Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

affaire Bazin contre Languedoc/bourgogne (velden/lafred)

Antonio
Mon perso répondra rapidement à Bazin,
Je tiens juste à vous signaler l'éradication du perso Umondel.
Il est donc évident qu'il ne pourra plus intervenir dans ce procès.

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Antonio
Antonio sourit, comme à son habitude le pauvre Bazin avait tout faux, comme d'habitude il était sûr de lui, trop sûr de lui.

Mon pauvre Bazin,

Comment pourrais-je confirmer ces âneries ?
Comme d'habitude vos paroles sont fausses !

Lorsque vous et votre acolyte messire Mazarin avez débarqué à Dijon, nous nous sommes renseigner sur vos passés respectifs. Et en très, très peu de temps nous avons découvert que vous étiez connu pour brigandage et autres méfaits peu glorieux. Il était donc de notre devoir de prévenir les Dijonnais de ce danger que vous représentiez.
La preuve en est d'ailleurs, nous avions raison : Vous avez pillé Dijon vous le reconnaissez vous même, et c'est pour cela que vous avez été reconnu coupable !
Une somme en plus considérable, qui ferait du bien à Dijon en ce moment, nous espérons d'ailleurs que ce procès vous obligera à en rembourser l'intégralité du montant dérobé.

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Bazin
Bazin secoua la tête d'un dépit grossier et simulé tout en reprenant:

Vous répondez partiellement et de façon contradictoire à ma question.

Je reformule donc et peut-être ainsi les choses seront plus claires. La période considérée est aout 1457 :

1. Lors de nos tentatives électorales vous avez affirmé que nous étions des pilleurs, brigands, etc... bref, des méchants..
2. Vous, Mogi, Asclépiade, Ange45 - anciens pluri-maires de Dijon - partagiez le même avis.
3. Dans une pseudo-candidature, messire Mogi nous discrédite.
4. Messire Mogi a affirmé avoir repris la mairie à la limite de la ruine 9 mois auparavant.
5. Il a affirmé que, 9 mois après cette prise en main, les actifs étaient autours des 15'000 écus.
6. Les gains de la mairie étaient d'un peu moins de 300 écus par mois sur les derniers mois avant la période d'aout 1457.

Pour chaque affirmation ci-dessus, en indiquant son numéro, vous direz OUI ou NON selon que vous confirmez mon souvenir ou non. Et si votre mémoire vous fait déjà défaut, dites JE NE ME SOUVIENS PLUS.

C'est, dirons-nous, un questionnaire préliminaire pour poser certaines jalons contextuels. Je me fiche bien de savoir sur quelles bases vous aviez fondé votre avis de pilleur que vous nous aviez taillé.

Nous vous écoutons.

_________________
Berger du peuple
Antonio
Il se mit à sourire, voire à rire...

Messire Bazin, premièrement ces "affirmations" n'ont aucun rapport avec le procès en question qui est la raison pour laquelle nous sommes ici.

Ensuite, nous ne sommes pas à un examen, et vous êtes encore moins le professeur ! J'ai aucun ordre à recevoir de votre part, et ne répondrai à aucune des ces propositions, qui ne sont pas des questions d'ailleurs...

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Bazin
Bazin commençait à montrer quelques signes d'impatience :

Vous commencez à m'agacer mon cher. Nous avons perdu beaucoup de temps avec ces témoignages évasifs, lacunaires, changeants et s'ajustant au gré des questions du Procureur Velden qui a fait preuve de beaucoup de patience.

Or moi, je ne suis pas le Procureur Velden. Et vous, vous n'êtes plus procureur dans votre tribunal à faire joujou avec la justice sur quelques pauvres bougres ignares des choses légales, dans le plus pur style des parodies de procès sauce Bourguignonne. Vous êtes appeler à la barre et êtes tenu de répondre aux questions.

Le lien avec le procès existe et, comme nous manquerons pas de le voir, il permettra de prouver que toute cette affaire est du flan. Vous avez déjà menti à cette Cour; n'aggravez pas votre cas en refusant de coopérer.

Merci de bien répondre à mes questions.

_________________
Berger du peuple
Antonio
Il se mit à rire, voir Bazin s'énerver était toujours un beau spectacle. Mais il se tut toujours, après tout aucune question n'était explicitement posée. Et après ces propos plein de mépris, il en avait encore moins envie.
Il regarda la Juge durant quelques secondes puis se tourna de nouveau vers Bazin...

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Bazin
Bon...

Bazin tourna quelques pages de calepins et reprit :

La Cour notera donc que le témoin Antonio refuse de répondre.

Seconde question, messire Antonio. Il s'agit bien entendu du droit en vigueur au moment des faits :

Pourriez-vous lire l'article 521-5 du livre de procédure judiciaire.
Puis, pourriez-vous indiquer à cette Cour quand ai-je été contacté pour m'informer d'une instruction à mon encontre afin que je puisse me faire représenter par un avocat ?

_________________
Berger du peuple
Antonio
Non messire Bazin, non non non.
La Cour notera ce qu'elle voudra et pas ce que vous lui demanderai, je n'ai pas refusé de répondre, car tout simplement aucune question ne m'a été posée !
Arrêtez un peu votre cirque, c'est un tribunal pas une foire !

Bref, voici l'article 521-5 du Codex bourguignon en vigueur lors de votre jugement :


Citation:
Art. 521-5 – Des droits de la défense
Tout prévenu a le droit à tout moment de la procédure d’instruction d’être assisté, selon leur disponibilité, par un avocat au Barreau de Bourgogne.


Deux choses, lorsque vous avez été arrêté et mis en procès, vous avez reçu un courrier pour vous en informer, ensuite, lors de l'énoncé de l'acte d'accusation, la liste des avocats disponibles du Barreau bourguignon vous a été fournie.
Vous étiez donc libre de choisir un avocat en prenant contact avec lui, or vous ne l'avez pas fait !

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Bazin
Bazin prenait quelques notes, puis revint de plusieurs pages en arrière afin de reprendre le fil de son interrogatoire :

Premier point messire : vous avez explicitement refusé de répondre à ma première question reformulée. Pour rappel, je vous demandais de répondre par oui, non ou je ne me rappelle plus à divers points.

Deuxième point : pour votre information, je n'ai pas été arrêté. J'ai reçu une lettre du tribunal Languedocien m'informant du procès et je m'y suis rendu de mon plein gré. Mais rassurez-vous, je ne compte pas utiliser l'article 522-1 qui vous oblige à devoir m'arrêter avant de me présenter à la Cour.


Bazin regarde alors un peu le lointain et dit comme pour lui-même :
Cela dit peut-être que je devrais... tant votre mauvaise attitude m'ennuie. Bouarf...

Avant de reprendre :

Troisième point : Vous confondez procès et instruction.
L'article 521.5 concerne la procédure d'instruction et plus particulièrement l'enquête policière (chapitre 1 dans lequel on trouve l'article 521.5). Celle-ci ayant lieu avant le procès. Et justement c'est à l'issue de cette procédure que le procureur décide de renvoyer l'affaire devant le tribunal ou non (art. 521.4).
L'article 521.5 donne le droit au prévenu d'être assisté par un avocat durant ladite enquête. Vos services m'ont-ils contacté pour m'informer d'une telle enquête et me permettre d'exercer mes droits ?

J'en viens maintenant à ma troisième question:

Messire Antonio, pourriez-vous lire à cette Cour l'article 532-3 du livre sur la procédure judiciaire. Ensuite, pourriez-vous énumérer à la Cour les preuves et témoignages qui ont été portés contre moi lors du prime procès ?

_________________
Berger du peuple
Lafred
La juge commençait à s'impatienter dans ce procès. L'impression d'entendre toujours les mêmes arguments.

Elle commençait à en rêver la nuit, dans les repas mondain, elle répondait invariablement depuis des mois : je suis toujours sur mon Bazin. Au dernier colloque de justice, elle avait poursuivi ses collègues à grands coups de "t'as lu mon bazin ?"


Messire Bazin, je crois que nous avons déjà fait le tour de ses arguments non ?
En plus je suis sûre que vous allez tout me répéter dans votre dernière intervention.

Ne pourrions nous pas abréger nos souff... hum le procès. Je crois que nous avons toutes les cartes en main pour nous faire notre opinion.

_________________
Bazin
Madame le Juge, soyez certaine que je suis le premier ennuyé par la durée de la procédure et les redondances. Cela fait trop de mois que cette histoire dure.
Cela dit, de tous ces ennuyés, je suis celui qui a fait 10 jours de placards sur la base d'un procès fantoche et celui qui risque sa fortune et surtout sa réputation. Les témoignages disons peu sûr - pour rester poli - des procureurs de l'époque me pousse à ne rien négliger.

Soyez certaine que dès lors, le résumé de ma dernière intervention sera aussi concis que possible mais aura l'avantage de rassembler toutes les pièces de cette fresque grotesque. Oui, j'ai un sens certain de la théatralité et j'ai du mal à m'en défaire.

Laissons maintenant messire Antonio répondre à ma question. Et avec toutes mes excuses, madame le Juge, pour cette souffrance que je vous inflige

_________________
Berger du peuple
Lafred
D'un geste de la main, la juge vit signe à Sirantonio, qu'il pouvait reprendre.
_________________
Antonio
Petit problème de santé, j'essaye de faire au mieux.
Merci de votre compréhension.

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Antonio
Antonio ne comprenait pas vraiment pourquoi Bazin voulait cet article qui semblait peu utile au procès... Enfin bon, il le lu tout de même.

Bien sûr, voici :
Art. 532-3 – Du rôle du Procureur
Le Procureur met en accusation en énonçant les motifs, interroge les témoins et l’accusé, rappelle la peine maximale encourue et requiert une peine.
La charge de la preuve appartient au Procureur aidé des services de police.

La preuve est tout simplement l'inventaire fait par messire Asclépiade qui a repris avec l'aide de plusieurs villageois la mairie, et qui a pu constater qu'il ne restait plus rien dans les caisses... Je ne vois pas comment être plus clair, vous aviez quitté la ville depuis quelques jours déjà, en partant vous vous rendiez déjà coupable, car si vous n'aviez rien à vous reprocher - si vous étiez un "fidèle berger" comme vous prétendez l'être - vous serez resté.

Voilà, pour les avocats, la liste est énoncé en début de procès c'est à vous de prendre contact avec eux et non l'inverse. Vous ne l'avez pas fait, tant pis pour vous !


Si je puis me permettre ce procès est trèèèès long, pouvons nous essayer d'y mettre fin. Messire Bazin, la Cour a tous les éléments nécessaires pour juger maintenant.
Et j'espère que si elle confirme le verdict rendu par le défunt Juge Umondel, vous accepterez de rendre les milliers d'écus volés à Dijon... Oui je crois toujours au père Noël !

_________________

Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Bazin
Ce procès serait plus court si vous répondiez aux questions plutôt que de jouer l'anguille et me forcer à me répéter sans arrêt. Mais bon, vous souffrez de cette lenteur autant que moi...

Concernant ma précédente question:
Primo lors du procès vous n'aviez versé aucune preuve ni aucun témoignage - et donc encore moins une copie de ce pseudo-inventaire dudit Asclépiade - comme en témoignent les minutes.
Secondo, pour votre information et pour la bonne bouche, ce seul pseudo-inventaire n'aurait rien prouvé du tout sinon l'état des caisses à un moment X. Pour démontrer un pillage il faut pouvoir démontrer les sommes dérobées et donc produire également un état des caisses d'avant le pillage.
Du moins c'est comme cela que la Justice que vous êtes loin d'incarner agirait.

Mais passons.

La conclusion à cette question est : vous n'avez présenté aucun élément à charge contre moi lors du procès malgré l'article 532-3 qui vous impose la charge de la preuve.
En d'autres mots, je ne suis pas coupable car vous ne l'avez pas prouvé.

Bazin reprend ensuite son carnet, tourne quelques pages

Je vous pose une dernière question ensuite je pourrais donner mes conclusions:
Un traité quelconque donne-t-il le droit à la justice Bourguignonne de violer sa propre Constitution ? En d'autres termes, un traité est-il au dessus de la Constitution ?

Ce sera ma dernière question.


Bazin s'en allait vers son pupitre lorsqu'il ajouta :

Encore une chose ! Pourriez-vous confirmer que c'est bien messire Asclépiade qui a repris la mairie au 11ème jours après mon départ ?
_________________
Berger du peuple
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)