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affaire Bazin contre Languedoc/bourgogne (velden/lafred)

Umondel
Le vieux Juge bourguignon, qui avait fait une partie de paume et de crosse avec un confrère dans les jardins attenant au palais de la Cour d'Appel pour tuer le temps, revint en salle d'audience.
Après avoir jeté un oeil sur le parchemin qu'exhibait la Juge Lafred, il reprit sa place.
Il regarda, l'air amusé, le bon Ryllas, en se demandant ce qu'il ferait de son cure-dent improvisé, après utilisation...
Balthazar, incarné par Bazin
Alors que Ryllas se retournait, son client, le bon Bazin - anciennement berger du peuple Bourguignon - arriva justement dans la salle et le rejoignit.

Cher ami, mes félicitations pour votre nomination.



en retraite jusqu'à lundi mais commencez seulement
Andreia
Andreia, revenue en la salle d'audience, fut invitée à passer à la barre pour y déposer son témoignage sous serment.

Elle commença d'abord par se présenter, bien qu'étant déjà connue de la plupart des intervenants présents.


- Je me prénomme Andreia et j'atteste sur l'honneur la véracité des propos que je vais tenir, jurant de présenter devant la Cour un témoignage conforme à la réalité des faits.

Après avoir fait serment de dire la vérité et de l'avoir juré sans cracher, elle pris à nouveau la parole :

- Si je suis amenée à déposer en ce tribunal, c'est en ma qualité d'ambassadrice Languedocienne près la Bourgogne au moment des faits qui concernent cette affaire.

En effet, suite à la décision prise en date du 12 janvier 1458 par le Comte de l'époque, le dénommé Ryllas ici présent, celui-ci m'a remis un exemplaire de l'annulation du traité dûment signé et scellé par ses soins ainsi qu'un pli personnel à l'attention de la Duchesse Ingeburge, suite à quoi je me suis empressée de les remettre - en main propre - à mon homologue bourguignon, comme se devait de le faire l'ensemble des ambassadeurs placés sous autorité du Grand Chambellan et par délégation du Coms du Languedoc.


Elle s'accorde une pause pour s'éclaircir la voix et ajouter :

- Il s'avère qu'en lieu et place de l'ambassadrice bourguignonne, j'ai eu l'honneur d'être reçue en la basilique Saint André, sise en Bourgogne, dans l'aile sud réservée aux échanges entre les ambassadeurs de nos deux provinces, par le Grand Chambellan Bourguignon lui même, à savoir Son Excellence Vaxilart de la Mirandole..

Elle énuméra ses nombreux titres afin de ne pas l'outrager puis poursuivit, ainsi qu'il suit, son témoignage :

-..et de lui remettre ladite annulation des traités de coopération judiciaire. Il m'a alors avisé qu'il avait déjà été informé et avait déjà pris connaissance de ce document, vraisemblablement par le Grand Chambellan Languedocien - bien que je ne puisse en rien l'attester, mais le fait est que Son Excellence Vaxilart était donc au courant préalablement à ma visite et que, si un homme averti en vaut deux, que dire d'un homme avisé par deux fois..?! Qu'il était donc, doublement au courant de la volonté d'annulation et de l'annulation effective de tous traités entre nos deux provinces.

Elle sourit à la Cour, elle aimait beaucoup les mots et ses jeux, et cette expression qu'elle avait pu placer non sans un brin de malice la rendait guillerette. Toutefois, n'oubliant pas ce pour quoi elle était là, elle ajouta promptement et le plus sérieusement du monde :

- Mon travail d'ambassadrice étant fait, il incombait alors au Grand Chambellan d'en faire affichage en sa Province et de transmettre le message personnel du Coms à sa suzeraine.

Elle s'arrête un instant, afin de reprendre le fil et ne pas omettre les détails qui pouvaient avoir leur importance, sans quitter les magistrats des yeux.

- Aussi, de mon point de vue d'ancienne ambassadrice, de part ce statut qui induit une responsabilité indéniable dans les relations diplomatiques de provinces dont nous avons la charge, si telle action n'a pas été entreprise par qui de droit, comme il l'est supposé par les responsables juridico-judiciaires bourguignons ayant menés ce procès, on ne pourrait que constater un manquement du responsable bourguignon - non seulement envers le Comté du Languedoc - mais également envers son duché, ayant failli à son devoir pour lequel il a prêté serment.

Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas comment une telle chose avait pu se produire si ce n'était de manière intentionnelle pour une obscure raison dont elle avait une claire idée.


- Ce qui serait inadmissible à mon sens et maintenant que l'on s'attarde sur cette parjure, si l'absence de suite par le Sire Vaxilart est prouvée, on ne saurait en aucun cas en tenir rigueur au Coms du Languedoc qui à fait le nécessaire sans que cela ne soit suivi d'acte par les personnes dont cela était pourtant le rôle de part leur fonction, la faute ne pouvant lui incomber.

Rabattant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle termina ainsi :

- En effet, le document dont il est question, n'en a pas moins été rédigé, validé, signé, scellé et transmis aux services comtaux compétents conformément à la législation en vigueur, je puis en attester. L'incompétence et la traitrise éventuelle de tiers ne pouvant impacter sur une décision d'un Comte - et cette responsabilité ne peut lui incomber de par le serment liant les ambassadeurs à leur Comte, cela engageant alors leur propre responsabilité. C'est ainsi en tous cas, que j'ai compris et tenu le rôle d'ambassadrice.

Puis, elle signifia à la Cour en avoir terminé avec son témoignage, restant à la barre attendant d'éventuelles questions, ou qu'on lui donne congé, le cas échéant.
Lafred
Lafred fut un peu gênée d'entendre le nom de Vaxilart.
Elle rédigea une missive au président puis continua :


Mon cher procureur, avez-vous des questions ?
_________________
Velden
Pas de question, très chère Juge.
_________________
Lafred
Nous allons donc entendre Vaxilart de la Mirandole à venir témoigner.

Lafred rédigea un mot au greffier et attendit
_________________
Lafred
Son beau frère n'avait pas daigné répondre à sa convocation. Cela fera sans nul doute, un fabuleux sujet de discussion animé lors du prochain repas de famille.

Nous nous passerons donc de ce témoignage.

Nous allons passer à la suite de cette audience. Nous allons entendre la partie défenderesse.
J'appelle Bentich, en tant que procureur qui a mis en procès à venir témoigner.

_________________
Bentich
Ben avait écouté avec attention les différents intervenants, il avait également prit énormément de note, car pleins de choses avaient été dites, très souvent incorrectes et certains témoignages n'étaient qu'inepties et farces.

Après énormément de bêtises et contre bêtises, ce fut enfin au tour du procureur du Languedoc de l’époque de venir apporter sa pierre à l'édifice bancal qu'avait commencer à construire Bazin et son félon d'avocat. Il espérait que cette fois la cour d'Appel du royaume se rende compte que certains abusaient de cette noble institution. Il s'avança donc à la barre avec l'ensemble de ses documents et notes.


Votre honneur, Messire procureur, je vous remercie de me donner la parole, bien qu'honnêtement je me demande ce que nous faisons ici. Mais bon la CA a décidé d'écouté et de tenir compte des jérémiades de deux multi récidivistes, c'est son droit..

Tout en disant cela il désigna du doigt, Bazin et Ryllas

Bon je vais commencer par le commence ce qui aide toujours à bien comprendre. Vous vous demandez tous pourquoi le sieur Bazin a été mis en accusation chez nous en Languedoc pour une faute en Bourgogne, et surtout sous quelle autorité j'ai mis le sieur Bazin en accusation ?? En effet Maître Ryllas à voulu vous faire croire que ce procès était illégal, car lui en tant que Coms félon avait dénoncé le traité de coopération judiciaire entre le Languedoc et la Bourgogne. Et la cour est en effet en possession d'une copie de l'annonce faite par le Coms du Languedoc de l'époque, c'est à dire lui, je ne vais pas chercher des excuses bidon et pinailler sur tel ou telle chose, l'annonce n'est pas fausse. Mais ou le bas blesse c'est que le traité ne peut être caduque vu comme l'indique l'article 9



Maintenant nous avons entendu les justificatifs de Mestra Andréia, qui je le signale est l'épouse légitime de Maitre Ryllas, même si comme on vous la signale elle est venue témoigner en tant qu'ambassadrice, cela ne change rien à sa situation matrimoniale, sauf si un membre de l'église me prouve le contraire. Il est aussi exact que les décisions de Maitre Ryllas en tant que Coms et cela avant la déclaration au fait qu'il soit félon à la couronne ne peuvent être ignorée, tout cela je veux bien l'admettre. Mais car nous savons tous qu'il y a toujours un mais qui intervient. Pourquoi vouloir détruire ce traité ??????, Très simple. Que voyons nous d'un côté un Coms, Ryllas, qui tente par tout les moyens de détruire tout ce qui est traité de coopération judiciaire, surtout avec la Bourgogne, vu qu'il a un casier judiciaire dans cette province, pour tentative de révolte sur la mairie de Dijon en mai 1457 et que deuxièmement son ami de toujours, Messire Bazin venait ou allait, arriver en Languedoc et qui lui même avait de fameux problème en Bourgogne, la preuve nous sommes ici. Il fallait donc bien évidement que personne ne puisse venir embeter qui que ce soit avec des problèmes venant de Bourgogne. Ce qui a entraîné l'annonce et la décision de maître Ryllas en tant que Coms du Languedoc sur le traité Maathis.

Ben reprit une respiration et bu une petite gorgée d'eau du verre qui était à sa disposition durant son témoignage. Il reprit la parole

Bien maintenant que nous avons le pourquoi du comment il ne fallait absolument pas que la Bourgogne puisse demander une coopération avec le Languedoc, je vais vous expliquer pourquoi j'ai accepté de faire jouer la coopération judiciaire avec la Bourgogne malgré le fait que nous pourrions admettre avec réserve que le traité Maathis était caduque, je mets l'accent sur admettre avec réserve, car tout ceci n'est qu'interprétation, vu ce que Mestra Andreia à déclaré. Donc je reprends, j'ai accepté d'ouvrir une instruction judiciaire et un procès à charge du sieur Bazin, non pas sur la base du traité Maathis, mais bien sur la base du traité de coopération judiciaire qui existe depuis le 05 Avril 1453, cela ne nous rajeuni pas je l'admet, qui a été signé entre le Languedoc représenté par Charles de Bourbon, Comte du Languedoc et Jacknight, Duc de Bourgogne. Je vous joins une copie du dit traité

Ben tendit une copie du document au juge et au procureur



Avant la mise en application de la demande du procureur Bourguignon de l'époque je m'étais assuré que ce traité était toujours valable et cela auprès de notre Grand Chambellan, Messire Pachilou et il me l'a confirmé, ce qui m'a donc fait ouvrir le procès. Maintenant la suite de ce procès n'est plus du ressort de la justice Languedocienne, n'en déplaise à Maître Ryllas ou a Messire Bazin, je n'ai fait en accord avec notre juge et le conseil de Régence mené par Mestra Christina64, que donner accès à nos infrastructures à la justice Bourguignonne.

Maintenant passons à la partie qui correspond aux différentes interventions de la partie requérante. Pour ce qui est de la chronologie avancée par le sieur Bazin, je les confirme, même si comme lui je ne suis pas sur à 100% des heures des événements, mais nous n'allons pas chipoter pour deux ou trois minutes voire même quelques heures, vu que cela se passe sur plusieures jours.




Je vais juste les commenter pour que cela soit plus clair pour tout le monde

La révocation du traité Maathis, pas de soucis tout est clairement indiqué.

Effectivement, une annonce royale faisait savoir que Ryllas avait été déclaré félon à la couronne, mais ou je me pose la question c’est de savoir pourquoi le sieur Bazin à participe à la révolte soutenue par notre bon Roy Levan troisième du nom, alors qu’il était à cette époque ressortissant du SRING et n’avait donc aucune raison valable d’obéir à notre souverain

Voici la seule preuve que j’ai pour appuyer mes dires, registre des douanes datant du 3 Février 1458, car ce petit malin se cachait dans les villes ou il se trouvait, mais qui prouve bien qu’il était habitant de Genève au moment des faits, car il est humainement impossible de faire un allez retour Languedoc Genève en moins de 4 jours, même avec un cheval super rapide. Et la j’attire l’attention que c’est au départ de la ville de Montpellier que le sieur Bazin à été vu




Le refus de reconnaître Mazarin comme régent par la couronne, est une affaire royale et non Languedocienne. Mais bon vu comment il a gérer le comté en tant que Régent, il a été normal que nous Languedociens de souche qui connaissons notre terre jusqu’au moindre petit grain de sable et non d’adoption comme le sieur Mazarin que pour ma part je ne considère absolument pas comme le présente le sieur Bazin, mais ceci n’est que mon avis personnel. Donc nommer un capitaine, un juge et un bailli, prouve bien sa volonté de destruction du comté, sans CAC pas de commerce, et nous savons tous que le commerce est primordiale pour la survie d’un Comté ou d’un Duché, et j’attire l’attention sur le fait que comme par hasard c’est le sieur Bazin qui a été nommé juge et qui avec délectation a fait de notre tribunal une salle de spectacle qui dépasse l’entendement.

Maintenant le renversement n’a pas été mené par Laurine, mais bien par Christina64, et la mise en place de ce conseil de régence à été non pas orchestré par des Languedociens et non pas par révolte mais bien avec l’aide des armées du Roy de France, et pour appuyer mes dires je peux vous dire que nous avons eut accès à os bureaux vers 17h, donc en journée et pas en pleine nuit, n’y à l’aube d’un nouveau jour. Ce qui renforce la légitimité du conseil de régence, n’en déplaise aux requérants.

Pour le reste des points je n’ai rien à ajouter, juste qu’à ma mise en place j’ai effectivement été contacté par la Bourgogne pour une action en justice envers le sieur Bazin


Ben reprit à nouveau quelques gorgées d’eau, car sa bouche devenait vraiment sèche à force de devoir justifier toutes les actions entreprises à l’encontre du soit disant petit ange qu’était Bazin, un diablotin était le mot le mieux adapté

Maintenant nous allons pour terminer en arriver au témoignage de Mestra Andreia qui je souligne encore est une personne que je respecte énormément, mais que ses fréquentations douteuses n’aident pas à être impartiale.

En effet Mestra Andreia pose la question du pourquoi l’article 9 du dit traité n’a pas été pris en compte par le duché de Bourgogne. J’attire l’attention sur le fait que je ne mets nullement en doute le travail effectué par Mestra Andreia qui j’en suis sur à fait ce qu’elle devait faire en tant qu'ambassadrice. Mais je me pose quand même la question du pourquoi de son côté la Bourgogne n’a pas tenu compte de la demande qui en soit était légitime, je parle juridiquement parlant bien sur, si on parle déontologiquement il y avait anguille sous roche de la part du sieur Ryllas.

Maintenant ou est la félonie dans cette histoire d’affichage d’un traité qui en réalité n’entre même pas en compte puisque je le rappelle je me suis appuyé sur le traité de 1453 et non sur le Maathis, pour laisser à la Bourgogne le libre accès à nos installations judiciaires. Le fait que Ryllas à voulu se protéger lui et ses amis d’une éventuelle attaque juridique venant de Bourgogne et ainsi échappé à la justice de ce duché, ou le fait que la Bourgogne n’a pas voulu reconnaître en toute légitimité la dénonciation du dit traité ????,

Maintenant il est impossible de savoir le pourquoi du comment sans le témoignage des intéressés.

Je vous remercie pour votre écoute et me tiens a votre disposition pour d’éventuelles questions


Ben resta à sa place et attendit si la cour devait avoir plus d’éclaircissements
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Lafred
Des questions cher procureur ?
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Ryllas
Ryllas leva la main.
Lafred
Votre tour viendra maître.
Le procureur, puis vous et eventuellement moi.

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Velden


Je ne vois pas dans le réquisitoire de prime instance, le procureur faire référence au traité que vous nous avez cité. A ce moment là, vous êtes mis d'accord sur quel traité se baserait le procès ?
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Bentich
Ben regarda le procureur, sa question était pertinente, mais sans se démonter l'ancien procureur du Languedoc reprit la parole.

Pour vous répondre, la réponse est non, je ne me suis mis d'accord avec personne. J'ai reçu une demande de la Bourgogne pour mettre en procès le sieur Bazin suivant le traité de coopération judiciaire entre nos deux provinces.

Je vous rappelle ma phrase introductive au procès en première instance




Je parle de traité de coopération judiciaire, mais nulle part je ne précise si il s'agit du traité de 1453 ou du Maathis, je savais que le Coms félon, Ryllas avait dénoncé le traité Maathis, il était donc certain qu'il fallait pour que la procédure soit respectueuse de la loi ne pas en parler, et bien me baser sur le traité de 1453. Je vous rappelle que le traité Maathis n'était pas un traité entre deux provinces bien distinctes mais entre un groupe de provinces, tandis que celui de 1453, ne concerne que la Bourgogne et le Languedoc.

De plus la première personne à évoquer le traité Maathis est le sieur Bazin lui même dans sa première plaidoirie. Car en début de scéance il n'est fait nulle part mention du traité Maathis

Maintenant si le procureur de Bourgogne en parle dans son réquisitoire, c'est que lui savait que l'article 9 n'avait pas été respecté, chose que je ne pouvait pas connaitre vu que je n'avais jamais et n'ai toujours pas mis les pieds en Bourgogne et qu'il répondait à la défense du sieur Bazin.

Maintenant comme je l'ai dit, le Languedoc n'a fait que mettre ses installations à la disposition de la Bourgogne et cela en toute légitimité suite au traité de coopération de 1453.

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Velden
Merci pour votre réponse, messire.

Se tournant vers le Juge.

Je n'ai plus de question.
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Lafred
Maître, vous vouliez la parole ? Elle est à vous.
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