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[RP} Un Pom Champomy

Pomdunor
Tout en haut de l'échelle, Pom sentit la tête de Camille se poser contre lui. Une bouffée de chaleur monta dans sa tête, son esprit déjà désordonné s'en trouva encore plus déboussolé. Mais une petite étincelle demeurait et lui donnait un minimum de lucidité.

D'accord, Camille, je vais faire mon possible.


Lentement, sa main droite lâcha ce qu'il tenait, barreau ou branche, il ne savait, à force de tâtonnements, les yeux toujours clos, réussit à agripper un barreau situé un peu plus bas.

Mais le reste de son corps n'avait pas bougé.

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Cmmjd
Le sourire de la jeune femme s'élargit en voyant la main droite de Pom bouger. Ce n'était pas grand chose et en même temps cela était déjà beaucoup.

C'est bien Pom lui dit-elle, enthousiaste Maintenant tu fais la même chose avec ton pied droit, juste ton pied droit.. Puis tu verras, cela sera bientôt fini.

Afin qu'il puisse agir ainsi sans se sentir gêné dans ses mouvements, la brunette descendit un peu, juste un peu, qu'il n'ait pas non plus l'impression de se retrouver seul, d'un coup.

Puis elle ajouta, doutant que ça soit d'une quelconque aide, mais tentant tout de même sa chance, n'ayant rien à perdre. Surtout qu'en bas, y'a un bon ptit plat mijoté qui t'attend, accompagné d'une bière bien fraiche..
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Pomdunor
Écoutant Camille, Pom fit lentement glisser son pied droit vers le barreau inférieur. Il assura alors son assise puis descendit la main gauche de deux barreaux, il commençait à reprendre courage, ce grand garçon. Quand soudain la jeune fille prononça des mots qui lui firent encore plus d'effets : plat mijoté, bière fraiche.

Il ouvrit les yeux, regarda en direction de Camille. Deux vérités se firent alors jour à lui : il n'y avait rien en bas et surtout il n'était pas en bas, loin de là. En dessous de Camille, l'échelle se dirigeait vers l'infini, un infini où devait se trouver le sol. Son vertige le reprit et la panique recommença à envahir son esprit.

Sans savoir comment, ses gestes désordonnés évitèrent le pire, il ne chut pas. Cependant la position où il se trouvait, bien que certainement très agréable en d'autres instants, était pour le moins délicate dans la situation actuelle. Le grand rouquin se trouvait à califourchon sur la taille de la petite demoiselle, une des ses mains s'agrippant à sa chevelure, l'autre se tenant à sa ceinture.

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Arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrf ! Boudieu, il était pas aussi léger qu'elle l'ours, et la manière dont il s'agrippa à elle lui fit une drôle de sensation - peut-être parce qu'il lui tirait les cheveux. Elle manqua de surcroit de perdre l'équilibre et de lâcher le barreau qu'elle tenait de ses deux mains.

Heureusement pour eux, la jeune femme parvint à s'accrocher et au lieu de chuter, profita de "l'élan" offert par Pom pour descendre le plus de barreaux possible - profitant du fait que Pom soit obligé de la suivre - avant que l'équilibre de l'échelle qui était de plus en plus instable, ne le perde définitivement, mais aussi avant que la brunette ne cède sous le poids du rouquin.

Elle voulut lui dire de fermer les yeux, mais n'en eut pas le temps ou le courage, toute concentrée qu'elle était à parcourir le plus de distance sans abandonner et lâcher tout.

Ce n'est qu'a quelques barreaux du sol que l'échelle se mit à réellement basculer - du moins c'est ce dont la jeune femme eut l'impression, le fait étant qu'une échelle à théoriquement moins de chance de basculer quand le poids est en bas - et que la brunette, à bout de force lâcha l'échelle et tomba sur le sol avec Pom.

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Pomdunor
Agrippé sur le dos de Camille, Pom sentit le vent siffler à ses oreilles tellement la descente semblait rapide. Est-ce que la jeune femme utilisait les barreaux ou bien se laissait-elle glisser sur les supports, il ne le saura jamais.

Tout ce dont il se souviendra, c'est que quand il ré-ouvrit les yeux, il ne vit que du vert, le vert de l'herbe tendre et de la mousse onctueuse. S'il les voyait, c'est qu'il était redescendu sur terre, que son corps touchait le plancher des vaches. La chute était finie, il était arrivé à un endroit qu'il n'aurait jamais du quitter.

Mais il semblait bien moelleux, ce plancher des vaches. D'habitude, la terre lui paraissait bien dure, avec ses creux et bosses tout plein de cailloux. Non, ici, il se sentait comme sur un nuage, sur un monde fait de courbes et de moelleux.

Il baissa son regard. Son nez n'était pas dans les herbes folles mais au milieu de la noire chevelure de Camille. Il suivit la chevelure, vit le cou gracieux, se rendit compte qu'il était allongé sur le corps de la jeune fille, coincée entre lui et la terre humide.

Il n'osa pas bouger, il n'en avait nulle envie tant le réconfort qu'il avait en ce moment dissipait peu à peu les terreurs qu'il avait connues juste avant. Mais peut-être que Camille n'était pas de cet avis. Il lui dit doucement, à l'oreille :


Ça va, Camille ?
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Cmmjd
Boum ! V'la que le ventre de la brune venait d'toucher l'sol. Pire, v'la qu'une Pom venait d'tomber sur le dos de la brune. M'enfin, heureusement pour elle - pour la brune hein, pas la Pom - le sol était humide, et le choc avait donc été - si l'on peut dire - doux.

C'est à ce moment que la jeune femme remercia le ciel du fait que Pom ne soit pas réellement un ours. Elle avait eu, encore une fois, de la chance. À croire que Pom était comme un fer à cheval pour elle. Beaucoup de chutes, mais rarement de bobos - enfin, de gros bobos.

Se redressant légèrement sur ses coudes pour ne pas manger de la terre, la jeune fille sentit Pom murmurer une question à son oreille. Si elle allait bien ? Mhm .. La question demandait réflexion. À vrai dire elle avait connu pire, même si elle se demandait combien de temps encore elle tiendrait sans être libre de ses mouvements.

Cependant, la vrai question que la jeune femme se posait était plutôt : et toi, comment ça va ?

Car Camille avait eu un peu peur là haut tout d'même. Peur que le Pom n'arrive jamais à descendre, et peur qu'ils tombent, en se faisant réellement mal. Tentant de tourner sa tête vers lui - n'y parvenant évidemment pas, coincée comme elle était - elle lui demanda
:

Et toi Pom ? Mieux ?
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Pomdunor
Si je vais bien ? Disons que la situation aurait pu être bien pire.

Toujours allongé sur le dos de Camille, il lui parlait tout en la regardant se contorsionner la tête pour tenter de le voir.


A première vue je suis entier, je n'ai pas mal. Et surtout, je n'ai plus l'impression d'être dans le vide. C'est vrai que j'ai trouvé affreux cette sensation de ne plus savoir à quoi se retenir, n'avoir aucune base pour s'appuyer. Et le regard qui essaye de trouver un repère mais qui se perd dans l'infini.

Il essayait de se rappeler tout ce qu'il avait vécu ces dernières minutes. Peut-être que cet instant n'avait duré que quelques secondes mais pour ce qu'il s'en souvenait, il lui semblait qu'une éternité s'était écoulait depuis qu'il avait vu la laie.


La laie ! Cré nom, où est-ce qu'elle peut bien être maintenant ?

C'est en criant qu'il prononça les premiers mots, la bouche presque collée à l'oreille de Camille.

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Cmmjd
AoUtChi ! Pooooooooooooom ! Pourquoi tu cherches à m'rendre sourde ! ça sert une oreille, tu sais ?!! dit la jeune femme qui se frottait doucement l'oreille meurtrie par le bruit.

Puis après quelques frottis-frottas sur l'oreille concernée, la question de Pom prit sens pour la brunette. Oui, tient donc où qu'c'est qu'elle pouvait être cette laie ?! Camille n'en savait fichtrement rien mais il lui parut plus prudent de .. lui laisser la voie libre, z'au cas où. C'est donc en greugneugneugnant légèrement - bin oui, ça lui avait pas fait du bien à l'oreille ce cri - qu'elle lui dit, se contorsionnant toujours ( faut toujours regarder les gens dans les yeux quand on leur parle - elle se souvenait que son père avait répété ceci maintes fois à ses fils.)


Pom ? .. tu penses pas qu'on devrait, mhm, déguerpir de là ? Avant qu'elle ne revienne ?
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Pomdunor
Déguerpir d'ici ? Oui, peut-être !

Pom réfléchissait à ce que venait de lui dire Camille. Partir serait plus sage mais il était si bien en ce moment, il se sentait à l'écart de tout ennui possible. L'avait pas envie de bouger et de se lever, le gars Pom.

S'il s'était aperçu que Silverser avait été celle qui avait détourné l'attention de la laie, il aurait certainement prétexté de rester ici afin de lui prêter main forte le cas où. Mais il ne l'avait pas vu, affolé qu'il était dans son vertige irraisonné mais naturel.

Tu sais, les bêtes sauvages, elles n'attaquent jamais les gens couchés. Si on reste ainsi sans faire le moindre mouvement, peut-être que la bébête s'en ira sans nous embêter plus que ça.

Il regardait Camille qui était si proche de lui. Après toutes ces émotions, il sentait qu'il avait envie d'être câliné. Possible que le côté nounours essayait de prendre le dessus sur son air de loup solitaire.

Pour une fois qu'il n'avait pas envie de boire pour se réconforter, c'est qu'il était p'tète malade, le rouquin !

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Cmmjd
Camille écoutait Pom, et ses arguments.. Étaient-ils recevables ? La jeune fille n'en savait trop rien - faut dire qu'elle n'avait pas passé sa jeunesse à observer les laies, et avait fait son possible pour éviter les fameuses "bêtes sauvages" dont il lui parlait.

Elle répondit donc tout simplement, sa bouche dépassant son esprit - elle en était en effet encore à se demander s'il avait raison et comment il pouvait savoir ça, lui :
D'accord Pom, on reste là alors.

Faut dire qu'elle était pas si mal que ça, la brune - même si elle ne comprenait pas trop pourquoi - et que de toute manière, elle ne pouvait pas faire grand chose tant qu'il ne se serait pas levé. Elle ne pouvait même pas se retourner pour le regarder, et ça par contre, ça l'embêtait un peu. Un peu beaucoup même, car si elle n'avait pas senti le poids de Pom sur son dos et son souffle accompagné de sa voix quand il lui parlait, en somme sa présence - qui avait elle ne savait quoi de réconfortant - elle aurait pu croire parler seule, et entendre des voix. Et franchement, elle n'avait pas envie de finir sur le bucher.

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Pomdunor
Le temps passa, quelques minutes, quelques heures. A l'affut, le rouquin écoutait. Mais seul le silence au début puis le bruit des oiseaux ensuite, résonnait dans le verger. Tout doucement Pom roula sur le côté, libérant de son poids le corps de Camille.

Il se tourna sur le dos puis se redressa tout en observant autour de lui. Nulle trace de sanglier ni de quoi que ce soit d'autre qu'eux deux.

Camille, je crois que nous sommes sauvés.

Il regarda le sol, bien labouré par les défenses de Pompette. Il regarda l'arbre, dont les fruits juteux le narguait. A ses pieds, l'échelle jonchait. Il était triste, il n'avait pas sa gourde.

Je crois que la cueillette des fruits, c'est pas mon truc. On ferait mieux de retourner en ville, p'tète qu'il y a encore de l'embauche à la mine. Et pi je te paierai un coup en taverne, histoire de nous remettre de nos émotions.
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