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[RP] Les Victoires de la Musiques (sur nos tympans).

Emma..
Et là, c'est le défilé. Des gens partout, à s'en étourdir. Elle pensait vraiment s'éclipser quand la Griotte se tourna vers elle. Elle lui répondit poliment, une chose à laquelle l'Emma ne s'attendait pas, et lui sourit.
Un sourire que la Brune lui rendit.


- Merci Dame ! Et bonne chance pour gérer les festivités !

Oui, la Brune était toujours sympa avec les gentils, et infecte avec les vipères. Et cette Griotte paraîssait sympa, enfin les quelques secondes où elle pû lui parler.
Bref, il fallait trouver une place pour le spectacle... Public, j'arrive !



[ Enfin dans le public ]


*Remmmmboursé ! C'nul !*
Une certaine envie de crié ça, alors que le spectacle n'avait même pas commencer. C'est juste histoire de s'enfoncer dans la mauvaise humeur.
Même si là, elle y était profond.
C'pas qu'elle n'aimait pas les Parisiens... Mais elle se sentait comme une tâche de bleu clair azur sur un mur rose flashi. Les gens parlaient forts, sans aucune discrètion, avec des mots parfois osé. Elle aurait prononcé ces derniers chez elle, elle se serait fait bannir.
Vraiment, les Parisiens, c'était une drôle de civilisation. Et puis, il étaient tous plus titrés les uns que les autres, et plus importants qu'une Emma muette.

Donc oui, elle se sentait à part. Pour faire passer le temps, elle sortit un carnet vierge et un bout de charbon. Doucement, une robe apparut sous les traits noir. Une nouvelle idée, nouvelle inspiration.
Rouge. Elle était totalement constituée de dégradé de rouge, juste quelques taches blanches.

Plongée dans son croquis, elle en oublia le concours, qui tardait à commencer.
Zabou
Quelle grandeur cette ville. Tout y était démesuré, en comparaison avec ce que la paysanne connaissait jusqu'à présent. Les maisons, les rues, les boutiques, la vitesse des calèches sur le pavé...

Eliotte avait raison, devait pas faire bon de se perdre dans un dédale pareil. Allez hop, on resserre les rangs, on s'encorde, on fait quelque chose mais pu question de voyager avec la même liberté.

C'est donc un trio breton qui se présentait ce jour là aux Galeries Lafayotte de Paris, débarassé de la poussière accumulée durant le voyage après un bref passage dans une auberge.

Et là, encore pire! c'était grouillant de monde, tous se bousculaient, se poussaient du coude, on s'en croyait à la criée sur le marché de Brest un jour de fête de la palourde. Serrant la mimine d'Eliotte dans la sienne, elle prenait soin de rester aux cotés de son époux.

Dire qu'il était son roc auquel elle s'accrochait comme une moule à son rocher était un pléonasme. Il demandait après une dame, apparemment l'organisatrice du concours quand celle ci arriva et lança d'une voix claire que les spectateurs n'avaient rien à faire dans les coulisses...


Arg... on peut pas rester ensemble?

La question avait déja eu sa réponse, aussi la paysanne bretonne embrassa t-elle son mari et lui chuchota à l'oreille:

Kaoc'h!! suis sure que tu vas gagner! on s'ra sur les premiers bancs avec la ptiote. On n'est 200% avec toi!!
_________________
--Naelhy

[Aux latrines, les pieds dans la...]

« Une groupie! M'ont envoyé une groupie! »
« Z'auraient pu éviter d'm'en filer une borgne, m'enfin. »
« Je ne crois pas que... »
« T'y connais rien, chante nous plutôt un p'tit air entraînant. Ca va les adoucir. »


Dans le genre sale et bizzarement fringuer l'était pas trop mal. Sourire contenté de la Tartine vite interrompu par une Cistude et un coup de pied magistralement raté ainsi qu'une visibilité bien trop étendue sur certaines parties que la Tartine aurait préféré ignoré. Non vraiment, surtout que le geste atait magistralement inutile si on reste dans le même principe.

Vite, oublier l'incident, elle se retourne en phase d'ignoration de la tortue des marais qui pue vers l'Irlandais.


« C'est un monocle solaire du gland! » que se défend la blonde en réajustant la lunette.

Andouille.


« Jacooot! Va chercher la gadoue! »
« Mais c'qu'elle ose faire d'l'oeil à MON leprechaun ! Finn, mais fais quelqu'chose ! »
« Tout d'suite, bottée! Bon ça vient cette bouillasse?! »
, s'enquit l'Irlandais d'un ton sec.
« Mais c'est immonde! »
« Magne, tu vois bien qu'elles sont à point! »


Pas le temps de calculer comment il compte trouvé de la gadoue dans les latrines que déjà la donzelle s'affole. Un échappatoire. Elle court vers la Cistude, nan. Mauvaise idée. Demi-tour. Vu la gueule qu'elle tire elle va vraiment s'prendre un coup de pied avec une nouvelle vue sur les parties. Laisse béton.

Regard vers le ténébreux Irlandais. Oui, ténébreux. Ca rassure la Tartine dans son action à venir. Alors sans trop attendre elle balance sa main avec sûreté sur le derrière espéré ferme du dit leprechaun.
Moue déçue. Elle imaginait les Irlandais mieux monté notre anglaise.
Pas grave, elle se colle un sourire moqueur sur la face.


« Ton leprechaun? »

Rire diabolique qui s'échappe. Du genre méga tonitruant qui fait peur.
Faut qu'elle rejoigne l'étoile rose avant qu'il lui arrive malheur. A elle, mais aussi à l'étoile qui risque de placer le Nihilisme n'importe comment, ou même se couper un doigt.
Cistude
[Fosses d'aisances, enchantée...]

Un clin d'oeil ! Mais un clin d'oeil, vous vous rendez compte ce que cela signifie ? Et elle savait si divinement bien le faire... Z'avez déjà vu une Cistude claquer de l'oeil ? Non, je vous passerais de ce spectacle glauque. Voilà Naelhy savait claquer de l'œil. Le Leprechaun risquerait-il d'aller brailler sur scène avec l'autre blonde sans nibards ? Et la Nymphe marécageuse, seule devant une foule en délire... Non, il faut réduire toutes les tentatives de séduction à la Prôneuse du Nullissisme.

Qu'est-ce qu'il comptait foutre avec de la déjection ? Oh ouais pas con... La blondasse fut extraordinairement surprise du sens de la répartie de son esclave vert. D'ailleurs, ce déguisement qu'il portait sur le dos... Non là c'est sûr, le duo allait passer super incognito. Au moins, ils étaient assortis. La Blondasse resta scotchée devant le sens original du craonnais, mais ce fut les secondes perdues de trop : Naelhy profita du moment de distraction de la Blonde pour... Oh MON DIEU ! s'occuper des châtaignes de l'Irlandais... Quelle bougre !

La Cistude grogna, fulmina, bouillonna intérieurement, pire qu'une cocotte minute dans moins de quinze secondes elle explosera dans un flot d'endives, de radis, de patates et d'on ne sait pas trop quoi. Les yeux révolver, elle empoigna son ennemie par la robe, plutôt le corset honteusement rempli de... c'est quoi ce truc tout gloup gloup ? La Blonde tira comme une damnée jusqu'à faire céder les lacets du bustier pour comprendre ce mécanisme qui ressemblait à deux outres... La face outrée de flip-flop girl perça Cistude qui, bouche ouverte, se demanda ce qui venait de tomber à ses bottes... La vagabonde lâcha la robe de Naelhy en ricanant.


-Mais c'dégueulasse, j'me d'mandais bien pourquoi t'avais grossis des nibards ! Pauv' conne, mouhahahaa !

Lançant un regard complice à l'Irlandais, la blondasse chouta dans un flip-flop. Mondial 98 !
_________________
Elvix
[Entrée des artistes, voila le plus blond !]

Les Victoires de la Musique ne pouvaient se dérouler sans la glorieuse présence de l'Illustre Elvix Presse-Lait. C'était impensable ! En tant que barde le plus talentueux de tous les temps, il se devait de venir faire de l'ombre aux misérables ménestrels anonymes qui osaient prétendre chanter mieux que sa majestueuse personne. C'était d'un ridicule ! Il fallait que le blond les remette à leur place, à savoir, prosterné à ses pieds, les yeux emplis d'une admiration sans faille face à la perfection de leur gourou.

L'idole des jeunes arriva au pavillon Bal-Tard à bord d'un coche décapotable, conduit par une blondasse à la poitrine vertigineusement rehaussée de flip-flop, à l'image des quatre platinées aux sourires ravageurs et ravagés - comptez une bonne quinzaine de chicots par tête - qui entouraient le célèbre barde. Elles gloussaient comme des dindes à chaque parole que prononçait le pacha. L'une d'elle lui donnait du miel à becter - pour adoucir sa voix - tandis qu'une autre lui tamponnait une serviette à la commissure des lèvres. La troisième lui remettait régulièrement ses blondes bouclettes en place, tandis que la dernière, bien plus en chair que les autres, était installée devant lui et lui servait tout simplement de coupe-vent. Quelle idée de se balader en coche coupé par un temps pareil !

Alors que la porte de la voiture s'ouvrait pour livrer passage au barde, un troupeau de groupies caracola dans sa direction en poussant des
"OooOOH ! C'est Elviiiiiix !" et des "Aaaah ! Mais qu'il est beaaaau !"

Le barde s'empressa de fendre la foule pour s'éloigner au plus vite de l'attelage et en détourner ainsi l'attention avant que les badauds ne remarquent les minois verruqueux des blondasses qui y étaient installées. De près, elles faisaient peur à voir, mais que voulez-vous ? Le prix de leur location était bradé et les moyens d'Elvix limités. Il ne pouvait pas s'offrir et le coche décapotable et les canons de beauté, mais si les donzelles restaient loin des yeux - loin du coeur - l'effet de classe serait conservé.

Elvix ! Vous êtes l'un des candidats favoris. Pensez-vous que vous allez remporter ce concours ?
Il parait que vous n'aimez pas l'organisatrice. Pourquoi ?
La rumeur dit que vous allez nous offrir un duo avec les Poneys Roses, est-ce vrai ?
Vous êtes toujours célibataire ?
Elviiiiix ! Je t'aaaaaime !


Pour toute réponse, un sourire ravageur à la cantonade avant de s'engouffrer dans le pavillon en braillant :

Né paniquez plous ! L'Illoooooustré Elvix Presse-Lait est là.
.finn.
[Entre deux blondes – côté cabinets]

Ces donzelles alors... Pas borgne? L'Irlandais s'en trouva rassuré, mais se devait de digérer la nouvelle. Dur.
Tout comme comme son petit derrière potelé sur lequel flirtait une intruse. Celle-ci poursuivit l'exploration de la vallée gaélique jusqu'à en cueillir les précieuses châtaignes. Il n'en revenait pas et prit son temps avant de réagir, ce qui l'arrangeait bien à vrai dire.


- « Haut les mains peau d'lapin! »

Gloussement du Jacot.

- « Pas toi, 'bécile. »

Le ténébreux regard scrutait la donzelle avec le souci du détail.

- « Tout doit rester à sa place, c'est pas une boutique souvenir. », lui recommanda-t-il.

Classé patrimoine.

Son joli petit minois avait beau feindre la désillusion, l'Irlandais redressa fièrement le menton. Il était prêt à parier que la visite lui avait plu. Et alors...


- « … Allumeuse. », sécréta le gueux entre ses lèvres.

La suite échappa totalement à son contrôle. La colère de Cistude prête à se faire sauter le couvercle, l'arrachage de nibard. Au lieu d'un sourire béat, la perplexité se dessinait sur ses traits asymétriques. Pas borgne la mignonne mais il lui manquait bel et bien quelque chose.

Un nouveau clin d'œil, complice, réponse à la créature des marais qui eut le geste malheureux. Portant à bout de bras le seau rempli de gadoue, Jacot eut le génie de débouler dans les chiottes à ce moment, et se prit inévitablement en pleine face la mélasse bazardée par Cistude avant de glisser sur ce qu'il en restait au sol. S'en suivit une chute des plus rocambolesque qui vit le seau de bouillasse projeté dans les airs. Toujours à faire le mariole ce Jacot...

_________________
Canard velu d'un tube digestif monarchique.
"Kiss me, I'm Irish!"
.mahaut.
[Jury cantonais]

Oui, elle est nulle. Après avoir passé la cohorte de journaleux (journaleux, pas journalistes, elle, elle avait ses entrées à l'AAP, hein), Mahaut était restée à regarder autour d'elle. Hmm. Beaucoup d'agitation et... ben pas grand chose de consistant à se mettre sous la dent. Elle claqua des doigts et obtint une coupe de champagne.
Essoufflé, un page arriva et annonça :


- Le père L... Euh, "Daddy" est là. Vous seriez prêts à poser pour un portrait minute express ?
- Oh "Daddy" ? Anatole, je VEUX un nom anglois moi aussi, y'a pas de raison. Naturellement que nous y tenons ! Mon très cher ami Daddy Lotx ! Savez vous que souvent dans notre jeunesse, nous faisions la course et qu'empêché par sa bure, il arrivait tout essoufflé et que nous l'appelions alors "puff Daddy" ? Hmm ?


Oui, elle vient de loin. Passons.

Elle s'approcha de Lotx qu'elle n'avait pas vu depuis belle lurette et lui fit la bise façon starre à savoir sans se toucher les joues.


- Daddyyyyyyyyy ! Enfin un visage connu ! Prenons la pose !


Elle coinca son bras sous celui de Lotx, ce qui provoqua un déséquilibre entre sa hauteur (et ses 15 cm de talons) et celle du chanoine. Pour paraître naturelle, elle leva son autre bras, pouce levé, et ferma un oeil en souriant. Pose n°27 dite des New Kids on the block.
Et elle attendit que le portrait se fasse. En souffrant. Quand le premier des dessinateurs eut fini, elle se relâcha enfin sous les protestations des retardataires.


- Messires, messires ! Vous savez que nous avons récemment posé pour le magazine "Salut les Troubadours !", vous y retrouverez tous nos secrets. Par exemple, je n'aime pas l'hypocrisie et la salade de choux, alors que j'adore l'amour et les gens qui portent du rose !

Sur ces déclarations hautement importantes, elle fit quelques pas de côté en reprenant un verre de champagne au passage. Elle aperçut enfin l'organisatrice, Aimbaud et un macaron rose discuter avec de parfaits inconnus.


- Ah, une embrouille. Je me demandais si cette soirée allait être réussie. C'est du pur OUINNING. Ohé ! Bonsoir à tous. Où est mon trône ? Mozeur feuqueur, chite quoi !

Elle attrapa une corbeille qu'un page proposait au public et écrasa une poire sur son crâne.

- Hé mais j'ai rien f... HMPFFF...
- Vous êtes viré. Quelqu'un se préoccupe des véritables bijoux de cette soirée ou quoi ? Je suis à deux doigts de repartir ! Ce sera un véritable clache.


Les journaleux prirent tous des notes frénétiquement dans leurs calepins.


- Et mes cadeaux, où sont mes cadeaux ?


On lui tendit un sac qu'elle détailla rapidement. Satisfaite, elle afficha un grand sourire et s'avança vers son siège.


- Salut publiiiiiic ! Salut Bal-taaaard ! Je suis tellement contente d'être là ce soir ! Que le meilleur gagne ! Hiiii !

_________________
Enguerranddevaisneau
[ Quelque part]

Né paniquez plous ! L'Illoooooustré Elvix Presse-Lait est là.

Sursaut à ses mots, L'Ittre recherche l'individu des yeux. Un blond, frisettes au vent, qui entre d'un pas vif et décidé.
Son Artiste.
Rehaussement du col, petit souffle dans les mains et humage de ses dernières, tout est prêt, le Vaisneau et parfaitement parfait et peut accueillir son barde.


Elvviiiiixxxxounnnnettttt!!!MON Amiiiii!!!

Et de s'approcher un sourire au lèvres, nuls impressions d'en faire trop pour le coup. Un bras est passé autour des épaules du blond bouclé, et à l'Enguerrand de continuer bien fort, histoire que toute la salle entende, et surtout les deux branleurs prépubaires qui l'avaient alpagués de manière honteuse à son arrivée:

Ta loge est prête, j'ai tout fait préparé comme d'habitude mon brave! Le public est chaud comme la braise et nous distribuons actuellement des mini statuettes à ton effigie.. Totalement nue évidemment.

Faux, mais peu importait, il n'était plus à un mensonges prêt...Néanmoins, la décence voulait qu'il prévienne l'intéressé de son petit stratagème. Question d'honneur bien entendu.

Et si par la même occasion tu pouvais jouer le jeu, j'aimerai pas aller m'acheter un orgueil chez le boutiquier du coin..J'suis ton imprésario pour la soirée...Je paierais, beaucoup si il faut!

Et de déjà l'entrainer vers les loges...Tout en continuant:

Allez, m'lâche pas! j'peux être violent tu sais! j'ai pas l'air! mais!..Non?! Bah j'ai aussi plein de tunes!!Allez, fait pas ta pince...

Oui oui, on fait ce que l'on peut... Et lui aussi.
_________________
Fildais
J'arriverai par l'ascenseur de 22h43
En provenance de Babylone
Les quais seront encombrés de pendus
Laissant claquer leurs mâchoires dans le vent
En guise de discours de bienvenue...*



Ou plus simplement en coche tant qu’à faire.

On est arrivé !
Où ça ?
… ?


Le cocher jette un regard interrogatif derrière lui, moue circonspecte avant de répondre à son étrange cliente.

Ben comme vous m’aviez mandé Dame, pavillon Bal-tard !
Bâtard vous-même non mais !
BAL-TARD j’ai dit ! Ça fera quatre écus ma p’tite Dame, et j’ai pas qu’ça à faire… alors…


Accompagne ses dires d’un geste dédaigneux de la main pour que la blonde déguerpisse fissa du fiacre. Les cochers parisiens c’est une publicité ambulante sur l’amabilité, si, si on vous le dit, incroyable, n’est-ce pas ?
Tandis que sa carcasse tenue s’arrache presque douloureusement du siège du coche, les pluralités sous le capot d’or s’évertuent une fois de plus à lui agacer les nerfs.


-Qu’est-ce qu’on fout là ?
-C’est quoi tout ces gens, on les connait ?

-J’ai soif !
-Huuuuuuuuuuu ? Une mission qu’on aurait oubliée ?
-Une décapitation ?
-Wééééééééééééééé
-Dans ce genre de lieu ? Ça serait étrange non ?
-Nan mais c’est fini bande d’ trépanée d’la cervelle, nous allons nous divertir, paraît qu’il va y avoir du spectacle…
-Une pendaison ?
-Wééééééééééééééééé
-Hu nan ! Rien à voir… c’est vrai que vous question raffinement des divertissements c’est plutôt basiques on dira… on va écouter des bardes chanter !
-Des quoi ?

-Elle a dit un truc comme barbe, j’crois bien !
- BARDES !!!
- Le dernier troubadour/bouffon/fou/ménestrel/jongleur/etc.… qu’on a eu, on ne l’a pas pendu ?
-Ben si !
-Chouette, alors il y aura de la pendaison dans l’air !
-Humpf…. Faudrait peut-être voir à vous faire soigner votre bulbe spongieux mental les filles…


Et blablabla des voix de l’Hydre intérieure entament leurs lourdes négociations tandis que la porteuse de personnalité s’efface dans un soupir.
Qu’est-ce donc que cette désagréable manie qu’ont désormais prise ses multi-personnalités de s’émanciper et de préparer leurs coups en douce à l’insu des autres ?

Le tout maintenant est de débusquer cette satanée entrée, là où afflue la plèbe locale c’est à dire toute la jet-set nobiliaire, tout ce qui compte comme parisiens de pédants à souhait…
Paris, un jour ordinaire quoi !

Fil se contente de suivre le flux des gens, en se questionnant tout de même de l’ampleur de la galère où une de ses personnalités l’a fourrée. Sans même que la Compostelle ait à réclamer quoique ce soit, on lui refourgue une corbeille et on lui indique un lieu de l’index.
Index qu’elle fixe, tente de suivre la direction du regard et revient instamment sur la personne qui lui a mis dans les pattes cette chose qui sent un peu mauvais, il faut bien qu’on se le dise.


Je n’ai rien commandé à manger !

La préposée à la corvée des corbeilles gorgées de denrées périssables et surtout périmées en cet instant, arque un sourcil et lui répond d’un ton aimable où pointe une once de moquerie gentillette.

C’est pour jeter à ceux qui chantent mal… ou même à tous ceux qui vous déplaisent en général, c’est une idée de notre génialissime organisatrice… Vous connaissez, Griotte de Blanc-Combaz !

Les dernières paroles ne résonnent pas en question, alors la blonde se contente d’un « Ah ! » avant de s’éclipser dans la direction indexisé plus tôt.
La poitevine porte à l’abstinence son « non c’est qui c’te greluche ?» qui lui chatouillait pourtant la lippe, puisqu’apparemment tout le monde connait cette fameuse cerise. Bien que le nom lui rappelle un empiafé d’emplumé de bourguignon. L’idée que l’Balbuzard eut une progéniture au goût de fruit rouge ne l’effleure pas même un instant.
Ou si mais si peu…


[Public inside]

Le siège est calé sous son séant, la corbeille aux relents âcres sur ses genoux, hum, non ça lui agace trop la narine finalement, elle la laisse à ses pieds, évitant le risque de se répandre en coup de semonce émétique sur les denrées bien blettes.
Il n’y a plus qu’à attendre.
Un ange passe, et s’écrase contre un mur, la blonde sursaute et ausculte les alentours, étonnée une fois de plus du lieu où elle se trouve.


-Foutredieu ! Mais qu’est-ce qu’on fout là ?
-C’est qui tout ces gens, on les connait pas...

-A bwaaaaaaare…


Oh misère…


*H-F Thiéfaine
_________________

Frappée par le deuil et de plus en plus cintrée ! [Les voix rouges sont dans sa tête et personne d'autre qu'elle ne peut les entendre]
Lotx
[Paniers de crabes Parisiens et andouilles Périgourdines]

A peine était-il rentré que déjà d'autres connaissances de la jette-Sète (des gens qui en jetaient jusqu'à Sète, donc) faisaient leur apparition. Tout le gratin était là et, aux vues des figures présentes, il devait très certainement s'agir d'un gratin de courge.

Mahaut! Darlingueuh! Comment allez-vous très chère amie? Pas trop éreintée par votre voyage j'espère? Alors j'ai appris dans les tableaux-hideux que votre mari était à nouveau en cure de désintox' chez les moines? Mais ne vous inquiétez pas, vous êtes toujours le couple le plus aïpeuh du moment, et puis avec moi tu sais on ne s'inquiète pas, je suis un daddy coule!

Ce disant il prit alors la pose pour les journalistes, levant l'index et le majeur pour faire des oreilles de lapin à Mahaut. Oui, Lotx était resté un grand enfant... bon en même temps techniquement parlant il était encore un grand enfant.
Un reporter s'approcha alors, lui demandant de justifier les rumeurs courant sur sa sexualité et ses relations exactes avec un certain "père Sifflard". Le jeune curé eût alors un léger rictus et décida qu'il était temps de mettre un terme définitif à cette conférence de presse. On ne savait jamais, les évêques de France lisaient peut-être la presse à scandale? Se dirigeant vers Mahaut, Aimbaud et les autres il sortit alors un petit sachet rempli de poudre blanche.


Hey! Quelqu'un veut une ligne de poudre? C'est d'la bonne, du sel fin qui vient d'Angoulesme , et si vous voyiez l'état des Angoumoisins hein! D'ailleurs Mahaut peut témoigner, elle a son mari qui est en cure...
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx
Elvix
[Harponage d'un Pinson blond en coulisse]

L'avantage d'être une célébrité de la musique idolâtrée par delà le royaume - on peut toujours rêver - c'est qu'il suffit de claquer des doigts pour qu'une personne accourt et se mettre à votre service - pour une fois que ça fonctionne ! -

Ici en l'occurance, il s'agissait d'un impresario commis d'office. Le jeune homme avait plutôt belle allure, ce qui ne manqua pas d'étonner le barde écervelé, peu habitué à ce qu'on mette réellement des gens présentant bien et compétants à son service. D'ailleurs, c'était la première fois que ça lui arrivait sans qu'il est besoin de payer le dit personnel et, chose encore plus incroyable : son agent proposait même de lui verser de l'argent pour qu'il accepte de le prendre à son service. C'était déroutant. Très déroutant, mais pas de quoi faire perdre le nord au barde fauché.


Des statouettes totalément noues à mon effligie ? Ma yé n'ai yamais posé nou ! Y'éspère au moins qué vous avez outilisé ouné modèlé bien monté sour laquellé vous avez collé ma têté !

Se laissant entrainer vers la loge, bras dessus, bras desous, le barde efflanqué s'imaginait déjà les statuettes avec un corps bodybuldé et son minois à la blondeur parfaite. Elles allaient s'arracher comme des petits pains ! Ca sentait la rupture de stock à plein nez. La belle affaire !

Yé veux la moitié des bénéficés sour toutés les ventes des prodouits dérivés en plousse dé la bella sommé qué vous mé promettez.

Ce qui lui permettrait de rembourser la location du coche décapotable et des blondasses défigurées.

S'engouffrant dans sa loge à la suite de son impresario, Elvix s'empressa de refermer la porte derrière eux et toisa le jeune homme d'un air anxieux. Disparue la facette hautaine et sur de lui qu'il affichait quelques instants plus tôt. La peur se devinait dans sa voix :


Sourtout, si ouné Blanc-Combaz - padre, fils, fille, abuelita ou n'importé qui - démandé à entrer ou à mé voiré, tou t'arrangés pour les éloigner dé môaaa les plousse possiblé ! Capito ?

Le souvenir de la chasse aux blonds organisée par Griotte était encore trop cuisant dans la cervelle du barde martyr. Et dire que cette famille de dingues lui servait de mécénes... Quel traumatisme !
Griotte
[Tout l'monde en scène ! Le spectacle va bientôt commencer.]

Victoire ! Cassian battait en retraite. Sa soeur le regarda s'éloigner en direction du parterre de sièges destinés à accueillir le public. Le parterre, oui. En bas, là. Hahaha ! Le Majestueux Paon de Bourgogne se faisait renvoyer de la scène par la gueuse de la famille. Il devait l'avoir mauvaise - très mauvaise ! - Bien fait pour lui !

Salut publiiiiiic ! Salut Bal-taaaard ! Je suis tellement contente d'être là ce soir ! Que le meilleur gagne ! Hiiii !

Aaaah ! Les autres membres du Jury faisaient enfin leur entrée en scène, chassant définitivement le Cas-Chiant des pensées de la môme. Elle se tourna vers le couple de nouvel arrivants, un sourire ravi aux lèvres, qui s'atténua un peu en voyant leurs dégaines. Ils étaient au top de la mode. Encore des fachés-victimes avec lesquels il allait falloir composer en essayant de ne pas se ridiculiser parce qu'elle n'était pas au courant des moeurs de la classe "in".

Mahaut et... Père Lotx, c'est ça ? Je suis vraiment râ-vie que vous ayez pu vous libérer pour venir présider le concours. Prenez place ! Prenez place ! Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez sur-tout pas. J'espère que les trônes roses sont à votre goût, ils sont rembourrés aux plumes de flamands roses.

Et blablabla... Qu'est-ce-qu'il ne faut pas faire pour dorloter son Jury. Quoi que vous remarquerez l'accueil fuyant - pour ne pas dire "inexistant" - qui a été réservé au jeune Josselinière.

Hey! Quelqu'un veut une ligne de poudre? C'est d'la bonne, du sel fin qui vient d'Angoulesme....

Hein que quoi ? Du sel ? Mais pour quoi faire ? Oeillade oblique en direction du sachet. Surement une pratique extravagante de faché-victime. Surtout, ne pas afficher un air étonné et donner l'impression qu'elle est au fait de cette coutume étrange.

Si c'est d'la bonne, j'en veux bien !

Tendant la main en direction de Lotx, elle attendit qu'il lui verse de la poudre blanche sur sa paume ouverte, puis avala tout d'un trait. Après tout, que peut-on bien faire du sel à part le manger ?

Pfouaaaah ah aarf ! Mais c'est... eeeeuh eeeurf ! keuf euf !

Ca piquait et ça lui montait au nez. Elle allait dégobiller ! Vite, les latrines !
La môme quitta la scène en courant, une main devant la bouche.

_________________
Aimbaud
[Table du Jury craché]

Vautré dans son fauteuil de maître de cérémonie, le GET de Bourgogne (représente, gros, si si) observe la foule qui prend peu à peu place dans le pavillon. Bousculades de groupies, tirages de perruques pour être au premier rang, pots-de-vin pour les domestiques afin d'avoir un pass "Loges des artistes", cris hystériques à la lecture du parchemin du programme, oriflammes diverses avec des coeurs peints à la main. L'ambiance bien connue des concerts médiévaux !

Aimbaud tiqua en visualisant une pomme pourrie qui lui passait juste sous le nez. Il claqua des doigts à l'attention d'un laquais-vigile qui approcha en se tenant l'oreille (il devait avoir une sorte de puce).


Doublez la sécurité. Vous me piloriserez les fauteurs-de-troubles s'il s'attaquent au jury. Et si besoin procédez à une fouille aux braies, je ne souhaite pas qu'on lance d'objets aiguisés sur les troubadours.

Le vigilant laquais hocha la tête, tandis que la voix truculente de Mahaut résonnait dans le pavillon, saluée par une hola générale au sein de la foule. Le jeune Josselinière applaudit de bon coeur et adressa un large sourire à son Étoile Périgourdine, qu'il avait — rappelons le — lancé dans le chaud bise-naisse dans les premiers temps de sa carrière. Et puis sans pouvoir se contenir, il se mit à lui faire de grands coucous hyper-actifs avec les mains et les bras.

Un sachet de poudre glissa sur la table.


Hum ! J'avais connaissance des joies de la poussière de champignons, pè... euh "Daddy" Lotx, mais je vois que le réseau ne cesse d'évoluer...

Il fut coupé dans son élan d'analyse de substances illicites, très tenté qu'il était d'y replonger... par Griotte qui, innocente jouvencelle dans un monde voué à la dépravation, s'empiffra sous ses yeux d'une poignée de poudre. Il exécuta le mouvement de lui porter secours :

Elle va faire une ovaire dose !

La dose de l'ovaire signifiant, dans le langage du milieu, une réaction cataclysmique qui engendrait — tout comme une grossesse — de nombreux rejets de liquides vitaux, et le risque de mourir étouffé dans son vomi. Heureusement, quelques serviteurs se précipitèrent à la suite de l'organisatrice pour lui porter assistance.

Voyant que le Pavillon Bal-tard avait perdu sa présentatrice, Aimbaud improvisa.

Un mot chuchoté. Une immense bannière fut érigée à l'extrémité de la salle, qui fit taire immédiatement la foule :


"SILENCE, MARAUDS. OU VOUS SEREZ PENDUS PAR LES TRIPES."

Les chandeliers se braquèrent alors sur la table du Jury.

Mes damoiselles et damoiseaux, j'ai ce soir l'immense honneur d'annoncer l'ouverture des Premières Victoires de la Musique sur nos tympans ! Croyez bien qu'ils n'en sortiront pas indemnes... Et je laisse la place à... l'organisatrice de cette soirée mémorable, j'ai nommé...

Petit regard vers les coulisses d'où s'échappent des râles d'agonie. Petit geste ultra discret et impératif qui signifie "Rattrapez la par la peau du séant, donnez-lui une bassine et faites-la monter sur scène" car Aimbaud était très doué en langage des signes.

GRIOTTE DE BLANC COMBAZ !

Les domestiques sont dévoués. La bassine atterrit dans les mains de la fille. Et une poussée dans le dos pour la faire apparaître au yeux du public, dans un élan plein de surprise !
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Shekina
[Enfin arrivée, devant l'entrée richissime à souhait]

Un regard doux d'onyx, parant son arrivée, non-chalante et avisée. Oui ! ce devait être ici, trop de beau monde aglutiné devant la dite entrée.
Artistes et invités, faisant étalage de leur soit disant talents bien planqués.
Entre mode et autre monde, elle y était ? LooOOoong, très long soupir, presque d'ennuis à cet instant.

Bal-tard ? Mouais..Invité ? Ou peut-être égarée ? Blondeur extreme, et beauté exquise (évidemment), s'alliant a la perfection, lui susciterai peut être de nouveaux amis ?... Voir, ennemies qui sait !
Esquisses d'un sourire arborant ses lèvres pulpeuses au goût fruité à la vue, mais surtout l'écoute du futur, son mélodieux, effleurant ses tym-pans!!!!, Ouille !! ou Aïeeuh!! peut être ou pas.
Découverte de quelques artistes médiévaux inconnus ? Mouiiiii !!! El'Vix, le soit disant "Magnifique" s'y trouvait. Elle s'en réjouissait d'avance, parrait qu'il est blond "so perfect" ?
Parfait!! sourire alors plus large et mutin !

Toujours trop de "blabla" sur la question ...Elle entre ou pas ?
Allez hop ! se faufilant, esquivant, soufflant, écartant le peu de monde qui restait, là a papoter de je ne sais quoi, futilités inutiles surement...

La voilà à l'intérieur, balayant la foule déjà installées, de son regard aguicheur parfois, légèrement provocateur défois.
Défroissant d'une main délicate sa longue robe aux couleurs passionnels ravageurs ! de l'autre balançant avec grace sa longue chevelure soyeuse plus que dorée, derrière ses épaules maintenant dénudées, de sa cape lentement ôté.
Se faire remarquer ? nan !! ce n'était pas son genre ....Où alors si peu, mais toujours si généreuse dans le faire pour se parfaire !
Une place est prise, se sera la sienne, face a la scène en attendant le dénouement ou déroulement ? Nous verrâmes...

Enfin ! elle y était.

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Cistude
[Latrines]

Soudain, les lumières baissèrent et les piaillements de la foule s'éloignèrent. Un point lumineux se concentra sur le sceau de mélasse brune, objet identifié dans la catégorie des "dangers majeurs". Les gestes devinrent lents et fluides, gracieux comme un ballet de marsouin aquatique, tellement que ça allait la faire chialer. Celle qui tombe la mâchoire en bas de ses chevilles et dont les yeux ont pris la forme de soucoupe volante, c'est Cistude dans un état nommé "surprise". La scène s'éclaira sur l'Irlandais que la Blonde empoigna par le bras avant que le sceau n'entreprend sa chute, laissant Jaccot aux foudres d'une Flip-flop girl dénuée de ses attributs gourdiens.

A une distance respectable du massacre qu'ils venaient de produire, la scène reprit une vitesse normale et les pépiements du peuple mitrailla le crâne de la Cistude. Pire qu'un boomerang ce revers de cris... La Blondasse s'adossa contre un mur en soufflant avec difficulté, elle avait tellement eu la frousse de se prendre un énième sceau de m
erde sur la gueule... Se passant la main dans les cheveux pour s'aérer la nuque, la vagabonde murmura dans un soupir :

-Quelques instants, j'plus d'souffle. C'était moins une. Mais... Hé !! Où est passé ma feuille d'fougère dans les ch'veux !?! Finn ! vociféra la Cistude en trifouillant le nid qui lui servait de tignasse, où une feuille de fougère craonnaise trônait tantôt avec élégance au sommet de son crâne.
-Tu fais chier, j'ressemble à quoi maint'nant hein ?!

La blondasse colla une pichenette derrière le crâne de l'Irlandais en grognant, avant de dégainer une cuillère de son ceinturon. Mais le geste n'eut pas le temps d'aboutir car quelque chose de connue, de semblable à un fruit confit, passa en coup de vent devant le duo. Mais c'était quoi déjà son nom ?

-BriooOOOcheee ! Euh... Non... Failloootte ! Carotte ? Culotte ? Mais merde ! Ah ! Griiiioootte !!

La blondasse tenta d'attraper la Bâtarde au vol, mais qu'est-ce qu'elle foutait là elle aussi ? Des espèces de gros malabars -pauvres domestiques qui n'ont rien demandé- qui se prenaient pour des œufs durs empêcha à la Cistude de rejoindre sa coupine fort et veure, et pourquoi qu'elle était aussi pâle que la Tortue ? La Blonde désigna du menton Griotte à l'Irlandais, signe qu'ils devaient la suivre.
C'est dans un concert de percussions pour manchots zombis sur la banquise que la blondasse débarqua elle aussi au milieu de la scène, devant des projecteurs -chandelles- éblouissantes et une foule en délire -ouais enfin on exagère pour que ça fasse plus genre...-. Blanche comme un linge, la Blonde se cacha derrière Griotte en remontant sa voile de bateau jusqu'à son menton.


-Griotte... ? Tu fous quoi 'vec une bassine dans les mains ? Et puis c'quoi ce type moche ? Et les autres... Griotte ? ...

Solitude.
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