Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Infiltration gisorrienne...

Arutha_gisors
    ACTE II


La Reine ne répondait pas. Peut-être réfléchissait-elle au moyen de le punir ? Le jeune normand était effrayé, ou, tout du moins, intimidé par la souveraine.

Maître Reine, sur un arbre perché,
Tenait sous ses ordres un page.
Maître Arutha par la Pairie alléché,
Lui tint à peu près ce langage :

«Et bonjour Madame Reine.
Que vous êtes jolie ! que vous me semblez belle !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ce Louvre»


S'il avait été au Collège Saint Louis, il aurait eu sans aucun doute beaucoup de succès !




[HRP : Remix de la fable de la Fontaine "Le Corbeau et le Renard"]

_________________
Llyr


Au fond d'une pièce, un bureau qu'on reserve aux Pairs pour travailler sur leurs dossiers (pas la chaise, les feuillets ecrits et les affaires du royaume enfin vous voyez le genre), plus loin, l'on entendit très clairement une voie de stentor tonnait.

Des choquettes ? Mais qui diable parle et veux des Chouquettes ?
Quoi des fesses de Venus ? En confiture en prime !
Et du Jus d'orange rien de moins !
Ils n'ont pas parlé de sorbet au moins ? Non parce que de la glace passe encore je pourrais en trouver mais des fruits rouges !
Et puis Diable ! Qu'on me trouve des cuisines digne de ce nom et je vais en faire moi des chouquettes, aux quatres coins de Paris que je vais les disperser !

_________________
Arutha_gisors
Alors que le gamin venait de finir son récital, il entendit une voix, dans le bureau d'où Maire Alice était sortie. Une voix masculine, qu'il ne connaissait pas, et qui évoquait les ingrédients de sa "commande".

C'est qui ? C'est qui qui peut me donner des chouquettes, de la confiture, et du jus d'orange ? Parce que le valet, il est mou ! J'ai faim, et j'ai soif, aussi. Je peux rentrer, pour aller voir le monsieur cuisinier ? S'il vous plait, Madame Reine ? Et la dernière demande -polie- fut accompagnée d'un sourire angélique.
_________________
Mariealice
Voilà qu'il chantait maintenant après avoir essayé de se rattraper et que Llyr lui répondait en parlant nourritures et boissons. Murmures au gamin.

Arutha, laisse le temps à la Reine de réfléchir.

Tout haut.

Ta Grasce, oh qu'il n'allait pas aimer cela, pourquoi ne viens-tu pas ici que je te présente quelqu'un qui a grand faim?
_________________
Llyr


Deux plateaux l'un de cochonailles l'autre de patisseries dont les fameuses chouquettes qui faisaient sa remonnée culinaire, une bouteille de vin, des coteaux de Loir, un pichet de jus d'orange, et des gobelets d'étain pendu par leur anse à sa ceinture, voici que le Cygne déploit toute sa hauteur auprès de la petite troupe, Bran a sa suite, habitude forcément.

J'ai entendu Jugement, j'ai entendu.

Regards, de haut forcément au vu de sa taille. Puis il pose tout son attirail sur une table basse adjacente, puis plié met un genou en terre devant le jeune garçon.

Bonjour jeune homme, LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc-Pair du Lavardin, le repas est servis, jeune sir. Mais Dites moi jeune homme à défaut de fesses de vénus, une compotine de pommes et de poires vous irez t elle ? Le tout avec le sourire bien entendu, pourquoi se prendre au sérieux devant un enfant ?

Puis à Marie Alice.
On le nourrit pas ce petit ? Il a à peine la peau sur les os !

Puis à la nouvelle Reyne élue
Puis je vous servir ?

_________________
Arutha_gisors
Arutha, laisse le temps à la Reine de réfléchir. Le jeune blondinet rougit légérement, il avait -quelques secondes- oublié qu'il avait à faire à la Reine, et qu'il n'était donc personne pour la brusquer... Il oscilla légèrement la tête aux paroles de la bourguignonne, signifiant qu'il avait bien entendu.

Bientôt, un homme grand et imposant arriva, portant quelques plateaux, où étaient entreposés plusieurs mets qui semblaient tous aussi appétissants les uns que les autres. Après avoir déposé l'attirail sur une table basse, le "géant" -aux yeux du garçon- s'agenouilla devant le gamin normand.


Bonjour, monsieur Llyr ! Moi, je m'appelle Arutha Gisors-Breuil, et j'ai 8 ans ! Toi, tu as quel âge ?
Sourire de toutes ses dents, de la part du blond. Oui, je veux bien de la compotine de pommes, mais je n'aime pas les poires. Tu n'aurais pas des abricots ? C'est toi qui as cuisiné tout ça ? Ça a l'air bon !
_________________
Llyr


Quel âge je peux avoir voyons...

Le Cygne commença levant els yeux au ciel a compter sur ses doigts.

...beaucoup trop j'ai l'impression. Quant à avoir fait la cuisine oui, tous les matins, jamais mieux servis que par soit même en matière culinaire.

Je crains hélas, par contre, que ce ne soit pas l'époque des fesses de Vénus, même en sirop. Il faudra attendre quelques mois encore pour en ravoir sur nos tables. Par contre j'en ai peut être sechées à la rigueur et tout compte fait. Je t'en ferai parvenir jeune Gisors-Breuil, fils de Kirah et Vinkolat c'est ça ?


La question était autant posée au jeune garçon qu'à Marie-Alice.
Une lueur de tristesse passa dans le regard du cygne qui se contraint à sourire au jeune garçon en lui ébouriffant les cheveux comme il avait la sale manie de le faire avec les enfants.

Je serais toi j'irai me ruer sur la victuaille avant qu'on ne le fasse avant toi.

Le regard était amusé et appuyé vers le chien qui commençait à se lecher les babines

_________________
Arutha_gisors
Beaucoup trop vieux ? Pourtant, tu as l'air d'être encore en forme ! Et tant que tu sais cuisiner, l'âge, c'est pas important. Le jeune normand regarda le chien qui avait suivi Llyr à son arrivée. C'est ton chien ? Il s'appelle comment ? Le blondinet était d'une curiosité toujours plus grandissante, à l'affut de la moindre chose qui lui était inconnue. Il avait beau faire un grand nombre de bêtises, ils étaient tout de même le fils de ses parents, et cela nécessitait d'être un minimum instruit.

Reportant son attention sur la nourriture, il dit :
Tant pis pour les fesses de Vénus... C'est qui Vénus, d'ailleurs ? Mes parents, ils se nommaient Kirah et Vinkolat, oui ! Tu les connaissais ? Ils t'ont parlé de moi ?

Le "vieux" Pair lui ébouriffa les cheveux, et le gamin éclata d'un rire enfantin.
Tu vas me décoiffer !

Et ainsi, à l'enfant Gisors de s'élancer vers la table basse, espérant rafler quelques nourritures avant que le chien ne saute lui aussi sur les mets.

_________________
Mariealice
Marie n'avait pas réagi de suite, ni aux questions d'Arutha, ni à celle de Llyr. Et puis, visiblement, nul besoin d'elle, et encore moins lorsque le sujet était la nourriture, la cuisine et les douceurs.

Alors elle les observait, tous les deux, jetant un coup d'oeil de temps à autre à la Reine qui était, elle aussi, silencieuse. Ses yeux se posèrent sur les victuailles et un sourire étira ses lèvres en voyant l'enfant filer droit sur la table tout en surveillant le chien de son suzerain.

Arutha réside chez moi, à Sémur, en ce moment. Et je sens qu'il va falloir mettre au point certaines choses, comme le fait qu'on ne se promène pas seul au Louvre ni où que ce soit hors de la maison.
_________________
Arutha_gisors
Arutha prit une chouquette dans ses mains, qu'il engloutit aussitôt. Hum, délichieuses ches chouquettes ! T'es vraiment un chuper bon cuichinier, monsieur Llyr ! Cette dernière phrase fut accompagnée d'un sourire. Et, hop, il avala sa chouquette.

Il jeta un discret regard vers la Reine, qui semblait... en pleine réflexion. Il ne l'avait pas reconnu, c'est pourquoi, pour se faire pardonner, il alla lui apporter une chouquette.
Vous voulez une chouquette, madame ? Et ensuite, à l'intention de celle chez qui il logeait. Pourquoi je n'ai pas le droit de me promener seul ? Je connais le Louvre, je ne vais pas me perdre... Tu veux une chouquette aussi ?
_________________
Mariealice
Pourquoi tu n'as pas le droit? Parce que ce sont les règles Arutha. Un enfant, même s'il vit ici pour te dire, ne le peut.

Et je veux bien une chouquette oui, s'il te plait.


Elle s'approcha à son tour et en prit une, qu'elle mangea lentement.


La vie est ainsi Arutha, pleine de règles plus ou moins drôles, souvent pas du tout amusantes mais auxquelles il faut se plier. Comme par exemple de me prévenir quand tu pars de Sémur, me dire où tu vas et à la base, me demander la permission. Je suis responsable de toi, imagine qu'il t'arrive quelque chose, que pourrais-je dire à ta soeur?
_________________
Arutha_gisors
Ce sont les règles. Pourquoi, les adultes, s'encombraient-ils de règles ? C'était bien de ne pas avoir de règles, de faire tout ce qu'on voulait. Mais non, des règles, et encore des règles. Parfois, il regrettait le temps où il pouvait s'amuser avec son père, à Gisors, ou bien dans le tunnel que reliait la bibliothèque de Kirah au château... Le jeune normand ne put qu'émettre un soupir.

Ces règles là ne sont pas drôles... Ni amusantes. Mais je dois m'y plier, pas vrai ? Si papa était toujours vivant, il me dirait que je peux faire tout ce que je veux. Maman aussi.
Je ne pouvais pas te prévenir quand je suis parti de Sémur, tu n'étais plus là. Et moi, je ne savais pas où tu étais non plus. Tu ne me l'as pas dit. Imagine qu'il te soit arrivée quelque chose. Qu'est-ce que j'aurai dit à Merlin ?
La tristesse du gamin avait laissé place à un sourire malicieux. Perrinne, elle serait triste s'il m'arrivait quelque chose !
_________________
Beatritz
Tout cela indifférait tout à fait à la Reine. Tout au plus cela lui donnait-il une occasion de se distraire ou de laisser ses pensées divaguer vers les trop rares plaisirs qu'elle trouvait dans l'intimité de la chambre royale - une intimité toute relative, donc - avec son vieil époux... le vieux, mais le seul qu'elle connût, ce qui n'était pas sans conséquences.

Elle attrapa pensivement une chouquette qui lui était tendue, sans rien dire, et la mangea, avant de tendre la main pour en prendre une autre.

Qu'ils bavassent : quand ils se seraient mis d'accord pour savoir ce qu'il convenait de faire du petit blondinet qui voulait entrer à la Pairie, on saurait bien lui donner un document à signer et sceller en trois exemplaires.

En attendant, chouquettes et pensées qui ont trouvé un prétexte pour s'évader.

_________________
[Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Une bannière sérieuse reviendra un de ces jours ]
Arutha_gisors
La Reine mangeait des chouquettes. Vous voulez du jus d'orange ? C'est bon, du jus d'orange, avec des chouquettes ! Il était poli, le gamin, pas vrai ?

Il regarda aussi discrétement que possible la porte de la Pairie, encore ouverte, après le passage de son désormais ami, Llyr. Il pensait être assez discret pour s'introduire dans la salle des Pairs sans se faire remarquer. Mais, s'il venait à être découvert, alors, son escapade serait terminée. Et, peut-être, l'enverrait-on aux geôles ?
Pas les geôles, se dit il. Et oui, car geôles dit mauvaise bouffe, et mauvaise bouffe dit ni chouquette, ni jus d'orange ! Madame la Reine, commença-t-il, en lui tapotant doucement la hanche -s'il tapait trop fort, il la casserait, et alors, ce serait aussi les geôles-, je peux entrer ?
_________________
Beatritz
Du jus d'orange ? Après les chouquettes, le blondinet allait leur sortir d'une manche flasque et verres de cristal ? La Reine oscillait entre bonne et mauvaise humeur. Sur ce fil, il faudrait que le môme se fît funambule, pour ne point provoquer son ire.
Elle soupira, et répondit finalement :


-« Entrer, entrer, entrer ! Et à quoi bon, jeune homme ! Il n'y a pas grand monde à l'intérieur, et tout ce petit monde, vous pouvez le voir ailleurs que dans cette salle, où l'on ne parle pas d'affaires propres à vous intéresser.
Il n'y à rien d'excitant, dans cette pièce, pour un jeune homme comme vous. »

_________________
[Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Une bannière sérieuse reviendra un de ces jours ]
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)