[RP] Rencontre au sommet... de la Falaise !

Leha

Ou comment inventer un proverbe : Qui ne mangera pas le macaron, se le prendra en pleine tronche.
Elle rattrapa la friandise, et regarda le blondinet d'un air courroucé. Bah oui, c'est pas très agréable. Évidemment, elle ne dit rien, pour ne pas le fâcher.
Son regard se posa sur l'objet volant, elle fait une moue dépitée et l'engloutit sans un mot.

Ché bon ché vrai.
Mais che préfère les chouquettes.

Elle en reprit un second, pour la forme.

Papaaaaaaa ?!

Il fallait vraiment qu'il dise un truc, parce que si ça continuait, il allait la gaver puis l'enfermer dans un château pour la délivrer. Et elle voulait pas être une princesse obèse. Déjà que ses sur-le-tout étaient obèses dixit Poitou.
Elle se retourna vers le môme et lui lança en souriant :

Moi j'vais avoir une vraie épée, pas en bois. Une qui coupe bien ! On pourra jouer à la guerre quand je l'aurai si vous voulez.
Parce que j'veux pas faire la princesse tout le temps, c'est nul.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Elle a mangé le macaron ! Elle a mangé le macaron ! Orgasme ! ORGASME* ! Ah non.

Tu vois que c'est bon. T'es difficile. Sinon, il y a un truc qui est super bon. Une tartine de pain, recouverte d'un macaron, avec par dessus, une chouquette, et encore une tartine de pain. Ça s'appelle un... Big Mac-à-ronds.

Papaaaaaaa ?!

Voix qui mue, et ça s'entend. Sauf pour un gamin Gisors de 8 ans, qui pense plus à manger, en cet instant. Oh, elle a une belle voix. Et la petite voix intérieure qui ramène sa science. Faux-cul va !

Tu es sûre que tu es bien partie avec lui ? Si ça se trouve, il est resté à l'île-bonne**. T'es pas sa fille, avoue ! T'es une improvisatrice... inspectrice... importatrice... impostrice*** ! Oui, c'était le mot. Qui n'existe pas encore, qui vient d'être inventé par Arutha, et qui apparaîtra dans le dictionnaire, non pas Larousse, mais Larutha. C’est ça, la classe.

Elle lui sourit. T'as de belles dents tu sais. Petite voix, toujours. Chiante, celle-la. Tu vas avoir une vraie épée ! Waou ! Moi, je suis encore trop petit ! Mais si on joue à la guerre, tu tapes pas fort, ça coupe, les vraies épées ! Imaginez une gogole appelée Leha qui découpe la tête de notre bien aimé Arutha, parce qu'il lui a fait manger des macarons ?

*Cf définition donnée avant by Rosy Fée.
**Lillebonne
***Ce mot n’exile pas... encore
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Leha

Son sourire s'atténua petit à petit, au fur et à mesure que la recette du Big-Mac-à-ronds lui était exposée. Elle ressemblait un peu à ça au final.

Vous êtes sur que c'est bon ? La description me donne pas vraiment faim ...

Elle piqua un fard et fronça les sourcils quand il émit l'hypothèse qu'elle mentait.

N'importe quoi !
Je suis Leha Louise Giffard, et Julien c'est mon petit papa !
Si ça se trouve, il s'est perdu ! Ou alors il a pas envie de manger des macarons alors il se cache. Ou alors, il réfléchit à des plans de guerre, parce que mon papa il est maréchal, et il est super fort ! Il dirige les armées, et il écrase les méchants.

Tiens, bouffe. On insulte pas la Loulou comme ça.

Et pis c'est pas gentil de dire ça.

Elle commençait à renifler et avoir les larmes aux yeux. C'est sensible une fille ... Surtout les demoiselles rousses qui s'appellent Leha.

Papaaaaaaaaa !
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Vous êtes sur que c'est bon ? La description me donne pas vraiment faim ...

Insinuait-elle qu'il mentait ? Oui, c'est très bon ! Par contre, si tu en manges trop, ta robe va exploser. Alors, il ne faut pas que tu en manges trop. C'est embêtant, les robes. C'est beau, mais c'est embêtant.

Puis, la jeune rousse se mit en colère. Ah, en fait, ça devait être elle. Y'a que la fille d'un maréchal pour râler comme ça. Ou pas. Toutes les filles râlent, en fait. Ah, donc, c'est bien toi Leha. Tu m'as fait peur, je me suis dit : C'est une bretonne, elle veut m'enlever ! Et tu sais, si on m'avait enlevé, tout le monde serait triste. Perrinne et Gabriel, surtout. C'est mon frère, et ma sœur. Il n'avait pas fait dans l'ordre respectif, cela va sans dire. D'ailleurs, Perrinne, elle va avoir l'âge de se marier. Mais elle ne se marie pas. Et ton papa, c'est le suzerain de Perrinne !

Ou alors, il réfléchit à des plans de guerre, parce que mon papa il est maréchal, et il est super fort ! Il dirige les armées, et il écrase les méchants.

Mouais... Ou alors, elle l'avait kidnappé. Ben moi, mon papa, il a été Connétable de Normandie ! Capitaine de Normandie, et même qu'il a réformé l'armée ! Et il a aussi été Connétable de France !

Tiens, bouffe. On étale pas les qualités de Papa Julien, sans quoi, le môme étale les qualités de Papa Vinkolat.

Arutha 1.
Leha 1.

Bon, allez, pleure pas. Tu crois qu'il est resté dans la voiture ? Si ça se trouvait, il était mort. Mais fallait pas le dire à Leha, sinon, elle allait encore pleurer.
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Jglth

A peine Leha était elle arrivée en vue du château qu'elle déboula telle une fusée en direction de l'entrée. Julien, un peu fatigué par les évènements, n'eut pas le courage de lui courrir après. Faut dire qu'à 12 ans on galope plus vite qu'à 30, d'autant plus quand on ne se déplace jamais sans armes qui, bien qu'étant fort pratiques, font quand même leur poids. Bref, tout ça pour dire que Julien devait se guider aux voix d'enfants qu'il percevait au loin. Il pénétra dans le château qu'il visitait curieusement pour la première fois et, devant le dédale de couloirs et de portes, ne préférant pas se perde, il décida de crier un bon coup. Peut être ainsi que les gamins le guideraient jusqu'à lui... Euh, y'a des oubliettes à Falaise?

Leha! Arutha! Où êtes vous?

Pfff à tous les coups, ils n'allaient pas l'entendre et il allait être bon pour une partie de cache cache avec eux. Ou alors, c'est justement ce qu'ils attendaient. Que c'est fatigant alors les gamins à cet âge... mais bon, tellement adorable aussi.
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Arutha_gisors

Leha! Arutha! Où êtes vous?

Par les burnes de la Sainte Mère ! Enfin, non, du Saint Père, surtout ! Y'avait un fantôme à Falaise ! Leha, Leha, cache-toi, y'a un fantôme qui nous cherche ! Alors, dans la salle où ils se trouvaient, qu'y avait-il ? Des armures, bien trop grandes pour eux, bien trop bruyantes aussi. Une cheminée. Qu'allaient-ils bien pouvoir faire dans une cheminée. Une table ! The table où se trouvaient macarons, chouquettes, et autres tranches de pain. Sous la table ; ils devaient se cacher sous la table. Viens, dépêche-toi ! Et il l'entraîna sous la table. Et, évidemment, en petit normand poli qu'il était, il répondit au fantôme : Y'a personne ! On n'est pas caché sous la table !

Depuis quand, en fait, un fantôme habitait-il la Baronnie ? Il n'y avait jamais eu de fantômes. Enfin, pas des vrais. C'est pas ton Papa, en fait ? VDM.
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Leha

Oh nan, il croit aux fantômes. Mais faut il dire au suzerain de son père que non, les fantômes n'existent pas et qu'il est un peu grand pour y croire, ou jouer le jeu et ne pas vexer son tout nouvel ami ?
Pas le temps de choisir, elle se retrouve sous la table, bien trop petite pour eux deux. Il a dû oublier qu'elle est plus grande -et plus jolie- que lui. Recroquevillée sous la table, elle se colle le plus loin possible de lui. Certains puent l'alcool, lui empeste les sucreries.

Y'a personne ! On n'est pas caché sous la table !

Elle leva les yeux au ciel. Mais qu'il est bête !

Vous savez, si vous lui dites ça, il saura qu'on est là.
Et bien sur que c'est mon père !

A quatre pattes, elle essaye de sortir de la table. Mais c'est trop dangereux, avec ce qu'il y a dessus, elle préfère ne pas risquer de la renverser. Elle imagine déjà l'accident diplomatique, qui ferait la une de l'AAP "La petite Giffard renverse la table pleine de macarons, son père destitué par le Baron de la Falaise". Ou alors "Procès pour Leha : Le crime des macarons"

Bon, on va dire qu'on joue à cache cache avec lui ?

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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Vous savez, si vous lui dites ça, il saura qu'on est là.
Et bien sur que c'est mon père !

Ah oui, c'est pas con. Donc, s'il dit qu'il n'y a personne, et qu'ils ne sont pas cachés sous la table, Julien comprend qu'il y a quelqu'un, et qu'ils sont cachés sous la table. Donc, Arutha s'écria : Y'a moi et Leha ! On est caché sous la table. Et, comme ça, Julien penserait qu'il n'y a personne, et qu'ils ne sont pas cachés sous la table. CQFDEAADAB. Ce Qu'il Fallait Démontrer Et qu'Arutha A Démontré Avec Brio. Vous avez suivi le raisonnement, sinon ? Non ? Moi non plus. En fait, j'ai décroché à partir du "Donc". Ces connecteurs logiques, quand tu les vois, fuis. T'en as pour 20 lignes de raisonnement.

Bon, on va dire qu'on joue à cache cache avec lui ?
Ça, c'est pas con non plus. Ouais, on joue à cache-cache !
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Leha

Y'a moi et Leha ! On est caché sous la table.

Mais il est con c'est pas possible !
Elle éclata de rire, un rire un peu jaune quand même.

Mais si vous voulez jouer à cache cache, c'est raté !

Oubliant un peu qu'ils étaient cachés sous une table couverte de macarons, tartines de confiture, chouquettes et autres friandises, elle sortit le plus rapidement possible de leur cachette. C'était sans compter sur sa fichue robe qui était décidément pas adaptée. Trop serrée, et en plus pas assez confortable pour pouvoir sortir de dessous la table sans la renverser.

Et BAM !

En deux en trois mouvements, la gamine se retrouve les quatre fers en l'air, couverte de gourmandises. Une tartine de confiture sur le haut du crâne, mais comme c'est de la confiture d'abricot, ça jure pas tellement avec ses cheveux.

Elle empoigne un macaron miraculé et le tend vers le blondinet dans un grand sourire.

Un macaron ?
C'est une nouvelle recette .. Après la tarte Tatin et la crème renversée, les macarons qui valsent.

D'ailleurs, elle était jolie comme ça. Plus colorée ... Sa robe était bien moins terne.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Alors, déjà, faut pas déconner. Leha, elle est plus grande, ouais. Mais elle n'est pas plus belle qu'Arutha. C'est génétiquement impossible, et objectivement incomparable. On ne peut pas comparer un garçon, et une fille. C'est comme comparer un lombric (celui de Yolanda s'appelle Prune !), et un pigeon. Leha est le lombric, Arutha le pigeon.
Donc, Leha n'est pas plus belle.

La rouquine se relevait, après avoir éclatée de rire. Pourquoi elle gloussait, au fait ? Impossible à déterminer, c'est une fille -à premier vue, mais ce n'est pas vraiment prouvé, sauf si on considère que les asperges sont des filles-.

BAM !

Oh My God... La petite musique, c'est pour vous témoigner du drame qui vient de se produire. Les macarons sont à terre, je répète, les macarons sont à terre ! Les chouquettes ont subi un assaut meurtrier, je répète, chouquettes touchées ! Tartine de confiture sauvée, je répète, tartine de confiture ! Sauf que c'est le truc le moins bon du lot. Alors, soit Leha veut vraiment faire chier Arutha, soit elle... veut vraiment faire chier Arutha. C'est ça.

Zen.
Peace and love.

Je veux bien ce macaron, oui, c'est gentil. Gentil de l'avoir sauvé.

Tu permets ? Oui ? Il se munit d'une tartine maculée de confiture à la fraise, et va gentiment l'écraser en plein sur le visage de la rousse. C'est une nouvelle recette.
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Leha

Faut pas se leurrer. Leha, elle est bien plus belle que Arutha. Parce que "La beauté c'est quelque chose dans le regard qui exprime l'intelligence"*, et que Arutha il est pas très fin à brailler comme ça. D'ailleurs, il est plus petit, donc moins grand. Et si il est moins grand, il est moins beau. Tout le monde sait ça.
En plus, à cet âge là, les filles sont bien plus belles que les garçons, surtout les petites filles rousses qui s'appellent Leha. Les garçons quant à eux, ils ont de la crotte au nez régulièrement, ou alors des sucreries coincées entre les dents.

Tartine en approche, tartine en approche !!
Mayday, mayday ! Il y a un soucis. C'est de la fraise !

Elle le regarde, bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. Il sait qu'elle aime pas la confiture à la fraise, elle lui a dit !

D'un revers de main, elle enlève la tartine qui lui laisse une jolie trace sur le front. Elle a peur. Parce que la fraise, c'est plein de boutons jaunes. Alors, elle aussi elle va avoir des boutons jaunes.

A...ru.. tha.

Chouquette. Une dans chaque main. Elle est plus grande, supériorité de poids. Et c'est une gamine couverte de toutes sortes de choses qui se rue sur lui, pour lui écraser les chouquettes sur la tronche.

Pas gentil ! J'aime pas la fraise !

Papaaaaa ! Arutha il m'a collé une tartine sur le front !

*Bernard Werber
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Il regardait, heureux, la tartine écrasée sur la tête de sa camarade. Il savait qu'elle n'aimait pas la fraise, et ça, justement, c'est marrant. La tartine, l'est arrivée. Leha rrivé.

Arutha : 2.
Leha : 1.
Macarons : Abandon par KO.

A...ru.. tha.

Et, d'un sourire angélique, il répondit : Oui, c'est moi. Et je sais que tu n'aimes pas la fraise. En plus, ces fraises, elles avaient une drôle de couleur. Tu vas peut-être avoir des boutons. Ou pis, tu vas mourir, dans d'atroces souffrances ! Ce n'était pas vrai, bien sûr. Enfin, je crois ?

Leha, le retour. Nooooooooooooooooooooooooon ! Pas les chouquettes. Pas les chouquettes, pas les chouquettes. Fuck Leha. Elle va foutre en l'air les chouquettes.

Elle est plus grande. Elle est plus grosse. Fuck Leha. Et les dites gourmandises s'écrasèrent sur le visage gisorien. J'adore les chouquettes ! Ch'est chuper bon ! Oui, il les avait englouties.

Arutha : 2.
Leha : 2.
Macarons : Abandon par KO.
Chouquettes : Portées disparues.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient ne ressemblait plus à grand chose. Chouquettes et macarons écrasées, table renversée, tartines sur les murs. Tant pis.

Papaaaaa ! Arutha il m'a collé une tartine sur le front !

Han la menteuse ! Enfin, non, elle ne mentait pas. Monsieur Julien, Leha, elle a cassé tout ! Elle a renversé les macarons, les chouquettes, et les tartines. C'est elle qui a fait tout ce chantier !
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Leha

On peut taper ou pas un garçon plus petit que soi ? Nan, pas quand il est le suzerain de son père. Mais il lui a quand même envoyé une tartine de confiture de fraise sur la tronche ... Soit, il n'y avait pas de témoins.

Elle leva le poing, le ferma. D'ailleurs, elle ferma la yeux pour ne pas voir ce qui allait se passer.
Sa petite main allait s'abattre sur la visage du mioche. Il allait être défiguré à vie. Ou pas, parce qu'elle est pas trop forte Leha. En tout cas, elle voulait lui casser le nez. Elle, elle allait avoir plein de boutons, alors lui il pouvait se faire casser la figure non ?

Ah mais nan. Le sang, ça part mal sur les habits. Elle tacherait sa robe pour rien. D'un geste majestueux, parce qu'elle se la pète souvent quand elle est la plus grande, elle se releva. D'un revers de main, elle arrangea un chouïa sa tenue, quoique dévastée.

Elle fit demi tour, faisant mine de s'en aller. Mais ça, c'est la super feinte Lehanesque, parce que en fait, elle se penche tout en faisant re demi tour pour ramasser de la bouillie de sucreries et lui en envoyer dans la figure.
En gros, c'est ça la super feinte de Leha.

Et le résultat, c'est que le petit baron il se retrouve avec de la NNI* sur la tronche.

Mais c'est pas tout. Après la feinte Lehanesque, y a l'attaque Lehanesque. Parce que la feinte, c'était pour le distraire.

Yaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Ça, c'est le cri qui dit "On joue à la guerre ?". Normalement, on doit crier "A l'attaaaaaque !" mais Leha, elle peut pas parce qu'elle est en train de faire un vol plané pour agresser le blondinet.
Et c'est sa version des faits, parce que le Gisors, ce qu'il voit c'est plutôt une rousse qui glisse sur une chouquette et qui s'écrase devant lui. Mais il voit mal, vu qu'il a un peu de NNI sur la tête. Alors, elle peut dire que sa version est la vraie, et qu'elle a fait exprès d'atterrir plus tôt, pour pas lui faire trop mal.

*Nourriture Non Identifiée, souvent due à un malaxage ou un mélange peu appétissant
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Elle s'en allait ? Pourquoi elle partait ? Il avait gagné ! Tralala, elle abandonnait ; Leh a perdu ! Mais il était triste, quand même. T'es plus ma cop...

Trop tard. Dans un demi tour magistral, digne de Bribert Jouan, elle se retourna pour lui balancer des trucs bizarres dans la tête. Là, une coque de macaron. Un peu de confiture, oh, du sucre de chouquette. Il en avait plein la tronche. OSEF. Ça se mange. J'ai un morceau de sucre dans l’œil. Leha, t'es où ?! Il ne voyait plus rien. Problématique, avec une folle pareille pas loin de lui.

Yaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Elle se faisait enlever. Coooool. Leha, t'es où ? Il devait faire mine de s'inquiéter ; imaginez qu'elle revienne, dans quelques années, et l'accuse : J'étais en train d'être enlevée, et lui, lui, n'a rien fait ! Pendaison !* Certes, il pourrait dire : Ah, non, non, non, les nobles, ils sont décapités.* Fun ! Et hop, il serait décapité, tête dans le panier. Voilà pourquoi il devait faire mine de s'intéresser à elle.

Ah, oui, c'est vrai, il a la bouffe devant les yeux. Je viens à ton secours ! C'était pas vrai non plus, mais il fallait faire preuve de bonne foi. Et il commenca, à tâtons, à avancer dans la pièce. Il sentit des trucs durs sous ses pieds. Sans doute des restes de nourriture. Et il passait, encore et encore, sur ces trucs durs, dans l'espoir de trouver un mur, non loin. Ah, c'est vrai, la nourriture. De sa petite main, il enleva les bouts de sucre et autres gourmandises allégrement mélangées qui lui recouvraient le visage.

Leha, t'es où ? En fait, ces trucs durs sur lesquels il marchait... C'était Leha. Mais il ne l'avait pas vue. En colère, et triste, mais faut pas le dire, qu'elle ait été enlevé, il sautait avec entrain sur les trucs durs, sous ses pieds. Leha s'est faite enlever ! En gros, il sautait sur Leha, allongée par terre.

*Ces deux phrases ne sont pas prononcées.
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Jglth

Alors que Julien flânait dans les couloirs, prenant le temps de visiter les lieux qui avaient appartenu à feue sa suzeraine adorée, il entendit des bruits indescriptibles. Un moment il se demanda s'il s'agissait de la fête du cochon et si on en était arrivé à l'égorgement puis il se ravisa, reconnaissant une des voix. Leha! Celle ci avait filé devant et elle avait dû tomber sur Arutha.
Plus il se rapprochait, plus il comprenait que les bruits étaient en fait des cris d'enfants. Il lui sembla comprendre qu'il était question de fantôme, de tartine, de partie de cache-cache, tout cela couvert par des bruits pas très aristotéliciens.

Il arriva sur le pas de la porte et là, vision d'horreur: Arutha et Leha, tous les deux tâchés de confitures et d'autres trucs gluants indéfinissables qui se chamaillaient. Enfin, vue l'état de leur tenue et la coiffure de Leha, c'était peut être un peu plus que des chamailleries.

Il respira un grand coup, leva les yeux au ciel et s'exclama.

Kirah, Vinkolat, j'espère que vous me pardonnerez.

Sans ménagement, il s'approcha des deux "combattants à la tartine" et jeta Leha sur son épaule, tel un sac de maïs, et pris Arutha sous son bras. Il parcouru le chemin en sens inverse et arriva dans la cour du château. Là, il chercha des yeux l'abreuvoir et les jeta tous les deux dedans.

Non mais!
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Rencontre au sommet... de la Falaise !

Arutha_gisors

Le jeune normand était de retour au château de Falaise. Du haut de ses 8 ans, le fils de feus Vinkolat et Kirah était l'héritier de cette baronnie sise sur les terres Normandes. Mais, et ce jusqu'à sa majorité, c'était son frère Gabriel qui en était le tuteur.

Cette tutelle n'empêchait pas au jeune Arutha de faire comme s'il était chez lui. Il était chez lui. Comme à Gisors, ou à Estouteville. Il était, on aurait pu le dire, chez lui un peu partout où il passait. Il avait été chez lui chez Marie Alice, entre autres. Et ailleurs, aussi.

Ce jour-là, il avait décidé de rencontrer Julien Giffard. Ce dernier possédait une seigneurie sur les terres de Falaise, seigneurie octroyée par feue sa mère, seigneurie répondant au doux nom de Guibray.
Arutha avait donc envoyé une missive au sus-nommé.

C'est moi, Arutha. Je vous invite le 6 février de 1459 à venir me rendre visite en la Baronnie de Falaise.
Si jamais votre fille veut venir, elle est la bienvenue. Il y aura des macarons, et des chouquettes. On pourra faire un goûter.

NB : Je ne joue pas à la poupée.

Et la missive était partie, sur un pigeon qui volait de travers, il était légèrement shooté aux graines de pavot. En direction de Lillebonne. Avec un peut de chance, ce con de pigeon n'aurait pas oublié la moitié du mot, et n'aurait pas apporté la missive à Lille. Ou à Bonne.

C'est ainsi que le 6 février, un impressionnant service de sécurité avait été déployé autour de la Baronnie.
Des agents du FBI étaient là, ainsi que les membres du KGB. La CIA, la NSA étaient sur le point d'arriver. Un service de presse ONUsien avait été mis en place.
Des hommes armés jusqu'aux dents, pistolets à la main, matraque au point (l'autre, parce qu'ils ont déjà un pistolet dans une main), gilets pare-cailloux gardaient le château-fort ! Yeah !
All is perfect, everybody is here !

Ou pas.

En fait, c'était plutôt calme à Falaise. Pour une fois, Arutha attendait sagement. Pour une fois, aussi, la nourrice n'était pas là. Missing, portée disparue sur les routes de Touraine. C'est triste. Ou pas. La ptite grosse retrouvera vite le chemin de la maison. Ou pas.

Falaise se dressait là, droit, sur la falaise (z'avez vu le jeu de mot ?), tel un phallus, au dessus... Ahem, on s'égare, les gens.

Falaise attendait là, au milieu de la campagne normande.

Bon, vous fiez pas à la peinture, c'est pas tout cassé, le château de Falaise ! Mais le peintre était un peu beurré, donc, voilà, quoi...

[HRP : L'édit était pour le rajout de la signature fraichement pondue.]
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Jglth

Julien venait de lire pour la seconde fois la lettre de celui qui était techniquement son suzerain. Non non, il avait bien lu, le gamin lui précisait qu'il ne jouait pas à la poupée. Etait-ce un message codé? Un trait d'humour que le gamin avait hérité de ses parents? Ou tout bonnement ce qu'un gamin de 8 ans est capable d'écrire? Mystère mystère...
Le Duc prit donc sa plume après avoir informé sa fille qu'ils se rendraient en la baronnie de Falaise très prochainement.

Citation:

Mon cher Arutha,

c'est avec joie que je réponds favorablement à votre invitation, il me tarde de faire enfin la connaissance d'un autre enfant Gisors-Breuil.
Pour ce qui est des chouquettes et des macarons, je pense que je vais devoir décliner la proposition car j'ai bien peur de ne plus rentrer dans mon armure après cela or j'y ai souvent recours. Mais rassurez vous, je pense que ma fille y fera honneur. Et promis, elle viendra sans poupée.

Cordialement,

Julien Giffard

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Leha

Falaise ... Suzerain ... Poupée ... Chouquettes.

Bien sur que je viens, j'espère qu'il sera gentil.

Un compagnon de jeu ne serait pas pour lui déplaire à la rouquine. C'est pas que le -vieux- Julien n'était pas amusant, mais il y avait un petit fossé entre eux quand il s'agissait de jouer à cache-cache à Lillebonne.

C'est comment la Falaise ?
Il faut escalader une grande falaise ?

Elle regardait son père avec l'espoir qu'il réponde oui. Ça lui ferait une bonne raison de ne pas mettre de robe, et de pouvoir enfiler des habits confortables mais peu dignes de son petit papa.

C'est quoi des mac à ronds ?

Et pis pourquoi il dit qu'il ne joue plus à la poupée ? Moi j'y joue pas, c'est pour les filles qui n'ont pas d'amis. Pas vrai ?

Enfin, je vais lui écrire personnellement pour confirmer ma venue.

Mission "écrivons une jolie lettre sans faire de faute et en écrivant tout joli":

Citation:

Arutha qui ne joue plus à la poupée,

C'est quoi des macarons ?
Si c'est trop dur à expliquer, ne vous en faites pas, je verrai lorsque nous nous rencontrerons. J'accompagne mon Petit Père chez vous, j'espère que vous deviendrons amis. Et je ne joue pas à la poupée, ne vous en faites pas.
Par contre, demandez à vos cuisiniers de préparer beaucoup de chouquettes, sinon il n'y en aura pas assez pour nous deux, j'ai apprit que vous aussi vous aimiez beaucoup ça.

A très bientôt,
Leha Von Strass Giffard

Quand a lieu le rendez vous ?
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Le jeune blond avait reçu deux missives, tout d'abord celle de Julien, puis celle de sa fille, Leha.
Celle du Duc n'attendait pas de réponse, en revanche, celle de Leha, oui.

Mademoiselle Leha,

Des macarons, ce sont des petits gâteaux. C'est très bon ! Sinon, c'est un peu dur à expliquer. Tu pourras en manger, si tu veux. Mais ça fait grossir, alors, si tu es un peu grosse, il faudrait que tu t'abstiennes.

C’est bien que tu ne joues pas à la poupée, les poupées, c'est embêtant, ça ne sert à rien. Je demanderai aux cuisiniers de préparer des chouquettes mais, si tu es un peu grosse, il faudra que tu n'en manges pas beaucoup non plus.

NB : Si tu n'es pas grosse, tu pourras manger des macarons et des chouquettes.

Il avait écrit de sa plus belle écriture, avait tant bien que mal évité les fautes. Hop, expédié, envoyé !

Maintenant, il fallait attendre qu'ils arrivent.
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Arutha_gisors

Ils sont où. Ils sont pas là. Ils ont oublié. Ils sont en retard. Ils veulent pas de moi. Ils m'aiment plus. Voilà, à peu près, à quoi pensait le môme Gisors.Oui, car ses invités, Leha et Julien, Julien et Leha, Julha et Lelien, ils n'étaient toujours pas là ! Alors, le gamin Arutha s'inquiétait. Si ça se trouve, ils sont morts.

Elle a pas aimé que je lui dise qu'elle pouvait pas bouffer si elle était grosse. Merde. Oya. Une claque, une, mise par le blondinet lui-même. Pas de gros mots, qu'elle disait maman. Merde, ça fait mal. Vlam. Nouvelle torgnole.

Bon, ils viennent quand ? Ils sont mous ! Ils vont rater la fête. Ils vont rater l'orgasme méga-géant ! Un orgasme, bande d'inculte, c'est comme quand... tu manges ton gâteau après avoir longtemps attendu. Une explosion de saveur intense, l'impression d'être rassasié* (alors que tu l'es pas du tout, en fait, et que t'en veux encore ! ENCORE !). Ça marche pour les gâteaux, les macarons, les chouquettes, et les devoirs... Ben ouais, les devoirs, quand y'en a plus, t'en veux encore. Mais quand y'en a encore, t'en veux plus. Ben ouais, c'est chiant, les devoirs.

Bon, sinon, Arutha, il attendait toujours, hein.

*La définition de l'orgasme vient de la merveilleuse rosy fée. On l'aime tous !
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Leha

J'suis jolie ?

Un grognement, ça veut surement dire oui venant d'un père qui n'y connait rien en mode.
Elle n'avait enfilé qu'une petite robe, pas trop légère pour lui tenir chaud, et bien serrée au niveau de la taille pour prouver qu'elle était fine. C'est sur, quand on a pas grandit entourée de mac à ronds, on est pas grosse. D'ailleurs, Leha elle est plutôt du type asperge blanche.

Lorsqu'ils arrivèrent, elle sauta le plus rapidement possible à terre et couru vers ce qui lui semblait être l'entrée.

On est làààààààààààààààààà !
Annoncez Leha et son papa !

Elle s'arrêta, reprit son sérieux et corrigea :

Enfin, je veux dire, Sa Grâce Julien Giffard et sa fille bien aimée.

C'est que, vu comme les avait décrit Arutha, ça d'vait être bon des mac à ronds. Alors elle était pressée. Et gourmande.
Elle se pencha et regarda ses pieds. Pour l'occasion, on lui avait fait mettre des jolies chaussures qui font mal.
Attendant le petit maitre des lieux, elle rentra le ventre.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Un cri, dehors, se fit entendre. Des bretons ! Les bretons attaquaient ! On va tous mourir ! Ah, en fait, non. C'est Leha. Et Julien.

On est làààààààààààààààààà !
Annoncez Leha et son papa !

Enfin, je veux dire, Sa Grâce Julien Giffard et sa fille bien aimée.

Enfin, ils étaient arrivés. C'était à cause de Leha qu'ils étaient en retard. Les filles, c'est long, parfois. Et puis, ça parle beaucoup aussi. J'espère que Leha ne parle pas beaucoup. Qu'elle ne joue pas à la poupée, se mit à penser le môme.
Un large sourire se fendit sur le visage du blondinet Gisors. D'un coup d’œil, il vérifia que les macarons étaient en place. Et les chouquettes, aussi. Ah ! Il avait oublié quelque chose !

D'un geste rapide, avec une plume trempée dans l'encre, il écrivit sur un bout de vélin, de sa plus belle et propre écriture, vélin qu'il posa à côté des chouquettes et autres gourmandises : Faut pas manger si on est gros.

Et il se mit à courir vers l'entrée du Château. Leha, me voilà ! C'est moi, Arutha ! Bon, il aurait pu également dire : Julien, me voilà. Mais c'est nettement moins classe, ça ne rime pas.
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Leha

Han mais qu'il est petit !

La rousse lança un regard désespéré vers son père. Elle allait devoir se gaver de friandises pour passer le temps. Il était trop jeune pour l'intéresser.
Elle soupira, déçue, mais sourit tout de même au suzerain de son père lorsqu'il fut assez près. Une petite révérence, et ça repart.

Moi c'est Leha, enchantée.

Erf, elle avait oublié une partie de son nom. Tant pis, de toute façon Leha, c'était parfait. On va pas compliquer la chose en rajoutant la suite, de toute façon il s'en fichait.

Comment vous portez vous ?

Blond, yeux verts. Mais trop jeune.
Dommage, il avait l'air gentil.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Han, une asperge. Qu'est ce qu'elle est grande.

Elle lança un regard à son père, regard que remarqua Arutha -oui, il n'est pas complètement débile, non plus- et qui, d'ailleurs, le blessa. Il avait voulu être gentil, et elle, elle semblait embêtée d'être là.

Moi c'est Leha, enchantée.

Je sais. Tu l'as dit 3 fois, indiquant 4 doigts de la main. Euh, 3 fois, rectifiant par la même le nombre de doigt.

Elle était belle, en fait. Mais pas autant que Rosy Fée. Mais Rosy Fée, elle était plus petite.

Moi, je vais bien et toi ? Tu as faim ? J'ai des chouquettes, des macarons, des tartines de pain avec de la confiture... Par contre, je ne joue pas à la poupée. Il l'avait déjà dit dans sa missive, et elle lui avait assuré qu'elle non plus. Mais, les filles, c'est fourbe, alors, le gamin préférait s'assurer qu'elle ne jouait pas aux dites poupées.
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Leha

Elle ne s'empêcha pas de sourire, amusée par le blondinet. Il avait l'air drôle, ça la rassurait.

Oui, je l'ai dit 3 fois. Mais comme c'est un joli prénom, on peut le dire autant qu'on veut non ?

Question de rhétorique, elle n'attendait même pas qu'on la confirme.
Elle acquiesça, affamée. L'énumération de nourriture lui fit très envie, mais elle se contrôla pour ne pas hurler "Oui j'ai faiiiiim", et opta pour une version plus sophistiquée.

Il faut que je goûte vos macarons c'est sur.
Et moi non plus je ne joue pas à la poupée, c'est la deuxième fois que je vous le dis.

Elle montra sa main, qui bizarrement affichait trois doigts levés.
La gamine, pas si gamine que ça face à Arutha, lui lança alors un clin d'œil malicieux et discret. Autant éviter que son père ne remarque ses bêtises.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Autant qu'on veut... Si tu veux, mais pas trop, parce qu'après, c'est embêtant.
Et puis, tu sais, on peut faire des blagues sur le nom, même s'il est beau... L'est arrivé ! Et tu comprends : "Leha rrivé", et au final, y'a encore ton nom. Tu pouvais pas t'appeler Mauricette ? Quoiqu'on pourrait dire "Maurice saute partout", et on comprend : "Mauricette partout".
Tu vois, Arutha, c'est bien, y'a pas de problème.

Mais tu peux le dire autant de fois que tu veux quand même.

Ouf, elle ne joue pas à la poupée, c'est confirmé. Looong soupire du blondinet Gisors. Soupire de soulagement. Tu veux jouer au guerrier ? T'es la princesse, et moi, je dois tuer les dragons pour te sauver ? J'ai une épée en bois, c'est papa qui me l'avait faite ! Par contre, je ne fais pas la princesse !

Ouais, mais non... On bouffe, avant. Alors, là, tu as les chouquettes ! Là, les macarons. Ils viennent de chez Ella Durée, je les ai achetés avec Yoli. Ils sont très bons. Là, t'as du pain avec de la confiture. Tu peux manger, t'es pas grosse.

Elle lui a fait un clin d’œil ! Elle lui a fait un clin d’œil ! Ouais, elle veut être sa copine !
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Leha

Mauricette ?

Elle grimaça, c'était moche. Leha, c'est plus joli. De loin !

Et pourquoi je serais la princesse ? Je suis la plus grande, donc je suis la plus forte. Et c'est le guerrier qui doit être le plus fort, pas la princesse.

CQFD.
On lève le menton, main sur les hanches.

Bon d'accord, vu que j'ai une robe je fais la princesse. Mais vous ne me tirez pas les cheveux !

Elle allait rajouter "et pas de bisous", mais se retint. Il était trop petit pour avoir des idées aussi idiotes, et elle risquait de l'y inciter.

C'est où Ella Durée ? C'est qui Yoli ?

La rouquine dévisagea le buffet. Tout plein de friandises, elle n'en avait jamais vu autant. Quand elle inviterait ses amis, il y en aurait plus, faudra qu'elle le dise à son père.

C'est un compliment de dire que je suis pas grosse hein ? Elle est à quoi la confiture ?

En fait, ils étaient là pour quoi déjà ? Ah oui, rencontrer le suzerain de papa. Bah elle en profitait pour se faire un ami, c'est bien.
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

Arutha_gisors

Et pourquoi je serais la princesse ? Je suis la plus grande, donc je suis la plus forte. Et c'est le guerrier qui doit être le plus fort, pas la princesse.

T'es pas la plus forte, t'es toute maigre. Je suis sûr, je cours plus vite que toi. Alors, tu joueras la princesse. Parce que la princesse, ça peut pas être un garçon. Ah, vraiment, elle ne s'y connaissait pas en histoire de dragons.

Elle ne connaissait pas Yoli ? Elle ne connaissait pas Ella Durée ? Sacrilège ! Ella Durée, c'est un magasin qui vend des macarons. Et Yoli, c'est Yolanda Isabel. C'est une petite fille, habillée en rose. Elle est belle, et elle est gentille. Si t'es gentille, je te dirai c'est où, le magasin.

C'est un compliment de dire que tu n'es pas grosse. Mais t'es un peu maigre quand même. Ton papa -son vassal- ne te donne pas à manger ? Ou tu fais régime ? Et la confiture, elle est aux abricots. Mais j'en ai à la pomme, à la fraise, à la poire, et à la mûre.

Et hop, il chouravait déjà un macaron sur la table. Hum, ch'est très bon. Au fait, il est où, Chulien ?
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Leha

Encore avec ses macarons ! Elle hocha la tête vaguement, pas trop impressionnée. Donc Yoli, c'est son amie, et Ella Durée, c'est leur lieu de ravitaillement.

J'suis pas maigre, c'est la robe qui me serre trop. Et mon papa, il est très gentil. C'est le meilleur des papas que je connaisse !

Elle attrapa un truc discrètement, qu'elle identifia comme une tartine à la confiture d'abricot. C'était bon, mais elle ne pouvait pas parler en même temps.

J'aime bien la confiture d'abricot, mais j'aime pas celle à la fraise.

Elle remarqua enfin les fameux macarons. C'était mignon, mais ça n'avait rien d'extraordinaire. La petite tendit le bras pour en attraper un, mais se ravisa. Si elle n'aimait pas, il voudrait plus être son amie. Alors elle prit une chouquette, parce que ça c'est bon.

Il doit être là, quelque part. Mais je crois qu'il a peur du buffet, parce que si il mange trop, son cheval il voudra plus le porter.
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Leha Louise Giffard
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Si, t'es maigre. Bon, d'accord, ta robe elle sert. Mais t'es quand même maigre.

Elle mangeait doucement, tranquillement. Pas pressée, la fille. Ou alors, elle ne voulait pas se salir les mains. Tu manges pas de macarons ? Goûte, c'est super bon ! Allez, tu ne vas pas grossir.

Bon, là, le môme Gisors, il avait une idée. Elle allait les bouffer, ses macarons, sinon, il faisait la gueule. Et s'il faisait la gueule, alors, Julien ne serait pas content. Et là, c'est le drame. Iroshima, made in 1459, made in Falaise. Ça va péter sévère. Nagasaki, made in 1459, made in Normandie. Vaches irradiées, poissons qui flottent, imaginez le foin.

Il attrapa un macaron, discrètement, qu'il jeta d'un geste rapide et fluide -ouais, il a l'habitude- dans la tête de Leha. Oh ! Le macaron, l'est arrivé... Ben ouais, Leha rrivé... T'as vu, c'est pratique, ça vole.
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Leha

Arutha_gisors

Leha

Arutha_gisors

Jglth

Arutha_gisors

Leha

Arutha_gisors

Leha

Arutha_gisors

Leha

Arutha_gisors

Leha

Arutha_gisors

Jglth

Arutha_gisors

Julien arriva.
Woua ! Cris hystériques de femmes dans l'assemblée -les femmes sont toujours hystériques-. Il est bôôôôôô ! Il est musclé ! Il est sexyyyyyy ! Julienbrad Giffardpitt. Beau, certes, musclé, certes, sexy, certes, mais surtout... Normand.
Cris outrés de femmes dans l'assemblée. Ni une, ni deux, que le duc nouvellement arrivé attrapait sa fille et la hissait sur son épaule, et saisissait le blondinet baronnal sous son bras.

A l'aide ! On m'enlève ! Pauvre de moi ! Par les couilles du Saint Père ! Diantre ! Sacrebleu ! Tant de mots que le petit Arutha ne prononça, préférant un, non sans une certaine élégance : Zut alors !

Abreuvoir à 10 mètres.
Allez tout droit.
Abreuvoir à 5 mètres.
Allez tout droit.
Abreuvoir à 1 mètre.
Allez tout droit.
Abreuvoir arrivé.
Lâchez proies.

Plouf.

Boujou monsieur Julien !
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Leha

Papaaaaaaaa !

Je ne suis pas un poisson.
Je suis une sirène.

Les bouts de macarons flottent autour d'elle, dans l'abreuvoir. Elle se relève, secoue la tête, non sans faire gicler un peu d'eau partout.
La rousse -mouillée- se tourne vers le blond -tout mouillé aussi.

C'est mon Papa !

Elle bombe le torse, puis lance un regard de-la-mort-qui-tue à son père. Parce que ça va pas de la balancer comme ça dans l'abreuvoir !

C'est lui qui a commencé !
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Leha Louise Giffard
Renard angélique

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C'est mon Papa !

Elle s'était tournée vers lui. Genre, il le savait pas, que c'était Julien ? Genre, elle se prenait pour qui ? C'est pas un sous-fifre, Arutha ! Je sais !

C'est lui qui a commencé !

Mensonge, calomnie ! Han, la vilaine ! Elle ment, c'est pas vrai ! Les filles, ça ment tout le temps ! Elle m'a balancé un macaron sur la tête, elle a gâché la nourriture.

C'était vrai, en plus. Et elle a dit qu'elle était la plus forte, alors que c'est une fille, toute maigre !

T'façon, les filles, quand tu joues avec elle, ça pleure, ça se plaint, tout le temps.
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[RP] Rencontre au sommet... de la Falaise !