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[RP]A l'assaut !!!

Maeva83


Z'avaient un poil changé leur technique, et le chevalier dépité, était passé en tête du duo infernal et c'était maintenant au tour de la Maé de mater son fessier...
Il en avait trop lourd sur la patate d'être resté derrière lorsque sa Maé avait frappé ce qu'il restait de la pauvre victime tabassée à mort par une armée de nains déchainés.

Oh bien sûr, z'avaient des remords d'avoir émincé du limousin plutôt que du périgourdin, même si la différence restait somme toute minime aux yeux d'un béotien.
La question était de savoir si ça changeait kek chose dans la taille du sac à main

Alors qu'elle méditait sur l'usage qu'elle en ferait, il lui sembla voir sur leur gauche, le presque même château, qui hier était sur leur droite
Bon sang! C'était pas dans le contrat qu'il y avait deux châteaux sur la même propriété
Voyant son chevalier palabrer avec le roi des nains, la mine soucieuse...

Bayard mon aimé, y aurait il un problème d'organisation où de logistique dans cette expédition?

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Best_lion
Cette fois ci ....il n'y avait plus de doute à avoir ....l'armée ennemie venait de se planter devant les remparts....le combat allait avoir lieu...cette nuit la pierre et la terre allaient prendre une couleur pourpre et une odeur âcre à n'en pas douter ...

Dans les armuries du Château les forgerons ne chomaient pas... les épées étaient affutées et distribuées à tous, homme, femme, enfant, bref à tous ceux qui étaient capables de tenir debouts...

Tous les experts militaires étaient consultés afin de savoir quelle serait la meilleure stratégie à adopter...on avait ressortit les boules de crital et les prédictions des oracles retentissaient dans les rues....

Best du haut des remparts regardait cette armée ...il ne comprennait pas vraiment pourquoi une armée venait de si loin pour attaquer leur Château alors que les Périgourdins de leurs côtés étaient plutôt des hommes penchés vers la Paix ou les Saintes Croisades

Mais peu importe les raisons ...si affrontement il devait y avoir, affrontement il y aurait...

il savait que tous les hommes et femmes présents dans Périgueux étaient prêts à donner leur vie pour défendre leur Comté, il connaissait le courage et l'abnégation de tous et il en était fier...oui c'était un sentiment de fierté bizarrement qui prenait le dessus sur la peur où le doute....mourrir peut être ....mais mourrir dans l'honneur ...et c'était tout ce qui importait...et puis aussi.....en occir le plus grand nombre avant de courber l'échine afin que l'espoir puisse perdurer pour ceux qui seraient vivants demain


Best leva les yeux vers le ciel ...cherchant une réponse ...et murmura ....


Mon Dieu donnez nous la force de les repousser...


Best se signa trois fois, embrassa le pommeau de Tranchante son épée...et referma la visière de son casque ...il était fin prêt à en découdre..
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Phoebus


Le pépère était sorti de sa forêt pour accompagner les copains. Ils les avait suivi malgré que les bougres avaient voulu lui faire traverser des champs remplis d'eau , le tout sans dire un mot.

Le jour de l'attaque était arrivé. Les combats, il n'en avait plus effectué depuis Calais et le bon souvenir des traîtres sur son épée. Depuis, il était au beau milieu d'une clairière à roupiller sous les arbres.

Le plan était simple. Il fallait se cacher dans les arbres pour attaquer une éventuelle armée ennemie qui passait par là. Le pépère s'exécuta et se fondit dans les bois. Certains se déguisaient même en arbustes. D'autres comme le bon vieux Papes n'avaient pas besoin tant ils étaient familiers avec ce genre de déguisements.

Le pépère quant à lui, décida de s'allonger pour être le plus au ras du sol possible. Il pris sa position et attendit, attendit, attendit. Ses paupières devinrent lourdes, puis encore plus lourdes. D'un coup, un cri donnant l'assaut retentit. Il venait de Smurf. Le pépère réagit aussi sec.

Assaut ? Ass ... aut ? Oui ben je finis ma sieste avant. Sont fous ces jeunes !

Et puis d'abord, c'est quand qu'on mange ?


le pépère s'en retourna penser à sa douce jusqu'au lendemain matin. Il retrouva ses compagnons pour lever le camp. Voilà qu'ils allaient en ville maintenant...

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Tadek
Enfin ... Enfin ces vermines se présentaient devant les grandes portes
de la cité et nous observaient telles des proies.

Cette nuit serait la bonne, celle du dénouement, celle où nous serons
qui des Périgourdins ou des malfrats allaient remporter cette bataille
qui ne fût que à distance pour le moment.

Cette nuit, les armes allaient s'entrechoquer, des cris de rage allaient
se faire entendre, mais aussi des cris de douleurs et de souffrance des
personnes qui tomberont aux combats.

Les cris des pauvres innocents devront nous galvaniser et les cris
de nos ennemies nous réjouïr de leurs souffrances et de leurs trépas.

Tadek s'était équipé soigneusement, comme à son habitude lorsque
qu'il menait un combat, une bataille.

Toute fois, un détail était différent cette fois-ci, ce n'est pas lui qui donnerait les ordres,
ca allait lui faire bizarre de ne pas faire son discour d'avant bataille avec ses Hommes, mais il encouragerait ses camarades comme il se doit!

En regardant ses lâches en bas de la cité, Tadek repensa à sa femme,
celle qui était tout pour lui et à qui des brigands ont ôté la vie et brisant
ainsi deux vies, celle de sa femme et la sienne...

Le regard noir et sombre apparut sur le visage de l'ancien Capitaine
qui n'attendait plus qu'une seule chose, en découdre et régler des comptes
pour venger tous ces innocents.

Tout en fixant ses futurs adversaire, Tadek parla à voix basse:


Mon amour, donne moi la force de vaincre et de venger tous les innocents
tombés sous leurs lames.
Wandrian, je t'aime...


Tadek embrassa son alliance et se saisit de son épée.
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Cristofo
[26 février, quelque part en PA...]


L'en avait plein les pattes, le grand machin à l'accent du grand sud. Tout avais commencé quand il avait paumé son cheval... Et d'puis qu'ils trainaient sur les chemins l'avait pas pu boire aut' chose qu'une mauvaise vinasse, qui commençait d'ailleurs à tourner vinaigre... Donc autant dire qu'en arrivant dans l'P-A il était pas d'bonne humeur le jeunot... Après on leur avait d'mandé d'se planquer derrière les arbres, apparemment pour choper une éventuelle armée...


Meuh chez moi on s'bat à découvert ça rime à rien d'se planquer...

Pouvait pas s'empêcher de râler... Donc se planque finalement derrière un gros chêne, pour surveiller l'chemin...

Après un p'tit bout de temps, l'brun commençait à se cailler les miches. Bah l'climat du PA au mois de février c'est pas c'lui de la Castille du mois de Juin... Enfin fort heureusement, un couple eu l'heureuse idée de passer et d'fournir une occupation à l'espagnol égaré en ce froid pays...


26-02-2011 04:05 : Vous avez frappé Adama. Ce coup l'a probablement tué.
26-02-2011 04:05 : Vous avez frappé Hildegarde. Ce coup l'a probablement tué.
26-02-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Adama et de Hildegarde.


Bah ç'à été rapide... 20 contre un, un coup d'épée chacun... Enfin ça lui avait permis d'se défouler un peu...



Vivement quelque chose d'plus marrant...

Il repartit derrière son arbre essayer d'dormir un peu...
Hector_
Alors que tout le monde attendait une montée des hostilités, la nuit suivante fût on ne peut plus calme. Les gens étaient tendus, la nuit était longue. Les troupes d'archers se relayaient sans cesse sur les remparts. Le silence régnait, tout comme la tension, la peur même.

Hector était en dessous des remparts avec sa section, attendant le son de la cloche, synonyme d'attaque. Le jeune homme paraissait calme et serein, pourtant il bouillait de l'intérieur. Il n'était pas du genre patient, il était excité mais restait concentré. C'est paradoxalement dans ces moments là qu'il se sentait vivre, comme s'il se sentait enfin utile. Faut dire qu'il n'avait pas de famille pour qui l'être dans les circonstances normales, lui le grand solitaire.

Il n'avait pas le droit de se louper, il s'était préparé toute son adolescence pour des combats comme ça. Il n'avait pas grand chose à défendre ici personnellement si ce n'est le défi de toute une vie, se prouver à lui même définitivement qu'il était un soldat de grand talent, cette guerre était un palier supplémentaire qu'il devait franchir, à tout juste 19 ans. C'était cette pression qui pesait sur ses épaules, l'échec ne pouvait être permis. Il ne trouverait aucun honneur dans la défaite ou la mort, seule la victoire comptait parcequ'il n'avait pas encore suffisamment prouvé son niveau pour mourir. Cet orgueil lui mettait une pression monstre, qui contrastait avec son assurance habituelle lorsqu'il faut se battre.

Il tapait régulièrement sur l'épaule d'Alexie, son compère, comme pour le soutenir dans ce qui était sa première guerre. Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Même s'il était bien entrainé, rien ne remplace l'expérience. Et puis lui, il avait une femme qui l'attendait à Sarlat, il ne pouvait pas mourir. Bien qu'il aimait combattre, la perte d'amis était une torture qui devenait pour toujours permanente et croissante. Il ne se le pardonnerait pas si Alexie ne survivait pas à cette guerre.

La nuit était longue, chaque soldat pensait à sa propre existence, qui pouvait très bien prendre fin rapidement.

Aux premières lueurs du matin, un guetteur se mit à hurler sur les remparts peut avant qu'un autre se mette à faire sonner la cloche.

Ils sont là, ils sont là


Hector se précipita en haut des remparts afin de voir cela de ses propres yeux. Effectivement, ils étaient là, et en nombre. L'horizon en était noircit. Ils avaient installé leur campement. Certains en laissèrent tombé leur épée au sol tellement ils étaient impressionnés par le nombre. Périgueux sera un bain de sang prochainement.

Même s'il était sur de lui, Hector savait qu'il devra compter sur la force de tous les défenseurs. Il tentait de les rassurer, tous n'étaient pas des soldats de métiers, mais des paysans courageux qui étaient prêts à donner leur vie. C'était bien eux qui avaient le plus de courage d'entre tous.


Qu'ils viennent, Périgueux sera leur tombeau.

Il tappa l'épaule du défensseur avant de jetter un dernier regard vers l'horizon et de redescendre, son tour de garde prenait fin, il fallait aller dormir.
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Pattricia
Haut des remparts, tourelle d'angle, feu de cheminée moribond, casse-croute pas terminé sur la table, paillasse posée sur la paille du sol, voilà le décor de la pièce, plutôt pleine de courants d'air, en cette heure du "entre chien et loup". Il est là d'ailleurs le grand loup, couché contre une forme humaine, une patte en travers de la tête de sa voisine.

Truffe, laisse-moi encore dormir un peu s'teu plait... Marmonnement à peine audible.
La bête gigote, se roule sur le dos, agite les pattes et souffle par à coup.


P'tain la paix sac à puces ou je te transforme en descente de lit !
Gémissements tous excités du sac à puces en question, et le voilà qui se couche carrément sur elle.

Truffeuuuuuuu
Jappements... c'est mort... Après avoir repoussé la bestiole, c'est une tête hirsute, genre fripée, qui émerge de la courtepointe. On retrouve donc une Vindicative, la chevelure en bataille, le regard des mauvais jours et une grosse grosse envie d'aller aux latrines.

P'tain, il est où ce fichu seau ?
La môme au loup se lève, se cogne à la table, balance une bordée d'injures et finit par buter dans le seau heureusement vide encore à cette heure. Le loup la regarde, impassible, assis sur son derrière avec ce drôle d'air qui vous donne directe envie de lui en coller une de bon matin.

Tu veux que je me rapproche aussi pour que tu puisses mieux voir ? Va garder dehors !
Pat ouvre la porte et le loup sort, très lentement, pendant que la jeune femme se dandine d'un pied sur l'autre se demandant si elle le tue de suite ou si elle fait dans ses braies et le tue après. Le poussant au derrière du bout d'une botte sans ménagement, elle claque la porte et se précipite sur le seau, devenu seul objet de ses désirs. Elle commence à se soulager enfin quand...

Ils sont là, ils sont là
-Non d'Aristote vont me foutre la paix oui !!!!

Boing ! Boing ! Boing !

- J'suis pas làààà !!!
- Nan mais commencez pas Lieutenant, vous êtes là et je suis venu vous avertir
- J'suis pas sourde, j'ai entendu qu'ils sont là hein !
J'dois vous faire mon rapport circonstancié
- Votre quoi ?
- Laissez tomber... Faut que je rentre !
- Naaaaaaaan !!!!!
- Gné ???
- Où est Truffe ?
- Devant la porte, il me montre les crocs et est très menaçant
- c'est bien...
- Pffffff !!! Pourquoi vous voulez pas que je rentre ?
- Je pisse là !!!!
- ...


C'était une matinée somme toute banale, une armée de brigands aux pieds des remparts de Péri et des Angoumoisins et Périgourdins qui n'avaient pas l'intention de se laisser faire. La Vindicative avait aidé à libérer Annecy et écrabouillé du Lions de Judas comme de l'Helvète, par le passé de l'Hydre, d'autres avait fait l'a peau à quelques Renards, quand aux Lunes Pourpres, ça n'était qu'une question de temps... Alors un Smurfounet et ses nabots...

Une fois soulagée et les braies remises à leur place, Pat ouvre la porte à l'estafette grelottante et va se rafraichir avec un peu d'eau glacée. Pendant ce temps, l'estafette fait son rapport et la jeune femme pâli légèrement.


- Ils sont tant que ça ?
- J'en ai bien peur...
- Ça sera un beau jour pour mourir...

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Pink69
Un pas a gauche...un en avant...Aaaaaaaaatchoum saleté de branche qui chatouille le nez, petit plissement des yeux, petites larmes aussi,
c'est une odeur forte que l'on reconnait de suite, quand on les fréquentes...


AAAAaaaaaaAA l'armée des nains est là!!!


Faut dire que la Pink en avait jusque là de se planquer dans la ville. Quel taudis!! Mais quel taudis!! Le domaine royal à coté, c'était byzance! Enfin c'est ce que disent de nombreuses personnes quand elles ne sont pas avec leurs amis. Le temps passait lentement, à écouter les conversations des pécores, à se reprocher d'avoir fait des études qui rendent leurs propos à la hauteur de ce qu'ils sont : navrant de platitude. Pink savourait ce sentiment. Emprisonnée pour l'instant mais riche de l'experience de la vie aventureuse qu'elle menait depuis des années. N'empeche, l'attente était gonflante
Le soir avec Gogo ils se cachaient dans la grange sous le foin et la journée la brunette se deguisait en arbre pour espionner et guetter l'arrivée de ses
amis. Le déguisement était très ressemblant à moins que le quotient intellectuel des habitants soient alarmant, pink se posait la question. Un jour elle avait hurler : FOUDREEEEEEE!!! Un habitant était tomber, commme foudroyé. Bien sur le médecin n'avait rien compris. Ils s'étaient tous rassembler à l'église, priant leur dieu. Et finalement quand l'autre crétin c'était relevé tout le monde avait crier au miracle. Non mais franchement...
Combien de fois les péquores c'étaient appuyer contre elle ou un de ces maudits chiens lui avait pissé dessus pffff mais bon son deguisement avait bien fonctionné.

Enfin elle pouvait aller rejoindre les nains.

Pink se glissa dans la campement et alla directement a la cambuse se demandant qui avait cuisiner cette fois mmmm elle se lechait les babines d'avance
car chez les artésiens le repas avec la gabejade etait de la plus haute importance.

Salivant elle souleva le couvercle de la grosse marmite .... Horreurrrrrrrr des yeux les regardaient , des yeux qu' elle connaissait rhaaaaaa les naincureuils d'YB !!! Qui avait osé faire ça !!!

Un nain, parmis tant d'autre, souhaitant garder son annonymat, lui répondit


"ben mzelle Pink cest y la Jaid qui a fait la marmite".

[b]Elle le tarta d'un revers de la main, qui aurait valu au moins 15 points si on avait compris pourquoi.


Nainportequoi! Jaid elle est pas forgeron! Maintenant
silence, tu me fatigues...je vais demander directement à Jaid"


JAIIIIIIIIIID ou es tu ?????? Viens ma biche me dire bonjour


Prenant un gourdin Pink s'en alla courser la tueuse de naincureuils
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[center][/center]
--Lalaie


Il faisait nuit..la bonne heure pour chasser le gland. La laie se fouina le museau dans la terre, avançait.

RHONNNNNN!
FFLMMMMMMMRHONNNNNN!
Frétillement de la queue, ça sentait bon le moisi.
RHONNNNNN!
Besoin de se frotter le luc contre une souche! Levage de patte. Pissou.
On se sent la projection! Normal c'est la sienne!

Et d'un coup on se tire... la souche parle!
Aterfalco.2
Périgueux, Périgueux... Aterfalco cherchait désespérément à retrouver son chemin, les yeux rivés sur sa carte de la Gascogne. Ca devait bien se trouver quelque part. Il avait dormi, il s'était retrouvé là, au hasard, à cause de Cheval qui, lui, avait bougé...

A Périgueux, y avait de l'action, et Ater il aimait bien l'action. Il apostropha un passant qui passait.


-Dis donc mon brave, Périgueux, c'est par où ?

Le local lui répondit d'une manière...tout à fait local. Ater fit semblant d'avoir compris et remercia la bonhomme. Il reprit sa route dans la direction inverse de celle que le bougre lui indiquait, sans remarquer et encore moins comprendre ses hurlements.

Plusieurs heures plus tard...


-Pays de ploucs... Grmbll...maudit carte...'core paumé... Hurmpfgrrr...marre... Oukcébordel? Mmmgrrh...

Il allait tourner en rond encore un bon moment.
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Vassilissa
[Où il faut trouver Nain capable]

Lundi matin, très tôt. La Blonde traverse la ville encore toute endormie, se guidant à l'odeur du ragoût froid de la veille. Pas un chat en taverne, juste une ombre scribouillarde, esseulée, oubliée. La Comtesse est en ville et se boit une chopine dans les premières heures du jour qui se pointe. Elle ne s'est pas couchée, sans doute travaillée par le fracas, dehors, de l'armée qui s'approche. "Smurf ? Il est aux portes de la ville !" Déjà ?
Aussitôt la Blonde reprend sa course, vers les remparts cette fois. Grimpant les marches quatre à quatre pour pouvoir profiter du spectacle, elle se penche au dessus des créneaux pour regarder la plaine. Ils sont là. Troupe disparate et déjantée d'hommes de tous les horizons, ils sont aux portes. Sous d'énormes marmites soufflent de grands feux de camp, et quelques uns déjà sortent de sous les toiles qui leur servent de camp. Ils sont beaucoup trop loin pour qu'on voit leurs visages, mais ils y a c'est sûr plusieurs bruns parmi eux.
La Blonde sourit, ravie. Elle connaît la suite. Les tavernes qui chantent, la boisson qui débite, et le flot de soûlards qui iront au combat quand ils ne sauront plus marcher en ligne droite. Et c'est la vie qu'elle aime.
Son cœur bat à ses tempes quand elle redescend vers les rues de la ville. Il y a tant à faire.


- Z'avez encore du pain ? J'vous prends toute la fournée ! Si j'ai vu l'armée aux portes de la ville ? Nan, ils font sans doute que passer, faut pas crier au Nain trop vite, vous savez… z'allez faire peur à tout le monde !

Il ne reste que quelques heures avant que les prix flambent, avant que le marché ne sombre dans le chaos. Dans les villes assiégées, les boulangers défendent avec les autres et le pain ne cuit plus. Quand ils ne meurent pas embrochés comme des porcs au bout d'une pique ennemie…
Perdue dans ses pensées, Vass arrive à l'auberge, qui bourdonne comme avant les fêtes. La grand salle est trop pleine pour un petit matin. Tout le monde discute et commente la journée, certains prennent des paris sur l'heure de la prochaine attaque. Accroupie dans un coin aux côtés de son chien qui se fait oublier, la gamine ouvre ses oreilles et avale les informations. Les brigands sont en ville. Ils ont même tué des gens. On va se battre, ce soir. Elle trépigne, les yeux brillants, parle tout bas au cabot qui ne tient déjà plus et rêve de mordre la fesse d'un de ces joyeux drilles.
La main de sa mère la tire de ses rêves d'aventures héroïques, quand elle lui tend un pain encore tendre et doré. "'ci !". L'enfant dévore son petit déjeuner, tandis que sa mère cherche parmi la foule un visage connu. En vain. Tant pis.

Le soir tombe, et une à une les lanternes s'illuminent à l'entrée des tavernes. C'est le moment. Tous trépignent, et la Blonde avec eux. Pour l'excitation et l'adrénaline, tout ce qui va avec. C'est la guerre contre ceux qui voudraient les voir morts, la guerre contre des lois qui voudraient les brider. Le goût du risque, aussi.
La nuit bouge, soudain. Une ombre, puis deux, un cri, et c'est la débandade. On bataille un petit peu, histoire de réveiller trois écureuils qui dorment, et on rentre au campement, pour s'écrouler bien vite.

Le soleil se lève sur la campagne périgourdine, et chacun cherche ses blessés. La Blonde, assise sur un rocher, croque dans un morceau de pain. Il fait jour à nouveau, elle est toujours vivante, et son estomac gronde. Plus que jamais elle a l'envie de vivre.


- Clo ! Je ne veux pas te voir jouer avec les épées, tu vas te blesser !
- Mais…
- Y'a pas de mais qui tienne ! Encore un mot et je te renvoie en Limousin, gamine…

L'enfant se tait, vexée. Elle n'a pas envie de rater l'aventure. Et en traînant les pieds, elle file aux nouvelles. Périgueux n'est pas mort. La Blonde, quant à elle, se trouve plongée dans réflexion métaphysique. Si je suis dans l'armée des nains... alors moi aussi on peut m'appeler naine ? Elle ne sait pas encore si l'idée lui plait. Elle pèse, soupèse, tergiverse. Et puis zut. Peut importe le nom, elle est du bon coté de la barrière, cette fois. Elle sourit. Une belle journée commence.
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Saltarius
[Où l'on engage un Nain Puissant ...]

Saint Plet fait du tourisme.
Marre qu'il en avait de mariner dans la Saumur.
Ou dans l'eau de boudin de son comptoir de boucher.

Vlà-ty pas qu'il reçut une invitation... à des noces... et à une chasse à l'homme.
L'aimait bien d'être invité, le Saint. On y rencontre du beau monde, des jolies cuillères en argent, des bourgeons et quelques fois des bonnes affaires.

Même qu'il avait retrouvé sa bonne coupine Ygerne, qui n'avait rien trouvé de mieux juste après la noce que de sombrer sous les coups d'un sombre héros peu héroïque qui préférait s'attaquer aux mioches et à leurs chambrières.

Gnêê, pas plus d'aventure, que de caves à vider dans ces contrées désertiques....

L'est pas de bonne , l'homme aux grandes oreilles d'auditionnant et aux yeux de voyant... 'tention hein... pas de voyeur !!! de voy... ANT !
Il voit... quoi ? Ben ça dépend...le personnage principal de ses voyeries c'est Bécassine... SAINTE Bécassine, s'il vous plaît, patronne de la Bourgogne ( mais la Bourgogne ne le sait pas.. c'est passke le vin est bon )
de la Bretagne ( passke c'est la Bretagne le berceau de ce fleuron des saints bénis d'Aristote... quoique ) et de l'Anjou ( passke .... c'est l'Anjou !)

Bref, Saltarius le Simple, qui se fait appeler de Saint Bitu quand il veut faire "genre", s'emmerde à 1000 écus de l'heure.
Même que la Bécassine, elle doit s'emmerder aussi, là voilà-t-y pas qui rapplique un beau matin d'hiver dans une gargote périgourdine où notre saumurien s'engourdit




- Saltinouchet, chéri chéri...

Saltarius se gratte la tête
- Vlà aut'chose.... vous zici... chvous croyais zozo...
- Comment ?
- Cherchez pas... c't'un private joke qu'on dit dans le biau monde... une plaisanterie à usage interne.
- J'te trouve bien snob depuis qu'tu fréquentes les gens de la haute


IL fit son sourire béat

- Wéééé, chuis Simple et Snob
- Mouais... ya longtemps que j't'ai plus rien demandé...
- Bah , je ne m'en plains pas
- Ouais mais moi j'm'ennuie
- N'avez personne d'autre à embêter ?
- Ben ... non ...
- Roooooooooo; l'autre qui m'a toujours fait croire qu'elle n'avait qu'à claquer des doigts pour avoir une armée de ..

- C'est à propos d'armée justement...
- Pff , ici yen a autant que de puces sous la couronne de Finam....
- Ouais, mais yen a une qui me plaît bien
- Ah ?
- L'armée des nains qu'elle s'appelle.
- Des Nains... Sont tout petits ?
- P'têtre... En tous cas ça ira bien avec ton nouveau bonnet.
- Mais c'est un bonnet de Nowel
- Nan.. c't'un bonnet de Nain... Deviens un Nain, mon Lapin !
- Un Nain ou un Lapin ?
- Un Nain, rogntidju
- On ne jure pas...
- C'est toi qui dis ça ? Le conseiller en jurons de la duchesse Fitzounette ?
- Moi c'est pas pareil...Et pis... rognitdju c'est d'un banal
- Fait pas encore le prof, c't'un nain aussi
- Nain na fout, je jure comme je veux, par la barbe de Nain Bécile et les couilles de Sainte Fripouille
- Ben voilà... Engage-toi , Smurf engage
- C'est qui ?
- Chsais pas mais...mais j'm'ennuie.... deviens un nain.


Saint Plet réfléchit.
Un très court instant, faut pas trop demander non plus.

- Bon d'accord.
- Merci mon biau... tu verras, c'est petit mais ça peut rapporter gros, un Nain.


Fin de la lumière, Bécassine se tire quand elle a eu ce qu'elle voulait. Comme d'hab' quoi !
Et Saltarius devient Nain.

L'enfile sa cape, ses bottes-rouges sang, sa grrrrrrrrande épée, son bouclier et zou, il suit l'armée des Nains....
Connaît pas grand monde, le bougre mais va vite être connu, il est fort..... très fort ... Même quand il est enrhumé.

Citation:

01-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Loo.. Ce coup l'a probablement tué.
01-03-2011 04:06 : Vous avez été attaqué par Loo..

01-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Silou. Ce coup l'a probablement tué.
01-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


_________________
Lemerco
[Quelquepart]

Lemerco au pays des nains, cela ferait un beau titre pour un conte pour enfants. Ses grosses pattes d'ursidés battait les chemins sous un soleil froid de fin d'hiver. Vêtu de ses légendaires haillons, marque d'un goût indéniable, s'il en est, il portait sa pipe bourrée d'herbes du Bigouden à sa bouche, puis la retirait afin de recracher un épais halo de fumée avant de répéter l'opération. Jusqu'où iront-ils? Peu importait... ce qui comptait c'était d'avancer.

L'ours Vénète se remémorait les luttes précédentes. Il avait d'abord poutré deux pauvres vagabonds qui passaient... qui avait attaqué en premier? Il ne le savait pas. Par contre son épée a connu un sang étranger, ca c'était sur. Par la suite il avait croisé le fer avec le capitaine du comté, avant de lui porter l'estocade. Tout cela le laissait pantois. Nulle violence n'émane généralement du gros nounours... alors comment en était-il arrivé là?

Plus ses pas l'entrainaient vers l'horizon, plus ses pensées se chamboulaient dans sa tête. Il avait particulièrement apprécié les personnes rencontrées en taverne. Il se remémorait les divers visages... comme quoi on peut être ennemis et bien s'aimer.


A quoi tu rêves camarade?

Je rêve d'une grosse part de far à la cerise!

Ahahahahhahah! Tu mordrais bien dedans hein!

Là ce serait même plus mordre, mais carrément croquer et avaler en entier!

C'est un fruit délicat...

C'est pas la saison...

Ca doit bien se trouver pourtant!

Oui quelque part entre quatre murs du château de Périgueux! Bien protégé!

Bah écris une lettre pour la réclamer! Ils seront ptêtr assez fous pour la lâcher!

Effectivement, ce peut être amusant.


Une fois la pause entammée, Lemerco extirpa d'une poche des ses haillons un vieux papier tout froissé. Puis, il sortit d'une sacoche portée par sa vieille jument teutonne, Falafelschtrude, un encrier et une plume. Il humecta ses lèvres, tentant de trouver une quelconque inspiration. Faut dire que le Lem, il est pas très malin, encore moins gracieux, et encore moins subtil... Une fois qu'il eut fini son oeuvre, il attacha la lettre à un rat qu'il avait sauvé de la cuisine de la dame Pink... et lui indiqua le chemin pour rejoindre le chateau de Périgueux et la comtesse.



A l'attention de la duchesse Cerise,

V’là le printemps qui point le bout de son nez.
C’est donc le retour de plein de fruits saisonniers !
En marchant je me suis dit… J’ai envie d’cerise !
Mais où puis-je en trouver en ces temps de crise ????

Et alors je me suis souvenu qu’on s’est vu !
Dans cette taverne dans laquelle j’ai bien trop bu !
Tu sentais bon la rose, moi je puais l’vomi !
C’est la première fois qu’un pot d’fleur me séduit !

Mon amour, ma cerise !
Ma grosse dinde toute confise
Mon cœur est collé au tien
Comme mouche au cul d’un chien !

Je mets mes puces à votre service
Veillerai vos mamelles reproductrices
Si vous me donnez ce délicieux fruit
Dont j’ai foutreusement envie !

Bon là je suis trop romantique…
Mais sachez que votre beauté m’a frappé
Aller zou, vous savez où me trouver !
Moi je dois m’occuper de mes tiques !

Mon amour, ma cerise !
Ma grosse dinde toute confise
Mon cœur est collé au tien
Comme mouche au cul d’un chien !


Votre humble serviteur... Lemerco

PS: C'est pas tous les jours qu'on doit vous draguer avec un si beau poème!

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Cerise
[ Quelques part sur les remparts... ]

Cela faisait plusieurs nuits que Cerise était sur les remparts avec ses soldats et les bénévoles, elle n'aimait guère qu'on s'introduise comme cela dans son Comté, sans y être invités. Ce n'était pas des ti nains qui allaient lui faire peur, juste des hommes ou femmes pas plus hauts que trois pommes, ya de quoi mourir de rire.
De plus aucunes revendications n'avaient été faite, juste une simple invasion, la Comtesse avait du aller quémander au Sieur Smurf ce qu'il attendait des Péri-gourdins, une fois cette missive arrivée en ce jour elle la fit circuler auprès de son Conseil pour en discuter et prendre une décision finale.

Mais le Périgord Angoumois n'était pas du genre à baisser ses braies ainsi, et que beaucoup se battraient jusqu'à la mort pour sauver ce Comté.

Un coup d'oeil à droite puis à gauche, plissage des yeux en fixant loin devant et...


Bon ils sont où !! ils nous font quoi là !



Elle inspira puis souffla sur ses mains, les nuits étaient encore si fraîche à cette saison, et la Comtesse n'en pouvait plus, cette fatigue qui s'accumulait, la journée à courir partout, et la nuit sur les remparts.

Elle savait que le Peuple l'attendait pour certaines réponses, ce qu'elle fera des qu'elle trouvera un moment de libre. Certains avaient la langue bien pendue mais ne bougeaient pas le moindre petit doigt. Ils pensaient que la Comtesse n'en foutait pas une, alors que s'ils savaient la charge de travail qu'un régnant a, ils se la fermeraient. Quoique, il y avait tellement d'imbéciles. A part cracher leur venin, leur rancœur, leur haine, et faire les "lèches culs", ce qui faisait bien rire la Comtesse dans le fond. Car il était si facile de la ramener en place publique, pour juger, elle aimerait bien les voir à sa place, travailler avec autant de gens qui bavent de droite à gauche, qui chialent ou qui racontent que des inepties ou la moitié des versions pour attendrir, pour lancer haine sur une personne, et recevoir en retour de la pitié.

Tout cela était d'un pathétique. Rien qu'à ses gens là, elle ne savait pas si elle irait leur parler puisque rien ne rentrent dans leurs tites têtes.

Un page vint la faire sortir de ses pensées et lui donna un vélin, qu'elle lut attentivement.

Lemerco a écrit:


A l'attention de la duchesse Cerise,

V’là le printemps qui point le bout de son nez.
C’est donc le retour de plein de fruits saisonniers !
En marchant je me suis dit… J’ai envie d’cerise !
Mais où puis-je en trouver en ces temps de crise ????

Et alors je me suis souvenu qu’on s’est vu !
Dans cette taverne dans laquelle j’ai bien trop bu !
Tu sentais bon la rose, moi je puais l’vomi !
C’est la première fois qu’un pot d’fleur me séduit !

Mon amour, ma cerise !
Ma grosse dinde toute confise
Mon cœur est collé au tien
Comme mouche au cul d’un chien !

Je mets mes puces à votre service
Veillerai vos mamelles reproductrices
Si vous me donnez ce délicieux fruit
Dont j’ai foutreusement envie !

Bon là je suis trop romantique…
Mais sachez que votre beauté m’a frappé
Aller zou, vous savez où me trouver !
Moi je dois m’occuper de mes tiques !

Mon amour, ma cerise !
Ma grosse dinde toute confise
Mon cœur est collé au tien
Comme mouche au cul d’un chien !


Votre humble serviteur... Lemerco

PS: C'est pas tous les jours qu'on doit vous draguer avec un si beau poème!



Elle ne put s'empêcher de rire, elle était presque sure qu'on allait l'entendre jusqu'à Angoulême, ou le sieur de ce poème devait surement se trouver. Il était si rare qu'on lui en adresse, que d'un côté elle se sentit flattée, et de l'autre toujours cette envie de rire par les termes. Elle ne savait point pourquoi celui ci lui envoyait ce parchemin. Une simple rencontre très furtive en taverne, quelques mots échangés et voilà le résultat. Elle se demanda si elle devait lui répondre ou si elle allait le revoir prochainement. Mais bon pour ce soir point le temps d'écrire, son tour de ronde était arrivée, elle fit signe à sa troupe de la suivre et s'enfonça dans les ruelles de la Capitale.
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Domaine de Lanquais Venez faire un tour.. ¤ L'ignorance, le silence est le plus grand du mépris ¤
--Bri.le.guant




[Pas loin de quelque part]

Un joli poème se répandait tel une trainée de poudre de vieille arquebuse sur un mur blanc de Casablanca.

Outrage ! Comment pouvait ainsi mieux apprécier un poète que lui ! Il partit lui lancer l'un de ses traits.
Surgissant d'un buisson, le gros nez apparut devant le sieur Lemerco. Il agita quelques peu sa posture tel un paon qui tenterait d'impressionner une panthère.

"Ainsi c'est vous ! Sieur Lemerco !
Prince des airs et maître des mots !
Voyant s'agiter telle une effusion,
Vos vers dont on fait profusion,
Mon nez a senti la moutarde monter,
Tel un taureau sous son premier planté.
Mais d'un si grand pif, que de colère surgisse
Laisse à son propriétaire le temps qu'il réfléchisse.
Et c'est ainsi qu'alors que je m'en venais
Vous trouver moi même ici et nez à nez
Afin de vous faire goûter à ma lame de carnassier
Que j'avais toute aiguisée avant de m'élancer."


Devant ce discours, "l'ours" se releva. Le nez n'en broncha pas mais termina.

"Oui je sais, vous m'en remerciez,
C'est un fait je suis très avisé,
Ah mais déjà vous vous approchez,
Non mais arrêtez ! Hé ! Lâchez !"


Le poète recula monta sur un rocher et finit par déclarer :

"Soyez chanceux d'être de mes alliés !
De fait je suis DONC ici non pour vous plier,
Mais au contraire, "


Il bondit en face du sieur, si proche que leur deux museaux se touchaient :

.............................."pour vous féliciter !"

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