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[RP] Au Ponant, d'un éternument arrive la délivrance

Izeliah
Les jours lui semblaient de plus en plus long. C'était peut être l'effet des jours qui rallongeaient. Elle était attablée à son bureau, raturant, grattant, recopiant et... éternuant. C'est qu'il faisait frais dans le palais de Cholet, siège de l'Alliance du Ponant. Elle avait un châle sur ses épaules. Sa main gauche caressait son ventre bien rond qui s'agitait encore plus à chaque éternuement.

AAAAAAaaaatchoUUUUUM

Elle porta machinalement sa plume à son front, laissant ainsi une belle trace d'encre sur son front. Et de nouveau un coup se fit sentir. Elle souffla et frissonna. Une jeune fille entra avec un bol de lait chaud accompagné d'un pot de miel. Elle dormait mal la Rovel depuis quelques nuits. Bien décidée à y remedier, elle avait décidé de rester quelque jours dans ses petits appartements d'intendante du Ponant. Plus petit que celui réservé à la chancelière, il était plus rapidement réchauffé.

Merci Manon... je crois que je... AAAAAAAAAATCHAAAAAAAAA...
petit reniflement j'ai besoins de quelque chose qui me réchauffera et me permettra de mieux dormir.

Elle se leva pour rejoindre le fauteuil devant le feu. Elle renifla de nouveau et grimaça. Une douleur lui traversa le ventre, pas comme d'habitude. Elle regarda la jeune fille qui la regardait, elle avait rien d'autre à faire que ça en même temps, et lui sourit.

Je crois que le bébé n'aime pas me voir malade.


Prenant place difficilement sur le fauteuil, elle regarda les flammes danser dans ses yeux. Ses pensées filèrent vers l'Italien. Le responsable de ça. Il lui manquait de plus en plus. Surtout depuis qu'elle s'était résolue à mettre son enfant au monde "sans lui"... Un nouvel éternuement, un nouveau coup et... presque en suivant... cette nouvelle douleur qui lui traversa le ventre. Nouvelle grimace, une once d'inquiétude qui monte. la main qui appuie un peu plus sur son ventre.

Izeliah tourna la tête vers la jeune servante occupée à chauffer son lit.


Manon, va chercher la vicomtesse de Terrides je te prie... Dit lui que je la demande, elle est médicastre, elle saura me donner quelque chose pour que j'arrête d'éternuer comme ça.

Et de regarder la jeune fille sortir sans rien dire, juste un sourire... brave Manon.
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Asophie
Et la vicomtesse en question de ramener son minois au bureau de l'Intendante. Avec dans sa besace... pas grand chose pour les rhumes!

"Salutations, Excellence!"

Petit sourire narquois : Izeliah détestait qu'on lui donne du titre. Mais, la bonni... hum... la Manon étant témoin, on était plus en privé. Du coup, Sophie en profitait pour la taquiner. Bha, c'est qu'on est taquin dans la clique ponantesque.
Avisant la mine un peu chiffonnée de l'artésienne, la Terrides plissa une petite moue.


"Zavez pas l'air vaillante... J'avais pas bien prévu de quoi vous soigner pour ça mais à vrai dire, à part vous couvrir, rester au chaud et un petit grog, je crois qu'on a pas grand chose à faire..."

Puis elle se laissa tomber tout en grâce dans un fauteuil en face de l'Intendante.

"Vous dormez bien? Pas de douleurs... ou de... fuites?
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Les yeux se plissent, la mine se fait boudeuse, un léger grognement se fait entendre.

Gnagnagna... t'en foutre moi des Excellence. Je déteste ça ! Tu le sais en plus. La seule chose que tu vas réussir à faire c'est me coller en rogne ... du coup de je vais m'énerver, après ça va énerver le bébé, qui va s'agiter, et donc comme il a plus trop de place et ben il va s'agacer encore plus et donc il va se dire "flute y a plus assez de place"... et comme flute il n'y a plus assez de place il va décider de sortir et si j'accouche... ça sera juste ta faute.

Ou l'art quasi inné de tout exagérer. Pas peu fière d'elle l'intendante du Ponant. La taquinerie et l'humour au Ponant c'était comme une seconde nature. Une chose essentielle dont chacun devait être doté. D'ailleurs, on le voyait très bien, c'est ceux qui en était dépourvu qui se faisait relativement rabroué par les autres. Une bande de joyeux lurons qui savent être sérieux, de temps en temps... Mais fallait pas le dire... certains Anti ponant aurait tôt fait de prendre un raccourci immense en disant que le ponant c'était de la bouffonnerie... si ils savaient les pauvres...

Arrêtes donc un peu Terrible, tu feras moins la maligne quand viendra l'heure de me délivrer de la Teigne. Elle hésita un moment... ouais... moi non plus en fait.

Elle éternua de nouveau un peu plus fort. Le coup et la douleur qui s'en suivi se firent un peu plus fort eux aussi. Elle se plia presque instantanément en laissant passer un aie et souffla.

Pffff j'en ai marre... à chaque fois que j'éternue j'ai plus mal... faudrait me trouver un truc. La crevette n'aime pas. Dormir je dors, pas bien mais normalement... Quant aux fuites,ça va faut pas pousser je sais quand même encore me retenir hein.

C'est qu'izeliah, n'ayant pas eu sa mère pour l'accompagner assez longtemps, connaissait assez bien la première partie du programme. A y bien y réfléchir elle avait eu de la chance de ne pas tomber grosse avant, mais pour ce qui était de la deuxième partie, il y avait quelques lacunes... qu'elle allait pas tarder à découvrir. Pauvre Fille.

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Tiss_
Pas moyen de travailler, même le soir ! Toute la journée Tiss avait entendu Izeliah éternuer, au moins dix fois elle lui avait dit de soigner son rhume des foins. Comment ça c’est pas la saison encore ? Moui bon l’est pas médicastre non plus, pour l’heure et en ces lieux, elle est … diplomate ? En fait on ne sait pas vraiment ce qu’elle est, mais elle fait partie de cette joyeuse bande de tarés qu’on croise dans les couloirs de Cholet.

Et voilà que ça éternue encore… là c’en est trop pour la double Vicomtesse qui se lève pour aller voir l’Artésienne, histoire de lui demander de faire un peu moins de bruit. A peine sortie de son bureau qu’elle entend la voix de la brune, ça y est elle disjoncte, elle cause toute seule, ou alors elle use d’une de ces nouvelle mode venue tout droit de chez les Anglois, elle cause à la crevette.

Pas sa faute, la porte de la chambre, bureau … de l’Artésienne étant fermée le seul mot qu’elle réussi à capter est le mot fuite. Le cerveau se met en marche, et rapidement les conclusions sont tirées, Paris est au courant de tout ce qui se passe au Ponant ! Horreur, damnation… et sans frapper la Vicomtesse pousse la porte pour se retrouver nez à nez avec … Sophie. Et là pour sûr il s’agit bien de ce qu’elle pense, pas une seule seconde, elle n’imagine qu’il puisse s’agir d’autre chose… comme la venue tant attendue du premier bébé né à Cholet !

Regard qui se pose tour à tour sur Izeliah puis sur Sophie.


J’ai manqué un truc ? On avait une réunion prévu ce soir ? Sont où les autres ? Je dois aller chercher Jehan, Smurf, Baillant ?

C’est pas une vie de bosser si tard les filles, faut vraiment qu’on pense à faire les réunions un peu plus tôt ! C’est pas en restant enfermé au Ponant que je vais trouver …

Regard qui à nouveau se pose sur l’Artésienne.


Tu as mauvaise mine Izeliah, t’es sûre que ça va ? Je t’avais dit de soigner ton rhume ! Jamais on m’écoute ici… à part peut être Smurf, en tout cas il fait semblant lui !

Mine boudeuse, l’Angevine se laisse tomber sur un fauteuil.
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Izeliah
Et v'là tit pas que l'Anjou s'invite à la fête. Faisons les comptes : Artois, Guyenne, Anjou, manque la Bretagne, le Poitou et le Berry... Notons toute fois que seule les dames sont présentes, faut dire aussi que celles qui font tourner l'Alliance c'est les dames, les hommes faisant tourner les chopes, sauf Zaza qui elle les vole toute.

Izeliah regarda Otissette entrer. Elle grimacer à cause de son ventre qui lui faisait un tantinet mal par intermittence. Fichu éternuement. Sophie la regardait d'un drôle d'air. Non mais faut pas en faire tout un plat pour un rhume hein.


Louper quoi ? Une réunion ? ben non, on passe en mode broderie avec Sophie. Discussion entre femme sur les conditions principales, nécessaire et obligatoire pour réussir à calmer un rhume. Cependant Sophie me disait qu'elle ne pouvait rien pour moi. Du moins pour ce côté là. Laisse donc les hommes où ils sont. Ils vont encore nous embêter.

Elle regarda Otissette et fit un clin d'oeil à Sophie

Trouver un Homme ? Beau, riche et intelligent qui déteste les rousses ? C'est ça.

Elle se protégea la tête de peur de prendre une pich'nette. Sauf qu'en même temps elle éternua. Aussi tôt, la douleur se fit plus forte, plus longue et lui arracha même un cris de surprise.

Aaaaah... mais ça fait mal à force ! J'ai l'impression qu'on me serre le ventre. C'est pas encore cette nuit que la crevette me laissera dormir.. j'en ai marre... Vivement que ça se finisse tout ça.

Elle souffla et regarda Otissette qui lui rappelais un peu sa mère, en moins belle quand même.

T'as de ces questions toi des fois. Comment veux tu que j'ai bonne mine, j'suis ronde comme un tonneau. Un poivrot de base pourrait tout à fait me confondre avec le contenant de son alcool favoris. J'aimerais bien t'y voir tient.

Elle bougonnait, ça y est. Il lui en fallait pas beaucoup en plus en ce moment.

J'aimerais bien le soigner ce rhume... je t'assure, les douleurs que ça provoque dans mon bidon me font vraiment pas du bien.

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Asophie
"Tu feras moins la maligne..." Sophie éclata d'un rire franc et sonore, découlant d'une véritable hilarité mais aussi destiné à montrer à quel point elle n'était pas inquiète pour ça. En apparence, tout au moins. Un accouchement est toujours dangereux. Mais ça, pas question de le montrer à la future mère.

"C'est toi qui fera moins la maligne, l'Artésienne... Quand tu maudiras le père, le fils et le monde entier au moment de..."


Et voilà une angevine qui entre en trombe amenant avec elle un courant d'air qui fait éternuer l'artésienne. Casus Belli! La riposte ne se fait pas attendre sous la forme d'une petite pique "roussoyante". C'est la fête, ici... Mais aussitôt, on en revient au sujet principal... Sophie fronce les sourcils en observant la grimace d'Izeliah et finit par lâcher d'une voix un peu absente...

"Bha oui, j'sais mais... Chuis pas médicastre ni apothic..."

Paf! Une illumination! Se jetant sur un vélin et une plume, elle griffonne à la hâte quelques mots avant de foncer à la porte en repliant le billet. Avisant un garde :

"Tiens. Vas au département de la Justice et essaie de trouver le Juge de Guyenne s'ils ne sont pas tous tombé dans le tonneau là-bas et remets-lui ça..."

Puis, refermant la porte, elle se dirige vers l'artésienne d'un pas résolu.


"Bon. Lève-toi. T'es sur que t'as pas perdu... hum... de l'eau par euh... Par là?"
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Rooooh mais tu m'énerves avec tes fuites et tes gestes obscènes.

Elle se leva et éternua de nouveau.


Bon, t'es contente ? tu vois bien que je ne fuis p..


La douleur fut encore plus forte, elle lui arracha un cri tant d'effroi que de surprise. Elle sentit le liquide couler le long de ses jambes. Assez gênant et incommodant comme situation? Elle regarda sophie, puis Otissette, puis sophie tout en se tenant le ventre. V'la ti pas qu'elle se mettait à faire pipi devant tout le monde sans plus se contrôler. sauf que... son ventre la faisait horriblement souffrir.

Ses yeux commencèrent à s'emplir d'effroi. Pour la deuxième fois de sa vie, la première étant la mort de ses parents, elle était terrorisée. Elle commença a trembler, elle devint blanche comme la neige.


Sophie... Tiss... qu'est....ce ... qu'est ce qui se passe ? Mon... mon bébé ?

Elle en menait pas large la jeune fille. Très clairement elle avait la peur de sa vie, les pétoches comme c'est pas permis et les deux femmes devant qui la regardait en souriant sans bouger... ben voyons.
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Tiss_
Et voilà la Vicomtesse repartie dans ses pensées lorsqu’Izeliah lui parle de trouver un homme, beau, riche, intelligent et qui déteste les rousses… ouais mais non c’est pas possible de trouver tout ça en un seul homme.

Haussement d’épaules lorsqu’elle se fait limite agresser parce qu’elle ose dire à l’Artésienne qu’elle à pas bonne mine. Voilà on se préoccupe de la mine de ses amies, on s’inquiète et on se fait engueuler ! Mais quelle ingrate cette Izeliah !

Cerveau qui se met en marche lorsque Sophie parle à nouveau de fuites… et là pour sûr, elle ne pensait pas du tout à la même chose que l’Angevine quelques minutes plus tôt. Les yeux qui s’arrondissent lorsqu’Izeliah se lève.

Ah non mais c’est pas possible, elle pouvait pas accoucher maintenant, pas ici ! C’est pas Tiss qui allait pouvoir l’aider, elle n’y connaissait rien ou presque… bon elle avait bien accouché deux fois, mais jusqu’au jour d’aujourd’hui elle n’avait pas aidé à le faire.

Rester calme pour ne pas paniquer la future maman, disons plutôt pour pas l’exciter plus qu’elle ne l’est déjà, sauf que c’est vite dit quand on connait Tiss. L’est courageuse que sur un champ de bataille la Vicomtesse !

Regard vers Sophie, genre tu sais quoi faire toi ? Parce que moi non… puis si tu pouvais me dire par la même occasion ce que je dois faire ça m’aiderait bien !

Léger sourire à peine pas forcé à l’intention d’Izeliah avant d’enchainer.


Il se passe que le bébé va venir bientôt… tu vas accoucher !

Faut un médicastre, un apothicaire, un charlatan, un sorcier, un guérisseur ou un prêtre, vite !!!


Et la vla qui panique…

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Asophie
Sophie ne put que constater qu'elle avait vu juste... avec un poil d'avance. Mais devant la mine effrayée d'Izeliah, elle évita tout triomphalisme.

"Bien. Ne t'affole pas Izeliah... et... Respire calmement. Je crois que la crevette a décidé de sortir..."


Retenant l'artésienne par le bras dont elle craignait qu'elle ne tombe dans les pommes ou ne lui fasse un sale coup, elle se tourna vers l'angevine. Vlà-t-y pas qu'Otissette se montrait aussi inutile qu'un homme en pareille situation... Manquait plus que ça, sans déconner. Procédant donc comme elle l'aurait fait avec un père en panique, elle prononça d'une voix calme et qui ne souffrait aucun refus :

"VicomTiss! Allez me faire chercher de l'eau chaude et des linges propres, je vous prie. Et calmez-vous sinon je vous jure que je vous retourne une mandale."

Puis, sans gêne aucune, elle vira les mains que la future mère avait machinalement portées à son ventre pour la palper elle-même en chuchotant des mots rassurants. Pour l'heure, ça se passait bien... Pourvu que ça dure, l'Artésienne, elle, avait l'air de se montrer docile!
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
La crevette ? sortir ? Ah mais non...non non non, il n'en était pas question. Déjà c'était trop tôt. En plus, Scario n'était pas là. Après...elle en avait pas du tout, mais alors pas du tout envie. Et voilà que sans la moindre gêne aucune on commençait à la toucher.

Ah mais non... non non non et re non. La crevette elle peut pas sortir, pas encore, pas maintenant ! On a une réunion à faire là ! Pis il se fait tard ! j'ai besoins de...de dormir ! La crevette elle doit attendre demain. Demain je serais reposée et demain on pourra peut être y penser.

Elle souffla lentement et éternua. Une nouvelle douleur, donc contraction commença. Plus forte... était il possible qu'on lui veuille tant de mal pour qu'elle connaisse une telle douleur ? Elle crut bien qu'on la poignardait sur place. Elle cramponna la première chose qui lui passait sous la main et ce ne fut rien d'autre que la main de Sophie, elle la serra bien fort et souffla aussitôt, comme si le souffle pouvait l'aider à apaiser sa douleur.

elle blêmit encore plus...


Quoi un prêtre ? qu'est ce que tu veux qu'un prêtre fasse là ? quoi un prêtre ? non non non je ne veux pas ces bêtes là. Non non non


Elle fit machinalement un pas en arrière, les yeux toujours emprunt d'angoisse et de peur.

Non non non, demain matin, je serais reposée et tout ira bien... on peut encore attendre un peu... demain matin.
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Asophie
Et merdeeeuhhh... Voilà, ça se passait trop bien, c'était trop beau... Un prêtre... pfff... Elle avait raté la moitié des élucubrations d'Otissette pour n'en retenir que le ton et heureusement. Sinon, elle lui aurait vraiment collé une mandale! Donc. Ça commence par un refus... Comme si c'était à elle de décider....

"Hum... Izeliah... "

Normalement, on essayait de raisonner la future mère, en lui expliquant qu'il n'y avait pas vraiment moyen de faire autrement. Sauf que là, la mère était artésienne et plus têtue qu'une bourrique. Donc...

"Oh, très bien, pas de problème, on va attendre demain alors. Par contre, les contractions vont se faire plus nombreuses, plus rapprochées et plus douloureuses... Ça vous dérange pas, hein?... J'sais pas bien si vous arriverez à vous reposer mais moi, au moins, je pourrais dormir. Par contre, comme vous risquez de gueuler comme un veau, j'pense qu'on va faire la "réunion" ailleurs..."

Là, soit elle hurle, soit elle pleure, soit elle la frappe. Soit, elle revient à la raison. Deux des options pouvaient se confondre. Sophie espéra néanmoins que l'artésienne allait faire le ménage dans sa tête de pioche et que l'angevine allait se secouer aussi...
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Ah mais non !! Non non non ! je ne veux pas souffrir hein ! Faut que je dorme !! oui c'est ça il faut que je dorme et donc il faut que ça s'arrête là les contractures ! Non non non, tu.. tu reprends de l'eau, tu la remet dans le bidon et on remet tout ça à demain. Ni vu ni connu, façon un deux trois je t'embrouille.

Oui oui comme ça, ça ira très très bien . voilà on va faire comme ça.

ça se peut ça hein ? hein que ça se peut ?


Et voilà tit pas que ça recommençait. Elle se mit à gémir en tenant son ventre. Debout, les jambes flageolantes sous la douleur elle reculait de plus en plus contre le mur.

Je peux pas avoir la crevette. Scario... il faut le prévenir... il faut que je lui écrive. Voilà c'est ça que je dois faire. Je vais me mettre à mon bureau et je vais lui écrire... voilà c'est ça. ça va me calmer. très bien ça. Oui voilà.


Après avoir passé un moment à dire Non non non, voilà qu'elle disait oui oui oui. Elle n'en menait pas large tête de pioche. Elle était complétement perdue. Cette délivrance elle la voulait depuis un moment. Mais pas maintenant. ce n'était pas le moment... comme si il y avait un bon moment pour ça.

Apeurée, elle se décomposait sous le regard de Sophie.

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Tiss_
"Qu’est ce que tu veux que je fasse d’un prête", question stupide qui vient de sortir de la bouche de l’Artésienne, enfin qui semble stupide à Tiss… c’est pourtant évident ! Pas le temps de répondre que Sophie l’envoie faire chauffer de l’eau et ramener du linge propre.
Non mais elle est au courant qu’on est à Cholet, un lieu de travail pas dans un château 5 étoiles ! Moue dubitative vers la Vicomtesse de Terrides, quelques minutes d’intense réflexion, avant d’hausser les épaules et de sortir de la pièce. Pour repasser la tête par l’encadrement de la porte quelques secondes plus tard.


Z’êtes vraiment certaine d’avoir besoin de tout ça Sophie…


Et voilà que l’Artésienne se met à dire qu’elle ne veut pas accoucher maintenant, comme si elle avait le choix… elles avaient quoi les deux ponantaises en face d’elle à demander l’impossible ? Heureusement que Tiss était là pour remonter le niveau ! Si si c’est vrai ! Et la réponse de Sophie tarde à venir, à se demander si quelqu’un l’écoute dans cette pièce. Elle aurait bien reposé la question, mais l’histoire de la mandale la travaillait quelque peu quand même. C’est qu’elle en serait capable à coup sûr.

Oui bon d’accord, je vais vous trouver ça alors. Izeliah si tu pouvais attendre mon retour …


Et sans attendre de réponse, la brune file à la recherche de… Manon ! Sa sauveuse, elle saurait surement ou trouver du linge elle. Et de brailler dans les couloirs.

Manoooooooooooooooooooooooon.

Ca ça évite de chercher trop longtemps, et ça marche bien puisque la Manon arrive au pas de course. Après quelques brèves explications à la servante, celle-ci colle dans les bras de Tiss du linge propre, lui restait plus que l’eau chaude à aller chercher et ça elle savait ou le trouver toute seule comme une grande.
Après un merci lancé à la hâte, la Vicomtesse déboule les marches comme une furie en direction de la cuisine. Evidement pas d’eau chaude à disposition fallait la faire chauffer…

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Asophie
Donc, la provocation, ça ne marchait pas. On le note. Et Sophie put même constater qu'Izeliah était littéralement terrorisée. Quoique l'idée de comparer une femme à une outre retournée et la vision consistant à "remettre de l'eau dans le bidon" la fit sérieusement marrer, elle n'en montra rien. S'approchant de la future mère qui semblait vouloir disparaitre dans le mur, elle lui prit doucement les mains et capta son regard paniqué, lui parlant d'une voix douce.

"Non, Izeliah, "ça" ne se peut pas... S'il y a bien une chose au monde qu'on ne peut décider c'est bien ça. Votre enfant est en train d'arriver. Et la seule chose qui soit en notre pouvoir, c'est de de le faire venir au monde dans les meilleures conditions pour lui et pour vous... C'est ce que vous voulez non?... Et dès que Tiss reviendra, on lui fera écrire votre lettre à... euh... Sylvio... Tout va bien se passer... Je vous le promets."


Donc, deuxième tentative, la douceur, le calme, l'empathie. Si ça marchait pas, on en arriverait à la mandale, hein...

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Izeliah
Ses yeux commençaient à rougir, puis ils devinrent vitreux. Elle recula encore jusqu'à se retrouver bloquée contre le mur. Fut un temps, ça ne l'aurait pas gênée de se retrouver bloquer contre un mur. Au contraire, elle aimait particulièrement et Scario le savait bien. Combien de fois s'était elle laissée bloquer avec délectation ? Elle n'avait pas compter. Mais une chose est sure, là, ce mur, elle rêvait de l'abattre.

Je peux pas... non je ne peux pas... pas maintenant...c'est trop tôt.

Sa voix tremblait tout autant que ses lèvres. Elle avait planté ses yeux bleues dans ceux de Sophie. Ce qu'elle aurait voulu là, aucune de ses amies ne pouvaient le lui donner : La présence d'une mère qui aurait su la préparer et la rassurer. Et Sophie qui continuait de se rapprocher. Et sa main qui vint se glisser dans la sienne.

Pourtant la voix de sophie se voulait apaisante... encourageante même. Mais était ce suffisant ? Une larme coula sur la joue d'Izeliah. Elle n'était pas si forte que ça l'Artésienne quand l'angoisse prenait le dessus sur sa raison.

Je peux pas...je ne sais pas.

Elle hoqueta et là, la douleur se fit encore plus insurmontable. Elle la foudroya sur place. Izeliah tomba à genoux poussant un cri de douleur mêlée à l'angoisse, ses mains crispée sur son ventre. Ce qu'elle ressentie, elle ne l'avait vécut qu'une fois : quand la lame transperça le corps de son père, quand, juste après, une volé de corbeau s'envola dans le ciel. De la était née sa plus grande peur : la peur de ces oiseaux de malheur.

J'ai mal... mon bébé... je ne veux pas le perdre ! Sophie..aide moi ! Scario... il faut prévenir scario. Sophie... aide moi...

Les larmes coulaient sans s'arrêter, elle ne paniquait pas non... elle était juste morte de trouille.
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