Ensomulv
RP ouvert à tous visiteurs tant qu'il y a cohérence. Ce RP est principalement formé par le voyage IG de mon personnage. Voyage qui va l'emmener loin donc n'hésitez pas à vous joindre à lui si l'envi vous prend ^^
Le 24 Octobre 1458 à Tarbes, Comté du Béarn
Bourgmestre. Il l'avait attendu cette occasion, cette possibilité, cette chance. Depuis qu'il avait rejoint ce Comté, un peu plus d'un an auparavant. Ensom Ulv, couramment appelé Ensomulv ou encore juste Ulv, avait été élu Bourgmestre de Tarbes à plus de 60% contre un adversaire qui ne s'était pas vraiment battu pour obtenir le titre. C'était au début du mois, le 5 Octobre.
Il avait alors commencé à travailler correctement. Il avait envoyé des courriers à ses homologues de l'ensemble des territoires du Sud du Royaume de France, il avait même réussit à décrocher un contrat et deux autres étaient sur le point d'aboutir. Il était heureux. Puis, son MA lui fit faux bons, face à cela Ulv ne répondit rien. Il en avait déjà assez. Quelques jours plus tôt, le 12 de Octobre, il avait déjà détruit sa Forge. Ayant vendu son dernier champ plusieurs mois auparavant, il n'avait plus aucune terre en Béarn. L'impôt, qu'il rendait excessif, il ne le payait même pas. Il sentait la colère monté des habitants. Il décidât seulement d'augmenter le salaire de la Milice à son maximum et d'acheter plusieurs denrées sur le Marché Tarbais. Des denrées dont il n'avait aucun besoin ni pour lui ni pour la Mairie, mais il achetât quand même. Il dépensât l'argent de la Mairie de façon ahurissante si bien qu'il ne put payer l'impôt comtale.
Il en était là, ce jour du 24 Octobre 1458, quand il vit une armée du Comté se présenter aux portes de la Ville. Il avait entendu les rumeurs de mécontentement des Tarbais ainsi que celle du Conseil et, en particulier, celle du CaC. C'est elle même qui dirigé l'armée devant Tarbes. Ulv, dont le Béarn et Tarbes avaient perdu tout intérêt à ses yeux, décidât d'interdire l'accès à la ville par toutes armées du Béarn. Il écrivit alors une lettre qu'il envoyât rapidement au Comte d'Armagnac et de Commingue. Le but, simple, demander l'assistance d'une armée de l'AC. Au fond, Ulv voulait simplement détruire l'ignoble alliance de l'Entente Pyrénéenne en essayant de convaincre l'AC de prendre Tarbes. Les Alliances, les Paix ; lui qui avait été Mercenaire durant les Guerres contre l'Anglais ne supportait plus les Nobles qui créent toutes ces alliances pour se protéger eux même, et leur titre et leur terre et leur place.
Il voulait que tout explose, que les membres de l'EP détruisent cette alliance pour entrer en guerre les uns avec les autres.
Le lendemain, à l'aube
"A bat Ensomulv ! Dehors le Traitre !!!", des cris réveillèrent Ulv à l'aube de ce 25 Octobre. La populace Tarbaise se révolté contre lui. L'augmentation de l'impôt, le non approvisionnement du Marché. Alors qu'Ulv venait de se proposer pour un second Mandat, le bon peuple de Tarbes se révoltait et le destituât. Il venait de perdre la Mairie. Les Paysans, mené par les membres du Conseille Comtale avaient réussit à mettre Ulv dehors.
Alors que les premiers cris de la victoire se fessaient entendre, Ulv voulant garder un semblant de bonne apparence, s'empressât d'aller se plaindre au Conseil face à la tyrannie qu'il installait. Il demandait "justice" mais s'empressât d'aller se cacher par la suite. Il fit bien car dès le lendemain, trois avis de plainte pour Haute-Trahison arrivèrent à lui : "manquement aux devoirs d'un Maire", "pillage des caisses de la Mairie" et "appel à la révolte". Le Conseil voulait le mettre à genoux, voulait le détruire. Il plaidât "Innocent" pour les trois : "j'ai fait mon devoirs de maire, au moins un jour sur deux en tout cas", "l'argent a été redistribué aux Tarbais", "je suis le Maire légitime, c'est la révolte qui est illégitime". C'était sa défense mais, dès le lendemain, il n'était déjà plus là.
Citation:
25-10-2010 04:05 : La mairie a été saccagée. Vous avez été destitué.
La Fuite par les Pyrénées, du 26 au 30 Octobre 1458
Courant, toujours courant, Ulv se cachât sous une capuche et traversât la ville de Lourdes sans demander son reste. Derrière, il le savait pour y être déjà passé, se trouvait les Montagnes Pyrénées puis, juste après, le Reino de Aragòn. Cette route, il l'avait déjà emprunté, plus de quatre mois auparavant, alors qu'il quittait une première foi le Béarn sans donner sa démission au Conseil Comtale où il avait été élu. Il avait était CaC avant de devenir juste Conseillé. Mais face à l'importance de la charge et à son manque d'expérience il préféra fuir plutôt que d'assumer sa faiblesse.
Aujourd'hui il était un Traitre du Béarn, bien plus que la première foi. Alors qu'il ne s'en était sortit qu'avec des excuses publics, une amande ridicule et deux épées à forgé ; cette foi serait différente. Il le savait. Le Béarn ne lâcherait pas l'affaire de sitôt pour ses multiples trahisons. Et ce ne serait pas trois mois "calme" qui lui permettrait de retrouver une vrai nationalité Béarnaise. De toute façon, il pensait que le Béarn ne lui devait rien et qu'il ne devait plus rien au Béarn. Il avait été trahit et il avait trahit en échange, vengeance était faite.
Il traversât l'Aragon avec la peur d'être poursuivi par les autorités Béarnaises ou quelques chasseurs de prime. Jaca, Huesca, Zaragoza, il atteind rapidement Catalayud, dernière ville avant la frontière avec la Castille. Il était maintenant en terre inconnu, il n'était jamais allé de ce coté là de la péninsule Ibérique. Pourquoi avait il choisi de fuir par là ? Il l'ignorait lui même, il avait suivit son instinct.
Brigands à la frontière, le 31 Octobre 1458
La matinée commençait charmante sur les plateaux du centre de l'Espagne. Alors qu'on était en Octobre et que la France devait commencer à se refroidir pour préparer l'hiver, l'Espagne était encore chaude. Ulv avait retirer son uniforme des Ours du Béarn pour revêtir ses habits marrons et verts du voyage. Il ne se couvrit pas trop tout de même. La chaleur était toujours présente en Espagne, et il le savait. Il avait traversé la frontière durant la nuit. Il venait de quitter l'Aragon pour entrer dans "la Corona de Castilla y Léon". Autrement dit, la Castille. Il suivait tranquillement le chemin au bord de l'eau lorsqu'il entendit, dans un Espagnol au fort accent Italien.
"Hey! Ti ! Si quieres vivir, te aconsejamos que tu camino!"("Hé ! Toi ! Si tu veux vivre, je te conseille de payer ton passage !", by Google Translate)
Des birgands ! Ulv sortit immédiatement son épée, comme par réflexe et se préparât avec son bouclier à parer toute attaque. Les marauds avaient bien comprit qu'il ne leur donnerait pas un sous et dégainèrent à leur tour leurs épées. Ulv observât ses adverssaires. Ils étaient deux, l'un sur chaque flanc, et n'était pas vraiment discrets avec leurs habits de toutes les couleurs.
Celui se trouvant sur le flanc droit attaquât le premier. Droitier, Ulv bloquât de son épée l'attaque avant de déséquilibrer son adversaire par un coup de bouclier. Il allait l'achevé lorsque son ami attaquât à son tour. Les réflexes militaires d'Ulv n'avait pas changer. Il se rappelât alors l'hiver dernier, lorsqu'il se battait sur les remparts de Tarbes contre les attaques du Lion de Judas. Il en avait tué chaque jour pendant deux mois, son épée avait gardé le rouge du sang pendant deux mois supplémentaire. Tant de vie de ces marauds. Il avait été si heureux de les tuer. Mais, en ce temps, il étaient encore un fervent patriote du Béarn, il aimait encore cette terre et son Comté. Et cette amour lui était rendu. Les choses avaient tellement changé en un an de cela.
Mais les brigands Siciliens étaient toujours là, le second l'attaquait par derrière lorsqu'Ulv, par une habille manuvre, parvint à faire perdre l'équilibre à son adversaire qui tombât au coté de son ami. Alors qu'Ulv allait de nouveau s'en prendre à eux et les pourfendre de mal mort, les deux marauds prirent leurs jambes à leur coup et quittèrent le Combat.
Heureux de ces exercices matinaux, Ulv rengainât son épée et continuât son voyage, le sourire au lèvre. Ce combat avait égaillé sa journée.
Citation:
31-10-2010 04:06 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Goffredodabinasco et de Severinocicerchia (coefficient de combat 7) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.