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Information and comments (33)
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[RP] Les Victoires de la Musiques (sur nos tympans).

Saltarius
[Près de la table du Jury]

Citation:
GRIOTTE DE BLANC COMBAZ !


La Cerise avait disparu et puis paf... elle était réapparue devant la scène puis sur la scène, une bassine à la main.
Mais que diable allait-elle faire dans cette galère ?

Arf, Saltarius devait rejoindre sa place de juré vite fait.
Purée des mes foutrailles, elle était prise par un illustre inconnu qui paonnait comme ils faisaient tous par ici.
Tudieu, insupportables ces Parisiens.
Il attrapa le quidam par le haut de la blouse et l'éjecta du siège.

- Tsé pas lire ? Fait écrit sur l'écriteau : Saltarius représentant du peuple.
Saltarius c'est je... Pas toi... Alors du vent.

Il jeta le bonhomme par dessus bord et le regarda s'écraser contre une barrière.
Bien fait... Lui apprendra.
L'était pas méchant, Saint Plet, juste attentif à sauvegarder un endroit où poser ses fesses et reposer ses reins endoloris par ces putains de pierres qui les lui cassaient.

Il s'assit confortablement en entreprit un petit roupillon, histoire de récupérer un peu. Après tout on lui avait demander de figurer le puple... Pas d'écouter. Les autres fans se battraient bien sans lui.... Et puis Elvix, il connaissait... L'avait encore ses cris de souris écrasée dans un fond de son oreille.

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Le_bossu
La gourde l'avait regardé d'un air de fish & chips...euh...enfin de merlan-frittes, quoi, l'index gourdassement pointé dans une direction.
L'avait jamais vu de bossu s'exprimer en alexandrins ou quoi ? Capitale culturelle mon cul.

La vessie au bord de l'implosion, il était parti en claudiquant dans la direction affichée, sans savoir si cela le menerait à Griotte ou aux lieux d'aisance, à moins que ce ne fut les deux.


[Lattrines]

SPLAAAAAAAASH !!!!

Accueil sympa. Rien ne vaut un bon seau de merd... à deux doigts des chausses pour se mettre en jambe. Le nabot se contorsionna afin d'inspecter les éventuels dégâts. Rien ! Ouf.

Le tableau sur lequel il tomba était des plus saisissants. Mais qu'est-ce qui se passait dans ces chiottes. Un grand ténébreux, une blondasse, deux blondasses, une tarlouze, un seau de chiasse. Le tout mélangé dans une atmosphère de confusion totale.


M'ssieurs dames !

Pas l'temps d'en dire plus, le bossu posa la guiterne en dehors de la zone de tir, retira ses chausses d'un geste fluide et se laissa aller dans un grognement de satisfaction non feinte.
Un grand sourire aux lèvres, il leva sa grosse tête en direction de la petite troupe.


Bordel de Foutrecul.
Fait du bien, j'ai pas raison ?!


Un bon poète comme on les aime.
La jouissance de l'instant le faisait oublier les bonne manières et le fait que certains dans le lot étaient peut-être de noble condition. En même temps, des nobles qui se jettent des seaux de purin à la tronche, il pouvait se permettre quelques familiarités. Et puis en matière de défection, ils étaient tous égaux.

Mais soudain, un brouhaha sonore se fit entendre. On annonçait le début du concours.

Le Bossu remis ses braies en hâte, repris ses affaires et se prépara à suivre les autres, où qu'ils aillent. Personne ne lui avait indiqué quoi que ce soit quant à la marche à suivre alors le mot d'ordre : style libre ! (freestyle quoi).

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Enguerranddevaisneau
[Loge spacieuse de Eng...Elvix!]

Bras dessous, bras dessus avec l'artiste qu'il connaissait depuis...Pioufff, au moins 5 minutes, le blond Vaisneau entrait dans les loges.
La discussion allait bon train, entre sujets neutres à souhait et non histoire d'argent, ce qui avait le dons de créer des amitiés plus que sincère, le courant passait plutôt bien entre le deux blond.
L'histoire des statuettes d'abord, où comment s'enfoncer un peu plus dans un mensonge signé Enguerrand.


Oui oui, un modèle bien monté...N'ai crainte...

Et de se creuser les méninges quant à l'identité du modèle.
Illumination enfin qui éclaire ses pensée, il s'exclame, fier comme un paon:


Le modèle, c'est moi, ne vous faites aucun soucis, j'entends déjà les groupe pie se les arracher...

Oui, il est bon de préciser que cette tirade avait pour but premier de rassurer Elvix.
Ce derniers qui continu quant aux bénéfices, le blond répond donc à ses craintes par un geste las de la main. Il devait noyer le poisson, car la note à verser au chanteur en fin de journée risquait d'être salée.


Tous que vous voudrez, mais concentrez vous sur le spectacle. Je vous fait appeler une jeune cati...Masseuse? Pour vous détendre?!?

C'est que le Vaisneau, souffrait depuis quelques temps de crampes affreusement douloureuse, et qu'à la moindre occasion, il se devait de soigner ses maux.
Nouvel ordre du Barde, nouvel acquiescement du blond. Oui, il était d'accord..Mais il ne connaissait pas cette Abuelita..


Abuelita? Une de vos ancienne conquête?

Et de sourire, créer une relation de confiance ne pouvait être que bénéfique, financièrement parlant. Désignant un sofa, il s'exclame:

Je constate que vous semblez éprouver une certaine crainte quant aux Blanc combaz, installez vous, et racontez moi tout!

Et de prendre place sur le fauteuil restant, croisant une jambe sur l'autre, il poursuit:

Un Problème affectif? Votre mère vous battait et ressemblait à Griotte de Blanc Combaz? Pire même, elle ressemblait à son père?

C'était partis pour un long moment, tandis que le monologue Vaisnien poursuivait son chemin...

Aviez vous un oncle qui aimait à vous prendre sur ses genoux..Ou encore aviez vous une certaine attirance pour les habits féminin...Faites moi confiance...Tous ce que vous direz ici, restera ici...
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Griotte
[Sur scène, envers et contre son grés.]

Tout le monde a un but ultime dans la vie. Celui de Griotte était d'atteindre les latrines avant qu'elle ne lâche la galette qu'elle sentait remonter dans son gosier. La môme avait presque atteint son objectif. Il ne lui restait plus que quelques pas à franchir pour éviter le carnage, mais non, NON ! Aimbaud le casse-noyau en avait décidé autrement et déjà des poignes solides l'agrippaient par les bras et la trainaient de force en direction de la scène où le Josselinière braillait son nom à pleins poumons.

A peine le temps de retenir un haut le coeur, qu'elle était projetée sous la lumière des candélabres, une bassine à la main, la mine déconfite. L'assistance reteint son souffle et elle, un vomissement. Le public avait les yeux braqués sur elle, attendant qu'elle prenne la parole. Au premier rang, elle entrevit le metteur en scène qui griffonnait des notes à vive allure, tachant de ne perdre aucune miette du spectacle qu'il allait rediffuser aux quatre coins du royaume à l'aide de sa troupe de comédiens. Il fallait qu'elle assure. Il fallait qu'elle prenne la parole.


Blurps ! Oups...

C'est un bon début.... ou pas.

Merci d'être venus aussi nombreurf pour assister aux Victoires hm hm de la Musique sur nos tympans. J'espère que vous avez tous reçu une corbeille de fruits. Pour ceux qui seraient borgnes ou bigleux, ils sont pourris, faites attention. *Quinte de toux digne d'un bronchitosore* Je viens moi-même d'en faire les frais. Ils sont infectes !

S'approchant du jury, elle déposa la bassine vide devant Aimbaud en la faisant claquer sur la table. Puisque de toute façon, la morveuse n'avait pas l'intention de dégobiller en public, le récipient lui serait inutile.

Cette soirée sera présidée par un jury d'exception.Veuillez faire une ovation ààààà....

Et de se faire interrompre par une Cistude en mode sangsue terrorisée. La gueuse s'agrippa à elle et martyrisa son estomac de son haleine marécageuse. Prise d'une nausée plus violente que les autres, la Blanc-Combaz eut juste le temps de détourner la tête pour se cacher du public et débagouler sur les poulaines du Josselinière.

Griotte s'essuya la bouche du revers de la voile de bateau qui habillait sa potesse pot-de-colle et se tourna prestement vers le public en s'éloignant de quelques pas de sa victime, mesure de précausion.


... Ouiiii ! Une véritable ovation à ces deux artistes qui nous viennent du fin fond du trou du cul du monde... aheum le duo Proutis Chiasse Dollz : David Gros Taaas et Claudia Chiiiffoooon !

Et de pousser Cistude et Finn' au devant de la scène avant de s'éclipser au plus vite.
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.finn.
[En route vers le triomphe]

L'Irlandais suivait naïvement la grande voile latine de sa comparse, celle qui venait de le sauver d'un jeté de marde dans les airs.

- « Tu fais chier, j'ressemble à quoi maint'nant hein ?! »
- « A la reine des raclures... », la rassura-t-il avec bienveillance.

Toujours le mot pour réconforter. C'est important, avant de monter sur les planches. Son regard émeraude obliqua vers l'inconnu qui leur emboîtait le pas depuis qu'il leur avait coulé un bronze sous le nez.

- « T'aurais pu m'dire que Tord était v'nu nous supporter. C'est moi ou l'est encore plus esquinté qu'la dernière fois? », marmonna Finn à sa complice, prenant l'homme bossu pour leur compère lépreux, borgne et j'en passe.

Et la blonde qui l'écoutait pas. Trop occupée avec cette gamine un peu palote qu'ils collaient aux basques. En un rien de temps, ils furent sur scène, agressés par la lumière des sunlights. Même pas le temps de commencer leur numéro que l'organisatrice vomissait déjà tripes et boyaux en catimini. Trash à souhait, c'est comme ils aiment. On va te les chercher dans les chiottes, on te les amène sur scène par la présentatrice en personne, et on fait même un effort pour coller au thème du duo. Soignés aux petits oignons qu'ils étaient les deux artistes.

- « Elle t'a même laissé un autographe, veinarde. », jalousa l'Irlandais à la trace de dégueulis trônant fièrement sur un coin du voilage.

Trêve de bavardage, le grand moment était venu.

- « … le duo Proutis Chiasse Dollz : David Gros Taaas et Claudia Chiiiffoooon ! »


L'unique sourcil mobile de Finn s'arqua. Pas leur nom de scène ça! Où étaient passés Zizi potes? Les Péteux Croustillants?! Une fois de plus, Cistude étouffa dans l'œuf ses protestations en l'attirant au centre des planches. Loin d'être calmé, l'Irlandais prit soin de remettre convenablement sa culotte en fourrure de lapin et la couronne de plumes de canaris nichée sur sa toque. Sans oublier de saluer le public massé à ses pieds.

- « Boooonnnnsoir bande de Bâtards!!! »

edit: orthographe
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Canard velu d'un tube digestif monarchique.
"Kiss me, I'm Irish!"
Attia.
Elle était partagée entre consternation et... Consternation.
Il n'y avait plus de jeunesse, c'etait triste.
Elle se forçait a garder un sourire superficiel façon colle gatée, en faisant des signes de la main a la foule qui commençait a chauffer la salle de leur clameur si reconnaissable.

Pour sur elle ne s'attendait pas une ambiance de ce type, c'etait pour le moins deconcertant. La moyenne d'age présente la fit se sentir odieusement vieille, et les odeurs chatoyantes qui émanaient des latrines et des rendus de boyaux de sa chère cousine ascendant Corleone lui rappelait les joies matinales du reveil des femmes en cloque.

Une nausée persistante la saisit alors qu'elle tentait de s'eventer de la main pour respirer un peu d'air frais.
Elle chercha des yeux les aérations de la salle, elles laissaient a désirer, et bientot les relents de sueur , de fruits pourris et autres joyeuses senteurs finirent de soulever de la gitane qui, foi de Deesse de la mode ne vomira pas!

Enfin le début du spectacle était annoncé.
Elle joignit ses mains en un applaudissement divertissant en accompagnant la hola de la foule de sa petite voix.

Ce qui la frappa fut l'accoutrement étrange du premier groupe.
Elle savait les artistes excentriques et s'attendait a toute sorte de chose, mais ce mélange... subtilement... bordélique la laissa coite.
Elle décida de se laisser le temps de la prestation pour décider du gout d'un pareil ramage.
Attention les tympans... Et les noeuils!

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On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
Oban
Il ne comprenait pas tout ce langage de la grande ville, toute cette foule habillée..., un peu bizarre...

Ils venaient d’une petite bourgade de centre de Bretagne ou les gens se connaissaient tous..., hooo, il y avait bien quelques simplets et hurluberlus comme Josi, le cousin de sa femme, qui promenait ses oursins et Ma goz, sa belle-mère qui éclusait les tavernes à longueur de journée pour oublier qu’elle avait du adopter pour être mère et qu’a son âge elle était toujours vierge...

Mais ce qu’il voyait le laissait interloqué, assuré qu’il n’était pas fait pour cette vie qui lui semblait beaucoup trop agitée...

Patiemment il attendait son tour ...

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Cistude
[Numéro 1 : Claudia Chiffon dans Les Proutis chiasse dollz]

La Blonde tira violemment la voile de bateau qui lui servait d'accoutrement, foutre dieu qu'elle jura en grattant la trace de vomis de Griotte. Soudainement quelque chose la balança au devant de la scène avec l'Irlandais qui déjà, s'appropriait le triomphe pour lui. La Nymphe des Marais, pas prête à lui laisser un centimètre de gloire, se plaça devant lui et donna un coup de cul pour le dégager. Un sourire de starlette sur les lèvres, elle passa sa main dans sa tignasse apocalyptique en envoyant des oeillades louches aux Jury. Puis, la Blonde leva les bras en l'air pour faire soulever la foule et rattrapa de justesse sa voile latine qui glissait. Foutue mode, si celle qui s'occupait du style lui fourgait pas la note de 10...

-Salut saluuuut les voisinous ! C'est une Flan-geurs' soirée qui s'annonce hinhin ! Dégage Finn ! Qu'Aristote pardonne nos offences ! Hihhihihhihi !! Mais dégage putain !
Clin d'oeil au jury qui s'occupait de la religion. Autant s'attirer les faveurs de tous.
Je rêve ou les applaudissements se déchainèrent ?


Soudain, dans un geste suprême d'autorité et de prestance, la Cistude* ferma le poing en l'air pour faire taire le public. Le menton se baissa, et ses cheveux voilèrent son visage tandis qu'elle fermait les yeux en étirant ses bouches façon Duck. Mystère. La Tortue des Marais se mua en Claudia Chiffon : elle releva la tête en glissant ses mains le long de ses hanches, doucement, jusqu'à ses cheveux qu'elle ébouriffa en poussant un petit cri de motivation hystérique, de rock-star, prenait le comme vous voulez. Elle se coinça le doigt dans un nœud et se démena tant bien que mal pour dégager son doigt prisonnier. L'air de rien un coup de rein à gauche esquissé, puis à droite, en avant, en arrière et ainsi de suite pendant quelques secondes provoquant le cliquetis de ses cuillères pendues à sa ceinture. Un peu comme Robocop qui s'essaye au oula-oup quoi.

Derrière l'Irlandais devait commencer à se trémousser d'une façon Jin-gueule, peu importe, ils s'étaient bien dis que chacun se démerderaient de son côté une fois sur scène. C'était bien un duo, non ? Donc, après divers trémoussements, la Blonde poussa un "ouuuuuh" introductif à sa chanson tandis qu'elle dégainait deux cuillères, desquels elle s'arma en guise d'instrument musicalistique. Son organe vocal de canard persifleur résonna.

Les oreilles de la ligue des vertus allaient siffler.


Ta gueule... ta gueule... ta gueule...

Tous les pequ'nauds que je vois me demandeeeent
Pourquoi je torche mon naaaain ?
C'est pourtant clair

J'ai rien d'autreeeeeuh à faire !

*grouik*

Et baladeuse est ma main ...
Mais si l'un d'eux me met la main au cuuul-euh
Pour s'la jouer façon courtisaaaan....
J'lui répond en ricanaaant :

Moi j'vais m'mettre ma maindans ta gueuuule !
Et t'faire bouffer té-éé deeeents !
Nous on est des brigands
Pas des voyous innoceeeents
Moi j'préfère te caillasser la gueule ! ta gueule....

J'ai tout mon teeeemps
Pour lever mon majeuuur
A toutces parisieeeeens !

Hey les canards
Mattez un peu ce savoyard
Quelle dégaine de ringard
J'affûte mon poignard.


Et si l'un deux ripostent pour jouer les oeufs durs
J'lui
réponds en ricanant :
Moi j'vais mettre ma main dans ta gueule ! ta gueule....
Et t'faire bouffer tes deeeents
Nous on est des brigaaaands
Pas des voyous innoceeeents
Moi
j'préfère t'frapper la gueuuule ! ta gueule....

ta gueule....ta gueule....ta gueule....ta gueule....
Sous nos airs innocents
Nous on est des brigaaaands...
Moi j'vais t'frapper la gueuuuuule !
T'faire
bouffer tes deeeents !
Ta gueule, ta gueule....

Enfin bref la moral d'cette p'tite histuaaare
C'est qu'j'aime bien torcher les naaaains
Et j'suis pas une nana crade qui fait l'trottoiiiir
Mais bien une outre à viiiin !

ta gueule....


Pendant sa prestation, la Blonde occupa la scène en agitant ses bras comme une possédée, poussa à plusieurs reprises Finn qui devenait trop encombrant, manqua de se casser la gueule au refrain en voulant mimer une baffe et un coup de genoux en même temps, se planta une cuillère dans l'œil alors qu'elle frappait sa tête avec pour faire du bruit au dernier couplet. Aussi, elle se déboita l'épaule gauche à cause de ses mouvements trop brusques appelés "danse", et au final, la Blonde s'était élancée jusqu'au public en courant dangereusement sur la scène sous des yeux médusés de spectateurs : une glissade de plusieurs mètres sur les genoux, le buste en arrière, pour atterrir devant le club des 5 Viaille-pie du Jury. La Blonde balança une cuillère à la tête d'une des Jury qui, dans un accoutrement très discret et aux monocles pailletés sur le nez, avait attiré l'œil de Claudia Chiffon. Elle poussa un grand râle d'élan pubère en louchant sur un autre des jury appartenant à la classe des sexes pointus, celui qui correspondait le plus à la classe sociale de Claudia Chiffon.

Ils sont beaux les goûts de la jeunesse dorée...


*Faut absolument chanter la chanson en même temps que l'autre blonde !

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.finn.
[Coupé-décalé façon « jeune-gueule »]


Finn tâcha de ne pas laisser paraître sa surprise à la vue d'une Cistude aguichant la foule. La Nymphe des Marais tenait plus du marécage que de la divinité habituellement. Méconnaissable était sa comparse. Mis à part le déhanché qui l'envoya bouler en second plan. Ne laissant toujours rien paraître, l'Irlandais réussit à atterrir sur ses pattes avec la souplesse du félin échaudé.
Sa petite cascade eut l'air d'impressionner la foule de spectateurs, à moins que ce ne soit l'imposante figure de sa charismatique complice qui ne leur coupa la chique.

Un « ouuuuuhh » hystérique résonna devant lui, le moment était venu de se mettre en place. Prêt à embraser Bal-Tard, une main dégringola le long de son visage fermé par la concentration. Le revers de sa pogne dévoilait sa face à moitié figée depuis un accident de poney du Connemara. Improvisé Blondette de Cistude, il se contenta de mimer les paroles de la chanson en rythme ou presque. Son numéro s'acheva sur une claque sonore du fessier de sa partenaire avant de reprendre en chœur son refrain.

- « Ta-ta-ta-ta-ta-ta gueeuul», lançait-il à la cantonade à chaque fin de refrain.

Le tout agrémenté de bout de phrase qu'il semait en canon.

- « … Des œufs duuuurs... » 

« … Bou-ffer tes deeen.. een..een..eents... »

Après moult conflits d'égo l'opposant à la Cistude, Finn parvint à se remettre en premier plan afin d'entamer le clou de son show: la danse du canard sauvage en rut. Jambes fléchies, son popotin coiffé de la fourrure de lièvre tachetée de sang remua furieusement en cadence. La température grimpait à vue d'œil si l'on en croyait les perles de sueur qu'il projetait sur l'assemblée déchaînée. Le palmé battait des ailes à en faire claquer les cymbales qu'il portait sous les aisselles. Ses souliers surmontés de petits grelots battaient frénétiquement les planches de la scène, entraînant un tohu-bohu de carillons.

Solo de clochette.


CLING.. DIGING! DIGING!

L'instrument se balançait au sommet de son nid de plumes dorées qui se mirent à voltiger tout autour de lui. Une nuée de plumes colorées enveloppa le danseur en transe. L'Irlandais réapparut seul sur scène pour le final, Cistude s'étant invitée sur les genoux du Jury, et mit brutalement fin à ses trémoussements d'une roulade en avant, réception sur la rotule, bras tendus vers la foule armée de fruits pourris. Un clin d'œil aux jouvencelles prépubères bruyantes du premier rang.

Pour toi Public.

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Canard velu d'un tube digestif monarchique.
"Kiss me, I'm Irish!"
Eliotte
Eliotte trouvait que le temps était long depuis qu'ils étaient arrivés même si elle avait l'impression d'être au spectacle par moment avec tous ces gens différents qui se trouvaient dans ce lieu , et ce , afin de passer devant un jury.

Tonton oban attendait tranquillement son tour.

Puis ce fut le tour d'une dame qui se mit à chanter. Au fur et à mesure, de la chanson, eliotte ouvrait de grands yeux de stupeur en écoutant la chanson. Eliotte regarde tonton effaré




tonton as tu entendu ce que chante la dame là bas sur la scène. pleins de gros mots....
Saltarius
Saltarius le Saint était égrillard, il aimait bien la petite morveuse qui crachait sa haine, puis il aima aussi le joli décoletté entrevu lorsqu'elle vint faire sa cour au jury

Citation:
J'ai tout mon teeeemps
Pour lever mon majeuuur
A toutces parisieeeeens !


- Wééééé, sauf que j'suis pas parisien ma petite, pas mal, hein Bécassine ?
- Ouais faudra l'amener au paradis solaire, ça nous changerait des roucoulades des anges
- Que nenni, moi j'la veux en vie pour m'endormir le soir... Vaislui proposer un contrat.
- Egoïste
- C'est vous l'égoïste, faut adoucir les moeurs des vivants, non? Pensez qu'à vous là haut; Et pis vous en profitez quand même en vous penchant au balcon des nuages....
- Pas pareil
- M'en fous, vous voulez toujours le beurre, l'argent du beurre et le sourire du boucher


Saltarius coupa la connection avec sa sainte pour se repaître de la aps sainte qui beuglait sur la piste :

Citation:
Enfin bref la moral d'cette p'tite histuaaare
C'est qu'j'aime bien torcher les naaaains
Et j'suis pas une nana crade qui fait l'trottoiiiir
Mais bien une outre à viiiin !


Il ne se tenait plus Saint Plet : torcher les nains.... ça lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Une de ses aventures ? Il avait bien picolé et un peu cassé du bourgeois avec des Nains et l'outre à vin, il connaissait.
Il sortit de sa besace une outre de son vin maison et la tendit vers la scène

- Yop santé la fille !

Par contre le canard tordu....
Dommage qu'ils soient deux dans ce duo...

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Ygerne
[Dans les loges]

L’est pas habituée à tant de paillettes et de luxes la petite rouquine. Elle voit du rose partout et cela la ravit. C’est qu’elle se prendrait déjà presque pour une princesse !

Avec les yeux brillants, elle embarque son panier de fruits pourris. Elle était prête à passer à la suite de son programme de la soirée : chercher Aimbaud, quand elle aperçut une tête blonde bien reconnaissable.

Son ex ! Son ancien presque amant ! Le presque dernier amour de sa vie ! Bref l’homme qui, y a quelques temps de cela, avait pris en otage ses rêves… le monstre qui avait piétiné ces mêmes rêves en allant conter fleurette à une blondasse boutonneuse !

La gamine fulminait ! Décidément ! Il la poursuivrait partout !

C’est donc en se cachant derrière les People présents.

- S’cusez
- J’fais que passer, pardon
- Ah désolé, j’ai marché sur votre Chi- WouafWouaf

Qu’elle réussit à atteindre la loge de cet homme sans scrupule !

Et sans même frapper, elle pénétra dans l’antre de la star des adolescentes :
Elvix !
- TOI !

Furibonde on a dit ! Et effrayante ! C’est qu’elle garde toujours quelques séquelles de sa rencontre avec les armées périgourdines : elle boite et sa main droite est gantée.

De plus, ses cheveux roux dressés en l’air, ses poulaines roses et sa robe bon marché d’une couleur bleue délavée pourraient… troubler la vue.


- Spèce de goujat ! T’vas voir si je vais pas raconter à la presse comment tu traites tes anciennes conquêtes !

Et de se calmer un peu.
- Dis t’as vachement changé depuis la dernière fois… mais ce nouveau louk te va bien.

Avant de reprendre.
- Maintenant que t’es riche, va falloir que tu me verse une pension pour le cœur que t’as brisé… mais tu sais que t’es bien mieux maintenant… alors si tu veux remettre ça, c’est toujours possible.

Clin d’œil aguicheur avant de réaliser que c’est pas à Elvix qu’elle cause ! Et que le fourbe se cache, telle une lopette, derrière le bel inconnu.

- Ah.. euh.. s’cusez, je parlais à Elvix. Enfin si ça vous intéresse un petit after à deux après la cérémonie, la proposition tient toujours !

Et de se planter face à l’objet de sa colère :

- Alors ! Ramène le fric ! Tu me dois bien ça !
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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Enguerranddevaisneau
[Dans les coulisse, deux blond, une rousse, du fric]

Jambes croisées, le Vaisneau attendait que son client du jour daigne lui raconter les méandres les plus profonds de sa vie.
La tâche n'était pas facile, surement due au fait que la relation qui unissait le barde et le noble à ce moment était de l'ordre du sonnant et trébuchant. Une énième question du genre:
"Et vous entretenez quelles types de relations avec les hommes? Plutôt purement intellectuelle, ou plutôt...Hum physique?" Et voila qu'une rouquine à l'allure passablement dégingandée fait son entrée.
Et fracassante l'entrée.
Au blond, qui se devait de préserver sa star en vogue de se lever, pour faire face à l'importune, qui déjà, débite un flux de paroles plutôt intéressante...
Ouverture de la mâchoire en un O parfait, et à lui d'imaginer déjà l'argent qu'il pourrait gagner en vendant la terrible histoire de Elvix et La-Rousse-O petit seins.
Les tableaux hideux se l'arracheraient, et lui deviendrait multimillionnaire, du moins encore plus riche qu'il ne l'était.Il voyait déjà les gros titres: "Il n'y a pas que Elvix qui utilise sa bouche, sa rousse aussi", ou encore "Elvix, le roy du tempo, la preuve en image avec sa nymphe rousse!"..
Souriant donc, il hausse un sourcil quant à l'invitation, et plus encore, quand elle le trouve tout à fait charmant.

Saviez vous que la séduction était l'arme numéros un de l'apollon que le jeune baron était devenu?
La preuve en image:
[Mode bogosse on]

Sourire charmant qui illumine le visage, papillonnement des yeux genre il y a trop de lumière, gonflette des muscles peu développés (il fait ce qu'il peut) et réplique dites d'une voix rauque, animale, genre je consomme les substances de Na' depuis le berceau:


Vous n'êtes pas mal non plus...Dans votre genre...

Oui, notez qu'il différencie envers et contre tous, la différence de leurs deux mondes:

Quant à ta proposition, j'consulte mes rendez-vous, j'suis oveur-bouquet en ce moment, et j'te redit quoi..Poupée.

Ne lui manquait plus que le glaviot et le brin de paille entre les lèvres et s'était parfait.
Repousser la demande pour mieux se faire désirer, ce la jouer viril avec les poils sur le torses toussa toussa, et voila qu'il rendait une rouquine folle de lui. Encore.
Mais pour sûr qu'il ne tapait pas dans la domestique, du moins pas dans celles des autres, surtout quand elle venait arracher du pognon à son artiste.
[Mode bogoss off ]

Se tournant vers Elvix, il attend donc que celui si rembourse la minette, espérant au demeurant que ce ne serait pas à lui d'écoper de la note de service rousse.

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Elvix
[Intrusion dans la loge Presse-Lait]

Le flot de questions jaillissant de la bouche de l'impresario semblait ne jamais vouloir se tarir. Elles assommaient l'artiste, qui s'enfonçait toujours un peu plus entre les coussins moelleux du siège rembourré où il avait pris place.

Que répondre à tout ceci ? Par où commencer ? Et surtout, quand ? Impossible d'en caser une. Son double blond - en un peu plus noble et beaucoup moins talentueux - enchainait son baratin sans perdre haleine. Le mal de crâne pointait le bout de son nez dans la caboche du barde, mais fort heureusement, une intrusion inattendue interrompit le bavard. Les têtes blondes se tournèrent d'un seul mouvement vers l'entrée.


Chiabrena ! C'est Ygerné !

Plongeant au sol, le blond tenta de se planquer derrière le fauteuil qu'occupait le Vaisneau. La rouquine allait lui faire passer un mauvais quart d'heure si elle le repérait. Faut dire qu'il l'avait lâchement abandonnée dans les geôles auvergnardes après avoir fait une tentative foireuse pour lui venir en aide. Il s'était éclipsé en courant sur les talons d'une blonde, ce qui avait l'air de rester en travers de la gorges d'Ygerne. Pourtant, cette même blonde s'était retournée contre lui et avait tenté de l'agresser pour lui voler sa bourse, donc y avait pas de quoi en faire tout un fromage ! L'honneur de la rousse était sauf. Dommage qu'elle n'en soit pas informée !

Tendant l'oreille, le blond écoutait son ex-Muse rabrouer le nobliot et lui faire... des avances ? Et l'autre qui y répondait en plus... enfin de manière assez évasive, mais tout de même !


Maaaa, y sé fouté dé môa ces dosse là !

Ah, tiens ! Une rousse furibonde dans son champ de vision. Le barde se redressa en affichant un sourire ravageur.

Ygeeernééé ! Ma mouse préféréééée, tou est sortie dé prisônné ?! C'est bien, tou arrivé youste à temps. Yé mé disais youstément qué y'aurais bésoin d'oune bellissima seniorita pour chanter oune douosse avéc môa.

Flatter la rouquine. Flatter la rouquine. Avec un peu de chance elle oubliera qu'elle lui réclamait de l'argent qu'il n'avait pas.

Mé férais-tou l'honnor dé m'accompagner sour scène ? Avéc toâ à mes cotés yé souis sour dé...enfin ON est sour dé gagner. Et pouis mon impresario ici présent féra aussi fairé des figourines à ton effligie. Qu'en dis-tou ?
Ygerne
[Toujours avec THE StarS]

L’était de retour sur son petit nuage rose Ygerne.

Elle avait tout d’abord répondu aux avances du blondinet, dans un souffle, voix légèrement tremblante :

Ah heinnn… tout ce que vous voudrez.

Y avait bien une espèce de petite voix dans sa tête qui criait : Et Aimbaud ? Vite oubliée quand son regard détaillait le sourire ravageur, les cheveux d’un blond doré au soleil, la vêture finement brodée du bo gosse. Après tout Aimbaud attendrait ! On lui avait appris qu’il ne fallait jamais cracher sur les bonnes choses !

Elle ne regretta donc pas son nouveau clin d’œil, ni son doigt posé sur le coin de sa bouche légèrement ouverte. Et encore moins la légère inclinaison de la taille afin d’offrir en spectacle une poitrine pratiquement inexistante. C’est qu’elle l’aguichait le noblio ! Encore aurait-il fallu qu’elle sache s’y prendre…

Bref un dernier déhanché conclu l’échange et elle daigna poser ses yeux bleus sur un Elvix qui semblait observer la scène d’un air dubitatif.


C’est que maintenant que tu t’inquiètes que j’sois sortie de prisons ! Presque un an après !

Et de soupirer en prenant place sur un siège, après avoir déposé par terre ce qui s’y trouvait. Tu pourrais faire un peu d'ordre! Puis elle posa ses deux pieds chaussés de rose sur une petite table devant elle.

Heureusement que je t’ai pas attendu ! J’aurai pu mourir !

Elle avait toujours tendance à exagérer un peu.

Moi je t’aimais tu sais…


Elle essuya une fausse larme qui n’avait pas encore eu le temps de perler au coin de son œil droite et releva sa tête qu’elle pencha de côté, offrant une mine un peu triste à Elvixounet.

Mais j’accepte ta proposition, nous chanterons ensemble… ça effacera l’ardoise.. on pourra repartir à zéro sur des bases solides et durables ! Construire quelques choses… enfin j’ose quand même te dire que ce nom de scène… Presse Lait… c’est d’un raz-bin franchement !

Et se tournant à nouveau vers Enguerrand.

Si vous avez besoin de prendre mes mesures pour la figurine nous verrons cela après la prestation.

Elvix ! En scène !

Et sautant sur ses petits pieds, elle chopa la main du barde qu’elle entraina à sa suite jusque dans les coulisses.

Va quand même falloir qu’on cause royalties…Parce que j’espère bien toucher la moitié de tes revenus suite à cette prestation. T’as prévu de chanter quoi ? Et va falloir trouver un nom de scène… Un truc un peu romantique tu crois pas ? ça rapporte bien la chanson ? Moi tu sais j’suis devenue chambrière, j’ai arrêté le brigandage c’est trop risqué.. Et alors cette chanson ? Et bla bla bla….

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You have to kiss many Frogs to find a Prince
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