Afficher le menu
Information and comments (9)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] J'ai encore rêvé d'elle...

Cassian_darlezac
L'adolescence...

A l'age ou la bêtise et l'ambition atteignent leur paroxysme, l'intrépide chiard ne transigeait pas avec la règle. Au contraire, il se plongeait avec délectation dans un torrent de stupidité, sa mégalomanie menant la barre. Ainsi tout lui semblait-il possible et chacun de ses actes constituaient pour lui un exploit hors du commun. Mais c'est le soir, loin des regards indiscrets, que ses pensées les plus folles réveillaient en lui le démon qui en chacun sommeil. C'est là dans le noir le plus complet que sa virilité se matérialisait et que son rêve le plus audacieux reprenait vie.

Il faisait beau, l'ombre laissant place au soleil sitôt ses yeux clos, les oiseaux gazouillaient avec ardeur, tout semblait féérique. Elle était là, face à lui ses yeux brillant de passion, ses cheveux brun virevoltant dans le vent, sa couronne rayonnant au sommet de son crâne gracieux, son sourire exalté laissant s'empourprer ses lèvres charnues, elle le réconfortait de ses bras délicats.
« Ô douce Béâtrice ! Que ne puis-je vous essayer chaque fois que je le voudrais ! Devra-t-on en cachette, toute notre vie, vivre notre si prodigieuse amourette ? ! », s'exclamait-il alors dans un élan de mélancolie.

Comme à son habitude elle demeurait muette, l'encadrant de ses bras, refermant son emprise comme pour confirmer ses dires. Et ils restaient enserrés l'un à l'autre alors qu'il reniflait bruyamment – de manière fichtrement viril à son goût – sa tignasse pour s'imprégner de toutes ses effluves, senteurs de femelles de très haute noblesse qui rappelait quelque peu maman. Là il pouvait y puiser son réconfort et le temps s'arrêtait. Alors pour la première fois une
mélopée envoutante, aux airs latins emplie l'air comme murmurée par le vent. D'abord douce, elle avait ensuite gagnée en volume, contrariant son rêve jusqu'à en faire disparaître sa mie. Il n'avait même pas eu le temps de lui baiser sensuellement les mains comme à son habitude. Puis tout le reste s'était évanoui également, au diable le soleil, sur la lune les oiseaux, ne restait plus que cette mélodie, chantée dans cette langue qu'il croyait deviner. Une langue terrible, lourde de conséquence.

Combien de temps lui avait-il fallu pour comprendre tout ce que cette musique aux sonorités inquiétantes laissait présager ? Il ne s'en rappelait guerre, le fait est qu'il s'était réveiller en sueur les yeux exorbités et avait aussitôt quitté sa tente pour plonger dans celle du Sénéchal et le secouer avec vigueur.
« 'baud ! Réveille toi vite, c'est important ! Il m'est arrivé quelque chose de bigrement horrible ! Je rêvais quand un type c'est mis à chanté en grec dans ma tête ! AAAAAIIIIMBAAAAUUUUD ! Dis ? Tu crois que c'est grave ? Ça t'es déjà arrivé ? »

L'intrépide morveux devenait-il grec ? Sa vie sentimentale était-elle ruinée à jamais ? Ne pourrait-il jamais épouser sa reine ? Ne rêverait-il plus jamais d'elle sans que des grecs envahissent ses songes ? Devait-il aussitôt mettre fin à ses jours ?
_________________
Aimbaud
Tente du Sénéchal de Bourgogne, ou Grand Ecuyer Tranchant, dict le GET VII (parce que 7ème du nom), aux alentours de trois heures du matin, un individu entre par effraction pendant le sommeil du locataire.

Aimbaud, étalé comme une crêpe au froment sur sa paillasse ronflait au son d'un rêve bien différent. Il était catapulté dans un monde onirique, peuplé de combattants aux couleurs surréelles, armés jusqu'aux dents et prêts à se défendre jusqu'à la fin de leur barre de vie. Ils chevauchaient des "pets" sauvages, créatures majestueuses aux pelages divers, ou d'hiver, c'est selon la saison. Le chevalier bogossducorbigny7000 menait un combat sans pitié contre un minotaure elfique qui lui en faisait voir de dures, avec sa crosse argentée et son max de PV renforcés. Mais bogossducorbigny7000 allait l'achever grâce à une déflagration bleue, et lui foutre la pire pâtée de sa misérable barre de vie, quand un tremblement de terre fit tout s'écrouler.

Le chevalier bogossducorbigny7000 sentit qu'une force maléfique lui broyait l'épaule tout en le secouant tel un orangina. Décidément, le scénario du rêve qui paraissait pourtant prêt à décrocher un oscar en début de course, commençait à partir en cacahuète... Aimbaud ouvrit soudain les yeux en s'écriant :


Par le météore de Pégase ! Euh... euh... Hein ?

Cassian était à son chevêt, avec une tête à faire peur. Qu'est-ce qu'il lui arrivait au rejeton Blanc-Combaz ? Une araignée dans sa tente ? Un petit-pois dans son matelas ? Un vilain cauchemar ? Visiblement, c'était la troisième option. Le réveil mauvais, courbaturé, le jeune Josselinière poussa un râle agacé et se renfonça de plus belle sous son oreiller.

Du vent Cassos' ! Demande à ton père de te chanter une berceuse.

Mais l'autre redoubla d'effort dans l'entreprise de le secouer. Aimbaud, en tous point semblable à un soda, se mit à bouillonner et explosa :

QUOI ! Qu'est-ce qui t'arrive ?! Bordiouse de puteron Sans-Nom !
_________________
Cassian_darlezac
Citation:
Panique : Nom féminin de sexe nom masculin : sentiment strictement réservé aux femmes. On peut aussi y ajouter la peur, la torpeur, la terreur, la frayeur et toutes autres conneries typiquement féminines ; la bravoure, la vaillance ou encore la hardiesse étant quelques unes des exceptions confirmant la règle.


Cette définition prise en compte, il était établi pour notre intrépide pré-pubère qu'il lui était matériellement impossible d'avoir peur. Tout du moins succombait-il vaguement, de temps à autres, à quelques légères angoisses – pourtant forts viriles – qui le poussaient à commettre des actes stupides. Comme se rendre en pleine nuit à peine vêtu, le torse à l'air, dans la tente de son meilleur pote pour lui avouer que dans ses rêves les plus fous un grec lui chantait des chansons d'amours.

En bref, la première vague d'angoisse passée, ne restait plus qu'une question :
Par toutes les couilles du Saint qui s'tache ! M*rde... Mais qu'est ce que je fous là ?

Effectivement, maintenant qu'ils étaient tout les deux redevenus à peu près lucides, il ne pouvait décemment pas lui avouer la vrai raison de son arrivée impromptue. Aimbaud en arriverait forcément à se poser des questions.
« Bonsoir, hé hé... en fait, je crois que je suis entrain deviendre grec aussi j'ai eu l'idée de viendre dans ta tente en pleine nuit à moitié à poil pour t'en parler hé hé hé... » Non. Ce n'était vraiment pas possible. Il lui fallait garder pour lui ce lourd secret et trouver vite une excuse. Vite, très vite...

« Euh... ben.. euh... disons que j'étais viendu voir si tu dormais... » Un bon début certes mais sans doute insuffisant. « Oui voilà, si tu dormais... parce que... parce que... Je ne sais pas trop comment te le dire en fait, c'est du genre très délicat en vrai. Parce que... Parce que des GRECS veulent te tu-eeeer ! »

« Je les ai entendu parler il y a quelques instant alors qu'ils avançaient à pas de loup dans le travers du camps. Du coup je suis aussitôt viendu voir si tu allais bien ! » Restait plus qu'à se composer un regard déterminé laissant percevoir son anxièté et espérer que le jeune Corbigny mordrait à l'hameçon. Pourvu qu'il n'en ait pas trop entendu tandis qu'il n'était pas encore tout à fait réveillé ! Et on se relève enfin faisant mine de partir pour cacher une légère gène.

« Bon... euh... ben... maintenant que je sais que tu vas bien je peux partir je pense, non ? Parce que je me caille un peu des miches là quand même. » Non, non. Rassurez vous, il porte au moins ses braies. Décence oblige...
_________________
Aimbaud
Il n'était pas dans son état normal, le Cassoulet Blanc-Combaz. Même lors de leur première biture (et pas des moindres, rappelons l'incendie de la tapisserie de la salle du Conseil) il ne paraissait pas aussi dérangé. Cassian était un éternel tracassé - nous dirions aujourd'hui, un gars sous enphétamines - donc il ne fallait pas s'alarmer quand il pétait un câble, ce qui était fréquent. Mais là tout de même, faire irruption au beau milieu de la nuit, complètement tourneboulé, et réveiller son poto en toute urgence pour lui dire... Lui dire quoi au fait ? Des... grecs ? Qui attaquent ?

Taré va.

Premier réflexe Josselinien : se tourner sur le côté pour retourner au pays des rêves. Second réflexe Josselinien : avoir du remord, et réévaluer la situation. Finalement, il lutte contre le terrible sommeil de l'adolescence - tellement nécéssaire à la croissance - autant que le calcium - et les vitamines - et se hisse au prix de mille efforts pour trouver une position assise sur sa paillasse. Il se frotte un peu la figure en étouffant un bâillement, et stoppe Cassian avant que celui-ci ne décampe.

Bon arrête ton char. Depuis quand les grecs savent se battre... Qu'est-ce qui ne va pas rond ? Raconte à bibi Nain-Beau.
_________________
Cassian_darlezac
Quand on se trouve les pieds devant le mur il n'y a pas des milliers de solution : soit on saute par dessus et on file soit on choisi de se le prendre en plein dans la gueule. Or l'intrépide morveux optait la plupart du temps pour la deuxième option. Déjà parce que c'était un jeune mâle viril et non une lopette et aussi parce que le meilleur moyen de se rendre compte de la solidité du mur était de foncer tête baissée dedans, au moins on était fixé. Stupide mais efficace. Bref, peu à peu il se résignait et – non sans peine – il se retourna vers Aimbaud pour reprendre la parole.

« Bon... D'accord... Mais c'est toi qui a insisté, hein ! » Un léger soupire et le voilà qui poursuit très sérieusement. « Aussi je suis sûr que toi aussi tu as déjà fait moult rêves de femelles à poil, non ? » Il fallait le sensibiliser, lui prouver que cela pouvait arriver à n'importe qui, que ce n'était surtout pas lui qui avait demandé à ce qu'un grec vienne lui chanté de la sérénade dans la cervelle. Ajoutez à cela qu'il était hors de question d'avouer à Aimbaud qu'il rêvait de la reine. La seule fois ou il avait laissé entendre son attirance pour celle-ci son ami c'était tout simplement copieusement foutu de sa gueule. Elle était trop vieille et gnagnagna... et gnagnagna...

Restait tout de même une dernière précision à faire au cas ou ils se seraient mal compris, dite sur le ton de l'humour pour détendre l'atmosphère :
« Enfin quand je parle de filles à poil pour toi je parle pas de ta sœur, hein ! Ah ah ah ! Mais de filles qui te plaisent quoi... » Plaisanterie douteuse et maladroite certes mais une petite boutade ça ne peut pas faire de mal... si ?
_________________
Aimbaud
Excellente question.

Aimbaud - l'antithèse du lauveur de compétition, aussi doué avec les femmes qu'un cul-de-jatte en saut à ski, le zéro pointé en matière de drague - faisait-il des rêves érotiques ? Derrière ce visage innocent à la coupe au bol bien taillée, se cachait-il un subconscient façon sesque ? Peut-être lui était-il arrivé d'imaginer quelques femmes dénudées qui virevoltent autour d'un bain public en avalant sensuellement des cuillères de miel, se passant quelque onguent sur le galbe des cuisses, ou encore cambrant la croupe d'indécente manière au rythme d'une gigue tonique... Voir un jour se renverser délicatement une coupe d'eau fraîche entre les deux tétins d'une charmante jouvencelle, sous le soleil écrasant d'une plage de Normandie... Se trouver juste où il faut en contre-plongée pour assister au spectacle d'un séant rebondit sous des jupons fort courtement taillés... Ouhh... (C'est juste une impression du narrateur ou la température a grimpé d'un petit degré ?)

Au retour d'une visite chez la Mortain, le jeune Josselinière n'avait-il pas même laissé son esprit vagabonder sur le thème de la gorge blanche de Loreleï d'Yflan... Ce ne fut qu'une brève réflexion, mais une réflexion tout de même ! La doulceur, la fermeté, la forme en général, le rosé, le pointu, la rondeur : tout avait été pensé et même soupiré d'aise... Avant d'être chassé du crâne Josselinien par une claque sur le front, et une re-concentration immédiate sur des parchemins du conseil.

Les femmes à poil... vaste question. Y rêvait-il, donc ?


Hein ? Mais point du tout. Les... dames s'en trouvent toujours chastement vêtues dans mes rêves ! Grmbl. Et si tu penses à ma sœur à poil, je te démonte ta face.

Il appuya son propos en le désignant sévèrement, avant de procéder à un petit époussetage de sa couverture.

Va-z'y accouche. Où tu veux en venir ?
_________________
Cassian_darlezac
« Ta sœur ! Mais que nenni, ça va pas dans la tête ? ! Elle est fichtrement trop dispropor... petite pour mon goût je veux dire... »

Ca c'était fait. Négation qui venait du cœur. Non mais c'est vrai, la bavouilleuse avait beau avoir fichtrement bon goût en ce qui le concernait, ça n'excusait pas tout pour autant. D'une elle était trop petite et en plus c'était pas son genre. S'il aimait certaines femmes charnues, il les préférait bien plus vieilles de toute manière. Au moins une fois qu'elles étaient déjà titrées on ne risquait pas d'être dupé sur la marchandise.

Mais loin de ces considérations une autre inquiétude prenait forme. Ainsi Aimbaud ne faisait-il jamais de rêve de filles dévêtues... Pas même une Isaure aux mamelons apparents ? Nul Ygerne à la croupe découverte ? Comment était-ce possible... Lui qui avait toujours considéré ses rêves honteux comme la preuve même de son incommensurable virilité en venait à se demander à présent si cela était normal. Était-il un pervers en plus d'être possiblement un grec en devenir ?

Bref, une nuit riche en questionnements. Et pendant ce temps le Josselinière attendait et semblait s'impatienter. Il fallait en venir au fait, mais comment y arriver. Les moyens dérivés ne fonctionnant pas autant aller directement au fait.


« Eh bien... Disons que je rêvais que j'étais avec une fille, pas ta sœur hein... Une grande Dame je veux dire. Bref, un rêve fichtrement charmant ! Elle était sur le point de me supplier de l'essayer quand... Tu me croiras jamais ! Quand... C'est un peu gênant à expliquer en fait...

Mais pour faire court : la fille a disparu au profit d'un grec qui s'est mis à me chanter de la sérénade dans la tête. J'ai cru que j'allais être mourru de désespoir et d'inquiétude Aimbaud ! Un grec ! Je n'ose y voir là du signe d'Aristote. Mais un grec, tudieu ! Comment pourrais-je vivre si tout mes rêves les plus plaisants se trouvent gâchés par ce genre d'apparitions ? Et surtout comment pourrais-je essayer ma première donzelle sans y penser ? ! Ma vie est gâchée tu crois ? »


C'est un regard désespéré qu'il posa alors sur son pote, espérant y puiser du réconfort voir le courage de pouvoir survivre à une telle épreuve.

_________________
Aimbaud
Un long silence suivit les aveux de Cassian... Aimbaud, le menton callé sur les phalanges de ses mains croisées, en posture psychiatre, étudia la situation délicate de son confrère. Ainsi, un grec venait le visiter nuitamment, au son d'une mélopée envoutante... Ce devait être un de ces grecs secrets comme des îles désertes, qui chantent des chansons muettes...

Et il t'a aimé sans t'épouser, le grec ? BOUAH AH AH Ah ah ah ah ah !

Sous le coup d'un immense éclat de rire, le Josselinière bascula sur sa paillasse et rencontra le pilier de sa tente en plein sur le crâne. Le choc le calma un peu, mais il continua de chouiner de rire sans pouvoir s'arrêter. Cassian qui fantasmait sur un grec bien poilu, c'était trop fort...

Et puis s'apercevant bien vite que le Blanc-Combaz allait mal le prendre, car un paon à qui on tire une plume a tôt fait de se vexer, il se força à contenir son hilarité et se composa une figure sérieuse, rabaissant aussitôt les fossettes qui tentaient de remonter. Il posa une main compréhensive sur l'épaule de son frère d'armes, et d'un ton cérémonieux :


Cassian, écoute. Les songes ne sont souvent que des fabulations. Tiens l'autre jour j'ai rêvé que Yolanda devenait Papesse. Crois-tu bonnement que c'est prémonitoire ? Va, n'y pense plus... Ce grec devait symboliser dans ta caboche de blondin, quelque amour interdit !

Assez inapte en matière de remontage de moral, Aimbaud avait des doutes quant à l'efficacité de sa diatribe. Il observa les réactions de son comparse, avant de changer prestement de sujet, avec un franc sourire :

Alors c'est qui cette gourgandine qui habite tes nuits ?
_________________
Cassian_darlezac
S'il avait pu être un instant blessé dans son orgueil par l'élan d'hilarité du jeune Corbigny ça ne dura pas bien longtemps, très la vite sa vexation laissa place à la surprise et à une certaine admiration. Aimbaud de la Josselinière était un visionnaire, à présent il en était absolument certain. Songer que le grec puisse être la matérialisation de son amour impossible, jamais il n'aurait pensé à un truc pareil. Et pourtant, tout collait à merveille. Mieux !La solution se laissait entrevoir peu à peu. S'il arrivait à tuer l'affreux impérial qui avait marié la reyne, ce vieillard, cet immonde raclure d'étranger, ce suppôt du sans nom, sodomite à coup sûr, alors cette amour deviendrait possible et plus un grec ne viendrait le hanté.

Certes la tache était ardu mais il voyait enfin le bout du tunnel. Et quel avenir radieux se dessinait là face à lui ! Jamais, songea-t-il, jamais il n'avait été aussi prêt de la couronne et de sa détentrice, et ce grec – qui le tourmentait encore quelques instant plus tôt – lui apportait à présent le courage de mener son projet à bien. C'est don avec un sourire reconnaissant qu'il remercia son frère d'arme.


« Mais oui ! Par les bougrement soyeuses moustaches de Saint Arnvald ! Tu as tout à parfaitement raison en plus, c'est surement trop ç... Hein ? Euh... Qui ça... ? » Fichtre, il ne pouvait décemment pas lui avouer qui était la bonne femme en question, ça serait trop bigrement la honte, il fallait donc trouvé une solution express c'est sans doute pour ça qu'il sorti le premier nom qui lui vint à l'esprit, quitte à le regretter plus tard. « C'est...euh... Angélyque ! La Duchesse ! »
_________________
Aimbaud
La... duchesse ?

Attendez, on parlait bien de la même Angélyque là ? Celle qui chope les ados en leur tordant l'oreille et leur assène des coups de latte au derrière ? Celle qui interdit qu'on fasse des festoyeries-party dans la salle du conseil ? Celle qui a un corsage rembourré de matrone italienne et une croupe de jument ? Celle qui a les mains larges comme des poêles à crêpes, et qui le fait bien sentir sur la joue de qui la contredit ? Cette Angélyque là ? La trônante, l'imposante, la cruelle, la bonne en chair, la terrible, l'unique, la despote, la fille de Vaxilart, la protégée de Papa Rikou, la dominatrice crainte même par Eusaias, leur suzeraine à tous ?

Nan.......?

Ah moins qu'il soit un peu cinglé, le Blanc-Combaz. Qu'il aime les coups de fouet, tout ça... Une vision d'horreur traversa l'esprit du Josselinière... Angelyque en tenue moulante de cuir noir avec un masque de chat sauvage, passant les fers aux poignets d'un Cassian éperdu d'amour. BEEeeurk. Bleurp... burp...!

Tu plaisantes j'espère ?
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)