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Fofo 1 -&amp;amp;gt; La gargote Alençonnaise -&amp;amp;gt; [RP] Petits et Grands Normands... Alençon, bonjour !

[RP] Petits et Grands Normands... Alençon, bonjour !

Arutha_gisors
Avant de débuter cette histoire, il convient bien de préciser une chose...
Le stationnement à Alençon est payant. 1 écu la journée. N'oubliez pas de payer, sans quoi, vous aurez une amende. 11, ou 17 écus ? Ben en fait, ça change...


        [ Camp de stationnement des Normands - Alençon ]


Ce matin là, le môme Gisors-Breuil s'était réveillé tôt. Il n'avait pas bien dormi, cette nuit là ; peut-être était-ce dû à l'excitation ambiante, ou, simplement, n'était-il pas fatigué. Ou, encore, les deux. Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple ?
Arutha laissait ses petites jambes d'enfant le porter dans les allées du camp. Y'avait des tentes, partout. Certaines occupées, certaines libres, certaines où on y dormait, certaines où on y rangeait armes et nourriture, et certaines où il ne valait mieux pas savoir ce qu'on y faisait. Surtout pour un gamin de 8 ans.

Le petit blond dormait peu, donc, ces derniers jours. Et, lorsqu'il parvenait à s'endormir, malgré les soulards qui buvaient, les flemmards qui ronflaient, et les connards qui criaient, il était réveillé à l'aube, par ce satané coq, qu'il ne faudrait pas tarder à embrocher.


Voici venu le temps, de foutre en l'air Jean.
Jean, c'est le nom du coq. C'est le nom que lui avait donné l'enfant.
Jean était là. Perché sur son perchoir, attendant la bonne heure pour réveiller toute la populasse normande. Et, enfin, Arutha pouvait s'exercer à son lancer de pommes.

Oui, notre cher et tendre enfant, Arutha de son prénom, est un amateur du lancer de pommes. Sur les gens, principalement, en taverne d'Argentan. Mais, la diversité du lancer de pommes a du bon. Après les gens, les coq. Et c'est ainsi que le futur-grand-et-beau Baron de Falaise attrapa quelques pommes dans sa besace, et se mit à les lancer sur le coq. Il ne bougeait plus.
Il est mort ? Ou il fait semblant d'être mort ?

C'est embêtant, un coq mort. Ça ne passe pas inaperçu.

L'enfant de la fratrie Gisors devait faire un choix. Il avait un QCU, sous la main. Un Questionnaire à Choix Unique, c'est moins chiant qu'un QCM, Questionnaire à Choix Multiple. Et ouais, dans ton QCU, quand t'as la bonne réponse, ben t'as la bonne réponse. Et le reste, OSEF.

    Les choix sont les suivants :
    - Cacher le coq.
    - Découper le coq.
    - Donner le coq au cuistot, en disant qu'il l'a trouvé.
    - Se sauver en courant.
    - Dire que ce n'est pas lui qui a tué le coq, alors que c'est lui.
    - Dire que c'est lui qui a tué le coq, alors que c'est lui, mais ça, c'est une mauvaise idée.


Ams, tram, gram,
Pic et pic et colégram,
Bour et bour et ratatam,
Ams, tram, gram... gram, gram.

Oh, il est tombé sur son idée initiale, c'est cool !

Et maintenant, on en est là. Un gamin, noble, en train de se promener dans le camp, avec un coq au bout de la main. C'est où la cantine ? Par là, par là ! Et, arrivé à la cantine, il dit :
Bonjour Monsieur le cuisinier ! Tu sais ce que j'ai trouvé, par terre ? Un coq mort.
_________________
Alcalnn


[Alensson, XXVII deu mech de Feurier, MIIIICLIX]



Les bonnes villes sont toujours pleines de bons ostaux où louer une chambre proprette avec service ne demande pas de vider sa bourse. En plus, ils disposent souventefois de moult services nécessaires à l’homme d’arme. C’est pourquoi le duc, avay choisi d’hosteller intra muros, avec les gens de son hôtel, le sire de la Barre, Vincent son écuyer et la jeune Brunehaut, les hommes dans une chambre double et la jeune femme dans une chambre simple, à côté. Le conrroie de Mortain quand à luy, s’estoit garnisonné dans un entrepôt sur les bords de la Sarthe. Nul doute que les ribaudes avayent esté les bienvenus parmi les gascons, provoquant certainement la pudeur des normands, qui trouvant les méridionnaux frustres, cachayent au fond de leur crâne une certaine envie de ne pouvoir les imités sans sembler se dévoyer aux yeux des leurs… Bref, comme à l’accoutumé, il devoit y avoir eu quelques tençons.

A l’aube, car il s’agissay tout de même d’une garnison, le Chat après avoir rompu le jeûne et accompli ses ablutions matinales, s’estay tout de fer vêtu, accompagné de son ostau, avay décidé de mener une montre brève, mais nécessaire, afin que ces hommes d’armes aient leur soudée, en bord de fleuve. Ainsi, la grosse vingtaine d’hommes d’armes se vit inspecté, dans la moindre guige, la moindre articulation, la moindre housserie, bref minutieusement… Finalement la seule chose qu’Alcalnn avay trouvé à redire, estay les yeux cernés, les mines ensommeillées, les nez trahissant une vinasse bon marché, qui estay les témoins silencieux mais visibles des débauches de la veille. Son coffret d’écus promptement vidé par les soudans, il se dit qu’il estoit peut être temps de rendre visite aux normands qui avay préférés s’installer dans un campement plutôt qu’au chaud d’une bonne hostellerie…

Revenant à son hostel, il se désarma et revêtit des vêtements sobres mais soignés, dignes de sa condition : chausses grises, heuses noires, pourpoint bleu, robe courte noire et chaperon passé bordeaux, il piéta tranquillement toujours accompagné, jusqu’aux logements des normands… Tiens, étrange, il n’y avoit pas encore grand monde qui allay et venay…

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Matouminou


Ce qu'il y a de plus gênant dans ce genre de périple, c'est qu'on ne sait jamais combien de temps on allait rester à un endroit. Pas vraiment pratique pour prendre ses habitudes. C'est ce que se disait Matou en s'étirant. Une fois encore c'est le son d'un cor qui l'avait réveillée.

- C'est un fou, celui-là, mais moi, je vais lui passer cette envie de faire de la musique alors que l'aube pointe à peine...bougonna-t-elle en jetant un œil sur la paillasse à côté d'elle où son mari dormait paisiblement. Elle l'enviait, il avait toujours eu un bon sommeil et peu de chose le réveillaient.

Elle se leva, fit une toilette sommaire et s'habilla rapidement. Elle souleva le pan de la tente qu'elle avait la chance de ne partager qu'avec son époux. Le jour se levait tranquillement et l'on pouvait entendre le campement se réveiller aussi: cliquetis d'épées et de boucliers que l'on manipule, aboiement de chiens, hennissement de chevaux et autres bruits divers, certains fort incongrus qu'elle ne chercha pas à identifier.

Il faisait encore frais, il est vrai que l'hiver n'avait pas encore cédé sa place au printemps. Elle serra contre elle sa cape et hésita quant à la direction qu'elle devait prendre. Le campement était assez vaste. Où trouverait-elle ce malotru?

Soudain, elle vit passer au loin le jeune Arutha_Gisor. Elle fut étonnée qu'il soit déjà levé, aussi décida-t-elle de le rejoindre. Un gamin, et surtout celui-là, c'est curieux, ça n'a pas la langue dans sa poche et ça retient beaucoup de choses. Il saurait peut-être où se trouvait le troubleur de sommeil.

Elle le suivit, bien décidé à le rejoindre, mais il avait un étrange comportement aussi décida-t-elle de ne pas tout de suite l'appeler.Elle le vit se diriger vers le poulailler et sa curiosité monta d'un cran. Elle se fit alors petite derrière une charrette et put ainsi observer le manège du jeune garçon. Ce qui suivi la fit beaucoup rire bien qu'un soupçon de pitié pour ce pauvre coq, dont la vie s'était finie sous ses yeux, la traversa. A défaut de coq au vin, ce serait un coq aux pommes, songea-t-elle.
Restait à savoir comment Arutha_Gisors allait expliquer son forfait. Elle le vit réfléchir, un peu étonné, sans doute, d'avoir réussi à clouer le bec définitivement au gallinacé.
Il se saisit alors du volatile et se mit en route. Elle le suivit à bonne distance et comprit très vite qu'il se dirigeait vers la cantine.


- Pas bête le gamin...murmura-t-elle pour elle-même. Elle accéléra un peu le pas de façon à réduire la distance qui les séparait et l'entendit lancer au cantinier:

Citation:
Bonjour Monsieur le cuisinier ! Tu sais ce que j'ai trouvé, par terre ? Un coq mort.


Elle toussota pour annoncer sa présence, salua d'un sourire l'homme qui leur préparait la pitance quotidienne et s'adressa au gamin avec un ton ironique:

- Le boujou Arutha_Gisor!! Ainsi tu as trouvé un coq mort par terre?? C'est assez étrange, quand on sait la voracité des chiens, voire des renards qui errent dans le camp...et saurais-tu expliquer comment ce coq est mort?

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Arutha_gisors
Le boujou Arutha Gisors!! Ainsi tu as trouvé un coq mort par terre?? C'est assez étrange, quand on sait la voracité des chiens, voire des renards qui errent dans le camp...et saurais-tu expliquer comment ce coq est mort?

Argh ! Le gamin lâcha de surprise le coq qu'il allait s'écraser par terre, en entendant une voix qu'il connaissait.
Ah... Euh... Boujou Madame Matouminou. Comment vas-tu ? D'un geste rapide et gêné, le petit blondinet ramassa le coq qu'il venait de faire tomber. Oui, j'ai trouvé ce coq mort par terre. Il s'en est pris plein la pomme. Euh, la poire. Je peux t'assurer qu'il était bien caché, près du poulailler. C'est peut-être pour ça que les chiens et les renards ne l'ont pas vu, et ne l'ont pas mangé... Comment il est mort, je ne le sais vraiment pas. Peut-être qu'il est tombé de son perchoir. Et au gamin d'afficher un petit sourire compatissant. Pauvre coq. Bon, en même temps, ce n'était pas de sa faute, s'il est mort. Il lui a lancé deux pommes... Bon, d'accord, quatre ou cinq. Mais le coq n'était pas très résistant. Made in China, sans doute.

Bon, Monsieur le cuisinier, tu en veux, ou tu n'en veux pas ?

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Matouminou


Elle écouta l'enfant lui mentir avec un aplomb stupéfiant et se retint de rire. Il avait de qui tenir.
Le cuisinier les regardait quelque peu interloqué.
Arutha_gisor posa de nouveau sa question. Elle s'approcha de lui et lui souffla:


- Un coq aux pommes...ça te dit quelque chose?...je ne dirai rien, mais j'ai besoin que tu me rendes un petit service...


Elle lui fit un petit clin d'œil et l'air de rien se pencha sur ce qu'était en train de préparer le cuisinier. Le mélange dans la calebasse était étrange, des légumes sans doute au milieu desquels flottaient, ce qui pouvait s'apparenter à des morceaux de viande. Elle recula et fit la grimace, cela lui rappela le ragout de Ména et curieusement elle sentit les larmes lui montaient aux yeux. Elle secoua la tête, la Normandie et Fécamp lui manquaient, certes, mais de là à presque regretter le ragout de Ména...

Elle préféra s'abstenir de tout commentaire. Elle sourit au cuisinier et regarda l'enfant, attendant sa réaction.

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Arutha_gisors
- Un coq aux pommes...ça te dit quelque chose?...je ne dirai rien, mais j'ai besoin que tu me rendes un petit service...

Un coq aux pommes ? Aux... pommes ?! Ah oui, c'est très bon, les coqs aux pommes ! Bon, là, il mentait. Mentir, c'était mal, que maman elle avait dit. Bon, oui, il s'est pris des pommes. Mais, il faisait trop de bruit. Et puis, je lui ai lancé deux pommes. C'est pas beaucoup. Mais, dis rien ! C'est quoi ce service ? C'est pas un truc en rapport avec du sexe ? Parce que le sexe, c'est pour les grands, et moi, je suis petit. Il ne savait pas ce qu'était le sexe, il semble bon de le préciser. Il savait juste que c'était pour les grands.

Bon...
Il était sacrément mou le cuistot, il n'avait pas des verres au cul. Heureusement, ça aurait pu se retrouver dans le ragout... Euh, reprenons. Je te laisse le poulet, hein, tu en fais ce que tu veux.
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Brunehautdartois
Depuis la normandie elle avait suivi le groupe de nobles normands qui se rendaient en Alençon répondant à la levée de ban de la Reyne.
Ce que faisait là l'artésienne, nombre d'entre eux se posaient la question,mais d'aucun ne vinrent directement la lui poser, intrigués mais pas téméraires, n'osant trop l'approcher, intimidés peut être, ou trop repliés sur eux mêmes à l'idée qu'ils pouvaient se faire des artésiens en règle générale.

Mais le voyage fut agréable malgré tout, et l'accueil favorable dans les villes visitées, Lisieux où les soirées furent bien arrosées, puis Argentan où la compagnie fut des plus charmante, mais malheureusement toutes les bonnes choses ont toujours une fin et son voyage du se poursuivre vers la capitale où ils étaient tous attendus, enfin le pensaient ils!
Mais ses pigeons n'auront de cesse d'aller et venir entre Alençon et Argentan, tout du moins l'espérait elle secrètement.

En attendant elle avait pris ses quartiers dans une modeste chambre que leur avait réservé le duc Alcalnn plus connu sous le surnom du Chat, elle ne savait d'ailleurs toujours pas pourquoi et se gardait bien de le lui demander, mais l'attention que portait sa grasce à sa suite n'était pas pour lui déplaire même si de par son passé d'officier de l'Ost elle avait plus d'une fois dormi à la belle étoile ou campant sous la tente parmi les soldats.
Mais l'ennui la prenait souvent, la vie à l'ostellerie était certes confortable mais incitait à l'isolement, et elle se sentait un peu seule parmi toutes ces personnes dont elle ignorait tout, usages et coutumes différaient de ceux qu'elle connaissait.
Quelle occupation pouvait elle trouver, alors que dans son esprit elle était surtout venue là pour guerroyer mais il semblerait que le ménage fut déjà fait bien avant leur arrivée.

Trainassant en matinée, trouvant souvent refuge dans la taverne à l'heure du déjeuner, elle finit par se décider à visiter le campement normand, ses pas la menèrent allez savoir pourquoi directement à la cambuse, le rire d'un enfant ayant attiré son attention, et non pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de l'héritier du Breuil dont elle avait connu la mère.


Bonjour Arutha, tu sais que je me suis fait un sang d'encre à ton sujet, je t'ai cherché partout à Argentan, j'ai même cru un instant que les brigands t'avaient enlevé..grand mal leur en auraient pris, je n'ose même pas imaginer quels facéties tu leur aurais fait subir.

Remarquant par la même la présence de Matouminou, elle la salua d'un grand sourire franc.

Dame Matouminou, quel plaisir de vous revoir, vous avez hérité de la surveillance du gamin?

Léger sourire en coin, sachant par expérience qu'il était capable des pires bêtises.
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Arutha_gisors
Quel mou, ce cuisinier. Il s'était penché, mollement, pour récupérer le coq. Oh, ouais, c'est un coq. Oh, merci bien, c'est gentil. Je vous laisse imaginer la grosse voix de bucheron mal luné qui va avec, avec les gros doigts bien dégueulasses. Sans oublier l'ingrédient de séduction... Le bon gros pif, t'as l'impression qu'il y a mis ses gros doigts dégueulasses. Ben, en fait, c'est le cas Et ben voilà, vous savez à quoi ressemble Trouduc. C'est le nom du cuisinier.

Bonjour Arutha.
Argh ! Non, mais les gens, ils voulaient sa mort ou quoi ? Bon, c'était très possible, en fait. Mais tester la réactivité cardiaque d'un môme de 8 ans, c'est franchement pas fair-play. Ah ! Boujou Brunehaut ! Comment vas tu ? Tu vois, je ne suis pas mort. Au contraire du poulet, qui faisait un pic dans la marmite. Tête, enfin, bec, la première. Aucune chance de survie, pas un maître nageur dans le coin, problématique. Blurp blurp blurp. Mais, oui, je suis parti tout seul ! J'ai eu peur, un moment, y'avait un moche sur le chemin. Ils sont dangereux, ces gens là. Alors, j'ai fait un petit détour. Mais je suis toujours en vie !

Han ! Regarde ! Le cuisinier, il se met les doigts dans le nez ! Il n'a pas le droit de faire ça ? C'est sale ! Regarde !
Et en effet, Trouduc avec les doigts bien dans le niais, et un sourire nez sur le visage. Ou l'inverse.
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Horloger


Cela faisait plusieurs jours qu'ils stationnaient dans ce campement. Il avait été dressé à l'aide de solides madriers, et des bâches de cuir bien épais, doublé de fourrure à l'intérieur des tentes, garantissaient non pas un confort, le mot était trop fort, mais à tout le moins une protection contre le froid assez efficace. Des braseros avaient également été disposés dans le campement, ainsi que dans les tentes, et il était fort heureux que le mois de mars arrive à grand pas, laissant les frimas de l'hiver derrière. Il y avait bien encore, parfois, quelques gelées blanches, mais rien de comparable avec la froidure qu'ils avaient pu connaître en décembre, sans parler des monceaux de neige qui étaient tombés le même mois, rendant les chemins quasiment impraticables, bloquant les déplacements, stoppant les marchands...
Horloger s'était réveillé au son du cliquetis des armes, et des cris à l'extérieur de la tente. Machinalement, il passa sa main sur la couche, à la recherche du corps de son épouse, et fut étonné de sentir le vide...il se redressa, et constata que Matou n'était pas là. Il se leva d'un bond, et après quelques ablutions, et s'être habillé, il sortit à l'extérieur de la tente, en quête de Matou.

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Brunehautdartois
Tout en écoutant la réponse du gamin, son regard se plonge dans le bain bouillonnant de la marmite, elle y voit alors surnageant un coq, même pas déplumé, tête, crête, pattes, griffes, viscères, tout y était encore bien en place, elle grimace et reporte son attention sur Arutha.

Je le vois bien que tu es en vie, fort heureusement d'ailleurs, as tu conscience de ton inconscience, qui donc t'avait sous bonne garde pour ne pas t'avoir vu filer en douce.

C'est vrai quoi, comment un gamin de 8 ans pouvait il ainsi disparaitre aux yeux de tous et filer sur les routes sans escorte.
Elle finit par lui sourire et lui passe sa main dans sa chevelure lui ebouriffant.


Ptit garnement, tache de te tenir un peu tranquille si tu ne veux pas me faire mourrir avant l'age.

Han ! Regarde ! Le cuisinier, il se met les doigts dans le nez ! Il n'a pas le droit de faire ça ? C'est sale ! Regarde !
Oui oui elle regarde, enfin elle ne voulait surtout plus regarder, car son coeur se soulevait rien qu'à l'a vue de ce qui cuisait, sans compter l'odeur qui s'en degageait, et que dire de celle qui provenait du cuistot, les aureoles sous les bras, la crasse sous ses doigts boudinés qu'il se fourrait allégrement dans le nez!
Bourre pif qu'il aurait du se nommer.
Il n'en fallut pas plus pour lui donne un haut le coeur, sentant qu'elle n'en supporterait pas plus elle propose au garçonnet de s'éloigner.


C'est abjecte oui!
Que dirais tu d'un bon repas dans l'auberge qui m'heberge..car j'ai bien peur que si nous mangeons ça!
Désignant l'infame mixture c'est de dysenterie que nous mourrons tous...blurps....

Trop tard, elle n'avait pu retenir plus longtemps l'ecoeurement qui lui prenait aux tripes, gerbillant partout autour d'eux eclaboussant au passage les bottes du gamin.
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Matouminou


L'enfant reconnut en chuchotant qu'il avait bien mis fin aux jours de ce brave coq. Matou ne pouvait lui en vouloir, c'est vrai que c'était particulièrement pénible d'être réveillé aux aurores, elle en savait quelque chose. Elle allait expliquer au gamin le service dont elle avait besoin et surtout qu'il ne s'agissait point de sexe, d'ailleurs où avait-il trouvé ce mot et savait-il seulement de quoi il en retournait? Mais, derrière eux une voix s'éleva. Elle se retourna et vit Dame Brunehaut. Celle-ci s'adressa à Arutha lui disant combien elle s'était inquiétée de ne pas le trouver à Argentan. Puis, elle salua Matouminou:

Citation:
Dame Matouminou, quel plaisir de vous revoir, vous avez hérité de la surveillance du gamin?


Matou lui sourit. Elle s'était vue en taverne et avait plaisanté sur certains sujets. A son tour, elle la salua:

- Le Boujou, Dame Brunehaut! Non, non, je n'ai guère hérité de la surveillance de ce jeune garçon...je me suis réveillée fort tôt, et mes pas m'ont guidé jusqu'ici. Arutha s'y trouvait...

Entre temps, le jeune garçon avait donné le coq au cuisinier qui devait se demander surement où le gamin avait trouvé le volatile. Mais en y regardant de plus près, ce n'était pas le genre de bonhomme à tenter d'élucider le mystère. Il avait saisi la bestiole avec ses gros doigts à la propreté douteuse et déjà le plongeait dans la marmite. Matou prit un air horrifié et fut sur le point de s'écrier qu'il fallait peut-être le plumer avant, le vider aussi...Mais quand elle le vit mettre son doigt dans son nez, elle recula, écœurée, et se jura que plus jamais, elle ne prendrait un repas au campement.
Déjà avait-elle accepté d'y loger, histoire de se plonger dans l'ambiance...enfin, ambiance dont on se passait volontiers...bref...il ne fallait pas non plus trop lui en demander. Délicate, elle ne pensait pas l'être trop, mais avisée et prudente oui...


Du reste, Dame Brunehaut avait, elle aussi, pâli en observant la scène. Elle s'écria:

Citation:

C'est abjecte oui!


Et elle l'entendit proposer à l'enfant:

Citation:
Que dirais tu d'un bon repas dans l'auberge qui m'heberge..car j'ai bien peur que si nous mangeons ça!... c'est de dysenterie que nous mourrons tous...blurps....


Matou acquiesça à la justesse de ces propos:


- Ah oui, entre ça et mourir au combat, je préfère la deuxième solution...Au moins, sur un champ de bataille, on meurt avec les honneurs, tandis qu'en se hasardant à manger ceci, on pourrait presque nous accuser de vouloir nous faire porter pâle exprès!!

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Arutha_gisors
Allez, Matou, dis moi. Pourquoi elle voulait pas lui dire. Elle est raciste ! Elle est raciste envers les enfants ! Allez, dis-le, bordel ! DIS-LE*. Tu veux pas me dire, s'il te plait ? Ben oui, c'était important. S'il ne savait pas, elle allait répéter. Si elle allait répéter, y'aurait Brigitte Bardot qui allait venir, et il allait être emmené. Loin, loin, si loin de toi ! Tu veux pas me dire si ça a un rapport avec du sexe ?

Revenons au sujet de discussion préféré de nos trois commères en herbe (et non qui fument de l'herbe) ; deux, en vérité, Arutha ne doit pas être compté dans le lot. Le cuisinier, Trouduc. Regarde, regarde, il met ses crottes de nez dans le ragoût ! Il aime les crottes de nez, je crois. C'est sale ! Il n'a pas le droit de faire ça ! Ah, ça ressemble à ça, un coq sans la peau. C'est moche Le cuistot avait commencé à le dépecer. Ceux qui nous rejoignent sur l'antenne, il est 13 heures : bon appétit.

Allez, Madame Matou, Brunehaut, on va manger.
Un dernier regard pour le coq Jean. On t'aimait bien, mais on t'aimait pas assez pour te garder. C'est con. Et hop, il entraîna les deux femmes hors de la cantine. Au revoir Trouduc !

On va où, au fait ?




*Note HRP : Le joueur n'a pas consommé de substances illicites. "Enfin, je crois ? Le cassoulet, ça compte ?".
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Brunehautdartois
Sortant un mouchoir de sa manche, elle s'essuya délicatement les comissures des lèvres, un gout acide sur la langue et l'estomac complètement retourné par ce qu'elle continuait de voir; pourtant elle en avait vu de la chair et des tripes à l'air sur les champs de bataille, mais là, allez savoir pourquoi, peut être un coup de froid.

Et Trouduc qui continuait son curage sans gêne aucune, elle n'avait qu'une envie lui retirer les doigts du nez pour lui plonger dans sa marmite, l'eau chaude extermine la vermine, c'est bien connu, mais elle du se faire violence pour s'en empêcher, lançant un regard noir au crasseux.


Bon...quittons ce lieu où l'infamie, la malbouffe et l'incivisme règnent, cet homme devrait être traduit en justice pour haute trahison, vouloir empoisonner les troupes normandes, il mériterait d'être pendu...vous ne coyez pas?

Songeant que si il empoisonnait tous les normands c'est une médaille que certains de leurs ennemis lui remettraient.

Allons nous faire inviter à la table du Chat, j'ose espérer qu'il soit plus exigeant que ce qu'on nous proposait ici.
Et il me semble dame Matou que ce garnement attend une réponse de votre part.


Et surtout elle qui aimerait assouvir sa curiosité et connaitre le fameux service qu'elle avait à demander à Arutha.
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Matouminou


L'enfant la pressait de lui dire quel était le service dont elle avait besoin. Elle sourit intérieurement en l'entendant lui souffler si ça avait quelque chose à voir avec le sexe. Ça semblait le tracassait. Elle songea qu'il était un peu jeune peut-être pour s'intéresser à ce genre d'affaire.

Dame Brunehaut intervint, pressée de quitter les lieux:


Citation:
Bon...quittons ce lieu où l'infamie, la malbouffe et l'incivisme règnent, cet homme devrait être traduit en justice pour haute trahison, vouloir empoisonner les troupes normandes, il mériterait d'être pendu...vous ne coyez pas?


Puis, tandis que Arutha continuait de faire des commentaires sur le cuisinier, qui, il est vrai, aggravait un peu plus son cas, Matou la vit se tourner vers elle et lui dire:

Citation:

Allons nous faire inviter à la table du Chat, j'ose espérer qu'il soit plus exigeant que ce qu'on nous proposit ici.
Et il me semble dame Matou que ce garnement attend une réponse de votre part.


Elle prit un air entendu et répondit, s'adressant aux deux personnes à la fois :


- Il est clair que la haute trahison semble bien appropriée à cette situation...et j'ajouterai qu'il y a largement préméditation...

Elle fit une pause et reprit, il s'agissait maintenant de parler du petit service.

- Bien, donc pour ce que je voulais te demander Arutha, en vérité, j'aimerais tout simplement savoir où se trouve exactement l'abru....enfin l'homme qui joue si....magnifiquement....du clairon ou du cor, chaque matin alors qu'il ne fait pas encore jour...et qui réveille tout le monde dans...la joie et la bonne humeur!!!

Elle leur adressa un large sourire:


- J'aimerais le féliciter pour son talent....et lui dire ma façon de penser...

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Arutha_gisors
Pendons-le, pendons-le ! Le cuistot Trouduc, bien sûr.

Ah, oui, le service de Dame Matou. Il espérait que ce n'était pas en rapport avec du sexe, parce que le sexe, il est trop petit. Ça concerne les grands. Et en plus, c'est quoi, du sexe ?

- Bien, donc pour ce que je voulais te demander Arutha, en vérité, j'aimerais tout simplement savoir où se trouve exactement l'abru....enfin l'homme qui joue si....magnifiquement....du clairon ou du cor, chaque matin alors qu'il ne fait pas encore jour...et qui réveille tout le monde dans...la joie et la bonne humeur!!!


Elle a cru qu'il était qui ? Empoté-Man ? Trouduc-Man ? Il sait où se trouve le sonneur de cloche, ou la cloche de sonneur.
Je sais ! Et il entraîna les deux, Brunehaut et Matou, Matou et Brunehaut, vers le lieu où stationnait le sonneur de cloche.

Bientôt arrivés chez l'ennemi, le môme s'écria. C'est lui, c'est lui ! Et il désignait un homme, gros, moche, le frère de Trouduc, en fait. En pire.
Hé ! Sonneur de cloche ! Et il balança une pomme.
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