Lemerco
[Quelque part = Angouleme]
Lemerco était éreinté... si les soirées Périgourdines s'avérèrent épuisantes, celles d'Angouleme ne l'étaient pas moins. C'est ainsi que l'ours Vénète prit un peu de repos, adossé contre un arbre, par un après-midi ensoleillé d'hiver. Mais alors qu'il dormait paisiblement voilà qu'un individu troubla sa communion avec Morphée. Un être que par des lieues son nez précède, et qui s'exprime en vers plutôt qu'en prose... Y'a pas idée... Erreur... erreur... il faut être fou pour tirer un ours de son hibernation. Surtout quand on s'exprime de manière évasive, passant de la menace aux félicitations sans vraiment d'enchainement logique probant.
Finalement le pauvre hère finit son nez collé à la truffe humide du breton... Rouge de colère, le Lem fulminait... c'est quoi ce cirque? Il nous fait quoi le Pinocchio d'opérette à danser ainsi autour du Vannetais? Lemerco grommela et s'adressa de la sorte au tapir :
Héla-vous, le messire bizarre à la verve poétique
Non pas que je ne vous trouve pas sympathique
Mais de grâce, retirez cette protubérance de mon nez
Avant que pour larmée des nains elle ne serve de diner.
Je préfère entre les hommes une toute autre proximité
Car celle-ci est réservée à lentrejambe des femmes
Pour laquelle ma triste et piteuse existence je damne.
Reculez de quelques pas avant que je ne sorte mon épée.
Lemerco portait sa main au pommeau de son épée... Une victime de plus durant ce périple en Périgord ne changerait pas grand chose aux comptes... une de plus, une de moins... Mais Lem relacha son pommeau et arbora un étrange sourire sur son visage après que les deux nez se soient séparés.
Bien, maintenant dites-moi donc qui vous êtes
Vous qui semblez connaitre mon matricule
Par ma foi, je ne reconnais en rien votre tête
Défigurée par un roc, un pic, un cap, une péninsule.
Ensuite, sil est vrai que vous êtes mon allié
Et que vous êtes venu pour me féliciter
Faites-moi part de la raison pour une telle effusion
De bons sentiments voire même daffection
Non pas que je demeure sceptique devant vos propos
Mais vous sembliez vouloir en découdre avec moi
Avant de me tirer dun agréable et nécessaire repos
Dans lequel je rêvais de la comtesse du Périgord Angoumois !
_________________
Lemerco était éreinté... si les soirées Périgourdines s'avérèrent épuisantes, celles d'Angouleme ne l'étaient pas moins. C'est ainsi que l'ours Vénète prit un peu de repos, adossé contre un arbre, par un après-midi ensoleillé d'hiver. Mais alors qu'il dormait paisiblement voilà qu'un individu troubla sa communion avec Morphée. Un être que par des lieues son nez précède, et qui s'exprime en vers plutôt qu'en prose... Y'a pas idée... Erreur... erreur... il faut être fou pour tirer un ours de son hibernation. Surtout quand on s'exprime de manière évasive, passant de la menace aux félicitations sans vraiment d'enchainement logique probant.
Finalement le pauvre hère finit son nez collé à la truffe humide du breton... Rouge de colère, le Lem fulminait... c'est quoi ce cirque? Il nous fait quoi le Pinocchio d'opérette à danser ainsi autour du Vannetais? Lemerco grommela et s'adressa de la sorte au tapir :
Héla-vous, le messire bizarre à la verve poétique
Non pas que je ne vous trouve pas sympathique
Mais de grâce, retirez cette protubérance de mon nez
Avant que pour larmée des nains elle ne serve de diner.
Je préfère entre les hommes une toute autre proximité
Car celle-ci est réservée à lentrejambe des femmes
Pour laquelle ma triste et piteuse existence je damne.
Reculez de quelques pas avant que je ne sorte mon épée.
Lemerco portait sa main au pommeau de son épée... Une victime de plus durant ce périple en Périgord ne changerait pas grand chose aux comptes... une de plus, une de moins... Mais Lem relacha son pommeau et arbora un étrange sourire sur son visage après que les deux nez se soient séparés.
Bien, maintenant dites-moi donc qui vous êtes
Vous qui semblez connaitre mon matricule
Par ma foi, je ne reconnais en rien votre tête
Défigurée par un roc, un pic, un cap, une péninsule.
Ensuite, sil est vrai que vous êtes mon allié
Et que vous êtes venu pour me féliciter
Faites-moi part de la raison pour une telle effusion
De bons sentiments voire même daffection
Non pas que je demeure sceptique devant vos propos
Mais vous sembliez vouloir en découdre avec moi
Avant de me tirer dun agréable et nécessaire repos
Dans lequel je rêvais de la comtesse du Périgord Angoumois !
_________________