[Rp] Campement Hospitaliers

Bada venait juste de terminer son montage lors qu'elle entendit une voix lui dire:

Eh bien, Dame Badaboum vous ne nous avez pas attendu?! Nous aurions pu vous aider!

Bada se retourna et sourit en voyant soeurs Malone et Meileen qui arrivaient chargées de leurs effets.

Et bien, vous savez, une promesse est une promesse. Et avant de retourner sur les remparts, je vous avais promis de m'occuper de vous monter une tente afin que vous ayez un coin à vous Meileen.

Bada désigna la tente d'un geste de la main et ajouta...

Rien de bien cossu, mais au moins vous serez en sécurité

Thomas écouta le sire Thorn et fit un sourire tous en buvant un peu d'alcool de châtaigne. Au devant du feu il faisait bon, le soleil commençais a décliner la douce froideur de la nuit ne se faisait pas sentir car le feu entouré les convives d'un doux manteau de chaleur. Sa lumière s'engouffrait partout et illuminer le campement et le jeune homme pu voir le frère du saint sépulcre. Thomas fit un signe a l'homme de s'approcher pour prendre place.

Une dame s'approcha du feu sans que Thomas ne la voit arriver, il lui fit toutefois un grand sourire en lui tendant un verre d'alcool de châtaigne.

- En chanté dame.

Il fit un sourire et tapota sur une sacoche prêt de lui et fini par dire

- Je vous remercie dame pour votre proposition mais j'ai tous ce qu'il faut ici. Toute fois si je viens a manqué de quelque chose vous en serez la première informé.

L'hospitalier tapota un fut a ses cotés afin qu'elle s'assoient pour profité du feu durant la nuit.
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence

Leello sourit en entendant Meileen, puis elle la regarda s'éloigner courrant après sa soeur, qu'elle avait changée ces derniers temps, bientôt elle aussi ne serait plus une petite fille.

Elle regarda les filles s'éloigner, oui ne vous mettez pas trop loin d'ici en effet je préfère autant.

S'excusant d'avoir pris un instant pour retrouver les siens, elle reprit le fil de la conversation elle trinqua bien volontiers avec Messire Thorn.

A la Reyne oui, et aux Mainois donc !
Vous savez messire, j'apprécie la rencontre avec les habitants d'un duché ou d'un comté.
Il est agréable de connaitre des petites parcelles de votre histoire, je trouve que ça créé un lien.

Votre visite nous fait grandement plaisir, car on vient pour des hommes avant tout. Et a part quelques rares exceptions, nous ne sommes jamais déçus.
Sachez que nous avons suivi ce qu'il s'est passé et que nous avons nous aussi, en tant qu'hospitaliers croisé le chemin de Finam.

Cela va peut être vous surprendre mais je comprends qu'il soit difficile d'accepter cette décision, mais je déplore la manière que certain ont de défendre leurs opinions. Tout ceci n'est que provisoire et tout rentrera dans l'ordre rapidement mais pour l'heure je crois que nous ne devons faire qu'un et repousser ces brigands.

Cet évènement n'entache en rien nos relations, je tiens a vous le préciser.

Elle reconnu à l'entrée le Grand Commandeur de l'Ordre Equestre du St Sépulcre et sourit faisant signe au cadet d'accompagner le visiteur jusqu'à eux.
Puis une dame les rejoint proposant ses services, Leello la salua respectueusement et lui sourit.

Dame soyez la bienvenue, je vous en prie prenez place il doit rester un gobelet.
Je vous remercie en tout cas de votre proposition et je suis certaine que notre Grand Hospitalier se fera un plaisir d'échanger avec vous concernant vos connaissances. Il est lui même très doué.
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Écoutant à son tour

Sachez que votre présence nous fait plaisir d'abord à nous.
Bien que certains prennent la présence des Ordres Royaux en leur sol comme une remise en question de leur capacité à se défendre d'eux même, ce qui peut être plus ou moins compréhensible.
Quoi que l'on puisse dire nous avons besoin les un des autres, nous avons besoin de vous pour que vous nous aidiez à défendre nos terres, vous avez besoin de nous sans quoi vous serrez désœuvrés.

Petit sourire

Il est vrai que la forme peut être déplaisante et ainsi éloigner le fond de son sens premier.
Mais cela est un autre débat.

Marquant une pause avant de reprendre

Quant à nos relations j'espère qu'elles ne seront pas altérées, oui...

En regardant Gwen

Je vous présente Gwenola, ma bien aimée soeur !
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Meileen avait laissé tomber les armatures et regardait avec de grands yeux la tente que Badaboum avait monté.

C'est... C'est pour moi...?

Elle rougit. Entre le cadeau de Velden et cette attention de la Dame, la petite était gatée...

Vous n'auriez pas du... Je vous remercie...

Elle leva les yeux vers sa soeur pour que celle ci dise quelque chose, fasse un signe de tête pour confirmer. Elle espérait au plus profond d'elle que la grande blonde n'avait pas fait circuler qu'elle était fille héritière d'un Comte poitevin et que sa condition méritait un traitement particulier...
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Bada, amusée, regarda la fillette

Et bien jeune fille, évidemment que c'est pour vous!
Et y a même un morceau de tarte faite maison déposée sur le lit à votre intention.
C'est bien ce que nous avions convenu en taverne avec votre soeur.

Bada haussa les épaules et sourit

Vous savez, pour le peut que j'utise ma tente, vous pouvez franchement vous y installer.

Bada se pencha vers la jeune fille et lui chuchotta d'un air conspirateur

A votre place, je foncerait sur ma tarte! Moi j'ai déjà englouti ma part

Bada, qui se fichait comme d'une guigne des titres et autres ronds de jambe, lui fit un clin d'oeil puis se redressa

A l'invitation de leurs hôtes , Gwen prit place sur le fût qu'on lui désigna et accepta le verre de liqueur qu'on lui offrit, elle comprit que le sujet de conversation était la présence des Ordres Royaux en terre Mainoise..

Elle avait su qu'un débat avait eu lieu alimentent toutes les conversations et sans avoir eu à se déplacer plus loin qu'en taverne , la Wolback avait comprit de quoi il retourne. Julien, Assirian, Lego.. tous ces noms parmi d'autres avaient été citer et chacun y allait de son commentaire, mais Gwen se refusait de participer à la polémique, elle avait son avis , bien plus partagé que celui des mainois qui se victimisaient et se complaisaient à polémiquer.
La présence de Thorn dans le campement des hospitaliers l'avait surpris , elle lui en parlerait plus tard .. Lorgnant dans son verre , elle sourit amusé en pensant à leurs affrontements sur certains sujets comme le Ponant que la jeune femme défendait. La présence de son frère icelieu , était ce pour ce faire une idée objective par rapport à tous ce qu'on avait entendu ces derniers jours ? La jeune soeur l'espérait.

Elle essaya de se concentrer sur la conversation en cour en sirotant son gobelet, jetant de temps en temps un oeil à l'entour. Puis s'adressent à celui qui se faisait nommé Thomas :

" Eh bien si vous avez ce qu'il faut , j'en suis heureuse , cependant ma réserve de plantes reste à votre disposition au besoin. Dites moi Messire ? y a t il des templiers parmi vous ? j'aurais aimée avoir des nouvelles de deux personnes parmi cet ordre ..peut-être les connaissez vous ? Il s'agit des Sieurs Optat et Eloso .."
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Thomas en bon hospitalier n'avaient pas régit a l'accusation de son frère, car ils ne se mêlaient jamais des affaires qui ne les concerner pas. Toute fois ils furent plusieurs a réagir car un homme avait dit des choses qui étaient loin d'être vrai. Enfin là n'était plus la question.

Thomas fit un sourire a la dame.

- Je vous en remercie dame. Toute fois sachez que nous ne somme pas des templier mais des hospitaliers. Quand a frère Optat et frère Eloso, l'un d'eux est sur un bateau loin d'ici l'autre est au Maine pour défendre.

Il prit une lampé de boisson et attendit ce qui allez être dit. Bonne ou mauvaise nouvelle ?
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence

Ils arrivèrent aux portes du Mans après ce long voyage. Voyage agréable mais loin d'être de tout repos. En effet, il avait serré les fesses en passant en Anjou : voyager avec une jeune femme aussi belle et sa jeune sœur était très risqué et l'Anjou... Bah c'est l'Anjou.
Un des gardes leur avait indiqué le chemin du campement hospitalier, qui portait très bien ce nom puisqu'il y avait d'autres personnes, surement d'un autre ordre. Hum des soirées de grandes discutions et de levée de coude en perspective.
Il salua longuement toutes les personnes présentes.

Plus tard, ils passèrent un moment en taverne, moment durant lequel Velden avait offert un livre à Meileen. Puis, le blond, la blonde et mini Malone allèrent planter leurs tentes au campement.

Messire Velden, vous pourriez m'aider s'il vous plait?!

Mais oui, bien sûr Meileen. Tes désirs sont des ordres.

Il lança un sourire à Malone et voulait voir si sa dernière phrase la ferait tiquer...
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Et d'un coup, elle comprit l'offre que leur faisait la soeur Badaboum ... pas de les aider à monter la tente qu'elles avaient amenée, mais d'accueillir l'enfant dans sa tente à elle.

Oh ! Soeur Badaboum ... c'est très gentil à vous mais ... enfin ... Et hop, encore une fois, les joues de la jeune hospitalière s'enflamment. Mais où dormirez-vous, quand nous aurons un peu de repos ? Enfin ... c'est très gentil à vous de prendre soin de la petite, mais je vais quand même monter la tente que j'ai amenée, comme ça elle aura le choix ?Regard interrogateur à l'auxiliaire, quêtant son assentiment.

Elle était belle, et rassurante quand elle montrait qu'elle ne filerait pas n'importe où ... Et puis la fierté d'une grande soeur face à sa cadette, ça n'a de concurrence que celle d'une mère pour son enfant.

Lee sera obligatoirement dans la grande tente là. Du doigt, elle montre l'une des grandes tentes du HC, la plus grande en fait, Jehan aurait bien aimé être là rien que pour tester. Parce qu'elle est la Sénéchale de l'Ordre, et la Grande Maitresse par intérim, parce que notre Grand Maître est absent.
Mais juste ici, on n'est pas loin de soeur Badaboum ? Et Lee devrait nous entendre si on appelle, et puis je suppose que Velden ne sera pas trop loin non plus ?

Regard interrogateur au Velden, justement, qui tendait au passage le bâton pour se faire battre.
Sourire amusé de Malone, en l'entendant se faire le serviteur de l'enfant. La blonde se penche vers la cadette, et lui glisse quelques mots à l'oreille.
Si tu souhaitais qu'il s'installe au Poitou et non au Périgord ? Ca nous éviterait d'avoir à voyager pour le voir ... et moi ça m'éviterait d'un jour peut être, devoir choisir entre le Poitou et lui ...

Regard innocent et clin d'oeil au blond, qui n'avait probablement même pas imaginé quelle perche il tendait là...
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17 ans.

La petite se sentit gênée et à la fois très touchée de l'attention que lui portait cette dame qui la connaissait à peine. Cela contrastait tellement avec son père qui la connaissait bien et qui l'ignorait totalement... De quoi dérouter une enfant n'est-ce pas?

Et que dire du comportement de Velden qui avait semble-t-il bien compris que pour séduire la gande il fallait aussi séduire la petite!

Mais oui, bien sûr Meileen. Tes désirs sont des ordres.

Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde et Meileen adressa un sourire complice à Malone. De toute façon, il était préférable pour la petite brune que Velden s'installe en Poitou histoire de pouvoir rester avec sa soeur...

Elle fila dans la tente pour prendre sa part de tarte avant de revenir dehors pour la déguster devant tout le monde. Première bouchée: le gout sucré envahit sa bouche.

Elle est délicieuse Dame Badaboum! C'est vous qui l'avez faite?

Puis elle s'avança vers le jeune blond et de sa main libre pris une des siennes, levant la tête pour lui faire les yeux doux.

Elle serait meilleure accompagnée d'un jus de fruits! Vous pourriez aller m'en chercher Messire Velden s'il vous plaiiiiiit?
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Gwen reprit une petite gorgé de liqueur , jetant un oeil en biais à son frère.
Ailvin semblait détendu, et la Wolback décida que c'était bon signe. Sa présence en ce campement aussi, il devait avoir décider de remettre certaines choses qui avaient été dites ou entendues en question et de réfléchir sérieusement à la situation de la défense du Maine . Sage décision que de ne pas se laisser influancer par les avis extérieur.
Gwen elle même suivait se credo, écouter son coeur et voir par soi même, cela lui avait dailleurs toujours réussi.. Elle menait ainsi sa petite vie selon sa conscience et défendait ses avis selon ses expériences propres.

Elle reporta son regard vers Thomas, ainsi l'un des deux templiers était en Maine . Elle sourit et lui dit :

" Vous aimez créé le suspense Messire en aiguisant ma curiosité , lequel des deux , d'Optat ou Eloso est en Maine et où ...au Mans ? J'aurais grand plaisir à le revoir et j'irais le saluer je crois ."

Elle avait eu une préférence pour Eloso qui avait fait preuve de beaucoup d'humour lors des deux ou trois soirées en taverne à converser sur leurs aventures hépiques en mission. Optat s'était montré plus discret sauf lorsque par taquinerie ils s'étaient mis tout les deux en tête de se moquer d'elle .
S'était à Tour , Gwen allait retrouver Jcmail et Paximus qui revenaient d'Epinal à l'epoque , eux se rendaient à la Fleches. Gwen fourra son nez dans son verre et se demanda si c'était une bonne chose de revoir Eloso finalement , car un danger guetterait , Jc était si absent, si indisponible , il y avait toutes ses promesses qu'il lui faisait et qu'il ne tenait pas et sa vie devenait une longue attente remplie de déceptions...
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Leello sourit à Messire Thorn,

Vous savez messire, je comprends tout à fait que de telles décisions puissent engendrer des tension. Malheureusement le manque de communication est à l'origine de cela.
Je suis persuadée que tout cela rentrera dans l'ordre rapidement.
En revanche je ne peux laisser une personne attaquer mes frères sans intervenir. Nous n'attendons ni merci, ni reconnaissance particulière mais il faut tenir compte du fait que certains font plus de 10 jours de marche pour défendre un duché qui n'est pas le sien.
La plus part du temps, ces actions sont faites sur nos propres ressources. Alors certaines remarques pour moi sont intolérables, et je ne puis m'en laver les mains.

Mais une de nos vertu est aussi le pardon, alors je ne vais pas en vouloir à un peuple pour de mauvaises paroles sous l'emprise de la colère.

L'essentiel est que nous repartions d'ici avec de bons souvenirs.

Puis elle se tourna vers la jeune femme et sourit à la remarque qu'elle fit à son frère Grand Hospitalier.

Notre frère Grand Hospitalier dame, est taquin en effet.

Leello sourit de nouveau trouvant la dame bien pensive à l'évocation de ses frères. Elle se racla la gorge puis s'adressant à l'assemblée.

Je vais m'absenter un instant pour visiter le marché mainois, et ramener de quoi festoyer un peu.

Leello sourit à Thom
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Il semblait bien que le campement était devenu le dernier lieu à la mode. De l’entrée, où il avait arrêté son cheval, il observait les mouvements. Quelques civils déambulaient parmi les capes noires, ce qui était habituel, avec une concentration autour du feu, ce qui était incontournable. Jamais, au grand jamais, Thom ne partait en mission sans quelques fûts, et l’information était de celles qui se répandaient le plus vite.
A se demander s’il ne maîtrisait pas la merveilleuse alchimie, non pas celle qui transforme le plomb en or, bien qu’elle puisse avoir son utilité, mais bien celle, ô combien plus enrichissante, qui change l’eau en vin.

N’eut été la présence des faisceaux de lances, et la mine attentive des gardes à l’entrée, on aurait pu se croire à une réception de l’ambassadeur. Mais nul ne déambulait avec des plateaux chargés de cailloux dorés, la chère étant plutôt pauvre en ces temps de campagne.

Fatigué, les traits tirés, il avait repéré sa tente, et envisageait le plus sur chemin pour aller s’y écrouler sans se perdre en salamalecs et autres conversations courtoises. Non qu’il en négligeât les impératifs, mais sa nature profonde l’en éloignait souvent.
Se penchant sur l’encolure du cheval, il souffla au novice qui était venu en prendre la bride :

Petit… Sois gentil de le nourrir et de le desseller, mais tu me le gardes harnaché, mors et rênes, et tu me le ramènes ensuite devant ma tente.

Il mit pied à terre, et tendit une pièce au jeune garçon. Puis il s’enfonça dans le noir, invisible, glissant derrière les tentes jusqu'à atteindre la sienne pour y piquer un roupillon bien mérité !
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Thomas décocha un sourire a sa sœur et lui lança une bourse.

- Tien normalement c'est moi qui doit m'en occupé mais vu que tu semble décider prend cette or.

Le jeune homme fit un sourire a la dame. Le timing était parfait il lui pointa l'homme a cheval avec un sourire.

- Je vous laisse découvrir qui c'est.

A ses yeux le jeune hospitalier su qu'elle savait déjà qui c'était.
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La violence est le dernier refuge de l'incompétence