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Information and comments (33)
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[RP] Les Victoires de la Musiques (sur nos tympans).

Yolanda_isabel
[Kiff me I’m famous]

Mais c’est qu’en plus, il va lui faire la conversation, elle écoute d’une oreille en cherchant du coin de l’œil sa secrétaire personnelle mais aussi et surtout, Prune, parce qu’aussi invraisemblable que cela puisse paraître, elle a perdu Titi Pierre, sûrement resté auprès d’Aimbaud.

-« Tu peux l'appeler d'ici, je pense qu'elle t'entendra... »
-« Feuque.. Mon ver.. Hein ? »
-« Tu trouve vraiment que j'ai l'air d'un macaque? Parceque c'est vraiment pas classe un macaque, et moi je regorge de classe.. »

Tous les mêmes les hommes, il faut toujours les consoler.. Tous, sans exception, et le plus triste, c’est qu’à six ans, Yolanda s’en rend compte, et alors qu’elle s’apprête à lui répondre que c’est une bonne situation, macaque, voilà qu’une main tout à fait connue, familière et aimée se pointe, ainsi que la coupe au bol allant avec et la voix chérie.

-« On m'appelle A.J l'Écuyer Tranchant de Bourgogne. Tu tiens à la vie ? Touche pas à ma soeur. »

Un gloussement stupide sorti des confins de la fierté du sang, celle qui pousse à aimer l’autre sans chercher. Et elle l’aime celui-là, autant sûrement que celui qui les rejoint qui lui arrache un soupir, alors seulement, les doigts boudinés de l’Etoile se détachent de ceux de son guide du jour et l’Infante rejoint son frère et Cassian. Un papillonnement de cils, un regard amoureux et aimant tour à tour aux deux garçons avant de lâcher innocente.

-« Il m’a pas essayée ! On cherchait Na’ ! Bon, elle trouvera la chemin toute seule de toute façon. »

Parce qu’elle a dit ce qu’elle pensait être le plus rassurant pour eux ! Parce qu’elle comprend bien plus vite qu’avant et que mal leur a pris de parler de certains sujets devant elle.. Et elle s’accroche au bras de son frère pour souffler à son oreille, rappel discret.

-« On a dit beaux, riches et bien élevés. Laisse le à son non-existence de macaque. » Puis, plus haut. « Moi, j’y vais ! Je veux une bonne place et voir Attia. »

Oui, voir Attia pour lui montrer comme elle est belle ce jour dans la robe qu’elle lui a faite, cette robe qui semblait si spéciale pour elle, alors une main sur la hanche, elle les regarde un instant.



-« Allez en route pour les Victoires ! »

Et de montrer l'exemple en souriant à la jeune fille brune aux prises avec une Griotte concentrée, et d'amorcer un départ vers l'entrée des invités cette fois.
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Enguerranddevaisneau
[Les Latrines..Ou presque dans...La miiirdeuh]

Euh, entracte, changement de scène, de décor?!? Non??
Bah non..
Main dans la main avec le macaron blond, il attendait, encore et toujours, que cette dernière daigne appeler sa secrétaire, espérant par la même occasion s'en débarrasser. En vain.
Non seulement il allait devoir la supporter, mais en plus se taper le frère et un autre blond mal élevé.
Se demandant ce qu'il avait bien pu faire au très haut pour mériter cela, et se promettant qu'il pisserait sans honte sur le prochain lieu de culte qu'il croiserait, il pousse un soupire exagérément las.
Ils étaient deux. Trois si on comptait la boule rose, et lui seul.

Une inspiration plus tard, une main un peu trop prés, un blond mêlé cassis, et un autre qui grogne et qui s'exclame:


Moi on m'appelle la teigne, et si tu veux pas te prendre une beigne, bouge ta main fissa parceque tranchant ou pas je te promet qu't'es pas prêt de t'en resservir.

Oui oui, Vaisneau, peur n'est mot, il parait. Et le fait que le Aimbaud soit écuyer où autres, il s'en tamponnait le haricot, et sévère.
Il tentait d'être aimable et se faisait agresser par une bande de sauvage noble, ce qui en plus de l'irriter fortement le rendait grognon à souhait.
Et voila que l'étoile Angevine, qui non sans se pâmer d'être la personne la plus existentiel de ce foutre dieux de royaume de France s'exclame, rassurant ainsi l'assemblée.


Voila, c'est ce que je faisait avant que vous surgissiez tel deux princes jusques moi..Mais désolé messires, il vous manque les destriers blanc.

Sa main est libre, et lui sourit, fier comme un paon, même dans sa démesure et le ridicule certain de la situation.
Roule ta boule direction Bal-Tard, et à lui de dépasser les deux freluquets la tête haute, le port-Altier.
Un Griotte à côté de qui il passe, regard noir dans sa direction. Et des plans Marzinesques dans la têtes.
Sa vengeance il l'aurait, auprès du grand chevelu d'abord, et plus vite que prévus.

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Attia.
[ On ze road to fame... Entrée du Jury, juste apres sa loge]

A petits pas elle sort de sa loge improvisée, non sans avoir confié la robe dans laquelle elle était arrivée et qu'elle n'etait pas sure de revoir, a la gourgandine qui l'avait aidée a se vêtir.

Elle se fraye un chemin dans la foule, laissant derriere elle le crissement de l'ettoffe fine , direction l'entrée du Jury.

Elle sait qu'elle ne doit pas etre en retard. Elle arrive a la lumière, apperçoit Yolanda a la quelle elle essaie de faire des signes.
Regarde, nous sommes pareilles, toi en rose, parceque ya rien de plus beau que le rose.
Et aussi parceque cette robe, c'est une partition a quatre mains, inspirée de celle de Don, réalisée par ADJ...
Tu es belle ma fille!

Et elle offre a l'assistance un sourire éclatant.




- Ahem, maintenant... Quelqu'un peut il me dire ou est ce que je dois aller maintenant ?

Ce sont les mots qu'elle siffle entre les dents pour préserver son sourire.

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On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
Eilinn_melani
Quelle histoire de fou...

En coulisse parce qu'elle s'est perdue

[De la fenêtre de la classe
J'ai vue sur la cour de récré
Quelque chose d'assez cocasse
Est en train de se passer]


C'était "ze place to be", ainsi bien entendu la jeune Vicomtesse d'Avize avait décidé d'aller assister aux Victoires de la Musique vantées par sa compère journaliste.
Ne sachant pas dans quoi elle mettait les pieds, elle avait donc mis au rencart armure de plates, fouet de cuisine et chapelet aristotélicienne. Pour une fois elle ferait la fille. Ahem.

Elle avait par contre embarquée dans sa promenade Alice, afin de l'initier au raffinement de la musique, et lui montrer le monde parisien.

[Ils se tiennent par les oreilles
En chantant "J'ai du bon tabac"]


Et le spectacle auquel Eilinn assista en arrivant au pavillon Bal-tard, ils auraient pu l'appeler Bal-tôt aussi, ça aurait été drôle, ou alors bal-zamique, bal-istique, bal-anoglosse, bal-ai-brosse, bal-ad...

[Attendez je vais assommer le narrateur]

*BONK*


Voilà, reprenons... Le spectacle, mélant des gens qu'Eilinn connaissait bien, lui coupa la chique, et lui fit se demander si elle ne s'était pas trompée d'adresse. Tenant toujours par la main Alice, elle fit demi-tour, se disant qu'effectivement, il aurait fallu prendre à droite au lieu de la gauche.

[Un mammouth en bermuda
Qui pense que la vie est trop belle
Pour se priver de Nutella]


Et qu'est ce que faisait Eilinn quand elle stressait en se retrouvant en environnement hostile ? Elle mangeait un gâteau. Ainsi, en catimini, sans se douter de l'acuité sensorielle de Grosse-Bouffe concernant les patisseries, elle se saisit dans une aumonière d'une délicieuse madeleine au citron, et en tendit une à Alice au passage.

Là maintenant ça allait mieux.

[Pépette qui ne fait qu'écouter
Des MP3 de la StarAc']


Maintenant il ne restait plus qu'à trouver les troubadours, devait bien y avoir ça dans le coin... Puis un siège aussi. Et des gens sains d'esprit, si ça existait dans les parages...


On va aller s'asseoir, j'espère que ça va bientôt commencer !

[On se moque bien de savoir
Si ça veut dire quelque chose
Il faut se fendre la poire
Et voir la vie en rose]

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Les Tweets du Peterisme
Saltarius
[ dans les places du jury au milieu de la volière des damoiseaux et damoiselles, autant dire à l'asile... ]



Yeah...
aux anges qu'il était le Saltarius.
N'avait jamais vécu ça.... même dans son trip entre deux mondes où il avait vécu le temps des transes de l'entremort, l'entrechoquement du rêve et de ses pires cauchemards.

Et vas-y que j'te bécote et vas-y que j't'envoie des compliments et d'envois discrets et élégants :


Citation:
- Bats les pattes, macaque ! Pis, j’vous en pose de la question moi ? Gouzi, gouza.. Beurk ouais !»
- Tu tiens à la vie ? Touche pas à ma soeur.
- Si le... ma-ca-que veut bien arrêter de faire de la drague à la petite sœur de mon meilleur pote en cessant tout de suite de lui tripatouiller vilainement la main je lui... »
- Moi on m'appelle la teigne, et si tu veux pas te prendre une beigne, bouge ta main fissa


Saltarius, dit le Simple, fit son sourire en tire-lire.
Il se serait cru dans une bonne vieille taverne angevine, entouré de ses potes et de ses pas potes qui s'envoient des douceurs "angevines", spécialité du cru : mauvaises dents, mauvaise foi, mauvaises mères et petites teignes...
Il aimait bien l'art contemporain...
Ah ouais : elle lui avait dit, la Griotte : tu verras Salt, il y aura la crèèèèèème de l'art contemporain, ce qu'on fait de mieux ... Feuque Bécassine si tu n'y trouve pas ton compte.
Ben là... yavait du spectacle, c'est vrai mais bon...
L'avait soif, l'homme... Pis faim aussi.
Lui le représentant du peuple, on le laissait mourir de faim et de soif, normal, tous ces vaniteux pensaient qu'à se rentrer dans le chou ou ces pécores à se tacher les robes : ô mon Dieuuuuuuuu ma chèriiiiiiiie.... quelle jolie couleur rooooooooose!!!!
Saltarius pensait à ses cochons. Ils lui manquaient tout d'un coup.
Depuis qu'il avait entendu l'amour des sangliers, la gent porcine lui semblait moins ... mangeable.

Il se demanda soudain si la gent humaine était mangeable.
Il regarda la fille en rose.
Il se mit à saliver.
Il sortit une bouteille - de Saumur évidemment - de sa poche et - tudieu, je risque de ne pas retrouver de siège, enfin foutre, allons-y - il se fraya un passage jusqu'au loukoum enrobée de damoiseaux, qu'il connaissait assez pour ne pas les craindre.

- Yop jeunes gens;.. chuis Saltarius le Simple.

Se tournant vers Enguérrand de Vaisneau :
- On s'est rencontré à Saumur, vous aviez besoin d'être mouché...
Et vers Aimbaud
- chais plus où on s'est rencontrés, mais on s'est rencontré.

Saluant la demoiselle rose bonbon
- 'Jour... tenez voici un verre de Saumur c'est bon pour les enfants... ET pis ça fait grossir....Chuis Saint Plet et chuis gentil...
Je vous trouve très ... appétissante...toute rose comme ça... Vous êtes ... une vraie friandise.


Il tendit la main vers le petit bras potelé:
- Je peux goûter ?

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Yolanda_isabel
[Quand ça pète devant l’entrée]

Et après une remarque bien sentie, il part, laissant dans la bouche de l’infante, un goût amer, comme l’arrière-goût d’un Magnifique mais sans le sucré qui l’accompagne, que l’amertume, alors elle ne sait si elle doit le rejoindre pour lui dire que c’est normal, qu’il a commencé, qu’il lui a pincé la joue, ou bien tout simplement laisser filer et se repaître du simple fait d’être avec son frère et Cassian. Elle hésite, ne sait plus quoi faire, voit à peine Attia au loin, sourit en vrac parce qu’elle a été faite comme ça. Et soudain, un soupir qui passe la barrière des lèvres roses sucrées.

-« Je veux Na’ et Prune.. Maintenant, ‘Baud.. »

Il y a une impression d’avoir fait quelque chose de mal qui ne veut pas partir et qui lui retourne l’estomac, il y a l’impression d’avoir été mauvaise et soudain, une question qui la prend au dépourvu venue d’un inconnu.

-« Je peux goûter ? »
-« NON ! Je suis mauvaise ! »

Et sans en dire plus, elle récupère ses jupes et s’empresse d’essayer de rattraper le Macaque, sans compter un pavé qui dépasse de la chaussée et dans lequel, elle se prend les pieds avant de tomber sur les genoux. Même le sol ne l’aime pas aujourd’hui, alors l’azur se lève au ciel et frondeuse, elle renifle.

-« Peux bien penser c’que tu veux.. Titi Pierre.. Ici.. »

Il y a une fatigue qui tombe sur les épaules de l’Infante qui se relève doucement en considérant le bas de sa robe souillé, et en sentant ses genoux douloureux. Les bras sont tendus, et un reniflement s’échappe alors que le colosse angevin la soulève du sol avant de lui redonner la boîte contenant Prune, le pouce vient glisser entre les lèvres roses sucrées et la tête s’appuie tristement sur l’épaule.

-« On rent’.. dedans. »

Elle est partie la superbe, en même temps que l’enfance est revenue. Et c'est fatiguant de ne pas être grand.. Alors le regard fatigué affiche clairement un princier "Foutez-moi la paix." alors que Titi Pierre leur dégotte une place.
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Aimbaud
[Petit clash : La Teigne VS le G.E.T de Bourgogne]

C'est ça... Du vent, pendard. Fais gaffe à qui tu tripotes ou tu va te faire douiller fouiller couiller souiller. Tu vas te tailler sans tes souliers.


Et une petite inclinaison du chef, révérencieuse, si ce n'est le glaviot qu'il laisse tomber non loin des bottes lustrées de la grande perche blonde qui s'en retourne. Décidément, on croisait toutes sortes de numéros à Paris. Aimbaud, plutôt issu de la classe nobiliaire des banlieues chaudes angevines, venait d'être confronté à une sorte de noble-bobo d'un duché chic. Étincelles obligées. On avait ressentit comme une incompatibilité flagrante entre les deux univers...

Mais bon, revenons-en à nos mout-mouts.
Aimbaud saisit la main rondouillette de sa soeur et lui chuchota un énième sermon à propos des grands-méchants blonds qui bouffaient tout crus les petits chaperons roses. Puis il salua Saltarius, un collègue saumurois. Goûter ?


Nan. Trop bonne pour vous.

Un jour il faudra sérieusement qu'il parle avec la multitude de tisserandes qui s'occupent des tenues de Yolanda, pour lui faire coudre une robe en barbelés...

Puis il coupa à travers foule en compagnie de Cassian, direction la table du jury. Là, il trouva un fauteuil de style gothique à son nom, ainsi qu'une panoplie de panneaux de notes, une corne de brume pour éliminer les plus mauvais candidats, et OOOooh quelle charmante attention : une panière de fruits pourris à balancer à volonté. Il prit place, ravi et tapota ses accoudoirs.


Bon, ça s'annonce bien tout ça. Alors Cassoulet, tu vas pousser la chansonnette toi aussi ?
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Oban
[Paris début d’après midi, arrivée à Bal-Tard]

Cela faisait quelques jours qu’ils avaient quitté leur Bretagne traversant, à pieds, villes et villages, rencontrant moult personnes...

Ils avaient été surpris par cette vie qui régnait sur ce Paris, voyant des gens bien différent de ce qu’ils avaient eu l’occasion de croiser jusqu'à présent...

Zab son épouse avait les yeux en forme de bille face à toutes ces boutiques affriolantes
Les gens courraient en tout sens, des chariotes bondées allaient et venaient dans les rues...
Sa besace sur l’épaule, barda sur le dos, bâton en main, tenant Eliotte, leur nièce, de l’autre, ils essayaient de se frayer un chemin parmi cette foule...
Certes ils en avaient vu du monde..., surtout à Gwened, cette ville attirait bien le chaland surtout aux beaux jours, mais là, ça dépassait le bon entendement...


D’mat dame, j’cherche la galerie Lafayotte..., le Bal-Tard !

Bein t’en es pas loin mon gars..., tu prends la rue là ! et pis tu tombes juste dessus !

Trugarez dame...
Salue de la tête

Quelques pas plus loin ils arrivaient à la porte d’un bâtiment tout en verroterie qui ressemblait à leur halle, là bas à Roc’han ...


Démat... ! je suis Oban des Vergers d’Avalon ..., je viens pour le concours et je représente Breizh...

Dame Griotte est par là ?

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Griotte
[Entrée du J-U-R-Y ! C'est l'heure du ménage et de sortir les poubelles.]

Attention, Griotte est dans la place ! Avec ces crêpages de coupes au bol on l'aurait presque oublié la morveuse. Plantée à coté d'une brune, inconnue au bataillon, elle observait le frère de Yolanda et son sien à elle - qu'elle renierait bien sur le champ - jouer aux mâles dominants. C'était pathétique ! A deux contre un - blond de surcroit - il n'y avait pas de quoi se pavaner dans la basse cour. Et pourtant ils avaient l'air fiers, les deux compères bourguignons.

La Griotte leur clouerait bien le bec, à ces deux jeunes coquelets, mais dans l'intérêt du concours, elle se devrait de modérer ses propos envers le membre du jury qu'elle avait choisi pour représenter la noblesse dorée, à savoir Aimbaud le casse-noyau. Encore une idée stupide...

Se tournant enfin vers la brune en quête de renseignements, elle acquieça en lui désignant l'entrée vers laquelle le Vaisneau furieux se dirigeait.


Oui, oui. C'est bien ici les Victoires de la Musique. Mais l'entrée pour les spectateurs se trouve juste là-bas. N'oubliez pas de prendre une corbeille !

Et de lui adresser un sourire avant de s'éloigner à grands pas en direction de Saltarius, qui, la bave aux lèvres, observait une Yolanda se faire porter à l'intérieur du pavillon.

Yop le Simplet ! Enfin une personne de censée dans ce monde de fous !

La môme lui agrippa le bras et l'entraina à la suite d'Aimbaud et de Cassian.

Viens, je vais te montrer ton trône de jury. J'ai même prévu d'la liqueur de framboise et le casse-croûte. Aujourd'hui, on va te choyer comme un Roi !

Approchant des deux jeunes impétueux, elle haussa le ton pour bien se faire entendre :

Mais tout ça c'est un privilège réservé aux membres du JURY ! Les PLOUCS qui n'en font pas parti n'ont rien à faire sur scène. N'est-ce-pas, CASSIAN ? Ta place t'attend parmi le public ! Y a juste les membres de l'organisation qui sont acceptés dans les coulisses.

Avisant le Baron d'Ittre parmi les spectateurs prenant place, elle lui adressa un grand sourire et se mit à lui faire de grands signes de la main.

C'est Enguerrand ! C'est l'impresario de l'Illustre Elvix Presse-Lait. C'est un spécialiste du Regarde nous Brailler. Quel dommage que vous vous le soyez mis à dos...Elvix va vous haïr.

Sourire narquois sur les lèvres, elle toisa de haut les deux comparses avant d'apostropher le baron :

Oooohééé ! De Vaisnaud ! Votre loge attitrée vous attend ! Pourvu qu'elle ne se prenne pas un vent...
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Cassian_darlezac
[En direction de la table du jury]

Ça pour lui avoir cloué du bec, ils l'avaient bien cloué du bec l'espèce de bellâtre blond. Et au gamin donc de suivre son pote alors que Yoli – qui semblait trottiner un peu partout quant à elle – avait déjà filé. Sans doute l'espèce de type bizarre au regard hagard lui avait-il foutu les jetons. Lui même l'avait considéré un peu trop louche à son gout et avait préféré l'ignorer, bien qu'il n'ai pas l'air bien méchant. C'était de la connaissance de Grouillotte sans aucun doute, et les connaissances de sa sœur... mieux valait s'en méfier. Aussi suivait-il Aimbaud vers la table du jury tout en palabrant.

« Chanter ? ! Que nenni ! De gracieuses pucelles ou quelques chochottes comme le type de tout à l'heure s'en tireront bien mieux ! » Et d'éclater de rire comme tout branleur plein de mauvaise fois à la pensée du Vaisneau, qui au final n'avait rien fait d'autre que de se défendre. « Attends mouahahaha tu te rappelles ce qu'il t'a dit hahaha ? ! Moi je suis de la teigne alors je vais te fiche de la beigne ! Mais quel naze ! Aussi moi je suis un paon alors toi je te fous un vent ! Hihihi.. J'y crois pas que ta sœur est pu faire de la drague à çahahahaha... »

Bref le morveux était heureux, se complaisant dans sa propre bêtise sans prendre conscience qu'il venait surement malgré lui d'insulter Yolanda aux yeux d'Aimbaud. Mais comme toutes bonnes choses ont une fin, voilà qu'il se retrouvait interpellé vulgairement par sa frangine à lui. Griotte qui - comble de l'injustice - héla ensuite le dit naze, le mandant à ses côtés quand elle foutait son frère dehors. Et là c'est le drame...

« Quoi ? ! Lui il a le droit de viendre et pas moi ? Elvix je le connais encore mieux que lui je suis sûr ! Enfin au moins un peu : c'est le barde de Papa ! Et en plus on dit bonjour à son frère avant de le jeter comme du malpropre... Et euh... euh... Plouc toi même, ingrate ! »


Et c'est sur ces quelques mots qu'il tourna les talons d'un air boudeur près à rejoindre sa place dans le public. Il venait de se prendre la honte de sa vie et il avait déjà une petite idée de sa vengeance, les fruits allaient voltiger c'est certain.

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Alice_liddell
[A côté de n'Eilinn]

Des grands. Y avait plein de Grands de partout. A côté d'eux, même Eilinn semblait petite. Traînée par la jeune, ouvrant de grands yeux, Alice regardait tout autour d'elle.

Y avait plein de bruit de partout. L'albinos savait plus où donner de la tête ou des oreilles. La bouche bée, elle passait d'un son à l'autre, tandis que des habits de toute les couleurs passaient devant ses yeux. Comme un kaléidoscope. Mais c'est quoi un kaléidoscope, au fait ? Cale et idiot scoop ? Ca veut rien dire, c'est idiot ce mot. hum, bref, passons.

Eilinn avait parlé de raffinement de la musique. La petite albinos avait compris sur le coup. Elle comprenait pas beaucoup mieux maintenant. C'était ça la musique ? Elle avait toujours eu l'impression que c'était un truc de riche qui voulait se vanter. Si c'était ça, elle en avait entendu plein à l'orphelinat. Elle faillit le dire à sa guide. Mais déjà elle l'entrainait autre part.

C'était pas juste d'ailleurs. Elle avait rien le temps de voir, elle ! Eilinn regardait les trucs qui l'intéressait et la trainait directement à un autre endroit. Et elle, alors, elle avait pas le droit de regarder la jolie robe, là bas ? Elle avait pas le droit d'aller goûter le truc qui avait d'être bon, par là ? A un moment, elle avait essayé d'échanger les rôles. Eilinn l'avait même pas remarquer. C'était pas juste !

Pis elle passe devant un récipient, Eilinn prend un truc dedans et en tend un à Eilinn. On aurait dit une brioche, mais petite. Les yeux de la petite fille brillèrent. Elle mordit à grande dents dedans. Alors si c'était ça d'aller écouter de la musique, elle voulait bien revenir souvent ! Mais déjà elles partaient. La brioche glissa de ses mains et tomba dans la foule.

Nouveaux tours, nouveaux détours. Elles arrivèrent finalement face à une foule encore plus dense qui discutait encore plus fort.


« On va aller s'asseoir, j'esp... commença Eilinn.

- MA BRIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOCHE, répliqua aussitôt Alice, les larmes aux yeux, recouvrant presque le bruit de la foule ! »

Ben oui, elle venait juste de remarquer sa disparition. Juste après qu'elle lui ait donné, y avait eu la jolie femme avec une robe rouge, puis le joli monsieur avec le veston vert, puis le gros monsieur, puis la dame mal maquillée, puis y avait eût le drôle d'endroit éclairé par des torches, pis... Pis... MA BRIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOCHE !
Eliotte
[Paris début d’après midi, arrivée à Bal-Tard]


Cela faisait déjà plusieurs jours que tonton oban nous avait parlé de sa participation à ce concours. Nous étions tous très fiers de lui qu'il représente notre chère bretagne à paris.

Il m'avait donc proposé de l'accompagner avec tatie Zabou. Comme j'adore l'aventure, j'avais accepté de suite biensûr.

Nous étions partis depuis quelques jours, le temps de faire la route par étape. bon le voyage était long, fatiguant mais que de choses à voir aussi.

J'avais essayé d'imaginer la ville de paris, car je ne connaissais point cette ville. Tonton m'avait expliqué que c'était une grande ville, plus grande que rohan.

Mais là quand nous sommes arrivés, j'étais bouche bée. c'était énormeeeeeeeeeeeeeee, il y avait des gens partout qui courraient.

Tonton me tenait la main et je la serrais très fort, pas question de le lâcher avec tous ces gens. Nous essayons de passer entre la foule car tonton devait se rendre à un endroit précis pour rencontrer quelqu'un qui organisait le concours. enfin un truc comme ça, j'avais pas trop compris tellement j'étais occupé à regarder à droite et à gauche. je voulais tout voir.

Après que tonton eut demandé notre chemin, nous arrivâmes à bon port.


tonton c'est grand, vraiment grand ici. il y a plein de monde. tatie il faut pas se perdre hein...
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Ygerne
[Arrivée fracassante]

Prince… qui a dit prince ?

Quand on est chambrière d’une future duchesse… Et pas n’importe qu’elle duchesse ! Erwelyn du Poney rose ! On se retrouve conviée à participer, de façon naturelle, à quelques petites festivités en première loge… Enfin en tout cas debout, dedans, à côté du pilier à gauche, dans le coin bref… DEDANS et non pas dehors avec la masse grouillante et puante du bas peuple dont la rouquine faisait partie y a encore peu. Mais on oublie rapidement ce qu’on fut !

C’est donc une Ygerne, sur un petit nuage rose, qui partageait le carrosse rose à paillette d’une Lynette en forme… Oui sa cheffe était amoureuse mais psschhhht c’est un secret. De qui? De Vaxichou évidemment! La gamine avait donc sortit pour l’occasion ses poulaines de quelle couleur ? Bleu ? Non mais faut suivre… ROSE ! Et avait déniché une robe potable d’une couleur qui ne devrait pas trop jurer avec ses magnifiques cheveux roux.

Encore bien jeune et peu habituée à ces activités mondaines, elle débordait de questions pour une Lynette-cheffe-confidente-maman, qui aurait peut-être aspiré à un peu plus de calme.

- On arrive bientôt ? Tu crois qu’Aimbaud sera là ? C’est Griotte qui organise… tu crois qu’elle a pensé à inviter Aimbaud ?
- Il fait partie du jury…
- Ah… on a le droit de lancer des fruits pourris sur le jury ?


Une foutue ado de 17 ans quoi !

Arrivée fracassante donc, du carrosse rose, sous le feu des projecteurs et des graveurs de pièces souvenir. Un pied chaussé de magnifique poulaine, une jambe à la peau blanche qui se laisse découvrir une fois la portière ouverte… et une chambrière qui saute en bas du véhicule, souriante, en oubliant trop rapidement que ce n’est pas elle qui est attendue
.

- Oui oui Ygerne… Vous voulez raconter mon histoire de vagabonde devenue chambrière et futur princesse ?
- NON ? Goujat !
- Tant pi… j’ai été la maîtresse d’Elvix… Mais oui c’est vrai ! Mais je ne vous permets pas de me traiter de menteuse !


Bande d’ingrat ! Oui bon c’est vrai : elle n’est que chambrière… n’empêche que les journaleux pourrait montrer un peu plus d’intérêt pour cette profession dont on parle bien peu… Mince ils auraient au moins pu lui faire une gravure souvenir !

Bref. Ygerne se retourne et tend une main pour aider à descendre THE STARS tant attendue : Erwelyn dite du Poney Rose.

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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Enguerranddevaisneau
[Dans le public, là où sa chmoute grave le petit peuple ]

Cornecul! Il s'était foutrement prit la honte à se faire embrouiller par les deux pecnots! En colère donc, mais toujours aussi fier/beau/intelligent/blond (on ne se refait pas) il avait gagné une place hautement prestigieuse: Le public. Excusez moi du peu.
Assis, il jetait donc un oeil noir sur le "JURY" et plus particulièrement sur le moine tranchant et le gueux moucheur qui ne l'avait pas mouché qui plus est.
Fruit en main, il se demandait sur qui le jeter en premier, quand, la sublissime Griotte de Blanc-Combaz l'interpella.

Sa loge attitrée, à lui? Certes, ce n'était pas pour faire partis du Jury, mais l'attention était là, c'est pourquoi, encore plus fier que précédemment, il traverse l'estrade, toujours fruit en main, pour rejoindre la jeune fille.


Oui, El', parceque c'est comme ca que je l'appelle, comprenez, je suis SON impresario, ne devrait pas tarder, excusez le, il est oveuur bouquet, vous savez...

Jouer sa Diva, l'art dans lequel il excellait plus que de raison.

D'ailleurs, sa loge à lui est prête? Du vin Angevin oui oui, je le connait bien! et j'adore ca! et ne pas oublier les homme mare, qu'il puisse s'en mettre plein la panse avant de chanter...Il chante mieux le ventre plein, c'est bien connu.

Sourire pour l'organisatrice, le voila qui toise le jury, et plus précisément le blondinet j'ai ainsi nommé Cassian.
Le fruit toujours en main est jeté et rate sa cible de près.
La chance certainement! A quelques secondes il l'aurait traité de cocu, mais à bien y regardé. Pour sûr que ce n'était pas le cas.


Allez les loulous, on prépare l'arrivée de MON artiste! Didju!
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Le_bossu
[Plage de Treguier, quelques semaines plus tôt]

Le crissement du sable se fait entendre alors que la pellicule d'eau reflut, aspirée vers la mer. SCHHKASHH. Un nouveau rouleau qui casse, puis recule à son tour.

Ballotée par ces hésitations incessantes quant à la direction à prendre, une petite bouteille monte puis descend, se joignant au mouvement.
Remonte à nouveau sur le sable, puis butte sur un obstacle au moment de redescendre.

Quelque chose est étendu là. Trempé jusqu'aux os. Evanoui. La bouteille tape sur son front difforme et le réveille dans une quinte de toux immonde entrecoupée de vomi et d'eau de mer.

Où est-il ? Une plage...

Mais plus grave...Qui est-il ? Tout est flou.

Ce corps, il le reconnait, au moins. Il le maudit, même. Seule certitude dans cette grisaille qui l'entoure.
Non, une autre pensée la rejoint. Ce corps est maudit de tous, ou presque. Ils vont l'attraper ! Le caillasser ! Le brûler ! Qui sait quels sauvages peuvent bien vivre le long de ces côtes.

Vite, il faut se cacher, se cacher.

Un instant. Qu'est-ce que ce bout de bois échoué là bas ? Le jour se fait dans son esprit. Peut-être n'est-il pas amnésique, juste secoué ? Pas le temps d'y penser, chaque seconde à découvert est un risque trop grand.

Le bossu difforme ramasse l'instrument et claudique péniblement vers l'intérieur des terres, en quête d'une cachette, d'un refuge.

Nulle part, ailleurs. Réfléchir, il lui faut réfléchir.


[Paris, quelque part sur un âne]

Il avait finit par se présenter aux gens du village, craintif, confu. Mais sa verve, heureusement, ne l'avait pas quittée, ni sa voix d'angelot. Loin d'être pourchassé, il avait été reçu chaleureusement. Fallaitt dire qu'avec un maire avec une tronche en forme de pomme de terre, ils étaient sûrement du genre tolérant là-bas. Mais surtout...il s'était rendu compte qu'au-delà de la répulsion intuitive que sa vue inspirait, il était signe de bon augure. Il avait même laissé le maire toucher sa bosse une fois, mais une fois seulement et seulement lui pour l'instant. Car, c'est bien connu :
"faut pas abuser des bonnes choses"
"trop de chance tue la chance"
"ce qui est rare est précieux"
"qui vole un oeuf vole un boeuf"
"pas plus haut qu'le verre".
Bref, il avait commencé à faire son trou, même acquis un lopin de terre, pris possession de la taverne sur le port où il jouait tous les soirs pour marins et putains. De la confiture pour les cochons auraient dit les grands de ce monde s'ils étaient passé par là un soir, mais l'Bossu, lui, se trouvait le plus chanceux des hommes, payé à vivre sa passion pour les notes et les mots.

Bref. Accélérons...
Une affiche blablabla concours d'artistes et ménestrels blablabla ouah cool ! blabla hésitation le devrais-je vraiment ne suis-je point trop vilain tout ça tout ça blablabla zouh direction Paris à dos d'âne grosse galère pour passer avec ses papiers Bretons là loose totale mais il était là, à l'entrée des halles, frais comme un gardon et laid comme un poux.

Le Booooossu !

Le bouricot lui, était erreinté. S'il le bossu avait eu connaissance de leur existence et qu'il y en eut en terres de France, pour sûr qu'il eut voyagé non à dos d'âne batté mais à dos de.....Chameaux ! Ils auraient pu faire la bête à deux dos et à trois bosses...Ouiiii, certes, la zoophilie c'est pas toujours un joli spectacle, mais quand on a un physique hum...atypique ^^, on fait avec ce qu'on a. Hein bouricot !!!

Des musicos à clochettes et timballes semblaient connaître leur chemin. Il les suivit à distance en claudiquant, bouricot au bout de la longe, et atterrit finalement lui aussi devant le palais des bâtards. Drôle de nom au demeurant.

La guiterne en bandoullière, un paquet sous le bras, regrettant de n'avoir de chapeau pour cacher son crane difforme, le moche entra et se présenta à une dame.


Pardonnez si ma vue écorche le regard...
Je suis bien peu bellâtre, c'est le moins qu'on puisse dire!
Mais je manie les mots et gratte la guitar.
C'est bien peu mais bien peu, c'est toujours du plaisir.


Regardant alentours.

Je cherche dame Griotte, c'est l'organisatrice !
Vous auriez des lattrines ? Là faut vraiment qu'je p....hum.

Mille excuses.


Parodie de révérence, alors qu'intérieurement le doute s'installe et la vessie pousse, le sang-froid lutte d'arrache-pied pour contenir la panique.
Mais qu'est-ce qu'il fout ici au milieu de la haute parisienne !
Foutue amnésie !

Ne fais pas dans tes chausses ! Ne fais pas dans tes chausses !
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