Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>

affaire Bazin contre Languedoc/bourgogne (velden/lafred)

Lafred
Et bien non, il ne la voulait pas.
Maître Ryllas avait sans doute levé la main pour se rendre aux lattrines.


J'appelle le juge Umondel à venir témoigner.
_________________
Bazin
Bazin bondit alors:

Madame le Juge,

Vu que mon avocat semble perdu dans les limbes de son immense intellect, je pense devoir assurer son rôle et j'aurais une - et une seule - question à poser au témoin.

Je vous remercie de bien vouloir me laisser interroger le témoin avant que de passer au témoignage du juge Unmondel.
_________________
Berger du peuple
Lafred
Allez- y
_________________
Bazin
Je vous remercie Madame le Juge.

Messire Bentich, vous dites avoir reçu, en tant que procureur du Languedoc, une demande de la Bourgogne pour ma mise en procès et avoir agit sur la base du traité de 1453 pour cette procédure - traité dont il n'a jamais été question dans les plaidoiries. Est-ce bien exact ?

N'avez-vous rien fait d'autre dans le cadre de cette mise en procès ? En d'autres termes, n'avez-vous rien omis de dire ?
_________________
Berger du peuple
Umondel
Le vieux Juge bourguignon s'était levé pour prendre la parole, avait même commencé à ouvrir les lèvres lorsque le requérant souhaita s'exprimer.

Bon prince, il se rassit. Après tout, il était bien content d'avoir fait quelques mouvements salutaires à un ankylose débutante.
Bentich
Ben attendait l'intervention de Ryllas qui avait disparu corps et âme, puis le tour du juge Umondel arriva, mais la encore ce fut Bazin qui obtenu la parole, il l'ecouta avec attention

Mon cher Bazin, je crois que vous ne comprenez pas la subtilité de l'affaire,

Je reçois une demande de mise en procès de la part de la Bourgogne, donc suite à mes demandes il m'est confirmer qu'il existe toujours un traite de coopération judiciaire, donc j'accepte de laisser nos installations à la Bourgogne

Je vous rappelle mes paroles qui sont dans les minutes du procès




Donc je stipule bien qu'un traité existe, de plus comme je l'ai signale si on reprends les minutes, vous êtes le premier à parler du traité Maathis.

Donc à votre question je réponds non, je n'ai rien fait d'autre et je n'ai rien omis de dire. Sauf si bine sur vous pouviez éclairer la cour et moi même sur ce point que j'aurais sois disant omis

_________________
Bazin
Que la Cour veuille bien noter que messire Bentich a confirmé ses propos et attesté qu'il n'a rien fait d'autre dans le cadre de cette mise en procès que recevoir une demande et lancer le procès. Il confirme également avoir pris pour base légale le traité de 1453.

Puis pointant messire Bentich dans la pose d'un inquisiteur d'opérette:

Il n'a rien fait d'autre et pourtant il aurait dû !

Petite pause pour mesure son effet de style. Bazin reprend alors d'un ton magistral:

Autant avec le traité Maathis nous discutions de dispositions litigieuses concernant des articles inapplicables, autant les dispositions du traité de 1453 sont claires, applicables et sans ambiguités:



Citation:
Article 5 du traité de 1453:

Le Conseil Comtal saisi d’une demande de poursuites la confie au Procureur du Comté au terme d’un débat consultatif. Ce débat est organisé dans les meilleurs délais à l’initiative du Conseiller Comtal ayant fait réception de la demande.


Citation:

Article 7 du traité de 1453:

Au terme du débat consultatif et de la transmission au Juge, le Conseil Comtal saisi adresse en retour à la demande de poursuites une réponse motivée faisant état des suites données sur son territoire à la demande.


Messire Bentich a affirmé et confirmé avoir reçu une demande de la Bourgogne et avoir lancé le procès sans rien faire d'autre.

Il n'y a pas eu d'acte motivé adressé au conseil comtal. Le procureur Bentich n'a pas organisé de débat consultatif au sein du conseil. Et il n'y a pas eu non plus de réponse motivée du conseil Languedoc au conseil de Bourgogne.

Autant d'articles violés par la procure du Languedoc.


le bon berger du peuple reprend alors d'un ton calme et amical, un brin joueur:

D'ailleurs aurait-il eu le temps de respecter la procédure ?

Point un,
Messire Bentich a confirmé la chronologie. Il précise qu'ils ont pris le pouvoir vers 17h. Donc en fin de journée.

Point deux,
J'ai été mis en procès ce même jour. Soit entre la fin de journée et la fin de soirée.

Point trois,
Il aurait fallu que la Bourgogne – plusieurs centaines de lieues de là – apprenne la prise du pouvoir, convoque son conseil, envoie une demande de coopération à un conseiller à peine nommé et donc à peine connu. Puis que celui-ci convoque le conseil languedocien, organise un débat. Ensuite que le Languedoc rédige les conclusions pour les faire parvenir à la Bourgogne. Et pour terminer, que le procureur rédige l'acte d'accusation et lance le procès.
Et tout cela, dans le très peu d'heures séparant une fin de journée d'une fin de soirée.

Pour donner une échelle, même la Mortain n'a pas été aussi prompte à légitimer ce conseil alors même qu'elle était l'instigatrice de cette rébellion.

Un jour de rébellion, le nouveau conseil n'aurait donc rien eu de plus important à faire que de disserter sur mon cas. C'est très flatteur.

Et c'est justement la question qui se pose: pourquoi autant d'empressement ? Pourquoi le premier acte de ce conseil est-il de mettre en procès un pseudo-pilleur étranger ?


Bazin se fend alors d'un large sourire:

Messire Bentich, vous n'avez pas reçu de demande de la Bourgogne ce jour-là: vous aviez monté ce dossier bien avant que d'être procureur.
Je vais vous dire ce que je crois qu'il s'est réellement passé:

Les Laurines et autres abjectes engeances, traîtres à leur comté et à leur peuple, ayant vendu le Languedoc à Paris pour leur parcelle de pouvoir, mijotaient de renverser leur seigneur légitime depuis bien longtemps.
Le plan était le suivant: virer Ryllas et rendre inéligible lui et ses partisans pour les évincer une fois pour toutes.

Pour virer Ryllas, Laurine, avec la complicité de la Mortain, a tendu le misérable piège qui allait servir de prétexte à féloniser le Comte Ryllas.

Une fois au pouvoir, vous avez eu de quoi mettre en procès les loyalistes pour trahison. Vous les avez condamnés et donc, selon le droit languedocien, ils sont automatiquement inéligibles à vie (article 2.1.1.2) - bien que le droit royal rapporte maintenant la durée maximale à 3 mois.

Les Bourguignons à la botte de la Mortain traîne une vieille rancœur contre nous et nous en veulent à mort. Cette clique semblait avoir lié langue avec le Languedoc. En effet, en janvier, la Duchesse Ingeburge de Bourgogne est venue en toute discrétion en Languedoc.

Vous avez donc magouillé avec la Bourgogne pour me faire ce procès qui a été si immédiat parce qu'à votre prise du pouvoir tout était déjà près. Et si expéditif parce qu'il fallait aller vite afin de m'évincer avant les élections toutes proches. Vous n'aviez pas à trop vous embarrasser de preuves; il suffisait de me condamner. D'où ce dossier vide. Le temps que la CA casse le verdict vous aviez le champ libre.


Bazin se tourne alors vers les magistrats:

Madame le juge, Monsieur le procureur,

Je n'ai pas d'autre question.


Bazin se rassied.
_________________
Berger du peuple
Ryllas
Et c'est à ce moment-là que Ryllas revint des latrines. Se penchant vers son client, il demanda :

J'ai loupé quelque chose?

Après que le bon Bazin lui eut fait part de sa violente attaque sur Messire Bentich qu'il laissa coi, Ryllas serra chaleureusement la main de son client.

Vous êtes fantastique! Cependant vous avez oublié une chose. Mais ce n'est point grave. Gardons-le pour le Juge bourguignon Umondel. J'ai deux, trois questions à lui poser qui, je pense, seront intéressantes.

Héhéhé...


Puis se ravisant.

Humm...Tout de même une dernière question.

Ryllas se leva et à l'adresse de Messire Bentich.

Messire Bentich, vous dîtes, je vous cite : "il m'est confirmer qu'il existe toujours un traite de coopération judiciaire"

Pourriez-vous dire à la Cour qui est ce "il"?
Bentich
Ben regarda le spectacle de marionnette de Bazin et Ryllas, il devait se passer de drôles de trucs la nuit entre eux, car quand un dormait l'autre parlait et vice versa et sans se démonté comme pourrait le laissez croire le sourire amusé sur le visage de Ryllas

Bon je vais répondre à votre affirmation messire Bazin comment aurais je pu préparer le dossier avant vu que j'ai été nommé CAC par votre très illustre mentor, Mazarin et cela une heure avant la mise en place par les gardes du Roy du conseil de régence et cela bien après la prise de pouvoir de Mazarin qui c'est empresser de nommer un Juge, vous, un Capitaine et un Bailli, évitant bien entendu de nommer un Prévôt pour éviter que des défenses ne puissent se mettre en place, Comment aurais je pus savoir qui allait être nommé Procureur sous la régence de Christina. De plus comment la Bourgogne pouvait elle savoir qui allait être dans le conseil de régence, vous le dites vous même la Bourgogne est loin je crois que la vous affabulé des théories complètements ineptes et dénuées de sens, et de plus en poussant votre raisonnement plus loin, comment aurais je pu savoir ainsi que la Bourgogne quand les gardes Royaux nous donneraient plein accès au conseil

Ce qui me fait rire au plus haut point c'est que vous vous êtes plaint de ne pas avoir de guide pour vous indiquer ou se trouvait le Château et ou se trouvait la Chancellerie, mais comme par hasard vous trouver copie du traité en quelques secondes, de plus n'en ayant pas parle avant, comment avez vous fait pour faire l'aller retour Paris - Montpellier aussi vite, sauf si bien sur vous saviez à l'avance que j'allais m'appuyer sur le dit traité. Étrange coïncidence que tout cela.

Votre scénario est vraiment digne d'un grand auteur. Mais en vous écoutant toute la France fomente des complots contre vous et toute la France vous en veut, si c'est la cas vous ne devez pas être un homme digne d'être fréquenté.


Se tournant vers le dormeur réveillez

A vous oui, la cour ce ne sera qu'un rappel inutile, mais bon puisque c'est demandé si gentillement. Le "Il" c'est simple si vous arrêtiez de ronfler pendant les débats, vous auriez entendu dans une de mes interventions qu'il s'agit du sieur Pachillou, grand Chambellan du Languedoc au moment des faits qui nous ont fait venir ici, c'est à dire au moment de établissement de l'acte d'accusation
_________________
Bazin
Messire Bentich, c'est vous même qui avez fournit une copie de ce traité à la cour.

Bazin s'était à peine redressé mais il se pencha dans la direction de Bentich et lui souffla à mi-voix, avoir avec l'air du rusé renard:

Quant à ma clairvoyance, vous prenez vraiment le plus grand avocat de France et votre bon Bazin - éminentissimes hommes d'état - pour des amateurs. Ah ah ah !

Bazin se renfonça dans son siège, hilare.
_________________
Berger du peuple
Ryllas
Et Ryllas, comme il le faisait toujours lorsqu'il était pleinement satisfait, d'une petite bourse sortit des feuilles de maïs séchées et entreprit de se rouler un cigare.
Bentich
Oui j'ai fourni une copie et en si peu de temps vous avez pu épingler les articles que vous citez, avec une seule copie fournie à la cour, je dit bien à la cour et pas à vous spécialement.

Et arrêtez de vous prendre pour des surhommes, vous êtes de beaux parleurs et des manipulateurs hors pairs ça je l'admet, mais pour le reste.

Enfin continuons cette mascarade.

_________________
Bazin
Oui, continuons. Madame le Juge, je n'ai pas d'autres questions à poser au témoin.
_________________
Berger du peuple
Bazin
Bazin se relève alors d'un bond:

Ou plutôt si, Madame le juge, une dernière question pour conclure avec le témoin:

Messire Bentich, étant celui qui a reçu la demande de la Bourgogne, étant procureur et étant conseiller comtal au moment de ma mise en procès, vous êtes le plus indiqué pour répondre à ma dernière question:

Les dispositions des articles 4, 5 et 7 du traité de 1453 ont-elles été respectées et appliquées ?

_________________
Berger du peuple
Lafred
Lafred avait du sortir en urgence pour satisfaire aux besoins de la nature.
Après quelques minutes d'interruption, elle reprit sa place. Le procès pouvait donc reprendre son cour.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)