quand l'édifice se dessina devant elle, Lilas marqua un temps d'arrêt. Il y avait déjà du monde et parmi eux, elle n'en reconnut que très peu. Ces dernières semaines elle n'avait guère quitté sa demeure, préférant s'enfermer dans la solitude et attendre le retour de son blond, en convalescence en Normandie après qu'ils furent attaqués par une armée. Lilas avait eu plus de chance que lui, ses blessures étaient superficielles et après qu'elle fut reconduite à la frontière, elle rentra chez elle, à Montmirail, très en colère.

La foule lui donna envie de faire demi-tour. Lilas prit une grande inspiration et s'avança vers eux aussi discrètement que possible, salua d'un signe de tête et entra sans tarder, se signa et se faufila sur un banc du fond. Elle eut un sourire ironique, si son blond la voyait, pour sûr qu'il en ferait un malaise! Lilas dans une église, c’était... Impensable. Mais pour assister au mariage de son ami, elle avait fait un effort.
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Bradwen

Il y avait foule sur la grand place de Montmirail et sur le parvis de l'église. Alors que du regard, il cherchait les personnes qui devait l'accompagner devant l'autel, il aperçut plusieurs de ses amis, tous mieux habillés les uns que les autres.

Alors qu'il s'apprestait à questionner un gamin, une brune aux allures d'aventurières passa devant sans mesme l'apercevoir !

Lilas !!!!! Ben l'bonjour m'am....

Décidément, c'est la deuxième phrase qu'il n'arrivait pas à terminer ! La donzelle avait traversé le parvis pour s'infiltrer à l'intérieur de l'église. A l'intérieur de l'église ? De mémoire de diacre, c'était la première fois qu'il voyait la rose doloise pénétrer dans une église !
Ses mirettes s'écarquillèrent, mais il n'était pas au bout de ses surprises car après Lilas, ce fut au tour de Domino de fendre la foule...

Domin....

... pour entrer à son tour dans l'église. Comme pour Lilas, le diacre salua la fidèle parmi par les fidèles. Cette dernière n'avait sans doute pas remarqué Bradwen non plus. Bah, il se rattraperait pendant la cérémonie ! De toutes façons, il se doutait bien que Domino avait du s'installer sur le banc qui lui était désormais réservé à St-Nicolaïde.

Et puis ce fut au tour d'Orwynn, d'Enora et Bézuto, de Len et Esquimote, d'Oldtimer, d'Iseuld ! Décidément, en ce jour, il semblait mal synchronisé avec ses amis. Quand l'un passait à droite, il se trouvait à gauche. Quand il essayait d'aller saluer quelqu'un à droite, une autre personnalité passait à gauche. Il fallait dire que le passage d'un endroit à un autre n'était point des plus faciles avec la densité de le foule. Quand enfin...

Ah Enfin ! Diaconesse Irella ! Quelle joie d'vous r'voir ? Avez-vous fait bon voyage d'puis la Normandie ? Et comment s'porte vot'p'tit dernier ? Non, pas vot'mari... vot'bambin ! Et Anorion ? S'plait-il en Normandie ? Distes... z'avez point vu Mgr Saint-Cyr ? Estrange, il m'avait dit qu'il viendrait pourtant...

Le flot de paroles s'était mis en branle ! Et comme à l'accoutumée, il était inarrestable ! Toutes ces personnes assemblées pour son mariage lui faisaient chaud au coeur ! Le mariage promettait d'estre une réussite au sens où ils l'avaient indiqué dans leur invitation : l'amitié. Cette feste devait estre la feste de l'amitié !

Mais voilà que de l'ombre de l'église, émergeait une dalmatique qu'il connaissait bien ! L'archidiaconesse du Mans faisait son apparition sur l'parvis d'l'église.

Bradwen tendit l'bras à Irella, puis vers Feuilllle qui approchait.

Ma Mère ! Heureux d'vous voir en pleine santé à Montmirail !

Distes-moi, à vous deux qui avaient inspiré ma vocation ecclésiastique... enfin, il y a aussi Mgr Saint-Cyr, mais j'pouvions tout d'mesme pas donner mon bras à un homme... Bref, à vous deux qui avait inspiré ma vocation ecclesiastique, qui avait sout'nu mes premiers pas, qui avaient fait d'moi l'clerc que j'suis... oui, oui, vous d'vez assumer tout ça !... Acceptez-vous d'm'amener d'vant l'autel ? D'vant l'regard d'Aristote et d'Christos ? Ou... préférez-vous attendre l'arrivée d'la mariée sur l'parvis d'l'église ? Hum ?

Feuilllle

Enfin, enfin elle est prête!
Et à entendre le bruit qu'il se faisait derrière les vantaux sculptés de l'église, elle n'avait plus qu'à ouvrir les portes tout grand!

Ah! Elle avait oublié....
Elle file derrière un pilier, se baisse et fait glisser quelque chose à sa cheville, évitant de se faire remarquer. Elle place cette chose sur sa cuisse, et redescend sa dalmatique avec l'air de ne pas en avoir justement!(d'air)
Une envie de rire la prend, mais elle se ressaisit.

Ah!!!! Il y a déjà des gens installés discrètement à l'intérieur, mais la plupart sont restés dehors, regardant le cortège arriver. Elle leur sourit en remontant la nef.

Citation:

[Post supprimé, il reviendra plus tard pour concordance du temps : la mariée n'en finit pas de se préparer! Mouarffff!]

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Yvondelaroulette

Enora et Zuto étaient finalement restés chez Vitalie pour la nuit. Elle les avait rejoint certes tard la veille au soir, mais avant qu'ils n'aient pu s'éclipser à l'auberge. Le jolie blonde, sœur de la promise, les avait accueilli magnifiquement, elle était adorable!

Les cloches sonnaient à toute volée lorsqu'ils quittèrent la petite maison de la rue des Roses pour aller vers le parvis de l'église. Ils y rejoinrent quelques personnes déjà arrivées.
la brune les salua d'une bisouille pour certains, d'un hochement de tête et d'un "bonjour" pour d'autres. Tous avaient revêtus leurs plus beaux habits pour l'occasion.

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Orwynn

De nouvelles responsabilités, un séjour au Mans prolongé, un léger accident qui avait réduit sa mobilité, et voilà qu'il avait cru ne pas être là à temps. Mais il allait y arriver ! Un passage rapide par son domicile lui avait permis de revêtir les habits qu'il réservait aux plus grandes occasions que le Conseil Comtal lui offrait. Fraichement rasé et ainsi paré de ses plus beaux atours, il se dirigeait le cœur léger vers la cérémonie qui allait unir deux des personnes qui lui étaient le plus cher : son parrain et l'une de ses plus proches amies.

Chemin faisant il regrettait de ne pas avoir plus de temps à partager avec eux depuis quelques semaines. Au moins pourrait-il partager ce jour si particulier avec eux. Mais déjà il entendait les cloches sonner. Pressant le pas il approche du parvis de l'Eglise le sourire aux lèvres.

Oldtimer

Oldtimer avait reconnu depuis longtemps les faubourgs de Montmirail. Cela lui rappelait des souvenirs. Il avait hâte d'arriver.

Bientôt les premières maisons apparurent puis l'église. Ils s'arrêtèrent à proximité. Oldtimer descendit directement de son cheval et aida son épouse à descendre de la charrette.

Il entendit son épouse qui lui demandait de descendre son coffre à dalmatique. Il le prit et alla le conduire à l'entrée du presbytère.

Il alla se recueillir un peu à l'église avant de poursuivre sa visite et d'attendre la célébration du mariage.
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Esquimote

Le petit groupe formé de Len, Feuille et Old avait reprit la route depuis le Mans.

Au petit matin, une petite halte aux abords de la forêt, où coulait un ru avait permis aux chevaux et eux-mêmes de se désaltérer.

Elle en avait profité pour cueillir quelques violettes au pétales si tendres mélangées à des clochettes blanches qui embaumaient.
La pause terminée, il était temps de se remettre en route pour rallier Montmirail.

Ayant passé le guet dès l’ouverture, les chariots s’étaient arrêtés près de l’église afin que Feuille puisse prestement commencer à préparer l’office, Old l’accompagnait.

Avec Len ils continuèrent jusqu’à une auberge afin de s’occuper des bêtes avant de se préparer pour le mariage.

Len s’occupant de leurs montures, elle sortit de la malle les vêtements qu’elle avait confectionné spécialement pour l’occasion.

Il lui avait été vendu par un marchand vénitien, un beau tissu de velours bleu azur. D’après un patron elle avait confectionné à Len une tunique dans ce tissu, associé à des collants noirs. Des petites bottes bleu complétaient sa tenue.

Pour elle, elle avait confectionné une robe couleur argent, avec un surcot dans les tons bleu également pour s’assortir à la tenue de son compagnon. Un petit ruban blanc brodée de fleurs était venu ceindre sa cheville.

Comme dans toutes occasions, des couronnes de fleurs paraient leur tête.

Une fois rafraîchit et habillés pour la cérémonie, ils gravirent les marches de l’église Saint Nicolaïde alors que les cloches sonnaient déjà. La gorge quelque peu étreinte par les souvenirs, elle marque un arrêt sur le haut des marches..

Sentant son émotion, les doigts de Len se resserrent sur sa main. Une main sur son dos, d’un regard il l’invite à pénétrer dans l’édifice.

Un sourire complice les unit, et c’est joyeusement que le couple remonte la nef afin d’y déposer le bouquet de violettes, le panier de lilas et de roses qui complèteront la décoration déjà faite par Feuille.

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Iseuld

L'armoire était grande ouverte et la jeune femme bien dubitative.
Iseuld hésitait entre deux tenues possibles....les deux seules tenues un peu luxueuses qu'elle possédaient : une robe de velours bleu profond et soie claire mettrait ses cheveux noirs et son teint blanc en valeur, certes, mais la cotte écrue et la longue tunique verte brodée, qu'elle affectionnait particulièrement, lui permettraient de se sentir plus à l'aise pour parcourir les quelques lieues qui séparaient son domicile de l'église.

Sa main se tendit vers la seconde solution.

Quelque minutes plus tard, elle quittait sa maison, le sourire aux lèvres : son parrain allait passer la bague au doigt de l'ancienne mairesse ....pour rien au monde elle ne manquerait cet évènement.

Feuilllle

La charrette grince un peu. Les deux chevaux de trait sont calmes, à peine fatigués.
Ils ont mené le convoi depuis Laval tranquillement, et tout se stabilise derrière l'église.
Old est déjà au sol, attachant les deux chevaux de traits, et il les bouchonne vigoureusement, tandis que Feuilllle descend plus lentement du char et pénètre dans l'église, dans la sacristie exactement.
Elle secoue néanmoins ses braies de la paille qui fait régulièrement office de couchage lors des expéditions en charrette.

Ce matin très tôt, ils ont tous fait une halte aux abords d'un ru pétillant de joie, non loin de là, du reste les chevelures sont encore un peu humides.

"- Bast nous serons vite secs, avec ce soleil!"

Ils ont évité le parvis car il est déjà bien plein. Seraient-ils en retard tous les quatre?

Deux jeunes gens en belles montures nerveuses et piaffantes sont à aussi, et leurs regards se croisent : si ces deux là ne son pas amoureux...
C'est Len et Esqui ; ils ont fait route tous les quatre.

"- Il faut descendre mon coffre a dalmatique, Old tu peux s'il te plait?"

Le coffre de bois simple en lieu sur dans la partie cléricale de la demeure Du Très-Haut, elle file vers le bénitier s'assurer de la présence de l'eau bénie, mais tout est en ordre de ce côté.
Elle vérifie néanmoins qu'aucun têtards n'y habite, car depuis qu'un gamin lui a fait la farce d'en déposer plusieurs dans un bénitier, elle se méfie.
Il voulait simplement les faire devenir grenouilles de bénitier!
Il avait dû entendre l'expression sans la comprendre.
Elle se souvient encore de sa colère suivi immédiatement après d'une hilarité à peine contenue.
Le gamin était reparti déconfit, au bras musclé de son père penaud et rougissant. il avait obligé son fils à nettoyer tout le dallage de l'église...

... Ses corbeilles de fleurs sont prêtes, elle va pouvoir enfin orner le Maître -autel de la petiote église de Monmirail, une église toute en ocres et lumière.
Seule dans l'édifice religieux, elle sourit en chantonnant doucement une prière, positionnant pervenches et tubéreuses blanches entre et zinnias mauves et iris bleus. Le tout est entrelacé de lierre.
Ce sont les fleurs qu'ils ont choisies,et elle fait bien attention d'accrocher sur les départs de bancs, à l'aide de fins rubans blancs, trois fleurs de chaque sortes dans les bouquets.

Puis elle passe à l'ornementation de l'autel.
La grande gerbe tient érigés les tiges des plus grosses fleurs, en son centre, les autres pendent agréablement et parfois frissonnent au gré du léger vent qui pénètre par la porte de la sacristie.
Le tout donne à l'ensemble un effet champêtre, qui ne peut que plaire au Champ de Blé et au Cœur de Carotte...

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Les cloches doivent être activées à présent et Old file vers la corde, jouant en riant les bedeaux.
Feuilllle sourit, heureuse.

Le tintement de cloches retentit, signifiant la liesse et que chacun peut entrer dans l'église, sauf les mariés bien entendu.
Leur joie s'envole dans l'air jusques aux oreilles les plus lointaines.

La diaconesse et son époux vont à présent se préparer, et ils se séparent, Old va sans doute poser la bâche sur la charette et se vêtir à l'abri des regards.
Ses habits liturgiques à elle sont prêts ; elle s'enferme un moment dans la sacristie.
Elle perçoit au dehors un bruissement de foule...
Oui il est temps de démarrer...
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Bradwen

Ce 3 Mai 1459, Bradwen avait passé une journée comme une autre. Vraiment comme une autre ? Oui... enfin jusqu'à vespres. Le mariage n'étant prévu qu'en début de soirée, pour éviter de trop cogiter, Bradwen avait décidé de ne pas bousculer ses habitudes. La nuit passée à St-Nicolaïde l'avait rendu serein, mieux valait ne pas trop gascher le plein de confiance qu'il avait accumulé.

Cogiter ? Mais que pouvait-il bien lui arriver en ce 3 Mai ? Sincèrement, posons-nous un instant et réfléchissons : qu'est-ce qui devrait ainsi énerver le diacre de Montmirail ? Que des amis viendraient de partout dans le Maine, de Champagne et de Normandie pour assister à ses noces avec son champ de blé ? Qu'il pouvait se ridiculiser devant eux ? Qu'il pouvait bafouiller son discours ? Qu'il pouvait se prendre les pieds dans un banc de l'église ?

Qu'est-ce qui pouvait lui arriver ? Que Kaelig lui dise non au dernier moment ? Que quelqu'un s'oppose à son mariage ? Qu'il ait oublié les alliances ? qu'il arrache ses braies en s'abaissant ? Qu'il loupe les lèvres de Kaelig et l'embrasse sur un oeil ?

Qu'est-ce qui pouvait lui arriver ? Que Miche ait oublié leur mariage ? Que Bézuto se jette avec avidité sur la mariée ? Que Feuilllle fasse toute sa messe en latin ?

Oui, il pouvait y avoir moultes évènements qui en vienne à gascher ce jour particulier pour son champ de blé et pour lui-mesme ! Mais que pouvait-il y faire ? S'inquiéter de tout cela à l'avance l'aiderait-il à éviter les ennuis ? Bah ! C'est trop cogiter là-dessus qui pouvait l'amener sur ce chemin qu'il cherchait justement à éviter.

Et quoi de mieux pour éviter de cogiter que d'avoir l'esprit et le corps occupé à autre chose ? C'est ainsi qu'à la sortie de St-Nicolaïde ce matin-là, Bradwen était passé devant le mur d'annonces pour trouver un travail. La comtesse Lysesl avait besoin de bras ? Parfait ! Le travail dans les champs, il n'y avait rien de mieux .

L'après-midi était déjà fort avancée lorsqu'il quitta la demeure comtale pour se diriger vers la rivière. L'endroit était tranquille, parfait pour un bon bain avec un peu de savon noir qu'il avait emporté dans son sac.

Les cheveux ? En ce jour, pas d'impasse ! Le diacre piqua une teste dans la rivière, savonna le tout, et repiqua une nouvelle fois sa teste dans l'eau limpide de rivière. Avec la fonte des neiges, l'eau était bien plus abondante et plus tumultueuse que d'habitude... et fraische aussi ! Ce bain était vraiment revigorant, bien plus revigorant que les bains qu'il pouvait prendre dans les auberges !

S'allongeant sur la berge, il laissa Sieur le soleil le sécher pendant qu'autour de lui, la nature le berçait de milles sons : un cri de bécasse par ici, une mésange qui piaille par là, un lapin qui trotte derrière un buisson, une grenouille qui plonge dans l'eau...

Là-haut dans le ciel, le soleil avait entamé sa descente vers l'horizon. Il était désormais temps de partir pour l'église. Bradwen sortit de sac le costume qui avait été prévu pour cette journée particulière. Il enfila rapidement ses braies et sa chemise, blanches toutes les deux. Puis ce fut au tour des bottes noires, et enfin la veste bleue royal aux fines broderies.

Il ne restait plus qu'une chose : se passer les mains dans les cheveux pour ordonner un peu les fols épis ! Et voilà, il était prest ! Cette tenue était tout simplement idéale pour l'occasion. Elle rehaussait son quotidien sans toutefois tomber dans l'excès de richesse. Elle était simple, comme lui.

Le rituel de la toilette étant terminé, le diacre jeta un dernier coup d'oeil dans son sac : les deux petites boites métalliques finement ciselées et contenant les alliances étaient bien là, la besace de lin plus massive était là aussi. Que contenait-elle ? Hum... Il fallait que cela reste secret encore un peu...

Tout était parfait, il pouvait enfin se mettre en route pour l'église St-Nicolaïde. En remontant les ruelles de Montmirail, sa sérénité fléchit quelque peu. Bradwen se passa les mains dans les cheveux, dans le cou. De toutes façons, il ne pouvait plus reculer. Son futur l'attendait à l'intérieur de l'église, il n'y avait pas d'alternatives possibles !

L'église se dévoila peu à peu derrière les grands peupliers qui commençaient à se couvrir de feuilles. La grand place était animée comme à chaque jour. Sur le parvis, il reconnut quelques montmirallais qu'il salua

Quelqu'un a t-il vu Max par hasard ?

La mariée avait toujours l'honneur d'arriver la dernière, il le savait. Quand à lui, avant de pénétrer dans cette église qu'il chérissait tant, il lui fallait attendre quelqu'un... quelqu'un qui devait l'accompagner dans sa remontée jusqu'à l'autel. S'adressant à un gamin qui passait par là, il lui demanda.

Dis-moi, p'tit, aurais-tu vu da...

Irella

Il fallait être prévoyant. Irella l'était, enfin pas toujours. Mais là, elle l'était. Elle avait énuméré tous les scenarii possibles. La seule issue possible c'était... qu'il fallait être prêts avant que les cloches ne sonnent. La bouillie, destinée à Gabriel, avait été chauffée à la cuisine de l'auberge des Anges protecteurs et reposait presque fumante sur la table de la chambre.

Faire manger "Montpetitange", s'habiller, se faire belle... Rassembler les troupes. La tenue qu'elle avait choisie et qu'elle avait pris soin de sortir pour la défroisser, était...

Irella tendait la cuillère en bois dans la bouche grande ouverte de Gabriel.

Une cuillère pour maman... Hummm... elle est bonne la bouillie de maman!

Une nouvelle cuillère se présentait devant les lèvres de l'enfant.

Une cuillère pour papa...

Elle fut tout aussi vite engloutie.

Une cuillère pour Papoun...

TOC! TOC! Toc!

On frappait à la porte. Irella souleva Gabriel de la chaise sur laquelle il était assis et le posa sur sa hanche.

Regarde qui va là, "Monpetitange"! Nous parlions de vous justement!

Les sourires radieux de l'enfant et de sa mère accueillirent Honoré qui partait, il le disait, en éclaireur.

- Déjà? s'était-elle étonnée.

Pour justifier de cette avance, il prétexta une lecture à chercher tout en chatouillant l'enfant qui éclatait de rire sous chaque avancée de sa main.

- Allez! Sauvez-vous mon père! Vous allez nous mettre en retard!
Nous vous suivons! De près!

La porte se referma.
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Alphee

Alphee avait revêtue la magnifique robe que lui avait offert Max , relevé ses cheveux en un chignon , un léger hochement de tête , elle était prête .
Elle savait que ce jour était le plus beau pour les deux amoureux , elle ne les connaissait que peu , mais ayant été conviée , elle se devait de s'y rendre , de toutes façons elle en avait très envie .
Elle repensa a Max et se demanda si il était déjà a l'église .

Marchant promptement, ses pas battaient le pavé dans les ruelles nappées par les derniers rayons du soleil , elle filait a pas rapides , le jupon de sa robe , jouait avec ses chevilles en émettant de petits bruits de froufrou .
Dernière petite rue , apres la porte cochère peinte en bleu , elle tourna a gauche et parvint enfin sur la place de l'église .
Encore quelques enjambées et elle posa son pied sur une de premières marches du parvis .

La porte de l'édifice était ouverte , elle pénétra rapidement , cherchant du regard son bien aimé .
Repérant a gauche tout prés d'une colonne le banc sur lequel elle s'était assise lors de sa dernière visite , elle s'y installa , déjà des personnes arrivaient , des visages inconnus , la jeune femme leur souriait aimablement .
L'endroit était magnifiquement décoré , des fleurs a foison , des cierges dont les petites lueurs animaient avec douceur le décors ou dans quelques minutes deux personnes allaient s'unir .

Simeon.got

Après une journée bien remplie, Honoré était rentré à l'auberge afin de se vêtir d'habits plus présentables que ceux qu'il portait.
Le prêtre revêtit une braie marron, une chemise cyan et avait recouvert le tout d'un grand mantel brun.

A présent, il était fin prêt pour se rendre à l'église de Montmirail pour assister aux épousailles de Bradwen.

En passant devant la chambre de sa fille, il frappa et la prévînt qu'il la devançait parce qu'il avait un petit détour à faire avant de ne rejoindre l'église.
Il lui baisa le front et taquina Gabriel en lui faisant des chatouilles sous le menton.

Honoré espérait que personne ne serait dans l'église car il souhaitait aller promptement ouvrir le livre des vertus à un chapitre bien précis pour faire une petite vérification en ce qui concernait les écrits saints sur le thème de l'amitié, ça l'aiderait à faire son introspection.

Honoré se hâta et lorsqu'il parvînt à rallier l'église, il grimpa quatre à quatre les marches et s'engouffra dans l'édifice jusqu'au lutrin où était déposé le dogme.

Le prêtre se mouilla l'index et fit tourner les pages pour enfin arriver à la quatrième méditation de Barnabé. Il relut le texte avec attention car ce serait un moyen de se remettre en question, malheureusement, la fin n''était pas si heureuse entre lui et Zezva, pardonnerait-elle un jour à Honoré son manque de délicatesse?

Honoré resta là, immobile, perdu dans ses pensées...
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Max_premier

3 mai jour particulier parmi tous les jours particuliers de l'année, sur le chemin de l'église.

Son ami diacre Bradwen lui avait demandé et d'ailleurs même s'il ne l'avait pas fait, il n'était pas question que ce soit quelqu'un d'autre que lui Max, parrain de la future épouse qui l'amène à l'église ce soir là.

Il avait donc passé sa plus belle chemise, souvenir d'une précédente cérémonie qui avait marqué son coeur à jamais, et était passé sourire aux lèvres chercher sa fillotte dans sa petite bicoque...

Il n'avait pas l'intention d'arriver trop en avance et espérait que les invités seraient déjà bien installés quand il la mènerait sa jolie fillotte devant l'autel pour la confier à son ami.

Le soir était doux, Max en profitait pour badiner, racontant quelques petites blagues afin de détendre sa fillotte un peu crispée.

Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer, c'est juste un moment dans le noir de l'église et après on repartira dans la lumière pour aller nous amuser... Tu sais j'y suis passé avant toi.. non.. oublie ça, c'est pas un bon exemple... Il lui sourit maladroitement et changea de sujet.

J'espère que Alphée sera là, histoire qu'elle se rende compte un peu de ... enfin tu comprends ? Peut-être que d'ici quelques temps ce sera à notre tour.. Le sourire fut plus chaleureux et ils continuèrent à avancer tranquillement.

Alphee

Aphee sursauta , ayant entendu un leger bruit a l'extérieur , elle se ressaisit , se leva , passa ses mains dans les plis de son jupon afin de les defroisser ,
promptement elle prit l'allée centrale et se dirigea vers la sortie .

Bradwen

Ce 2 Mai, il était allé travaillé à la mine comtale, puis était tranquillement et sereinement remonté vers Melleray. Il avait préparé son sac, emporté du linge de rechange, son habit de mariage et quelques autres bricoles qu'il avait entassé dans deux sacs de lin. Une dernière tendresse échangée avec sa promise, et ils s'étaient donné rendez pour le lendemain à vespres, devant l'autel de l'église St-Nicolaïde de Montmirail.

Cette dernière soirée de son célibat, il désirait la vivre de manière un peu particulière. En quittant Melleray, Bradwen prit le chemin qui menait à la porte Sud de Montmirail.

Enfin il la vit, l'église St-Nicolaïde de Montmirail ! Quelle asge pouvait-elle bien avoir ? 100 ? 200 ? 300 ? Oui, environ 300 ans ! Bradwen n'avait en vérité jamais fait de rechercher exhaustive sur la date de construction de cette église, mais quelqu'un lui avait dit un jour qu'elle avait été basti au XIIè siècle. Fidèle à son habitude la porte grinça à son entrée. L'homme jeta un coup d'oeil à droite, à gauche. Il n'y avait personne. Lentement il remonta l'allée centrale, sentant son coeur s'accélérer au fur et à mesure que ses pas le menait devant l'autel. Demain, il referait le mesme geste, les mesme mouvements ? Ressentirait-il les mesmes sensations ? Difficile à dire…

L'église… Rien n'avait encore changé en ce 2 Mai. Bradwen s'agenouilla un instant pour saluer Aristote et Christos qui l'observaient de leurs regards de pierre bienveillants. Il passa d'abord dans la sacristie déposer ses affaires et revint dans le choeur de l'église. Le choeur… il le sentait battre en cet instant. Mais était-ce le sien ou celui de l'église ? Les deux qui battaient à l'unisson ? Cette église, il commençait à la connaistre comme le fond de ses braies. Et pourtant aujourd'hui, c'est comme s'il la redécouvraité Il remarquait un petit détail par ici, un autre par là... Il posait sur l'intérieur de la bastisse un regard nouveau.

Bradwen s'installa confortablement sur le premier banc de l'église, un banc qui était souvent partiellement utilisé. Il posa sur le sol une bouteille de vin, un peu de pain, une flasque d'eau. Il se couvrit d'une couverture et se mit à palabrer avec ses complices Aristote et Christos.

La nuit se passa en fatrouillage de tout genre. De nombreux sujets y passèrent : sa vie passée, son père, sa mère, sa soeur, les erreurs de sa vie, ses bons souvenirs... et comment il voyait sa vie future.

Il dormit quelques heures, se réveilla et continua à discuter. Le niveau de vin dans la bouteille diminua, le pain fut à peine entamé. Quand le coq chanta au petit, le diacre avait les yeux ouverts. Ce jour était celui de son mariage, il avait beaucoup à faire d'ici vespres, d'ici l'heure de son mariage.

L'église appartenait désormais à l'archidiaconesse Feuillle. Bradwen s'esquiva, non sans avoir récupéré l'un de ses sacs dans la sacristie et sans avoir saluer une dernière fois ses amis Christos et Aristote.

Vitalie

Bradwen a écrit:

Il avait quelque chose d'important à faire aujourd'hui ! Quelque chose qui lui tenait particulièrement à coeur ! Était-ce le diacre qui se déplaçait ainsi en direction de l'église de Montmirail en ce 13 Avril 1459 ? Hum... pas vraiment. Le diacre connaissait par coeur le trajet entre Melleray et St-Nicolaïde, trajet que Bradwen réalisait en ce moment. Cependant, c'était l'homme, le paysan, le montmirallais, le futur marié qui en cet instant arrivait sur le parvis de l'église !

S'approchant de la grille derrière laquelle s'entassaient moultes annonces officieuses ou officielles, toutes périmées d'ailleurs, le paysan se mit à faire le ménage, un ménage radical, puisqu'en fin de compte, il ne restait plus un seul vélin affichait derrière cette grille de métal.

Contemplant son travail avec satisfaction, il se dit que finalement, cela faisait nu. On aurait dit qu'il n'y avait jamais à dire, à annoncer, à St-Nicolaïde ! Qu'à cela ne tienne, il avait la solution.

Farfouillant dans son sac, il en sortit un vélin tout neuf. Il sentait bon l'encre tout fraîche. Satisfait de lui, le paysan sortit quatres petits clous, un marteau et en moins de temps qu'il ne lui faut pour faire un sermon lors d'une messe dominicale, le vélin était accroché, et la grille refermée.

Un dernier regard vers le vélin, un petit pincement au coeur, un clin d'oeil échangé vers qui ? Bah.. peu importe ! Et voilà que notre paysan prend le chemin du retour vers Melleray.

Vitalie

Elle frissonna doucement lorsque eau très froide vint ruisseler son son visage. Elle sentit venir la vie en elle.

Oh merci mon père ! Si vous saviez combien je suis heureuse !

Doucement, elle prit dans ses mains la chandelle qu'elle alluma : elle ferait le chemin du retour en sa compagnie.

Ensuite elle pencha la tête pour que Bradwen puisse installer le médaillon autour de son cou.

Oh rassurez-vous, je la porterai chaque jour que Dieu créera. Elle me suivra partout et me portera bonheur.

Elle se demandait pourquoi aucun papier ne lui était transmis... Mais elle pensa qu'il l'avait oublié.

D'accord cher diacre, je vous y attendrai.

Inclinée devant tous, elle les remercia et conseilla aux non-baptisés de le faire.
Un clin d'oeil réservé à Domino

Tu es baptisée, toi ?

Elle sourit doucement.

Alphee

Alphee poussa la lourde porte sculptée de l'eglise qui emit un léger grincement , elle qui aurait voulut que son entrée fut discrète , c'était raté ..
Elle balaya du regard le lieu , personne , rassurée elle s'assied juste là au dernier banc pres du pilier , un peu dans la pénombre .
Depuis longtemps elle désirait entrer dans ce lieu mais jamais elle n'en avait vraiment eu le courage , c'était pour elle l'inconnu ,
plusieurs gens lui avait dit que c'était un endroit propice a la méditation , d'autres qu'ici l'on pouvait communier avec le très haut ,
mais tous ces termes lui semblaient un peu vagues , ne sachant que penser elle s'était décider à venir voir par elle même .
Ses yeux se posaient ca et là , de magnifiques candelabres , de splendides statues , d'immenses vitraux dont la lumière traversante donnait une étrange clarté multicolore .
La jeune femme resta là , admirant la beauté de cet édifice , laissant aller ses pensées .

Bradwen

Bradwen plongea sa main gauche dans les fonds baptismaux. De sa droite, il abaissa la teste de Vitalie afin que celle-ci se penche au-dessus ! Il n'avait pas envie de voir l'endroit complètement noyé ! Levant alors sa gauche gauche, il en déversa une belle quantité sur le front de Vitalie. Des perles d'eau ruisselèrent de son front vers son menton en passant sur ses joues.

Vitalie, je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité. Vitalie, sois la bienvenue parmi la grande famille des croyants et des baptisés !

S'abaissant ensuite, le diacre récupéra une chandelle et la lui transmit.

Vitalie, r'cevez c'te chandelle en souv'nir de c'te jour ben particulier ! J'vous propose de l'allumer et d'la laisser se consumer tout l'long d'la journée. J'vous propose aussi d'avoir une pensée pour ceusses qui comptent pour toi comme ils doivent en avoir une en c't'instant-là !

Puis ce fut au tour de l'habituelle médaillon d'Aristote...

Vitalie, Voici vot' médaillon d'Aristote. Porte-le en tout temps pour montrer ton appartenance à not'grande famille !

Et maintenant, au tour du certificat de baptesme... Du certificat de baptesme ?!?!?!? Le diacre devint soudain rouge de confusion !

Euh Vitalie.... j'passerais aussi chez vous après la cérémonie ! J'avions quelque chose à vous dire en privé !

La cérémonie était presque terminée. Le diacre devait se reprendre, retrouver ses esprits.

Vitalie, vous estes désormais baptisée ! Le paradis solaire vous est entr'ouvert ! Comportez-toi vertueusement et vot' place au costé du Tout-Puissant vous s'ra acquise ! Oublie nos vertus et vot' place sur l'enfer lunaire vous s'ra également acquise... pour aussi long que l'éternité !

Mes amis, j'vais vous inviter à v'nir maint'nant féliciter chaleureusement not'nouvelle fidèle et à en profiter pour communier ensemble une dernière fois not'foi en Dieu. Un p'tit coup d'rouge pour tremper vot'pain ?

Vitalie

Cette cérémonie l'émoustillait... Elle n'avait pas l'habitude d'être le centre d'intérêt même si son poste à la mairie tendait à la rendre populaire et sa maison était devenue un vrai pigeonnier.

Mais ce n'était pas le moment de penser à ça.. Le p'tit poussin s'approcha doucement les eaux avec Bradwen et n'osant trop parler, elle répondit aux questions du diacre par des petits "Oui".

C'est ce qu'elle voulait le plus au monde : se baptiser. Et bientôt, ce serait fait. Elle sentait déjà Dieu venir encore plus traverser son esprit.

Je suis à vous...

Bradwen

Le diacre arqua un sourcil en entendant la tribun.

A moi ? Mortecouille ! C'te plutost au Tout-Puissant qu'vous estes ! Pas à moi ! J'ne suis que son humble serviteur, et aujourd'hui c't'à celui qu'est tout en haut d'la hiérarchie qu'vous vous donnez !

Puis il reprit le cours normal du baptesme en déclamant tout haut pour que tout le monde puisse l'entendre.

Vitalie, répète après moi..

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Bradwen se pencha ensuite vers celle qui deviendrait sous peu une nouvelle fidèle pour lui demander au creux de loreille.

Et après, p'tite saucette... ou grand lavement ?

Vitalie

Vitalie ne s'était même pas aperçue qu'elle parlait à Dieu, tout en s'adressant à Bradwen. Elle sourit à ses dires et se pencha au-dessus du bénitier.

Elle répéta, à voix haute cette fois-ci :

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
Puis elle murmura au Diacre :

Hum, assez pour que notre Dieu me reconnaisse en sa famille !

Bradwen

Le paysan sourit en entendant certaines remarques suite à la fin de son homélie. Si les fidèles avaient appréciés, eh bien... tant mieux ! Mais ce n'était pas le moment de dormir sur ses lauriers car il avait une tasche important à réaliser.

Chère Vitalie, plutost que d'réveiller vot'voisin d'gauche avec vos remarques, approchez-vous des fonts baptismaux.

Bradwen s'approcha de Vitalie, et lui tendant la main, l'amena lui-mesme jusqu'au lieu du grand lavement.

Ainsi, mes frères, mes soeurs, par le sacrement du baptesme, nous nous lavons de tous nos péchés. Nous nous présentons sain et propre avant de renaistre, d'entrer dans notre nouvelle famille, celle des fidèles de Dieu Tout-Puissant. Aussi, Vitalie, comprends-tu bien le sens du geste que tu t'apprestes à réaliser ? Devant toute notre communauté de fidèle rassemblée à cette occasion, confirmes-tu ta volonté de te faire baptiser et de rejoindre la famille de Dieu ?

Vitalie Mahena, tribun d'Montmirail, jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

La cérémonie de baptesme était commencée et bien commencée. Et pourtant... pourtant quelque chose tracassait le paysan. Quelque chose clochait ! C'était comme si une voix lui susurrait qu'il y avait un ennui sans lui dire ce que c'était... C'était... Non, ne pas perdre le controsle de la cérémonie... Rester concentré...

Vitalie

Vitalie se reccueillait, elle n'avait pas envie de l'ouvrir à tort et à travers, pour une fois.
C'était un jour spécial, et elle le savourait. Bradwen se mit à lire un extrait de livre et Vitalie l'écouta en souriant, quelle bonne idée avait-il là !

Bradwen

L'heure du baptesme approchait à grands pas ! Alors que le credo se terminait, le diacre jeta un coup d'oeil en arrière de lui afin de vérifier qu'il n'avait rien oublié. Une de ses mains passa sous la nappe de dentelle de l'autel. Non, tout était là ! Il pouvait continuer sa cérémonie en passant à l'homélie.

Oui, mes amis, St-Nicolaïde a toujours été un homme de foi et de science. Mais, me direz-vous, la foi et la science sont-elle conciliables ? Vraiment ? La base de la religion consiste à croire en un fait que l'on n'arrivera jamais à démontrer : l'existence d'un estre supérieur que l'on appelle Dieu... ou encore le Tout-Puissant ! Oui, c'te ça la foi ! Croire, estre intimement et profondément convaincu de quelque chose sans pouvoir jamais le prouver !

Bradwen pointa son doigt au hasard dans l'assistance.

Toi ! As-tu la foi ?... Et toi ? L'as-tu ? ... Oui ?... Toi aussi ?

Le diacre sourit en reprenant son souffle. Il aimait provoquer.

Oui bien sur ! Nous avons la foi ! Car sans c'la, nous n'serions point ici !

La science, elle, ne se content point de croire en quelque chose, elle désire le prouver. Les savants passent leur temps à essayer de nous prouver leur dire par une logique implacable, par des théories qui sont parfois difficiles à suivre.

Et moi, je viens, et je vous dis : ayez la foi ! Croyez-moi ! Croyez Aristote et Christos ! Dieu existe ! Il est nostre créateur !

Eh oui ! Religion et sciences sont compatibles ! Socrate a dit : " Connais-toi toi-mesme !"

En choisissant les Hommes comme ses enfants, Dieu a choisi d'élever à un rang bien particulier une espèce sociale et curieuse. Il l'a placé au centre de sa Création afin qu'elle puisse jouir de l'ensemble de ses bienfaits. Comprendre le monde qui nous entoure, c'est comprendre le monde que Dieu a créé.

La quête du savoir n'est cependant pas réservée à une élite intellectuelle. Chacun, dans son domaine de compétence, peut œuvrer à alimenter le patrimoine des connaissances de l'humanité, que ce soit en s'intéressant aux sciences de l'univers, en apprenant à mieux connaître son voisin ou encore en permettant de diffuser cette connaissance aux générations présentes et futures.

Il est de la responsabilité de chacun d'entre nous de travailler au développement de nos connaissances, et dans tous les domaines.
Dieu nous a donné un cœur pour aimer et un esprit curieux et inventif pour nous aider à maitriser et à mieux comprendre sa Création.

L'obscurantisme est l'arme préférée de la Créature Sans Nom. En exploitant nos peurs de l'inconnu, elle cherche à s'infiltrer au plus profond de nôtre âme pour la pervertir. Ne la laissons pas œuvrer à sa guise. Chaque découverte, si minime soit-elle, nous offre un bouclier protecteur contre sa perfidie.

Commme d'habitude... toujours le mesme problème avec le diacre de Montmirail ! Il s'était une nouvelle fois laissé emporté dans son élan, dans son fatrouillage incessant ! Mais que voulez-vous cher lecteur, il aimait prescher ! Oui, il aimait ça !

Vitalie

Une vraie boule de nerfs ! C'était exactement ce qu'était notre ami Bradwen.
Il parlait, on l'écoutait, on sourcillait, on souriait... C'est un homme prenant, qui savait ce qu'il faisait et qui était très bon guide. Plus encore depuis qu'il a retrouvé le champ de blé ambulant...d'ailleurs !

Partie dans ses pensées, Vitalie Mahena revint auprès des autres pour entendre le reste du monologue du Diacre.

A la fin - apparemment - Vitalie osa :

Quel magnifique discours !

Bradwen

Les chainons se liaient les uns aux autres harmonieusement, le pardon de Domino s'enchaisna avec son credo et vint ensuite se fixer aux maillons de Vitalie ! Les fidèles passaient d'un pardon à un crédo et d'un crédo à un pardon, le tout dans un canon qu'on aurait cru maintes et maintes répété.

Il aimait cela, le diacre, entendre vibrer son église, la sentir battre au rythme de la foi. Le silence se fit peu à peu, au fur et à mesure que les récitations diminuaient en nombre !

Quel bel hommage qu'nous v'nons d'rendre là au Tout-Puissant, n'est-ce pas ? Voyez-vous mes enfants, c'te ça la vie ! Oui... c'te ça !

Où en étais-je moi.. Ah oui ! Demain, le 10 Avril, nous feterons St-Nicolaide ! Eh oui, vous m'avez ben entendu, l'Saint d'not'paroisse ! Au début d'l'année, j'voulions organiser une grande feste ! J'avions fait des démarches à Rome pour que ce soit une feste ben particulière ! Mais c'la n'a pu s'faire ! J'espère donc que ce s'ra partie remise !

En attendant, découvrons ensemble qui était St-Nicolaide. Hum ? Oh oui, j'allions oublié ! Vous pouvez vous r'lever et vous asseoir pendant la lecture.

Bradwen remonta jusqu'à l'autel pour feuilllleter le livre des vertus.

Extrait du livre des vertus, hagiographie de St-Nicolaide...

Citation:

Mais le cheval de bataille de ce chevalier de la connaissance n’était autre que la rédaction des hagiographies des saints qui oeuvrèrent pour la plus grande gloire de la parole divine. Il rédigea un guide visant à ordonner la rédaction et la transcription de tels textes sacrés. Il encouragea personnellement la transcription des antiques hagiographies des archanges solaires et des saints fondateurs de l’Eglise, et poussa les théologiens à entreprendre la rédaction des hagiographies des saints les plus récents. Sans lui, l’Eglise aurait peu à peu laissé ces inestimables témoignages disparaître à jamais. Ce n’est que justice qu’il bénéficie lui-même d’un tel hommage, tant son oeuvre dans ce domaine fut fondamentale. Et elle atteignit son paroxysme lorsqu’il dirigea personnellement, au sein du couvent de Sainte-Ménéhould, la rédaction de l’hagiographie de saint François d’Assise.

Farouche partisan d’une foi réfléchie, frère Nico s’opposait à une vision plus intuitive de la parole divine. Suite au concile Vatican I, il prôna une transcendance par la raison et s’efforça de faire partager cette vision par le plus grand nombre. On le voyait çà et là expliquer à tout un chacun que l’essence des choses se trouve dans les choses elles-mêmes. Il recherchait la nature réelle de l’univers, par le biais de la métaphysique, qu’il qualifiait de science de l’étant en tant qu’étant. Mais il n’en dédaignait pas pour autant les éléments de la vie courante. Ainsi, il travailla sur la beauté, et conclut qu’elle résultait de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux. Pour lui, religion et quotidien ne faisaient qu’un, aussi recommanda-t-il que le sage participe à la vie de la cité.

Vitalie

Vitalie avait sourit à Bradwen et s'était installée sur un banc.
Elle executa les dires du diacre et commença par la prière du pardon..

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Pour ensuite réciter, par coeur maintenant, le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Domino

Domino se précipita à l'appel des cloches pour la cérémonie de baptême de Vitalie. Peine perdue elle était encore en retard !!

Elle se glissa toute discrètement comme une petite souris dans les allées de l'église et prit place sur un banc en commençant à prier à l'invitation du diacre revenant.

Elle fit un petit coucou de la main à Vitalie qui était déjà concentrée sur son sujet...

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

A peine le temps de reprendre son souffle, il fallait déjà enchainer :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"
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Bradwen

La future baptisée fut parmi les premières arrivées à l'église ! Le diacre esquissa un sourire en voyant l'accoutrement de la donzelle Mahena ! Oh non, ne croyez point qu'il y avait une once de moquerie dans ce sourire ! Non, non ! Mais habillée comme le choix de ses vestements signifiait indubitablement que ce baptesme était quelque chose d'important pour elle ! Et c'est pour cela que le diacre de Montmirail s'en réjouissait !

Bienv'nue dans la modeste demeure du Tout-Puissant ! Oui, modeste, car visiblement, j'pense qu'elle aurait ben b'soin d'une bonne réfection généralisée c'te bastisse ! La cleoche qui s'est décrochée y'a point longtemps... les briques qui partent au vent ! Pff... Soyons encore heureux d'avoir un toist pour s'mettre à l'abri des intempéries lors des messes ! Quoi que... si l'toist nous tombe sur la caboche, on risqu'ra pas d'le louer ben ben longtemps !

Entrez, entrez, j'ne vais pas tardet à commencer !

Et ce qui fut dit, fut fait ! Ne pas remettre au lendemain ce que l'on peut faire à l'instant mesme... surtout quand il y a des fidèles qui attendent à l'intérieur !
Le diacre alla s'installer sur le dossier du premier banc, un pied sur le sol, un autre sur le banc de derrière.

Montmirallais, montmirallaises, bienvenue une nouvelle fois à St-Nicolaïde ! Il y a ben ben longtemps que j'n'avions pas officié icelieu ! Il faut dire que j'avions eu b'soin d'prendre un peu d'recul, d'réfléchir à certaines choses. Et voyez-vous c'la m'a fait un bien fou !

Aujourd'hui, nous allons accueillir une nouvelle montmirallaise dans not' grande famille...

Il jeta un coup d'oeil en direction de Vitalie et lui fit un clin d'oeil !

Un baptesme, c'te toujours un grand jour dans une vie. C't'un moment important ! Mes amis, aujourd'hui j'avions appris un ben belle leçon. La vie est un don de Dieu. Dieu nous a octroyé ce don pour une durée infime par rapport à l'éternité, n'est-ce pas ? Alors, écoutez moi... Profitons chaque jour de ce don de Dieu ! Vivons, mes amis, profitons chaque jour d'la vie ! Ne r'mettons pas au lendemain c'que nous pouvons faire le jour mesme ! Ne laissons pas not'vie filer sans la déguster ! Oui, mes amis... dégustons-là... dégustons-là !!!

Ca y est ! Il était dans sa messe le diacre de Montmirail ! Il était déjà dans son prêche, il aimait sentir cette fougue influer en lui. Oui, il aimait vraiment cela ! Expliquer, démystifier, conseiller, philosopher... Oh oui, il était dans son élément !

Vous savez comme j'aime essayer d'surprendre n'est-ce pas ? Alors, que diriez-vous si aujourd'hui, nous enchaisnions la prière du pardon avec l'crédo aristotélicien.

Mes amis, je vous propose d'vous agenouiller et d'réciter avec moi...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Vitalie

Vitalie avait été prévenue que son baptême allait avoir lieu aujourd'hui même. N'ayant même pas eu le temps de prévenir la populasse et de dire à quelqu'un quelque chose d'important, la blondinette s'était dépéchée de se parer, vite fait mais si bien fait : une fleur rose pâle dans ses cheveux - eux-même plus blond que les rayons du soleil - une robe ajustée à son tour de taille si étroit, robe longue couleur sable, des chausses surélevées qui la grandissait, un chignon bien haut et bien serré en guise de coupe de cheveux, elle était prête pour rejoindre les Aristotéliciens.

Sur le chemin, elle la croisa nombreuses personnes bien matinales et elle les convia à la rejoindre à l'Eglise car un événement allait avoir lieu.
A ce moment là, presque arrivée sur la parvis, une pensée énorme vint égorger son coeur : Ereii ! Il n'était pas au courant que ça se ferait aujourd'hui ! Lui qui, d'habitude ne tourne pas sur la halle ne verrait ni n'entendrait jamais les cloches qui annonçait son baptême !
Rapidement, elle sortit de sa besace toute fleurie une plume, une réserve d'encre, un parchemin assez petit pour l'accrocher à une mésange, et hop, quelques gribouillades pour l'inviter, son homme. La mésange fut siflée, vint à l'épaule de sa blonde, blonde qui attrappa une de ses miniscules pattes pour l'unir avec ne précieux message.

La belle bête s'enfuit à une vitesse folle lorsqu'elle entendit un cri de peur vers le haut de l'Eglise. Après s'être remis dans la piste, l'oiseau s'en alla vers la maison de son Ereii avec qui elle avait eu un léger différent la veille, mais rien de bien grave, juste de la jalousie. Les yeux bleus de la Mahena foncèrent vers la d'où venait le bruit, le clochet, pour y découvrir un diacre suspendu.

Il allait lacher, mais avait l'air dans ses pensées. S'il ne remontait pas, Bradwen ne serait plus et Kaelig mourrait d'amour. Non ! C'est bon ! Il remontait avec une force...de diacre.
En quelques secondes, sans aucun égratinure, la voilà qu'il apparaissait ni vu ni connu devant le parvis de l'Eglise.

Elle s'en approcha et l'insepecta :

Bradwen... Allez-vous bien ? Je vous ai vu là-bas, dit-elle en pointant le clochet de l'Eglise, pendu comme un cochon. J'ai cru que ça aurait été la dernière vision que j'aurais eu de mon futur beau-frère ! Mais quelle idée de grimper ainsi, vous vouliez voler ? Je ne pense pas que ce soit de votre ressort !
N'ai-je point raison ?

Les mains posées sur les hanches, elle resta plantée là, en regardant Bradwen, sourcils froncés et bouche en moue, une marche de décalage entre leur deux hauteurs.

Bradwen

Il était de bonne humeur le diacre de Montmirail ! De très bonne humeur mesme ! Malgré toutes les vicissitudes qu'il avait rencontré ces dernières semaines, le voyage qu'il avait entrepris dans tout le Maine l'avait requinqué ! Il n'aspirait plus qu'à vivre une vie aussi trépidante que ces dernieres semaines ! Fini pour lui la routine du charrette, labour, dodo ! Il allait profiter de la vie ! Et bien en profiter !

C'était donc un diacre grimpant sur les murets pour tester son équilibre et sautant dans les flaques d'eau comme un gamin qui arriva ce matin-là à St-Nicolaide ! Passer par la sacrisitie ? Pourquoi donc ? Il ouvrit en grand les portes de l'église pour y laisser entrer le bon air frais printanier ! Puis, il remonta en courant l'allée centrale. Envoyant au passage en signe amical à Aristote du costé gauche et à Christos du costé droit, il entra en trombe dans la sacristie, envoya valser sa besace dans un coin de la pièce et grimpa quatre à quatre les marches du clocher !

Les cloches de l'église résonnèrent comme jamais elles n'avaient résonné auparavant, accompagnant le diacre dans sa bonne humeur du moment.

Prenant appui par l'un des clous fixé dans les murs du clocher, le diacre suspendit son corps tout entier dans le vide !

Montmirail ! Je t'aime !!!!

Cette phrase se répercuta en écho, se mélangeant intimement avec les sons de cloches juste derrière lui...

... Mais la pierre rebelle, elle, ne semblait pas l'entendre de la sorte, et celle qui se trouvait sous son pieds se déroba sous lui.

OOooooohhhh !!!

Bradwen

Quand on se retrouve ainsi suspendu dans le vide, à une centaine de pieds au dessus d'un sol qui, d'habitude n'est pas si menaçant, on a une autre approche des choses importantes de la vie.

On se dit qu'on a bien fichtrement bien fait de forger longtemps et de manger beaucoup de viandes pour renforcer ses pauvres muscles des bras.

On se dit aussi que la vie tient parfois à pas grand chose, et qu'il vaut mieux en profiter quand on le peu ! On se dit qu'on ne devrait pas tout remettre au lendemain, qu'il se pourrait qu'il n'y ait pas de lendemain.

On se dit qu'on doit profiter de chaque instant présent, qu'on doit vivre sa vie et non pas la laisser filer, la non-vivre !

On se dit aussi qu'il faut fichtrement avoir la foi quand on se retrouve si près du paradis solaire... ou de l'enfer lunaire !

Et enfin, on se dit qu'on devrait arrester de faire de la philosophie, qu'on a un mariage de prévu, et qu'elle serait sans doute bien laide en veuve éplorée la future mariée !

Faisant jouer son bassin, le diacre réussit à aggriper l'une de ses jambes sur le rebord glissant du clocher. Deux point d'appuis, c'est beaucoup qu'un seul ! Finalement, a force de se contorsionner, tirant sur ses bras et sur sa jambe, Bradwen arrive à reprendre rentrer son corps à l'intérieur du clocher. Il s'étale sur le sol, au dessus des cloches qui sonnent encore. Le regard est dans le vague, son coeur bat à une vitesse phénoménale. Il bat sans doute aussi vite que ce 3 Décembre, le jour où... Oui, tout le monde doit désormais savoir ce qui s'est passé ce 3 Décembre, inutile d'en rajouter.

Il est encore là, sur terre, bien vivant.. mais il s'en est fallu de peu ! Et tout ça pour quoi ? Parce qu'il voulait faire la fanfaron ! Ah, il aurait été bien malin le diacre de Montmirail s'il s'était transformé en crespe au pied de St-Nicolaïde ! Il imaginait déjà son épitaphe : "Mort parce qu'il était stupide ! ". Il voyait Feuilllle tourner la teste de droite à gauche en se demandant comment un estre aussi excentrique avait pu estre nommé diacre ! Il imaginait Kaelig, éplorée, se demandant comment elle avait fait pour aimer un homme pareil ! Il pensait à... Oui, il avait besoin de reprendre ses esprits, se calmer.

Quelques instants plus tard, c'est un Bradwen bien plus posé, plus prudent qui descendit les marches du clocher et se présenta devant le perron de l'église pour accueillir les fidèles.

La journée était splendide ! Le soleil était haut dans le ciel et il n'y avait aucun nuage. Nulle doute que la nuit serait splendide sous la vouste étoilée ! Non, décidément, ce n'était vraiment pas une belle journée pour mourir ! Mesme si en contrepartie, cela aurait permis de connaistre le paradis solaire...

Domino

Domino écouta la fin de la cérémonie et l'appel à la pastorale du gentil Bradwen.

Elle mit cela dans un coin de sa tête où la place ne manquait pas.

Elle se leva et salua les deux heureux baptisés. Elle fit une petite révérence à Orwynn et un gros bisou à Iseuld.

Avant de partir elle bisouilla la jolie Kaelig et le diacre de Montmirail.

Elle quitta les lieux toute guillerette en sautillant.
_________________

Iseuld

Dans l'émotion du moment , Iseuld n'avait pas perçu la présence de Domino, une jeune femme rencontrée en taverne, et avec laquelle elle s'était amusée comme une folle il y quelques temps.
Elle répondit chaleureusement à ses vœux avant de sortir à son tour.
Sur le seuil, elle ne put s'empêcher de se retourner et de jeter un regard dans la direction d' Orwynn, puis partit d'un pas qui se voulait léger
N'ayant plus de charge de tribun, elle allait pouvoir se livrer toute entière à sa passion de son élevage et, pourquoi pas, s'entrainer à devenir tisserande ???

Bradwen

Malgré tout, il était heureux le diacre de Montmirail. Certes, la pastorale de Orwynn et Iseuld avait été la plus longue de toutes les pastorales qu'il avait réalisé... mais il y avait pris beaucoup de plaisir. Et il était comvaincu que ces deux-là n'avait pas juste passé une épreuve pour obtenir le droit de sa faire baptiser, mais qu'ils avaient apprécié et approfondi leur foi dans le Tout-Puissant et ses prophètes.

Tout l'plaisir fut pour moi Sieur ! Et rapp'lez-vous tous les deux ! En cas d'besoin, que ce soit envers l'diac' ou envers l'parrain, j's'rais toujours là pour vous !

Orwynn

Tant d’émotions soudaines. Le voilà enfin membre à part entière de la communauté des fidèles. Laissant d’abord Iseuld récupérer les objets que leur tendait leur Diacre et Parrain, Orwynn les attrapa ensuite avec prudence.

A la question d’Iseuld, Orwynn se pencha doucement pour lui glisser à l’oreille,

Je puis vous assurer que je ne désire pas plus que vous que nous nous perdions de vue.

Puis se redressant et se tournant vers Bradwen :

Je crois pouvoir et devoir vous dire : merci. Vous avez fait en sorte que ma volonté un peu abstraite de baptême se développe et s’approfondisse jusqu’à en devenir une réelle foi en notre Créateur et son Eglise. La Pastorale que vous nous avez fait faire a été une véritable révélation !

Iseuld

Isueld ne savait plus si elle devait rire ou conserver son sérieux tant la jovialité du diacre était contagieuse.
Elle avait reçu le baptême aux côtés d'Orwynn et le souvenir de la pièce de théâtre qu'ils avaient pris tant de plaisir à écrire et jouer lui revint en mémoire.
Elle sourit au jeune homme et eut l'audace de prononcer

-" j'espère que nous ne nous perdrons pas de vue après toutes ces émotions vécues ensemble ? "

puis se tournant vers leur parrain

-" je ferai tout ce qui est en mon pouvoir afin de rester digne de notre communauté
et ajouta en riant
-" et si une tête en l'air de mon genre oublie un parrain ou une marraine, je suis disponible maintenant que je peux l'être"

La jeune femme prit son certificat, la bougie et la médaille que lui tendait le diacre et attendit poliment qu'Orwynn fit la même chose.
Elle avait du mal à se dire que tout était fini.

Orwynn

Orwynn traversait cette cérémonie comme dans un rêve. Voilà qu’il arrivait au bout de ce long chemin qu’avait été sa Pastorale. Il était heureux d’avoir pu passer tout ce temps à approfondir sa foi. Et voyant l’aboutissement devant lui, il avait peur de sentir soudain un grand vide… Il espérait fortement pouvoir croiser encore régulièrement Iseuld et Bradwen.

Mais voilà que déjà c’était à lui. Concentré, il s’approcha, adressant à Iseuld, puis à Bradwen, un sourire timide avant de parler.

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Puis soudain le silence.

Bradwen

L'heure de la grande lessive était venue ! Et pour baptiser deux biaux linges comme ces deux-là, le diacre avait prévu deux lavoirs... pardon ... Deux burettes ! Bradwen demanda aux montmirallais de s'agenouiller et de pencher leur teste au-dessus du baptistère. Un instant, il se dit qu'il devait parfois avoir plus l'air d'un bourreau que d'un baptiseur dans cette situation-là !

Bradwen leva les deux burettes et versa simultanément l'eau bénite sur les fronts d'Iseuld et Orwynn.

Iseuld, Orwynn je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Par ce geste il venait de terminer un cycle ! Il avait vécu avec ces deux-là une pastorale fabuleuse, incroyable, qui s'était prolongée sur un projet théastral qui lui tenait à coeur ! Le diacre se pencha vers ses nouveaux fidèles et leur chuchota à l'oreille.

Vous v'là tous les deux unis par le lien sacré d'l'eau baptismale !

Esquissant l'un des premiers vrais sourires de la journée, il compléta...

Rassurez-vous, ça n'vous engage à rien d'plus... qui n'vous est pas encore connu !

Sur un ton beaucoup moins confidentiel, il fit un signe chaleureux en direction de l'assemblée.

Et distes moi ? Y'en a par là qu'ont une p'tite faim ou une p'tite soif ? C'te l'heure d'la communion ! Un peu d'vin pour tremper l'pain !

C'était une bien drosle d'idée que de tremper le pain de la communion dans la vin de la communion, mais il avait déjà vu certain fidèle le faire, et nostre diacre, en tant qu'homme anti-conformiste, se devait d'essayer ça !

Pendant qu'tout l'monde casse la croute, j'vais en profiter pour terminer les quelques formalités administratives du baptesme.

Sieur Orwynn, dame Iseuld, voici vos certificats d'baptesme ! Gardez-le ben précieusement, c'est la preuve qu'vous estes maint'nant des fidèles d'Aristote !

Et voici un cierge chacun en souv'nir de c'te belle journée... enfin, belle pour certains...

Voici aussi vot'médaillon d'Arisote. Portez-le en tout temps ! C'te not'fierté montrer à tous not'appartenance à c'te grande famille !

Et dernière chose... Iseuld, Orwynn, c'te baptesme c'te la clé qu'je vous confie pour accéder au paradis ! Comportez-vous vertueusement et vous aurez la plus belle des éternités. Comportez-vous d'manière non vertueuse, reniez l'serment qu'vous v'nez d'prononcer, et soyez sure que c'te clé s'ra perdue pour toujours...

Puis, dévisageant particulièrement Domino et Hermona, il ajouta...

Enfin, j'voudrais vous annoncer que j'suis toujours disponib' pour faire passer d'nouvelles pastorales à ceusses qui veulent s'faire baptiser. Hum ? Allez va ! J'vous embeste plus ! Rentrez ben tranquillement chez vous c'te soir ! On a eu d'la chance c't'année : les leus n'ont point embesté Montmirail ! Profitons-en ! Dormez-ben ! Faites de biaux resves... La prochaine messe s'ra dans ben plus tard... J'dois m'absenter pendant quelques temps. Si vous avez b'soin d'moi... pigeon, pigeon !

Bradwen

Aussitost, Bradwen enchaisna sur le sermon, un sermon qui lui tenait particulièrement à coeur.

Oui ! Ainsi donc le don que Dieu conféra aux hommes était la capacité d'aimer ! La capacité d'aimer ses semblables, la capacité d'aimer Dieu surtout !

Et pourtant ! Pourtant ce don est parfois difficile à maitriser ! Regardons autour de nous. Combien de gestes maléfiques prennent leur source dans l'amour ? Combien de terres ont été ravagées par un tel ou tel seigneur sous ce fallacieux prétexte ? Combien nous-mesme, simples pécheurs, travaillant d'arrache-pieds à extirper de la terre notre dur labeur, combien de fois disais-je, nous arrive t-il de souffrir au nom de ce pouvoir que Dieu nous a donné ?

Il en est ainsi chers paroissiens ! Oui, il en est ainsi, qu'avec l'amour, l'homme traverse la palette de ses sentiments de part en part, du plus grand bonheur à la détresse la plus profonde. Et puisque tel est la volonté de Dieu, remercions-le en faisant le meilleur usage possible de ce don. Apprenons à la maistriser pour faire le bonheur autour de nous... et non le malheur !

Un grand soulagement submergea le paysan lorsqu'il termina son sermon. Il avait réussit. Il était allé au bout de son discours, sans trébucher, sans bégayer. Il était allé là où il voulait.

Mais dans tout c'la, n'oublions pas la belle raison pour laquelle nous sommes réunis ici c'te soir.

Dame Iseuld, sieur Orwynn, j'vais vous d'mander d'vous approcher du baptistère. L'grand moment est arrivé. Comment vous sentez-vous ? Hum ?

Eh bien, voilà que j'change de rosle maintenant et c'est en tant qu'parrain de dame Iseuld et sieur Orwynn que je vais agir. A tous, soyez sur que je confirme bien haut que dame Iseuld et sieur Orwynn sont ici de par leur propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême. Leur décision est réfléchie et sincère. Je promet de les seconder sur le long et ardu chemin de la foi qui les mènera au Paradis solaire.

Bradwen se retourna alors vers ses filleuls d'un air protecteur et bienveillant.

Chers filleuls, il est temps maintenant de prononcer vot'serment d'allégeance. Iseuld, Orwynn, voulez-vous répéter après moi ?

Iseuld

Le grand moment était arrivé.
Iseuld souleva légèrement le bas de sa robe afin de ne point se prendre les pieds dans l'ourlet et s'approcha de son parrain.
Elle donnait sans doute l'impression d'être calme mais son coeur battait la chamade et elle sentait ses mains trembler légèrement.

Elle ferma une seconde les yeux, inspira et sourit légèrement avant de répéter:

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Tout était dit. Une onde de chaleur lui parcourut le corps et bizarrement elle frissonna. L'émotion sans doute ?
Elle se recula légèrement pour faire place à Orwynn.

Bradwen

Fixant l'assistance du regard lourd, le diacre reprit la parole. Il avait à prononcer un sermon, et ce fut le plus douloureux des sermons qu'il n'eut jamais à prononcer...

Mes frères, mes soeurs, j'aurions voulu que c'te soirée soit la plus belle qui soit, irriguant not'communauté de l'amour de Dieu... mais le destin en a décidé autrement et mon coeur est lourd ce soir.

L'homme se retourna et marcha jusqu'à l'autel. Contrairement à son habitude, il prit le livre des vertus sous sa main et vint s'installer près de dame Domino...

Extrait du livre de la création, Chapistre VII...

Il eut un mal fou à terminer son titre. Il prit un temps d'arrêt, ouvrit le livre des vertus à la page marqué par un morceau de vélin, et reprit le fil de l'office.

... L'amour !

Ce mot résonnait se répercuta sur tous les coins, ogives, arc-boutant de la petite église. Bradwen y avait mit sans doute trop d'intensité, de détermination. Le ton était un peu trop déterminé !

Dieu a réuni autour de lui toutes les créatures de l'univers. Il leur a posé une question... une seule : quel est le sens de la vie ? Les humains eux, n'ont pas donné de réponse. Alors Dieu interroge Oane, celui que ses semblables croient faible d'esprit.

Citation:

Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Domino

Domino avait désormais rattrapé son petit retard et elle suivait le cours normal de la messe du gentil Bradwen.

Il demanda à ses fidèles de se recueillir dans la prière une nouvelle fois :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN"
_________________

Bradwen

Un à un les fidèles reprirent en choeur, les paroles de la prière du pardon, des paroles emplies de sagesse et d'humilité. A chaque fois qu'il les prononçait, le diacre ressentait en lui, le pouvoir de la foi inonder son esprit de ses bienfaits.

Nul doute mes amis que ces mots doivent vous aussi vous toucher comme ils me touchent profondément. Par ces mots mystiques, c'est tout l'amour de Dieu qui transitent du ciel vers nous. Et ce n'est que justice si maintenant, nous retournons cet amour de la terre vers le ciel en récitant ensemble le credo.

Iseuld

Iseuld suivi le conseil du diacre et, franchissant les portes de l'église à la suite d'Orwynn, elle lui sourit

-" alors nous aurons le même parrain !" et vers Bradwen "merci vous me sauvez"

Le grincement des portes se fait à nouveau entendre, le future baptisée se retourne et ne peut empêcher un gloussement comique lorsqu'un juron s'échappe des lèvres de la mairesse.
Un petit mouvement discret des épaules pour cacher un rire qui veut naitre et la jeune femme retrouve son sérieux
Elle baisse les yeux et se concentre sur ses mains jointes.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Les mots sont nouveaux, ils résonnent étrangement aux oreilles de la jeune femme mais ils vont bientôt signifier quelque chose de fort.

Domino

"Une messe de nuit ! Pfiouuuuu !!! quelle drôle d'idée !!! Hi hi hi !!" pensa tout haut Domino.

Entre deux tours de garde du village, elle avait bien le temps de rejoindre l'église, de faire une petite prière et de retourner à son poste.

Elle laissa son attirail et fila vers la maison de Dieu où elle fut bien entendu en retard.

Elle se faufila en douce dans les allées latérales et vint se prosterner face à l'autel en prenant la mesure des autres fidèles en train de prier :

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."
_________________

Orwynn

L’Eglise il la connaissait, évidemment, et même plutôt bien. Mais en cette soirée il y allait avec une certaine appréhension. Car si visiteur il avait été, c’est bientôt en tant que fidèle de l’Eglise d’Aristote qu’il pourrait s’y présenter. Il vit en arrivant le Diacre de Montmirail en train d’attendre sur le perron. Diantre, se pouvait-il qu’il soit en retard ? Pourtant les cloches venaient à peine de sonner.

Pressant le pas, il arriva aux pieds des quelques marches en souriant à Bradwen, ne sachant s'il devait entrer ou attendre là.

Hermosa

Oh, je connais bien vos messes. J'y assiste aussi souventr que possible. Et c'est un vrai plaisir de vous voir à l'oeuvre...

Iseuld

Iseuld releva le bas de sa longue robe couleur miel et chanvre qu'elle avait passé un temps fou à confectionner et gravit légèrement les marches de l'église.
Un fin voile couvrait sa chevelure sombre et dans ses yeux brillait une nouvelle lueur : elle allait entrer dans la grand famille aristotélicienne, son voeux le plus cher allait se réaliser lorsque soudain la jeune femme s'arrêta, l'air horrifié, en plein milieu de l'escalier et elle porta la main à la bouche

-" mon parrain ! .... seigneur ! j'ai totalement oublié de rappeler à Decanisy qu'il avait promis d'être mon parrain.... je ne sais ni où il est ni où le trouver ....misère ! quelle sotte je fais !"

Son regard affolé passa sur le diacre et Orwynn , déjà en haut des marches.

Bradwen

Les futurs baptisés arrivèrent alors à l'église. Bradwen salua d'un signe de la main le prévost du Maine et la tribun de Montmirail ! Décidément, en ce moment, à Montmirail, il ne baptisait que des sommités !

Sur ces entrefaits arriva dame Hermosa...

Hé... Quelle belle surprise ! Soyez la bienvenue dame dans la d'meure du Tout-Puissant ! J'm'apprestais à effectuer une p'tite messe nocturne suivie d'un double baptesme ! Assist'rez-vous à l'office ?

Un éclair fusa alors subitement dans la teste du paysan... Ne jamais oublier de faire un peu d'information sur les services offerts par le diocèse...

Distes-moi dame Hermosa... me semble qu'vous n'estes point baptisée ? Que diriez-vous d'entamer une p'tite pastorale afin qu'un jour vous puissiez vous aussi prétendre au baptesme comme le font aujourd'hui l'sieur Orwynn et la dame Iseuld ? Hum ?

Alors qu'Iseuld gravit les marches de l'église, un cri de détresse sortit de sa bouche. Le diacre se retourna immédiatement vers la croyante.

Oh Mordiou ! Dame Iseuld, vous aviez choisi Decanisy comme parrain ?

Un éclair de tristesse passa dans les mirettes du paysan. Decanisy... Decanisy...

Eh bien Iseuld, de deux choses l'une : soit vous vous faites baptiser sans parrain, soit vous faites comme l'sieur Orwynn... et vous m'prenez comme parrain ! J'ne vois pas d'aut'solutions ce soir dame !

Mais entrez donc tous, installez-vous... et dans les premiers rangs hein ? Hum ? Oui, oui, tous les trois ! Dans les premiers rangs ! J'vais commencer la cérémonie de suite !

La nuit était belle, les étoiles scintillaient dans le ciel. Le paysan jeta un dernier regard vers celles qui entouraient dame la lune, puis presque à regrets, entra dans l'église.

A toutes et à tous, soyez les bienvenus à St-Nicolaïde en cette nuit du 8 Mars 1459 ! Comme j'l'ai dit à certains d'entre vous, il n'y a jamais d'mauvais moments pour honorer l'Tout-Puissant, que ce soit de jour... ou de nuit !

savez-vous que j'aime c'là officier la nuit ? La nuit est toujours plus calme. On a l'impression qu'on entend mieux la parole divine, que Dieu a plus d'temps à nous consacrer !

Il souriait le diacre ! Oui, il souriait dans sa barbe. Il aimait ainsi partager ses sentiments avec ses paroissiens.

Sans plus attendre, levons-nous pour demander pardon au Tout-Puissant des péchés, petits ou gros, qu'nous avons récemment commis...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Kaelig

Kaelig avait promis à son Prévôt à dorer de passer à l'église Saint-Nicolaïde en vue de son baptême. Mmh du maïs doré au beurre. Non! Ce n'est guère le lieu ni le moment de penser à remplir son estomac. Mmh un diacre appétissant. Non, non, non et non ! La journée à la mairie de Motmirail avait été ardue. Il ne lui restait que très peu de temps avant de clôturer ses comptes et nettoyer son bureau. Elle n'avait donc eu le temps de grignoter une broutille avant de glisser dans ce lieu saint. Enfin, glisser... se faire remarquer plutôt!

Sa houppelande blanche éclatante, la cape vert épine sur les épaules et le champ de blé lâché au gré de l'humeur de Dame Vent, la mairesse tente d'entrer discrètement dans la bâtisse religieuse. L'éternelle porte de bois grince, sa cape se coince avec ténacité dans le loquet métallique de cette dernière alors qu'un juron du monde Solaire s'échappe des lèvres féminines.

Chiabrena de cape !!

Un instant, la donzelle se fige, prenant conscience de son geste. Ses émeraudes toisent les quelques personnes présentes alors que la gêne prend possession de ses joues, les rendant rouge tomate. Son regard se baisse, la cape se libère, la paysanne s'avance le popotin serré vers Orwynn, Hermosa, Iseuld et un clerc au regard... meurtrier? L'éviter est plus approprié. Hum! Se faire discrète, se taire, se mettre en boule, regarder le sol.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Pardonne-moi cette indiscrétion, cette grossièreté, ce manque de tact...
Pardonne-moi cette envie irrésistible de toucher le torse du diacre...
Pardonne-moi de le trouver si attirant avec sa soutane...

Domino

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Kaelig

Un champ de blé essoufflé pousse tardivement les portes en bois de la bâtisse religieuse montmiraillaise. Ah, ces grincements! Point moyen d'arriver discrètement! Et Domino qui est là avant elle! Didiou didiou didiou... Prestement, la blondinette vient rejoindre la soldate. Une main passe sur son front comme pour dire qu'elle a eu chaud, non sans lui adresser un sourire. Elle est baptisée maintenant, raison de plus pour assister à tous les offices, goûter le pain béni, le vin. Quoiqu'être puni par son diacre, ce n'est guère ce qu'il y a de plus désagréable. Va pour les deux puisqu'elle est arrivée en retard!

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et qu'il me pardonne mon retard en cette fin de nuit étoilée!

Alors que la prière du pardon sort de ses lèvres, elle n'ose jeter une mirette vers le clerc.

Bradwen

Sitost la prière du pardon terminée, le diacre se releva pour estre bien vu de la foule des fidèles. Les mains croisés dans le dos, il fit un tour autour de lui pour bien prendre le pouls de son auditoire et en profita pour adresser un clin d'oeil à Kaelig.

Ah, j'vous entends déjà craindre l'le fait que j'parte à nouveau dans une envolée lyrique incontroslée ? Hum ? Eh bien non ! Soyons donc anti-conformiste ! Changeons nos habitudes ancrées dans not'esprit d'puis des millénaires... ou des années... voire des mois ! Aussi, point d'paroles immédiatement ! R'prenons directement en choeur l'credo aristotélicien ! Et c'te fois-là, on va essayer d'estre plus en harmonie les uns avec les aut' ! Accordons nos guitares latines ! A trois, tous ensemble, on commence ! 1...2... 3

Domino

Kaelig

Comme à son habitude, le diacre ne tient pas en place. La blondinette voit ses bottes se balader de part et d'autre de l'allée centrale pour revenir devant les fidèles, pour entamer un tour de l'autel. Cela lui donne le tournis à la donzelle. Pour changer de vision, elle ose une mirette dans sa direction. Son âme-soeur lui adresse un clin d'oeil. Les muscles de son corps se font moins raide, elle se détend. Mais point trop!

Il n'est guère fatrouilleur le clerc en cette fin de semaine. Il rentabilise en pas, à la place! L'anti-conformisme... Il ne manque plus qu'une dispute entre lui et Dieu, un départ précipité et... et rien du tout! Qu'est-ce qu'elle s'imagine la blonde? Elle a presque envie de sortir sa guitare latine pour accompagner le Credo en musique! Bonne idée future tiens...

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Bradwen

L'oreille aux aguets, le diacre récitait de manière mécanique le credo qu'il avait déjà récité maintes et maintes fois dans sa vie. Ce jour d'hui, un autre aspect de la prière aristotélicienne capta son attention : ses paroissiens arriveraient-ils à la réciter dans le même ton ? Ensemble ? Sans fausses notes ? De manière synchronisée ?

Les sonorités qui en sortirent régalèrent ses sens. Oui, cela était bien mieux que lors de la prière du pardon, bien plus beau ! Bien plus beau... même si certaines paroles détonnèrent dans ce concert !

Citation:

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

La fulgurance d'Aristote et l'extase de Christos ? Hum... voilà quelques leçons absentes de son séminaire !

Eh bien, quel biau credo qu'celui-là ! Bravo à vous tous chers paroissiens ! C'te prière était bien plus harmonieuse. Montmirail a parlé d'une seule voix au Tout-Puissant, et soyez surs qu'ils nous a entendu !

D'ailleurs vous ... et vous !

Le diacre désigna un homme et une femme quelque part dans l'assistance.

Ca vous dit pas d'venir rejoindre la chorale d'Montmirail ? Croyez-moi, c't'un moyen ben sur pour gagner son ciel !

Se frottant les mains l'une contre l'autre comme s'il avait terminé un travail d'importance, le paysan reprit sa cérémonie. Il allait poursuivre le plus naturellement possible lorsqu'une vision bien étrange pour le lieu le détourna de son travail. Du coin de l'oeil, il crut percevoir, là-bas, derrière la colonne, une blonde tourner la teste de gauche à droite, faisant voler ses blondes mèches dans les airs comme pour mettre en évidence leur éclat et leur vitalité.

Le diacre détourna prestement la tête, mais la vision avait disparu aussi rapidement qu'elle lui était apparu. Bradwen jeta un coup d'oeil vers la représentation d'Aristote, puis celle de Christos situés de part et d'autre de l'autel. Pour lui-mesme, il ajouta.

Dieu Tout-Puissant, ayez pitié de moi... ne me mettez pas ainsi au supplice aussi souvent. J'ne suis qu'un simple pescheur, vous l'savez, et un ben faib' homme ! Inutile de m'tenter trop souvent hein ?

Bradwen joua quelques instants avec ses mains, histoire de laisser passer le sentiment de honte qui l'animait. Il devait se reprendre et continuer sa cérémonie, que diantre !

Allez, après les compliments, voici v'nu l'temps d'la lecture mes enfants ! Mais avant, j'voudrions vous d'mander d'rester jusqu'à la fin d'la cérémonie, et d'garder les yeux ouverts jusque là ! A la fin d'la cérémonie, j'avions prévu d'honorer une personne qui l'mérite amplement et j'voudrions qu'tous ensemb', nous lui fassions une ovation toute aristotélicienne...

Ceci dit, j'vais vous lire un extrait du livre de la préhistoire, chapistre V - "Le roi du péché"

Rapp'lez-vous mes enfants... Oane a conduit son peuple dans un endroit idyllique là où les humains fondèrent Oanylone. Oane meurt et son peuple se r'trouvent sans berger, sans personne pour le guider sur le chemin de Dieu...

Citation:

1 Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

2 Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

3 Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

4 Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

Eloane

Pour ne pas montrer son retard, Eloane se flanqua dans un coin au dernier rang après s'être signée avec l'eau bénite. La messe débuta par les éternelles prières, celle du pardon et le crédo. Le coeur n'y était pas mais la roussette s'efforça à les entonner en choeur, comme le demandait le diacre.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

La jeune femme avait toujours autant de mal à comprendre ce verbiage à cause de cet accent très prononcé. Pourtant elle avait fait le tour du royaume mais là... elle ne savait pourquoi, elle ne se faisait pas à cette élocution mangeuse de lettre.

Enfin, elle suivit ce qu'elle pu et tant pis pour le reste. Heureusement que le passage qu'il avait choisi, elle le connaissait. Elle sourit d'ailleurs légèrement en écoutant cette lecture tout en plongeant dans ses souvenirs.

Bradwen

La lecture terminée, Bradwen contourna l'autel et vint prendre place parmi ses fidèles. Il s'assit sur l'accoudoir d'un banc de l'église, puis prit quelques instants pour bien observer la foule. Une dame qu'il ne connaissait ni d'Aristote ni de Christos était entre temps entrée dans la maison de Dieu. Bradwen la salua d'un hoschement de teste.

Oui, mes amis, les enfants d'Oane ont complètement perdus le sens des véritab' valeurs. A la mort d'Oane, c'te plus q'un ami, un père, un confident qu'ils ont perdu. Ils ont perdu leur berger, leur chef. Sous sa houlette, les humains avaient compris le sens profond de la vie que Dieu leur avait octroyé. Ils savaient où aller et quel chemin prendre pour y arriver. Mais Oane disparu, personne ne sut véritablement prendre la relève, et les hommes s'adonnèrent aux vices. Inutile d'les citer, tous y passèrent !

Ce jour d'hui, après tant et tant d'années, il ne faudrait pas croire que ce qui est arrivé à Oanylone ne pourrait plus survenir. Oh non ! Ce s'rait commettre là un péché aussi important que ceusses qui ont mené à la destruction de la ville. Aujourd'hui, nous avons encore besoin de guides. Prenez l'exemple dans vot'vie laique : nous avons un maire… enfin … à Montmirail, c't'une mairesse oui, qu'il m'fait plaisir d'pouvoir saluer d'ailleurs.. nous avons un comte… enfin dans l'Maine c't'une comtesse… L'application d'la loi et not'sécurité sont placées sous la responsabilité d'un prévost…. oui, oui…. une prévoste dans not'comté. Bref, nous ne manquons pas de guide sur le plan matériel.

Sur le plan spirituel, les temps sont durs. Nous avons la chance à Montmirail d'avoir une paroisse active. Laval est aussi ben fournie, mais Le Mans et Mayenne n'ont point d'clercs à leur teste ! Sans guide, c'te le péché qui nous guette. La créature sans nom attend tranquillement son temps, profitant des faiblesses de chacun, si minimes soient-elles. Mes enfants. n'oublions pas not'serment d'allégeance fait le jour d'not'baptesme ! Nous avons promis de suivre l'chemin d'la vertu ! Et pour c'la, il nous faut se rappeler chaque jour, encore et encore c'que sont ces vertus. Une prière chaque soir peut nous y aider. Venir aux offices à l'église est aussi une occasion d'se rappeler ses devoirs. Enfin, quand l'doute vous ronge, ne restez pas seuls. Retournez-vous vers vos amis, vos confidents, vers vot'diac' si vous r'ssentez l'besoin d'vous confesser. Tous les moyens sont bons pour entendre, encore et encore, la parole de Dieu… afin que jamais, ô grand jamais, nous ne l'oublions.

L'homme se tut, baissa la teste et prononça visiblement quelques paroles qui restèrent entre lui et le Tout-Puissant. Puis, il releva la teste, et tout sourire, se leva de son banc et s'approcha de dame Domino, tel un fauve guettant sa proie.

Dame Domino, avant d'procéder au partage du pain et du vin et d'aller courir le'guilledou dans l'village, j'voudrions rendre hommage à vot' abnégation et vot'assiduité. Vous estes depuis ben longtemps présente à chaque office. J'me d'mande mesme si vous en avez loupé un d'puis que j'suis en poste… et mesme du temps d'la diaconesse Irella. Dame Domino, un tel comportement mérite que l'on remarque, qu'on l'cite en exemple ! Puissiez-vous inspirer d'aut'fidèles !

Dame Domino, j'vais vous proposer d'choisir une place dans l'église… n'importe laquelle… d'vant… derrière.. sur l'costé… près d'l'allée centrale,.. où vous voulez. Et j'vais d'mander à ma charpentière préférée d'y graver avec ses instruments, vot'nom ! C'te place, dame Domino, vous s'ra réservée quoi qu'il arrive ! Libre à vous d'vous installer c'pendant où vous l'voulez hein ? Mais au moins, cette marque témoignera d'vot'dévouement et d'vot'exemplarité.

Pour tout ceci, dame Domino, soyez r'merciée !

Eloane

Un sourire affable pour répondre à son salut puis écouta l'interprétation de la lecture choisie. Elle fut surtout attentive quand il parla de confession. Un jour il faudrait qu'elle y pense et qu'elle le fasse pour expier ce mal qui la ronge depuis déjà tant de mois.

Les yeux fermés, sa main droite se crispa sur sa cuisse, empoignant le tissu épais de ses braies. Une envie subite de crier "Pardonnez moi Seigneur parce que j'ai péché!!". Elle le pensa si fort qu'elle en trembla presque. Le temps comme suspendu, une douleur vive et intense la vrillait intérieurement puis plus rien.... Elle se détendit.

Encore un peu troublée par ses pensées, elle sourit en entendant l'honneur qui était fait à Domino. C'était amusant comme marque d'attention mais surtout un bel exemple à suivre.

On lui avait dit qu'il y avait une messe. Wu vint avec Chabon, ils entrèrent et prient discrètement place dans le fond.

Oh bah !On a tout raté.

Au moins, vous commencez à croire au Très Haut...

Hmmm oui, enfin écoutons plutôt le diacre, que vos âneries...

Et ils écoutèrent.

Domino

Domino se mit à rougir de toutes ses forces.

La surprise de Bradwen était telle !!

Elle se demanda pourquoi elle avait le droit à tant d'éloges et d'honneurs alors qu'elle venait juste se recueillir à l'appel des cloches.

Elle lui répondit d'une voix d'abord timide puis de plus en plus assurée malgré ses idées qui se mélangeaient dans sa pauvre tête de blonde :

"Eh bien Bradwen, je te remercie de me citer en exemple, je ne vois pas pourquoi je mérite un siège à mon nom dans la maison de Dieu. Si tu veux vraiment me faire plaisir, tu peux m'appeler Domino simplement et me tutoyer. Hi hi hi !"

Elle lui sourit en espérant ne pas l'avoir offensé puis elle lui dit tout bas :

"Je suis pas un peu jeune pour avoir mon nom gravé dans l'église comme tous les gisants autour ne nous ? J'avoue que cette idée me fait froid dans le dos !"

Elle lui fit un sourire encore plus radieux après sa petite moue dubitative et elle se mit à espérer que Bradwen reprendrait vite le cours de son office.
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Kaelig

A part sourire discrètement et sottement, la donzelle ne sait effectuer grand mouvement face au sermon du diacre et l'offrande à Domino. Son popotin se déplace doucement sous le banc en bois qui grince malgré tout, ses mains s'enlacent ou se délassent, les jambes sont positionnées tantôt en tailleur, tantôt étirée devant elle. Un bâillement tente de s'échapper de la scènette. Non, pas devant le clerc! Attendons qu'il ait le dos tourné au moins. Le texte cité est pourtant plus qu'intéressant mais le sermon a le même effet que le bruit d'une rivière qui coule à côté de ses esgourdes : il est apaisant. En pensant à ses projets futurs, la blondinette se sent apaisée, impatiente. Son regard clair en profite pour se faire distant. C'est un des rares moments de la semaine où elle peut se le permettre.

Bradwen

L'homme esquissa à sourire à sa fidèle paroissienne. Il lui semblait que Domino était gesnée par l'honneur qui lui était fait. Afin de satisfaire son humilité, Bradwen se contenta de lui faire un clin d'oeil, de hoscher la teste et de prendre un air satisfait. Oui, il lui rendrait cette hommage. Une telle attitude se devait d'estre mise en valeur.

Ceci fait, il avait une messe à finir le diacre de Montmirail ! Laissant la rougissante Domino, le diacre revint vers le centre de l'église.

Ainsi se termine, ou presque, not' cérémonie mes amis. J'vais maintenant procéder au partage du pain et du vin ! Eh oui ! Pour c'te cérémonie, ce s'ra l'classique pain d'Montmirail, un simple pain d'blé... et du vin d'nos voisins tourangeaux !

Invitant de la main les fidèles et les croyants à venir célébrer avec lui l'amitié aristotélicienne, le paysan en profita pour entamer le dialogue avec la dame qu'il ne connaissait pas. Il était à la fois mus par son sens de l'hospitalité, et par un costé un peu plus obscur de sa personne, costé que l'on nommait par le nom de ...curiosité !!!

Puis il vint près de Kaelig pour déposer un chaste baiser sur sa main. Ce n'était point le moment de le laisser par trop divertir, il avait encore quelque chose à dire avant que tout le monde ne vaque à ses occupations.

Mes amis, j'vous r'mercie tous d'avoir assister à c'te cérémonie. N'oubliez vos prières quotidiennes. Si vous l'souhaitez, vous pouvez avoir une p'tite penseé pour l'sieur Decanisy, not' diac' duquel nous n'avons plus d'nouvelles d'puis ben longtemps maintenant... ben trop longtemps !

Ah... Et puis la confession hein ! N'oubliez pas que j'suis à vot'disposition pour soulager vot'asme !

Enfin, en primeur, j'voudrions vous annoncer qu'le diocèse du Mans a lancé une nouvelle initiative pour diffuser la foi... Le dogme et le théastre ! Au presbytère d'Montmirail, nous avons ouvert une salle d'travail pour rédiger une pièce d'théastre ! Oui, vous avez ben entendu... une véritable pièce d'théastre ! Le titre d'la pièce n'est pas encore définie mais c'la tournera autour des derniers jours d'Oanylone !

Nous r'chercons donc actuellement des personnes qui s'raient intéressées à s'impliquer dans c'te projet d'longue haleine. Soyez rassurée, vous pouvez participer pendant un moment, puis vous esquiver par la suite si vous n'avez plus d'intérest dans l'projet. Par là, Mère Feuilllle et moi-mesme cherchons à diffuser la foi par des créneau non traditionnels et l'art théatral nous a semblé adapté à c'la !

Une fois la pièce écrite, mesme en partie, nous allons nous arranger pour faire jouer quelques scènes, avoir un retour d'opinion et réajuster nos textes. Nous allons alors avoir b'soin d'acteurs, d'organisateurs, d'couturières pour les décors, les costumes... Bref, après l'calendrier, ce s'ra un aut'grand projet littéraire mainois !

Si vous estes intéressé, si vous connaissez des personnes qui sont intéressés, contactez-moi, j'vous donnerai les clés d'la salle de travail.

Mes enfants, allez dans la paix d'Aristote... et que Dieu prenne soin d'vous et d'vos proches !

La messe était maintenant terminée. Le diacre s'estompait peu à peu pour laisser la place tout grande à l'homme qui jeta un regard amoureux vers la mairesse de Montmirail...

Kaelig

En cette journée de fin de semaine, le diacre l'avait chargée d'une mission. Cette dernière tenait à cuer du clerc. Donc tout ce qui lui tenait à cuer à Lui, lui tenait à cuer à Elle. Qui plus est, Domino était une villageoise si impliquée et si pleine de vie qu'il était impossible d'effectuer ce travail avec des pieds de métal.

La légumière est charpentière depuis peu, ses travaux font donc partie de la petite cognée. Ses ouvrages sont de moindres dimensions comme les coffres, les bancs, les seaux, les manches et blablabli et blablabla. Mais elle aime modeler le bois, cette matière première fabuleusement solide et malléable à sa manière. Et ce parfum d'arbre coupé mmh. C'est comme lorsqu'on renifle de l'herbe fraîchement coupée, cela fait partie du même ordre naturel. Décorer, moulurer, un vrai bonheur artistique. Tout comme dessiner sur un vélin de grande qualité. Créer...

C'est donc armée d'un de ces rabots de poing de fer en acier fondu qu'elle se présente une semaine plus tard dans la bâtisse religieuse du village. La grande porte de bois grinçante est entrouverte. Son promis doit être dans une pièce en aparté de ce grand hall résonnant. TAC TAC TAC. Ses pas se répercutent triplement. Si quelqu'un est présent, son entrée n'est guère discrète. Pourtant, aucun mot ne sort de sa bouche. Pour une fois.

La blondinette s'arrête devant un banc, plus précisément devant l'endroit indiqué la semaine dernière par la mise à l'honneur, Dame Domino. Kaelig se met à croupi, dépose son rabot et se met à caresser le bois en fermant les mirettes. Lisse et râpeux à la fois. Lentement, elle les ouvre en souriant. La vie est telle une stère de bois : on en fait ce que l'on veut lorsqu'on s'en donne les moyens. Son prénom ainsi qu'un minuscule dragon mainois feront l'affaire en guise de signature.

Eloane

En cette journée dominicale, Eloane traînait ses guetres du côté de l'église. L'heure de la messe n'avait pas encore sonné. Un instant d'hésitation... oui... non. Puis oui, elle ressentait ce besoin d'y entrer. Sa main poussa la petite porte sur le côté, la jeune femme se faufila discrètement à l'intérieur.

Un frisson parcouru tout son être. Autant une église était appréciable en été pour sa fraîcheur autant en hiver... on se les gelait!! Elle enfouit son nez dans son col en s'acheminant jusqu'aux cierges. Une piécette dans la cagnotte puis le feu embrasa la mèche.

L'air triste de la roussette en disait long sur son état. Les yeux rougis par les pleurs nocturnes fixaient la flamme. Elle se sentait complètement perdue et ne savait plus à quel saint se vouer. Tant d'émotions oscillaient en elle, de la déception à la haine, de la culpabilité à la tristesse...

Tous ces efforts balayés en quelques secondes. Sur le point de craquer, elle serra le poing et ravala ses larmes. Hors de question qu'elle se montre si faible. Où était passé la combative Eloane? Du nerfs ma petite, te laisse pas abattre!! Voilà qu'elle s'enguirlandait elle même dans sa tête.

Sachant que l'office allait bientôt commencer, elle prit place sur l'un des bancs dans l'obscurité d'un des piliers. Elle patienta en priant. Peut-être arriverai-t-elle à trouver un peu de sérénité? Au moins juste un peu pour apaiser ses tourments.

Bradwen

Le diacre de Montmirail arriva ce matin de bonheur dans son église préférée. Il avait décidé de faire un peu de ménage dans un lieu, disons, peu fréquenté des fidèles et des croyants. Passant par la sacristie, il déposa chiffons, brosses, balais et autres objets de ce genre dans un coin et s'approcha de l'astre de la cheminée.

Mordiou ! Où est donc c'te fameuse rainure qu'il faut prendre pour soulever c'te plaque ?

Il lui semblait que découvrir le passage dérobé la première fois avait été plus facile que cette fois-ci.

Les mains pleines de suif, le diacre, en pleine réflexion, entendit alors un bruit inhabituel provenant de l'église. Se pouvait-il que... ? Hum, pour ce qu'il s'apprestait à faire, mieux valait faire preuve de discrétion. Et si quelqu'un pouvait pénétrer à tout moment dans la sacristie, alors le moment pour vadrouiller était mal choisi.

Point de fatrouillages inutiles, le diacre se releva et alla jeter un coup d'oeil dans l'église.

Il eut du mal à localiser l'intruse tant celles-ci était discrète, mais il finit par apercevoir l'inconnue qui, la semaine dernière, avait assisté à son office. Une inconnue... Depuis ses récents démélés avec certains inconnus mal intentionnés, le diacre était suspicieux. Cependant, il n'avait jamais aperçu la dame fureter du mesme costé que lui...

Il lui fallait en avoir le coeur net. Bradwen jeta un coup d'oeil sur ses mains trahissant ses jeux dans la cendre. Bah... Il mit ses mains dans le dos, et s'approcha du banc occupé.

Bon dimanche dame, j'suis Bradwen, l'diac' du village ! Loin d'moi l'idée d'vous embester, avez-vous b'soin d'aide ou estes-vous simplement v'nue prier ?

Eloane

Perdue dans ses rêveries, ses pensées, ses prières, Eloane n'avait point entendu le diacre se glisser à ses côtés. Elle sursauta sur le banc au son de sa voix.

Nom de d...

Se rappelant le lieu où ils se trouvaient, elle mangeant vite la fin de son juron. Les yeux grand ouverts, la main droite sur la poitrine, son coeur battait à vive allure à l'intérieur. Le bougre... non...le diacre... il lui avait fait peur!!!

Quelques secondes suffirent pour se remettre de la frousse qu'il lui avait collé. Elle zieutait l'homme d'Eglise qui se tenait debout à ses côtés.

N'aimant pas regarder les gens de haut, elle se leva prestement pour être à sa hauteur. Bon pas tout à fait vu qu'elle était plus petite mais suffisamment pour que leurs regards se croisent. Un petit sourire pour le rassurer et le remercier de sa sollicitude.

Enchantée Mon Père, je suis Eloane, convalescente dans votre charmante bourgade.

A le regarder de plus près, elle se souvint qu'elle l'avait rencontré à la boutique de Vitalie. Avait-il trouvé son bonheur parmi toutes ces frusques? Là n'était pas la question et encore moins la réponse qu'il attendait d'elle.

Eh bien non vous ne m'embêtez point. Je... je pensais qu'il y aurai un office... nous sommes dimanche...

Un souvenir encore bien présent dans sa mémoire... Toutes ces messes dominicales auxquelles elle avait eu le bonheur d'assister à Muret. Un long soupire lui échappa rien que d'y penser.

Pardon vous avez sûrement à faire, je ne vais pas vous déranger davantage.

Bradwen

L'inconnue était visiblement en pleine contemplation quand le diacre arriva à sa hauteur. Il ne connaissait que trop bien ce genre de situation pour l'avoir souvent pratiqué. Certains de ses paroissiens lui avait mesme dit qu'il avait une voix tellement apaisante qu'ils s'endormaient pendant l'office. Mais là, le diacre n'y était pour rien.

Bradwen resta donc quelques instants là, sans bouger ni parler, respectant les réflexions de sa visiteuse. Lorsqu'elle l'aperçut, il sursauta, comme si elle ne s'attendait pas à le voir là.

Le diacre, d'origine fort modeste, sourit en entendant son juron.

Hum... effectivement... nom du Tout-Puissant est un juron ben plus élégant !

Ben l'bonjour dame, à mon tout d'me présenter. J'm'appelions Bradwen, et comme vous en vous doutez p'tet point, j'ne suis point l'curé de c'te paroisse. Celle-ci est sous la direction du père Taciturne. Moi, j'f'ais partie d'son équipe en tant que diac'.

Ainsi donc, vous estes en convalescence à Montmirail ? Eh bien, j'vais vous souhaiter un prompt rétablissement... l'plus rapide possible ! Montmirail a c'pendant l'sens d'l'hospitalité et j'ose espérer qu'au moment d'vot'départ, vous vous sentirez un peu montmirallaise dans l'asme ! Si c'la vous sied, j'connais un tas d'personnes qui pourrait vous faire visiter l'village pour qu'vous vous y sentiez bien !

J'sais qu'les convalescences peuvent parfois estre ben longue et monotone ! Aussi, pour faire passer l'temps l'plus vite possib', l'mieux est d'en profiter pour découvrir l'lieu qui nous accueille.

Ne voulant pas laisser une trop mauvaise impression, le diacre réfréna son débit de parole pour laisser à l'inconnue qui l'était un peu moins, le temps d'en placer une.

Un office c'te dimanche ? Hum... ma foi non, j'pense point qu'il n'en n'ait un. Moi, j'n'en f'rais point, et not'curé est ben ben... contemplatif ! J'pense pas non plus qu'il en f'ra une.

C't'une habitude ici à Montmirail. Si j'en f'sais une chaque dimanche, les fidèles s'lasseraient vite. Comme en plus dans mes offices, j'suis plutost lent... certains disent mesme bavard... j'voudrais point écoeurer tout l'monde ! Et puis... pour diffuser la foi, personnellement j'compte sur différentes facettes... pas seulement les messes ! T'nez par exemple, les arts peuvent estre une source intéressante pour diffuser la foi parmi nos semblables. Mais j'm'égare là... n'hésitez point à m'couper lorsque mes fatrouillages commencent à diverger d'la discussion initiale !

Comment ? ... Oh non, vous n'me dérangez point dame ! D'ailleurs, j'sers tout l'monde ici, qu'ils soient habitants du village ou personne d'passage. Si vous avez b'soin d'quelques choses, il m'f'ra plaisir d'vous aider. J'peux mesme dire une p'tite prière avec vous si vous l'souhaitez ! A moins qu'vous vouliez vous confesser ? Vous savez, j'compare souvent les diac' à des médicastres de l'asme !

Enfin, j'ne voudrais point briser vot'méditations. Si vous n'avez pas b'soin d'moi...

Eloane

La bonhomie de Bradwen faisait plaisir à voir. C'est un fait avéré que beaucoup d'homme d'église savait mettre en confiance et qu'il arrivait par leur seule présence à apaiser les âmes. C'était le cas pour Eloane qui lui adressa un sourire en l'entendant.

Étrange mais il lui rappelait un peu son frère, diacre de son état lui aussi. A croire qu'il fallait être une pipelette pour exercer cette fonction.

Je vous remercie de votre sollicitude. Cela fait déjà un bon mois que je suis parmi vous et comme je m'astreins à des balades quotidiennes pour garder la forme, enfin si je puis dire ça. Je commence déjà à connaître bon nombre de recoins de Montmirail.

Un petit soupire lui échappa quand il lui annonça qu'il n'y aurai pas d'office.

Eh bien... tant pis... Vous avez raison l'utilisation d'autres moyens de diffusion est fort judicieuse et parfois moins ennuyeuse qu'un sermon à la messe. En tout cas je vous souhaite de réussir dans votre mission que le Très Haut vous a confié.

La passion et le dévouement émanait de son discours. Un peu admirative devant cet homme si simple au sourire humble, elle détourna légèrement le regard. Autant elle se sentait mieux par sa présence mais autant elle ressentait comme une gêne, voir même une honte de n'être aussi vertueuse.

Une petite hésitation puis ses deux émeraudes se reposèrent sur le Diacre.

Une petite prière avec vous? Bien... pourquoi pas oui. En tout cas je suis certaine que vous êtes un très bon médicastre.

Elle esquiva le sujet de la confession, ne se sentant pas encore tout à fait prête.

Hermosa

Passant dans les parages, Hermosa décida de s'y arrêter. Elle aimait y passer son temps, autant qu'elle aurait détesté y être surprise.... Saint Nicolaïde est une bâtisse si solide et paisible.
Mais elle tomba nez à nez avec Bradwen. Et la sympathique inconnue. Elle décidé subitement de laisser de coté son coté solitaire et envoya un sourire sincère et chaleureux

Bien le bonjour Madame, et Monsieur Bradwen. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus de vos nouvelles. Comment allez-vous? Toujours fidèle à votre mission d'accueil des nouveaux arrivants?

Bradwen

Le paysan se retourna en voyant arriver dame Hermosa. Décidément, il faut croire qu'il aurait du la faire cette messe ! St-Nicolaide n'était pas si peuplée en un jour d'office !

L'accueil des nouveaux arrivants dame ? Oh ma foi, j'm'en occupe un peu oui, mais not'tribun actuelle, dame Iseuld, suffit amplement à la tasche ! Mais distes-moi, j'avions l'impression qu'tout l'monde veut une messe et moi, j'ai deux personnes qui attendent pour s'faire baptiser. J'espère ben qu'vous n'manquerez point d'assister à la prochaine cérémonie qui mijote déjà dans ma teste... D'vous à moi dame Hermosa, la diaconesse Irella qui me précéda à Montmirail avait un credo : Vive l'anti-conformisme ! Aussi... mais j'ne vous en dis pas plus... Juste que j'me suis donné pour mission d'faire toujours un peu différent à chaque fois !

Quelques jours plus tard, après un voyage au Mans...

La nuit venait de tomber sur Montmirail. La quiétude régnait sur le village des irréductibles mainois, mesme si, o miracle, on était en pleine campagne électorale.

Pourtant, quelqu'un avait décidé de rompre cette tranquilité ? Qui ? Le diacre de Montmirail ! En pleine semaine, un mardi soir, les cloches de St-Nicolaide sonnèrent à toutes volées après la tombée de la nuit !

Assis sur le perron de l'église, le diacre, tout sourire attendait les premiers fidèles. Et ils arrivèrent ces fidèles ! En l'occurence ce fut Nicéphore qui, se présenta devant l'église, visiblement surpris par l'initiative du paysan.

Mon ami, lui dit Bradwen, Y'a t-il vraiment une jour précis ou une heure précise pour honorer vot'da.. enfin, j'veux dire pour rendre hommage à la grasce, la beauté, la vivacité d'esprit et la gentilhesse de vot'compagne ? Non, n'est-ce pas ? Eh bien, il en est de mesme du Tout-Puissant ! Nulle heure, nul jour n'est mauvais pour lui dire combien nous l'aimons ! Allez, c'la fait ben trop longtemps qu'il n'y a pas eu d'messe icelieu ! Entrez donc ! La messe n'va pas tarder, j'tiens pas à m'coucher trop tard moi !

Domino

Pour une blonde, tous les signaux devaient correspondre à quelque chose pour qu'elle puisse avoir la présence du peu d'esprit qu'elle possédait, d'agir au moment donné.

Les cloches de l'église lui donnaient le signal pour se rendre à l'église et elle abandonna ses travaux en cours pour s'y précipiter.

Elle entra dans l'église, se signa, salua le gentil Bradwen et se faufila entre les bancs pour prendre place.

Une petite prière ne ferait sans doute point de mal...
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Bradwen

Domino ? Domino pas en retard à une cérémonie ? Le diacre faillit en blémir en voyant arriver la soldate de l'ost mainois.

Mordiou madame, que vous arrive t-il ? Des insomnies ? ... N'm'en veuillez pas de c'te p'tite taquinerie, c'te juste que j'peux jamais vous saluer à l'office étant donné que j'suis d'jà entrain d'déblatérer quand vous entrez !

Aussi, une fois n'est point coustume, bonne journée dame, bonne cérémonie. Installez-vous j'ne vais pas trop tarder.

Quelques plus tard il remontait l'allée centrale, et s'arresta à mi chemin. Il commencerait sa messe, ici, au milieu de ses fidèles. Cela ferait moins d'allées et venues

A tous, bienvenus à St-Nicolaïde ! C'te maison de Dieu vous est ouverte chaque jour que Dieu fait. Sentez-vous à l'aise d'y passer pour venir prier, pour venir me voir si le b'soin s'en fait sentir, ou tout simplement pour contempler une architecture que l'on r'découvre avec étonnements à chaque fois !

N'oubliez pas non plus que seule la confession vous lave de vos péchés. Et d'vous à moi, avez-vous déjà vu aussi biau lavoir que c'lui là ?

Mais comme d'habitude, vous allez m'dire : y parle, y parle l'diac, et il oublie qu'il a un rituel à exécuter... C'te vrai mes amis, vous faites ben d'me r'prendre. Aussi, levons-nous pour réciter ensemble la prière du pardon...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Zodaelle

Kaelig

Bradwen

Ses yeux étaient pétillants, bien trop pétillants pour qu'il puisse conserver son sérieux. A regrets, Bradwen détourna le regard de Kaelig et s'approcha de Zodaelle. Il se baissa pour récupérer la burette qui se trouvait au pied du baptistère.

Dame Zodaelle, voulez-vous baisser la teste s'il vous plait ? C'te l'heure d'la grande lessive de l'asme ! Promis, vous n'la mettez point sur l'billot vot'teste !

Le diacre passa sa main sur le front de la soldate et versa sur l'abondante chevelure quelques gouttes d'eau, qui perlèrent jusqu'au front. Les rattrapant de sa main il en badigeonna le front de la dame.

Zodaelle, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité. Honoré, sois le bienvenu parmi la grande famille des croyants et des baptisés !

Puis il se retourna vers Kaelig, un sourire presque carnassier illuminant son visage... mais son sourire qui se changea vite en sourire de tendresse.

A toi.. Euh.. A vot'tout dame Kaelig de venir mettre vot'asme et son enveloppe physique sous baptistère.

Lorsque la blondinette s'exécuta, l'homme fit, à son tour couler quelques gouttes d'eau sur le front. Mais était-il perturbé ? Distrait ? Toujours est-il que les gouttes perlèrent du front au joues, et jusque dans le cou. Dans un geste précipité, Bradwen vint effleurer la gorge de Kaelig et disperser l'eau bénite sur son front.

Kaelig, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité. Honoré, sois le bienvenu parmi la grande famille des croyants et des baptisés !

Il déposa la burette avec précautions et se dirigea vers l'autel. Il prit le livre des vertus qu'il avait utilisé précédemment, et sur le costé, ouvrit une petite porte pour en sortir deux vélins, deux chandelles, et deux médaillons d'Aristote.

Puis il revint vers ses deux nouvelles fidèles, les bras pleins.

Mesdames, recevez c'te chandelle en guise d'souvenir d'ce jour inoubliable qui vous a vu entrer dans la communauté des fidèles d'Aristote...

Recevez également c'te médaillon qu'vous d'vez porter sur vous et qui prouve qu'vous estes baptisée.

Kaelig, voici un livre des vertus. Durant vot'pastorale, vous m'aviez dit qu'vous n'en n'aviez pas à vous. Celui-ci c'ra l'vostre. Il n'a presque pas servi... excepté pour c'te cérémonie.

Puis il tendit à chacune un vélin.

Voici vot'certificat d'baptesme. Il en s'ra conservé un exemplaire à l'archevesché... mais puis-je vous r'commander d'le conserver précieusement ? L'papier est si fragile...

Enfin mesdames, j'voudrions simplement vous rappeler que par c'te baptesme, Dieu vous entr'ouvre les portes du paradis solaire. Comportez-vous vertueusement toute vot' vie durant et les portes du paradis s'ouvriront toute grande quand vous quitterez c'te terre.

Enfin, mesdames, j'vous invite à vot'tour, à diffuser la foi parmi les vostres afin qu'd'aut puissent partager l'instant d'bonheur qu'vous venez d'vivre. Mesdames, sachez également que j'srais toujours lèa pour vous soutenir dans vot'foi, aider à la développer et vous soutenir dans les moments de doute.

La cérémonie s'achevait. Le diacre alla congratuler les nouvelles fidèles ainsi que le nouveau parrain aristotélicien. D'un signe de la teste, il salua l'autre blondinette qui avait assisté à l'office.

Toujours dans l'église, le diacre enleva ensuite l'aube qu'Irella lui avait offerte le jour de sa première messe en tant que diacre et s'approcha de Kaelig.

Kaelig... Euh... Hum... Auriez-vous encore quelques instants à me consacrer ?

Vitalie

Vitalie, la petite blonde, savait ce qui allait se passer sous peu à l'Eglise.
Doucement, elle se faufila entre les gens qui sortaient tous heureux d'être baptisés. Tout en félicitant certains, la blondinette avançait et c'est dernier un large pilier qu'elle se cacha pour regarder sa soeur et Bradwen, son client adoré. Chuuuuut, tu vas te faire repérer Vita !
Plus un mot, plus un geste, juste deux yeux ressortit de la planque en direction du couple.

Eloane

Quand Eloane rentra dans l'église, il y avait plusieurs personnes qui apparemment se félicitaient. Une cérémonie venait de se finir. Se voulant la plus discrète possible, elle se signa puis marcha tout doucement malgré son boitillement.

En faisant le tour, elle fût surprise de voir Vitalie cachée derrière un pilier. Elle sourit un peu perplexe de la voir ici. Peut être un jeu de cache cache était organisé dans l'église? La rousette n'était pas là pour ça, elle passa près d'elle sans dire un mot, ne voulant pas dévoiler la cachette de cette dernière.

La jambe droite traînant un peu, elle s'avança jusqu'à un petit autel où quelques cierges brûlaient déjà. Une pièce glissée dans la fente pour payer celui qu'elle allait allumer. La mèche s'embrasa en une seconde.

Elle ne pouvait encore s'agenouiller. Les yeux fermés, la tête courbée, un chapelet dépassait de ses mains jointes, elle se mit à prier. Une prière exutoire afin de calmer tous ses tourments qui la rongeaient un peu plus chaque jour.

Son passé la rattrapait et elle avait du mal à le supporter. Pourtant, elle avait passé de long mois au couvent pour retrouver la paix intérieure mais là elle culpabilisait de ce qui s'était passé quelques jours avant.

Les jambes tremblantes, elle s'installa sur le banc le plus proche. Elle serrait fort ce collier de perles en bois agrémenter d'un croix. Il glissait entre ses doigts en même temps qu'elle murmurait des paroles. Elle resta assise à méditer dans le seul lieu qui arrivait encore à calmer ce mal qui se consumait en elle, oubliant la notion du temps.

Max_premier

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Lui habituellement si volubile avait du mal ce jour là ; à part réciter les prières... Faut dire que c'était un sacré fard... euh non une sacrée responsabilité d'être parrain mais il était content que Kaelig ait pensé à lui. La jeune mairesse avait besoin de quelques fidèles amis autour d'elle en ces temps difficiles. Mesquineries, insultes et sape du travail quotidien auraient pour plus d'un d'entre eux mis à mal le moral mais elle tenait la petite blonde. Il était fier aujourd'hui d'être son parrain.

Bradwen tendit des bougies, des livres et des médailles. Max porta sa main autour de son cou et discrètement la rabaissa. Il est vrai qu'il ne la portait pas la sienne, de peur de l'abimer avec le travail quotidien mais aujourd'hui, il aurait pu faire un effort. Il se mordit les lèvres, repentissant de l'avoir oubliée mais les choses étaient faites et le principal c'était d'être là.

Les portes de l'église s'ouvraient régulièrement apportant un petit air frais mais pas suffisant pour qu'il soit complètement à l'aise encore. Alors il prit la décision de laisser sa joie se montrer.

Kaelig ma fillotte, je suis heureux et fier d'être ton parrain aujourd'hui. Il lui fait une bise sonore sur les deux joues et la prit un instant dans ses bras pour la féliciter. Il allait en faire autant avec l'autre demoiselle mais se retint de justesse... Euh Damoiselle.. félicitations à vous... Bienvenue dans le monde de l'astre solaire qui ouvre les portes du paradis. Il prit sa main qu'il secoua énergiquement pour calmer sa gêne.

Bradwen, bravo, c'était presque'aussi bien que ma diaconesse préférée... Il le salua également mais faut dire que tu avais fort affaire, y'avait aussi mon parrain l'évêque le jour de mon baptême. Il se mit à rire en voyant la petite moue de son ami.

Kaelig

Bradwen se met à la tâche. Il semble aussi "égaré" qu'elle. Des gouttes sacrées coulent de son front pour glisser sur ses joues et atterrir le long de son cou. Ça la chatouille, ce qui lui décoche un sourire. Le diacre récupère sa maladresse d'un mouvement précipité. La paysanne ferme brièvement les mirettes pour les diriger pleinement vers le clerc. Elles ne ratent point une miette de pain du spectacle qui s'offre à elle.

La lessive terminée, le forgeron s'écarte pour leur apporter à toutes deux un parchemin de qualité, une chandelle, le fameux médaillon d'Aristote et pour elle, un exemplaire du Livre des Vertus. Journée inoubliable, cadeaux inestimables. Le médaillon glisse autour de son cou, à côté de son anneau en or duquel elle ne se sépare jamais. Un à un, elle prend par ordre le livre religieux, la chandelle ainsi que le parchemin qu'elle enroule après l'avoir brièvement admiré.

Merci mon a... euh Bradwen!

La blondinette a à peine le temps de finir sa phrase que deux bras masculins la serrent contre un torse. Les bras chargés, elle fait ce qu'elle peut pour lui rendre son accolade fière et heureuse.

Oh merci Max! Et quelle fierté pour moi d'avoir un parrain et un ami aussi présent, attentionné... au physique athlétique.

La mairesse rit de bon coeur. Quel bonheur de plaisanter avec autant d'innocence et de frivolité! Ses yeux clairs se plissent de bien-être alors qu'elle remercie à son tour Zodaelle.

Nous voici ENFIN entrée dans cette Grande Famille. Je veux que vous sachiez que ce fut un réel bonheur de faire cette pastorale, ainsi que d'effectuer ce baptême groupir. Nous arrivons à l'achèvement de cette cérémonie mais cela ne signifie guère la fin de notre correspondance lettrée. Nous voici au début de notre chemin religieux officiel!

Ses mirettes se plissent un peu plus laissant apparaître de légères ridules au coin de celles-ci. Il se sent léger le champ de blé. Tellement léger qu'il croit apercevoir une personne inconnue venir se repentir en ce lieu saint. Sa rêverie est tirée vers la réalité lorsqu'elle perçoit la voix réconfortante du diacre. Elle le regarde avec tendresse. Alors qu'elle était occupée, il a eu le temps de se dévêtir de son aube. Sa tignasse est légèrement éméchée, ce qui lui donne un air des plus désirables. Le moment est déconvenu de passer ses mains fines dans ses cheveux et de l'embrasser...

Oui Bradwen? Bien sûr que j'ai du temps à te consacrer. Que se passe-t-il?

La légumière s'approche du concerné qui semble vouloir lui faire un aveu alors que son parchemin tente de glisser et que sa soeur se dirige vers eux. La chevelure dorée ne cesse de sourire en ce jour béni.

Bradwen

Visiblement, le paysan semblait nerveux. Il s'approcha de la dame pendant que dans le choeur, la chorale qui elle aussi était restée là, se mit à chanter.

Bradwen prit les mains de sa compagne dans les siennes et la regarda droit dans les yeux. Il reprit les paroles du chant en les altérant à peine...

Les étoiles étaient dans le ciel
Toi dans les bras de Bradwen
Il faisait beau, c'était dimanche
Les cloches allaient bientôt sonner
Et tu allais te faire baptiser...

Près du baptistère, sur un socle enfiché dans le mur, à hauteur d'homme, trosnait une statue en pierre blanche de Maria et Giosep. Le diacre leva la main dans cette direction et celle-ci disparut quelque part du costé des pieds de la sainte mère de Christos.

En ressortit une rose rouge qu'il présenta à Kaelig.

Pour vous ma mie, une rose rouge témoin de... de...

Bradwen soupira de déception.

J'avions pourtant répété cent fois c'te passage là chez moi, et voyez-vous au moment opportun, j'n'arrive point à l'débiter.

S'inclinant, il se mit à genoux devant son aimée et leva la teste vers elle. Pour une fois, c'est lui qui devait lever la teste !

Kaelig, comme dans c'te chant, l'amour s'vit et grandit dans les joies comme dans les peines. Dans les p'tits bonheur comme dans les grands drames. Tout partager, tel est l'désir d'ceusses qui s'aiment.

L'homme, car en cet instant le diacre s'effaçait devant l'homme, prit une profonde respiration et continua son discours.

J'sais qu'vous allez dire que j'brusle les étapes, que j'suis trop impatient, mais au fond d'moi y'a comme quelque chose qui m'pousse à faire c'que j'm'appreste à faire là...

Kaelig, j'ne veux point qu'vous m'donniez une réponse là, maint'nant. J'veux qu'vous preniez l'temps d'la réflexion, qu'vous murissiez pleinement vot'réponse, qu'vous en mesurez les t'nants et les aboutissants.

J'veux aussi qu'vous compreniez que quelle que soit c'te réponse, elle n'changera rien aux sentiments que j'vous porte.

Il prit une nouvelle inspiration comme si, en son for intérieur, il recherchait du courage, le mesme courage que celui qu'il avait trouvé le 3 décembre 1458. Bradwen ferma furtivement les yeux et croisa de nouveaux le regard de Kaelig pour ne plus le lascher.

Kaelig, auriez-vous un peu d'temps disponible au printemps ou à l'été pour... Kaelig, voulez-vous d'venir ma promise ? Kaelig, veux-tu m'épouser ?

Kaelig

Voyant le sérieux de son homme de coeur devenir de plus en plus important, la blondinette s'empresse de déposer ses fatras sur une chaise religieusement posée non loin. La chorale se met à chantonner une douce mélodie aux paroles interpellantes. Les mirettes de la donzelle passent de Bradwen à la chorale, pour revenir à Bradwen. Mais... que?

Les deux mains du clerc s'empressent de venir enlacer les siennes. Pour qu'il affiche leur relation ainsi au grand jour sans l'Eglise, c'est qu'il doit lui annoncer un évènement bien important! Le paysan se met à fredonner alors qu'il caresse doucement ses doigts. La blonde incline légèrement la caboche, ses yeux ses plissent tendrement. Elle les écarquille soudain lorsqu'une rose rouge apparaît, presque comme par sorcellerie. Le forgeron est de plus en plus mystérieux. Cela l'intrigue. Qu'a-t-il en caboche?

La mairesse empoigne en finesse la fleur offerte alors qu'il se met à genoux. Non... Oh si! Oh si! Il parle nerveusement, il cherche les mots adéquats, il les pèse un à un avant de les lâcher à haute voix, pourtant son discours semble en partie improvisé. Le forgeron prend une grande inspiration pour se lancer et ne plus cesser. Au fur et à mesure des syllabes, Kaelig agrandit les mirettes. Plus il y a de mots et plus ses émeraudes ressemblent au regard de sa chouette blanche, Berwyn. Son attention est totalement dirigée vers l'élu de son coeur. Elle ne peut détacher son regard de l'homme qu'elle aime plus que tout. Une réponse, pourquoi faire une réponse? Les tenants et aboutissants? Il possède le même regard empli de courage qu'en cette nuit étoilée du 3 décembre 1458.

Soudain, ses pupilles se dilatent. La légumière perd pied. Elle se sent dériver. Son coeur rate non un battement mais deux, voire trois. La première fois que cela est arrivé, c'est lorsqu'il a frôlé ses lèvres en cette soirée uniquement étoilée. La deuxième fois, c'est dans les bureaux privés du tribun. Et là, c'était la troisième fois. Jamais deux sans trois dit-on? Et jamais trois sans quatre? Jamais quatre sans cinq? Qu'importe! Le moment est mal choisi pour tergiverser. Le moment est à l'action.

Kaelig n'a jamais été aussi heureuse depuis qu'elle est née. Ce qui est le plus époustouflant, c'est qu'elle est certaine que ce jour de baptême et de fiançailles n'est point l'apogée de leur bien-être commun. Oh non, ils en ont des projets à vivre! Elle ne compte guère le lâcher de sitôt cet homme-là! Sans réfléchir plus longtemps, la jeune femme blonde affiche un sourire radieux, non-retenu. Aucun mot ne sert d'entre ses lèvres, elle donnera une réponse dans quelques jours. Comme promis à son âme-coeur. A la place, la donzelle s'agenouille à hauteur du demandeur pour poser une de ses mains fines dans sa nuque, le pouce débordant sur sa joue. L'autre main est occupée par la rose rouge. Son regard clair en dit long sur sa réponse et sur l'évolution de leur relation ces derniers mois. Ses joyaux brillent de mille éclats. Leur avenir reluit de mille idées. Les lèvres féminines se sentent attirées par celle du paysan.

C'est donc en plein milieu d'une bâtisse religieuse que deux êtres s'aimant avec passion accordent leur violon pour chantonner la même mélodie du bonheur... et sceller officiellement leur union par un baiser d'amour et d'eau bénite. Toutefois, un murmure s'échappe en un écho divin. Seulement trois lettres et tant de sens.

OUI

Bradwen

Voilà c'est fait ! Il s'est lancé. Il est maintenant comme un prince-démon dans l'eau bénite. Il ne sait s'il en ressortira purifié... ou détruit ! Il sent une certaine fébrilité s'emparer de lui. Son regard s'ancre dans celui de Kaelig. Saura t-il deviner ses intentions en les lisant dans ses mirettes d'emeraudes ?

De ses mains collées à celle de son aimée, il sent alors un apaisement envahir tout son estre. Il lit de l'amour dans son regard de femme. Peut-estre a t-il été vite en besogne, oui, mais il sent à cet instant qu'il n'a pas perdu l'amour de sa blondinette. Que risque t-il au pire ? Qu'elle lui dise qu'elle n'est pas faite pour le mariage ? Qu'elle lui dise qu'il est bien trop tost pour parler mariage ? Bah ! Dans le premier des cas, il s'en passera et il adaptera son mode de vie à ses volontés. Dans le second cas... eh bien, cela lui donnera l'occasion de la redemander une deuxième fois en mariage !

Alors que le diacre était taraudé par milles scénarios qui s'entrechoquaient dans son esprit, Kaelig s'agenouille à son tour et passe sa main dans son cou. Le souffle du paysan devient lourd, sa respiration difficile. Inconsciemment mesme, il la bloque pendant quelques secondes. La blonde ferme ses yeux verts et ses lèvres partent à la recherche de celle du diacre. Comment résister ? Pourquoi résister ? A son tour, il se laisse aller à son désir et accepte le baiser de sa dame.

Son esprit s'égara dans d'innombrables volutes de plaisir alors que leurs lèvres étaient intimement collées l'une à l'autre. Mais... avait-elle dit oui ? Avait-il resvé ce mot qu'il désirait tant ?

Max_premier

Max s'était mis de côté le regard attiré par le fond de l'église, sentant qu'il devait laisser sa fillotte avoir une discussion privée avec le diacre.

Quant il vit ce dernier prendre une rose d'un rouge éclatant et tout tremblant mettre un genou à terre, il ne put que retenir sa respiration, heureux pour lui.

Ne voulant pas écouter aux portes, il n'avait pas entendu la réponse de Kaelig mais quand il vit les tourtereaux s'embrasser il n'y avait plus de doute.

Elle a dit oui ? Bradwen mon ami, ma fillotte a accepter ta demande ? Il regarda le diacre les yeux pétillants. Oh je vois que oui. Max se mit alors sans retenue à applaudir, après tout un lieu de culte n'était pas un lieu interdit à quelques démonstrations de joie.

Félicitations tous les deux... Et bien que d'émotions. Max alla serrer la main chaleureusement de Bradwen, la secouant le temps de lui dire deux mots. Bon je sais que tu es prévenant, fidèle et tout et tout hein, mais maintenant tu veux épouser ma fillotte alors attention, je veillerai qu'elle ne manque de rien, comme la prunelle de tes yeux. Puis suivi un grand éclat de rire au regard surpris de Bradwen. Max alla voir Kaelig et tout à son bonheur, la décolla du sol.

Oh ce coup-ci je ne fais pas les choses à moitié hein ? Deux nouvelles bises claquèrent sur ses joues et il la reposa le plus doucement possible, s'apercevant qu'elle pouvait être gênée de tant de démonstration. Ma fillotte, je suis très heureux pour toi et pour ce rustre, mon ami. Je vous souhaite beaucoup de bonheur et plein de petits... enfin, ça vous avez le temps... En tout cas, j'ai des potions pour ça fini-t-il par lui souffler discrètement.

Bon c'est pas le tout mais ça s'arrose hein ? Bradwen tu as prévu quelque chose ? Ou bien on improvise à la salle des fêtes et je vais chercher ce qu'il faut ?

Kaelig

Ses lèvres refusent de se décoller, pourtant il le faut. La fiancée ouvre lentement les mirettes, savourant l'instant. Son regard brille. Le temps s'arrête pour reprendre et s'accélérer. Comme pour rattraper les quelques secondes gagnées au ralenti. Tout ceci n'est que perception bien entendu. Toujours est-il qu'elle se retrouve dans les bras de Max, les paluches décollées du sol, sans explication aucune. Kaelig rit de bien-être alors qu'elle entoure chaleureusement son parrain de ses bras, arquant une jambe en l'air comme dans les romans à l'eau de rose. Le contact du sol revient. Deux bises claquantes comme Max les aime atterrissent énergiquement sur ses joues, la faisant légèrement rougir. La blondinette s'émerveille toujours des marques d'affection qu'on peut lui témoigner. Et elle désire ne jamais perdre cet émerveillement enfantin. La mairesse pose ensuite un regard des plus tendres sur l'élu de son coeur alors qu'elle vient se blottir tout contre lui. La paysanne fait tout de même attention de ne guère écraser la rose rouge entre eux deux. Après le blanc, c'est sa couleur préférée : le rouge.

Dis-moi Max? Que réserves-tu à mon futur époux s'il prend soin de moi tel un rustre?

A ces mots, la presque charpentière resserre doucement son étreinte alors qu'un sourire espiègle s'adresse à l'artisan boulanger. "Futur époux", "fiancé", "promis", "mariage". Ces syllabes sont si nouvelles et si familières. Mais elle les a déjà adopté!

Un chatouillis de paluches à la plume de paon? Une épilation forcée?

Hors de question d'adresser un regard à son âme-coeur. Elle imagine très bien son expression faciale. Ou la pression de ses mains sur son corps de femme.

La salle des fêtes? Fêter cela? Quelle bonne idée! Nous pouvons tous amener quelque chose!

Lentement, elle dirige son regard émeraude vers celui clair étoilé. Le timbre de sa voix se fait plus discret. Bien plus discret.

Ou préfères-tu peut-être que je prenne soin de toi en privé?

Lorsque son regard scintille ainsi, c'est que la légumière a une idée derrière la caboche. Ou deux. Ou trois...

Bradwen

Ni une ni deux, la voilà qu'elle l'entraine vers la sortie de l'église où Max les apostrophe.

Citation:

Dis-moi Max? Que réserves-tu à mon futur époux s'il prend soin de moi tel un rustre?

Dans cette phrase, son esprit est restée collée sur deux mots. Deux mots tout simples mais lourd de sous-entendus... Futur époux... Ainsi donc son esprit ne lui avait pas joué de tours. Si elle-mesme utilise ces termes-là, c'est qu'elle a accepté... ou qu'elle va accepter ! Quelle importance désormais ? Seul compte l'envie. Et elle a dit oui... ou elle s'appreste à dire oui. Une vague de soulagement déferle alors de la teste aux pieds du paysan. Un vague fraiche, mesme en cette période hivernale. Il se sent soudain soulagé d'un grand poids.. un peu comme quand l'on prend une grand gorgée d'eau fraiche l'été après avoir souffert de la soif !

Ses mains marquent sa détente. Elles se resserrent délicatement dans celles de Kaelig. Ses doigts tapotent une mélodie, sur laquelle ils ont dansé la première fois.

Il la regarde de profil. Il la trouve belle, comme s'il la découvrait pour la première fois. Elle, elle rit. Elle est heureuse. Elle discute avec Max, son parrain et lui n'a d'yeux que pour elle. Il l'imagine déjà, par un grand jour ensoleillé, avançant dans cette mesme allée, marchant vers lui dans sa robe blanche. Blanche la robe ? Vraiment ? Oui, blanc ! Elle aime le blanc et il le sait. Il a encore du mal à réaliser qu'elle est sa promise... ou qu'elle acceptera de le devenir.

Les paroles échangées entre elle et Max, il les entend à peine. Elles entrent par l'oreille droit et ressortent par l'oreille gauche. Aucun douanier n'est là pour les arrester, pour vérifier si elles sont pertinentes, si elles doivent s'arrester ou au contraire continuer. Il lui semble vaguement qu'il y est question de la salle des festes...

Pardon ? Quoi donc ?... La salle des festes ? Ma foi... Effectivement, nous avons bien deux jeunes nouvelles fidèles à fester ce jour-là ! Passons donc au marché emporter d'quoi s'caler l'estomac ! Moi, j'passe à l'abbaye prendre c'qu'il faut en bières et allons festoyer, danser, chanter jusqu'au bout d'la nuit !

Enfin, elle tourne son regard vers elle. Elle brille de milles feux la mairesse de Montmirail ! Il esquisse un léger sourire, trop occupé qu'il est à se délecter d'elle. Ses mains passent autour de sa taille et il lui dépose un chasté baiser sur le front, pendant qu'elle lui susurre à l'oreille...

Citation:

Ou préfères-tu peut-être que je prenne soin de toi en privé?

Son visage se déplace vers ses esgourdes et un autre baiser vint se briser dans son cou, baiser accompagné de...

Je te sais bien occupée, mais tout l'monde a l'droit à une journée d'repos, n'est-ce pas ? Viens-tu à la salle des festes ce jour ? Quand à la nuit...c'qui s'y passe est toujours du domaine du privé non ?

A t-il des idées derrière la teste lui ? Oui une.. une seule : improviser !

Wu arriva dans le lieu saint avec Chabon, il ne remarqua pas que c'était une fin de baptême et se place devant la statue du Christos avec Chabon.

Voyez, Chabon, c'est Lui, c'est Lui....

Oui, je vois je vois.....

Non vous ne voyez pas ! Vous ne voyez rien, pourtant c'est évident !

Évident, pour vous, certes.....

C'est lui qui rythme notre vie : Pastorales, baptêmes, messes, mariages, communions, enterrements.....

Et alors ?

Regardez, c'est Lui qui fait qu'il y a des églises partout.

J'aimerais vous aider....

Ne m'aidez pas, cela s'ra inutile....

Bon eh bien, je m'en vais...... Vous v'nez ?

Non, partez, je vous rejoins.....

Et Chabon partit.

Wu sortit et vit Bradwen, la Mairesse et un autre homme.

Je vous salue !

Puis il se recula et observa l'église.

Hmmmmm, ah oui.... Quand même.....

Kaelig

Leur première danse. La veillée. Maria était maire. Son jeu de cordes avec cette dernière, l'histoire rocambolesque de Max, la danse d'Alpaïde, la chansonnette de Decanisy. Le flash-back peut se lire dans ses émeraudes. Alors que sa bouche est grande ouverte, parée à répondre aux dires de Bradwen, la mairesse aperçoit l'architecte Wu entrer dans l'Eglise pour ainsi tergiverser avec un autre homme qu'elle ne connait guère plus que les concombres de son voisin de bicoque. Son regard se tourne vers l'intéressé comme si elle regarde un troupeau de moutons tourner en rond dans un enclos. Ses pensées fusent, la donzelle en vient à faire des comparaisons insensées. Elle éclate de rire alors que les deux hommes sortent de la bâtisse religieuse.

Excellente journée Messires!

Ses mirettes posent à nouveau leur attention sur le diacre. Elles semblent impatientes. Impatiente de lui dire oui? Impatiente de vivre pleinement une vie commune avec son âme-coeur? Impatiente de fonder une famille? Les mains masculines posées sur ses hanches lui procurent du réconfort. Alors qu'elle se colle un peu plus à lui, les mains posées sur son torse, la paysanne lui sourit amoureusement. Cette manière de faire est parfois bien plus intense qu'un baiser volé. Ses lèvres gourmandes s'approchent de son visage pour murmurer...

Bien vite l'arrivée de Dame Lune alors! Que je te prive de la parole...

Elle ne se recule point plus, la légumière regarde toujours aussi intensément le forgeron. L'index de sa main droite vient effleurer le bout de son nez. La jeune femme rit. Elle le regarde comme au premier jour de leur rencontre, un peu comme si elle retombait amoureuse. Elle perd pied... pour se rappeler que son parrain et bien d'autres montmiraillais sont présents. Son champ de blé se secoue doucement de gauche à droite.

Alors, on y va à cette salle des fêtes? Cela m'a donné soif cette eau bénite! Et j'ai une faim d'ours! Oui d'ours, vous avez bien entendu! Je vous mangerais une rivière entière de saumons la remontant à pleine vigueur!

Kaelig n'a d'yeux que pour Bradwen. Son énergie, sa bonne humeur, sa ténacité, elle la puise en lui. Sans sa présence et son amour, elle n'est rien qu'une femme banale et fade. Il est tout, toute sa vie à présent.

Michelmichel

Pour quelques formalités administrativo-spirituelles, l'Miche s'rendit à l'église, refranchir c'parvis lui procura un plaisir inattendu, mais aussi une piqûre de rappel nostalgique. Souvenir amusant d'une Maria grimaçante et réticente à entrée dans l'lieux saint, mais qui l'avait quand même fait pour lui ...
Grumf.

-"M'sieur Bradwen?"

Bradwen

Ce matin-là, le soleil n'était pas encore levé quand Bradwen avait franchi le pas de St-Nicolaïde. Pas de visite dans son sous-sol cette fois, mais bien des activités au grand jour ! Oui, le diacre était venu pour préparer son office du lendemain.

Dans la sacristie, attablé devant un godet de St-Daju corsé, il farfouillait désespérément dans le livre des vertus à la recherche de l'inspiration qui avait du mal à émerger.

Un bruit anodin attira son attention. Quelqu'un venait d'entrer dans l'église. Le livre des vertus sous le bras (C'était tout aussi efficace qu'une crosse contre le brigandage de bas étage), le diacre franchit le pas de la porte pour aller voir ce qui se passait par là...

Sieur Michel ?!?!?!? Mais... qu'est-ce que vous faites icelieu ? V'nez-vous prier ? Car si c't'une messe qu'vous voulez, elle aura lieu juste... demain !

Un sourire taquin naquit au coin de ses lèvres.

Conseil d'Irella... Chasser le conformisme partout où il se trouve... un jour dimanche... un jour samedi... La date de l'office, ça tient les fidèles en alerte !

Michelmichel

L'nez encore un peu vaporeux, il r'garde l'Bradwen en souriant.

-"J'viens m'renseigner sur l'possibilité d'me r'faire baptiser, ayant pommé mes papiers durant l'bagarre ..."

Bradwen

Allez sieur, v'nez donc au presbytère m'expliquer c'qui vous amène donc consulter le savoir d'l'église d'Aristote. Le diacre emmena le boitillant "jeune" homme vers la maison attenante à l'église...

Le lendemain...

Il avait eu un mal fou à faire sonner les cloches. Il avait du s'échiner à plusieurs reprises, la corde se coinçant dans les anfractuosités de la pierre de Bretagne qui avait servi, plusieurs années après la construction, à la réfection de cette partie de l'église. Mais il avait finalement réussi à réveiller tout Montmirail et c'était bien là l'essentiel ! Quelques coups bien placés... personne ne pourrait se cacher derrière le fait qu'il n'avait pas entendu l'appel de la messe.

La veille, il avait fait froid, et ce temps persistait encore en ce dimanche. Aussi, le diacre, chaudement vestu attendant ces ouailles à l'entrée de l'église... mais à l'entrée intérieure de l'église.

Bradwen

Citation:

Kaelig

Bradwen

Zodaelle

Kaelig

Max_premier

Decanisy

mince j'ai cru arriver trop tard
ah ben cela ce passe bien..

je vous souhaite que du bonheur dans le bapteme

Bradwen

Domino

Max_premier

Bradwen

Lecture du Livre de la fin des temps, Chapistre V, Les questions...

Citation:

Avec délicatesse, dans un silence de cathédrale, Bradwen referma le livre des vertus.

Kaelig, Zodaelle, j'pense maintenant qu'il est temps d'vous approcher du baptistère

Bradwen

Max_premier

Paroles : Spiritus Dei Sarabande -Les Pretres.

Bradwen

A peine le gamin avait-il disparu qu'une gamine vint chercher la diaconesse Irella. Bradwen n'eut mesme pas le temps d'envoyer un salut à celle qui fut son inspiratrice religieuse il y a peu, qu'Irella avait déjà disparu derrière la lourde porte grinçante de l'église... et qu'aussitost dame Zodaelle entra dans l'église, venant prendre place aux costés de Kaelig et de Max.

La quatrième place sur le premier banc restait désespérément vide. Bradwen y avait posé un vélin, celui que Zora avait écrit durant sa pastorale et qui décrivait sa vision du credo aristotélicien. On pouvait toujours croire aux miracles... Le diacre y croyait lui ! D'ailleurs le retour de Michel après sa disparition à Mayenne en était la preuve !

Hé bien mes amis, puisque les principaux intéressés sont enfin présent à c'te cérémonie, nous allons débuter sans plus attendre...

Kaelig, Max, Zodaelle, soyez les bienvenus dans la maison de Dieu en c'te dimanche 31 Janvier. Ce jour s'ra un jour qui va compter longtemps dans la vie matérielle et spirituelle de Zodaelle et Kaelig.

Oui, ce jour est celui où elles rejoignent enfin la grande famille des aristotéliciens en recevant le premier des sacrements, le baptesme !

Mes amis, J'vous invite à voir le baptesme comme une véritable seconde naissance. C'est l'jour où l'on r'connait Dieu comme étant not' seul et unique Dieu ! C'est l'jour aussi où nous lui d'mandons pardon pour nos péchés passés... et Dieu sait qu'un estre humain normalement constitué en commet des péchés avant d'se faire baptiser...

Pendant que le diacre s'était mis à parler, la chorale de Montmirail avait commencé le chant d'introduction de la cérémonie

Le pardon de Dieu, nous l'obtenons par nos prières, not'repentance. Mes amis, veuillez vous mettre à genou comme je le fais à présent et réciter avec moi la prière du pardon...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

--La_ptite_pauline

Elle avait couru dans les ruelles de Montmirail pour arriver au plus vite à l'église. Le sieur de la chambre des Normands l'avait priée contre 3 deniers d'aller chercher dame Irella qui était à l'église. Cette dernière ne devait y faire qu'un petit aller-retour et voilà déjà que le petit se tortillait dans tous les sens. Il avait bien était promené dans toute la chambrette. L'homme avait tenté par tous les diables de le calmer et avait du se résoudre à faire appel à elle qui traînait toujours avec sa mère aux fourneaux.

Elle vérifia que les deniers étaient bien au fond de sa poche avant d'ouvrir la lourde porte de l'église qui grinça comme à l'accoutumée. L'église était plutôt silencieuse. Quelques personnes étaient là pourtant. Peut être bien même que certains n'allaient pas tarder à chanter.

Tssssss! Tssssss!

Elle se voulait discrète, il allait falloir passer la vitesse supérieure.

TSSsss! Dame Irellaaa!

La dame hélée se retourna, la gamine lui fit signe d'un geste de l'index de s'approcher. Elle la vit saluer et même faire quelques bises, féliciter une dame qui attendait sagement assise, dire quelques mots à l'homme qu'elle voyait quand sa mère l'emmenait à l'office du dimanche et tourner les talons dans sa direction.

C'est vot' mari, le sieur Anorion, il a dit qu'il fallait faire diligence et qu'les murs allaient s'écrouler sous peu si je n'me dépêchais pas et, il l'a pas dit mais moi j'le rajoute, vous avez d'la chance j'connais un raccourci!

La gamine attrapa la jeune maman par la main et l'on n'entendit plus que la porte raisonner dans l'église quand elles furent sorties.

Irella

... mais vous voulez dire que... que... vous avez enfanté ? Sourire aux lèvres, Irella secouait la tête positivement. Mais c'te merveilleux ça ! Dodeline de la tête encore. Une bien belle nouvelle que celle-là ! Acquiesce du chef encore et encore. Pas possible ! On ne pouvait que prétendre qu'elle faisait "oui" de la tête. J'en r'viens pas ! Elle n'en finissait pas d'opiner. Mais comment avez-vous fait ?!?!?!

Sa tête stoppa tout net et le silence se fit. Il ne fit qu'un tour dans la caboche du diacre et celui-ci reprit, les joues empourprées, des commentaires qui permettraient à la diaconesse de ne point dévoiler plus que de raison son intimité conjugal, ce qui somme toute, arrangeait bien Irella.

Voyons si les autres candidats au baptême ne tardent pas outre mesure. Sinon, je vous ferai signe en partant... discrètement.

En s'asseyant sur le premier rang aux côtés de Max, bien encadré pour l'occasion, elle pensait déjà aux grincements que produirait la lourde porte quand elle sortirait "discrètement" de l'église.
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Bradwen

Kaelig a écrit:

C'est la beauté de votre amour lui-même qui m'inspire, mon tendre ami. Est-ce cette même inspiration qui vous rend si... appétissant?

L'homme sourit ouvertement à la donzelle sans mesme ajouter le moindre mots. Parfois, un silence était bien plus évocateur que milles mots... mesme pour le bavard de Dieu !

Les paroles d'Irella surprirent le diacre au point que ces sourcils faillirent disparaistre dans les racines de ses cheveux. Ses yeux devinrent aussi rond qu'un hibou par une nuit de pleine lune. La lèvre pendante, le paysan dévisagea la diaconesse désormais normande.

Gabriel... sa maman... son papa Anorion ?!?!?! Mortecouille diaconesse, mais vous voulez dire que... que... vous avez enfanté ?

Petit à petit l'idée faisait son bonhomme de chemin dans l'esprit tortueusement paysan de Bradwen. Un sourire éclaira alors son visage lorsqu'elle atteint enfin son but !

Mais c'te merveilleux ça ! Une bien belle nouvelle que celle-là ! Pas possible ! J'en r'viens pas ! Mais comment avez-vous fait ?!?!?!

Se rendant soudain compte de la stupidité de sa question, le visage du diacre s'empourpra.

S'cusez ! J'voulions point dire ça... C'était juste que j'me doutais point qu'vous estiez grosse ! ... Toutes mes félicitations diaconesse ! Que Dieu veille sur vot'petiot tout au long d'sa vie ! J'comprends mieux pourquoi vous n'pouvez point rester... Faites, faites, j'ne veux point vous r'tarder ! J'avions pas envie qu'dans 20 ans, un grand gaillard viennent me r'procher d'lui avoir osté l'mamelon d'la bouche !

Encore tout bouleversé par la révélation qu'Irella venait de lui faire, le diacre remonta l'allée centrale vers l'autel.

Entre temps, la chorale de Montmirail s'était installée à sa place habituelle, attendant le début de l'office pour régaler l'assistance de leurs talents oraux. Il était d'ailleurs surprenant que cette chorale soit constituée d'une dame connue pour ses frivolités, d'un faraud qui s'était déjà fait prendre la main dans la bourse par le comte de la Ferté-Bernard, et de la plus gourmande que Montmirail ait jamais connu depuis que l'on enregistrait les naissances.

Sortant alors de la sacristie, un petit, l'air coquin, les cheveux ébouriffés... le mesme gamin que Bradwen avait pris sous son aile lors de la messe de Saint-Noel... bref, ce gamin vint voir nostre diacre et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Bradwen opina du chef et renvoya le petiot d'un tape amicale sur l'encolure.

Irella

Et voilà que notre diacre poussa tout ce joli monde à entrer, ce qu'ils firent sans se faire prier. Ne cessant sa logorrhée, il continuait d'affirmer que cette pauvre Irella jouerait un air de luth.

C'était maintenant ou jamais...

Elle fit volte-face et surprit à cet instant un quelque chose, elle n'aurait su dire exactement sur le moment, mais il lui sembla que Bradwen faisait la cour à Kaelig. Cette révélation la stoppa quelques instants dans son élan mais une fois qu'ils eurent échanger à la volée quelques mots chuchotés, Irella se planta devant Bradwen et prit une grande inspiration.

Bradwen, mon frère, je n'ai pas mon luth, il est resté en Normandie, alors, nous allons donc envisager une autre façons d'agir, comme par exemple, je puis dire la prière la pardon, parce qu'ensuite il va falloir que je m'en aille, parce que "Monpetitange" Gabriel va avoir besoin de sa maman et qu'Anorion, son papa ne pourra rien faire de très efficace alors que tout le quartier sera au courant que cet enfant a faim.

Elle avait tout dit d'une traite. Elle s'en étonna elle même quand elle reprit une bonne bouffée d'air.
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Kaelig

Quel rythme effréné de paroles! Pour ce que Kaelig est à l'aise dans son bureau de maire, elle l'est bien moins ici. La paysanne a l'impression d'être une petite fille prise en main qui va, pour la première fois, prendre des cours d'aristotélisme. Elle fixe les lèvres parlantes du diacre, silencieusement. La jeune femme se dit pour elle-même qu'il est particulièrement attirant dans son affublement religieux. Son esprit divague, elle se laisse bercer par les syllabes alors que son parrain arrive. Il lui gratte amicalement la joue d'une bise, la sortant de sa douce rêverie. La blondinette sourit, son émeraude pétille toujours. De jour en jour, le chef maréchal reprend du poil de la carotte. De jour en jour, il laisse son esprit dériver... du côté féminin? Je n'ai jamais sous-entendu une telle chose! Quoique...

Bradwen a écrit:

Max ! Heureux d'te voir...

La paysanne arque discrètement un sourcil. C'est amusant comme une tournure de phrase peut donner le ton.

Le champ de blé passe son regard d'une personne à l'autre. C'est à elle d'avoir un semblant de torticolis. Ouïlle ouïlle! Kaelig ne montre sa grimace faciale. A la place, elle faufile une main masseuse dans sa nuque et le creux de son cou. Ses doigts fins glissent au-devant quand un murmure atteint ses esgourdes. D'un geste discret de la main, la chevelure dorée frôle la sienne. Ses joues 'enflamment à une vitesse affolante.

C'est la beauté de votre amour lui-même qui m'inspire, mon tendre ami. Est-ce cette même inspiration qui vous rend si... appétissant?

Bradwen entre le premier dans l'Église, suivit par Max et Irella. La mairesse les suit, digne d'un mouton de Panurge, pour poser son fessier à côté de son parrain aristotélicien, tout devant. Son acolyte de baptême n'est point encore présente et elle ne souhaite guère commencer la cérémonie sans elle! La légumière ne s'est jamais installée aussi prêt de l'autel, étant non aristotélicienne. Les mains enlacées l'une dans l'autre, posées sur ses jambes courtes sur pattes, Kaelig semble un tantinet nerveuse derrière les habitudes calmes et déterminées de la Dame Municipale. Ce n'est point un simple diacre qui va la baptiser. Mais l'Elu de son Coeur...

Max_premier

Mince elle lui avait dit pourtant la semaine prochaine, serait-ce que le temps passait plus vite qu'il ne le croyait on était quel jour d'abord aujourd'hui ? Le pauvre en perdait ses repères et lui qui ne s'était même pas fait beau pour l'occasion, le voilà à se retrouver devant sa future fillotte tout dépenaillé.

Il la regarda, soulevant légèrement les sourcils pour lui faire comprendre qu'il avait dû mal comprendre ... et réfléchit un moment à la proposition de Bradwen devenir le parrain de tous les élèves et bien ça promettait ça alors... il n'aurait pas assez de sa tête pour cela...

Du coup, il avait passé l'explication d'Irella sur ses anges mais voyait qu'elle était radieuse et c'était le plus important.

Une prière du pardon ? Euh oui, là je crois que j'en ai grand besoin... Il s'installa du coup, tout près du petit groupe et se laissa enfin aller au calme du lieu, se disant que le reste pourrait attendre, maintenant qu'il était là, il se devait d'être à la hauteur.

Irella

Bradwen lui avait laissé la parole et Irella s'apprêtait à répondre quand l'une des futures baptisées arriva leur souhaitant le bonjour. Elle reconnut la jeune femme qu'elle avait rencontré lors de sa pastorale et la salua. La jeune paroissienne s'inquiéta de savoir si elle était en retard et fit vite rassurée.

Irella reconnut tout de suite la silhouette qui s'approchait du petit groupe qui s'était formé devant l'église. Max! Quelle joie de le revoir. Il semblait en forme et sa gaité vint apporter de l'eau au moulin du plaisir que la diaconesse avait de se retrouver dans un lieu qui avait tant compté pour elle, entourée de quelques uns qui semblaient ravis de la revoir aussi.
Ils se donnèrent l'accolade et s'embrassèrent comme de vieux amis qu'ils étaient. Elle put donner quelques nouvelles.

Oui rassure-toi, il veille sur moi comme un trésor qu'il ne voudrait perdre. J'espère avoir le plaisir de te présenter le petit dernier de la famille, "Monpetitange".

Se retournant vers Bradwen, elle rajouta.

Anorion est un ange, certes Bradwen, mais le petit ange dont je parle est bien Gabriel et non Anorion. Je suis pour ainsi dire comblée, j'ai le grand et le petit sous le même toit!

Elle sourit en entendant Max qui visiblement avait passé aux oubliettes le rendez-vous qui les réunissait aujourd'hui.
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Bradwen

En pleine accaparement du temps de parole face à Irella, le Bradwen vit arriver sa première client, le pas léger et vif. Bradwen détourna son regard de la diaconesse non sans se rappeler qu'il avait encore à lui demander qui pouvait bien donc estre ce Gabriel dont elle parlait tant ! Il ne connaissait pas bien la famille d'Anorion... L'homme pouvait-il avoir un frère ? Une idée saugrenue passa bien vite dans l'esprit du paysan ! Non, bien impossible... Irella est bien trop pieuse pour cela ! Ainsi donc le mystère restait entier dans l'esprit du paysan lorsque Kaelig arriva au pieds de l'église !

Le bonjour à vous chère croyante et future fidèle !

Il ne l'avait jamais appelé ainsi et dans sa teste, ses mots sonnaient de manière bien estrange ! Mais tout de mesme, Il ne pouvait l'aborder en ce jour si important pour elle par des expressions comme asme-soeur, ma tendrée aismée, mon coeur, ma Kaelig, mon tendre amour... ou pire encore ! Non, l'instant était solennel et le diacre se devait d'avoir une certaine retenue.

Rassurez-vous, vous n'estes point en r'tard ! Nous vous attendions en devisant d'conserve. C'la permettait à la diaconesse Irella d'me raconter quelques souv'nirs d'ses récents périples. D'ailleurs, dame Zodaelle n'est pas encore arrivée... quand à Max... Ah, l'voilà d'ailleurs !

Sinon, j'pense qu'nous n'allons point attendre dame Domino. Elle a ce p'tit péché mignon d'se faire un point d'honneur d'arriver toujours en r'tard aux offices !

Le paysan accueillit aussi le futur parrain comme il se doit, dès son arrivée.

Max ! Heureux d'te voir à l'office ! Sais-tu l'ami qu'j'ai un grand projet pour toi ! J'pense que j'vais t'faire d'venir l'parrain d'tout mes élèves d'pastorale ! Ainsi, ça m'donnera moultes occasions d'te voir à l'église l'ami !

Bradwen tapota amicalement dans le dos de son ami, invitant l'ensemble du groupe à pénétrer dans le lieu de culte.

Et si nous y allions ? Prenons place dans l'église, j'vais commencer la cérémonie. la diaconesse Irella m'a dit qu'elle avait préparé un p'tit morceau d'musique ou d'chant... une p'tite surprise pour nos baptisées du jour !

Ah, et pour dame Zodaelle, j'ai envoyé un gamin la chercher en arrivant ! Elle n'devrait pas tarder maintenant !

Bon alors, au menu du jour... on va commencer par une petite prière du pardon, suivi d'un credo enlevant ! Ca vous va comme entrée en matière ?

Passant derrière Kaelig alors qu'il pénétrait dans l'église, le diacre glisse à l'oreille de son aismée.

Distes donc, ma dame, z'estes particulièrement en beauté c'te jour ! Est-ce donc Dieu qui vous inspire ?

Kaelig

En ce dernier jour de semaine, la donzelle n'a guère pu profiter de l'éclat du soleil. Oh si, en sortant son nez en trompette de la rue Saint-Nicolaïde pour passer brièvement au bureau municipal. Elle a à peine le temps de rédiger une dizaine de vélins qu'elle entend des cloches tinter. Est-ce l'heure de la rédemption? Perd-elle pied avec la réalité? Un regard clair glisse naturellement vers la clarté irréelle du dehors. Des cloches... des cloches?! La messe? Le baptême?! Zuteuuuh! Ni une, ni deux, Kaelig enroule les vélins pour les pousser sur le coin du bureau. L'encrier se rebouche habilement, une plume d'oie se pose sur un minuscule socle à part. Les réponses attendraient.

La mairesse empoigne sa cape de laine couleur conifère pour la poser sur ses épaules et sur son champ de blé alors qu'elle ferme les portes de la mairie en un bruit peu discret de cliquetis ferreux. Son pas est ferme, léger, pressé. Elle a peur d'être en retard. C'est donc les joues rosies par le froid et légèrement essoufflée qu'elle arrive sur le parvis de la bâtisse religieuse. Le diacre, fidèle au poste attend ses propres fidèles. Une autre Dame est présente. Ils parlent ensemble, ils sourient de complicité. Ils se connaissent de longue date. La paysanne a déjà vu cette femme. Peu de fois certes mais elle l'a croisée à plusieurs reprises au presbytère. Irella?

Le bonjour vous deux!

La donzelle essaie de cacher qu'elle est manque de souffle (de Dieu? Jamais!).

J'ose espérer ne point être en retard. Je ne dois point être la première arrivée.

Bref regard à l'intérieur par la lourde porte de bois pleinement ouverte.

Ma foi...

Ses mains se joignent en un geste de timidité exagéré alors que la légumière toise Bradwen d'un regard pétillant.

Max_premier

C'est pas qu'il avait du temps à perdre mais la rumeur disait que l'un des représentants d'Aristote parmi ses préférés était revenu à Montmirail et il ne voulait pas manquer cela. Et oui, là, après avoir pousser les portes de bois, il la vit près de Bradwen tout souriant.

Il se demanda si quelque chose était débuté car peu de monde était encore présent.

Euh bonjour vous tous... Irella je suis content de te revoir... Il regarda s'il pouvait se permettre et ... se permis... il alla faire une bise à la diaconesse. Tu es en pleine forme, cela fait plaisir... Anorion a bien pris soin de toi et les voyages te réussissent je vois.

Bradwen mon ami, bien le bonjour, te voilà bien secondé... il y'a quelque chose de spécial aujourd'hui ? Tiens voilà ma future fillotte Il s'approcha et fit une bise à Kaelig. Tu vas bien toi aussi ? Euh c'est pas le jour de ton baptême hein ? que j'aurai euh... oublié rassures moi ?

Bradwen

Le diacre était visiblement radieux et cela se voyait dans la quantité de mots qui sortait de sa bouche...

Distes-moi diaconesse, pourriez-vous nous gratifier un p'tit morceau d'luth pour c'te baptesme ? Par exemple après la prière du pardon... ou mieux encore pour l'entrée dans l'église ! Ca accompagnerait les futures fidèles jusqu'à leur place ! Z'en pensez quoi Hum ?

Irella allait parler lorsqu'il l'interrompit... Oh tout ceci était bien involontaire ! Mais la cervelle du diacre était visiblement en ébullition. Les idées s'entrechoquaient dans sa teste comme les bouteilles sur un plateau de serveur ivre !

Ah au fait, si vous m'permettez... j'trouve ça amusant d'appeler vot'époux par le doux nom de "Monpetitange". J'sais qu'ça plairait pas à certains hommes par contre, mais vous avez un époux en or dame ! Oui, en or !

Encore un instant de répit verbal... mais aucunement dans cette boite crasnienne de paysan forgeron diacre !

Hé bé... nos futures baptisées s'font attendre hein ? J'me demande si j'avions fait sonné asses fort les cloches d'l'église ! Faut dire qu'elles sont toutes deux des dames ben occupées, vous pouvez pas savoir ! Ah, puis y'a aussi Decanisy qu'est en r'tard l'bougre ! Il doit estre ben occupé aussi. D'puis qu'on a ouvert l'aristotélicienne, il passe beaucoup d'temps dans son auberge ! M'est avis qu'il s'inquiète un peu d'y rendre un bon service ! Vous l'connaissez hein ? Toujours un peu anxieux l'père Decanisy.

Bradwen marqua un énième instant de répit, puis regarda Irella tout souriant.

Mais et vous diaconesse ? D'puis l'temps qu'on n'sait point vu, vous n'avez rien à m'dire ? Quoi d'neuf dans vot'vie ?

Irella

A peine avait-elle répondu que Bradwen, visiblement à cours de temps, disparaissait une phrase plus tard. Irella leva un bras dans sa direction pour lui dire qu'elle ne pourrait certainement pas rester jusqu'à la fin en raison du rythme invariablement régulier de l'horloge interne qui gouvernait l'estomac de "Monpetitange" et par là même rythmait la vie de la jeune mère.

Une messe suivit d'un baptême... un baptême multiple... Combien de temps ça peut durer? Difficile d'estimer... Bavard comme il est... Ne compte pas rester jusqu'au bout!... Le dire à Bradwen quand il sera revenu...

Elle partit allumer quelques cierges en l'attendant et leva la tête en direction du clocher en entendant le son nouveau que produisait cette cloche.
Quand le clerc réapparut, le souffle court, la goutte au front et les joues rosies, elle se vit entraîner jusque sur le parvis ne pouvant en placer une.

... pour commencer un office !

Mon frèr...

Ah, j'vous l'ai pas dit... Et c'était reparti pour un tour... ... et aussi mes deux premières élèves d'pastorale!

Je ne pourr...

Distes diaconesse, vous allez ben m'assister avec Decanisy pour c't'office ? Ca m'f'rait ben plaisir !

Oui, bien sûr! Mais il faut que je vous dise...

Hum... M'est avis qu'l'hiver risque de n'point durer encore longtemps si on entend déjà le chant des oiseaux en c'te fin d'Janvier !

Encore raté!

Quand Bradwen était lancé, plus rien ne pouvait l'arrêter...
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Bradwen

Un pointe de désabusement se perçut dans le visage du diacre. La diaconesse n'était que de passage à Montmirail. Bradwen avait un instant espéré qu'Irella et son époux avaient changé d'avis, avaient eu envie de reprendre leur vie passée. Mais il n'en n'était rien. Un sourire retenu apparut à son tour sur la face du diacre.

Alors... Bienvenue en vostre maison diaconesse Irella ! C'te un réel plaisir que d'vous voir icelieu. Mais... permettez diaconesse ? Faut que j'monte au clocher app'ler les fidèles ? J'ai une messe sur l'feu !

Le paysan disparut derrière la porte de la sacristie accompagné déplaçant grande rafale de vent.

Quelques instants plus tard, les montmirallais les plus tardifs furent réveillés par un vigoureux son de cloches

... et le paysan réapparut aussitost par la mesme porte. Il était essoufflé quand il retrouva Irella. Une goutte de sueur perlait sur son front.

Pfff... C'te nouvelle cloche sonne ben ben ! Mais elle est ben plus lourde ! La faire sonner requiert ben plus d'force ! J'pense que j'vais essayer d'me trouver un bedeau moi ! J'me doute ben qu'le frère Decanisy aurait aimé prendre l'travail, mais il va avoir des tasches ben plus importantes d'ici quelques temps !

Bon diaconesse, v'nez vous avec moi sur l'parvis d'l'église. Profitons du fait qu'il ne fait pas trop froid aujourd'hui pour accueillir les fidèles dehors ! Respirer l'air vivifiant d'Montmirail, y'a rien d'mieux pour commencer un office !

Ah, j'vous l'ai pas dit... La messe s'ra suivie de deux baptesmes ! Ouais, y'a dame Zodaelle et dame Kaelig qui rejoignent not'famille ce jour ! Une valeureuse soldate de l'ost et la mairesse d'Montmirail... Deux personnes ben impliquées dans not'communauté... et aussi mes deux premières élèves d'pastorale !

Distes diaconesse, vous allez ben m'assister avec Decanisy pour c't'office ? Ca m'f'rait ben plaisir !

De fil en aiguille, de mots en paragraphe, les clercs arrivèrent devant l'église ou un soleil radieux illuminait la grand place de Montmirail. Etait-ce un signe ou simplement le hasard ? En ce milieu de l'hiver, Bradwen crut entendre un chant d'oiseau non loin de là.

Hum... M'est avis qu'l'hiver risque de n'point durer encore longtemps si on entend déjà le chant des oiseaux en c'te fin d'Janvier !

Irella

... le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine...

La porte grinça. Quelqu'un venait d'entrer. Elle était à la fin de la prière, elle continua sans se retourner.

En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints...

Elle sentit qu'on la regardait et termina au plus vite.

Enlarémissiondespéchés;EnlaVieEternelle.AMEN

Et là, avant même qu'elle ne relève la tête:
"Diaconesse Irella ?!?!?!? Mortecouille". Point de doute, c'était Bradwen! Irella se releva rapidement et participa à l'accolade chaleureuse que lui offrait le diacre.

Mon frère! Oui oui! c'est bien moi! Bien en chair et en os! Tu n'as pas la berlue!
...
Ce que je fais là? et bien ma foy... Je prie, comme tu vois! On ne perds pas ses bonnes habitudes si facilement!

... Heu... ce que je fais là à Montmirail peut être bien?

La diaconesse sourit.

"Nous sommes sur la route du retour pour la Normandie. Anorion et moi, avons accompagné Honoré qui devait se rendre au Concile, puis nous sommes passés au Mans, à Laval et nous voilà à profiter un peu de Montmirail avant de repartir."
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Bradwen

Une porte qui grince... la porte principale de l'église de Montmirail. Bradwen avait renoncé à la huiler. Il trouvait que ce bruit métallique donnait un charme certain à l'église de Montmirail. Et puis... et puis, cela lui permettait de découvrir les fidèles qui arrivaient en retard à l'église.

En ce jour particulier pour le diacre, il n'était point arrivé en retard. En ce dimanche 30 Janvier 1459, deux nouvelles croyantes allaient rejoindre la grande famille des fidèles. Bradwen avait passé la soirée précédente à préparer cet office qui s'était décidé tout récemment. Quand femme veut... le diacre doit se mettre à la tasche !

Un livre des vertus sous la main, le paysan remonta l'allée et se dirigea vers la sacristie lorsqu'il tomba sur une fidèle en prière. Une fidèle ? Seule icelieu ? Voilà bien une situation peu courante à Montmirail. Et si....

Une idée saugrenue lui traversa soudain l'esprit. Et si cette dame était la soeur du mort retrouvé dans la maison d'Iseuld, l'ancien moulin d'Anorion ?

Le paysan regarda la dame de travers. Cette silhouette lui disait quelque chose...

Silencieusement, le paysan s'approcha de la dame toujours en prière. Oui, pas de doute, il connaissait cette personne... mais qui cela pouvait bien estre ?

A quelques pas derrière elle, le diacre, penchant la teste de gauche à droite pour essayant de voir le visage de la fidèle, eut soudain une illumination divine.

Diaconesse Irella ?!?!?!? Mortecouille ! C'te ben vous ? Mais qu'est-ce qu'vous faites là ?

Son visage s'éclaira alors, un grand sourire coupant alors son visage en deux. Les bras écartés, il vint congratuler sa soeur en Christos, celle qui lui avait redonné la foi en l'église d'Aristote, celle qui l'avait poussé sur le voie du diaconat, celle qui avait été l'une de ses enseignante au séminaire Saint-Louis, celle qui avait tant compté pour lui !

Bradwen

Sitot rentré du Mans, Bradwen alla d'un pas preste à st-Nicolaïde. Il avait pour objectif d'annoncer la prochaine messe à St-Arnvald

Irella

Les bons soins à "Monpetitange" prodigués, Irella confia l'enfant à Anorion. Repu, des langes proprets, il n'avait plus besoin que d'être bercé avant que de retourner dans les bras de Morphée. Elle n'eut pas besoin de dire à son époux où elle se rendait. Il savait que l'envie de visiter l'église, celle qui avait été le lieu qu'elle avait le plus fréquenté durant ses jeunes années à Montmirail, devait la démanger au plus haut point et n'émit aucune protestation quand elle passa le pas de la porte en laissant les dernière recommandations pour le petit Gabriel.

Irella prit plaisir à flâner dans les ruelles du village. Chaque coin de rues la ramenait plusieurs mois en arrière et elle n'hésitait pas à entrer ici et là dans quelque échoppe d'artisan afin de saluer le propriétaire des lieux.

De fils en aiguilles, elle parvint jusqu'au presbytère qu'elle trouva fermé. La jeune femme se pencha vers la fenêtre et passa le bras sur la vitre afin d'y retirer la poussière. Le petit rond translucide qui s'offrit à son regard lui permit de distinguer la pièce qui n'avait que peu bouger depuis son départ. Elle revint près de la porte et claqua l'anneau contre la lourde porte en chêne sur laquelle elle avait eu tant de mal à clouer ses parchemins quand elle officiait au village.

N'obtenant aucune réponse, elle poursuivit le peu de chemin qui la séparait de l'église.

Pourvu qu'elle ne soit pas fermée elle aussi... M'enfin Irella! Pourquoi donc l'église resterait fermée? Tu en as des idées biscornues! se tançait-elle intérieurement.

Arrivée devant l'édifice, elle leva la tête pour en admirer le tympan. Il représentait, par de naïves sculptures explicites, la rencontre de Christos avec la créature sans nom dans le désert et permettait à tout à chacun qui ne savait lire, de décrypter les dangers qu'il y avait à se laisser entraîner dans les sales pattes du maître des princes-démons.

Son regard se posa alors sur la porte qu'elle réussit à ouvrir.

Tu vois... une église ça ne se ferme pas... tu aurais dû le savoir! Mais tu aimes te faire peur toute seule avant d'entrer dans les églises maintenant?

Quand elle entra, l'apaisement pouvait se lire sur son visage. Elle avait tant de fois remonté la nef qu'elle aurait pu dire exactement combien de pas il lui faudrait faire pour atteindre l'autel. Pourtant, elle emprunta le bas-côté où trônait une statue de Maria qui avait été sculptée dans une belle pièce de chêne de ces forêts tant réputées de Montmirail.

Te voilà à penser que le crottin fait par les chevaux de Montmirail même en bois rend jaloux tout le monde! Nous voilà bien!

La jeune diaconesse arriva enfin devant l'autel où elle passa sa main, laissant les souvenirs flotter devant elle. Quand elle sortit de ses rêveries, elle vint s'agenouiller devant la lourde table recouverte d'un linge immaculé et pria un instant.

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Bradwen

Et c'est sur ce partage que se termina la première messe de l'année... Avant que tout ce petit monde ne quitte les lieux, le paysan en profita pour annoncer déjà la prochaine messe en cathédrale.

Allez dans la paix de Christos mes amis ! Et n'oubliez pas, la prochaine messe aura lieue en cathédrale du Mans. J'y officierais avec les aut'membres du clergé mainois.

C'te messe s'ra l'occasion d'bénir l'actuel conseil comtal !

Bradwen

Enfin, le diacre releva la teste, un sourire éclairant son visage fatigué. Il remonta l'allée centrale pour venir se présenter devant la petite table près de l'autel où se tenait la communion aristotélicienne qu'il avait préparé.

Sieur Mifalifou et vous tous, mes amis, c'te maintenant l'heure d'la communion ! J'vous invite donc tous à vous approcher et déguster ensemble un p'tit godet d'vin avec un peu d'pain d'Montmirail. J'suis désolé, n'étant pas celui qui les a ach'té, j'peux point vous donner l'nom du boulanger qui l'a pétrit d'ses mains c'te fois ! Mais comme tous les boulangers d'Montmirail font du bon pain....

Allez, approchez, approchez, n'ayez point peur ! Profitons-en ! C't'un geste d'amitié !

Joignant le geste à la parole, le diacre commença à couper des morceaux de pain et à les distribuer aux fidèles qui venaient se présenter.

Kaelig

Bien entendu, la blondinette avait récité la prière du pardon ainsi que le credo aristotélicien comme tout le monde. Sa voix s'était juste atténuée dans le brouhaha monotone. Voilà tout!

A défault d'avoir énormément de souvenirs à Montmirail, la donzelle possède déjà le rire. Sauf que le sien ne fait manifestement point dormir! Très souvent, il arrive aussi subitement qu'un éclat de soleil. Parfois, il part aussi brusquement qu'un caillou venant vous faire bucher maladroitement sur un chemin sinueux. Le rire est le souffle de l'âme. En riant, on libère une brise légère afin de la communiquer aux autres. On se sent bien. Qui plus est, on rallonge la jeunesse de son visage! Cela évite ainsi les ridules affreuses. Vous voyez, le genre de bourrelets faciaux hideux... Bon, Kaelig n'allait point faire un deuxième discours en aparté. Un seul bavard suffit en ce jour de janvier. L'humour et la bonne humeur sont de mise. Cela suffisait amplement!

Esqui se lève, souriant à tous. La paysanne lui répond par un sourire franc. Sacrée dame que celle-là! Et c'est un compliment!

Bradwen

... il fit son sermon avec ferveur et force de renforts de gestes du bras, de la main, du corps... et mesme du visage ... et surtout de ces yeux !

Mes amis, j'vais vous raconter une histoire... la mienne ! J'suis arrivé à Montmirail l'24 Décembre 1457 au soir. J'suis entrer dans une taverne poyr y boire un coup et j'suis tombé sur dame Esquimote, tribun d'Montmirail de l'époque !

La dame ici présente pourra en témoigner, j'étions loin d'porter l'église dans mon coeur ! J'avions une foi inébranlable en Dieu mais j'haissais l'église comme c'te point possible ! J'la voyais comme un ennemi, une institution sans foi ni loi ! Et j'pouvions en aucun cas lui faire confiance !

Eh oui ! Les choses ont du ben changer pour que j'vous parle à c'te place aujourd'hui hein ? Alors m'direz-vous... qu'est-ce qui m'a fait changé d'idée ? Eh bien... l'humour ! Oui l'humour ! L'humour de la diaconesse Irella et de Soeur Marie-Thérèse ! L'humour de Mgr Honoré Saint-Cyr, évesque du Mans... et l'humour du livre des vertus ! Oui, mes amis ! C'te l'humour qui a vaincu ma haine et m'a fait changé d'idée !

Avez-vous entendu ce credo ? Avez-vous perçu les mots de l'hagiographie de Sainte Boulasse ? Ils sont tous emprunt d'un humour subtil et ô combien apaisant pour l'esprit ! Car en vérité j'vous le dis, il faut prendre soin d'son asme comme on prend soin d'son corps ! Quand vous estes malade, vous allez voir un médicastre... oui, mais... que faites-vous que vous vous sentez triste ? Mélancolique ? ennuyé ? ennuyant ? et j'en passe ! Eh bien confiez-vous mes amis ! Oui, vos clercs sont fermés à prendre soin d'vot'asme ! Ils vous donneront des conseils avisés pour c'là !

Et si vous, vous v'nez m'voir, j'vous donnerai alors c'te recette-là : aller vous changer les idées l'ami ! Un p'tit peu d'alcool... pas trop... juste de quoi vous griser légèrement l'esprit ... sans le perdre hein ! Et surtout... du rire... du rire... et encore du rire ! Toujours l'humour, le jeu avec les mots, la subtilité infinie du langage qui amène not'esprit à un aut'niveau d'réflexion ! Souvent on m'dit : "Mon père, mais vous estes saoul"... et j'leur répond "Saoul mon fils ? Oui, bien sur ! Saoul d'bonheur et d'joie".

Le rire, mes enfants, est aussi puissant qu'certaines plantes. En apaisant l'esprit, le rire fait dormir. Le rire apaise les tourments de l'asme ! Pourquoi donc croyez-vous que le livre des vertus soit ainsi écrit, tout en humour subtil ? Car, j'vous l'dis, tel est le message de Dieu ! Riez, mes amis, riez si cela vous permet de suivre le principe de conservation, vertu que Dieu nous a transmise par l'intermédiaire de ses prophètes Aristote et Christos !

Riez ! Soyez fin et subtil ! Nul besoin d'avoir un chapeau d'bouffon pour faire rire. Les mots mes enfants ! Tout l'secret est là... dans les mots ! Dans l'choix, et la sonorité des mots ! Dans l'rythme des phrases ! Vous avez un miracle à portée d'vot'bouche mes frères... le miracle de la vie ! En faisant rire, vous pouvez permettre à quelqu'un de donner l'envie d'continuer à vivre. Le rire, c'te l'espoir ! L'espoir et l'amour.... c'te l'message de Dieu !

Le paysan souffla. Il était exténué. Il n'avait pas préparé son sermon. Cela lui était venu tout naturellement. En partant d'une idée, il avait brodé sur celle-ci. Nulle besoin de préparation... il était tellement convaincu de ce qu'il disait que les mots et les idées venaient tout naturellement à sa bouche.

Decanisy

ah Irella ! soeur maire-thèrèse et monseigneur honoré de st cyr ..que de bon souvenir tout cela , ma pastorale, mon baptème ...que de bon souvenirs...

éh bin l'humour fait donc bouger les montagnes même si elles n'ont point forcément envie de bouger hein les montagnes .... ainsi vous etes devenu diacre par humour...

Esquimote

Les paroles de Bradwen la replongea dans les souvenirs...

Oh oui elle se rappelait son arrivée à Bradwen, tout autant que celle de Decanisy quand ils avaient avec Irella confectionné cette grande souplette, afin d'aider les plus démunis lors de la prise du château.

Que le temps passait vite.... si vite qu'il était l'heure pour elle de repartir vers Laval.

Ses compagnons de route étaient déjà prêt à partir et l'attendaient.

Se levant, elle adressa un petit signe à Bradwen, Decanisy, Kaelig, la Dame Domino, et discrètement s'empressa de sortir de l'église.
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Bradwen

La teste basse, plongée dans ses pensées, le diacre remonta l'allée centrale et vint prendre place derrière l'autel. On aurait pu entendre une mouche à houblon voler dans l'église en cet instant précis. Enfin, il ouvrit les yeux et fit face à l'assemblée, croisant des regards au hasard par-ci par-là. Le diacre ne parlait pas à quelqu'un en particulier, mais lorsqu'il officiait, il aimait que son discours soit porteur, et pour cela, il aimait fixer le regard dans celui de ses fidèles. Certains comméraient que c'est ainsi qu'il tombait en amours, mais cela n'était que pur ragosts, poussée par de biens basses intentions.

Mes amis, j'vais vous lire un extrait du livre des vertus qu'l'on a rarement l'occasion d'entendre à l'église. Et pourtant, il fait bien partie du livre des vertus, j'peux vous l'assurer !

le paysan se pencha sur l'autel, et ouvrit le livre, vers la fin, à une page qui semblait effectivement appartenir à une partie bien peu utilisée.

Livre de hagiographies, Hagiographie de Sainte Boulasse...

Citation:

La jeune Boulasse est né en 552 à Beaune en Bourgogne. Ses parents, païens, tenaient une taverne respectable sur la place du marché, la « Taverne des Hospices » (bière à 0,60 écus et menus à 6). Gens sérieux et respectables ils n’en priaient pas moins les idoles et méconnaissaient le message de L’Eglise. Cependant ces braves taverniers s’approvisionnaient en vin et bière auprès des moines des environs et Boulasse qui s’occupait de la réserve avait de fréquents contacts avec eux.

comme elle était ouverte et intelligente, les moines l’initièrent, à la fois, à la foi et à l’œnologie.
C’est au cours d’une de ses très longues nuits de formation et discussion théologiques dans l’arrière salle de ses parents qu’elle fût éblouie par la lumière divine dans le reflet d'une pinte.

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.
Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Puis, le paysan marqua un instant d'arrêt, regarda l'assistance puis reprit

Et si vous l'voulez bien, j'vais vous lire quelques citations de Sainte-Boulasse.

Citation:

· C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate.
· Je ne renierai pas ma foi pour tout le vin du monde !
· Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
· Il vaut mieux la bière dans le corps que le corps dans la bière.
· Il faut boire avec modération et prier avec ferveur.
· J’ai plus de cœur que de foie mais je peux tout digérer si c’est dit par amour du Très Haut.
· Si Christos n’avait pas voulu de femmes prêtres il l’aurait dit.
· Ne plus croire crée une crise de foi, trop boire une crise de foie.
· Si Notre Créateur avait voulu que la femme se cantonne à la procréation, il nous aurait rendus incapable d’aimer d’autres humains que le sang de notre sang.
· Je respecte les lois dictées par la foi, mais si l’Eglise refuse les femmes en prêtrise c’est pour faire plaisir aux empereurs et non à Dieu.
· Même si ce n’est pas pour demain, un jour il y aura à nouveaux des femmes curées et même des femmes évêques...
· Qui mieux qu’une femme peut mener des hommes par le bout du nez ?
· Elle avait mi une pancarte dans sa taverne « La maison ne fait pas crédit aux riches, mais offre l’eau et le pain aux démunis »

Puis, il se tut, baissa la teste, referma le livre et mit ses mains dans le dos. Un sourire émegeait à la commissure de ses lèvres. Avançant de nouveau dans l'allée centrale, le paysan s'arresta au milieu de la foule, fit un tour sur lui-mesme pour bien prendre le poul de son assemblée et...

Domino

"Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde"
_________________

Arthurlion

Arthur récita le Credo.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde

Bradwen

Bradwen reprit pour lui-mesme les propos du credo aristotélicien.

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde

Esquimote

Son regard croisa celui de Bradwen... nullement perturbé par la demande quelque peu curieuse du Sieur...

Toujours une pointe d'humour tel Irella...Ahh Irella, voici déjà longtemps qu'elle ne s'étaient croisée...

Et que dire de Bradwen... son petit aristote... Hé oui voici déjà près d'un an qu'il était arrivé ici, tel le divin enfant.

Les souvenirs affluaient, que de bons moments passés, les fêtes du mai, les repas au lavoir....

Et non, dame Esquimote, ce soir, il n'sera ni questions de tanches, de radis ou de pissenlits !

Elle retint un fou rire...héhéhé un brin d'humour effectivement glissée dans une prière.. Mais que ce soient les taches, les radis ou les pissenlits tous étaient des créations du Très Haut..

Decanisy prit la parole, elle l'écouta laissant vagabonder ses souvenirs.
_________________

Decanisy

merci bradwen

nous y voici ainsi on peut croire ? on peut croire a beaucoup de chose .. même que le rire est bon ! pourquoi ? parce que cela fait du bien ... le rire n'est -il point un moyen de parler avec son voisin ? le rire .. l'humour c'est important et je vous invite tous a rire un bon coup !!!

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde

Decanisy

ainsi nous y voila

qui doit croire qui ne le doit point ?

il est un temp pour tout et toute chose a un temps...

ainsi l'humour est une bonne chose car elle laisse le temps aux temps

Bradwen

La prière terminée, un individu s'exprima au fond de l'église, détournant ainsi l'attention du diacre. Son regard balaya les différents bancs et au passage, le paysan put apercevoir le sieur Ereii... et le sieur Mifalifou qui était à l'origine de cet appel des sens ! Ne manquait plus à cette office que dame Nolyne. Aurait-elle le courage de venir affronter les paroles du diacre ?

Bradwen sourit en voyant Mifalifou l'interpeller.

Ainsi donc sieur l'appel des sens est-il si aigu chez vous ? Rassurez-vous sieur, l'amitié aristotélicienne est sacrée et elle se scellera aujourd'hui encore dans le pain et le vin. Mais avant que les sens du corps ne soient stimulées, j'vous propose d'abord de stimuler les sens de l'esprit !

Il se retourna alors vers Decanisy, et apostropha ensuite l'ensemble de l'assemblée.

Nous, aristotéliciens, connaissons tous le credo, mais savez-vous qu'il en existe de multiples versions ? Toutes reconnues par Rome ! Ainsi, le frère Decanisy vous nous faire réciter ce jour un credo un peu particulier... un credo inspiré ! Et vous verrez comment le sens de l'humour est présent partout dans l'livre des vertus.

Puis cherchant du regard dame Esquimote...

Et non, dame Esquimote, ce soir, il n'sera ni questions de tanches, de radis ou de pissenlits !

Un signe de la main vers Decanisy et le paysan baissa la teste.

Decanisy, nous vous écoutons tous !

Esquimote

La prière s'égrenait dans chaque voix.

Des murmures, des froissement d'étoffe. Le grincement de la porte annonçait toujours l'arrivée d'un villageois.

Les têtes se tournent, des sourires, des murmures....

Puis une voix résonne, surprenante, incongrue dans ce lieux de recueillement. Une voix qui réclame de s'abreuver ... se croit-il donc dans une taverne, prenant par là même le diacre officiant pour un tavernier ?

Un rire qui s'étouffe, les yeux qui s'écarquillent.. en attente de la réponse de Bradwen.
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Mifalifou

Peu après l'entrée du Diacre Bradwen, un personnage bien étrange fit son apparition près de l'église de Montmirail. Personne n'aurait pu parier sur cette homme là, s'approchant d'un bâtiment comme celui-ci. Et pourtant, le voilà bien, tout vetu de noir et de pourpre, comme à son habitude, son chapeau bien bas, cachant presque ses petites boucles blondes, et son visage clair mais ténébreux, orné tout de même d'un sourire.

Hier, Mifalifou, on était allé le chercher pour lui dire que, sur le mur des annonces, le diacre lui-même le demandait, sans le demander, d'assister à sa messe. La dernière fois que Mifalifou était entré dans un lieu saint, c'était pour le voir bruler... Mais, Septhal lui pardonnera, et il se mit en tête d'y aller quand même, histoire de saluer Bradwen... et de boire... et ptêt' même de rire.

Après donc l'entrée de tous les vrais fidèles, Mifalifou entra à son tour, et resta au fond de l'église, regardant le Diacre faire son discours, parlant de l'humour, et enfin balancé ce qui ressemblait à une sorte de poème mal rythmé et aux rimes claudicantes. Tout le monde le répeta dans son coin. Drole de pratique.

Finalement, Mifalifou ne put s'empêcher de lancer, brisant légèrement le silence qui s'était instauré:
Alors, le Diacre, c'est quand qu'on boit?

Bizarrement, il eut l'impression que tout les regards s'étaient tournés vers lui. Il n'avait pourtant rien dit d'exceptionnel.
_________________

Domino

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."
_________________

Ereii

Ereii, arrive devant les lourdes portes de l'église, en retard a son habitude, encore une facon de se faire remarquer de tous.

A son entrée il appercut grand nombre de personnes présent et sans trop se faire remarquer, s'installe sur l'un des bancs du fond. Il espère en lui tenir quelques minutes avant de piquer du nez.

C'est ainsi qu'il se mit a écouter les louanges au Seigneur par le Sieur Diacre Decan.

Esquimote

Une nouvelle année débutait... sous le signe de l'humour !! voilà qui était bien plaisant et lui remémorait les offices d'Irella.. Un an déjà..un an qu'elle avait vu arriver Bradwen et Decanisy..

Un sourire s'afficha sur son visage alors que Bradwen discourait tout en arpentant la nef. hé oui l'humour.... celui de Soeur marie thérèse lui manquait bien.

Chassant les images du passé, elle reprit la prière du pardon avec l'assemblée.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________

Arthurlion

Arthur écouta le diacre Bradwen et récita le pardon

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Decanisy

une fois n'est point coutume disons nous ainsi

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

ah l'humour toujours pensa t-il....

Bradwen

Un à un, Bradwen vit les fidèles affluer vers st-Nicolaïde. Et ce samedi visiblement, Montmirail semblait estre le lieu de visite de nombreux voyageurs. Le paysan hoschait la teste en guise de salut à chaque entrée.

Enfin, il était l'heure de débuter... et le froid qui commençait à engourdir les oreilles du diacre le poussa à l'intérieur de l'église.

D'un regard, le paysan signifia à son comparse qu'il était temps de débuter.

Remontant l'allée principale d'un air désinvolte, les mains croisés dans le dos comme à son habitude, le paysan observait le visage des fidèles. Il aimait ainsi à essayer de deviner les sentiments de ceux qui venaient assister à l'office.

Mes chers amis, soyez les benv'nus à st-Nicolaïde pour la première messe de 1459. Au nom du frère Decanisy et en mon nom, j'vous souhaite une belle et heureuse année 1459 ! Puisse t-elle vous apporter joie, bonheur, amour pour ceusses qu'ça intéresse et sérénité pour les aut' !

Le paysan dut réprimer un premier sourire... amour et sérénité étaient-ils donc incompatible ?

Avant d'commencer, j'tiens aussi à saluer tous ceusses qui n'sont poit d'Montmirail et qui sont v'nus assister à c't'office ! Qui a dit après c'la qu'l'unité mainoise n'existait pas ?

Bradwen leva le sourcil gauche en balayant du regard l'assistance, puis s'avança dans l'allée pour se retrouver une fois encore au milieu de l'église.

Comme j'l'ai annoncé, c'te cérémonie s'ra placé sous l'signe de l'humour... et plus précisément de l'humour comme un baume pour l'asme !

Tournant autour de lui, le paysan cherchait des regards, n'importe lequel, appuyant ainsi son discours de ses yeux et de sa gesture.

Un thème qui m'est cher vous m'direz puisque c'te lui qui m'a convaincu d'embrasser la carrière cléricale...

Erreur ! Mauvais choix de mot ! Embrasser... Il est des mots anodins qui, à certains moments de votre vie prenne un sens bien plus puissant. Le paysan se passa la main sur le visage, comme pour effacer les images qui naquirent alors dans son esprit, évitant au passage de regarder dans une direction bien précise de l'église.

.. Euh.. Oui... Où en étais-je ?... ah oui l'humour ! Vous l'verrez, mes amis, aristotélicisme et humour ne sont point incompatibles. Au contraire, ils s'complètent à merveille pour dispenser et honorer l'message de Dieu. Mais avant tout.

Marchant d'un pas rapide, le paysan se retrouva devant l'autel, et se retournant vers son assistance en levant les bras au ciel.

Mes amis, reconnaissons d'abord not'statut de pescheur ! Dieu ne nous a pas fait infaillible. C'était sa volonté. Dieu nous a enseigné l'humilité et en échange il attend que nous lui retournons l'amour qu'nous avons pour lui !

Pour les gros peschés, mes amis, n'oubliez pas de visiter vos clercs en confession ! Mais aujourd'hui, faisons preuve d'humilité et de contrition en répétant ensemble la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Decanisy

je suis ravi de vous voir tous et merci

Arthur et irys prenez place bien sur sauf au troisième rang.. je garde se rang pour une amie un jour.. peut etre.. mais merci a vous deux prenez place

dame kaelig arriva fidele a elle mêm elle arriva...

bonjour dame kaelig ... éh bien je vous laisse vous installer

Domino

Domino arriva en courant à toute vitesse au risque de chuter à l'appel des cloches de l'église.

Voilà déjà quelques jours qu'il n'y avait plus eu de messe et elle ne voulait pas manquer la première de la nouvelle année.

Elle pénétra toute essoufflée dans la nef, se signa puis trouva une place assise pour assister à l'office.

Elle reconnut beaucoup de visages amicaux et elle salua les personnes une à une en leur adressant un sourire radieux.

Elle joignit ses mains pour se préparer à la prière...
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Esquimote

Les cloches carillonnaient déjà... sortant en courant de la taverne elle s'empressa en grommelant sur la route..

Non mais il aurait pu prévenir que la messe du dimanche se faisait le samedi.. Quelle idée aussi, me voilà à courir à travers le village.pfff tssss..

Les marches grimpées quatre à quatre, la voici pénétrant dans l'église..

Hé bien, pas encore grand monde, je ne doit pas être si en retard..

Remontant la nef, elle adressa un petit signe de la main à Decanisy et vint prendre place non loin de Maurice.
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Decanisy

decan salua dame esquimotte qui rentrer dans cette belle église qu'elle n'avait point vu depuis trop longtemp a son gout

Arthurlion

Arthur entendit les cloches et se rendit à l'église avec Irys à son bras.

Il aperçu Decanisy, à l'entrée de l'église.

"Bonjour Decanisy, nous voila arrivés, vous connaissez Irys je crois ?"

Il entra dans l'église avec Irys, ce signa et aperçu Esqui et Maurice installés.
Il alla s'assoir prés d'eux et leur sourit.

"Coucou vous deux !!"

Irys_

Une messe un samedi... qu'à cela ne tienne.. elle accompagna Arthur contente de l'avoir retrouvé...

Ils entrèrent dans l'édifice saluant les personnes présentes, contente d'y retrouver Esqui et Maurice.. Elle embrassa Esqui et salua Maurice avant de s'assoir près d'Arthur en attendant l'office...

Bonjour !!! contente de vous revoir!!

Kaelig

Alors qu'elle était à la taverne municipale avec des lavallois (cherchez l'erreur...), la blondinette avait entendu ses esgourdes frétiller d'un plaisant tintement de cloches. Pour ce qu'au début, ces clochettes avaient un mal fou à se faire supporter de son audition, tout était différent maintenant. Ce son sonnait comme du cristal à son ouïe, comme un appel irrésistible à passer le bout de son doigt sur le bord d'un verre à la matière raffinée, comme un enivrement répétitif, chatouilleux. Avant de prendre place dans la bâtisse religieuse afin d'en écouter les paroles sages, Kaelig avait dû passer furtivement au presbytère afin d'y déposer un vélin important pour la suite de son avenir. La paysanne en avait toujours une motte de carottes entières à en envoyer chaque jour. Elle avait beau se gratter le champ de blé, elle ne comprenait point comment elle s'y prenait pour tout faire en une journée parfois. Dieu?

Sa cape vert conifère recouvre la totalité de son corps. De la caboche aux chevilles. Le temps est humide mais le gel est moins mordant. Il a même disparu. La paysanne a donc bien chaud sous sa laine épaisse. Ses joues sont rosées. A la bonne cloche! Elle aperçoit les quelques marches du parvis religieux. Les deux diacres font le guet de l'accueil.

Le bonjour vous deux!

Ses lèvres chaudes toisent la joue de Decanisy d'un bonjour chaleureux alors que Bradwen a droit à un frôlement de lèvres redoublant de chaleur. Sans un mot de plus, Kaelig pousse la lourde porte de bois de quelques centimètres. Juste pour dire. Il y a déjà d'autres villageois. Souriant toujours, la blondinette prend place à côté du petit groupe de lavallois. Décidément, nous sommes envahis! Au grand bonheur de la plupart des montmiraillais.

Bien le bonjour vous tous! La pomme en cette heure religieuse?

La jeune femme est souvent d'humeur joyeuse. Ne dérogeant point à la règle, elle leur glisse un sourire de derrière les fagots, un sourire aussi immense que la longueur d'un fagot justement.

Maurice

Maurice loin des yeux de feuillle avait decidé d'aller faire un p'tit tour à la messe en esperant que ça ne lui reviendrai pas aux oreilles....

il tomba sur une paire de diacre... il ne savait que ces trucs là pouvaient aller de paire mais en futr enchanté....enfin il venait pas pour eux mais pour causer avec aristote entre quatre zyeux...
_________________

Decanisy

ah messire maurice ravi de vous voir ici j'espére que vous avez laisser les poissons avant de venir mais je suis ravi de vous voir !!!

éh bien prenez place

Decanisy

ah donc l'odeur de brulé ce sont vos bottes ...

éh bien ma foi cela ne peut en tous cas pas faire de mal a montmirail quand je vois des voyageurs qui nous conte la tristesse de leur village a l'église

il est content d'être avec bradwen comme guide en même temps hormis Irella de diacre il n'en connaissais point des milliers

bon ben tant qu'a attendre les fidéles mettons nous a cotés l'un de l'autre non ?

Bradwen

Sur le chemin qui menait à St-Nicolaïde, un diacre en civil pressait le pas. Il était en retard pour l'office de ce jour le bougre ! Déjà au loin, il entendait sonner les cloches en se disant que décidément, Montmirail était béni de Dieu d'avoir ainsi deux diacres, l'un pouvant pallier aux défaillances de l'autre !

Arrivé sur le parvis de l'église, Bradwen aperçut Decanisy déjà prest à accueillir les fidèles !

Mon frère, vous n'pouvez savoir l'bonheur qu'j'ai d'travailler avec vous ! Un sommeil ben plus profond qu'd'habitude, un problème pour trouver où j'avais rangé ma poitrine de lard pour l'repas ! L'lait qui déborde quand j'le fais chauffer, et mes bottes qui ont failli passé au feu ! Bref, un matin pas mal chamboulé par rapport à mes habitudes !

Et voilà qu'vous estes d'jà là, à accueillir les fidèles ! Mortecouille Decanisy, qu'il fait bon avoir deux diacres à Montmirail !

Decanisy

à la demande de Bradwen decan vient faire sonner les cloche

http://perso.wanadoo.fr/taize.community/sound/bells.wav

un joli son les nouvelles cloches pensa-t-il

puis il s'installa devant le parvis pour acceuillir les fideles pour cette messe en attendant Bradwen

Bradwen

Souriant aux paroles de Decanisy, le paysan ajouta.

Distes-moi Decanisy, vous savez qu'j'ai toujours pas perdu espoir qu'un jour Irella r'vienne à Montmirail hein ? 1458 aura été l'année d'son départ... 1459 celui d'son retour ?

Le paysan partagea un morceau de pain avec le petiot qui ne l'avait pas quitté.

Tiens, gouste-moi ça mon gars ! Du bon pain faits par les boulangers d'Montmirail !

Puis, il se pencha et lui murmura à l'oreille.

Mais l'secret d'son goust si délicat réside dans la qualité du blé utilisé !

Lui souriant, il pointa son index sur sa poitrine et hoscha la teste en mesme temps, terminant par un clin d'oeil amical ! Puis il lui trempa les lèvres dans son godet de vin et lui tapota dans le dos quand le gamin faillit s'étouffer sous l'effet de l'alcool.

Allez, viens, j't'emmene à Melleray si tu l'veux ! C'te soir, j'te laisse pas seul dans les rues d'Montmirail ! On va aller fester la Saint-Noel ensemble !

Kaelig

La cachottière sous la cape ne s'avança point pour la communion. Sur le point d'être baptisée, elle ne savait si elle pouvait y avoir droit. Dans le doute, elle s'abstint et planta son regard intense sur les différents visages de l'assemblée. Une lueur étrange émanait de sous le tissu laineux. La paysanne se rappela son premier jour à Montmirail : le cimetière, Max de dos, qu'elle ne connaissait guère à l'époque, la pluie ruisselant sur les cheveux du diacre et ses paroles raisonnant dans le froid, créant de la buée inconfortable. En y repensant, cette vision avait un côté surhumain, inadéquat. Quoi donc de plus naturel que d'arriver dans la douleur et d'y faire pousser la bonne humeur?

Myriam, il en avait entendu parler. Kaelig aurait aimé la connaître. Cilou également. Bradwen l'avait comparé à cette dame cynique ainsi qu'à l'humour d'Irella à ses débuts. La donzelle avait une excellente mémoire pour cela, elle se remémorait ce genre de détails. Même après des années et des années. Aziliz... Quant aux autres noms, ils lui étaient inconnus dans le champ de blé. Ainsi va la vie. Des arrivées, des départs, des cassures, des souvenirs. Le plus important restait dans le fait d'avoir vécu, de vivre le moment présent, de profiter de chaque seconde de bonheur, d'aller le chatouiller du bout du doigt. Avancer à pas décidé , ne point se retourner. Rien de plus... Rien de moins...

Decanisy

pour diverses raisons en effet montmirail a connu des départs pensons a dame Irella , aziliz....

et puis réjouissons nous aussi pour les nouveaux arrivés...

Montmirail est vivante montmirail nous pouvons en etre fier !!! sait quitter mais aussi acceuillir son prochain !

fut comme prit par ses songes quelques instants ...

Decanisy

mes amis j'ai quand même ici pour cette messe une faveur avous demander .... je ne suis qu'un jeune diacre et je me dois enfin je le pense de remercier messire bradwen qui m'a beaucoup inspirer et aider dans cette voie...

merci sieur bradwen merci

cela n'était qu'un petit temps que j'ai prit pour vous le dire mais ce petit temps me fut précieux ...

Bradwen

Le paysan sourit aux remerciements de Decanisy. Il avait promis à Feuilllle d'encadrer et d'aider le jeune diacre et il allait tenir parole.

Mes amis, il est grand temps d'partager ensemble une p'tite communion ben simple... Vin d'Touraine, pain d'seigle !

Bradwen prit la main du petito qui l'avait accompagné tout le long de la messe et qui était revenu de sa pause-pipi. S'adressant au gamin, il ajoute

Dis... L'vin, tu peux y tremper tes lèvres mon gars ! Mais interdit d'siffler toute la bouteille hein ? Y'en n'a pas beaucoup, on partage hein ! Et puis toi, t'es ben p'tit pour en prendre beaucoup !

Puis, à toute l'assemblée.

La fin d'l'année approche à grands pas. C'est l'moment propice pour avoir une pensée pour ceusses qu'ont quitté l'village d'une façon ou d'une autre.

Le paysan regarda le ciel et commença son énumération

Rastakouette, Cilou73, Monsieurmichel, Myriam11, Lillaka...

Que Dieu ait pitié d'eux là où ils sont !

Mes amis, j'vous invite, si vous l'souhaitez à compléter c'te liste, et à avoir une pensée pour toutes ces personnes dans vos prières quotidiennes

Kaelig

Bradwen a écrit:

Mes frères, mes soeurs, face à la nouveauté, l'estre humain est souvent d'un naturel méfiant. La nouveauté est souvent signe d'inconfort pour nous et parfois nous avons du mal à accorder not'confiance à c'qui nous rend inconfortable. Mes frères, mes soeurs, soyons forts ! Sachons sortir de not'confort et croire en la nouveauté. Accordons l'bénéfice d'la confiance à la nouveauté...à nos nouveaux-v'nus au village, à un nouvel artisan dans son art, à un maire, à un nouveau conseil comtal ! Ne perdons pas not'capacité d'jugement qui fait des hommes des estres supérieurs aux animaux. Soyons juste, impartial... cela veut aussi accorder le bénéfice d'un doute ! Osons croire à la bonté des hommes !

A méditer fortement pour certains et certaines...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Sous une capuche verte, un sourire vint border les traits fins d'une paysanne en pensant à un devoir de pastorale et un credo "traficoté" lors d'une cérémonie ben ben spéciale elle aussi...

Domino

Une messe dehors, pourquoi pas !

Cependant le froid ne tarderait pas à venir geler les petites cuisses roses et le petit corps fragile de Domino par ce temps glacial.

Elle espérait qu'un grand feu soit allumé non loin pour les pauvres en haillons.

Bradwen, si prévenant avait du penser à tout cela sans aucun doute.

Elle se leva donc et fila sur les marches de l'église puis elle se mit à réciter la prière avant d'écouter les sermons des deux diacres présents.

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN "
_________________

Bradwen

Bradwen éclata de rire de voyant la jeune frimousse se dandidait comme s'il essayait d'apprendre un pas de danse.

Ah ben pour ça ! J'pense qu't'es assez grand pour t'débrouiller tout seul va ! Si tu veux la sacristie est ouverte, t'y trouveras c'que tu cherches !

Mais euh... r'viens ici après hein ? T'as assisté à toute c'te messe, c'est pas pour passer outre la communion !

Decanisy

nous voici a conter un texte trés important pour nous tous et pui a vous d'en apréciez la teneur..

Citation:

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

_________________

voila ceci fut dit

Bradwen

La lecture de Decanisy terminée, Bradwen se leva sur les marches du perron, ne lachant pas des mains, le gamin qui était resté près de lui.

Merci mon frère pour c'te lecture ! Mes amis, j'imagine qu'vous avez tous reconnu l'extrait du chapistre un de la vita de Christos qui nous décrit la naissance du messie.

Des naissances un 25 Décembre, il y en eut trois majeures dans not'religion : Aristote, Christos et Saint-Noel. Trois hommes qui ont, toute leur vie durant, oeuvrés à leur façon à faire connaistre et à expliquer le message de Dieu à leur proche.

Une naissance... qu'y a t-il de plus dans la vie d'un couple que la naissance d'un enfant ? Pour un couple, l'arrivée d'un enfant change beaucoup d'choses ! Elle amène également son lot d'responsabilités et d'devoir pour les parents.En c'te nuit, j'voudrais d'abord saluer tous ceusses qui ont él'vés leur enfant dans la tradition aristotélicienne. Sieurs, dames, c't'un beau travail qu'vous faites-là ! Un travail qui mérite reconnaissance ! Ainsi, vous oeuvrez à la diffusion d'la foi pour les générations futures.

Une naissance, c'est l'début d'une vie. C'est un symbole d'espoir pour l'av'nir ! C't'un renouveau aussi ! A leur époque Aristote et Christos ont incarné c'te renouveau ! Aristote a toute sa vie durant porté l'message d'la croyance en un Dieu unique à une période où les populations préféraient s'adonner aux cultes multiples. Christos lui, a sacrifié sa vie pour diffuser l'message de Dieu à des personnes qui voyaient en son discours une menace pour leur autorité.

Mes frères, mes soeurs, face à la nouveauté, l'estre humain est souvent d'un naturel méfiant. La nouveauté est souvent signe d'inconfort pour nous et parfois nous avons du mal à accorder not'confiance à c'qui nous rend inconfortable. Mes frères, mes soeurs, soyons forts ! Sachons sortir de not'confort et croire en la nouveauté. Accordons l'bénéfice d'la confiance à la nouveauté...à nos nouveaux-v'nus au village, à un nouvel artisan dans son art, à un maire, à un nouveau conseil comtal ! Ne perdons pas not'capacité d'jugement qui fait des hommes des estres supérieurs aux animaux. Soyons juste, impartial... cela veut aussi accorder le bénéfice d'un doute ! Osons croire à la bonté des hommes !

Bradwen se tut quelques instants, et se rassit sur cette marche froide en pierre. Il jeta un regard bienveillant vers le petiot.

Mon gars, j'ne te connais pas ben ben, hein ? Mais sache qu'en c'te soir, tu as ma confiance... et mon amitié ! Si tu as b'soin d'quoi qu'ce soit, n'hésite pas à me l'demander !

Il avait encore un message à passer en cette nuit de la saint-noël, mais il attendit d'en estre à la communion pour en parler.

Ptiniglo

Des doigts aux ongles endeuillés grattouillaient avec application une tignasse épaisse. Une face soudain à sa hauteur, avec un sourire en prime, lui annonça qu'il pouvait demander ce qu'il voulait.

La main crispée sur le bas du corps, tout gesticulant des guibolles, oubliant tous ces gens autour de lui et puisqu'il pouvait d'mander,

- vi z'voudrais faire pi piiiiiiiiiiiiiii !

Rosalys

Rose prit le bras que le jeune homme lui tendit, bien décidée à ne point glisser sur les marches. Elle serait vraiment bonne à rien si elle se cassait quelque chose.

Alors vous aussi vous avez connu Reims endormie ? La capitale s'éveille doucement, ça a été particulièrement vivant lors de mon baptême et lors du concours de piétinement de raisin. Je m'évertue à redonner un nouveau souffle à cette belle ville, mais mon voyage me contraint à repousser mes projets. J'espère néanmoins que le maire actuel arrive à entretenir le peu d'agitation qu'il y avait quand je suis partie. Je ne désespère point, j'arriverai à réveiller Reims comme il se doit, je ferai tout pour ça !

La brunette le regarda un instant et lui sourit.

Cela fait longtemps que vous êtes parti de Champagne ? A votre place j'aurai aussi choisi Montmirail pour déménager, c'est curieux. Cette ville est pleine de charme et très attachante.

Decanisy

il rever il rever qu'il rever et il rever d'etre la.... et puis le reve se fit réalité..

Citation:

voila cela était fait

Gwendal.flavius

La jeune femme acceptait son invitation, il lui tendit donc son bras afin de descendre les marches rendues glissante par la neige.

Dites moi, Dame Rosalys Reims a t'elle enfin décider de s'éveillée, ses habitants sont t'ils sortie de leur mutisme?

Bradwen

Gardant l'enfant avec lui, Bradwen reprit la parole.

Sieur Decanisy, voudriez-vous nous lire l'extrait du livre des vertus qu'j'avions choisi pour c'te messe ? Vous trouv'rez le livre posé sur l'premier banc dans l'église. J'ai mis un morceau d'vélin à la page choisie.

Decanisy

mais euh la messe est point finie alors on va rester tant que messire bradwen puisse finir hein au moins laisser le donner du pain au petiot...

Gwendal.flavius

Je me nomme Gwendal et ne suis que depuis peu establit à Montmirail. J'ai reconnu les insignes que vous arborée.
Rémoise dites vous, je me suis longuement promener en les rues de la ville des sacres lors de mon enfance aux côtés de mon Oncle.
Lui même arborait les insignes du FISC et celui de la Chancellerie.

Si vous me le permettez ce sera un honneur que de vous éconduire chez Kaelig.

Rosalys

Vous avez vécu en Champagne ? ça me fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui connait un peu ma région et ma ville. ça fait bien un moi et demi que je suis partie de chez moi pour affaires. Je ne suis malheureusement qu'à la moitié de mon voyage, mais je fais une longue halte céans.

Je serai ravie de rentrer en si bonne escorte.

La jeune femme sourit en coin et se leva prête à le suivre.

Souhaiteriez-vous boire quelque chose une fois arrivés pour vous réchauffer ? Je suis certaine que Kaelig ne serait point contre un peu de compagnie. En tout cas n'hésitez point à venir nous rendre visite.

Gwendal.flavius

Il partait lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir, il estait déjà dans l'ombre lorsqu'il vît une Dame s’asseoir sur le parvis, elle resta immobile quelques instants avant de chantonner.
Il faisait froid, de plus en plus froid, la damoiselle ne semblait point équiper pour lutter contre ce froid mordant.

N'écoutant comme à son habitude que son devoir, il s'approcha de la Damoiselle.

Bonsoir damoiselle, tenez je vous pries accepter que je vous preste mon mantel, Aristote m'en voudrait de vous laisser ainsi être la proie du froid en cette journée où l'on célèbre l'amour des autres.

Il se défit de son mantel et lui tendit, il put également observer les insignes Champenois

Dame, seriez vous Champenoise?

Rosalys

Rose vit un homme s'approcher d'elle. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà vu quelque part et se demanda alors pourquoi il venait à elle. Ce ne fut que lorsqu'il lui tendit son mantel qu'elle comprit. Elle ne s'était pas rendu compte à quel point il faisait froid, son esprit trop occupé à vagabonder dans les douces paroles empruntes de bonté, de pardon et d'amour. Elle avait oublié sa cape chez son amie Kaelig, quelle sotte elle faisait !

Bonsoir messire. Je ne me suis point rendue compte qu'il faisait si froid... J'accepte vostre mantel à condition que vous n'ayez point plus froid que moi.

Elle prit le mantel en lui souriant reconnaissante et le posa sur ses épaules.

En effet, messire, je suis Champenoise, Rémoise plus précisément. Je me nomme Rosalys, mais vous pouvez m'appeler Rose. Et vous ? Vous êtes d'ici je présume ?

Kaelig

Ces derniers jours, la forme de Kaelig n'était point à son maximum. Était-ce parce qu'elle se chargeait de trop de dossiers à la mairie? Ceux-ci s'accumulaient certes. Parfois même, elle avait envie de tout envoyer balader et de partir loin. Tellement loin. Dans ces jours, ses émotions étaient à fleur de peau. La paysanne pouvait passer de la joie à l'envie de pleurer, d'une seconde à l'autre. Sans explication. Mais tellement de choses la retenaient à Montmirail. Dont une personne en particulier. Dès qu'elle pensait à cette dernière, ses soucis étaient balayés d'une douce pensée dans le creux de son estomac. Laissant seulement place à une immense fatigue. Comme aujourd'hui.

Sa cape vert sapin recouvrait la moindre parcelle de peau, mis à part une partie de son visage. L’anonyme était bien camouflée. Discrètement, elle vint se joindre aux villageois sur le parvis du bâtiment. Le crédo avait apparemment, déjà été prononcé par le diacre. Cela lui abattit d'autant plus le moral. La légumière garda sa capuche sur la caboche. Et elle observa... elle pria...incognito...

The_undertaker

Comme il l'avait promis au nouveau Diacre, le Comte accompagné de son épouse s'intalla aux places qui etaient les leur pour assister à l'office de Noël ...
Petit signe de tête en guise de salut à Deca ...
Et ils suivirent reccueillis la ceremonie
_________________

Decanisy

ainsi donc on croit ! on croit qu'arristote que christos enfin on croit ... et alors que fait on de cela ? cela devrait nous permettre d'aider notre prochain d'aider sans rien demander en retour d'aider... mais voila on croit et cela nous suffit ont croit....

sourit a tout le monde

Croyez et aider votre prochain c'est ma seule demande pour ce soir croyez et aider votre prochain

et puis pour finir cette année cela repose l'esprit..

Gwendal.flavius

Il estait resté à l'extérieur n'osant entrer, il avait suivit une ombre furtive se glisser peu avant en l'église, d'où il se tenait il pouvait entendre le sermon du nouveau Diacre.

Il estait en quête de repos pour son âme et avait pensé qu'il la trouverais en ce lieu où l'on disait qu'il estait un médicastre pour l'âme et le coeur mais il doutait profondément de pouvoir y trouver le salut. Aussi fît t'il demi-tour avant que tout le monde ne sortent.

Rosalys

Rose était sortie sur le parvis de l'église comme le lui avait proposé Bradwen et admira un instant les étoiles écoutants les si belles chansons. Elle s'assit sur les marches les yeux toujours rivés vers le ciel. Lorsqu'ils entamèrent le credo qu'elle avait tant envie d'entendre, elle ne put s'empêcher de le reprendre avec eux.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Decanisy

que de biau chant et quelle belle nuit nous avons la !!!

je suis ravi de vous voir ici dame domino, dame rosalys et vous les enfants ! ainsi sur ce parvi nous fétons trois naissances ! et comme le dit si bien sieur bradwen le crédo nous rappel tout cela ..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ptiniglo

La p'tite boule de suie ne fit pas prier séduit par le sourire du monsieur qui avait l'air d'être le chef de la bande et décida donc de rester dans l'coin.

La hasard l'avait fait glisser jusqu'aux enfants et puis jusqu'à lui, qui lui semblait immense, qui causait beaucoup et qui avait l'air rassurant.
Il s'en félicita intérieurement, passa sa p'tite main sous son nez pour pousser plus loin la goutte qui s'en échappait puis la glissa timidement dans la grande paluche toute chaude du diacre. Un peu brouillon il s'approcha maladroitement pour se blottir le long de sa jambe.

Lorsqu'il le vit lever la tête vers le ciel, il ne comprit pas son histoire de voûte, mais le bec aussi rond que les yeux, il contempla la constellation d'étoiles qui lui donna inconsciemment le sentiment qu'il avait quitté le sol glacé.

Intrigué, il se pencha même pour mieux voir cet homme qui contrairement à d'autres n'avait pas rouspété en le voyant arriver sa p'tite face de canaille.
Il avait l'air de parler tout seul.
Et puis ceux qui étaient autour aussi.
Et puis ils avait tous l'air contents d'être là.
Et puis surtout, pour une fois, les cailloux ne volaient pas autour de ses oreilles.

En attendant que le Monsieur termine sa récitation, il se concentra sur quelques fils qui pendaient du mantel, entreprit de tirer dessus dans une très belle grimace. Faut bien s'occuper.

Bradwen

Le paysan prit le gamin et l'installa contre lui.

Mes amis, en cette nuit si particulière, rappelons-nous que tout ceci est l'oeuvre de Dieu et rendons-lui grasce en récitant sous cette vouste étoilée le crédo aristotélicien

Bradwen

Voyant entrer Rosalys et Domino dans l'église, le paysan fit un signe au gamin afin que celui-ci attende quelques instants, et entra à son tour dans l'église.

Souriant, il s'approcha tour à tour de Domino et de Rosalys, leur chuchotant.

Dame, pour c'te messe de Noël, la cérémonie a lieu sur l'parvis d'l'église. Not'toist s'ra la voute étoilée créée par l'Tout-Puissant ! V'nez-vous nous r'joindre ?

Regagnant ensuite sa place près du gamin solitaire, il constata que Decanisy avait entamer la prière du pardon alors que la chorale avait changé de chant...

après avoir récité la prière du pardon, Bradwen s'adressa au gamin.

Pourquoi es-tu seul c'te soir l'ami ?

Et le gamin de répondre.

J'n'ai plus d'parents moi ! J'suis ma prop' famille.

Un regard d'incompréhension traversa alors l'esprit du paysan, et il se prit d'amour pour le jeune montmirallais.

Mon gars, il n's'ra pas dit que c'te soir tu pass'ras la nuit seul. Reste à mes costés pour la cérémonie, veux-tu ?

Je confesse à Dieu et à ses prophètes Aristote et Christos avoir péché par pensées, par actions et par omissions.
C'est ma faute... C'est ma faute... Et uniquement de ma faute...
C'est pourquoi je demande à Dieu, dans sa grande miséricorde et par l'intercession de ses prophètes Aristote et Christos de me pardonner.

Je sais que j'ai fait du mal, je ne le voulais pas, je fais tout ce que je peux pour réparer mes erreurs, j'implore votre aide, montrez moi la voie qui me permettra de faire le moins de peine et de faire naître le plus de sourires sur les lèvres de mes amis.

La prière se terminant, il reprit la parole.

Oui, mes amis, quels sont les enfants qui sont nés ce soir pour unir le ciel et la terre ? Quels sont ceusses qui toute leur vie expliquèrent la parole divine à leur semblable ?

Bradwen leva le bras vers le ciel, vers les étoiles.

Par là... Aristote ! ... Là-bas, Christos.... Et là Saint-Noel ! Mes amis, C'te soir nous festons leur 3 naissances en mesme temps ! C'te nuit...est une nuit d'amour.

D'un signe de la main, Bradwen lança le chant suivant...

Rosalys

Rose entra dans l'église en ce jour particulier. Elle savait qu'elle y verrai Bradwen et Decan, mais avant tout, elle voulait se recueillir demander pardon pour ses fautes. Elle commença par allumer une bougie.

Elle s'assit dans le fond, pour ne pas se faire remarquer, elle écouta ce que Decan, en tant que Diacre, avait à dire. Elle n'avait jamais imaginé que sans le vouloir elle aurait pu blesser quelqu'un et à y réfléchir c'était surement déjà arriver malgré elle. Alors à voix basse elle choisit de répéter la prière. Le Très Haut n'avait pas besoin qu'elle crie pour l'entendre et même si elle l'avait juste récité dans sa tête, elle était certaine qu'il l'aurait entendue.

Je confesse à Dieu et à ses prophètes Aristote et Christos avoir péché par pensées, par actions et par omissions.
C'est ma faute... C'est ma faute... Et uniquement de ma faute...
C'est pourquoi je demande à Dieu, dans sa grande miséricorde et par l'intercession de ses prophètes Aristote et Christos de me pardonner.

Je sais que j'ai fait du mal, je ne le voulais pas, je fais tout ce que je peux pour réparer mes erreurs, j'implore votre aide, montrez moi la voie qui me permettra de faire le moins de peine et de faire naître le plus de sourires sur les lèvres de mes amis.

Elle se mura dans un doux silence de prière et ferma les yeux afin de mieux se concentrer.

Decanisy

éh bien merci Bradwen je suis fier d'être a tes coté pour cette messe

il semble que certain d'entre nous n'ai rien jamais a ce pardonner .. a ceux la je dis bravo ... mais peut être pensez vous seulement ne rien avoir a pardonner .. peut être sans le vouloir avez vous pût blaisser votre voisin dans son amour propre juste parce que vos légumes étaient plus beaux que les siens... peut être que votre passage en taverne ou sur la halle fut remarqué et point le sien...peut etre aussi ..enfin beaucoup de peut être penser donc par vous même comment vous auriez put sans le vouloir blesser vos voisins et repentez vous

je te donne l’occasion de te repentir, répète après moi :

Nous confessons à Dieu et à ses prophètes Aristote et Christos avoir péché par pensées, par action et par omission.
C'est notre faute! C'est notre faute! C'est notre très grande faute!
C'est pourquoi nous demandons à Dieu, dans sa grande miséricorde et par l'intercession de ses prophètes Aristote et Christos de nous pardonner.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Domino

Domino se rendit à l'église à l'appel des cloches qui tintaient vivement.

Elle entra dans la bâtisse, se signa et salua les personnes présentes en faisant une petite révérence à Bradwen entouré d'enfants.

Elle prit place pour cette messe de Noël qui allait lui réchauffer le coeur.
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Bradwen

Le paysan sourit en voyant arriver Decanisy.

Mon frère ! Quelle joie de t'voir icelieu ! Toutes mes félicitations pour ta nomination

Se retournant vers l'assemblée, il déclara.

Mes amis, j'vous présente le nouveau diac' de Montmirail ! L'sieur Decanisy va m'assister à organiser la vie d'not'paroisse.

Aujourd'hui, nous festons la naissance de trois personnes ben

importantes de not'religion... 3 personnes nées à la mesme date : Aristote, Christos et Saint-Noel !

J'invite chaque famille à s'rassembler... Les enfants avec les parents... et les parents qu'ils profitent d'leur progéniture en ce jour particulier.

Ensuite, il s'adressa de nouveau à Decanisy.

Sieur, j'vous laisse lancer la prière du pardon quand vous l'voulez, c'te d'accord ?

Bradwen revint à sa place. Les enfants avaient tous regagnés leur place près de leur famille... sauf un.

Ben alors mon gars... qu'est-ce que tu fais là ? Allez, allez, r'joint donc ta famille mon gars !

Decanisy

éh bien mon bon bradwen on fredonne z'en avait une belle chorale d'enfant ici !!! puis je me joindre a vous pour ce joyeux fredonnement ?

Ptiniglo

La p'tite terreur venait de se vautrer dans la neige après quelques pas de valse tzigane suivie d'une longue et magnifique glissage.

Il s'était relevé en jetant des regards assassins autour de lui, prêt à en découdre à la première moquerie, au premier sourire posé sa p'tite personne dont il était déjà très fier.

Le morceau de charbon qui lui faisait office de bout de nez était enfin blanc. Avait-il déjà connu cette couleur symbole du pureté mais aussi de propreté depuis sa naissance ?
Qu'importe, c'était tout dedans, à l'intérieur qu'il était pur, encore farci à en déborder par les sutures d'une grande innocence.

Ptiniglo se relèva très vite, ses joues toutes rondes clignotèrent comme les flammes d'une ribambelle de bougies de cire pourpre. De ses mains potelées ils chassa vivement la neige de ses frusques, renifla bruyamment et se passa une manche sous les naseaux pour fignoler le tout.

La lumière chaude des bougies toutes proches lui titillèrent les pupilles et intrigué, frottant ses p'tites pognes cabossées l'une contre l'autre, lentement il s'approcha. Enfin immobile, il écouta, observa les enfants l'un après l'autre et la première surprise passée, il commença à s'couer sa p'tite caboche. C'est en général ce qui arrive lorsque quelque chose lui plaît très beaucoup.

Le morveux admiratif remua des lèvres de manières hachée. Pas facile de retenir les paroles, et puis il faut attraper l'air ! La binette renfrognée, crispée par la concentration, le petit bonhomme s'approcha encore un peu plus près. Commença à se tordre parce qu'il avait une grosse envie de... mais bon, pas l'temps. Alors il se dandina, dansa. Un sourire se pointa, timide, au coin de sa pommette rebondie.

Et puis d'un seul coup, c'était parti ! Il sursauta, lui-même surpris par le son clair qui s'échappait de sa bouche en forme de trompette pour l'occasion.

Bradwen

24 Décembre 1458 - Messe de Saint-Noël à Montmirail

A peine était-il rentré du Mans après l'office à st-Arnvald que le paysan avait parcouru Montmirail de long en large pour aller quérir ses deux bigotes : Pauline la caline et Fernande la gourmande. Une fois les dames prévenues, il alla quérir Nicéphore qu'il trouva aux jardins d'Montmirail bien occupé à descendre quelques chopes de bières. La bière.. il parait que cela est bon pour la voix ! Eh bien, ce sera parfait.

En cette nuit étoilée, Bradwen leur avait donné rendez-vous devant l'église. Il avait bien précisé... "Devant l'église"

enfin, sa course se termina tout en haut du clocher refait à neuf par le travail de montmirallais volontaires sous le commandement de feu Lantarius. Cela faisait longtemps que les cloches de Montmirail n'avaient pas sonnées. Les vespres étaient passées depuis fort longtemps lorsqu'elles retentirent, brisant la quiétude de cette nuit.

Dehors, le temps était idéal. Il ne pleuvait pas. Il ne neigeait pas. Il n'y avait point de vent et la température était clémente pour un hiver. Pas trop froid, pas trop chaud. Difficile de dire si l'eau du ciel tomberait en neige ou en pluie.

Assis sur le parvis de l'église, le dos appuyé contre le mur, Bradwen fit un signe à sa chorale qui entamèrent le chant demandé par le diacre.

Les familles commencèrent à arriver et spontanément s'installèrent autour du paysan qui s'était mis, lui aussi à fredonner l'air chantée par sa chorale...

Un enfant vint alors s'asseoir près du diacre. Celui-ci lui ébouriffa les cheveux en guise de petite taquinerie et le gamin se mit à fredonner avec le clerc.

Puis ce fut une petite gamine qui en fit de mesme... et encore un gamin, si bien que le diacre fut bientost encerclé par 3 enfants qui fredonnaient en sa compagnie.

Feuilllle

Il était tard lorsqu'elle poussa les petites portes de l'église.
La sérénité du Lieu Saint lui manquait, Elle n'avait guère fréquenté les églises ces temps derniers... Le comble pour une diaconesse!
Il est vrai que la puissance de la cathédrale Turonne l'avait happée quelques temps...

L'immédiat parfum des cierges et de l'encens, en fond chaleureux, la fit sourire.
Tranquillement, elle s'installa dans un coin de la nef, non loin de l'autel, et pria.

Pour la fleur écrasée, le caillou balancé…
Pour l’enfant apeurée par les cris des adultes,
Le vélin déchiré par animosité,
Ou pour la main blasée pour le denier du culte,
Pour le fruit défendu cueilli et chapardé,
Pour le prêt non rendu, et le fiel envoyé,
Pardon.

Pour le Dogme bafoué en toute inconscience,
Pour l’impôt non donné au Duché sans patience,
Pour le noir coup de fouet que la mule renâcle,
Pour avoir pardonné Justice que l’on bâcle
Pour la flèche fichée au cœur de l’innocence,
Pour le vice niché dans un nid de jouvence,
Rédemption.

Pour le vieil impotent, ignoré bien souvent,
Pour les cris entendus emportés par le vent,
L’acédie récurrente, le grimoire laissé,
Pour les malfrats pendus et leurs vies taciturnes,
Ceux que l’épée pourfend dans les chemins nocturnes,
Et pour la plaie béante portée au trépassé,
Rémission.

Pour les mots effrayants et la Loi repoussée,
Pour l’armée décimée, le voyageur tué,
Les dépits dissonants, les injures en taverne,
L’isolée dans sa ville, ou l’ascète en caverne,
Pour le maire mal aimé ou le pigeon blessé,
Le pouvoir qui rend vil souvent perpétué,
Contrition.

Pour le couple lassé, pour l’amour mal traité,
Pour le champ non semé, pour l’office manqué…
Pour l’ami repoussé, ou l’érudit planqué,
Pour l’échoppe cramée par peine ou par fierté,
Moqueries ou mensonges, ou manipulations,
Par stratégies qui rongent ou bien par évictions,
Grâce.

Sa prière de confession terminée, elle repartit doucement vers la ville.
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Bradwen

Ayant rencontré une asme (dont il ne connaissait pas le nom, mais que d'autres appelaient Hermosa) qui désirait ouir une messe, voire se faire entendre en confession, le diacre/paysan de Montmirail était parti dans une visite des lieux saints de Montmirail.

Eh bien, dame, nous y sommes ! Voici St-Nicolaïde, la belle petite église d'Montmirail ! Malheureusement, en c'moment, nous avons un p'tit problème avec la cloche ! Problème qu'nous sommes sur le point d'régler !

Nous avons fait appel au plus grand architecte d'la capitale pour la réparer ! Un vrai génie, c'bonhomme-là ! Vous pouvez pas savoir !

Les messes ont lieu l'samedi ou l'dimanche, dépendemment d'mes disponibilité. Mais la prochaine aura lieue à la cathédrale st-Arnvald du Mans, près d'la gargote mainoise ! J'y officierai avec les archidiaconesses Feuilllle et Passion ! Ce s'ra l'occasion d'honorer à la fois Aristote, Christos et St-Noel ! Saviez-vous qu'ces trois saints hommes étaient nés l'mesme jour d'l'année ? Eh oui, un 25 Décembre tous les trois !

J'ne vous f'rais pas entrer dans l'église aujourd'hui ! Avec les réparations et l'écho, il fait un bruit lunaire là-d'dans ! C'te ben pire qu'le cri de toutes les asmes damnées qui croupissent sur la lune !

Ah, et sinon, vous m'aviez dit qu'vous vouliez p'tet vous confesser ? Au fait, estes-vous baptisée ma fille ?

*bombadil*

[désolé pour le retard.]

L'hospitalité des paroissiens de Montmirail était la bienvenue, et permettrait au Cardinal et son garde de reprendre quelques forces d'ici leur départ, car il leur faudrait bien repartir puisqu'ils étaient attendus. Cela réchauffait le coeur du vieil homme, et le plongea dans ses pensées. En était-il ainsi dans tous les villages du royaumes ? Si un voyageur demandait ainsi de l'aide dans sa paroisse de Reims, serait-il traité de même ? Il ne sortit de ses pensées, que pour répondre tardivement à la question du diacre, qu'il avait entendu sans véritablement l'avoir écouté.

En effet, Mon Fils, nous nous rendons au Concile épiscopal afin de discuter avec nos confrères évêques et cardinaux présents. S'il vous vient à l'esprit d'y venir également en simple visiteur et fidèle serviteur de l'Eglise, faites-le moi savoir, je serais ravi de vous y retrouver.

Une paroissienne vint trouver Rosalys, afin de lui offrir quelques denrées pour le voyage ainsi qu'un souvenir. Le Cardinal lui rendu son salut, et préféra laisser les deux femmes discuter ensembles. Elles avaient visiblement beaucoup à se dire.

Il salua enfin le diacre de Montmirail, qu'il n'oublierait pas de sitôt pour la bonne image qu'il donnait d'un serviteur de l'église. Aimable, aidant, à l'écoute de son prochain...

Au revoir Mon Père. C'est nous qui sommes honorés d'avoir pu passer quelques jours dans votre joli ville, en votre compagnie. Que le Très-Haut puisse continuer à veiller sur vous, et vous inspirer dans votre vie de clerc.
Je pense que je ne vais pas tarder à aller profiter des chambres que vous avez mis à notre disposition, car il faut avouer que le voyage est éreintant pour un homme de mon âge...

Il s'inclina devant le diacre qui quitta le presbytère. Pour terminer, Thomas informa Rosalys, qu'il prenait congés, et s'en retirait dans sa chambre.

Rosalys, je monte dans ma chambre et y prendrai un peu de repos en attendant notre départ. Faites ce que vous avez à faire en ville, nous reprendrons la route très vite...

Kaelig

Une larme salée glissa le long de la peau pâle de Rose. Kaelig s'attendrit puis prit une expression de fermeté.

Rose... J'aimerais que vous preniez ceci avec vous.

La donzelle fouilla une nouvelle fois dans sa sacoche. Mais n'y trouva rien. Ou diable avait-elle mis...? Ah oui! La paysanne porta ses mains fines jusqu'à l'encolure de son corsage. Là était cousu, d'un fil cotonné, un trèfle à quatre feuilles. La blondinette le défit agilement du bout de ses doigts.

J'aimerais que vous le preniez, que vous le cousiez sur votre coeur. Il vous protégera. Il a été béni par une étoile filante.

N'attendant point de réponse, elle le posa directement dans une de ses mains.

Ne vous en faites pas, j'en retrouverais un autre! Et puis, j'ai quotidiennement une étoile brillante à mes côtés. Je n'ai point besoin de cette minuscule plante.

Une main décidée se referma délicatement sur une autre.

Je vais vous laisser à présent profiter de la quiétude de ses lieux afin que vous vous reposiez et repreniez quelques forces. Et puis, vous devez avoir des choses à vous dire avec son Éminence. Si nous ne pouvons point nous croiser à nouveau, je vous souhaite bon voyage, Rose. Que les étoiles veillent sur vous.

Non sans lui adresser un dernier sourire bienveillant, Kaelig s'en alla quitter la bâtisse religieuse, se retournant une dernière fois.

Oh et, Rose? Je vous écrirais!

Sans dire un mot de plus, la chevelure d'or s'éclipsa. Laissant derrière elle un doux parfum d'amitié. Partant rejoindre une douce complicité.

Bradwen

Le cardinal semblait parti dans une profonde méditation. Le paysan décida de ne pas troubler ses réflexions. Et puis de l'autre costé, les dames semblaient heureuses de discourir ensemble. C'est ainsi qu'en ce jour, un miracle eut lieu à Montmirail. Le bavard de Dieu décida... de se taire !

Il n'osait troubler la quiétude des lieux et il sentait que l'émotion était intense du costé des dames. Il semblait qu'elles s'étaient bien vite liées d'amitié.

Pour lui, il était temps de prendre congé, de laisser les voyageurs à leur quiétude. Le paysan se leva et salua d'un hoschement de teste le cardinal et la dame.

Vostre Excellence, j'vais prendre congé. Vous avez icelieu tout c'qu'il faut. Boisson, repas, l'feu est allumé dans la ch'minée et d'vrait durer une bonne partie d'la journée. J'avions fait préparé les chambres à l'étage. Vous estes ici chez vous. Montmirail a été flatté d'vous avoir eu comme invité d'passage ! Si vous avez b'soin d'quoi que ce soit, n'hésitez pas à d'mander à philou. J'avions d'mandé au petiot d'dormir en bas dans l'presbytère pour vous servir. Et au b'soin, l'bonhomme sait où m'trouver moi ou Kaelig. J'espère qu'nous aurons l'loisir d'nous r'voir avant vot'départ !

Sur ces paroles, le paysan quitta le presbytère, non sans avoir auparavant gratifié Kaelig d'un baiser déposé sur le front.

Sur la route qui le menait vers Melleray, le paysan cherchait pour quelle raison Dieu avait mis un cardinal sur la route de Montmirail. De fil en aiguille, ses problèmes de confession revinrent à l'esprit, problèmes suivis bien vite d'images inquiétantes dans lesquelles la Sainte-Inquisition débarquait à son tour à Montmirail...

Rosalys

Rose sourit à nouveau en entendant ce que sa nouvelle amie lui chuchota. C'est vrai, elle se connaissaient depuis peu mais elles s'appréciaient déjà. Kaelig était très gentille et lui avait fait un très bon accueil, il ne pouvait en être autrement.

C'est parce que je vous considère déjà comme une amie.

La brunette la regarda toute émue. L'amitié Aristotélicienne n'avait vraiment que des bon côtés, et Rose était ravie de constater qu'elle existât encore. Jusqu'à présent elle était restée trop peu de temps dans une ville pour en apprécier les villageois. Mais là elle savait que le départ serait difficile. Difficile d'abord parce qu'elle s'était attachée à Kaelig et à Decan, et ensuite parce que tout ça lui avait rappelé que ses amis de Champagne lui manquaient énormément.

Vous allez me manquer aussi... Kaelig.

De la même manière que la belle blonde, Rose appuya sur le dernier mot qu'elle prononça. Elle essuya une petite larme qui vint lui chatouiller la joue. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à être moins sentimentale.

Rosalys

Rose n'avait quitté son cheval que depuis quelques minutes que déjà elle avait du mal à rester debout. Discrètement elle alla s’asseoir sur la banc le plus proche. Elle avait déjà connu des jours de jeun mais jamais plus de 24h d’affilée et là ça commençait à faire trop, elle n'était pas habituée et se sentait vraiment faiblarde. Lorsque le Cardinal eut fini d'expliquer à Bradwen leur présence céans, elle ouvrit enfin la bouche pour dire plus qu'un mot.

De l'eau... Vous n'auriez pas juste un verre d'eau messire Bradwen ? ça me donnerait assez de forces pour finir le voyage.

Elle sourit, espérant que dans ce lieu pas très clair, on ne remarquerait pas sa pâleur.

Bradwen

Au fur et à mesure que le cardinal s'exprimait, la figure du paysan se décomposait. Dans sa teste, les idées s'entrechoquaient, cherchant visiblement à trouver un ordre logique dans tout cela. Un cardinal ! Un cardinal à Montmirail ! Le paysan ne put réfréner un....

Mordiou !

... de derrière les fagots.

Z'estes Card... Cardinal ?!?!?!

Bradwen ne savait comment se comporter face à un tel personnage. Cela n'était pas au menu du séminaire en théologie ! Feuilllle lui avait bien signalé que l'on baisait l'anneau des évesque. Mais alors, que pouvait-on faire à un Cardinal ?

Oui... Oui Votre Excellente Monseigneur ! Vous trouv'rez ici tout c'qu'il vous faut pour vous reposer, vous désaltérer et vous nourrir ! Montmirail à l'sens d'l'hospitalité... et ça vaut aussi pour ses clercs.

Ces clercs... ces clercs... Irella était partie, Decanisy pas encore nommée, et Kaelig mesme pas baptisée. Restait lui et... et Taciturne !

C'est alors que les mots du Cardinal revint à l'esprit du paysan.

Citation:

A vrai dire, nous n'avions pas spécialement prévu de nous arrêter à Montmirail, mais il semblerait que le Seigneur ait eu d'autre projet à ce sujet.

Le Tout-Puissant avait donc des projets pour le cardinal à Montmirail ?!?!?! Se pouvait-il que ?... Non, voyons... ce serait péché d'orgueil que de penser cela...Et pourtant... pourtant, Mère Feuilllle était plus que débordée, Mgr Chapoto en retraite, et Mère Passion était autant prise que Feuilllle. Alors... alors se pouvait-il que Dieu ait envoyé volontairement le cardinal à Montmirail pour que Bradwen puisse enfin se confesser ?

Le diacre scruta le cardinal de haut en bas. Non ! Impossible... Bradwen ne pouvait pas se confesser à un cardinal... pas avec tout ce qu'il avait à dire dans cette confession. Avec Feuilllle, cela passerait encore... mais s'il avouait tout cela à un cardinal qui ne le connaissait ni d'Oane, ni de Spyosu.

La dame qui accompagnait le cardinal prit alors la parole pour demander un peu d'eau. Cette intervention permit au diacre de retrouver ses esprits et le contact avec la réalité.

D'l'eau ? Oui, oui dame ! Ben sur ! Tout d'suite !

Dame, Vostre Excellence, si vous voulez vous donnez la peine d'me suivre au presbytère, vous y trouv'rez tout c'que vous voudrez. J'vais vous faire servir un r'pas et j'peux mesme vous préparer une chambre qu'nous gardons disponible pour les fidèles qui sont d'passage à Montmirail.

Euh... Faut qu'j'vous fasse préparer une chambre ou ... euh... deux ?

D'un geste le paysan invita les voyageurs à le suivre au presbytère.
Dehors, il héla un jeune garçon qui jouait dans la rue.

Psstt, petit ! Va m'chercher dame Kaelig au 3, rue st-nicolaide... Ouais, j'sais c'te tout près d'ici... Dis-lui qu'y'a une dame qui est au presbytère et qu'moi j'sais point c'qu'une dame d'la haute a comme b'soins ! Ah, et dis-lui aussi qu'y'a un gros ponte d'l'église qu'est là aussi... Non, gros ponte, ça veut dire quelqu'un qu'est ben ben important. C't'homme là, il lui suffit d'me regarder droit dans les yeux pour qu'il m'réduise en poussière s'il le désire ! Allez file, vite ! Et après préviens dame Paz ! La mairesse doit estre prév'nu d'la visite qu'on a à Montmirail !

Ah et dis aussi à Maria d'ramener l'livre d'or d'Montmirail ! Des voyageurs comme ça, ça s'loupe pas !

Kaelig

Kaelig courait, courait, courait. Le plus vite possible! Tenant sa capuche des deux mains, la donzelle passa devant la bicoque de Tomalebrave mais point le temps de s'en soucier. Une dizaine de minutes plus tard, elle se trouvait non loin de la grande bâtisse religieuse... ils étaient en partance! S'approchant d'un peu plus près, quelle ne fut point sa surprise d'apercevoir la dame d'hier. Sans explication aucune, les informations emmagasinées durant la soirée furent réceptionnées par ses petites cellules grises. La blondinette ne s'était point rendue compte qu'elle avait stoppé sa marche. Aussitôt le remarqua-t-elle qu'elle se dirigea vers le diacre et les deux visiteurs fraîchement brigandés. La future baptisée posa une main réconfortante sur le bras de son compagnon de coeur.

- Bien le bonjour Votre Éminence... Dame Rosalys.

Non sans saluer d'un signe de tête respectueux le cardinal, un regard inquiet s'éclipsa vers la dame aux multiples fonctions aussi épatantes les unes que les autres.

- Je me présente : Kaelig Mahena. Femme comblée à Montmirail. Si vous me le permettez...

L'arrivante s'approcha de la dame faiblarde légèrement en retrait en posant une douce main sur une de ses épaules, comme pour la soutenir. Un sourire réconfortant s'échappa de ses traits faciaux.

- Je vous avais bien dit que nous recroiserions dame. Tenez, j'ai apporté ceci...

Découvrant sa sacoche de cuir, la paysanne fit mine de sortir une gourdasse de lait, une autre de cidre de pomme et un tissu regroupant divers mets : des pommes, quelques tranches de pain, du saucisson, des galettes au miel et un petit couteau.

- Ceci n'est point grand chose mais cela vous redonnera des forces. Désirez-vous manger ceci maintenant ou souhaitez-vous attendre que nous soyons installés confortablement au chaud?

Un doux rire sortit des lèvres de l'accueillante. Puis, se tournant vers le Haut Clerc.

- Votre Éminence, la proposition vaut également pour vous.

Son regard se plissa de bienveillance, pour se diriger ensuite vers Bradwen, lui adressant un signe de reconnaissance.

Rosalys

Rose sourit en voyant dame Kaelig entrer dans l'église. Elle était ravie de la revoir.

Bonjour dame Kaelig, appelez moi Rose tout simplement.

Elle sourit à la charmante jeune femme et la regarda sortir de quoi manger avec envie. Son ventre exprima sa faim par un discret gargouillement. Il était vraiment temps de manger quelque chose. Rose n'allait pas cracher sur la générosité de la jeune blonde, mais elle ne voulait pas non plus en abuser.

J'avais seulement demandé de l'eau... Mais si c'est un ordre alors...

Elle rit avec la jeune femme. Elle prit ensuite la gourde de lait, laissant celle de cidre au cardinal. Quant aux mets elle mangea juste ce dont elle avait besoin laissant le reste pour le cardinal. Elle garda tout de même une pomme qu'elle prévoyait de donner à Corale. Elle garda une des galettes au miel et se leva. Elle sortit et remis la galette au cocher qui devait avoir faim lui aussi, puis retourna à l'intérieur.

Merci beaucoup dame Kaelig, votre bonté me touche énormément.

Bradwen

Voyant que sa Kaelig s'occupait de la dame de haute noblesse, le paysan se retourna vers le cardinal.

Distes-moi vostre majesté, vous dirigiez-vous vers Tours pour participer au concile ?

Kaelig

Kaelig chuchota à la dame...

Savez-vous ce qui a meilleur goût qu'une gourdasse de lait et quelques galettes de miel après un jeune de plus de 48 heures... Rose?

La donzelle à la chevelure dorée avait intensifié volontairement son prénom afin de faire comprendre à son interlocutrice que le message était bien passé.

Ce sourire radieux que vous me faites là. Il y a de cela trois jours, Nous étions de parfaites inconnues l'une pour l'autre. Aujourd'hui, vous me faites ce splendide cadeau digne d'une amie.

La bavarde marqua une pause alors qu'un sourire bienfaiteur trahit ses traits.

Un cadeau d'une valeur inestimable comparé à quelques denrées alimentaires. Même si je vous ai aidé sans rien attendre en retour, c'est le plus beau remerciement que l'on m'aie accordé...

Son sourire devint chagrin.

Vous allez nous manquer Rose... Et appelez-moi Kaelig, tout simplement.

*bombadil*

Ce n'était pas un simple paysan, finalement, mais le diacre de la paroisse qui était en train de prendre soin de l'église. Cela convenait parfaitement au cardinal. Un serviteur de l'Eglise ne pourrait que leur venir en aide.
Thomas adressa donc un sourire à Bradwen.

Très bien... si vous êtes diacre, vous pourrez certainement nous aider. Voilà... je suis Thomas d'Azayes, Cardinal-évêque de Béthléem, et la jeune personne que vous voyez là se nomme Rosalys. Ele m'accompagne durant mon voyage.
A vrai dire, nous n'avions pas spécialement prévu de nous arrêter à Montmirail, mais il semblerait que le Seigneur ait eu d'autre projet à ce sujet.
Nous avons été brigandé juste avant d'arriver en votre ville, et je me suis dit que nous pourrions solliciter auprès des clercs de la ville quelque aide qui serait la bienvenue car nous nous retrouvons sans le sou.
Je ne sais si vous avez dans vos greniers quelque denrée qui pourrait permettre à Rosalys de reprendre quelques forces, et un peu de vin, que je puisse me désaltérer ?

Bradwen

Sortant de l'église, Bradwen vit un impressionnant carrosse arresté devant l'église.

Un homme non moins impressionnant l'interpella.

L'curé ? Mordiou.... Sieur Taciturne... Ah ben sieur, j'sais point où il est l'sieur Taciturne. J'le vois jamais.

Ceci dit, j'm présente : Bradwen, paysan à Montmirail et diac' de Montmirail. Si j'puis vous estre utile sieur... Vous désirez ?

Rosalys

La garde voyageait sur Corale, sa belle jument avec qui elle s'était liée d'amitié. Traînant derrière le carrosse avec Corale, Rose osait à peine regarder devant elle. Elle laissait sa monture suivre docilement le carrosse tout en ressassant ce qui s'était passé dans sa tête. Trois contre elle, elle n'avait rien pu faire. Heureusement ils n'avaient eu aucun dommage corporel.

Elle fit un rapide petit détour par la caserne afin de régler les problèmes administratifs avec la prévôt du Maine et retrouva sans peine le carrosse qui roulait beaucoup moins vite qu'elle par cette pluie. Il s'arrêta devant l'église. Le Cardinal descendit et elle fit de même. Elle tira un peu sur la capuche de sa cape qui s'était démise lorsqu'elle sauta à terre. Elle confia la bride de Corale au cocher et suivit le Cardinal sans un mot. Une fois à l'intérieur elle abaissa sa capuche et passa sa main dans sa chevelure pour la soulever afin de la libérer. Elle sourit au paysan qui se trouvait là à balayer.

Bonjour.

Elle laissa le Cardinal parler.

Bradwen

La messe particulière terminée, le paysan était resté seul dans l'église. Du travail l'attendait : remettre les bancs en place, nettoyer les restes de la communion festive, balayer les miettes à terre...

Dehors le temps s'était radouci et la pluie venait de s'abattre sur Montmirail...

*bombadil*

Le carrosse du Cardinal s'arrêta devant l'église. Il était suivi de Rosalys, son garde, avec qui hélas, il n'avait su persuader les brigands de ne point les détrousser. La ville de Montmirail, qui ne devait être à l'origine qu'une étape dans leur voyage, les accueillerait finalement quelques jours. Il n'avait évidemment rien prévu pour cette étape, et se retrouvait présentement sans le sou. Le mieux était donc d'aller demander de l'aide à l'Eglise... Il descendit de son véhicule, et s'adressa à la jeune femme.

Allons-voir si nous pouvons trouver ici l'expression de l'amitié aristotélicienne.

Pour ajouter à leur malheur, il pleuvait. La pluie ruisselait doucement sur le large chapeau à pompom et sur la cape pourpre du cardinal.
Il ne mit pas longtemps à aller dans l'église, fuyant la pluie.

Une seule personne était présente. Un simple paysan qui balayait le sol de l'église.

Bonjour Mon Fils. Sauriez-vous me dire si le curé de la paroisse est dans les parages ?

Autant directement aller à l'essentiel...

Domino

Domino entra dans l'église pour venir assister à une éventuelle messe. Même si la célébration dominicale n'avait pas lieu, elle prierait seule.

Il lui fallait un peu de calme et de méditation pour échapper quelques instants à tout le chahut de la mairie, entre pillage et élection.

La mairie et son poste de maire lui faisaient penser à un gros os pour lequel tous les chiens du village et d'ailleurs se battaient en sortant les crocs.

Elle s'installa donc sur un banc bien tranquillement, se signa puis commença à réciter son crédo avant de demander au Très-Haut de pardonner à tous ceux qui sombraient dans l'orgueil et l'avidité...
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Nostra...

Elle avait passé de bon matin les portes de Montmirail, ne voyant même pas un garde, sur son fidèle d'éstrier, son choucas bien posé sur ses épaules, elle laissa claquer les sabots de son cheval au pas sur les pavés des rues.

Trouver un palefrenier et du bon fourrage pour son cheval, aller vers une auberge pour pouvoir se reposer et essayer d'oublier pourquoi là en cette journée elle se retrouverait seule.

Ecrire une missive à son être aimé pour le rassurer, se poser sur son lit et essayer de se reposer, puis s'éveiller alors et se diriger vers la forêt pour aller couper quelques stéres de bois.

Revenir ensuite dans la ville, déserte pour elle, car elle ne prétait aucune attention aux gens qui vivaient ici, se retrouver alors devant l'église et monter les quelques marches et une fois devant le parvis pousser la lourde porte et entrer.

Aller se recueillir, voilà peut être ce qu'il lui ferait le plus grand bien, poser sa main dans le bénitier et faire son signe de croix puis prier pour ceux qui lui étaient le plus cher.

Nostra à genoux devant un saint ne pouvait que regarder et songer à ses pensées, se demander une fois de plus ce qu'elle avait pu faire de travers pour en arriver là, ce dire qu'un jour peut être elle pourrait à son tour aspirer à un bonheur certain sans pour autant déjouer le contour de la vie paisible.

Elle se redressa, un léger sourire d'espoir se dessina alors sur son visage, puis elle s'en retourna vers sa chambré, songeant que demain sera pour elle un nouveau jour ou elle sera encore plus grande de tout ce désespoir qui fourmille en elle.
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Zelda

bien des jours et des mois passèrent, depuis le décès de mon père, la vie me paraissais bien triste, je ne voyais plus grand monte en ville et en taverne, c'est vrais que je fut enfermée quelque temps chez moi pour le deuil de mon père likale, mais aujourd'hui je devais reprendre le chose en main, m'occuper de ma famille, de la taverne et autres.
je me rendais à l'église qui se lieu m'apportais la paix, la joies et prospérité
un lieu don j'avais l'impression de resentir toute les personne qui m'y sont chère et plus de se monte ds cette église, mon parrain, mon père et autres personnes.
un lieux don je pouvais libérer toute ma tristesse ou colère a l'interrieur de moi, un lieu ou je pouvais dire se que je resent au font de mon coeur.
même si des foi je me sent seule, je sais que on font de moi, je ne suis pas seule, les amis son la pour réconforter et même si il sont pas la l'amour de notre créateur est la celui que on prie chaque jours.
mais comme on dit aussi la vie continue et doit continuer pour nos amis don on tien a coeur, même si la vie est dure, triste des foi.

je levais mon regard à la place ou monn père s'assayais a chaque foi et pouvais le voir et le resentire toute au font de moi.
père loin de moi tu ne sera car tu est et sera tjr ds mon coeur au coté de mon parrain et autres personne.

reste en ce lieu pour se rémémorer.
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http://www.youtube.com/watch?v=_SAP5BxMWCM

Domino

En ce dimanche d'automne, Domino se rendit à l'église pour prier. Elle récita la prière traditionnelle :

Citation:

Elle se recueillit quelques instants en silence puis se signa avant de repartir vers son moulin...
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[ RP ] Eglise Saint-Nicolaïde de Montmirail (3)