Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] Maison Ella Durée.

Aelith
[Le penchant du beau sexe pour la gourmandise a quelque chose qui tient de l'instinct car la gourmandise est favorable à la beauté.*]

Depuis qu'elles - la Prinzessin et sa vassale - étaient arrivées à Paris sur invitation de la maison Durée, la Dame d'Augy tentait de saisir l'origine de cette fascination qu'elle entretenait à l'égard des macarons. La Flamboyante était en effet loin d'être gourmande: seuls les fruits avait un quelconque attrait à ses yeux, et les pâtisseries avaient, en règle générale, l'art et la manière de l'écoeurer en une bouchée. Appétit d'oiseau pour taille de moineau, tel était le mode de vie d'Aelith - nullement imposé, nullement subi. Cela lui convenait.

Mais les macarons.

Les macarons, c'était une autre histoire. C'était sans doute celle de la couleur avant d'être celle du goût, et là aussi, la gourmandise n'était pas vraiment de mise. Sur un coup de folie, elle en avait acheté une douzaine quelques mois plus tôt - l'occasion d'une étrange rencontre, d'ailleurs; dans l'instant, elle n'en avait mangé qu'un. C'est le lendemain seulement qu'elle s'était intéressée aux autres, se rappelant soudainement qu'elle détenait onze autres de ces bijoux, attendant patiemment leur sort. Caprice, peut-être. En attendant, elle était là, bien présente, aussi rousse que la Prinzessin était jais, cet habituel flamboiement dévorant son iris.


―Le bonjour, salua-t-elle donc également, aussi loquace que sa suzeraine.

Réouverture, présentation, dégustation; et la Flamboyante devinait déjà qu'elle craquerait pour l'un des coffrets qui seraient présentés. Peut-être deux.

Une cliente nouvelle pour la maison Durée.


______________________________
*Physiologie du goût, Anthelme Brillat-Savarin, 1825.
_________________
Charlemagne_vf
Depuis un temps, Charlemagne de Castelmaure ne quittait plus les sombres voiles, et les noires jupes de velours de la Froide.
Du Languedoc à la Bourgogne, de la Bourgogne au Languedoc, il la suivait, ou bien restait à Auxerre, quand il ne passait pas une nuit à Nevers. Croisée au détour d'un voyage imprévu, il était monté dans son carrosse pour ne plus en descendre, trouvant en elle la protection qu'il ne trouvait nulle part ailleurs.
Alors, quand il avait reçu l'invitation de la Maison Durée à représenter feue sa mère, le Prince avait d'abord répondu sèchement.

Citation:
Je n'aime pas les macarons.
Merci.
S.A.R. C.d.C.


Puis, sachant que la Prinzessin serait à Paris en ce jour-ci, et invitée en sus, il avait fait mander une seconde missive à la capitale, toute aussi sèche.

Citation:
Mais je viendrai.
Merci.
S.A.R. C.d.C.


Le chemin d'Auxerre à Paris, en la compagnie de la Dame d'Augy avait été similaire aux voyages du trio, sans paroles qui ne fut nécessaire. Une atmosphère dans laquelle l'Aiglon trouvait un confort incomparable : il n'aime pas les gens. Il n'aime pas discuter, alors il contemple, si ce ne sont les paysages, les bijoux de la Sublimissime.
A Paris, il avait été déposé à l'Hôtel Castelmaure, refusant toute autre villégiature parisienne. Les lieux, miteux quelques mois plus tôt, commençaient à revêtir un air de faste, et le Duc du Nivernais prenait plaisir à faire installer maints portraits de ses ancêtres de salons en escaliers, et de murs en cheminées.
Le septième jour de Juin, il se fit escorter jusqu'à la boutique dont les couleurs heurtèrent sa rétine.

Des macarons. S'il avait du prononcer ce nom, Charlemagne aurait sans doute vomi quelques uns de ces produits sucrés, qu'il abhorrait.
Béatrice en raffolait. Yolanda en abusait. Il revoyait là le Louvre, mais celui des antichambres, celui où la Reine aimait davantage sa filleule à ses enfants. Alors le Prince avait écrasé tout coffret Durée qu'il put croiser. Il avait donné aux chiens chacun de ces trésors tant aimés, comme l'on arrache les ailes des mouches, avec un vice et une délectation assurés.
Cette fois pourtant, il se plierai à la convenance. Ce passé, si hostile fut-il, et si douloureux, était encore un vestige de la vie de la défunte Souveraine, seule femme aimée de l'Infant. Et puis aujourd'hui, il la représentait pour la première fois. Reconnu comme enfant de France, il se tenait droit, Roi qu'il croyait être.
Et puis enfin, il entra dans la boutique, un air de dégoût sur le visage à la vue de cette foule amassée.

Sans cérémonie ni salut, il avança jusqu'auprès de la Froide, ce paradoxe, qui aux yeux guiséens de l'Altesse Royale était une incarnation de la chaleur rassurante. Cette chaleur douce et agréable, qui n'a rien de l'air pesant du Languedoc.
Les yeux du jeune Prince du sang ne manquèrent pourtant pas de se poser sur l'Irissari, dont il n'aurait su expliquer la parentèle avec lui, mais qu'il savait de son sang, un peu ; et sur le Duc d'Orléans, qui, un temps, avait eu sa garde.
Mais de toute façon, Charlemagne von Frayner n'aimait pas Paris, mais il fallut bien signifier à Ingeburge sa présence en cette ville grise, dans ce bouge arc-en-ciel.

Je suis là.
_________________
--Clarinha


Je me glissai aussi discrètement que possible dans la boutique et, avisant le Duc d'Orléans, mon maître, je m'empressai d'aller lui présenter mes hommages. Présente à Paris depuis quelques jours, attendant avec impatience la livraison de cendal et de verroteries pour les prochaines tenues de ma maîtresse, Della de Volvent, j'avais compté sur cet événement pour les retrouver et rentrer avec eux à Montpipeau avec la matière que j'avais achetée en leur nom.

Durant mon séjour parisien, j'avais eu l'occasion de travailler à la confection de l'emballage de l'une des nouvelles créations d'Ella Durée, ce qui me donnait une raison supplémentaire de me trouver là. De la soie sauvage d'un joli vert-gris... J'y souriais en y pensant.

En navigant entre les clients-invités, je regrettai d'avoir porté robe si clinquante. Je l'avais conçue récemment, à l'origine pour la mettre en vente pour une femme aux mensurations desquelles elle s'ajusterait, puis l'ayant trop aimée, je l'avais gardée pour moi... Les galons d'or n'étaient pas de mon rang. Le remarquerait-on ? Mon maître m'en ferait-il remontrance ?
Je jetai un oeil à Ernest, toujours aussi distant, avant de m'incliner devant Kéridil.


-« Senhor, eu sou aquì. A minha donna Della não vint ? »

Cela m'avait frappé, et je n'avais pas attendu pour m'enquérir de l'absence de ma maîtresse. Quitte à m'immiscer dans une éventuelle querelle d'époux, qui avait fait venir le Duc seul...

_________________
Attia.
Retour en Bourgogne.
La Bretagne oubliée au gré des lieues que la famille Des Juli Ménéac avait foulées.
Arrivée en Bourgogne, la Des Juli ne daigne pas se présenter en son sanctuaire.

C'est cela que d’être une divinité capricieuse.
Elle fait ce qui lui plait.

Un mot glissé a un coursier pour la Stilton, griffonnés d'une main fantaisiste mais sure. Un rendez vous à Paris.


Citation:
Eli,

nous nous verrons chez Ella.

Adj.


Le mot qui lui avait été acheminé de la douce main d'Ella, puis le parchemin plus formel mais terriblement excitant reçu par le fils Durée avaient été lu et relu.
La langue cognait dans le palais avide de sentir la douceur des Sérénissimes, des DO et que sais je encore d'autre gourmandises.
Le coeur sautait de revoir Paris, retourner au monde, vivre.

Un éclat de rire. Orgueil ou vive excitation ? Les mots l'enchantaient, la perspective d'une mondanité plus encore.


- Margot tu viens. Il te faut une robe, nous revenons au monde.

La robe pour Ella avait été confectionnée, empaquetée, emballée, et il lui tardait de revoir l'amie.
Elle était heureuse d'apprendre qu'Ella avait trouvé quoi faire de son fils, enfant qu'elle aimait tant dont elle avait conté antant les tourments a une Des Juli enceinte.

Nous ne parlerons pas enfant.

Direction Paris.
Apres la Bourgogne, le coeur de la gitane y bat.
Az est laissé endormi près de Livia et nue Attia déambule dans la chambre de l'auberge parisienne.

Elle revit, sa taille aussi.
La Robe fourreau, originale et tellement elle pourtant créée par une conchita aux doigts d'or, échangée pour quelques avantages à un duc mégalomane, lui allait toujours aussi bien même si sa poitrine grossie d'un allaitement avorté s'y trouvait a l'étroit.

Prête, le port haut, la des Juli récupère sa Margot, celle qui lui remplace si bien son Gigi, la douceur en plus.
La joue rose de la mignonne est pincée tendrement.
Tu verras enfant, comme le monde d'Ella est beau.

Dans le coche loué qui les conduit aux galeries Lafayotte si bien connues d'Attia , la gitane songe , les yeux rivés sur la seine, avec gourmandise à Ella, aux Macarons.
Le chemin se fait court, jusqu'a la succursale des Doigts d'Or ou la Stilton est récupérée. Une demi heure plus tard, la voiture se fraye un passage entre les badeaux qui curieux se massent à l'entrée qui se déssine déja.


- Eli, nous y sommes enfin, il me tarde de recevoir mes macarons et de découvrir les nouvelles créations. Nos Vraies et Incontournables Personnalités n'en adorerons que plus l'atelier ! Tu te rend compte nous sommes des clients de choix et Ella est une bonne amie. Je ne connais pas bien Elinn, nous l'avions rencontrée pour la semaine de la mode au Louvre te souviens tu ? j'espere qu'elle sera aussi gentille avec nous qu'Ella.

Loin de se douter que l'idée n'enchante guère la jeune Stilton, l'Attia se fait intarissable, le long des quelques mêtres qui les séparent de l'entrée.
c'est en prenant sa Margot par la main que la Des Juli passe la porte de l'établissement.

Bourgeoise elle fait son entrée. se présente , salue simplement, n'ayant de nom que celui qu'elle s'est bâti , tout comme sa consoeur qu'elle cherche des yeux et qu'elle ne trouve pas.

Elle reconnait une comtesse Violette qu'elle a eu l'occasion d'habiller, une prinzessin qu'elle connait de nom, admire pour l'avoir vue au défilé des Doigts d'Or , et chose plus intéressante s'il en est un orléannais, qu'elle a connu seigneur, puis baron, puis vicomte, finalement duc à ce qu'il parait.
Une moue se dessine sur les lèvres d'un rouge délicat, Margot est serrée contre elle alors qu'elle lui chuchote les noms.
Lorsqu'il fut question de Kéridil, elle souffla
" faisons semblant de ne point l'avoir reconnu. ".

Pres du duc pourtant, une figure que l'on ne pouvait faire semblant d'ignorer. Clarinha, dans une robe d'elle même à en croire la patte si reconnaissable, même si la richesse de l'atour pouvait se faire poser des questions.
La lusitanienne aurait elle trouvé a se faire anoblir ?

Encore à son orgueil, la gitane préfère faire mine de n'avoir rien vu. La boutique n'est pas grande, mais l'égo lui l'est.

Les yeux cherchent l'amie, la violette, la douce.
ça sent bon les douceurs, ya du beau monde, c'est Paris, la des Juli revit.


- Tu verras Margot, Ella est très gentille ! Eli ? Tu penses qu'Ella saura convaincre Elinn de nous faire une ristourne pour l'atelier ?

Attia ou l'art de taquiner son intendante aux finances, ou plus sérieusement celui de faire des folies de douceurs et de luxe, elle qui n'a jamais su compter l'argent depuis qu'elle sait en gagner assez pour se permettre ses caprices.
Les yeux cherchent encore.
Ella mon Ella ou est tu ?

_________________

**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
Clemence.de.lepine
Impossible de ne pas répondre présente à l'invitation reçue pour la réouverture de la boutique Ella Durée. Ella Durée, c'était le macaron. Le macaron, c'étaient les après-midis et les soirées entre filles. Les filles, c'étaient Blanche et Béatrice. Et Yolanda. Et Aléanore, aussi. Dans un autre temps. Toutes ces filles entre toutes adorées et qu'Ella Durée avaient immortalisées par ses macarons.

Ella Durée était davantage que le nom d'une boutique pour gourmands qui cotée en bourse aurait valu des millions. C'était davantage que le nom de sa conceptrice, ô combien inspirée, véritable génie visionnaire dans son art. C'était un symbole. C'était permettre aux souvenirs de durer encore. Et encore. Et toujours.

Et les souvenirs avaient porté Clémence jusqu'au seuil de la boutique. C'était un retour dans le passé. Ouvrir la porte. Sentir l'odeur des macarons en train de cuir. Respirer le parfum d'antan.

Oh mein Gott.

Il n'y avait pas qu'elle pour vouloir se remémorer les bons moments. On se bousculait au portillon. Il était impressionnant, mais rafraîchissant, de voir combien on se réjouissait au moins autant qu'elle de la réouverture de la boutique.

Est-ce qu'il faudrait vraiment dire bonjour à tout le monde ? Non pas qu'elle n'était pas heureuse de les voir, au contraire pour certains elle était même ravie de leur présence. Mais elle était rentrée de Rome il y avait à peine deux semaines peut-être et voilà qu'elle se retrouvait à nouveau propulsée au milieu de ce monde qu'elle n'avait pas côtoyé pendant neuf mois. Neuf mois, c'était long. Neuf mois de quasi-solitude, ça vous rendait presque agoraphobe à votre retour.

Elle adressa quelques coups d'oeil et des sourires polis, les remarqua tous sans en omettre un seul, mais avant toute chose, avant par exemple d'aller entamer un brin de causette avec Jehanne-Elissa qu'on venait de quitter en Castille, ou d'aller courtoisement saluer ses deux suzerains, ou même d'aller s'extasier sur la robe de Clarinha – juste s'extasier, pas faire la conversation, elle ne comprenait un traître mot de ce que la portugaise pouvait bien lui raconter, elle fila tout droit vers Ella Durée que son fils – qu'elle ne connaissait en fait pas – venait d'installer dans un fauteuil. Après tout, c'était elle qui invitait et qui régalait. C'était elle qu'on se devait de saluer en premier.

La tête blonde se penche vers la reine des macarons et les boucles valsent avec enthousiasme. Elle ne paraît pas remarquer la faiblesse de son interlocutrice, en tous les cas elle n'en fait pas mention. Elle se contente de sourire vraiment et largement, un de ces sourires dont elle ne régale que si peu de personnes.


Ella ! C'est un tel plaisir que de mettre à nouveau les pieds ici ! La vie évolue et offre son lot de déconvenues mais vous savez...


Elle glisse, sur le ton de la confidence.

… je sais au moins qu'ici, quoiqu'il arrive, Madame Royale, les Délicats, les Étincelants et les Magnifiques seront toujours réunis et ce en parfaite harmonie.
_________________
Linien_lamora
[Au matin, avec Agnès de Saint Just et Eusaias de Blanc-Combaz]

Le balbuzard avait semblé conquis par la douceur créée pour lui. Après une courte discussion avec Ella dans l'arrière boutique, le couple s'était éclipsé, guidé par Eilinn, et pendant quelques heures le magasin s'était préparé pour l'arrivée des convives. Un autre homme était arrivé entre-temps [Judas, ndla], semblant connaitre Ella Durée, ainsi Eilinn ne s'était pas informée de son identité.

Le moment venait pour la fête, pour cette "cérémonie". Si Ernest n'était pas loquace, Eilinn le serait pour deux. Cette ré-ouverture, c'était un peu son retour au monde, à la lumière, après des mois passés en Languedoc, dans une douceureuse langueur. Même les noces intimes n'avaient guère dérangés son quotidien.
Mais aujourd'hui il fallait renouer avec les mondanités. Ce n'était pas un exercice difficile pour elle, ayant même évolué au Louvre quelques mois. La jeune fille avait opté pour une tenue sobre, une houppelande bleue sombre rehaussée de broderies d'or, car elle ne serait pas la seule "étoile" de la soirée. L'alliance brillait à son doigt, symbolisant désormais son alliance avec la patissière.

La clochette tintinnabula plusieurs fois, annonçant l'arrivée des convives, et la vicomtesse d'Avize arriva enfin dans la boutique, et commença alors l'exercice de style. Quelques visages lui étaient tout de même inconnus, même si elle s'enorgueillissait parfois d'avoir des relations.

Néanmoins la foule était déjà dense, et elle opta pour une autre solution. Elle glissa quelques salutations discrètes et sourire à ceux qui lui étaient proches : MarieAlice et
Jehanne-Elissa. Elle remarqua l'absence de sa remplaçante à la tête des cuisines royales, il lui faudrait s'enquérir auprès de son époux à ce sujet.


Altesses, Grasces, Grandeurs, messires et dames, bienvenue à la réouverture de la maison Durée, après des mois de fermeture !
Merci à chacun pour votre présence.

Vous avez été invités car vous représentez chacun, à votre façon, le prestige, le luxe, le bon goût. Certains d'entre vous disposent déjà d'un macaron en leur honneur, pour d'autres ce sera bientôt le cas !

Et ce soir nous vous présenterons les trois nouvelles créations de la maison Durée, en l'honneur de son Altesse Ingeburge d'Alhefeldt-Oldenbourg, Della d'Amahir-Euphor ainsi qu'Eusaias de Blanc-Combaz, qui ne pourra pas être présent ce soir.


Eilinn se tourna vers Keridil.

Votre Grasce, votre épouse nous fera-t-elle l'honneur de sa présence ce soir ?
_________________
Ella_duree
[Dans la boutique dans un fauteuil]

N'est-ce pas qu'il est fort son fils ? Qu'il est beau et qu'aux yeux de tous, il pourrait paraître normal. Dans ses bras, elle retrouve la force de son Louis, elle le revoit qui l'enlève et lui promet mille et une merveilles parisiennes, qui l'arrache à son Sud pour lui offrir la capitale sur un plateau d'argent ou une plaque de four couverte de macarons. Il est fort, il est beau comme son père avant lui, mais c'est Ernest, mais c'est son fils. Et ce n'est pas de l'amour-passion, c'est de l'amour-tendresse. C'est plus beau encore. Une fois déposée dans le fauteuil, elle tente de réajuster les jupes de sa robe cousue de doigts d'or, tandis que la senestre vient se saisir de la main de son fils.

Un sourire à ses voisins, elle n'est pas cachée ou si peu, elle est derrière son fils. Elle est assise, il est debout. Elle est frêle et abimée, il est fort et grand. Elle n'est déjà plus là, et tous le montrent bien qui ne la voient pas. Alors elle observe les entrants, sourit de son abri en reconnaissant certains visages. Et soudain, l'une d'elle l'a vue, l'a percée à jour. Et plutôt que de la regarder de haut, elle se penche, lui serrant le coeur. Quand a-t-elle gagné ce privilège de faire céder les plus grands et les plus belles ? Elle ne sait plus, elle se contente de répondre à ce sourire de jeune fille.. De jeune femme puisqu'on l'a dit mariée, et avec l'aîné de la petite Josselinière qui plus est. Les mots qu'elle dit, les mots l'étreignent, l'empathie est le fléau d'Ella. La main libre s'élève lentement comme pour tenter de remettre en place ces boucles qui viennent chatouiller l'arrondi de la joue de la marquise et reste là entre deux eaux, entre deux mondes.


Vous m'avez manqué, Votre .. Comment dit-on déjà Marquise ? J'ai cru que les Romains vous avaient gardée pour eux, votre époux aurait été bien marri..

La main retombe pour se saisir de celle de la jeune femme avec un sourire nostalgique.

Ils resteront toujours mes premiers, mes préférés. Et ils resteront toujours ici en bon ordre sous la gouverne de mon fils, Ernest, que voici. Il est vicomte d'Avize savez-vous ?

Et soudain Eilinn parle et explique à tous la raison de leur venue dans la boutique. De la main qui tient Ernest, elle l'écarte un peu d'elle pour apparaître au grand jour, cachée qu'elle était depuis le début. La fin de l'énoncé de sa bru est passée depuis un petit temps, et le regard améthyste se pose sur le Duc Orléanais, puis contre toute attente, un clin d'oeil naît. La main qui tenait Clémence jusqu'alors est relevée pour montrer les tables disposées à égale distance les unes des autres, tranchant là avec l'habituelle grande table des maisons nobles, et qui donnaient l'impression d'être serré certainement aux visiteurs. La voix fatiguée s'élève du corps frêle et tassé dans le fauteuil.

Bonjour à tous. Je vous prie de prendre place, il ne sera pas dit qu'on vous laissera debout durant toute la journée. Et ainsi nous pourrons nous parler dans les yeux. L'auto-dérision, toujours. Mais pas que.. Ainsi Ernest verra les gens, une fois qu'ils seront assis. A la marquise, elle sourit, maternelle. Allez, allez donc rejoindre une amie. Moi, je vais être prise.

La main toujours dans celle d'Ernest, elle sourit à Eilinn de l'autre côté de la pièce. Deux femmes pour un homme, charmant ménage que ce jeune couple qui vit avec la belle-mère. Mais plus que n'importe quelle belle-mère, Ella aime sa bru comme une fille, et elle connaît ses travers, son humilité. La gorge est raclée après avoir attendu que tous prennent place ou se donnent contenance.

Nous vous avons invité, vous qui faîtes notre réputation et notre joie, pour vous prévenir aussi d'un changement radical. La Maison Durée, à présent, sera à la charge d'Ernest Durée et d'Eilinn Durée.

Elle n'a pas dit Melani. Elle n'est pas parfaite. C'est de la fierté toute mal placée et nul doute qu'une fois, Ella disparue, Eilinn n'hésitera pas à replacer ce patronyme à sa juste place.

Je .. J'ai décidé moi aussi de profiter de mes macarons et du bon temps. Et puisqu'il est temps de manger..

Un regard à Ernest pour qu'il aille chercher les boites d'assortiments préparés au préalable, ainsi que les boissons achetées auparavant. Et d'attendre là..
_________________
Jenifael..luna
Récapitulons,dans la tête de la princesse,un cortège arrive.Le premier membre de celui-ci,est de mauve vêtu,comme elle,apparemment elle n'est pas la seule à porter le deuil.Ensuite,un "grand " comme elle les appeler lorsqu'elle était plus jeune.Une belle couronne d'ailleurs sur sa tête.Puis,à peine elle à le temps de tournée la tête,que c'est l'Ernest qu'elle trouve,et qui miracle ! Lui dit non seulement bonjour,mais en plus dit bien " demoiselle " même le début de son nom,alors,elle lui offre un sourire,entre reconnaissance et sympathie ... Puis,voilà une brune,elle aussi en couronne?Puis une rousse,à l'air sympathique dans ... La princesse se retint d’ouvrir la bouche en un " O " parfait ... Si elle n'aime pas trop dire de l'amie de sa mère,que celle-ci est douée,elle sais néanmoins reconnaitre ses vêtements ... Vite,elle essai de se reprendre.Un " je suis là " attire son regard,pour se poser sur le cousin,ou du moins,l'aîné des deux fils de la cousine de sa mère.La Castelnau de Montmiral,pense alors,comme souvent depuis la mort de sa mère : " Je n'est de tout façon pas de famille " et son regard s'attriste.Elle remarque alors,de vert et rose,une couturière qu'elle connait bien,celle-ci lui ayant cousu plus de la moitié de sa garde-robe et cela,depuis bien des années.L’apprentie de vieille aux perruches,la " grand-mère " Jehanne,c'est bien Clarinha,qu'elle reconnait.Puis la porte sonne de nouveau,et une brune dans une robe rouge et original rentre,la princesse s'attarde sur elle,pour la détaillée.Puis une blonde,largement bien habillé entre,elle adresse des signes de tête et deux sourires.Puis,la Durée parle,elle parle,de violet vêtu,comme un macaron?

La Castelnau regarde l'assemblée,voyant avec étonnement que celle-ci est largement composer de la couleur de l'Améthyste.L'Anne,qui à vu le regard de la petite demoiselle attristé pose une main protectrice sur son épaule et alors lui murmure dans l'oreille : " Nous achèterons des macarons si vous voulez,les nouveaux " espérant lui décrocher un sourire.Mais qui mieux qu'une mère peut le faire? Une sœur peut-être? Un Neveu? Parce qu'ils sont bien là les deux Irissarri.

L'un aussi brun que sa mère,aussi jeune que sa tante,lorsque celle-ci à perdu son père.Sa mère,toujours aussi maigre,peut-être un peu moins? Oui,la Castelnau de Montmiral n'a pu se débarrassée du morveux de sa sœur,qui rappelons le,fonctionne de la manière suivante : une bonne réponse = un macaron ...

_________________
Yolanda_isabel

Elles sont en retard clairement mais comprenez-les ! Elles vont chez Ella Durée ! Et il a fallu passer outre l’excitation d’Alix à la vue de sa première robe griffée, il a fallu lui expliquer qu’elle ne pouvait pas prendre Jean-Baptiste mais que des macarons seraient ramenés pour lui. Donner des macarons à un lapin, rendez-vous compte. Yolanda en rit encore dans la litière qui les mène jusqu’aux halles. Elles sont en retard, mais il s’agit de retrouver Eilinn et Ella. Il s’agit de revoir des amies puisque l’invitation a été tournée et retournée et que le ton est donné, les muses de la bourgeoise seront là, et donc, il y aura des amies forcément, il ne peut en être autrement. Une énième fois, elle vérifie sa tenue, puis celle d’Alix, replace une mèche platine derrière la délicate oreille, souffle un baiser sur cette petite joue ronde et tendre. Le rôle de grande sœur lui sied à ravir, elle qui a toujours été la petite. Et enfin, elles arrivent, l’Hôtel Josselinière n’est pas si loin.

Discrètement, elles rentrent. Pas de recommandation cette fois-ci, c’est moins formel qu’à l’ordinaire même s’il y aura des têtes couronnées, toutefois la petite main est tenue dans la sienne quand elle franchit la porte. Et alors que la logique voudrait qu’elles se fassent discrètes en arrivant en retard, Yolanda ne tente pas la discrètion, sa tenue ne lui permettrait pas, et c’est tant mieux. Elle est bleue et blanche, quand Alix est d'or. Elle est ronde et grande quand Alix est fine et petite. Couple détonnant.


-« Bonjour tout le monde ! »

Tout le monde car déjà, elle a vu des têtes connues et chéries, entraînant à sa suite la Fadette de six ans, pour rejoindre une gitane et une blonde anglaise par exemple, qu’elle dévore des yeux au fur et à mesure de la traversée. Elle voudrait se jeter dans ses bras, dans ses jupes comme auparavant, se contente de lui sourire à pleines dents.

-« Bonjour ‘ttia ! Ma boudig, je te présente Attia des Juli et Elisabeth Stilton ! ‘Ttia, voici Alix Ann de Kermorial-Montfort. »

Elle voudrait pouvoir rester mais déjà les yeux accrochent des visages chéris, la main de la gitane est serrée dans la sienne, et un baiser vient s’y perdre. A mort les convenances, Yolanda est là, qui fend la foule déjà sur un sourire d’excuse à sa gitane. Le minois se tourne, et la chose est aisée de considérer ces gens, elle qui avec l’âge est devenue si grande, trop grande, et la coiffure excentrique n’épargne rien. Des doigts qui s’agitent en direction de l’Amahir et de sa lusitanienne en guise de coucou, un sourire tendre en direction de la Violette qu’il faudra aller saluer pour expliquer plus tard, la situation de Minouche. Et la ronde poursuit, main toujours arrimée à celle de la Fadette. A la Princezzin, c’est une révérence exécutée de main de maître quand on considère la coiffure à l’équilibre instable, un sourire en coin aussi, mi-nostalgique, mi-envieux, mimolette. Les blasons lui manquent, son mentor aussi.

-« Montjoie, ma demoiselle.. Mes jours paraissent bien insipides depuis que vous ne les dirigez plus.. » A Charlemagne, un sourire de façade, mi-figue, mi-raisin celui-ci. « Votre Altesse.. Voici ma damoiselle de compagnie, Alix Ann de Kermorial-Montfort. »

On repart pour mieux considérer les présents, on touche au bout, on y croit quand on s’arrête devant Jehanne Elissa et Clémence. Un sourire aimant, voici les amies, voici les chéries.

-« J’ai cru que je n’y arriverai jamais.. Ma boudig, voici Jehanne Elissa de Volpilhat, une amie et la suzeraine du maître des lieux, et Clémence de l’Epine, l’épouse de mon frère. Il s’agit d’Alix Ann de Kermorial-Montfort. » Et aux chéries. « Suis-je très en retard ? Eilinn ne se fâchera pas, j’espère.. »

Et en parlant d’Eilinn, elle la voit, et le doigt se pointe pour expliquer à Alix Ann.

-« Eilinn est une amie d’enfance, ma boudig et elle a épousé le fils d’Ella Durée. »

J’y étais, et c’était pas beau à voir. Toujours est-il que sans demander plus avant la permission, elle s’assied à la table de sa belle-sœur et de son amie, non sans un baiser déposé sur la main qu’elle envoie en direction d’Ella, assise, et de .. Judas. La chose est incongrue mais lui arrache un gloussement de rire.

C’est son monde et pour rien au monde, elle ne le concèderait à une autre.

_________________
Puisqu'on distribue des titres-bon points à tout le monde, j'en veux aussi ! J'ai été sage !
Alix_ann
La Fadette a suivit depuis l'Anjou la blonde, la plus grande, la plus grosse aussi mais surtout Yolanda de Josselinière celle qui revêtait pour elle le rôle du modèle, de la grande soeur, du coatch de vie qui lui manquait tant par moment. Tout avait commencé la veille quand elle avait reçut dans sa chambre un beau paquet suivit d'une petite note, c'était un cadeau doré et froufrouteux qu'elle lui faisait, à elle, modeste dame de compagnie venue des contrées des rochers. Il fallait bien une représentante de la cour de Bretagne pour clore le spectacle.
Les consignes avaient été donnés mais elle ne voulait rien entendre, elle avait jacasser un long moment le lapereau entre les mains à tacher d'expliquer qu'il serait tout bénef' de le ramener, de l'engraisser aux macarons, pourquoi pas lui coudre sa robe griffée à lui, d'abord. Mais elle avait fini par accepter l'injustice, l'injustice qui faisait qu'elle devait laisser l'animal à Château Gontier et suivre sans rouspetter Molières. Il fallait lui faire honneur, comme elle avait essayé (sans trop réussir) de le faire devant la rousse de Cholet en Bretagne.

De la voiture la tête à la chevelure d'un platine presque trop criard se penche, observe ces ruelles, ces crasses aussi, ces monuments souvent sombre mais parisien, surtout. Yolanda l'emmenait là où elle l'avait trouvé, sauvé d'une longue attente dans l'espoir de retrouver son chemin à ce moment, sauvé d'une famille en décomposition aussi.
Et aux deux enfants blondes de poser pieds à terre, à Alix de se pavaner avec sa tenue à elle, la sienne et la première toute dessinée juste pour elle. La folle danse commence et elle se fait balader sans avoir ne serait-ce le temps de ciller face à des macarons, ces petits biscuits ronds et remplit qu'elle avait eut l'occasion de goûter auprès de Molières. Elle préférait les madelaines, mais ça n'avait pas d'importance.

On la présente, elle est la dame de compagnie. On la présente à des têtes couronnés, à une italienne munie d'une infante, une anglaise aux cheveux semblables aux siens, à ceux de Yolanda, mais aussi à une altesse, à une célèbre maître d'armes, une rousse & une belle soeur ainsi qu'à un couple neuf à la drôle d'allure. On lui explique, on pointe même du doigt à la fin pour qu'elle cerne tout. C'était son monde, le sien à elle et Alix qui la suivait dorénavant partout essayait, s'efforçait de ne pas en perdre une miette.
Elle est impressionnée la gamine, même qu'elle ne pipe pas un mot, qu'elle se contente de sourire tout bêtement et que cela suffit surement au vu de son beau sourire. Alix ne sait pas trop ce qu'elle fait là, elle ne cherche plus à comprendre depuis quelques temps. Il lui fallait juste profiter.
_________________
Elisabeth_stilton
On se retrouvera on se retrouvera ... ba voyons. La blonde elle ne voulait pas y aller, elle boudait Ella Durée, pas pour les macarons en soit, elle aimait ça comme tout le monde mais surtout pour la somme folle que les Doigts d'Or dépensaient chaque moi pour l'achat des pâtisseries justement. Et s'il y a une chose que la blonde n'aime pas, c'est de voir l'argent partir en fumée. Elle aurait bien boudé l'invitation d'Attia mais qu'est ce qui était le plus dangereux ? Aller avec elle ou la laisser seul chez Durée ?

La laisser seule, elle pouvait faire n'importe quelle dépense et la blonde n'aurait pas d'autre choix que de payer. Alors quitte à devoir faire des lettres de changes autant limiter la casse. Avant de partir de Bourgogne, elle avait emporté une nouvelle création de Sélena sans savoir qu'une autre la porterait aussi dans une autre couleur. Enfin on ne peut pas non plus se concerter avec la moitié du Royaume avant de mettre une robe. Donc elle se prépara chez elle, à l'hôtel Arnvald, avec Lucine, enfilant la robe, se coiffant, bref se préparant. Elle était partie en direction de la succursale des DO, elle en profita pour faire les comptes d'ailleurs.

Elle n'avait pas vu le temps passer, si bien qu'elle se trouva dans un coche, avec Attia, une gamine qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ignorait, le tout en direction de l'antre de la tentation Des Julienne. La blonde écoute la gitane sans l'écouter. Elle suit les deux femmes devant elle en boudant, et oui elle a gardé des réactions enfantines la blonde anglaise. Les lettres de changes sont bien à l’abri dans ses bras, il manquerait plus qu'on les lui vole. Bon il fallait sa signature mais tout de même.

On entre. Elle suit et se présente.


Elisabeth Stilton de Lasteyrie, Surintendante aux finances de l'Atelier des Doigts d'Or, entre autre.

Et surtout ça aujourd'hui. Elle est le porte feuille d'Attia, son garde fou, la clé du coffre fort. Et personne d'ailleurs ne savait où était ranger l'argent des DO. Secret très très bien gardé par la blonde. Elle suit donc en rechignant encore et toujours, puis bon, elle est enceinte aussi, cela ne se voit pas mais les humeurs de madame sont parfois là. Donc elle laisse Attia babiller sans prêter attention à ses paroles quand le mot ristourne sonna comme une sérénade à son oreille. Ba voilà, il suffisait de la prendre par les sentiments. De suite son air se fit plus avenant.

Elle aurait presque poussé un cri quand elle vit Yolanda. Mais comment elle peut entrer dans une telle robe !!! La blonde se souvint aussi des rencontres parisiennes de celle qui était une gosse à l'époque. Elle répondit donc poliment au bonjour, parce que oui même trainé de force ici, on reste polie. Un peu soulager de la voir partir faire des mondanités. D'ailleurs elle aperçut un homme connu surtout pour elle, le Duc d'Orléans. Elle lui fit un signe de la tête, Attia étant quelque peu en froid avec lui. Et il allait se passer quoi maintenant ???

Et bien nous verrons.

_________________
Pour le mariage d'Eli, c'est reparti : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=13668718#13668718
Ernest_duree
La silhouette noire, longiligne, de la Reine d'Armes de France, parcourut l'échine d'Ernest d'un frisson. Sa tête, déjà basse, plongea plus encore, dans le souvenir de ce long voyage qu'il avait fallu faire pour échanger trois mots - encore une affaire d'inutilité, de non-optimalité.

-"Soyez la bienvenue votre - Altesse."

Son roulis continue, sur ses talons, il surveille les tables, il compte les entrants. Il espère qu'on en aurait un nombre pair, il espère dépasser les 13, oui, on les dépasserait certainement. Il compte, il guette, il surveille ses étagères. Ce n'est pas un agent de sécurité, c'est sa propre sécurité qu'il ménage, qu'il bichonne. Ses étagères, ce n'est pas qu'elles sont neuves, qui pose problème. C'est que les boîtes y sont agencées au centimètre près, c'est que la demoiselle Yolanda, d'un mouvement de tête, pourrait tout mettre en désordre.
Ernest frissonne, tangue, roule, c'est à peine s'il répond à sa suzeraine qu'Eilinn est là - et d'ailleurs Eilinn arrive, Eilinn parle. Et sa mère, Ella, aussi.

Son nouveau rôle débutait : distribuer, méticuleusement, les assortiments. Cuits la veille... Ils en avaient sué, le four avait fumé jusque tard dans la nuit. Et ce n'était rien par rapport aux nouveaux coffrets qui allaient être présentés. Par lesquels commenceraient ses femmes ? Lui optait pour l'ordre alphabétique ; elles opteraient sans doute pour une approche favorisant la préséance... Mais la préséance n'a cours que dans certains mondes, et non dans le cosmos ernestien.

Sur les tables s'étalèrent les assortiments...



_________________

Vicomte et pâtissier
Mariealice
Et bien c'est que cela se remplissait d'un coup. Enfin d'un coup, tout le monde n'avait pas passé la porte en même temps non plus. C'était une porte tout ce qu'il y avait de plus normal, pas des vantaux de cathédrale non plus.

Tant de têtes à saluer ce qui faisait qu'elle devait faire penser à quelque marionnette dont seul un fil, celui qui tenait sa tête, fonctionnait encore. Hochement par ci, hochement par là. De quoi vous démonter le cou ou vous donner le tournis. Trop de monde d'ailleurs pour elle qui se sentait vite oppressée dans les lieux clos. Ce que n'était pas la boutique mais l'effet de masse avait le même effet en fait.

Merci.

Cela c'était pour l'homme qui venait de lui souhaiter la bienvenue. Le regard de la violette passait des uns aux autres, souriant pour ceux qu'elle connaissait et appréciait, neutre pour qui elle ne connaissait pas. Les enfants déjà, ne lui disaient rien. Enfin si, celui qui était arrivé avec Montjoie mais cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait croisé et était bien incapable de savoir où elle l'avait vu et qui il pouvait être. Cela reviendrait, ou pas. Les adultes... Là encore certains lui échappaient. Enfin surtout un brun qu'elle ne pensait pas avoir croisé déjà et dont elle ignorait que le garçon en question et l'homme avait un lien de parenté. D'autres nulle question quant à leur identité, entre vassale, grande couturière, nobles, voleuse d'intendant... Pas tout à fait perdue donc.

Tout à ses observations, ses saluts, ses sourires ou pas, à ses battements de coeur qui tambourinaient un peu trop à ses oreilles, claustrophobie oblige, elle n'entendit que vaguement les explications d'Eilinn, se retournant au nom d'Eusaias mais sans pouvoir définir de quoi parler la jeune Vicomtesse.

Et puis la reine du jour apparut. Oui apparition était bien le mot, sortant du dos de son fils presque tel un diable de sa boîte. S'asseoir donc. Choisir une table. Ce fut la plus proche de la porte, la plus proche d'elle en somme. Sans regarder qui s'asseyait près d'elle.


Félicitations.

Haussement de sourcils d'un coup en se rappelant le nom derrière le prénom. Durée. Plus Melani. Regard allant d'Ernest à Eilinn. Un mariage donc? Sans doute. Boîte posée devant elle, main se posant distraitement dessus sans l'ouvrir. Et maintenant?
_________________
Jenifael..luna
Tout le monde s'assoit,la princesse et l'aigrit aussi.Avant qu'elle est le temps de trop réfléchir,c'est trois blondes qui entre,l'une enrobée,grande et vêtu de bleu et de blanc,une coiffe élaborée couronnant les mèches blondes.La seconde,vêtu de dorée et enfin la dernière ... Portant elle aussi une création de la folle lui servant normalement de tutrice?

Une fois ces trois personnes d'entré,elles s'assirent les deux ... La Castelnau de Montmiral et l'aigrit ...

Les yeux vert émeraude & marron mêlé,tel père & mère mêlé,les cheveux brun à reflets roux épais,la moue boudeuse,ni grande,ni petite,pas aussi enrobée que la blonde qui était entrée,pas aussi amaigrit que lors du deuil de sa mère,plus enrobée que la normal néanmoins ... cela était invisible,grâce à la mode à l'Italienne ... Bon,les macarons,ils sont où? La princesse est déjà prête à les dévorés des yeux ...

_________________
Attia.
[ Je ne sais ne sais, ne sais pas pourquoi, on s'aime comme ça... ] (*)

Amusée d'avoir réussi a dérider quelque peu son accompagnatrice, ce sont les yeux brillants qu'Attia voit enfin Ella faire son apparition, entourée de fils et Bru et d'autres qu'Attia ne connait pas forcément.

Un pincement au coeur au dela de la joie. Ella ne respire pas la santé et ses traits marqués sont autant de motivation à la des Juli pour lui adresser un large sourire.

Comme le temps avait passé, avec lui l'emprise des maux, des tourments, des deuils et pourtant l'heure était à la joie.

Elle écoute, comprend ce qui déja avait été annoncé.
Elle ne connait pas bien Eilinn, et si Ella l'avait choisir pour la remplacer tant aupres d'Ernest que pour maintenir la prestigieuse maison, c'était certainement pour autant de qualités que cachait la tres jeune femme.

Enfin Ella s'exprime. De sa voix si familière même s'il semble s'être passé une éternité depuis leur dernier aparthé. Elle portait alors son premier enfant.

Nous ne parlerons pas enfant avait on dit!!!

Elle serra doucement la main de Margot comme pour exorciser le pincement plus vif qu'elle avait au coeur.


- Tu vas bientôt aux merveilles de la Durée ma douce. Tu verras, Eli aussi craque même si elle les trouve trop chers !

Elle rit doucement amusée, prête a s'installer non pas sans être allée dire deux mots a Ella, ne serait ce que lui dire comme elle est belle ainsi vêtue de violette.

C'est alors qu'elle se laisse surprendre par une silhouette élancée. Elle met une minute a déchiffrer les traits pourtant familiers.
C'est Yolanda.
Les mirettes clignent, elle est méconnaissable.
Un cygne en transition, une belle jeune fille, comme Margot, la noblesse en plus.


- Yolanda... Le bonjour!

Elle retrouve ses élans maternels. Ceux la même qui l'enveloppaient quand enfant le petit tourbillon rond et rose se fourrait dans ses jupons, lui tatait le visage de ses mains douces et potelées.

Elle sourit, tendre, heureuse de revoir celle qui dit on tient la tour Jean Sans Peur qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de visiter.


- C'est un enchantement ... vous êtes si belle mon Dieu, cela doit faire une éternité ! Ravie de vous rencontrer Alix.

Les yeux se perdent encore dans la contemplation de la jeune fille, sa gracieuseté, de ses atours toujours très recherchés, très raffinés.
La main est serrée et le baiser accueilli avec une infinie tendresse puis la gitane la laisse s'en aller saluer les autres qui ont presque tous une histoire avec Yoland'amour.

Elle en a oublié Margot. Honteuse, elle sourit a la jeune fille
.

- Margot, quand nous serons plus tranquilles je te présenterai Yolanda, je l'ai connue petite. Elle a bien grandi. Installe toi, vois comme ce coffret a l'air succulent.

Elle reconnait les macarons , les dorés des Doigt d'Or, les Délicats, chatoyants, colorés, dégageant des odeurs alléchantes.

- Eli, tu devrais être contente. Dégustation Gratuite!

Moqueuse elle tente pourtant de dérider son intendante car elle a bien l'intention d'en faire des folies, de s’enivrer du sucré de ces douceurs, d'oublier l'amertume d'une vie souvent injuste.

- Tiens Margot... Tu vois les rouges la ? ce sont les sérénissimes. Mes macarons.

Le ton est empli de fierté. Dans un parterre de nobles personnes, elle était seule bourgeoise à avoir macarons à son honneur.
Déjà la gitane se fait lointaine, Ses pas la mènent vers la Durée.
Elle salue de la tête Eilinn, Ernest et doucement s'agenouille autant que sa robe lui permette pour enfin pouvoir regarder Ella dans les yeux.


- Le bonjour Ella. Tu es resplendissante et moi si heureuse de te revoir...

Le sourire est sincère autant que l'émotion qui perce au travers des mots.




(*) "La Seine" Un monstre a Paris
_________________

**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)