Lison..
Les larmes ruisselaient sur ses joues, incapable de les contenir ou de se raisonner, jusqu'à ce que Lady la secoue. La brune releva les yeux, et regarda son amie, dont les paroles étaient incohérentes et le regard délirant. Lady se refusait à comprendre, ou elle ne pouvait pas tout simplement. Mais comment lui dire ? Ce serait pourtant si simple :
Non Lady, elle ne dort pas .
Mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Voir son amie ainsi la déchira encore davantage. Mais elle narrivait pas à bouger, comme spectatrice dune réalité qui la dépassait et quelle ne pouvait assumer.
Elle suivait du regard chaque mouvement de Lady, inutile et stupide de ne pouvoir rien faire, jusquau moment ou Lady posa ses lèvres sur le front dAria et tomba à la renverse avant de fondre en larme. La brune reprit conscience, la colère qui lassaillait à nouveau la faisant enfin sortir de sa torpeur.
Lady, Lady, tu dois toccuper de Lady, il ny a plus rien à faire pour Aria.
Doucement, elle se leva, savança vers Lady, lenlaça doucement et commença à la bercer sans dire un mot. Durant de longues minutes, les deux femmes restèrent ainsi enlacées, le corps sans vie dAria à leurs cotés.
Aria, ma douce et belle Aria, comme tu vas nous manquer, comme je taimais. Mais comme voici une bien cruelle façon de saluer tes amies, quelle épreuve tu nous fais subir . Oh Aria
Elles restèrent encore et encore, silencieuses, puis doucement, les sanglots sapaisèrent.
Lison soupira, elle savait quelle devait rompre ce moment, elle savait que la vie devait se poursuivre, elle savait que le choix ne leur était pas donné.
Lentement Lison releva le visage de Lady lui sourit et doucement murmura :
Le sourire reviendra sur ton visage, car à présent, nous devons sourire pour elle.
Et de déposer un baiser sur le front de Lady, puis légèrement hésitante :
Lady nous ne pouvons pas la laisser là Emmenons-la à Morey.
Joignant le geste à la parole, elle prit la main de son amie, savança vers le corps frêle et pale, et posa un dernier regard sur le visage paisible. Puis, avec respect, le plus délicatement possible, elles portèrent le corps jusquau cheval, évitant de penser à ce quelles étaient en train de faire. La tache était ardue pour deux femmes et pénible, mais elles y parvinrent.
Elles prient le chemin de Morey doucement, le silence à nouveau installé entre elles deux. Non, Lison ne voulait pas encore infliger à Lady ce quAria lui avait demandé, plus tard elle lui dirait. Et elle le ferrait, elle respecterait les dernières volontés de sa Cocote aussi dur que ce soit. Mais les flammes danseraient, offrant le plus bel hommage à la Flamboyante.
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Non Lady, elle ne dort pas .
Mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Voir son amie ainsi la déchira encore davantage. Mais elle narrivait pas à bouger, comme spectatrice dune réalité qui la dépassait et quelle ne pouvait assumer.
Elle suivait du regard chaque mouvement de Lady, inutile et stupide de ne pouvoir rien faire, jusquau moment ou Lady posa ses lèvres sur le front dAria et tomba à la renverse avant de fondre en larme. La brune reprit conscience, la colère qui lassaillait à nouveau la faisant enfin sortir de sa torpeur.
Lady, Lady, tu dois toccuper de Lady, il ny a plus rien à faire pour Aria.
Doucement, elle se leva, savança vers Lady, lenlaça doucement et commença à la bercer sans dire un mot. Durant de longues minutes, les deux femmes restèrent ainsi enlacées, le corps sans vie dAria à leurs cotés.
Aria, ma douce et belle Aria, comme tu vas nous manquer, comme je taimais. Mais comme voici une bien cruelle façon de saluer tes amies, quelle épreuve tu nous fais subir . Oh Aria
Elles restèrent encore et encore, silencieuses, puis doucement, les sanglots sapaisèrent.
Lison soupira, elle savait quelle devait rompre ce moment, elle savait que la vie devait se poursuivre, elle savait que le choix ne leur était pas donné.
Lentement Lison releva le visage de Lady lui sourit et doucement murmura :
Le sourire reviendra sur ton visage, car à présent, nous devons sourire pour elle.
Et de déposer un baiser sur le front de Lady, puis légèrement hésitante :
Lady nous ne pouvons pas la laisser là Emmenons-la à Morey.
Joignant le geste à la parole, elle prit la main de son amie, savança vers le corps frêle et pale, et posa un dernier regard sur le visage paisible. Puis, avec respect, le plus délicatement possible, elles portèrent le corps jusquau cheval, évitant de penser à ce quelles étaient en train de faire. La tache était ardue pour deux femmes et pénible, mais elles y parvinrent.
Elles prient le chemin de Morey doucement, le silence à nouveau installé entre elles deux. Non, Lison ne voulait pas encore infliger à Lady ce quAria lui avait demandé, plus tard elle lui dirait. Et elle le ferrait, elle respecterait les dernières volontés de sa Cocote aussi dur que ce soit. Mais les flammes danseraient, offrant le plus bel hommage à la Flamboyante.
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