Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP]A l'assaut !!!

Hector_
Il continuait à shooter dans tout ce qui trainait, colérique comme jamais...Mais pourquoi était-il comme ça? Lui d'habitude si suffisant voir nonchalant...C'était cette attente, elle faisait monter la tension chez les soldats, même chez lui, il débordait d'envie de frapper du nain. Hector ne connaissait pas trop la demie-mesure, il passait d'un était d'extrême suffisance à un était extrême de colère.

Il voulait prouver qu'il était un bon soldat, le meilleur, et il n'avait pas le droit de se louper. Il fulminait ! Le départ était pour bientôt et il lui manquait un élément de sa section, de quoi le mettre fou de rage.

Mais finalement...


...Eh...Oh! Hector.... je suis là!

Il leva d'abord la tête, afin de voir qui l'appelait. C'était justement Esta, non loin de là, à l'entrée du campement. Il s'approcha donc.

Ah ba c'est pas trop tôt, tu discutes avec les gardes? Cela fait un bon bout de temps que j'attends moi !
_________________
Estainoise
Au campement...Périgueux....

Hector s’approche rapidement…..
Et Esta se dit qu’enfin, le garde la laissera passer, ainsi que la charriote postée derrière elle où il émanait de sacrées odeurs…
Si c’est ça qu’on donne à manger au soldat sur le pied de guerre….pour sure que rien qu'en ouvrant la bouche, ils en feront tomber plus d’un.

Alors qu’Esta se sentait soulagée de le voire arriver si vite, Hector l’accueillit un rien énervé.

Ah ba c'est pas trop tôt, tu discutes avec les gardes? Cela fait un bon bout de temps que j'attends moi !

Arf….pas content le chef de section….et Esta se rassoit sur sa selle…..Regarde le garde en haussant les épaules….et bougonne…..
A cause de vous, j’me fais engueuler

Puis, dépitée, elle répond à Hector….…

C’est lui qui m’retient pour faire la causette!….J’dois lui plaire….encore un qui succombe….
Esta soupire….Mais du coup, veut pas m’laisser entrer….
alors moi aussi, j’attends là!

Dis lui…mais dis lui donc que j’suis soldate….
Natasha
[Confirmé… y’a personne là haut !]

Toudoudou… Toudoudou… le petit neurone est attendu par sa propriétaire aux pieds des remparts ! Erf, d’jà que j’en avais qu’un mais s’il prend la tangente, j’suis pas dans la mouise !
Toujours aussi charmante, d’autant au réveil, telle est la situation se déroulant dans la caboche blondine ; levée du corps non sans difficultés grâce à quelques courbatures… pour l’confort, ils repasseront les bourrins ! Le comble tout de même, sortir des échauffourées sans une égratignure mais ne pas résister à une nuit chez les nains… et la donzelle de rejoindre sa monture afin de gagner la ville ; malgré la courte distance à parcourir, pas question de leur laisser l’hongre, ils seraient foutus de le bouffer.

Journée plutôt tranquille… passer en taverne, se ruiner au marché, passer en taverne, se nourrir convenablement et passer en taverne. Et ça discute, et ça ronchonne, et ça braille, et ça calotte, et ça menace, et ça provoque, et ça dénigre… une journée plutôt tranquille quoi avant de retourner au camp.

Finesse et modestie leur étaient inconnues mais pour l’ambiance, rien à dire ; peu probable qu’ils laissent indifférents… ça parle fort, ça chahute et ça rigole jusqu’au départ. La platine pose rarement des questions et cette fois ne fait pas exception, aussi suit-elle le mouvement sans réfléchir –hop, hop, sans commentaire !
Tout s’accélère, le combat s’engage et la hache s’abat sur un blond ; il pare un second coup qui fait voler l’arme en éclat et l’oxygénée de battre en retraite en ronchonnant :


P’tain d’voleur d’marchand… j’aurais du m’en douter qu’ça puait son histoire…


Citation:
08-03-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
08-03-2011 04:05 : Vous avez frappé Zalome. Vous l'avez grièvement blessé.
08-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


La phrase reste en suspend quand elle aperçoit, non loin, Môssieu « j’suis l’plus fort, l’plus intelligent et toussa »… sauf qu’il vient de se prendre une raclée d’la mort qui tue et, curieusement, la slave en oublie sa colère à l’encontre du forgeron. S’attachant à ne pas prendre un choc inutile, elle s’éloigne de la bataille avec un large sourire aux lèvres :

L’emmerdera plus les gamines pendant un moment !

Deux jours plus tard, au milieu de nulle part… elle tourne en rond, pareil à un lion en cage ; coup de folie ou mure réflexion, elle repart comme elle est arrivée. Sans rien dire, sans rien demander…

ALERTE ENLEVEMENT ! Si vous avez des renseignements quant au petit neurone disparu, veuillez prévenir la dérangée !

_________________
Hector_
Le jeune homme comprit rapidement qu'elle n'avait pas de laisser passer. Ce n'était pas faute de l'avoir demandé à plusieurs reprises.

Je crois que ton charme n'a rien à voir la dedans. Petit sourire en coin, il avait placé sa taquinerie.

Le connétable ne t'as toujours pas donné de laisser passer pour le campement? Mais quel charlot celui-là! Et hop, il avait placé son coup d'gueule. Fallait juste que le garde ne soit pas une balance...

Grand soupire du jeune soldat qui réfléchit à ce qu'il pouvait bien faire. Il savait bien que les gardes avaient des consignes et que lui, simple chef de section, ne pouvait vraisemblablement ne pas passer outre. Bon, deux moyens lui vint à l'esprit: cogner les gardes ou les corrompre. C'est pas qu'il manquait de courage, mais bon, c'était une idée stupide. Alors restait la corruption. Il sorti une petite bourse, contenant une douzaine d'écus, et la tendit discrètement au garde.

Ferme les yeux pour cette fois mon frère. Je vais lui obtenir un laisser passer.

Bien évidemment, le garde acceptait et les laissa entrer, ils avancèrent donc jusque dans la partie de leur section.

J'espère que t'es pas une espionne, sinon je vais finir sur le bucher...Regard vers Esta et petit sourire malicieux.

Une fois arrivé dans la zone de la section, où flottait un drapeau...Il présenta Esta aux autres membres de l'armée qui étaient dans le coin.

Bon alors, tu peux t'installer là. Mais bon, pense plutôt à venir réchauffer ton chef de section la nuit.

Grand sourire du soldat, un poil macho...

S'adressant ensuite à un des soldats, un des plus jeunes de l'armée.


Dis ptiot, tu pourrais passer voir le connétable pour obtenir le laisser passer de dame Estainoise? Je te revaudrais ça.

Se retournant vers Estainoise.

Bon alors, une fois que tu sera installée. Je suis responsable de toi. Donc je compte sur toi pour obéir aux ordres de l'Etat Major. Lorsqu'on va lever le camp, il faudra que tu sois là.

Sinon, je suis pas chiant, même si je joue les gros durs. T'es libre ici. Des questions?

_________________
Lemerco
[Angoulême, à l’heure du chouchen, c'est-à-dire… euuuuuuuuh…]

Grumpf !

Le grognement était sorti… plus une seule goutte de chouchen pour la journée… comment l’ours Vénète pouvait-il combattre cette douleur qui l’accablait maintenant que sa ration d’anesthésiante journalière avait rendu sa dernière goutte ? Il fallait penser à autre chose, bouger, se changer les idées… après être allé vider sa vessie gonflée de tout son saoul contre la mairie d’Angoulême, Lemerco se rendit dans un champ dévasté par les batailles qui firent rage les derniers jours. Le blé d’habitude doré revêtait un manteau cramoisi noir, fumant à chaque rafale du vent frais hivernal.

Par ma foi ce champs ressemblerait à s’y méprendre aux fesses d’une pucelle qu’on brulerait à Rouen ! Cramé jusqu’à la terre !

Les haillons teintés de sang que revêtait le breton présentèrent rapidement des stries noires de jais alors que l’homme slalomait entre les épis calcinés par quelques feus de guerre. Finalement il arriva à hauteur d’une zone stérile, exempte de toute végétation hormis quelques arbres épars et mourants. Il s’adossa à l’un d’eux et se mit à rêvasser, à effleurer du doigt quelques chimères fugaces. Il soupira quand chacune d’entre elle s’évanouissait dans le néant puis enchaina une autre et ainsi de suite jusqu’à la dernière.

Il sortit deux feuilles papier de ses haillons crasseux et extirpa également une plume et un encrier d’une besace qu’il emportait sur lui. Petite moue pour trouver l’inspiration, stimuler son esprit, et il se mit alors à rédiger deux missives qu’il envoya par la suite aux destinataires par réseau PTT : Pigeon Téléguidé à Têtechercheuse…





Cher Momo,

Le Périgord… c’est jaune et noir… bref ce n’est pas très beau… enfin c’est peut-être un chouilla… que dis-je… en infime partie de notre faute. Finalement notre armée a cédé, et les défenseurs du PA ont arraché la victoire. Pour ma part je suis blessé, ainsi dois-je consacrer un bon mois pour me remettre sur pied. Mais ne t’inquiète pas mon ami, je ne vais pas passer cette période de convalescence à vider des barriques ou chasser la donzelle ; j’ai rencontré quelqu’un qui, pour sûr, m’accaparera un long moment.

Tu colleras une dérouillée à mon fils s’il fait encore des conneries en mon absence.
Ma fille par ailleurs vous rejoint bientôt, tu lui prévois un bain car m’est avis qu’elle a fait l’impasse durant son voyage.
En outre tu veilleras à ce que la bande des crasseux de Vannes n’alimentent pas trop mon ardoise en taverne… comme je n’ai pas réussi à piller le PA, ma bourse demeure assez maigre.

Ton ami, Lem

PS : tu diras à mes domestiques que l’épée et le bouclier qu’ils m’ont refourgué, c’était de la défection !






Chère comtesse Cerise de blabla

L’encre commence à me manquer, voilà pourquoi j’écorche votre nom.
J’imagine déjà votre tête à la lecture de ce pli. Vous vous dites surement… l’estropié breton est encore là… il va encore me traiter de dinde ou autre volatile gracieux… ce que je réfute car ce serait alors bien mal me connaitre !

Ma petite cerise… après être m’être pris une bonne châtaigne, passant du cassis à l’orange puis au marron, aujourd’hui j’ai la pêche ! Aussi désiré-je vous courtiser et peut-être croquerez-vous la pomme, pour mon plus grand plaisir ! Passée cette salade de fruit humoristique j’espère que vous m’accorderez donc un rendez-vous à l’endroit qu’il vous sera gré de me rencontrer. Je vous vois venir… Qu’il serait bon d’enfermer ce bel homme afin de le garder que pour moi… Non non et non, ce sera de préférence en un lieu où il n’y aura pas trop de soldats Périgourdins

J’attendrai votre réponse avec impatience si tant est que vous soyez en clin à m’accorder quelques moments de votre précieux temps…

Bien à vous

Lemerco
Breton itinérant dévoreur de clafoutis

_________________
Estainoise
Toujours à Périgueux…au campement…..rien ne sert de courir, il faut partir à point…..

Enfin, après force de persuasion du soldat Hector et quelques écus à l‘appui, le garde avait fait un pas de coté et lui avait laissé le passage pour entrer au campement.
Esta avait alors sauté de cheval et tout en le tenant par la bride, elle faisait le tour avec Hector alors qu’Hector lui glissait à l’oreille
….

J'espère que t'es pas une espionne, sinon je vais finir sur le bucher….
Pfff….répond à peine Esta en haussant des épaules…..tout en continuant la visite du campement…..

Hector lui présentait les soldats qu’ils croisaient là…..
Et il lui montra le drapeau des gargamelles
….
héhé…ça….c’est notre section! Dit-elle….

Des tentes étaient montées, simple cloche, double cloches aux couleurs du Périgord.
Des soldats impatients entretenaient leurs armes, entretien de chaque jour pour éviter que la rouille ne s’installe pas.
D’autres avaient confié leurs armes au forgeron du camp afin qu’il leur redonne leur première jeunesse, leur tranchant.
Ils se tenaient là, près de la forge qui dégageait une grande chaleur, à admirer son travail.

Esta, au coté d’Hector qui continuait à faire les fiers à bras, regardait un instant les gestes du maitre forgeron.
Elle savait bien que sa rapière qui n’avait pas encore servi était bien entretenue.
Elle la graissait souvent avec amour….de bas en haut et de haut en bas. C’était la troisième épée qu’elle possédait.
Elle espérait qu’elle ne se brise pas comme les deux autres. Elle avait été faite sur mesure, avec amour….même si cet amour était mort maintenant.
Et Esta, simple civile avait intégré cette armée pour que l’action l’empêche de penser à ce qu’elle avait laissé derrière elle.

Et Hector devisait à ses cotés…..


Bon alors, tu peux t'installer là. Mais bon, pense plutôt à venir réchauffer ton chef de section la nuit.

Esta haussa un sourcil….
Quel prétentieux! Ce soldat ne doutait de rien!
Ah, elle était tombé sur un beau spécimen, soldat dans toute sa splendeur…bombe le torse et fait le coq!
On verra si au combat il sait tenir son épée.
Certes, il avait une certaine allure et ne manquait pas de caractère.
Ce n’était pas pour déplaire à Esta…et quand elle y repensait, il est vrai qu’il avait réussi à lui redonner le sourire lorsqu’ils s’essayaient à tutoyer la boulasse avec Hill, première victime des nains.
Ici, à Périgueuc et maintenant dans ce campement, elle tournait définitivement le dos à un passé récent.
Ah…l’amour….on m’y reprendra plus….se répétait Esta très souvent en essayant de s’en persuader.
Leur rencontre l’aidait à tourner une page en franche camaraderie se disait-elle encore…..
Mais elle lui répondit…


Compte là-dessus Hector….Tu crois que je suis venue prêter main forte à l’armée pour réchauffer ses poilus?

Par contre au combat….je vais pas te lâcher.
J’ai pas envie qu’une naine te fasse pâmer….


La visite du camp continuait ainsi, en échangeant des paroles insignifiantes mais qui rapprochaient finalement ces deux êtres si différents.

Hector…Tu m’aides à monter ma poudrière?
Y’a du vent et toute seule, suis pas sur d’y arriver…..
Malbrouk
[Quelquepart dans les bois mesdames]

C'est qu'il était pas couillon le Malbrouk, rescapé d'une mémorable branlée de quelques nuits auparavant.

Ehéhé, j'suis pas couillon, moi, j'suis un rescapé !

Il n'était certes pas très fûté non plus mais il avait échappé à la raclée

J'suis p'têt pas très futé mais j'y ai échappé !

-Waouw ! Tu vas répeter longtemps c'que j'dis !
-Hum...pardon...v'pouvez continuer, j'me tais...
-Meeeerci...donc, je disais...

Il marchait de long en large et s'emballait dans de profondes reflexions.
Pas question pour le vieux bouc de se laisser aller au défaitisme.
Une myriade d'idées lui montait au crâne et toute la difficulté était de pouvoir les filtrer


Alors...J'ai des idées pour qu'on se sorte de cet embarras...
Euuuuuuuhhh...


Un public alerte suivait ses mouvements et conclusions ; un hibou, deux lapins et trois ragondins.

On y retourne de suite, on enlève leur Comtesse et on leur communique nos exigences :
Le château, les jouvancelles et de la boustifaille !


Mon dieu qu'il en avait dans la tête, fallait déjà en avoir pour s'être sorti de la bataille intact, il se souvenait d'ailleurs vaguement de ce qui s'était passé :

Ce fameux jour, il avait bien mangé et comme à l'habitude jamais assez bu, il contemplait de ses yeux gourmands une jolie donzelle qu'il avait trucidé mais qui restait néanmoins charmante, enfin, plus pour très longtemps mais suffisamment pour que le vieux bouc lui fasse la cour, il lui avait d'ailleurs déjà glissé une fleur au dessus de l'oreille et lui contait moults aventures qu'il avait pu vivre afin d'émoustiller la belle, elle n'était certes pas bavarde mais elle semblait si attentive...

Vint alors l'appel quotidien pour une énième bataille pas très épique. Furieux de ne pas avoir eu le temps d'arriver à ses fins, il avait pris du retard sur les autres et c'est avec une surprise non dissimulée...

Oho...

...qu'il comprit que les spécialités du coin n'avaient pas encore été digérées chez les Nains, il grimaçait et souffrait pour ses compagnons mais pour rien au monde ne les aurait lâchés.

Citation:
08-03-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Angoulême.


L'esprit de sacrifice...

Il n'y avait pas plus belle philosophie selon lui alors il hurla et charga en faisant tournoyer son arme au dessus de sa tête mais une sorte de réaction incontrolable face à l'ennemi étrangement décidé à en découdre avec les visiteurs du moment le poussa à bifurquer légèrement vers la droite pour se retrouver finalement à l'opposé de sa destination initiale et là, Malbrouk montra toute sa bravoure en courant comme jamais il n'avait couru et gueulant de plus belle toujours arme en main

Retraite ! Retraite !

Raaaaa...Qu'il était véloce le brave, aussi beau à voir qu'un félin coursant sa proie même si la proie, ce jour là, ressemblait plus aux bois environnants qu'à un joli faon.

Une fois à l'abri, il exposa un oeil derrière un chêne et contempla l'étendue des dégâts ; sa jouvancelle portant jolie fleur sur l'oreille avait été récupérée certainement par un mari jaloux et ses compagnons étaient éparpillés dans les bois mesdames quant au camp, il avait été saccagé par ces sauvages Périgourdins certainement affamés par un siège qui n'en finissait plus...

Aussi s'était-il dit que le mieux était d'aller se reposer et d'attendre qu'une idée germe en lui même si elle devait venir tard, beaucoup plus tard...
Après tout, c'était un Nain et un Nain c'est pas crétin nom d'un chien...

_________________
Hector_
Campement de Périgueux...Encore et toujours...

Bien qu'il vivait super mal l'attente lors des guerres, celle-ci pouvait avoir de bons cotés. Périgueux s'avérait être une ville plutôt sympa, elle lui avait permis de faire la connaissance d'autres personnes. Bien évidemment, Sarlat lui manquait beaucoup, notamment sa petite barbière. Mais il était finalement très heureux d'avoir croisé le chemin d'autres personnalités et d'avoir apprit à les connaitre. Et en premier lieu Estainoise et Hildegarde avec qui il passait pas mal de son temps libre. Du temps libre, ils en avaient à revendre tellement ils attendaient du mouvement.

Finalement, la frustration de l'attente commençait à laisser place à une certaine satisfaction. Mais il était quand même souvent très tendu et sur les nerfs malgré tout. Même s'il était probablement le plus mauvais de l'armée en terme de discipline, il prenait son rôle de chef de section à coeur, c'était assez nouveau pour le jeune soldat. Plutôt déstabilisant.

Il avait presque l'impression d'être un gradé lorsqu'il présentait le camp à Estainoise, il en jouait beaucoup. La situation lui plaisait bien...

Bien évidemment, il s'attendait à une réaction bien piquante à sa phrase un peu taquine. Estainoise ne manquait pas de caractère, quand à lui adorait le voir s'exprimer. Il y avait droit, il la méritait bien...


Compte là-dessus Hector….Tu crois que je suis venue prêter main forte à l’armée pour réchauffer ses poilus?

Par contre au combat….je vais pas te lâcher.
J’ai pas envie qu’une naine te fasse pâmer….


Il était amusé par la réaction, se marrant même avant de répondre.

Mouais, je pense surtout que c'est pour te sentir en sécurité. La place derrière moi est très convoitée en général.

Sourire plein de malice et de suffisance, lui aussi avait son caractère. Puis il était quand même très sur de lui, il se voyait un destin plus illustre que de mourir sous les coups d'une bande de nains.

Tandis qu'il se voyait déjà se marrer à la regarder galèrer à monter sa tente, il fit ce qu'il redoutait...

Hector…Tu m’aides à monter ma poudrière?
Y’a du vent et toute seule, suis pas sur d’y arriver…..


Léger soupir en souriant.

Hum, c'est bien parceque c'est toi. Il y a des chances qu'on doive la démonter demain matin.

Il s'approcha pour l'aider.

En échange, tu fera la cuisine ce soir hein...huit bouches à nourrir.

Il tenta de garder un ton neutre, de manière à donner une impression de sérieux.
_________________
Nkhan
[Dans une belle ville du Périgord]

Voilà quelques jours déjà qu'ils étaient partis, troupes apprêtées aux combats, bagages et armes sur les chevaux de bâts, pour la destination qu'ils s'étaient choisis. Le chemin fut des plus bucoliques...
Quelques échanges épistolaires avec des "autorités", quelques échanges de paroles avec ceux chargés de la sécurité des terres traversées, et le campement, à la bonne mode de chez eux...

Ils avaient fait route donc, tranquillement, quand une surprise survint dans leur paisible voyage...non pas la sympathique rencontre avec quelques brigands ayant eu, par un beau matin, l'envie de se faire rosser, mais 2 pauvres voyageurs, dont la charrette, surchargée, s'était embourbée dans la gadoue des chemins de cette fin d'hiver.

Ils passaient par là, alors ils s'étaient rendus utiles. Efforts d'un jour pour sortir le véhicule de l'ornière. Puis escorte simple, jusqu'à la prochaine ville. Remerciements chaleureux de la part des voyageurs. Choses normales pour la troupe de combattants, le devoir d'assistance quoi!

Puis la route reprend, jusqu'à la "presque" destination. Installation dans une ville, repos mérité. Puis un nouvel échange épistolaire. Demande d'assistance reçue. Ils étaient venus quelques temps avant, et avaient donné leurs paroles, alors ils leur fallait tenir celle-ci! Périgord, nous voilà!

On refait les bagages, on mobilise sa suite. Combattants apprêtés, prêts à la bataille, on fait route.
Arrivée au Périgord, la rumeur des combats enfle. Angoulême aux prises avec les nains artésiens, vétérans des guerres de leurs Comtés..

La rumeur enfle..assauts sont menés contre les murailles, avec l'agrément artésien...Après droit de passage offert par la Guyenne, maintenant l'Artois qui soutient un assaut sur une terre de France...Le Ponant montrerait-il enfin son vrai visage?

On se dirige vers Périgueux, Capitale du Périgord. On cherche campements, et on trouve. La ville est agitée par les bruits de bottes, par les lances et les épées aiguisées, prêtent au combat. Le fier Périgord se défend, montre ses dents.

La petite troupe prend ses quartiers aux abords de la ville...quelques tentes montées aux abords d'un bosquet. Un étendard déployé.




Prêts à l'action, prêts au respect de leurs serments, aux combats pour leurs valeurs, ils restent aux aguets...simplement là pour défendre, avec ses habitants, le Périgord en proie à la vilénie.
_________________
Aymeric_de_mistra
Aymeric se baladait en attendant son tour de garde, lorsqu'il vit un étendard qui lui paraissait familier. Il décida d'aller voir s'il ne se trompait point car cela lui procurerait une certaine joie.
Il avançait l'air serein et guilleret, ravi à l'avance de voir des compatriotes, l'Armagnac lui manquait tellement, et si à son plus grand bonheur, des amis en faisait partis.
A l'approche du campement, bien installé avec une rigueur bien militaire, il héla pour voir si quelqu'un allait montrer le bout de son nez.

"Ohé, il y a quelqu'un ? Amis armagnanais, vous êtes là ?"

Il attendit afin de voir si quelqu'un lui répondrait.[/b]
Gluth_vongluth
Il y'a des jours comme ça.... où il aurait mieux valut ne pas se mêler des affaires politique, militaires, ou étrangères.



-'Tain il fait froid!! Qu’est-ce qu'ils foutent bon sang?!! OUVREEEZZZZ MOI BORDEL DE M*****

Cela faisait maintenant deux jours que Gluth se levé de bon matin pour éspèrè qu'on lui ouvre les portes de la caserne du Périgord.

-Tout ça pour un campement à la c**, j’aurais dut écouter les autres quand on me demandait de ne pas m'en mêler!! Rhaaa!!

Mais Gluth était têtu... du moins ça lui arriver parfois. Il était vrai que personne ne lui avait demandé de participé à tout cela, d'ailleurs il ne voulait pas lui non plus... mais rester sans rien faire, comme un vieux planqué, ça non il ne pouvait pas, question de principes.
Alors il était là, devant cette grille, se demandant finalement si quelqu'un se trouvait derrière.
La caserne semblait abandonné, malgré les gardes qui se relayaient et dont la seule activité était d'observé les moindres gestes de Gluth, "pouilleux" comme ils aimaient l'appelé.

C'est avec une immense colère, se sentant abandonné, qu'il fit demi-tour, déçu, terriblement déçu. Lui qui voulait aider ce Comté qui lui à temps ouvert les bras, le voilà qu'on lui fermer toutes les portes. Il n'était pas d'ici non, mais il n'avait pas besoin de prendre cette remarque aussi violement.

Alors il fit demi-tour, vers la capitale. Il ne mis pas longtemps avant de sentir le sol tremblé. A peine eut t'il le temps de s'en rendre compte qu'un brouhaha assourdissent se fit entendre, comme si un ouragan allait s'abattre sur la route.

Il voulut partir, fuir, mais le temps que l'idée trotte dans sa tête, des bruits de nombreux sabots, de hennissements, de cris de guerres se firent entendre.
Des étendards ne tardèrent pas à se montré à l'horizon.

Sans tardé Gluth se mis de cotés, dans un champs, faisant style d'y travaillé comme il put, laissant ainsi toute la troupaille passer. Il n'osa pas y prêté un regard à leur passage, qui parût une éternité, quand soudain :


-GLUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il failli mourir sur place. Un frisson terrible le parcourra des pieds à la tête, le faisant tremblé comme un portillon de jardin par grand vent.
Un soldat quitta la route, descendit de cheval et alla vers Gluth.


-Gluth!! Purée je te chercher, t'était où?

Il se retourna pour voir qui voulait lui tapé la discute.

-Hein?! Haa?! Bin heu... je suis là.

Le soldat gardait son casque, en même temps ce n'était pas plus mal. Il tendit la main, du moin, son gant en acier, vers Gluth, l'invitant pour il ne savait trop quoi.

- Vien!! Vite!! Suis-moi, on doit y aller!!

Il le suivit sans broncher, encore ébahi par la scène, sans vraiment savoir ce qu'il faisait. Il se rendit vite compte que cela était une très mauvaise idée... Voilà qu’il était embarqué sur un cheval caparaçonné derrière un soldat tout autant équipé que sa monture. La scène était assez étrange.

Il donna une tape sur l'épaule du soldat pendant la chevauché, juste pour être sur de quelque chose.


-Heu.... Périgeux.... c'est pas de l'autre côté?!!
_________________
Complètement blasé
Estainoise
Du campement de Périgueux à ailleurs….


De bon cœur, Hector avait accepté d’aider Esta à monter sa poudrière....sauf qu’il ne put s’empêcher de lui dire.

En échange, tu feras la cuisine ce soir hein...huit bouches à nourrir.

Esta avait levé les yeux au ciel et avait juste répondu en dépliant la toile….
Mon nom c’est Esta, pas blanche neige….

Une fois le montage terminé, finalement, ils décidèrent d’aller faire un tour en taverne avant le départ éminent.
Ils avaient passé une soirée plutôt tranquille jusqu’au passage d’un copain d’ Hector….
Celui-ci avait du vider sa bourse à payer les tournée à une vitesse incroyable….oh…oui…il avait arrosé en divin liquide Esta et Esta ne s’était pas méfiée.
Elle avait bu à l’insu de son plein gré… Voilà…c’était pas plus compliqué….


J’te jure Hector…..Si j’croise ton couillon d’copain d’Sarlat, j’lui fais la peau….

Les deux compères revenaient de la taverne à point d’heures pour rentrer au campement et Esta titubait tout en essayant de rester digne et fière…..

Naannn…j’ai pas besoin d’aide….je vois bien où que j’vais…
...d’ailleurs là, tu vois bien que le chemin tourne…..


Hector avança alors d’un pas alerte l’air un peu fâché et même si Esta faisait comme si de rien n’était…Elle perdait du terrain…..
L’alcool continuant de faire son effet en chemin……elle commença sérieusement, dans la nuit noire, en essayant de suivre cette torche qui allait trop vite, à trébucher….


Totor…Attends moi…..

Enfin, ils arrivèrent au campement et déjà la levée de camp était annoncée. Il fallait tout démonter.
Tout cela fut fait sans qu’Esta ne s’en rende vraiment compte.
Elle alla chercher son cheval, le scella….puis, alors que les soldats étaient déjà en colonne, en train de partir, elle tentait désespérément de monter sur Cabochard.


Arf, bouge pas, j’te dis….

Enfin, elle réussit à se hisser.
Esta avait les idées bien peu claires, voire plus d’idées du tout. Elle prit sa rapière, la leva et cria….


Compagnie….en avant…..

Et elle rejoignit alors la queue de l’armée…..

Elle se mit alors à chanter à plein poumon, les yeux dans le vague, la gueule en avant…

« Ami entends tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… ».

Elle continua ainsi avec d’autres chansons…Ils ont eu même droit à sa chanson préférée, se croyant maintenant en Bourgogne….
Ah, elle était dans un sacré état l’Esta!
L’armée allait surement la virer parce qu’en matière de discrétion, on pouvait faire mieux.
Est-ce pour cela que pas un seul nain ne fut rencontré en chemin?

Enfin, alors qu’elle se taisait enfin, semblant calmée depuis un moment et qu’elle remarqua Hector à sa hauteur….elle lui dit alors…..

Tu m’aimes n’Est-ce pas? Hips….

Quand Esta, bien plus tard, reprit ses esprits, elle se retrouvait sous une tente du campement…..sans savoir qu’elle se trouvait à Angoulême.
Elle ne se souvenait bien entendu de rien….
Elle ouvre les yeux….mal de crâne….et elle se dit…..pfff….quel rêve…..
Hagos
Hagos qui avec la douzaine de compagnons de la confrérie des maistres d'armes qui avaient été dépêchés pour combattre contre Smurf en Périgord arriva à Périgueux un jour après l'attaque final et la fuite de Smurf.

Or il restait apparemment quantité de brigands sur les routes, et aux alentours d'Angoulême.

Approchant du campement il se dirigea vers deux soldats qui discutaient a l'arrière garde de l'armée, (Hector et Estainoise).
Et descendant de cheval il les interpella :


Hola camarades, vous êtes de la COPA ?
Pourriez vous me renseigner quelque peu ?

_________________
Hector_
Une fois la poudrière en place, le gamin soldat envoyé chez le connétable revint avec le laisser passer d'Estainoise. Ils allaient donc pouvoir aller fêter ça en ville...C'est que ça faisait quatre jours qu'elle l'attendait quand même.

Sauf que...Lecouillu finit par se pointer en donnant une grosse bourse au tavernier en demandant l'équivalent en godets avant de repartir dix secondes après seulement avec pour simples mots: "c'est quoi ce bordel?" Etait-il bourré pour avoir fait cette action si incompréhensible? Mystère.

Et le soucis est que...Estainoise termina bien mal la soirée forcément. Cela tombait bien mal vu qu'ils allaient devoir lever le camp pour Angoulême. Enfin...Fallait déjà penser à réussir à rentrer dans le campement. Il l'aurait bien laissé décuver dans un fossé mais bon...D'abord elle ne pensa qu'à étriper Lecouillu, le coupable avant que ça lui passe. Lui tenta de l'aider à marcher, mais elle le repoussa afin de se débrouiller toute seule, comme si elle était dans un état normal.

Tant bien que mal ils arrivèrent au camp où il fallait tout remballer pour le départ. Il aida Estainoise à se poser prêt du feu pour récupérer un peu. Pendant ce temps là, il lui fallait plier ses affaires mais aussi celles d'Esta.


Tu me le paieras ça Esta...

Mais cela le faisait bien marrer de la voir comme ça. Elle restait un peu prêt calme à se reposer prêt du feu. Mais malheureusement, il du très vite la faire se lever pour le départ à contre-coeur. Elle aurait eu besoin de rester là plus longtemps, mais c'était impossible.

Lui devait s'occuper d'elle, la protéger contre son état, mais dans le même temps gérer sa section, s'assurer que tout le monde était là pour le départ. Et gérer aussi les reproches...

Car la route fut un enfer. Esta se mit à faire un vacarme incroyable. Le jeune homme était un peu impuissant face à ça. Il tenta de la calmer sans succès, il se contenta de caresser le cheval qui la supportait comme pour lui dire: "bon courage mon gros". Plusieurs fois des officiers s'approchaient d'eux afin de demander des explications à Hector, lui se contentait de répondre en montrant les paumes de ses mains comme pour dire: "que voulez vous que je fasse...."

Il restait prêt d'elle quand même, histoire qu'elle ne tombe pas. Elle passa vraiment par toutes les phases. D'abord l'agressivité envers Lecouillu, ensuite la surdose de fierté, ensuite le repos, ensuite le délire total, et voilà qu'elle passait par la phase fleur bleue.


Tu m’aimes n’Est-ce pas? Hips…

Que répondre à ça? Il se frotta la nuque, gêné. Avant de lui répondre: Mais oui. Repose toi.

Ils avaient perdu un peu de chemin sur le convoi. C'est à ce moment qu'Hagos arriva à leur rencontre.

Hola camarades, vous êtes de la COPA ?
Pourriez vous me renseigner quelque peu ?


Bonjour soldat, je suis Hector Bèlestador et je suis bien de la COPA, et voici Estainoise, qui est une volontaire. Que voulez vous savoir?

Tout ceci avait finit par fatiguer Esta et elle s'endormit sur son cheval. La fin du voyage était plus paisible.

L'arrivée à Angoulême était une délivrance, il n'avait pas dormi lui encore, qu'elle idée d'avoir été en taverne au lieu de dormir avant un départ comme celui là. Il descendit Esta délicatement de son cheval pour ne pas la réveiller et la coucha dans l'herbe fraiche le temps de lui remonter sa poudrière et de l'y installer.

Une fois cela fait, il s'occupa maintenant de son logement avant de pouvoir enfin fermer les yeux pour un sommeil bien mérité...Il était KO.

_________________
Hagos
Il répondit à Hector, qui s'était présenté :


Enchanté, je me demandait, si toutes les rumeurs étaient vrai, il parait que malgré le grands nombres de volontaires, et la vaillance des angoulemois, nos pertes auraient été terribles.
De plus je ne comprend pas pourquoi la comtesse n'a pas accepté l'aide des douze hommes qui chevauchaient avec moi, dont une grande partie sont des nobles périgourdins.

Je me demande aussi pourquoi la comtesse ne vous envoie pas nettoyer la route et Angoulême, pour porter un coup fatal aux troupes de Smurf qui sont dispersées mais qui vont vouloir rentabiliser le voyage en pillant les chemins.

Devant une gestion pareille j'ai été tenté de croire a l'incompétence de nostre comtesse, mais peut-être que je me trompe, éclairez moi.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)