[Rp] Campement Hospitaliers

[Le mans]

Après de longue heure de recherche le jeune hospitalier avait trouvé une petite plaine parfaite pour l'établissement d'un campement. Il regarda autour de lui cherchant ses frères et ses sœurs des yeux mais ne trouva personnes, ils viendraient surement plus tard.

En moins d'une heure il monta sa tente et fit un petit feu devant. Il fut rude a allumé car le bois et l'air était humide toutefois il trouva de la paille bien sèche et réussit un tour de force. Au chaud il grava sur un panneau de texte qu'il planta non loin devant sa tente.

Une fois la pancarte mis il retourna s'assoir devant le feu pour se réchauffer les mains. Le Grand Hospitalier pensait déjà a quelque aménagement comme un tronc d'arbre pour resté au sec devant le feu.
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence

De retour à Laval, les 4 compagnons étaient arrivés au Mans, lui avait décidé de rester en dehors des remparts de la ville pour quelques temps.
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pu partager de moment paisible avec sa monture, et ceux qui le connaissent bien le savent, Épine, son cheval blanc, était l'un de ses meilleurs amis.
Parcourant les prairies herbeuses aux alentours du Mans, Thorn aperçu un étendard flotter au loin, vraisemblablement celui des Hospitaliers, mais il n'en était pas sur.
Il se dirigea donc vers le campement...
Le Grand maître de France, et le maréchal du Domaine Royal étant en Maine, la présence ici de ces hommes d'armes était compréhensible.
Arrivé au dit camp, Thorn mis pied à terre, s'avança lentement vers un homme qui se trouvait là, son épée bien rangée dans son fourreau.

Bonjour à vous !

Petite révérence de la tête, comme à son habitude

Ailvin Wolback, Manois

Bienvenue à vous en les terres de sa majesté la Reyne.
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Souriant

Eh bien je serai ravi de profiter de l'Hospitalité des Hospitaliers en effet
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Bada, un peu épuisée par la route, avait déjà pû retrouver bon nombre de ses frères et soeurs.
Elle était tout simplement heureuse.

Après être passée faire un tour au marché, il était grand temps de monter sa tente, même si elle risquait de ne pas pouvoir venir s'y reposer de si tôt.
De plus, Dame Meileen avait besoin d'un coin pour se reposer et vu l'heure tardive, il fallait lui trouver un abris sure.
Bada se rendit donc au campement.

A son arrivée, elle vit que tous étaient en grande discussion avec une autre personne.

Bâillant à s'en décrocher la machoire, elle ne voulu pas les déranger et se dirigea vers un emplacement libre où elle pourrait monter sa tente.

Bada se débatti pendant un certain temps voir même un temps certain avec sa tente.
Une fois montée, elle entrepris d'améliorer un peu l'intérieur pour Meileen.
Rien de bien cossu ni de distrayant, mais au moins ce serait confortable.

Ayant fini, elle regarda l'ensemble et trouva que pour une tente montée à la va vite, ce n'était pas trop mal.

Elle déposa sur le lit des draps propres pour la toilette ainsi qu'une part de tarte aux pommes.

Elle lorgna le lit avec envie puis se repris.
Il n'était point l'heure de se reposer. D'abord un bon bain, ce ne serait pas du luxe, puis retour sur les remparts.

Un voyage des plus agréables ... elle qui craignait la réaction de sa cadette face à un intrus - homme qui plus est - dans leurs vies, avait vu avec plaisir le jeune hospitalier sur lequel elle portait ses vues prêter une attention rassurante à la petite, qui elle semblait contente de la chose. Même un petit commentaire positif de la petite en douce, dans le creux de l'oreille de la grande, que rêver de mieux ?

C'est donc le visage souriant qu'une blonde hospitalière, un blond hospitalier, et une brunette de 10 ans dont personne ne savait trop ce qu'elle faisait là, passèrent ensemble les portes du campement, accompagnés d'une auxiliaire rencontrée en ville, soeur Badaboum. Laquelle Badaboum avait promis de les aider à monter la tente qui abriterait l'enfant tout au long de la mobilisation ... espérons que le nom de l'auxiliaire ne soit pas prémonitoire de la suite de l'histoire !

Au centre du campement, immanquables, le grand Hospitalier, la Sénéchale et un inconnu discutaient. Saluer ? Passer discrètement ? Saluer ... ? L'inconnu s'écarte pour aller à ses sacoches de selle, la cadette d'armes en profite pour une salutation rapide.

Mon frère, Lee, bonjour !
Pouvons-nous planter les petites tentes individuelles là-bas ?Devant la réponse affirmative, oeillade à l'inconnu. Je ne vous dérange pas plus longtemps, je vois que vous êtes occupés, à plus tard !

Et de s'activer pour aider Badaboum à monter sa tente, après bien sûr avoir désanglé les montures, et déposé leur chargement à terre.

Voilà qui te fera une belle tente, Badaboum !
J'ai la mienne ici, Une à une, elle défaisait les sangles qui maintenaient fermée et pliée la toile et ses armatures. Meileen, on la plante où ? Là, ça te ferait envie ?
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17 ans.

[Le Mans]

C'est les mains prises par deux têtes blondes que la petite Meileen arriva sur le campement des Hospitaliers, le cadeau de Velden précieusement attaché à sa ceinture pour ne pas le perdre. Elle avait hate de pouvoir le lire, mais avant cela, il lui fallait aider Malone à monter la tente pour qu'elles puissent dormir cette nuit...

Sur place, un sourire illumina son visage en reconnaissant Leello à qui elle rendit sa bise. Elle aperçut également Badaboum rencontrée un peu plus tôt en taverne qui semblait avoir déjà bien entamé le montage de sa tente.

Eh bien, Dame Badaboum vous ne nous avez pas attendu?! Nous aurions pu vous aider!

Meileen, on la plante où ? Là, ça te ferait envie ?

Elle se retourna vers l'ainée.

Cela me parait très bien! Pas trop loin de Leello, ni de Dame Badaboum hein?

La petite n'osait rien dire, mais elle avait peur de se retrouver au milieu d'inconnus... Elle rejoignit sa soeur près des montures et entreprit de porter la toile qui s'avéra trop lourde. Elle finit par se rabattre sur les armatures.

Messire Velden, vous pourriez m'aider s'il vous plait?!
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Bientôt une semaine que la lance de l’Ordre Equestre du St Sépulcre avait rejoint la capitale Mainoise traversant, vignoble Bourguignon, prairies et tenures Berrichonnes, sous bois et sylves Tourangelles.
Les campements provisoires avaient été nombreux durant le voyage, tout comme les nouvelles rassurantes en provenance d’Alençon et de Mortagne.
Comme souvent à l’appel de la levée de ban, il était familier de revoir certains visages connus ici et là au détour des tavernes, au coin d’une ruelle où sur les remparts, rendant le séjour plus convivial et agréable.
Cet adage se poursuivait donc au Mans où le Grand Commandeur , ses frères et sa sœur avaient eut pour consigne de faire halte, franchissant la douve en compagnie des Dames Blanches.
Convolant chaque nuit vers les murs et les alentours de la capitale afin d’assurer la sécurité des villageois, Les uns et les autres, animés par la même volonté de service et de protection, ont présenté des hommes et des femmes qui surpassant en courage et en vertu chevaleresque et militaire tout ce qu’il y a de plus généreux dans le reste du Royaume, ont poussé leurs destriers et leurs étendards presque dans toutes les provinces. Celle-ci sera sans doute une des plus glorieuses entreprises qu’ils ont faites, réunissant leurs forces et faisant trêve à leurs différends pour combattre cette armée de brigands et porter secours à sa Majesté.
Il entrepris donc en ce début de matinée de répondre à l’invitation des frères Hospitaliers en se dirigeant vers leur campement de toiles à une lieu du bourg.
S’approchant de la sentinelle de faction aux abords du campement, il le salua et se présenta.

Bonjour mon frère, je me présente Alex de Koenigsbourg, Grand Commandeur de l'Ordre du St Sépulcre , il m'a été fait honneur de me présenter dans votre campement.[/i]
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Quelle ne fut sa surprise lorsque Gwenola déboula devant eux et les salua

Eh bien Gwen, tu me suis, c'est ça ?

Clin d'oeil complice à sa soeur
Remplissant un autre verre

Assis toi donc, et bois avec nous de cette sublime liqueur.
A la châtaigne !
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Thomas écouta le sire Thorn et fit un sourire tous en buvant un peu d'alcool de châtaigne. Au devant du feu il faisait bon, le soleil commençais a décliner la douce froideur de la nuit ne se faisait pas sentir car le feu entouré les convives d'un doux manteau de chaleur. Sa lumière s'engouffrait partout et illuminer le campement et le jeune homme pu voir le frère du saint sépulcre. Thomas fit un signe a l'homme de s'approcher pour prendre place.

Une dame s'approcha du feu sans que Thomas ne la voit arriver, il lui fit toutefois un grand sourire en lui tendant un verre d'alcool de châtaigne.

- En chanté dame.

Il fit un sourire et tapota sur une sacoche prêt de lui et fini par dire

- Je vous remercie dame pour votre proposition mais j'ai tous ce qu'il faut ici. Toute fois si je viens a manqué de quelque chose vous en serez la première informé.

L'hospitalier tapota un fut a ses cotés afin qu'elle s'assoient pour profité du feu durant la nuit.
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence

Écoutant à son tour

Sachez que votre présence nous fait plaisir d'abord à nous.
Bien que certains prennent la présence des Ordres Royaux en leur sol comme une remise en question de leur capacité à se défendre d'eux même, ce qui peut être plus ou moins compréhensible.
Quoi que l'on puisse dire nous avons besoin les un des autres, nous avons besoin de vous pour que vous nous aidiez à défendre nos terres, vous avez besoin de nous sans quoi vous serrez désœuvrés.

Petit sourire

Il est vrai que la forme peut être déplaisante et ainsi éloigner le fond de son sens premier.
Mais cela est un autre débat.

Marquant une pause avant de reprendre

Quant à nos relations j'espère qu'elles ne seront pas altérées, oui...

En regardant Gwen

Je vous présente Gwenola, ma bien aimée soeur !
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Bada, amusée, regarda la fillette

Et bien jeune fille, évidemment que c'est pour vous!
Et y a même un morceau de tarte faite maison déposée sur le lit à votre intention.
C'est bien ce que nous avions convenu en taverne avec votre soeur.

Bada haussa les épaules et sourit

Vous savez, pour le peut que j'utise ma tente, vous pouvez franchement vous y installer.

Bada se pencha vers la jeune fille et lui chuchotta d'un air conspirateur

A votre place, je foncerait sur ma tarte! Moi j'ai déjà englouti ma part

Bada, qui se fichait comme d'une guigne des titres et autres ronds de jambe, lui fit un clin d'oeil puis se redressa

Thomas en bon hospitalier n'avaient pas régit a l'accusation de son frère, car ils ne se mêlaient jamais des affaires qui ne les concerner pas. Toute fois ils furent plusieurs a réagir car un homme avait dit des choses qui étaient loin d'être vrai. Enfin là n'était plus la question.

Thomas fit un sourire a la dame.

- Je vous en remercie dame. Toute fois sachez que nous ne somme pas des templier mais des hospitaliers. Quand a frère Optat et frère Eloso, l'un d'eux est sur un bateau loin d'ici l'autre est au Maine pour défendre.

Il prit une lampé de boisson et attendit ce qui allez être dit. Bonne ou mauvaise nouvelle ?
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence

Et d'un coup, elle comprit l'offre que leur faisait la soeur Badaboum ... pas de les aider à monter la tente qu'elles avaient amenée, mais d'accueillir l'enfant dans sa tente à elle.

Oh ! Soeur Badaboum ... c'est très gentil à vous mais ... enfin ... Et hop, encore une fois, les joues de la jeune hospitalière s'enflamment. Mais où dormirez-vous, quand nous aurons un peu de repos ? Enfin ... c'est très gentil à vous de prendre soin de la petite, mais je vais quand même monter la tente que j'ai amenée, comme ça elle aura le choix ?Regard interrogateur à l'auxiliaire, quêtant son assentiment.

Elle était belle, et rassurante quand elle montrait qu'elle ne filerait pas n'importe où ... Et puis la fierté d'une grande soeur face à sa cadette, ça n'a de concurrence que celle d'une mère pour son enfant.

Lee sera obligatoirement dans la grande tente là. Du doigt, elle montre l'une des grandes tentes du HC, la plus grande en fait, Jehan aurait bien aimé être là rien que pour tester. Parce qu'elle est la Sénéchale de l'Ordre, et la Grande Maitresse par intérim, parce que notre Grand Maître est absent.
Mais juste ici, on n'est pas loin de soeur Badaboum ? Et Lee devrait nous entendre si on appelle, et puis je suppose que Velden ne sera pas trop loin non plus ?

Regard interrogateur au Velden, justement, qui tendait au passage le bâton pour se faire battre.
Sourire amusé de Malone, en l'entendant se faire le serviteur de l'enfant. La blonde se penche vers la cadette, et lui glisse quelques mots à l'oreille.
Si tu souhaitais qu'il s'installe au Poitou et non au Périgord ? Ca nous éviterait d'avoir à voyager pour le voir ... et moi ça m'éviterait d'un jour peut être, devoir choisir entre le Poitou et lui ...

Regard innocent et clin d'oeil au blond, qui n'avait probablement même pas imaginé quelle perche il tendait là...
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17 ans.

Gwen reprit une petite gorgé de liqueur , jetant un oeil en biais à son frère.
Ailvin semblait détendu, et la Wolback décida que c'était bon signe. Sa présence en ce campement aussi, il devait avoir décider de remettre certaines choses qui avaient été dites ou entendues en question et de réfléchir sérieusement à la situation de la défense du Maine . Sage décision que de ne pas se laisser influancer par les avis extérieur.
Gwen elle même suivait se credo, écouter son coeur et voir par soi même, cela lui avait dailleurs toujours réussi.. Elle menait ainsi sa petite vie selon sa conscience et défendait ses avis selon ses expériences propres.

Elle reporta son regard vers Thomas, ainsi l'un des deux templiers était en Maine . Elle sourit et lui dit :

" Vous aimez créé le suspense Messire en aiguisant ma curiosité , lequel des deux , d'Optat ou Eloso est en Maine et où ...au Mans ? J'aurais grand plaisir à le revoir et j'irais le saluer je crois ."

Elle avait eu une préférence pour Eloso qui avait fait preuve de beaucoup d'humour lors des deux ou trois soirées en taverne à converser sur leurs aventures hépiques en mission. Optat s'était montré plus discret sauf lorsque par taquinerie ils s'étaient mis tout les deux en tête de se moquer d'elle .
S'était à Tour , Gwen allait retrouver Jcmail et Paximus qui revenaient d'Epinal à l'epoque , eux se rendaient à la Fleches. Gwen fourra son nez dans son verre et se demanda si c'était une bonne chose de revoir Eloso finalement , car un danger guetterait , Jc était si absent, si indisponible , il y avait toutes ses promesses qu'il lui faisait et qu'il ne tenait pas et sa vie devenait une longue attente remplie de déceptions...
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Il semblait bien que le campement était devenu le dernier lieu à la mode. De l’entrée, où il avait arrêté son cheval, il observait les mouvements. Quelques civils déambulaient parmi les capes noires, ce qui était habituel, avec une concentration autour du feu, ce qui était incontournable. Jamais, au grand jamais, Thom ne partait en mission sans quelques fûts, et l’information était de celles qui se répandaient le plus vite.
A se demander s’il ne maîtrisait pas la merveilleuse alchimie, non pas celle qui transforme le plomb en or, bien qu’elle puisse avoir son utilité, mais bien celle, ô combien plus enrichissante, qui change l’eau en vin.

N’eut été la présence des faisceaux de lances, et la mine attentive des gardes à l’entrée, on aurait pu se croire à une réception de l’ambassadeur. Mais nul ne déambulait avec des plateaux chargés de cailloux dorés, la chère étant plutôt pauvre en ces temps de campagne.

Fatigué, les traits tirés, il avait repéré sa tente, et envisageait le plus sur chemin pour aller s’y écrouler sans se perdre en salamalecs et autres conversations courtoises. Non qu’il en négligeât les impératifs, mais sa nature profonde l’en éloignait souvent.
Se penchant sur l’encolure du cheval, il souffla au novice qui était venu en prendre la bride :

Petit… Sois gentil de le nourrir et de le desseller, mais tu me le gardes harnaché, mors et rênes, et tu me le ramènes ensuite devant ma tente.

Il mit pied à terre, et tendit une pièce au jeune garçon. Puis il s’enfonça dans le noir, invisible, glissant derrière les tentes jusqu'à atteindre la sienne pour y piquer un roupillon bien mérité !
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Le picotement acidulé de l’alcool lui fit repousser le verre qu’elle teint sur son giron.
La Sœur Hospitalière prit congé et Gwen la salua d’un signe de tête respectueux alors que ses pensées étaient toujours tournée vers Eloso, elle venait de se rendre compte de son lapsus il était hospitalier lui aussi, et non Templier. Quelle mauvaise élève elle faisait, il lui avait bien expliqué la différence entre les deux ordres, d’où sa confusion.

Elle réalisa soudain que le Sieur Thomas semblait lui indiquer quelque chose, elle suivit du regard l’endroit qu’il lui montrait, pour apercevoir un de ses frères. Elle porta sa main en visière pour contrer la lumière vive qui l’éblouissait et lorsqu’elle reconnu le cavalier, elle ne pu réprimer un sourire.

D’un bond elle fut sur ses jambes et s’excusa :

" Merci Sieur Thomas, vous ne m’en voudrez pas de vous laisser en compagnie de mon frère ? j’ai quelqu’un à saluer "

Se tournant vers Thorn ..

" A plus tard Ailvin et n’oublie pas de venir me voir au lac ? "

Gwen fit volte face cherchant à nouveau Eloso des yeux, il avait abandonné sa monture à un jeune garçon et s’engageait entre les tentes.

Cèdent à son impulsion La Wolback marmonna en s’élançant à sa suite pour le rattraper " Et tant pis pour les convenances."

Elle du courir pour réussir à arriver à sa hauteur et que ferait elle s’il l’avait oublié ? Un instant cette pensée la troubla, elle éclaterait de rire probablement devant la situation incongrue, elle le saurait de suite. Dans un réflex pour freiner l’homme dans sa course, elle posa sa main sur son bras et tira sa manche , et les yeux rieurs et espiègle elle l’interpela:

" Eloso ? "

Son chignon qu’elle portait lâche dans son cou s’était défait dans sa course, Gwen repoussa une mèche derrière son oreille et lui sourit. Elle observa malicieusement l’hospitalier, il avait les traits tirés par la fatigue et il lui paraissait plus grand que dans son souvenir, une carrure immense; une des raisons entre autre qui lui avait fait dire être un ours , mais Gwen n’étais pas facilement impressionnable, elle se sentait capable de s’attirer la sympathie d’un dragon , s’il possédait une certaine noblesse de cœur qu’elle avait détecter chez cet homme. Il est de rencontre parfois qui même brève ne s’oublie pas, même si on ne se l’expliquait pas.
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L'Miche avait entendu parler d'un campement d'Hospitaliers dans l'coin. On du évidemment lui expliquer que c'était pas un hospice pour vieillard croulant, rassuré face au peu d'chance qu'il avait d'se faire interner par les croisés l'jardinier s'rendit donc au campement.

En approchant, l'bonhomme s'rendit compte qu'il avait d'jà croisé quelques uns d'ces gens autour du débat animé concernant l'nouveau capitaine d'l'Ost.
L'espérait bien s'montrer hospitalier lui-même, c'braves gens s'bougeait l'séant jusque ici pour défendre cette terre si chère aux fleuristes. Alors faudrait pas qu'ils croient qu'l'fierté Mainoise entachait en quoique ce soit l'gratitude de c'Comté à l'égard de défenseurs z'avisés.

L'Miche arriva alors qu'l'm'sieur Thorn semblait d'jà là. C't'une bonne chose qu'un Mainois ai été plus prompt que l'fleuriste, fallait dire qu'il était lent du carquois l'quinqua.

-"B'jour".

Aussi jovial qu'anormal, et relativement fort, histoire de s'faire entendre entre les différents entrechoquements d'hallebardes et d'armes de fers en plein entrainement.
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Se promener , en effet on pouvait dire ça ,la jeune femme rit gaiement de la situation, puis laissant mourir sa gaité dans les replis de son sourire elle le toisa de son regard espiègle :

Je me promène en effet Messire, à moins que je ne vienne espionner l'envahisseur ?

Elle porta son regard sur la main d'Eloso qui agrippait à présent son épée , probablement plus par réflex ou habitude que pour la menacer , mais Gwen bravache plongea ses yeux , qu'elle devait lever haut , tant il était grand dans les siens et lui dit en désignant son arme;

Elle est très impressionnante , mais je n'ai peur de rien , que des lutins et vous; vous êtes un géant donc !

Elle rit :

Plus sérieusement , j'arrive au mauvais moment , vous devez être éreinté ?

Il l'était; c'était évident ;

Je suis de laval, je venait proposer mon aide en temps qu'herboriste , mais visiblement il y a tout ce qu'il faut ici , ensuite je profitais du passage d'hospitaliers en ce lieu pour saluer des personnes que j'avais rencontré il y a quelques temps à Tours en l'occurrence vous et Messire Optat, je crois que vous alliez à loches ? on m'a dit qu'il n'est pas ici . En tout cas vous semblez en bonne santé !

Elle regarda les mains de l'homme et dit; riant d'elle même pour avoir été la cible de leur moquerie ;

Et vos ennemis ne se promènent pas avec l'un de vos doigts en trophée , j'en suis heureuse ....Au revoir Messire Eloso.

Elle s'écarta d'un pas pour lui signifier qu'il pouvait continuer son chemin. Elle avait omis délibérément de lui rappeler son nom, l'amitié qu'ils s'étaient porté à Tour n'avait pas laisser de trace chez lui alors à quoi bon le rappeler. Quant à elle , elle garderait malgré tout le souvenir de quelques agréables moments, de ceux qui lui faisaient tant aimer les voyages et pour lesquels immanquablement elle repartirait sur les routes ou plutôt, elle l'espérait de tout coeur et très bientôt, sur la Loire ...
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Très impressionnante... Ah, son épée ! Décidement l'Auvergnat avait du mal, ce soir, à faire collaborer les rares éléments de son cerveau.

Il en retira la main, posée là parce qu'il faut bien se poser sur quelque chose. Et tant qu'à faire, autant le faire sur un objet qui soit à la fois solide et confortable. Se pouvait-il qu'elle se soit sentie menaçée ?

Je me rappelle que vous n'avez peur que des lutins, Gwenola. Néanmoins je vous précise que bien que longue, large et puissante, elle ne sort de son fourreau de cuir souple que lorsque je suis enervé, ou poussé par la necessité de pourfendre qui en fait l'ardente demande. Aussi, vous n'avez rien à craindre.

Il était un peu surpris de constater qu'après avoir couru pour le saluer, elle s'efface si vite, après avoir fait les questions et les réponses. Il n'avait nulle intention d'être désagréable, mais restait conscient qu'il pouvait être glacial.

Néanmoins, et au vu des circonstances, il comprenait que l'heure tardive ne l'incite pas à converser plus avant. Ce qui allait lui permettre de fermer les yeux.

Un sourire et une légère inclinaison de tête vinrent la saluer.

C'est fort aimable à vous d'être passée, dans ce cas. Optat est bien loin, mais je ne manquerai pas de lui transmettre vos amitiés.
Au revoir, Gwenola, portez-vous bien, et au hasard des routes, peut-être !

Il poussa la portière de sa tente, tout en recomptant machinalement ses doigts, et la laissa retomber derrière lui.
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Non d'un parterres de tulipes en plein tempête. C'te campement était semblable aux dédales comme disent les grecques,et l'Miche avec son non-sens de l'orientation, s'perdit aussitôt, sans faire d'détails.
L'Fleuriste en vadrouille en profitait pour observer un peu tout et surtout n'importe quoi, quelques bouts de caillasses par-ci par-là, un sourire quasi niais toujours suspendus au bout des lèvres.

-"Gna quelqu'un?"

Au pire il continuerait à vadrouiller. Fallait dire que sa folle guibole commençait à aller d'mieux en mieux, et ptet qu'avec un peu d'chance, l'bonhomme pourrait lâcher s'canne sous peu.
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En pleine déambulation chronique, le nez tantôt en l'air, tantôt par terre, il scrute c'qu'il peut scruter en plissant les zyeux sous ses binocles, faut dire que l'vue, c'pas son fort non plus. Heureusement s'n'ouïe est pas trop pourrie, l'a donc pas d'mal à r'connaitre l'voix de s'fille.
L'air penaud d'un gamin prit entrain d'faire une bêtise, alors que l'bonhomme s'balade juste, l'amuse lui même.

-"B'jour m'fille.
J'étudie l'flore locale.

Nan, là j'étais entrain d'me pommer alors qu'j'allais saluer les z'Hospitaliers. T'as ptet un meilleur sens d'l'orientation qu'moi. J'te suis?"
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J'te suis, j'te suis... Pff, mais je suis pas une carte moi!!! Je ne le connais pas moi, ce campement...

Voilà où elle en était quand elle vit arriver une Dame qu'elle avait croisée plus d'une fois en taverne ces derniers jours.
C'est avec un sourire non forcé qu'elle lui répondit :

- Bonjour Dame Malone, comment allez-vous?
Je vous présente mon père, Michel de Villefort, enfin Miche quoi. Il voulait venir vous saluer, mais il s'est un peu perdu. Faut dire que votre campement, bien que très bien organisé, est assez grand pour que celui qui n'a pas l'habitude se perde entre les tentes.
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"Hum, donc, c'vous qui faites la cuisine? J'adore l'cuisine."

La voilà qui manque de s'étrangler.

Glpssss... Keuf, keuf, keuf!!!

Mais il lui fait quoi là???
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Il lui avait dit "tes désirs sont des ordres" mais quand il vit un sourire se dessiner sur le visage de mini-Malone, il se dit qu'il allait vite regretter ses paroles. Puis il se tourna vers la grande sœur qui n'avait pas l'air si innocente que ca !

Elle serait meilleure accompagnée d'un jus de fruits! Vous pourriez aller m'en chercher Messire Velden s'il vous plaiiiiiit?

Hum, bien sur... Je reviens tout de suite !

C'est ainsi qu'il passa un long moment à écumer les tavernes du coin à la recherche d'un jus de fruit. Les taverniers lui rirent au nez : "Hey mon petit ! On ne sert que de l'alcool ici ! Va donc voir la grosse Rita, elle doit bien avoir du lait de brebis pour toi ! Mouhahahah !". A la fin, dans un grand moment de solitude et de découragement, il hésita à lui prendre du cidre, peut être que Malone n'y verrait que du feu ? Mais si la petite était ivre ?
Il arriva aux abords d'un long champ avec plusieurs pommiers et une ferme. Après avoir baratiné le propriétaire de l'endroit, il repartit avec du jus de pomme. Enfin, après quatre heures de recherche, il arriva au campement épuisé et affamé.
Meileen l'attendait. Il lui confia le jus et après un bâillement qu'il tenta d'étouffer, lui dit :

Voilà ton jus de pomme. Par contre, je reviens dans quelques instants, j'ai quelque chose à faire.

Il entra dans sa tente et s'affala sur le sol et s'endormit.
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