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[RP]A l'assaut !!!

Lemerco
[Quelque part = Angouleme]

Lemerco était éreinté... si les soirées Périgourdines s'avérèrent épuisantes, celles d'Angouleme ne l'étaient pas moins. C'est ainsi que l'ours Vénète prit un peu de repos, adossé contre un arbre, par un après-midi ensoleillé d'hiver. Mais alors qu'il dormait paisiblement voilà qu'un individu troubla sa communion avec Morphée. Un être que par des lieues son nez précède, et qui s'exprime en vers plutôt qu'en prose... Y'a pas idée... Erreur... erreur... il faut être fou pour tirer un ours de son hibernation. Surtout quand on s'exprime de manière évasive, passant de la menace aux félicitations sans vraiment d'enchainement logique probant.

Finalement le pauvre hère finit son nez collé à la truffe humide du breton... Rouge de colère, le Lem fulminait... c'est quoi ce cirque? Il nous fait quoi le Pinocchio d'opérette à danser ainsi autour du Vannetais? Lemerco grommela et s'adressa de la sorte au tapir :

Héla-vous, le messire bizarre à la verve poétique
Non pas que je ne vous trouve pas sympathique
Mais de grâce, retirez cette protubérance de mon nez
Avant que pour l’armée des nains elle ne serve de diner.
Je préfère entre les hommes une toute autre proximité
Car celle-ci est réservée à l’entrejambe des femmes
Pour laquelle ma triste et piteuse existence je damne.
Reculez de quelques pas avant que je ne sorte mon épée.


Lemerco portait sa main au pommeau de son épée... Une victime de plus durant ce périple en Périgord ne changerait pas grand chose aux comptes... une de plus, une de moins... Mais Lem relacha son pommeau et arbora un étrange sourire sur son visage après que les deux nez se soient séparés.

Bien, maintenant dites-moi donc qui vous êtes
Vous qui semblez connaitre mon matricule
Par ma foi, je ne reconnais en rien votre tête
Défigurée par un roc, un pic, un cap, une péninsule.
Ensuite, s’il est vrai que vous êtes mon allié
Et que vous êtes venu pour me féliciter
Faites-moi part de la raison pour une telle effusion
De bons sentiments voire même d’affection
Non pas que je demeure sceptique devant vos propos
Mais vous sembliez vouloir en découdre avec moi
Avant de me tirer d’un agréable et nécessaire repos
Dans lequel je rêvais de la comtesse du Périgord Angoumois !

_________________
Smurf
La légion des nains avait quitté Périgueux depuis quelques jours déjà à cause du manque d'activité de la ville. Une armée retranchée derrière les murs, dont on avait jamais vu la couleur de leur étendard, peu de passage touristique, pas de spécialité culinaire locale, au mieux quelques locaux sympathiques.

L'armée se déplaça vers Angoulème, ville à la réputation peu flatteuse, mais néanmoins agréable pour une retraite bien méritée. Lettre avait été transmise avant le départ à la Comtesse, afin de décider de l'avenir...


Tablier au vent, devant les murs de la ville, Smurf expliquait la stratégie d'assaut sur un tableau. Un gros point représentant la Angoulème, un carré représentant l'armée, et une grosse flèche reliant les deux. La subtilité du plan échappait quelques peu à certains, en admiration devant tant de subtilité et d'ingéniosité... S'en suivirent deux assauts successifs, ou chaque camp eu son lot de pertes,, léger avantage pour les artésiens de forte consistance.

Citation:

05-03-2011 04:05 : Aston2903 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
05-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Plantajeunet. Vous l'avez grièvement blessé.
05-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Mephistopheles.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Linae.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Ehouarn.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


Le premier jour fut un jour sans pour le forgeron, qui fut incapable de tremper son épée ne serait ce que dans un lapin mort... Quelle honte, quelle déshonneur sur lui et sa descendance sur 14 générations pour avoir été aussi mauvais. Mais le lendemain il réussit à en trucider un... un bien gros et un bien gras, l'honneur était sauf, le troisième jour d'assaut serait le bon. C'était sans compter sur ce fourbe de Aston, qui lui entailla légèrement le bras alors que la bataille semblait prendre fin.

Deuxième jour meurtrier des deux cotés, qui se soldait pour un jour à l'infirmerie à boire du potage et manger des petits croutons sous peine de devoir tâter du rouleau à pâtisserie de la mère Tartempion. Le forgeron n'en menait pas large devant l'infirmière et ses bras gros comme des cuisses de bucherons et ses pectoraux de charolaise atteinte de surplus graisseux.

Fort heureusement il avait de la compagnie sous la tente des fracassés, souvent pour de petites blessures nécessitant 1 voir 5 jours de repos maximum, mais le tout dans un esprit bon enfant qu'adorait le forgeron. Les blagues sur les enfants, ou sur la tête de Vonafred lors de ses rencontres avec Armoria et toute la bande des gueules en biais dépressives et très souvent marquées par l'alcoolisme ou la consanguinité.

Pas grand chose à voir avec une guerre, mais plus à une bande de zigotos en vacances qui profitent des premiers beaux jours pour reprendre des couleurs sous le tablier...
.mahaut.
[Angoulême, sur les remparts]

- Allez-y.


Les yeux fixés sur la nuit, Anatole tenait sa pique tout en serrant les mâchoires. Depuis quelques jours, il était tendu, plus que d'habitude, à cause de la possibilité d'attaque sur Angoulême. En soi, il s'en foutait, d'Angoulême, comme à peu près toute personne honnête du coin, mais c'était surtout parce que ça l'obligeait à supporter ça :

- J'm'ennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieuuuuuuuuuuuuuuuh ! Ctronul ! C'est nul, c'est nul, c'est nul ! Pfff ! J'm'ennuie ! Pis en plus ! C'est trop bidon d'être là à rien faire ! J'aime pas cette ville, j'y suis juste parce qu'on y est coincés !
- Alors pourquoi la défendez-vous ?
- Parce que je suis noooooooooble et que donc j'ai pas le choix, à cause de la levée de ban et d'arrière ban. Pfff. Ctronul d'être noble. JE NIERAI AVOIR DIT ÇA !


Elle rajusta son casque trop grand (un des rares souvenirs du Maine) sur la tête, celui qui restait droit quand elle tournait la tête, et soupira encore.


- Vous pourriez peut-être souffrir en silence ? Hmm ? Après tout, c'est votre devoir de noble de défendre votre comté. Vous vous souvenez le serment fait à votre père ?
- Hmmmmmgnnnnn'empêchequebond'abordj'étaispasbiencejourlàetdoncpeutêtreçacomptepasd'abordparceque...
- Vous avez promis d'être le bras armé etc. etc.
- Ouais mais c'était sensé être des conneries ! Noble c'est juste avoir plein de titres, de l'argent et une bonne place en taverne ! C'est fini ces histoires de guerre normalement ! On est en 1459 je vous signale ! Faudrait peut-être s'ouvrir à son prochain ! Et pas qu'en lui ouvrant le bide !
- Fadaises. Votre comté lève le ban tous les quatre matins, vous deviez bien vous en douter.
- Ah oui mais c'est parce qu'on avait un gros parano aussi, hein ? Ça compte pas les abîmés mentaux.
- Il a été comt...
- Ne le dites pas. Je vous l'interdis.
- Bon, bon...


Ils fixèrent encore la nuit. Des jours et des jours qu'ils défendaient des remparts sans trop savoir pourquoi. Au moins ce matin avaient-ils aperçu des troupes au loin, un semblant d'armée qui pouvait enfin justifier leur présence.
Qui sait, peut-être auraient-ils enfin quelque chose de constructif à faire ce soir ? La nuit précédente avait été passé à batailler pour ce qui fut postérieurement appelé "quand Mahaut avait voulu mettre du vernis à Anatole, qu'il avait dit non et qu'elle avait attendu qu'il dorme, qu'est-ce qu'on s'était bien marrés, hein ?".
Serrant sa pique de ses mains manucurées, Anatole jura intérieurement. Quand soudain...


- Là ! Un mouvement ! Ils attaquent !
- Où ? Où ? Hé ! J'y vois rien !
- Tournez votre casque d'un quart de tour sur la droite ! La droite. L'autre droite. Ben oui maintenant c'est derrière. Bon mais regardez ! Ils attaquent les remparts ouest !
- Ah, c'est pas nous... Pfff, on peut jamais s'amuser... Gnagnagna "tenir son poste quoiqu'il arrive". Y'a qui sur les remparts Ouest ?
- Le comte de Marthon je crois !
- Qui ?
- L'ancien Com... Non, pas celui-là, celui d'avant !
- Qui ? Planta ?
- Il tient à ce qu'on l'appelle le Comte de Marthon, vous savez. Aie, je crois qu'il s'est pris un coup.
- Ils ont l'air de morfler. Vous avez remarqué ?
- Quoi donc ?
- Cette manie de changer d'identité plus on monte dans les niveaux sociaux. Mais si ! Je connais plein de gens qui ont maintenant des noms très compliqués. Et pas qu'à cause des titres.
- Je ne vous suis pas, là.
- Je reste sur place, encore heureux. Je veux dire, on entend de plus en plus de "bonjour, je suis Jean-Guillaume-Hubert de Saint-Choupignou-les-burnes, seigneur de Trouperdu, dict Zigouigoui".
- Ah oui, je sais... Je crois que c'est une honte relative à leur origine de basse extraction.
- Ben moi j'en connais plein des Zigouigouis dans ce genre là.
- ...
- Pis je comprends pas, y'a pas de honte à naître gueux ! Au contraire !
- Venant de vous c'est étonnant.
- Ah mais non, c'est logique. Naître gueux, on n'a pas le choix. Donc c'est pas grave. Ce qu'il faut, c'est faire des efforts pour s'en élever. Mourir gueux, ça, c'est la louse. Houuuuu. Mais naître gueux et mourir noble, c'est une putain de progression, ils devraient en être fiers.
- Ben...
- Ben eux, non, et que "appelez moi par mes prénoms cachés" etc etc. Et après ça prend des coups sur les remparts. Tss. Est-ce que je m'en prends, moi, des coups ?
- Pas assez, non.
- Ben voilà. Et pourtant, j'en donne pas mal.


Ils gardèrent leurs mains sur les arbalètes au cas où, se sachant trop loin pour prendre part aux escarmouches. Au bout d'un moment, le bruit cessa. On dénombra quelques blessés des deux côtés.
Au petit jour, l'armée était toujours là et il se murmurait qu'un nouveau capitaine la dirigeait.


- Bon ben c'est reparti. Anatole ?
- Non ! Pas mes ongles d'orteils !
- Raaah mais nooon. Et si je leur disais qui taper au cas où ? J'ai une liste sous la main, hein... Ça serait assimilé à de la trahison ?
- Je suis sûr que oui.
- Ce Comté ne sait plus s'amuser. Roudoudou me manque.
- Bah, vous allez vous marier prochainement.
- Ouais, mais il aurait pu m'apprendre à roter comme un soldat, là.
- Quelle distinction... Et je peux vous apprendre.
- Ah ? Allez-y !
- Burp.
- Non mais ça compte pas, ça, c'est un léger renvoi, moi je veux un vrai comportement de soldat. Grattez-vous l'entrejambe en même temps.
- Je ne vous permets pas ! Votre père devrait plus s'occuper de votre éducation et gnagnagnagna...

_________________
Malbrouk
Le vieux bouc s'evertuait à résoudre les énigmes du Smurf tout appliqué à faire des dessins bien trop complexes à son goût afin de rendre le voyage plus ludique certainement

Un rond, un carré et une grosse flêche ?
Euuuuh...
Une vessie de porc qui s'envole accrochée à une boite par un fil ?


Râââââ...c'qu'il a de l'imagination le Smurf ! C'est vrai, ce serait chouette d'avoir des vessies vides et légères s'envolant au gré du vent..

La réponse ne semblait pas convenir vu le témoignage d'exaspération de la plupart de ses camarades.
La randonnée continuait donc doucétement avec les huluberlus de tout poil qui avaient pris un abonnement pour cette excursion dans le Périgord et qui se retrouvaient face à une nouvelle ville quelque peu tristounette.


Comme d'habitude, il était temps de s'imprégner de la culture du coin et de partager quelques bourres-pifs parfois sanglants avec les autochtones, peu accueillants et bien peu chaleureux de l'avis de Malbrouk, mais il se prêtait volontiers à cette coutume regrettant de ne pas pouvoir faire mieux pour dérider un peu les habitants aussi quand il parvenait à en attraper un au vol, il mettait toute sa bonne volonté pour faire plaisir...

Citation:
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Mephistopheles. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Mephistopheles. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Mephistopheles. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Mephistopheles.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Linae.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Ehouarn.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


Une nuit plus tard, regrettant de ne pouvoir penetrer dans la ville tant la méfiance semblait régner chez le Périgourdin, le vieux bouc cherchant toujours jouvancelle du coin pour conter fleurette et plus si affinités, quite à laisser quelques piécettes dans la dentelle, demanda conseil à sa Jaid dites la presque pucelle au moment où une énième bataille coutumière se déclencha
Passablement agacé, le Malbrouk, gigota son arme et gueula de tout son souffle pendant un certain temps histoire de ne pas montrer signe de lassitude...


Citation:
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Kamelott de Miny07 et de Lea6.
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Missjulia30 et de Cantarella.
05-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


... puis s'inquièta de ne plus entendre sa chef de groupe à l'odorat si fin et à l'odeur si... dévastatrice.

Jaid ? Ou qu'tu es Jaid ?

Dubitatif, il aperçut la belle allongée dans la terre spongieuse du coin, la langue pendante et un sourire béat en prime.

Ben non Jaid ! Pas maintenant !

Persuadé qu'elle s'était enfilée toute la réserve de calva minutieusement cachée dans le camp de vacance, le bouc ne put que témoigner de son mécontement et s'éloigner en continuant à brandir son arme.

Quelques morts et blessés plus tard, une idée saugrenue vint à l'esprit du lubrique.
Un petit rappel du bon vieux temps, quand, unis par une même passion éthilique, ils s'adonnaient à quelques échanges hédonistes sur la couche sans trop savoir si l'effet jouissif venait plus de la bière tastevine ou de la virilité brute du cavalier incontestablement inspiré par la "presque pucelle", ne l'aurait pas dérangé après une deuxième journée épuisante à courir vainement la Périgourdine.

Il s'approcha donc et s'installa auprès de Jaid au bois râlant.
Une première tentative d'approche avec une touffe d'herbe glissant sensuellement sous le nez de la belle sans aucun effet, une seconde en passant ses gras doigts sous les pieds en éventail de la choyée du moment toujours avec un évident constat d'échec


Pffff... Jaid, t'es pas amusante, vraiment pas, j'te jure !!!

Dépité, il l'emporta sur l'épaule pour la déposer auprès des mourants afin d'assouvir une pieuse vengeance d'homme rabroué connaissant l'allergie qu'avait la belle des médicastres de campagne sans se douter un instant qu'un autochtone avait infligé vilaine blessure à la Comtesse de Beuvry...
_________________
Orkaange7876
[Plus loin sur les remparts, les shaddocks pompaient]

MACHIIIN.. PASSEZ MOI LE BANC ET QUE CA SAUTE
C'est à toi Robert
Nan... Machin jusque là c'était Gontrand
Ouais sauf que Gontrand il a déjà participé à "Machin retrouvez moi donc le brillant qui orne l'oeil droit de la tête de mort de mon bouclier" et aussi à " Machin venez que je vous customise cette armure qui manque de paillettes" donc c'est à toi.

Ben t'as qu'à y aller toi
Nan.. Moi elle m'appelle pas machin elle m'appelle crétin crépusculaire.. Donc c'est bien à toi
PLUS HAUT LE BANC...
Mais juste par curiosité comme ça.. C'est une nouvelle arme le banc??
..... Alors vous soit vous plaisantez, soit vous etes un vrai soldat.
Euh.. Je suis un vrai soldat mais je vois pas le rapport...
Moi je le vois... Vous etes un vrai soldat, donc vous etes nourri principalement à la viande
Euh... Oui,??? Et donc??
Et donc, contrairement à mes préconisations, ils ont jamais introduit ni le lait ni le poisson dans l'alimentation soldatesque à la caserne

Euh.. C'pas faux.. Mais encore??
Donc vous êtes con cécueffedé
Euh.. Oui c'est un fait admis.. Mais quel rapport avec ce banc???
Rhaaaa.. Prenez donc ça °chbonk° a défaut de vous aider à comprendre, ça me soulagera au moins c'est déjà ça..
Aieeeuh...
Mouahahahahaha.. ahem pardon
CRETIN CREPUSCULAIRE VENEZ ICI ET EXPLIQUEZ A MACHIN LE POURQUOI DE CE BANC AU LIEU DE RICANER

Bien fait tiens .. Le Bon Ari t'a puni..
Gnagnagna... Bien damoiselle vous m'en voyez totalement navré mais étant un vrai soldat moi même, comme vous l'avez brillament démontré précédemment, je suis con. Et donc je n'ai pas non plus compris l'utilité du banc
°gros soupir°.. Alooors.. On recommence depuis le début, en langage soldatesque. Moi être noble moi vous l'avoir déjà dit non?
Une bonne centaine de fois oui... Et quend vous le mentionnez pas dans votre logorrhée, vous nous traitez de gueux puants, donc on va commencer à le savoir

Bon vous avoir compris au moins l'essentiel.. Donc Moi Noble.. et comtesse appeller les nobles à Lever le banc. Donc moi prendre banc et l'emmener sur les remparts pour le lever
mppppffrrrrrrrr..mais qu'elle est con... Haaa? Jusque là je ne vois que Robert qui leve le banc.. Et il est pas noble lui... Si vous voulez pas être prise en défaut d'auxilium, va falloir faire un effort hein? PIs tant que vous y êtes, balancez le sur l'armée en contrebas, ils ont l'air de commencer les réjouissances, zont chopé le Comte de Marthon
Ha zont chopé Planta?? Pourquoi vous pouffez Machin?? Vous ne me croyez pas capable de lever ce banc?? Trucmachinchose poussez vous, je vais le faire... HMMPPPFFfffff bordel que c'est lourd.. AIIIIiiiiIIIIIIiiiiiiiEEEeeeeeeeUUUuuuuuhhhh.. A l'ASSASSSINN AU MEEEEURTRREEEE....
Namé elle va arréter de beugler la blonde à forte poitrine?? C'pas une catastrophe quand même c'est juste Marthon.. Vous inquiétez donc pas trop pour lui, je parie que dès que ils l'auront entendu parler, soit ils s'enfuieront en courant et on sera tranquilles, soit ils l'achèveront direct.. Mais au moins il souffrira pas.
MAIS NAAAAAAaaaannnnn.. Rien à foutre de Planta.. C'est Moiiiiii.. Je suis blesséeeeuh je souffre.. A l'AIIIIDEEeeeeeeeeeuhhhh.. Mon ongle.. Regadrez moi ce massacre... Fendu.. Ma vie est foutue.. Je n'oserai plus apparaitre en public pendant au moins 15 jours.... Et ma frenche manioucioure qui a couté un bras à papapair... ANATOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooleeeee arrivez donc ... Et que ça saute bordel
Ouais ouais voilà.. VOus aussi vous voulez apprendre à roter comme votre soeur??
Nan ça je sais déjà.. Je sais faire comme les vrais soldats moi c'est mon beauf qui m'a appris.. BEUAAAAAAAARRRRRRRRRRRRHHH
Ha oui effectivement je n'ai rien à vous apprendre.. C'était à quel sujet??
Une lettre.... Immédiatement
hmmmm.; oui bien sur.. Ca se massaccre à quelques paumes de là et vous voulez que je vous écrive une lettre...
FARPAITEMENT.....Je suis blessée.; C'est un escandale.. Et tout ça de la faute de la comtesse qui me fait lever des bancs... J'exzzzzziiige réparation... Anatole?, ANATOOOOOLLLEEEEUUHH??? Ben il est ou??
Robert, ce limousin est mon héros.. Regarde comme il arrive à se dissimuler sous ce banc et à s'éloigner sans qu'elle le voit.......Sauf que ayé on va morfler... Tu sais quoi??

Nan mais dis vite elle se rapproche
Je te propose qu'on déserte et qu'on se livre à l'ennemi.. Ca peut pas être pire
Nan t'as raison.. On saute??
On saute
HAaaaaaaaaaaaaaaaa
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... Anatooole?? Machiinn?? MAHAUUUT?? ZALOMMEEEEEUUH??? ET je fais quoi moi avec mon ongle??






_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cristofo
[Angoulême: de l'histoire d'un espagnol furax...]

Décidément cette ville était pas pour lui. Un peu trop de grandes gueules au supers-pouvoirs, des chieuses qui tirent des dagues de leur cheveux... 'Fin il avait pus se défouler sur une malheureuse qui avait eu le malheur d'ouvrir son grand clapet. Elle avait finis plaqué contre le mur, les pieds battants le vide, une dague sur la gorge. Et finalement avec un poing dans le ventre... Pas grand-chose quoi. 'Fin le brun était vraiment en colère, et comme chacun sait que la colère est la principale motivation qui pousse un homme à découper en rondelle un congénère, valait mieux pas croiser sa route, surtout si on était du mauvais coté des remparts. C'est donc le coeur joyeux -hé oui, la nature humaine est ainsi faite qu'il y a toujours un cinglé joyeux d'aller casser du sucre, enfin son épée en l'occurrence, sur le dos de ses congénères. Lucas appartient à cette espèce-là. Donc il rentras dans la mêlée pour se retrouver face à une donzelle brune. Après quelques coups ladite donzelle se retrouva les 4 fers en l'air, et l'épée du castillan avait pris une jolie teinte vermillon sur le tranchant.

Et de un...

Il aperçut du coin de l'œil une blonde lui foncer dessus, bâton en main. Il tenta de parer de son bouclier, mais ne fit que dévier le coup, qui lui atterrit sur la tète. Déjà qu'il était pas très fut-fut, là il avait perdu un bon nombre de neurones... L'allait ètre encore plus con en taverne, dit donc... Il envoya vaguement un coup d'épée dans la direction de la blonde et recula, un peu sonné. Le coup ne toucha pas, mais la blonde disparut dans la mêlée.

Grumph j'ai bien fait de l'acheter ce casque...

Il se redressa, et, le temps de reprendre ses esprits, le combat touchait à sa fin. Le sol était jonché de corps, mais l'ennemi n'avait pas totalement été vaincu. Il essuya son épée tachée de sang sur le cadavre d'un autochtone et partis, direction le campement des Nains.


06-03-2011 04:07 : Roseva. vous a donné un coup de baton. Ce coup ne vous a pas blessé.
06-03-2011 04:07 : Vous avez frappé Invocud. Vous l'avez sérieusement blessé.
06-03-2011 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.
.mahaut.
[et on démarre une autre histooooooiiiiire...]

- Hé les glandus ! Y'a du courrier pour vous !

Un pigeon mort fut balancé à la tête d'Anatole. Confus et vexé, celui-ci tâcha de l'attraper, et de lever le poing vers l'inconnu. Les gens n'avaient plus d'éducation. Et qu'avaient donc les pigeons dans ce pays ? Pas un n'arrivait en bon état. Soit une aile cassée soit comme un air de... de... ben un air bizarre quoi. Et ils ne s'envolaient plus. Il regarda celui qu'il avait à la main. Pas brillant. Il avait l'air d'avoir fait un long trajet. Mais à pieds.

- Dites, il a l'air mâchonné ce pigeon. On ne vous a pas encore appris les rudiments d'un repas réussi dans le coin ou quoi ? Il faut faire cuire la viande avant de manger, hein. Pis on enlève les plumes aussi, et les entrailles. Tsss.

Perdue dans ses pensées, la brune regardait le campement en bas des murailles. Encore une nuit agitée en perspective. Durant la dernière, elle n'avait fait qu'apercevoir l'armée des nains. D'ailleurs, elle avait été surprise de le faire. Un nain, de nuit, ça devrait être furtif. Ben là, non, ça avait fait du bruit.
Anatole lui tendit le pigeon.


- Hmm ? Ah, du courrier. De qui, cette fois ? Oh, Zalome. Ce devient une habitude, il m'écrit deux fois par jour. Je soupçonne un début d'idolâtrie. Alors, voyons...

Elle parcourut la lettre et la retendit à l'écrivain, qui cherchait désespérément à se débarrasser du pigeon crevé discrètement.


- Vous savez, l'art épistolaire se perd. Et ce n'est pas pour dire, mais il n'y a quasiment plus que les nobles pour écrire de vrais courriers dignes de ce nom, avec des paragraphes, un déroulement et des formules de politesse. Là c'est lapidaire. Bonjour, on défend ce soir. Au revoir. Je ne sais pas mais un peu de folie, ce serait bien, non ? Je ne demande pas une épître mais au moins un "Qu'Aristote vous protège"pour la forme et faire genre on est croyant. Non ?
- Saloperiedebestioledemerdeellem'amisdusangpartoutetsesviscèrescommencentàpendrequ'est-cequejefouslàbordeldedieu...
- Arrêtez de martyriser les animaux, mon vieux. Faut vous faire soigner, hein. Faites voir ? Rooh, vous l'avez mâchée ! Anatole ! Vous êtes limousin mais quand même ! On ne mord pas les animaux quand ils sont vivants ! Je vous interdis d'essayer ça sur les poules ! Non mais ! Ca me rappelle Tr...


Elle regarda le pigeon, puis l'écrivain. Elle avait rarement eu à traiter des gens qui mordaient les volatiles vivants. En revanche, elle avait déjà eu un chien qui... Mais elle l'avait perdu dans ses pérégrinations. Son bébé, son petit chien tout mignon tout plein qui faisait des papouilles à tout ce qui volait. Son Terre-Neuve, voilà.

- Vous n'auriez pas vu un chien dans la cour, par hasard ?
- Nan. Des poneys, des poules, des soldats, des marchands et des abrutis, ça oui. Pas de chien. Mais paraît qu'il y a un monstre qui vient attaquer les poulaillers le soir. Il fait des bruits bizarres et c'est plus gros qu'un renard.
- Des bruits bizarres... ça doit être Planta. Faut pas s'inquiéter. Faut hocher la tête quand il parle et chercher un traducteur. Bon, si vous voyez un adorable petit chiot noir, vous me prévenez, hein ? Peut-être qu'un miracle...
- Ah non, hein, vous n'allez pas nous encombrer d'un chiot en plus des poneys et du reste ! Qui c'est qui va devoir le sortir le soir, hein ? Et quand vous allez vouloir partir en croisière ? Qui c'est qui va s'en occuper ?
- Ben vous, c'est quand même pas compliqué à deviner. Et c'est pour ça que je vous paye.
- Payer... Bien grand mot...


Ils repartirent chacun dans leurs pensées. Mahaut imaginait son Trax vivant, gambadant autour d'elle dans un champ, avec de la musique et des fleurs et Anatole tentait de nettoyer ses braies avec un chiffon imbibé d'alcool. Dépité, il balança le chiffon dans la cour et se retourna vers la brune.

- En parlant d'argent, il paraît que l'ancien Com... Enfin vous savez, là, Parano Ier... Ben il a proposé de l'argent pour qui lui ramènerait la peau des nains d'en bas.
- Vraiment ? Mince, ça nous les rendrait presque sympathiques...
- Vous êtes vraiment à deux doigts de trahir votre comté, vous...
- Oh "mon" comté, "mon comté", c'est vite dit... Je n'ai plus rien qui m'y retienne vraiment...
- A part une armée qui vous en empêche de sortir, quoi.
- C'est un peu ça. Bon. On reste sur ce rempart ce soir ? Pfff. Je commence à me lasser de les voir et de ne rien faire. Est-ce qu'il faut deux nains pour faire un être normal ?
- Pas que je sache.
- Est-ce qu'ils ont des genoux ?
- Pardon ?
- J'ai déjà vu des nains courir et j'avais l'impression qu'ils ne pliaient pas les genoux. Alors je demande. C'est peut-être une caractéristique de nain.
- Je crois qu'ils en ont.
- S'ils n'en ont pas, ce serait injuste de se battre contre eux. Ils auraient un désavantage hein. C'est pour ça qu'ils n'arrivent pas à prendre la ville ?
- Euh...
- OHE ! IL VOUS FAUT DES GENOUX !
- Vous faites quoi, là ?
- Ben je trouve ça plus équitable de les prévenir.
- Et s'ils gagnent à cause de ça ?
- Ben on leur cassera les rotules. Vous avez de ces questions, des fois...


Et ils restèrent assis à fixer le lointain en attendant la nuit. Parce que la nuit, tous les nains sont gris.

_________________
--Bri.le.guant




Le réveil de l'ours n'était donc pas une légende.

"Pourquoi vous féliciter ? Oh Messire !
Combien de bougie, combien de cire,
Ai-je usé tard la nuit à répéter encore et encore
Ces rimes, ces couples, ces accords ?
Pourquoi vous féliciter ? Oh Pourfendeur !
De toutes les qualités la modestie est la meilleure,
Âme pure qui ne tremble devant l'ennemi,
Et qui, une fois vaincu, félicite d'abord ses amis.
Pourquoi vous féliciter ? Oh Chevalier !
Si vous aviez simple imagination, l'alliée,
Du nombre de raisons que je pourrais donner !
Néanmoins il m'en reste une encore dans le Nez,
Et c'est celle-ci que je viens vous léguer."


Le Nez se lissa la moustache, il était heureux que ce maquillage cache aussi bien ces traits. Il jouissait ainsi d'une parfaite couverture.


"Entre amis de lettre, et amoureux des mots,
Il est important de se serrer les coudes,
Et ainsi de régler ensemble nos maux,
Plutôt que désirer bêtement d'en découdre.
Quand j'entends ainsi s'exprimer une âme
Je préfère tirer ma plume que ma lame.
Je venais donc vous raconter une chose
Promettez seulement de la garder close.
Absent des combats à Angoulême j'étais,
A l'endroit où votre lettre eut sa porté.

_ Périgueux ?

....................Oui mon cher, à la Capitale,
Endroit où j'ai entendu votre récital,
Et de la propre bouche de la destinée.
Quelle plus beau plaisir que se savoir lu ?
Il y en a un !! C'est ce sourire qui apparut.
A mon ami, en voilà une qu'elle est belle,
Elle a ri, elle a aimé, si soucieuse était-elle !"

Aterfalco.2
Des heures, des jours, probablement même des années... Il avait erré Ater, pour trouver Périgueux. Longtemps après, il y était parvenu, après être "apparemment" passé par la Guyenne, ou par le Poitou, ou alors par la Gascogne, pour de bon. Différents patois, différentes villes, qui l'avaient conduit là, devant Périgueux. Un groupe d'hommes en armes était là, devisant fort bruyamment. Il les accosta.

-S'il vous plait ? ... S'il vous plait ? ... Ahem... S'il... S'il vous plait ??

Les hommes, visiblement agacés d'être interrompus par un agaçant, se tournèrent vers lui.

-Je cherche Périgueux ? Vous pouvez me dire par où c'est ?

Deux d'entre eux s'esclaffèrent sous les yeux intrigués d'Ater, et deux autres assombrirent leurs mines.

- Mais enfin sombre maraud, vous y êtes ! Mais vous devriez pas rester là, la région est agitée depuis quelques jours !

Ah, il s'exprimait clairement, et intéressait fortement Ater.

-Que voulez-vous dire ?

-Une armée a débarqué dans notre capitale, nous les avons repoussés, et ils se sont repliés sur Angoulême !

-Comment ? Mais il faut aller les châtier, les estourbir, les raccourcir, les faire frire, leur faire subir notre ire !

Aterfalco prit une mine résolument résolue !

-Par où est-ce, l'ami, que j'aille châtier de la gueusaille ?!

Visiblement convaincu, et surtout perfide, l'homme lui donna la direction, après l'avoir prévenu que seul, il courrait probablement à sa perte, ce qui ne semblait pas si grave que ça !

Aterfalco remonta sur Cheval, remercia poliment les soldats, et partit au quadruple galop en direction d'Angoulême, sous les éclats de rire des soldats qui le voyaient déjà pendu à un croc de bourrin.


()()
(oo)
(')

{Pause musicale}

()()
(oo)
(')

Après quelques heures de cavalcade, il se retrouva devant Angoulême, et sentit une odeur familière. Il trotta, jusqu'à arriver à un campement militaire, sous un oriflamme violet.

C'était bon de revoir toute cette bande d'infâmes, de fats, de mangeurs de glands toujours affamés. Descendant de cheval, il alla rejoindre un groupe de gens qui se trouvaient là, autour d'abondantes nourritures. Certains étaient blessés, d'autres non. Il s'en fichait pas mal, qu'ils meurent tous ou non, c'était aussi bien. Il tenta quand même de leur adresser la parole...


-Salut les nains, j'ai raté quoi ?
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Felina
A Angoulême, à se morfondre depuis bien trop longtemps, ce soir la Rastignac pense avoir enfin trouvé LE moyen de mettre fin à sa soif de vengeance. Légèrement rassurée sur le sort de son fils désormais, dont l'avenir ne dépend plus d'elle, et en possession des noms des responsables de tout ce gachis, elle n'a plus qu'une idée en tête, une seule obsession qui hante ses jours et ses nuits. Ils vont payer, tôt ou tard, mais la première option a évidement sa préférence.

Aussi, c'est avec une certaine satisfaction qu'elle apprend que la région est une véritable poudrière, et s'informant à droite et à gauche, elle finit par obtenir les renseignements qu'elle désire.

Montée sur sa vieille et fidèle jument, plus très vaillante mais dont elle n'a pas encore le coeur de se séparer, et suivie de près par son comparse Franc Comtois , elle prend la direction du campement de La Légion des Nains, une blonde amie devant les rejoindre sous peu.

Une véritable fourmilière que ce camp militaire. Ca grouille de partout. Des hommes, des femmes en armes dans tous les coins. Quelques blessés, beaucoup de tonneaux et une ambiance qui la fait sourire. Pas de doute, il s'agit bien d'une armée de Bourins semblable à ses déjà lointains souvenirs. Il y a des choses en ce monde qui ne changeront jamais.

Déjà quelques soldats lèvent la tête vers elle, la semi manchote, étrangère et inconnu d'eux. Lorsque l'un d'eux, logiquement méfiant, s'approche d'elle, l'épée déjà sortie du fourreau, elle lève la main valide en signe d'apaisement.


Tout doux l'ami, je viens en alliée. Dis moi donc : c'est où qu'on signe pour s'amuser avec vous tous ?


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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Lemerco
(Mon ours s’étant fait dégommer cette nuit, je vais tacher de sauver la cohérence RP)

Lemerco dévisageait l’homme sans vraiment trop comprendre. Il ressentait encore cette douleur sous sa chemise. Il fronçait les yeux, tentant de suivre le discours de l’homme. Cette douleur… que s’était-il passé auparavant…


[Trois jours auparavant, au soir…]

La nuit fut rude pour lui. Son repos nécessaire était avant tout forcé. La veille au soir, un ultime combat pour l’ours Vénète s’engagea contre les défenseurs d’Angoulême. Lui qui trucida une dizaine de personnes en quelques soirée vint sur le champ de bataille avec un moment pressentiment… avait-il trop bu ce soir-là de sorte que ses forces le quittèrent ? Fort possible (v’là le malus en force que je me suis frappé !). Toujours est-il qu’il plia lors des derniers assauts. Deux ennemis fondirent sur lui, portant l’estocade à une bête qui avait dores et déjà perdu toute férocité. Il réussit néanmoins à s’extirper, malgré une plaie béante tout le long du torse. Claudiquant et laissant derrière lui une trainée de sang comme un fil d’Ariane que Thésée aurait laissé derrière lui, Lemerco s’affaissa finalement auprès d’un arbre, s’y adossa avec le peu de force qui lui restait…exsangue et fiévreux. Il essayait de maintenir sa position autant que faire se pouvait, pointant son épée contre un sol qui n’était pas le sien. Il déglutit douloureusement une salive mêlée de sang, et porta son regard sur la lune opaline qui irradiait cette nuit étoilée d’une lumière blanchâtre. Un sycomore… cet arbre était toujours présent aux grands moments de son histoire… c’était sur un sycomore qu’il avait quelques années auparavant scellé ses vœux d’amour envers feue sa femme. Un sourire aux lèvres, Lem contemplait l’astre lunaire, et sentant ses dernières forces l’abandonner, il lâcha d’un faible souffle…

Voyez ce qu’est devenu votre mari, si ce n’est pas risible… Je ne pensais pas que nous nous rentrouvrions sitôt… si tant est que le Très Haut m’accepte au paradis où vous…

Des larmes perlaient sur ses yeux humectés et injectés de sang. Elles scintillaient de mille éclats dans les ténèbres de la vie. Lem ne put finir sa dernière phrase… sa mâchoire se crispa, des convulsions le saisirent le long du corps… sa main relacha l’étreinte sur son épée et dans un dernier râle l’ours vénète perdit connaissance.

[Le jour de la rencontre avec le cyrano]

A son réveil, ses blessures étaient pansées. Ses forces semblaient revenues… comment était-ce possible ? Il passa sa chemise encore rouge de sang. Une fois vêtu du linge vermeil, il balaya du regard la pièce dans laquelle il se trouvait. Il entendit alors des bruits de pas, et pris de frayeur il se rua sur son épée, occulant la douleur d’une plaie qui pouvait se rouvrir au moindre geste brusque, tandis qu’un homme en soutane ouvrait la porte et toisa l’ours dont l’attitude ressemblait assez à celle d’un animal blessé.

Ceci ne vous sera pas d’une grande utilité ici, à moins que vous assassiniez aussi les hommes du Très Haut.

Lem mit un certain temps avant de réaliser qu’il n’avait rien à craindre de l’homme qui se présentait devant lui. Il abaissa son arme, le visage crispé par la douleur.

Mon enfant, vous avez eu de la chance. La blessure que vous avez essuyée n’était que superficielle.

Il me semblait pourtant que ma dernière heure avait sonné pourtant…

Je pense que vous étiez surtout fourbu. La fatigue a eu raison de vous, non pas cette blessure.

Où suis-je ?

Dans un ermitage près d’Angoulême. Où je vous conseille de prendre du repos… et surtout expier vos fautes.


Les deux hommes conversèrent toute la matinée. Lem apprit qu’il avait dormi deux jours durant, après que l’ermite l’eut trouvé non loin de sa demeure. Il apprit également que le siège n’était toujours pas levé, mais que son état l’empêcherait fatalement de continuer à le mener… chose sur laquelle les deux hommes tombèrent d’accord.

Vous resterez chez nous pour un bon mois, monsieur le Montfort-Toxandrie. C’est le temps qu’il faudra certainement pour que vous vous remettiez sur pied.

Je vous remercie de votre sollicitude, mais ma place est au camp.

J’imagine que nous ne pouvons guère vous retenir ?

Non, vous ne pouvez pas me retenir. Mais je louerai votre charité au Camerlingue.

Nous ne cherchons ni gloire, ni honneur à sauver votre vie. Juste à sauver votre âme. Et ce n’est pas en allant…

Ca fait longtemps que je l’ai perdue, mon âme… Je vous remercie encore pour votre aide, mais je dois partir maintenant, adieu !

Que le Très Haut vous garde…

Ou qu’il m’emporte…


Lemerco quitta l’ermitage, et se dirigea vers la ville. Il reconnut le chemin qu’il avait emprunté et regagna le camp. La guerre était finie pour lui. Il devait maintenant se reposer… chose qu’il fit auprès d’un arbre, avant qu’un homme au long nez ne l’extirpa de ses rêveries… La suite, on la connait.




....................Oui mon cher, à la Capitale,
Endroit où j'ai entendu votre récital,
Et de la propre bouche de la destinée.
Quelle plus beau plaisir que se savoir lu ?
Il y en a un !! C'est ce sourire qui apparut.
A mon ami, en voilà une qu'elle est belle,
Elle a ri, elle a aimé, si soucieuse était-elle !"


L’ours vénète, à l’entente de ces paroles, humecta ses lèvres desséchées. Il toisait du regard l’homme qui semblait n’en être pas un. Il ne s’était toujours pas présenté, si ce n’est par des propos sur ce qu’il faisait et ressentais mais en rien sur qui il était. Lemerco soupira… il semblait vain de tirer cela au clair… alors autant se concentrer sur le peu d’informations qui fournissait dans ses grandes tirades.

Comme je ne sais toujours pas qui vous êtes,
Je ne devine pas qui est votre amie non plus.
Je ne prétends pas que les discours que vous faites
Suivent un fil conducteur totalement décousu,

J’ouïs et comprends des bribes de vos tirades
Mais comme je suis actuellement dans la panade,


Lemerco montre sa blessure sur son torse

Très restreinte est actuellement ma compréhension
Des mots que vous me lancez en touffes, à profusion.

Sachez qu’à une seule personne, ce poème était adressé,
Une dame qui comme Aristote, n’a pas voulu de moi
La preuve en est, pas de réponse, je l’ai laissée coi
Le silence est d’or, quand on veut efficacement rejeter.

Je suis heureux que mon poème ait cependant
Décroché un sourire, un rire, et je ne sais encore
L’humour est certainement un bien beau trésor
Quand on est réduit à un tas de viande impuissant.

On gravera ceci sur ma tombe : « Il a fait rire ! »
Remarquez ce pourrait être bien pire…
Bref ! Si vous avez d’autres précisions à apporter
Alors clamez-les en sirotant un bon godet !

L’alcool annihilera cette douleur qui me lance…
Si vous n’avez rien d’autre à me dire c’est la même
Je vous raconterai mes exploits, mes errances…
Buvons en l’honneur de celle que j’aime !

_________________
Vassilissa
[quelque part loin au dessus des nuages]

Le ciel est bleu comme un début d'été, et pourtant il fait froid. Un petit nuage fluet, gris et vaporeux, danse au dessus d'Angoulême. Avec, quand on y regarde de plus près, trois drôles de silhouettes qui s'époumonent dessus. L'Ankhou, Aristote et le Dode commentent et comptent les points.

- Et un, un de plus pour les nains ! Combien ça fait au juste de morts pour Angoulême ?
- Moi j'ai arrêté de compter depuis que Smurf a été blessé. Ils tombent comme des mouches. Où est la bière ?
- Tristotiiiiiine ! Tristotiiiiiine ! La bière !
- Tu en as de la chance, toi, Tristote, d'avoir trouvé une femme...
- Sacrilège !
- Oui, bon, femme ou bonne à tout faire, où est la différence ?
- Demande ça à la Blonde qui s'agite, là, et tu verras...

À des dizaines de lieues plus bas, Minouche regardait, impuissante, le sang qui goutte à goutte s'échappait de son corps.

- Nan, elle a ENCORE été blessée ?
- Et ça t'étonne, vieux croulant ? Elle vaut pas un clou, ta pouliche. C'est pas une arme qu'il lui faut dans la main, c'est un...
- Vos gueules. Qu'est-ce qu'elle cherche, comme ça ? On dirait qu'y'a un mort qu'on a pas encore vu...

Les trois paires d'yeux sondent le champ de bataille, en vain.

- Tristotiiiiiine, la bière, on t'a dit ! C'est qu'on n'y voit plus clair, faute de carburant !
- De carburant, Tristote ?
- Oui, bon, j'ai toujours été un peu en avance sur mon temps, enfin bon...

L'Ankhou ricane soudain, les coupant tous les deux de sa voix éraillée :

- C'est l'breton, qu'elle cherche. Je crois qu'il y est resté.
- Tu crois, l'Faucard ? Tu tiens plus tes registres ?
- C'est que ça va trop vite, et puis l'alcool aidant y'en avait deux fois trop qui se trouvaient dedans...
- Pourquoi elle cherche le breton ?
- J'en sais rien, moi, pourquoi, pourquoi... Son cœur a toujours été un grand mystère de la science, pour moi. Elle lui roulait bien une pelle hier soir...
- Ouais enfin si on comptait tous ceux à qui elle roule des pelles...
- Oui, bon, moi je cherche une explication... Elle l'apprécie peut-être un peu quand même.
- Il est riche ?
- Tsssss...

Au dessus des nuages, les trois grands se chamaillent, tandis que Tristotine roule les tonneaux de bière. La guerre joue son rôle, tout en bas sur la terre, et bientôt défileront tous les soldats d'hier.

- Et deux pour les nains, deux !
_________________
Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Pink69
La brunette se promenait un peu en dehors de la ville, elle suivait un ruisseau, le printemps approchait . Pink avait des pensées tristes qui se lisaient sur son visage , plusieurs de ses amis étaient blessés dispersés ça et là et un mauvais pressentiment l'opressait...
Un leger vent faisait bruisser les jeunes feuilles d'un vert tendre, ses pas la menerent vers un étang .L'eau verte stagnait, Pink vit un rocher plat et alla s'asseoir dessus. Elle revoyait les ennemis tombés sous ses coups d'épée..

Citation:
01-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Loo.. Ce coup l'a probablement tué.
01-03-2011 04:06 : Vous avez été attaqué par Loo..
01-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Silou. Ce coup l'a probablement tué.
01-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Mephistopheles. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Mephistopheles.
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Linae. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Linae.
04-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Ehouarn. Ce coup l'a probablement tué.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Ehouarn.
04-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Kamelott de Miny07et deLea6.
05-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Missjulia30. Ce coup l'a probablement tué.
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Missjulia30et deCantarella.
05-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Ballian. Vous l'avez sérieusement blessé.
05-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


....ça ne la genait pas de tuer elle avait l'habitude la Bourrine mais en cet fin d'apres midi son coeur etait lourd en pensant aux siens.

Pink le regard posé sur l'eau n'avait pas envie de bouger .
_________________
[center][/center]
Natasha
Dire qu’elles s’ennuyaient était faible mot… souvent la platine pensait qu’Angoulême était Limousine, vous imaginez l’état de désertion de la ville hein ! Après quelques jours à tuer l’temps difficilement, elles avaient fait une escapade sur les chemins, histoire de se dégourdir un peu et au retour… ô surprise !
De l’animation, de l’action, de la population… une armée aux portes de la ville ; sourire affable, on montre patte blanche et on gagne les remparts sans souci. Jusque là, tout va bien.

Le trio retrouve la « tranquillité » angoumoise, assiégeant une taverne comme d’accoutumé ; ça jacasse, ça bavasse… et la mercenaire de débouler. Quelques mots échangés avant qu’elle reparte et le poison de réfléchir –rhooo mais oui, ça lui arrive hein !
Bref… le séjour n’était pas innocent et quand faut y aller, faut y aller ; la brune ruminait sa vengeance et la blonde était là pour l’aider à l’assouvir. Après réflexion donc, elle donna ses instructions aux gamines ; ‘fin surtout à la blondinette, sa mignonne étant en vrac pour quelques semaines, et quitta le tripot.

L’oxygénée rejoignit le camp des nains ; hissée sur son hongre, elle avança prudemment au milieu des bourrins afin de retrouver Félina… p’tain, pour une première c’était quelque chose ! Note pour plus tard : effacer les illuminations ou du moins y cogiter… autant dire qu’la bonne résolution serait oubliée d’ici peu et c’est légèrement tendue qu’elle s’approcha de la Rastignac :


Erf, j’ai connu plus accueillant… mais y’a de l’ambiance !

_________________
Chevalier°bayard

Citation:

05-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Miny07. Ce coup l'a probablement tué.
05-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Lea6. Vous l'avez grièvement blessé.
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Kamelott de Miny07et deLea6.
05-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Cantarella. Ce coup l'a probablement tué.
05-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Missjulia30. Ce coup l'a probablement tué.
05-03-2011 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Missjulia30et deCantarella.
05-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.
06-03-2011 04:07 : Cogliostro vous a donné un coup de baton. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
06-03-2011 04:07 : Amerzone94 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
06-03-2011 04:07 : Vous avez frappé Lio35. Ce coup l'a probablement tué.
06-03-2011 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.
07-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Corbeaunoir. Ce coup l'a probablement tué.
07-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Corbeaunoir. Ce coup l'a probablement tué.
07-03-2011 04:06 : Vous avez été attaqué par Corbeaunoir.
07-03-2011 04:06 : Vous avez frappé Best_lion. Ce coup l'a probablement tué.
07-03-2011 04:06 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Melior de Althea de Emmanuelle014 de Rod31 de Fanny1 de Altiligerien de Best_lionet deFenech.






Il y avait eu foison d'activités, aux portes d'Angoulême... Sous le fanion rose et le commandement du Roy des nains, qui s'était fait entailler le bras, mais valeureusement hein, pas en tombant de son poney, comme la fois passée! Il y avait eu plusieurs jours de combats, faisant de nombreuses victimes parmi les défenseurs, pour quelques blessés dans leur rang.

Le soleil, l'activité physique, les combats, rien à dire, ils revivaient. L'ambiance festive du camps le montrait bien. Le soir, ils ripaillaient et buvaient, se racontaient les événements de la journée, en en rajoutant évidemment, en chariant aussi ceux qui étaient blessés, et tous en riaient. Les mauvaises langues disaient même que Ater les ayant rejoint, certain pariaient déjà pour savoir quand il tomberait au combat. Les mauvais!

Cela étant, Bayard avait eu quelques inquiétudes durant les jours précédents. Maé avait été blessée, heureusement il avait vite constaté que ce n'était que superficiellement, hé hé, il allait pouvoir jouer docteur... Par contre Camille aussi avait été blessée. Tout aussi superficiellement, mais cela avait éveillé une once de responsabilité dans l'esprit du chevalier. C'est que Camille, sa petite nièce, n'avait encore que huit ans. Malgré ses idées quelques peut dures en matière d'éducation ("le fer ne s'aiguise que par le fer"), il trouvait que sa petite nièce avait été suffisament exposée, qu'il fallait maintenant penser à la mettre en sécurité. Il avait repéré un couvent pas loin, le temps que les choses se calme se serait pas une mauvaise idée de l'y envoyer. Mais fallait maintenant le lui dire...

Après avoir nourri le Bambi (et vérifié que personne avait essayé de le bouffer, il se méfiait de quelque uns...), et avoir vérifié que Scar ne leur avait pas piqué le petit lit rose à barreau, il irait voir Maé, puis Camille, et en profiterait pour lui parler...


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