Arutha_gisors
Le jeune normand était de retour au château de Falaise. Du haut de ses 8 ans, le fils de feus Vinkolat et Kirah était l'héritier de cette baronnie sise sur les terres Normandes. Mais, et ce jusqu'à sa majorité, c'était son frère Gabriel qui en était le tuteur.
Cette tutelle n'empêchait pas au jeune Arutha de faire comme s'il était chez lui. Il était chez lui. Comme à Gisors, ou à Estouteville. Il était, on aurait pu le dire, chez lui un peu partout où il passait. Il avait été chez lui chez Marie Alice, entre autres. Et ailleurs, aussi.
Ce jour-là, il avait décidé de rencontrer Julien Giffard. Ce dernier possédait une seigneurie sur les terres de Falaise, seigneurie octroyée par feue sa mère, seigneurie répondant au doux nom de Guibray.
Arutha avait donc envoyé une missive au sus-nommé.
Et la missive était partie, sur un pigeon qui volait de travers, il était légèrement shooté aux graines de pavot. En direction de Lillebonne. Avec un peut de chance, ce con de pigeon n'aurait pas oublié la moitié du mot, et n'aurait pas apporté la missive à Lille. Ou à Bonne.
C'est ainsi que le 6 février, un impressionnant service de sécurité avait été déployé autour de la Baronnie.
Des agents du FBI étaient là, ainsi que les membres du KGB. La CIA, la NSA étaient sur le point d'arriver. Un service de presse ONUsien avait été mis en place.
Des hommes armés jusqu'aux dents, pistolets à la main, matraque au point (l'autre, parce qu'ils ont déjà un pistolet dans une main), gilets pare-cailloux gardaient le château-fort ! Yeah !
All is perfect, everybody is here !
Ou pas.
En fait, c'était plutôt calme à Falaise. Pour une fois, Arutha attendait sagement. Pour une fois, aussi, la nourrice n'était pas là. Missing, portée disparue sur les routes de Touraine. C'est triste. Ou pas. La ptite grosse retrouvera vite le chemin de la maison. Ou pas.
Falaise se dressait là, droit, sur la falaise (z'avez vu le jeu de mot ?), tel un phallus, au dessus... Ahem, on s'égare, les gens.
Falaise attendait là, au milieu de la campagne normande.
Bon, vous fiez pas à la peinture, c'est pas tout cassé, le château de Falaise ! Mais le peintre était un peu beurré, donc, voilà, quoi...
[HRP : L'édit était pour le rajout de la signature fraichement pondue.]
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Cette tutelle n'empêchait pas au jeune Arutha de faire comme s'il était chez lui. Il était chez lui. Comme à Gisors, ou à Estouteville. Il était, on aurait pu le dire, chez lui un peu partout où il passait. Il avait été chez lui chez Marie Alice, entre autres. Et ailleurs, aussi.
Ce jour-là, il avait décidé de rencontrer Julien Giffard. Ce dernier possédait une seigneurie sur les terres de Falaise, seigneurie octroyée par feue sa mère, seigneurie répondant au doux nom de Guibray.
Arutha avait donc envoyé une missive au sus-nommé.
- Monsieur Julien,
C'est moi, Arutha. Je vous invite le 6 février de 1459 à venir me rendre visite en la Baronnie de Falaise.
Si jamais votre fille veut venir, elle est la bienvenue. Il y aura des macarons, et des chouquettes. On pourra faire un goûter.
- Aruthament,
NB : Je ne joue pas à la poupée.
Et la missive était partie, sur un pigeon qui volait de travers, il était légèrement shooté aux graines de pavot. En direction de Lillebonne. Avec un peut de chance, ce con de pigeon n'aurait pas oublié la moitié du mot, et n'aurait pas apporté la missive à Lille. Ou à Bonne.
C'est ainsi que le 6 février, un impressionnant service de sécurité avait été déployé autour de la Baronnie.
Des agents du FBI étaient là, ainsi que les membres du KGB. La CIA, la NSA étaient sur le point d'arriver. Un service de presse ONUsien avait été mis en place.
Des hommes armés jusqu'aux dents, pistolets à la main, matraque au point (l'autre, parce qu'ils ont déjà un pistolet dans une main), gilets pare-cailloux gardaient le château-fort ! Yeah !
All is perfect, everybody is here !
Ou pas.
En fait, c'était plutôt calme à Falaise. Pour une fois, Arutha attendait sagement. Pour une fois, aussi, la nourrice n'était pas là. Missing, portée disparue sur les routes de Touraine. C'est triste. Ou pas. La ptite grosse retrouvera vite le chemin de la maison. Ou pas.
Falaise se dressait là, droit, sur la falaise (z'avez vu le jeu de mot ?), tel un phallus, au dessus... Ahem, on s'égare, les gens.
Falaise attendait là, au milieu de la campagne normande.
Bon, vous fiez pas à la peinture, c'est pas tout cassé, le château de Falaise ! Mais le peintre était un peu beurré, donc, voilà, quoi...
[HRP : L'édit était pour le rajout de la signature fraichement pondue.]
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